• Le prince héritier saoudien cherche à accélérer le procès des suspects du meurtre de Khashoggi
    David Hearst, Middle East Eye, le 6 août 2019
    https://www.middleeasteye.net/fr/en-bref/exclusif-le-prince-heritier-saoudien-cherche-accelerer-le-proces-des-

    Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane est déterminé à « accélérer » la procédure judiciaire à l’encontre du commando d’assassins envoyés pour tuer Jamal Khashoggi, avant que la campagne de Donald Trump pour sa réélection ne débute sérieusement.

    Mohammed ben Salmane, qui selon la CIA et les enquêteurs turcs aurait ordonné l’assassinat du journaliste saoudien, veut clore ce chapitre aussi vite que possible, peut-on lire dans un rapport basé sur des renseignements émiratis.

    « Riyad a été avisé d’agir rapidement pour clore l’enquête et inculper les responsables avant le début de l’élection présidentielle américaine », indique le document. « Autrement, ce meurtre aurait pu se transformer en sujet de débat présidentiel. »

    Ce rapport fait partie d’une série mensuelle rédigée par l’Emirates Policy Centre, un think tank étroitement lié au gouvernement et aux services de sécurité émiratis.

    Mais aussi :

    La véritable ampleur des contrats d’armement des États-Unis avec l’Arabie saoudite et les EAU
    Frank Andrews, Middle East Eye, le 5 avril 2019
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/exclusif-la-veritable-ampleur-des-contrats-darmement-des-etats-unis-a

    Entre Khashoggi et ben Salmane, la France opte pour ses intérêts
    Barah Mikaïl, Middle East Eye, le 29 novembre 2018
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/entre-khashoggi-et-ben-salmane-la-france-opte-pour-ses-interets

    Et un commentaire de Hispan TV (la chaîne iranienne en espagnol), qui met Erdogan au centre alors qu’il n’est pas cité dans l’article :

    Revelan plan estratégico de Bin Salman para vengarse de Erdogan
    Hispan TV, le 6 août 2019
    https://seenthis.net/messages/796089

    #Arabie_Saoudite #Turquie #Emirats_Arabes_Unis #MBS #Jamal_Khashoggi

  • Revelan plan estratégico de Bin Salman para vengarse de Erdogan | HISPANTV
    https://wwww.hispantv.com/noticias/arabia-saudi/434803/bin-salman-erdogan-khashoggi

    A mon avis, le plus intéressant est que l’info vienne des... Emirats arabes unis, apparemment décidés (mais ils risquent gros) à lâcher les Saoudiens...

    Un documento de inteligencia de los Emiratos Árabes Unidos (EAU), titulado “Informe Mensual sobre Arabia Saudí, Publicación 24, Mayo de 2019”, obtenido por el portal de noticias Middle East Eye, reveló que Muhamad bin Salman había decidido enfrentarse a Turquía después del asesinato del periodista saudí Jamal Khashoggi en el consulado del reino en la ciudad turca de Estambul.

    Ankara ha estado presionando a los saudíes para que cooperen en una investigación sobre el asesinato de Khashoggi que, según el presidente turco Recep Tayyip Erdogan, fue ordenado por las autoridades saudíes de alto rango. La Agencia de Inteligencia Central de EE.UU. (CIA, por sus siglas en inglés) también concluyó que Bin Salman había ordenado la muerte de Khashoggi.

    “El reino comenzaría a apuntar la economía turca y allanaría el camino hacia el fin gradual de la inversión saudí en el territorio turco, la reducción gradual de los turistas saudíes que visitan Turquía, la diminución de la importación de bienes turcos y, lo más importante, minimizar el papel regional de Ankara”, reza el documento.

  • Derrière le nouvel homme fort du #Soudan, Mohamed Hamdan Daglo, l’#Arabie_Saoudite ?
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/yemen/derriere-le-nouvel-homme-fort-du-soudan-mohamed-hamdan-daglo-l-arabie-s

    Le chef des RSF (Forces de soutien rapide), « une unité paramilitaire formée à partir des vestiges des redoutables milices à cheval Janjawid au Darfour » s’est ainsi rendu en Arabie Saoudite. Il a construit une véritable relation avec l’Arabie en s’occupant, sous le règne d’Omar el-Béchir, le président déchu, du déploiement des forces soudanaises au Yémen dans la coalition dirigée par Riyad. "En retour, le général Hamdan a gagné d’importants nouveaux amis, dont le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, en plus d’une rémunération généreuse pour ses troupes. Les salaires saoudiens ont contribué à redorer le blason du général Hamdan dans son Darfour natal, où certains habitants des communautés qu’il avait terrorisées ont constaté des avantages lors de son accession au pouvoir", écrit le Financial Times.

    Le général au passé sulfureux (il est accusé de massacres au Darfour) a réussi son ascension. Selon le New York Times, "la guerre a enrichi le général Hamdan, qui possède des intérêts dans les mines d’or, la construction et même une société de location de limousines. Parmi ses clients, Mohammed ben Salmane, prince héritier de l’Arabie Saoudite."

    C’est ce même homme qui a mené la sanglante repression le 3 juin contre les manifestants à Khartoum. Le responsable des RSF "conserve un soutien régional, voire international. [...]

    Dans ce conflit yéménite qui concrétise toutes les divisions du Proche-Orient, le Soudan, frontalier de l’Egypte, est devenu un élément important que l’Arabie n’entend pas perdre. Tout comme le président Sissi au Caire, allié de l’Arabie. Dans un article du 15 juin, Le Monde prête à Mohamed Hamdan Daglo « Hemetti » l’intention d’envoyer certains de ses ex-miliciens en Libye… aux côtés des forces du maréchal Haftar, grand allié du maréchal Sissi… et donc de l’Arabie Saoudite.

  • UAE: Eight Lebanese Face Unfair Trial | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/03/25/uae-eight-lebanese-face-unfair-trial
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201903mena_uae_court.jpg?itok=fL8Fw_xR

    (Beirut) – Emirati authorities detained eight Lebanese nationals for more than a year without charge in an unknown location, ill-treating them and denying them their due process rights, Human Rights Watch said today. Their trial, which began on February 13, 2019, continues to be marred with violations. The third session is set for March 27.

    Family members told Human Rights Watch that the defendants, who face terrorism charges, have been held in prolonged solitary confinement and denied access to their families, legal counsel, and the evidence against them. At least three detainees told family members that state security forces forced them to sign statements while blindfolded and under duress, and one said they forced him to sign a blank paper.

    “The UAE authorities reveal in their treatment of these men just how unwilling they are to reform their unjust state security apparatus,” said Sarah Leah Whitson, Middle East director at Human Rights Watch. “These men deserve, at the very least, to be treated humanely and to receive a fair trial.”

    The men – all of whom are Shia Muslims – have each lived and worked in the UAE for more than 15 years. Seven worked at Emirates Airlines as flight attendants, pursers, or senior managers. Family members said that none had any known political affiliations.

    State security forces arrested one defendant between December 2017 and January 2018, three defendants on January 15, and four others on February 18, and continue to hold them in solitary confinement without access to legal assistance, family members said. At the second session of their trial, on February 27, the prosecutor charged them with setting up a terrorist cell with links to Hezbollah in Lebanon. Hezbollah holds several key positions in the Lebanese government, yet is designated a terrorist organization in the UAE. Family members said that at least seven of the men still have not been able to meet with their lawyers and six remain in solitary confinement. All of the defendants deny the charges, family members who attended the hearings said.

    #Emirats nos amis clients et amis... #hezbollah

  • L’#Arabie_Saoudite aurait transféré des armes américaines à des groupes rebelles au #Yémen - Libération
    https://www.liberation.fr/direct/element/larabie-saoudite-aurait-transfere-des-armes-americaines-a-des-groupes-reb

    (05/02/2019)

    Les #Etats-Unis ont vendu des #armes à l’Arabie Saoudite et à son allié les #Emirats_arabes_unis. Une enquête de CNN révèle aujourd’hui que certaines armes auraient été transférées à des groupes combattant au Yémen, dont certains liés à #Al-Qaeda. Ceci constitue une violation des accords de vente d’armes entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis, explique la chaîne américaine, qui ajoute que ces armes auraient ensuite été abandonnées, volées ou vendues lors des combats. Désormais, certaines seraient entre les mains de rebelles soutenus par l’Iran

    #al_qaida

  • #Raytheon : signe un contrat de 1,5 milliards de dollars avec les #Emirats_Arabes_Unis | Zone bourse
    https://www.zonebourse.com/RAYTHEON-14299/actualite/Raytheon-signe-un-contrat-de-1-5-milliards-de-dollars-avec-les-Emirats-A

    ABOU DHABI (Reuters) - Le groupe américain de défense Raytheon a remporté un contrat de 5,7 milliards de dirhams (1,55 milliard de dollars ou 1,36 milliard d’euros) pour équiper les forces aériennes émiraties de plates-formes lance-missiles, a annoncé lundi un porte-parole militaire des Emirats Arabes Unis (EAU).

    L’accord a été signé lors du salon IDEX à Abou Dhabi et fait suite à un autre contrat de 1,3 milliard de dirhams attribué dimanche au groupe américain pour la fourniture de missiles Patriot aux EAU.

    #armes

  • Les #Emirats_arabes_unis, apôtres d’une #tolérance à géométrie très variable - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/emirats-arabes-unis-apotres-dune-tolerance-geometrie-tres-variable

    Dans le domaine politique, les dirigeants émiratis font par exemple preuve d’une #intolérance absolue pour le #pluralisme. Tous les #dissidents du pays croupissent en prison, qu’il s’agisse d’islamistes membres du parti Islah, la déclinaison émiratie du mouvement des Frères musulmans, ou de libéraux partisans de l’instauration d’une monarchie constitutionnelle. La dernière voix libre du pays, celle du défenseur des droits de l’homme Ahmed Mansour, a été bâillonnée en mai 2018 au moyen d’une condamnation à 10 ans de prison.

    Les procès de la plupart de ces opposants, pour « subversion », « atteinte à l’unité nationale » ou encore « propagation de fausses nouvelles », ont été qualifiés de #parodie de #justice par Amnesty International et Human Rights Watch. Dans les #prisons émiraties, la #torture et les mauvais traitements sont fréquents, affirment ces ONG, qui dénoncent aussi de nombreux cas de disparitions forcées.

    Ces pratiques ultra­-répressives, qui se sont intensifiées à partir des Printemps arabes de 2011 – perçus par les #dynasties du #Golfe comme une menace –, s’étendent parfois aux étrangers. En novembre, un jeune thésard britannique, Matthew Hedges, qui menait des recherches sur la politique sécuritaire des EAU, avait été condamné à la prison à vie pour espionnage, avant d’être gracié, quelques jours plus tard, sous la pression de Londres.

    Dans son obsession de contrôler les activités de ses adversaires réels ou supposés, la monarchie a développé un empire de la #cybersurveillance et du piratage informatique, mis en évidence par l’agence Reuters. Un récent article, basé sur les témoignages d’ex-­analystes des services de renseignement américains, débauchés à prix d’or par Abu Dhabi, raconte comment l’émirat a espionné les communications de dissidents, comme Ahmed Mansour, de rivaux régionaux, comme le souverain du Qatar Tamim al­-Thani, et même de journalistes américains.

    L’« islam #modéré » à la mode émiratie est prié de coller à cette ligne politique. Dans ses prêches et ses tweets, le cheikh Wassim Youssef, l’un des prédicateurs les plus en vue du pays, relaie certes le credo anti-­extrémiste des autorités, en critiquant les outrances des salafistes, accusés de dénaturer la foi musulmane. Mais cet imam de la grande mosquée d’Abu Dhabi s’attaque aussi aux libéraux, à l’émir du Qatar et à la Turquie, les deux ennemis intimes des EAU avec l’Iran.

    Le cheikh Youssef n’est d’ailleurs pas exempt de dérapage : en 2015, il avait fustigé la décision de construire un temple pour les « infidèles » hindous, propos qui lui avaient valu une brève mise à pied. L’islam prôné par les autorités n’est donc pas tant éclairé que légitimiste, et l’obéissance prime sur la tolérance.

  • Un Anglais emprisonné aux #EAU pour avoir porté un maillot du #Qatar - International
    https://www.sofoot.com/un-anglais-emprisonne-aux-eau-pour-avoir-porte-un-maillot-du-qatar-465721.ht

    Pour avoir fait la « promotion » du Qatar, pays avec lequel les #Émirats_arabes_unis ont rompu les échanges depuis mai 2017, l’Anglais a été arrêté par les agents de sécurité du stade. Puis, pour être allé se plaindre de « mauvais traitements » au commissariat, il a été incarcéré pour « fausses accusations envers des agents de sécurité » .

  • Special Report - Inside the UAE’s secret #hacking team of U.S. mercenaries
    https://uk.reuters.com/article/uk-usa-spying-raven-specialreport-idUKKCN1PO1A6

    She had joined Project Raven, a clandestine team that included more than a dozen former U.S. intelligence operatives recruited to help the United Arab Emirates engage in #surveillance of other governments, #militants and human rights activists critical of the monarchy.

    #mercenaires #etats-unis #droits #emirats_arabes_unis

  • #Émirats_Arabes_Unis. Un prix pour l’#égalité femmes-hommes décerné seulement à des hommes | Courrier international
    https://www.courrierinternational.com/article/emirats-arabes-unis-un-prix-pour-legalite-femmes-hommes-decer

    On pourrait croire à une mauvaise #blague, mais c’est malheureusement la triste réalité. Aux Émirats arabes unis, un prix a été créé pour récompenser les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes dans les départements ministériels. Quatre heureux lauréats pour sa deuxième édition. Et que des hommes.

  • The U.S. put a Yemeni warlord on a terrorist list. One of its close allies is still arming him. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/the-us-put-a-yemeni-warlord-on-a-terrorist-list-one-of-its-close-allies-is-still-arming-him/2018/12/28/f3c4fb5b-f366-4570-b27b-75a3ed0f0f52_story.html

    TAIZ, Yemen — In 2017, the Trump administration imposed sanctions on a powerful Yemeni Islamist warlord, accusing him of being a “prominent military instructor” and fundraiser for #al-Qaeda who had also at one point “served with” the Islamic State and financed its forces.

    But Abu al-Abbas is not on the run. He is not even in hiding.

    By his own admission, Abbas continues to receive millions of dollars in weapons and financial support for his fighters from one of Washington’s closest Middle East allies, the United Arab Emirates [..]

    #émirats_arabes_unis#modérés#etats-unis

  • Military panel held to debate gender balance in the Armed Forces fails to include women


    –-> cherchez l’erreur !

    https://www.telegraph.co.uk/news/2018/12/11/military-panel-held-debate-gender-balance-armed-forces-fails/?WT.mc_id=tmg_share_tw
    #genre #femmes #hommes #armée #non-mixité #hypocrisie #photographie #bullshit

    D’autres mots-clé ?
    Je sais qu’il y a pas mal d’exemples sur seenthis de ce genre de post, mais je ne trouve pas les bons mots-clé...

    @mad_meg et @aude_v : une idée ?

  • Israeli cyber firm negotiated advanced attack capabilities sale with Saudis, Haaretz reveals

    Just months before crown prince launched a purge against his opponents, NSO offered Saudi intelligence officials a system to hack into cellular phones ■ NSO: We abide the law, our products are used to combat crime and terrorism

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israeli-company-negotiated-to-sell-advanced-cybertech-to-the-saudi

    The Israeli company NSO Group Technologies offered Saudi Arabia a system that hacks cellphones, a few months before Crown Prince Mohammed bin Salman began his purge of regime opponents, according to a complaint to the Israel Police now under investigation.
    But NSO, whose development headquarters is in Herzliya, says that it has acted according to the law and its products are used in the fight against crime and terror.
    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    Either way, a Haaretz investigation based on testimony and photos, as well as travel and legal documents, reveals the Saudis’ behind-the-scenes attempts to buy Israeli technology.
    In June 2017, a diverse group gathered in a hotel room in Vienna, a city between East and West that for decades has been a center for espionage, defense-procurement contacts and unofficial diplomatic meetings.
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    Arriving at the hotel were Abdullah al-Malihi, a close associate of Prince Turki al-Faisal – a former head of Saudi Arabia’s intelligence services – and another senior Saudi official, Nasser al-Qahtani, who presented himself as the deputy of the current intelligence chief. Their interlocutors were two Israeli businessmen, representatives of NSO, who presented to the Saudis highly advanced technology.

    >> Israel’s cyber-spy industry helps world dictators hunt dissidents and gays | Revealed
    In 2017, NSO was avidly promoting its new technology, its Pegasus 3 software, an espionage tool so sophisticated that it does not depend on the victim clicking on a link before the phone is breached.
    During the June 2017 meeting, NSO officials showed a PowerPoint presentation of the system’s capabilities. To demonstrate it, they asked Qahtani to go to a nearby mall, buy an iPhone and give them its number. During that meeting they showed how this was enough to hack into the new phone and record and photograph the participants in the meeting.
    The meeting in Vienna wasn’t the first one between the two sides. Prime Minister Benjamin Netanyahu has recently expressed pride in the tightening ties with Gulf states, with Israel’s strength its technology. The message is clear: Israel is willing to sell these countries security-related technologies, and they forge closer ties with Israel in the strategic battle against Iran.
    >> $6 billion of Iranian money: Why Israeli firm Black Cube really went after Obama’s team
    According to the complaint, the affair began with a phone call received by a man identified as a European businessman with connections in the Gulf states. On the line was W., an Israeli dealing in defense-related technologies and who operates through Cyprus-based companies. (Many defense-related companies do business in Cyprus because of its favorable tax laws.) W. asked his European interlocutor to help him do business in the Gulf.

    FILE Photo: Two of the founders of NSO, Shalev Julio and Omri Lavi.
    Among the European businessman’s acquaintances were the two senior Saudi officials, Malihi and Qahtani.
    On February 1, 2017, W. and the businessman met for the first time. The main topic was the marketing of cyberattack software. Unlike ordinary weapons systems, the price depends only on a customer’s eagerness to buy the system.
    The following month, the European businessman traveled to a weapons exhibition in the United Arab Emirates, where a friend introduced him to Malihi, the Saudi businessman.
    In April 2017, a meeting was arranged in Vienna between Malihi, Qahtani and representatives of Israeli companies. Two more meetings subsequently took place with officials of Israeli companies in which other Israelis were present. These meetings took place at the Four Seasons Hotel in Limassol, Cyprus, where Israeli cybercompanies often meet with foreign clients.
    >> Snowden: Israeli firm’s spyware was used to track Khashoggi
    The meetings were attended by W. and his son. They were apparently friendly: In photographs documenting one of them, W. and Qahtani are shown after a hunting trip, with the Saudi aiming a rifle at a dead animal.
    In the Vienna meeting of April 2017, the Saudis presented a list of 23 systems they sought to acquire. Their main interest was cybersystems. For a few dozens of millions of dollars, they would be able to hack into the phones of regime opponents in Saudi Arabia and around the world and collect classified information about them.
    According to the European businessman, the Saudis, already at the first meeting, passed along to the representatives of one of the companies details of a Twitter account of a person who had tweeted against the regime. They wanted to know who was behind the account, but the Israeli company refused to say.

    Offices of Israeli NSO Group company in Herzliya, Israel, Aug. 25, 2016Daniella Cheslow/AP
    In the June 2017 meeting, the Saudis expressed interest in NSO’s technology.
    According to the European businessman, in July 2017 another meeting was held between the parties, the first at W.’s home in Cyprus. W. proposed selling Pegasus 3 software to the Saudis for $208 million.
    Malihi subsequently contacted W. and invited him to Riyadh to present the software to members of the royal family. The department that oversees defense exports in Israel’s Defense Ministry and the ministry’s department for defense assistance, responsible for encouraging exports, refused to approve W.’s trip.
    Using the initials for the defense assistance department, W. reportedly said “screw the D.A.” and chartered a small plane, taking with him NSO’s founder, Shalev Hulio, to the meetings in the Gulf. According to the European businessman, the pair were there for three days, beginning on July 18, 2017.
    At these meetings, the European businessman said, an agreement was made to sell the Pegasus 3 to the Saudis for $55 million.
    According to the European businessman, the details of the deal became known to him only through his contacts in the defense assistance department. He said he had agreed orally with W. that his commission in the deal would be 5 percent – $2.75 million.
    But W. and his son stopped answering the European businessman’s phone calls. Later, the businessman told the police, he received an email from W.’s lawyer that contained a fake contract in which the company would agree to pay only his expenses and to consider whether to pay him a bonus if the deal went through.
    The European businessman, assisted by an Israeli lawyer, filed a complaint in April 2018. He was questioned by the police’s national fraud squad and was told that the affair had been transferred to another unit specializing in such matters. Since then he has been contacted by the income tax authorities, who are apparently checking whether there has been any unreported income from the deal.
    The European businessman’s claims seem to be substantiated by correspondence Haaretz has obtained between Cem Koksal, a Turkish businessman living in the UAE, and W.’s lawyers in Israel. The European businessman said in his complaint that Koksal was involved in mediating the deal.
    In a letter sent by Koksal’s lawyer in February of this year, he demanded his portion from W. In a response letter, sent in early March, W.’s attorney denied the existence of the deal. The deal had not been signed, the letter claimed, due to Koksal’s negligence, therefore he was due no commission or compensation of any kind.
    These issues have a wider context. From the claims by the European businessman and Koksal’s letter, it emerges that the deal was signed in the summer of 2017, a few months before Crown Prince Mohammed began his purge of regime opponents. During that purge, the Saudi regime arrested and tortured members of the royal family and Saudi businessmen accused of corruption. The Saudis also held Lebanese Prime Minister Saad al-Hariri for a few days in a Riyadh hotel.
    In the following months the Saudis continued their hunt for regime opponents living abroad, which raised international attention only when the murder of journalist Jamal Khashoggi in the Saudi Consulate in Istanbul came to light in October.
    It has recently been claimed that NSO helped the Saudi regime surveil its opponents. According to an article in Forbes magazine and reports from the Canadian cyber-related think tank Citizen Lab, among the surveillance targets were the satirist Ghanem Almasrir and human rights activist Yahya Asiri, who live in London, and Omar Abdulaziz, who lives in exile in Canada.
    These three men were in contact with Khashoggi. Last month, Edward Snowden, who uncovered the classified surveillance program of the U.S. National Security Agency, claimed that Pegasus had been used by the Saudi authorities to surveil Khashoggi.
    “They are the worst of the worst,” Snowden said of NSO, whose people he accused of aiding and abetting human rights violations.
    NSO’s founders and chief executives are Omri Lavie and Shalev Hulio. The company is registered in Cyprus but its development headquarters is in Herzliya. In 2014 the company was sold to private equity firm Francisco Partners based on a valuation of $250 million.
    Francisco Partners did not respond to Haaretz’s request for comment.
    In May, Verint Systems offered to buy NSO for $1 billion, but the offer was rejected. The company is awash in cash. Earlier this month all its employees went on vacation in Phuket, Thailand. Netta Barzilai, Lior Suchard, the Ma Kashur Trio and the band Infected Mushroom were also flown there to entertain them.
    The Pegasus system developed by NSO was a “one-click system,” meaning that the victim had to press on a link sent to him through phishing. The new system no longer requires this. Only the number of the SIM card is needed to hack into the phone. It’s unknown how Pegasus does this.
    Technology sources believe that the technology either exploits breaches in the cellphone’s modem, the part that receives messages from the antenna, or security breaches in the apps installed on a phone. As soon as a phone is hacked, the speaker and camera can be used for recording conversations. Even encoded apps such as WhatsApp can be monitored.
    NSO’s operations are extremely profitable.
    The company, which conceals its client list, has been linked to countries that violate human rights. NSO says its products are used in the fight against crime and terror, but in certain countries the authorities identify anti-regime activists and journalists as terrorists and subject them to surveillance.
    In 2012, NSO sold an earlier version of Pegasus to Mexico to help it combat the drug cartel in that country. According to the company, all its contracts include a clause specifically permitting the use of its software only to “investigate and prevent crime or acts of terror.” But The New York Times reported in 2016 that the Mexican authorities also surveilled journalists and lawyers.
    Following that report, Mexican victims of the surveillance filed a lawsuit in Israel against NSO last September. This year, The New York Times reported that the software had been sold to the UAE, where it helped the authorities track leaders of neighboring countries as well as a London newspaper editor.
    In response to these reports, NSO said it “operated and operates solely in compliance with defense export laws and under the guidelines and close oversight of all elements of the defense establishment, including all matters relating to export policies and licenses.
    “The information presented by Haaretz about the company and its products and their use is wrong, based on partial rumors and gossip. The presentation distorts reality.
    “The company has an independent, external ethics committee such as no other company like it has. It includes experts in legal affairs and international relations. The committee examines every deal so that the use of the system will take place only according to permitted objectives of investigating and preventing terror and crime.
    “The company’s products assist law enforcement agencies in protecting people around the world from terror attacks, drug cartels, child kidnappers for ransom, pedophiles, and other criminals and terrorists.
    “In contrast to newspaper reports, the company does not sell its products or allow their use in many countries. Moreover, the company greatly limits the extent to which its customers use its products and is not involved in the operation of the systems by customers.”
    A statement on W.’s behalf said: “This is a false and completely baseless complaint, leverage for an act of extortion by the complainants, knowing that there is no basis for their claims and that if they would turn to the relevant courts they would be immediately rejected.”

  • How the UAE is destroying #Yemen | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/columns/how-uae-destroying-yemen-421364462

    Et encore une guerre par procuration qui n’intéresse pas du tout les #MSM,

    The UAE’s rift with Saudi Arabia has also been problematic. Riyadh has supported Islah, Yemen’s Muslim Brotherhood branch, as a stable ally on the ground. But the UAE opposes the Brotherhood, instead backing militants who maintain non-hostile relations with al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) - which it is supposed to be fighting - to counteract Islah, researcher Helen Lackner notes in her book Yemen in Crisis. As such, the UAE is in a proxy war with Saudi Arabia in Yemen.

    #narrative #arabie_saoudite #e.a.u. #émirats_arabes_unis

  • La #guerre en sous-traitance : comment l’armée émiratie est renforcée par les #mercenaires | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-guerre-en-sous-traitance-comment-l-arm-e-miratie-est-renforc-e-par

    Selon la loi, un citoyen américain peut perdre sa citoyenneté s’il rejoint volontairement – et intentionnellement – une armée étrangère engagée dans des hostilités avec les États-Unis ou s’il sert en tant qu’officier dans n’importe quelle armée étrangère.

    La « clause des émoluments » de la Constitution des #États-Unis interdit aux anciens officiers militaires de chercher un emploi auprès de puissances étrangères, sauf en cas de consentement du Congrès.

    Ainsi, tant que Toumajan n’a pas l’intention d’abandonner sa citoyenneté américaine et a reçu la permission de travailler pour les Émiratis, il est hors de cause.

    Dans une armée accusée de crimes de guerre où des commandants étrangers continuent de servir sans subir de répercussions, d’autres pourraient être tentés de suivre leur trace.

    « En général, dès que les gens voient qu’une loi en vigueur n’est pas appliquée en pratique, alors il n’y a pas grand-chose pour les dissuader », a déclaré Hamilton.

    « Si les interdictions portant sur les #crimes de guerre ne sont pas appliquées, cela envoie à ceux qui sont susceptibles d’en commettre un signal indiquant qu’ils n’ont pas à s’inquiéter. »

    #emirats_arabes_unis

  • Drawings expose sexual abuses in UAE-run prisons in #Yemen | The Wichita Eagle
    https://www.kansas.com/news/nation-world/article213503519.html

    The 15 officers who arrived at the prison in southern Yemen hid their faces behind head dresses, but their accents were clearly foreign — from the United Arab Emirates. They lined up the detainees and ordered them to undress and lie down. The officers then searched the anal cavity of each prisoner, claiming that they were looking for contraband cell phones.

  • Armi italiane nel mondo: dove finiscono e chi colpiscono

    Bombe per decine di milioni di euro all’Arabia Saudita, che le usa nella guerra in Yemen. E le armi italiane finiscono pure in Nord Africa, Turchia e in tanti altri paesi del Medio Oriente. Un commercio che vede tra i protagonisti la #Rwm_Italia (della #Rheinmetall) e le autorità italiane che lo permettono. Una situazione così grave che gli attivisti hanno presentato un esposto.

    Più di 45 milioni di euro di bombe all’Arabia Saudita. Una fornitura che rappresenta un record non solo per la piccola azienda di Domusnovas in Sardegna, dove la Rwm Italia produce bombe aeree del tipo MK 82. MK83 e MK84 per conto della multinazionale tedesca Rheinmetall, ma per l’intera produzione italiana di ordigni.

    Un dato che, considerata la rilevanza a livello manifatturiero e soprattutto la criticità del destinatario e utilizzatore finale, dovrebbe apparire in chiara evidenza nella Relazione destinata al Parlamento. Di cui, invece, non si trova menzione nella “Relazione sulle operazioni autorizzate e svolte per il controllo dell’esportazione, importazione e transito dei materiali di armamento per l’anno 2017” pubblicata – in totale silenzio (nemmeno un tweet per annunciarla) – lo scorso venerdì 4 maggio sul sito del Senato (ma non ancora disponibile su quello della Camera).
    Armi italiane in Medio Oriente e Nord Africa

    Della Relazione sul controllo del commercio di armi ci siamo in parte già occupati, commentando alcune anticipazioni offerte, in modo alquanto insolito, dal direttore dell’Unità nazionale per le autorizzazioni dei materiali di armamento (Uama), Francesco Azzarello, con una sua intervista all’Ansa. Ma i dati che emergono dal documento ufficiale sono molto più preoccupanti di quelli finora anticipati.

    Innanzitutto perché, degli oltre 10,3 miliardi di euro di autorizzazioni all’esportazione di materiali d’armamento rilasciate nel 2017 dal governo Gentiloni, il 57,5% è destinato a Paesi non appartenenti all’Ue o alla Nato e prevalentemente ai paesi del Medio Oriente e Nord Africa. Ma soprattutto perché tra i principali destinatati figurano nazioni belligeranti, monarchie assolute, regimi autoritari irrispettosi dei diritti umani, governi fortemente repressivi.

    L’esatto opposto di quello che ci si aspetterebbe: ai sensi della normativa nazionale che regolamenta questa materia, la legge 185 del 1990, le esportazioni di armamenti «devono essere conformi alla politica estera e di difesa dell’Italia» e dovrebbero essere regolamentate «secondo i principi della Costituzione repubblicana che ripudia la guerra come mezzo di risoluzione delle controversie internazionali» (art. 1).
    Guerra in Yemen e regimi: le armi italiane nel mondo

    L’elenco di questi Paesi è impressionante. Si comincia con il Qatar (4,2 miliardi di euro), a cui sono state fornite da Fincantieri quattro corvette, una nave per operazioni anfibie e due pattugliatori e in aggiunta il sistema di combattimento e missilistico della Mbda: un intero arsenale bellico che la sottosegretaria di Stato alla Presidenza del Consiglio dei ministri, onorevole Maria Elena Boschi, nella sezione di sua competenza liquida sbrigativamente come una mera «fornitura di navi e di batterie costiere».

    Segue l’Arabia Saudita (52 milioni), a cui vanno aggiunti altri 245 milioni di euro per gli Efa “Al Salam” e i Tornado “Al Yamamah” riportati nei programmi intergovernativi.

    E poi Turchia (266 milioni), Pakistan (174 milioni), Algeria (166 milioni), Oman (69 milioni), Iraq (55 milioni), Emirati Arabi Uniti (29 milioni), Giordania (14 milioni), Malaysia (10 milioni), Marocco (7,7 milioni), Egitto (7,3 milioni), Tunisia (5,5 milioni), Kuwait (2,9 milioni), Turkmenistan (2,2 milioni).
    #Pakistan #Algérie #Oman #Irak #EAU #Emirats_Arabes_Unis #Jordanie #Malaysie #Maroc #Birmanie #Egypte #Tunisie #Kuwaït #Turkmenistan

    Come ha rilevato con un comunicato la Rete italiana per il Disarmo, «il risultato è evidente: gli affari “armati” dell’industria a produzione militare italiana si indirizzano sempre di più al di fuori dei contesti di alleanze internazionali dell’Italia verso le aree più problematiche del mondo».

    Armi all’Arabia Saudita: «Violati i diritti umani»

    Soprattutto le forniture di armamenti all’Arabia Saudita sono state oggetto di specifiche denunce da parte delle associazioni pacifiste italiane ed europee. Si tratta di forniture – non va dimenticato – che il Parlamento europeo ha chiesto con tre specifiche risoluzioni di interrompere ponendo un embargo sugli armamenti destinati all’Arabia Saudita «visto il coinvolgimento del paese nelle gravi violazioni del diritto umanitario accertato dalle autorità competenti delle Nazioni Unite» (risoluzione del Parlamento europeo sulle esportazioni di armi del 13 settembre 2017).

    Insieme all’’European Center for Constitutional and Human Rights (Ecchr) e all’organizzazione yemenita per i diritti umani Mwatana, lo scorso 18 aprile la Rete Italiana per il Disarmo ha presentato una denuncia penale alla Procura della Repubblica italiana di Roma.
    Autorità e Rwm Italia: chiesta apertura indagine

    Nella denuncia si chiede che venga avviata un’indagine sulla responsabilità penale dell’Autorità italiana che autorizza le esportazioni di armamenti (Unità per le autorizzazioni dei materiali d’armamento – Uama) e degli amministratori della società produttrice di armi Rwm Italia S.p.A. per le esportazioni di armamenti destinate ai membri della coalizione militare guidata dall’Arabia Saudita coinvolti nel conflitto in Yemen.

    La denuncia è estremamente dettagliata e riporta il caso di un raid aereo effettuato l’8 ottobre 2016, verosimilmente dalla coalizione militare guidata dall’Arabia Saudita, che ha colpito il villaggio di Deir Al-Hajari, nello Yemen nord-occidentale, distruggendo la casa della famiglia Houssini e uccidendo sei persone, tra cui una madre incinta e quattro bambini. Sul luogo dell’attacco sono stati rinvenuti dei resti di bombe e un anello di sospensione prodotti da Rwm Italia.
    Rheinmetall nel mirino dell’azionariato critico

    Le associazioni non si sono limitate alla denuncia. Per sensibilizzare l’opinione pubblica la Fondazione Finanza Etica (Ffe) ha partecipato lo scorso 8 maggio a Berlino all’assemblea degli azionisti della Rheinmetall, l’azienda che controlla la Rwm Italia.

    All’assemblea era presente, in rappresentanza delle associazioni pacifiste italiane, Francesco Vignarca, coordinatore di Rete Disarmo. Numerose anche le organizzazioni tedesche che, acquistando azioni della Rheinmetall, hanno potuto partecipare all’assemblea dei soci: tra le altre va ricordata la banca cattolica Bank für Kirche und Caritas (presente in rappresentanza del network SfC-Shareholder for Change), Urgewald, Campact, varie associazioni cattoliche ed Ecchr (European Centre for Constitutional and Human Rights).

    Particolarmente significativo l’intervento di Bonyan Gamal, in cui l’attivista yemenita di Mwatana ha descritto la tragica morte della famiglia Houssini, suoi vicini di casa, centrati da una bomba prodotta dalla Rwm Italia.
    Mons. Zedda su Rwm Italia: «No a produzione di armi»

    Una presa di posizione quanto mai significativa è venuta dal vescovo di Iglesias, monsignor Giovanni Paolo Zedda. Il prelato è titolare della diocesi di cui fa parte Domusnovas, dove ha sede la fabbrica della Rwm Italia. Dopo aver ricordato nel suo messaggio la «gravissima situazione occupativa» nell’iglesiente, monsignor Zedda evidenzia che «la gravissima situazione economico-sociale non può legittimare qualsiasi attività economica e produttiva, senza che ne valutiamo responsabilmente la sostenibilità, la dignità e l’attenzione alla tutela dei diritti di ogni persona».

    «In particolare, non si può omologare la produzione di beni necessari per la vita con quella che sicuramente produce morte. Tale è il caso delle armi che – è purtroppo certo – vengono prodotte nel nostro territorio e usate per una guerra che ha causato e continua a generare migliaia di morti».

    E, in merito ai piani proposti dalla Rwm Italia per ampliare la fabbrica, monsignor Zedda afferma con chiarezza: «Qualunque idea di conservazione o di allargamento di produzione di armi è da rifiutare». Un messaggio che è stato accolto con grande attenzione dai partecipanti al convegno “Pace, lavoro, sviluppo”, che proprio in quei giorni si teneva a Iglesias per riflettere anche sulle prospettive di una possibile riconversione della fabbrica delle bombe.


    https://www.osservatoriodiritti.it/2018/05/15/armi-italiane-nel-mondo-arabia-saudita-yemen
    #armes #Italie #armement #commerce_d'armes #Arabie_Saoudite #Yémen #Turquie
    cc @albertocampiphoto

    • Armi italiane in Yemen: Governo del Cambiamento alla prova

      Il ministro della Difesa, Elisabetta Trenta, vuole vederci chiaro sull’esportazione di armi italiane verso Arabia Saudita e altri Paesi coinvolti nel conflitto in Yemen. E si dichiara pronta a bloccare le vendite di armi «verso Paesi in guerra o verso altri Paesi che potrebbero rivenderle a chi è coinvolto». Nel frattempo, però, servirebbe più trasparenza.

      Il ministro della Difesa, Elisabetta Trenta, ha annunciato ieri l’intenzione, «laddove si configurasse una violazione della legge 185 del 1990», di interrompere le esportazioni di armamenti a Paesi coinvolti in conflitti bellici. L’annuncio, pubblicato sulla sua pagina Facebook, fa seguito a una serie di dichiarazioni rilasciate nei giorni scorsi da diversi parlamentari del Movimento 5 Stelle (M5S) ed in particolare dal suo leader politico, Luigi Di Maio.

      Al termine della riunione della Cabina di Regia per l’Italia internazionale, il ministro dello Sviluppo economico, Di Maio, aveva infatti affermato:

      «Non vogliamo, ad esempio, continuare ad esportare armi verso Paesi in guerra o verso altri Paesi che, a loro volta, potrebbero rivenderle a chi è coinvolto in un conflitto bellico».

      Una dichiarazione salutata positivamente da alcuni parlamentari del M5S che hanno annunciato di voler avviare iniziative parlamentari «per imprimere un cambiamento anche in questo settore».
      Trenta chiede chiarimenti su esportazione armi italiane

      Ma torniamo alla dichiarazione del ministro della Difesa. A fronte delle «immagini di quel che accade in Yemen ormai da diversi anni», Elisabetta Trenta annuncia innanzitutto di aver chiesto «un resoconto dell’export, o del transito di bombe o altri armamenti dall’Italia all’Arabia Saudita». Il ministro, specificando agli organi di stampa che «fino ad ora, erroneamente, si era attribuita la paternità della questione al ministero della Difesa, mentre la competenza è del ministero degli Affari Esteri (Unità per le autorizzazioni dei materiali di armamento-UAMA)», comunica di aver inviato «venerdì scorso una richiesta di chiarimenti, sottolineando – laddove si configurasse una violazione della legge 185 del 1990 – di interrompere subito l’export e far decadere immediatamente i contratti in essere».

      Si tratta, evidenzia, di «contratti firmati e portati avanti dal precedente governo» (leggi Armi italiane ai regimi autoritari). La titolare della Difesa annuncia infine di aver «allertato il collega Moavero, che sono certa si interesserà quanto prima dell’argomento». Al momento, dal ministero degli Esteri non risulta alcuna risposta. Ma la dichiarazione della Trenta evidenzia un’attenzione, finora inedita, da parte di un organo governativo, da non sottovalutare.
      Rete Disarmo e Amnesty su armi italiane vendute all’estero

      La Rete italiana per il Disarmo, che per anni insieme a diverse altre organizzazioni della società civile ha sollevato in varie sedi la questione, ha salutato positivamente la presa di posizione della ministro Trenta sulla questione delle vendite di bombe italiane all’Arabia Saudita, evidenziando che «va nella giusta direzione e verso l’unica e sola soluzione sensata e umana: lo stop di qualsiasi fornitura militare».

      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/09/18/armi-italiane-in-yemen-arabia-saudita

    • Triplicherà la produzione la fabbrica di bombe in Sardegna che rifornisce i sauditi

      L’azienda tedesca investe sulle sue filiali all’estero per aggirare il blocco di forniture a Riyadh imposto da Angela Merkel

      #Rwm verso l’ampliamento. Il comitato di riconversione e Italia Nostra Sardegna in piazza per protestare: «Il comune di Iglesias non ci ascolta»

      La Rwm, la fabbrica di bombe situata a Domusnovas in Sardegna, triplicherà la sua produzione e amplierà le sue strutture su un territorio che rientra sotto il comune di Iglesias. È prevista la costruzione di due nuovi reparti produttivi; a giorni verrà pubblicata l’autorizzazione sull’albo pretorio comunale.

      Secondo Italia Nostra Sardegna, la richiesta di autorizzazione all’ampliamento è stata formulata in modo che i due reparti impiegati nel processo di miscelazione, caricamento e finitura di materiali esplodenti non vengano inquadrati come impianti chimici, così da eludere le valutazioni di Impatto ambientale e il coinvolgimento della Regione Sardegna. Con i due nuovi reparti la produzione passerà da 5 mila a 15 mila bombe l’anno.

      La Rwm è tristemente famosa per le forniture all’Arabia Saudita, che utilizza gli ordigni per bombardare i civili in Yemen nella guerra contro i ribelli sciiti Houthi che ormai va avanti dal 2015. La fabbrica è una filiale dell’azienda tedesca di armamenti Rheinmetall, il cui presidente Papperger già a maggio scorso dichiarava durante il consiglio di amministrazione il rinnovo di investimenti per il sito di Domusnovas. Gli investimenti sono arrivati e l’ampliamento ha ricevuto l’autorizzazione.

      In circa 18 mesi i lavori dovrebbero essere conclusi: a dare la tempistica approssimativa era stato proprio l’amministratore delegato di Rwm, Fabio Sgarzi, in un’intervista a La Nuova Sardegna lo scorso luglio. Proprio in quel periodo, infatti, la società aveva presentato la richiesta di ampliamento per la quale lo scorso 3 novembre è scaduta la prima fase autorizzativa.

      «Non possiamo essere complici di una tale sciagura» dichiara Arnaldo Scarpa, portavoce del Comitato di riconversione, che giovedì 8 novembre era in piazza assieme all’associazione Italia Nostra Sardegna per un sit in di protesta. Lo scorso luglio le due associazioni si sono costituite nella Conferenza dei Servizi, in cui vengono presi in considerazione gli interessi pubblici, per richiedere la necessità di una valutazione di impatto ambientale. Ma questa volta non sono stati ascoltati: in assenza di pareri contrari, la procedura di ampliamento va avanti. «Diventa così ancora più importante la protesta” continua Scarpa “Stiamo valutando gli estremi per un ricorso al Tar».

      È dal 2016 che la Rwm prova ad ampliarsi nel territorio di Iglesias: due anni fa, infatti, la società aveva richiesto l’autorizzazione per la costruzione di un nuovo campo per i test. Ma questa richiesta è al momento bloccata in fase istruttoria presso la regione Sardegna, in attesa di una Valutazione di impatto ambientale, istanza fortemente voluta dall’associazione Italia Nostra Sardegna. Fino ad ora, denunciano le associazioni, la politica locale non ha preso una posizione, sostenendo che l’approvazione o il rigetto delle autorizzazioni di ampliamento siano questioni puramente tecniche di competenza del Suap (Sportello unico per le attività produttive). «Ci siamo rivolti direttamente al Sindaco di Iglesias, al responsabile del Suap e al responsabile del procedimento del comune di Iglesias, speriamo che in questi giorni la situazione possa essere ribaltata” conclude Scarpa «la lotta non violenta continua e con maggiore motivazione».

      I progetti di espansione peraltro vanno nella direzione contraria a quella indicata dalla cancelliera tedesca Angela Merkel, che in relazione al caso Kashoggi ha minacciato di sospendere il commercio di armi con l’Arabia Saudita. Di fatto però la Merkel sa benissimo che in mancanza di una regolamentazione definita sulle filiali all’estero, le grosse aziende tedesche di armi possono continuare a commerciare impunite.

      La Rheinmetall infatti sta implementando gli investimenti sulle sue due più grosse succursali all’estero: da un lato procede all’ampliamento della sarda Rwm e dall’altra ha appena ricevuto una grossa offerta dalla compagnia della difesa saudita Sami (Saudi Arabian Military Industries) per la sudafricana Rdm (Rheinmetall Denel Munition). Secondo una fonte anonima riportata dalla Reuters l’offerta ammonterebbe a un miliardo di dollari e riguarderebbe Denel, l’azienda che dal 2008 si è legata in una join venture con la Rheinmetall Waffe Munition tedesca e che attualmente detiene il 49% della filiale sudafricana. In tale modo i sauditi, con una quota di minoranza, entrerebbero di diritto nel consiglio di amministrazione e riuscirebbero ad impossessarsi di una grossa parte della fabbrica.

      Se nelle dichiarazioni politiche viene messa in discussione la possibilità di commerciare con l’Arabia Saudita, nei fatti quando si parla di affari milionari, la solidarietà tra i vari paesi coinvolti risulta più compatta che mai.

      https://www.dirittiglobali.it/2018/11/triplichera-la-produzione-la-fabbrica-di-bombe-in-sardegna-che-riforn
      #Allemagne

    • Armi italiane vendute all’estero per rilanciare il “Sistema Paese”

      Il Governo del Cambiamento non ha intenzione di rinunciare alla vendita di armi italiane in Medio Oriente. Tanto che per il sottosegretario alla Difesa Tofalo si tratta di un business «da sfruttare al massimo». Con buona pace dei diritti umani violati dall’Arabia Saudia nella guerra in Yemen. Società civile e Comuni, invece, chiedono un’inversione di rotta

      Ha preso il via domenica scorsa Idex 2019 (International Defence Exhibition), l’esposizione biennale di sistemi militari di Abu Dhabi giunta alla quattordicesima edizione. Un salone che rappresenta il punto di riferimento per i ricchi acquirenti del Medio Oriente e, soprattutto, per le aziende produttrici di armamenti.

      Come annunciato (leggi Marina militare: dalla Spezia al Medio Oriente per affari di guerra), la Marina Militare ha voluto inviare ad Abu Dhabi la fregata Margottini per arricchire con le sue tecnologie belliche il salone Navdex, che si tiene in contemporanea a Idex.

      Tra le 1.235 aziende di 57 Paesi, la presenza italiana è rilevante: 31 aziende, tra cui oltre ai colossi #Leonardo (ex #Finmeccanica) e #Fincantieri, figurano i produttori di bombe (#Simmel_Difesa del gruppo francese #Nexter), di “armi leggere” (#Beretta, #Benelli, #Tanfoglio, #Fiocchi, ma anche la meno nota #Mateba), di “materiali da difesa” di ogni tipo e soprattutto di sistemi elettronici tra cui spicca #Hacking_Team, l’azienda sospettata di essere coinvolta nello spionaggio di Giulio Regeni (con relative proteste dell’azienda) e anche nel caso dell’omicidio del giornalista saudita Jamal Khashoggi.

      In breve, un ampio campionario dell’arsenale bellico italiano, pesante e leggero, con tanto di associazione di rappresentanza, l’Aiad (Federazione Aziende Italiane per l’Aerospazio, la Difesa e la Sicurezza), la cosiddetta “Confindustria degli armamenti”, capitanata dal suo presidente Guido Crosetto che è anche coordinatore nazionale di Fratelli d’Italia.

      Armi italiane vendute all’estero: occasione da “sfruttare”

      In questo contesto non poteva certo mancare la visita di un rappresentante del governo italiano: vi ha infatti partecipato il sottosegretario alla Difesa, l’onorevole pentastellato Angelo Tofalo. Per non far passare inosservata la sua presenza, il sottosegretario ha voluto dedicare al salone militare un ampio scritto sulla sua pagina Facebook con tanto di foto ricordo della visita agli stand ed in particolare del suo incontro con Mohammed bin Zayed Al Nahyan, il Principe erede dell’Emirato di Abu Dhabi e delegato per il ministero della Difesa.

      Un resoconto entusiasta, in cui il sottosegretario parla di Idex 2019 nei termini di «una grande opportunità per stabilire e rafforzare cooperazioni con i principali attori dell’area», di «un’occasione da sfruttare al massimo» e, soprattutto, del suo ruolo «per sostenere le nostre eccellenze (…) per affermare il “made in Italy” nel mercato internazionale». «Anche questo vuol dire fare politica, quella buona, e gli interessi dell’Italia», chiosa Tofalo.

      Dichiarazioni in perfetto stile “commesso viaggiatore” dell’industria militare italiana. Quanto questo risponda al suo ruolo di sottosegretario alla Difesa, il cui compito principale sarebbe quello di assicurare la sicurezza del nostro Paese a fronte della minaccia che queste monarchie rappresentano (ne parlo più sotto), non è dato di sapere.

      In sfregio alle violazioni e ai crimini di guerra

      La partecipazione di Tofalo a Idex 2019 è un messaggio molto chiaro: il governo Conte non intende rinunciare agli affari militari e coglie l’occasione del salone di Abu Dhabi per rafforzare i legami con le monarchie del Golfo. Manifestando così il suo appoggio politico all’intervento militare che vede protagonisti gli Emirati Arabi insieme ai sauditi in Yemen.

      Un sostegno inammissibile alla luce della relazione dell’Alto commissario delle Nazioni Unite per i diritti umani dell’agosto scorso che documenta come tutte le parti implicate nel conflitto nello Yemen stiano commettendo “crimini di guerra”. E in totale disprezzo della risoluzione 2018/2853 del Parlamento europeo che lo scorso ottobre ha esortato tutti gli Stati membri dell’Ue ad «astenersi dal vendere armi e attrezzature militari all’Arabia Saudita, agli Emirati Arabi Uniti e a qualsiasi membro della coalizione internazionale, nonché al governo yemenita e ad altre parti del conflitto».

      Sulla questione dello Yemen il sedicente governo del Cambiamento quindi si mostra non solo in perfetta continuità con i governi che l’hanno preceduto (leggi Armi italiane in Yemen: Governo del Cambiamento alla prova), ma anzi intende incentivare le forniture belliche perché – come spiega il sottosegretario Tofalo – «in questo settore, quando viene a crearsi un bisogno, accade che tanti competitor sono pronti a inserirsi e affermare le proprie tecnologie e prodotti». E per promuovere l’export armato sta pensando «ad una a grande fiera sull’Industria della Difesa, magari a Milano», scrive Tofalo nel suo post.
      Armi sviate alle milizie in Yemen

      Tutto questo avviene a pochi giorni di distanza dalla pubblicazione di un rapporto in cui Amnesty International documenta che «gli Emirati Arabi Uniti sono diventati il principale fornitore di veicoli blindati, sistemi di mortaio, fucili, pistole e mitragliatrici a milizie presenti in Yemen che compiono crimini di guerra e altre gravi violazioni dei diritti umani in modo del tutto impunito».

      Non solo. Amnesty evidenzia che «i gruppi armati destinatari finali di questi loschi traffici – tra cui i “Giganti”, la “Cintura di sicurezza” e le “Forze di elite” – sono addestrati e finanziati dagli Emirati Arabi Uniti ma non rispondono ad alcun governo». Alcuni di loro sono stati accusati di crimini di guerra, anche nel corso della recente offensiva contro la città portuale di Hodeidah e nella gestione del sistema di prigioni segrete nel sud dello Yemen».
      Guerra in Yemen: anche gli Usa ci ripensano

      Accuse confermate da un’inchiesta della CNN che documenta come Arabia Saudita e Emirati Arabi hanno trasferito armamenti di fabbricazione americana a combattenti legati ad al Qaeda, alle milizie salafite e ad altre fazioni attive nella guerra nello Yemen. Arabia Saudita e Emirati Arabi «hanno usato le armi prodotte dagli Stati Uniti come una forma di valuta per comprare la lealtà delle milizie e delle tribù, rafforzare i rapporti con gruppi armati scelti e influenzare il complesso panorama politico», riporta la CNN.

      Anche a fronte di queste inchieste, nei giorni scorsi la Camera degli Stati Uniti ha votato per porre fine al coinvolgimento militare e al sostegno di Washington alla coalizione a guida saudita nello Yemen. Un fatto rilevante, sia per il ruolo fondamentale di sostegno degli Stati Uniti alla coalizione a guida saudita nel conflitto yemenita, sia perché la risoluzione è passata grazie al voto anche di 18 rappresentanti repubblicani (248 voti a favore, 177 contrari): è la prima volta che la Camera approva una risoluzione del “War Powers Act” da quando la legge è stata emanata nel 1973.
      Le città italiane: basta armi italiane all’Arabia Saudita

      Il blocco delle forniture belliche all’Arabia Saudita e agli Emirati Arabi Uniti è stato ripetutamente richiesto, oltre che dal Parlamento europeo (leggi Basta armi ai sauditi, lo chiede l’Europa), anche da numerose associazioni della società civile italiana (da Amnesty International Italia a Fondazione Finanza Etica, dal Movimento dei Focolari a Oxfam Italia, dalla Rete della Pace alla Rete Italiana per il Disarmo e Save the Children Italia che ieri ha diffuso un nuovo appello). E sta trovando il sostegno da parte di numerose amministrazioni comunali.

      La mozione per fermare le forniture belliche è partita da Assisi, “Città della pace”, dove nel novembre scorso è stata approvata all’unanimità nel consiglio comunale. È poi approdata a Cagliari (la città dal cui porto e aeroporto partono le bombe della serie MK 80 fabbricate dalla Rwm Italia di Domusnovas e destinate all’Arabia Saudita), dove il consiglio comunale lo scorso 8 gennaio ha approvato un ordine del giorno che sollecita l’applicazione delle legge 185/90, che vieta la produzione e la vendita di armi ai Paesi in guerra. Sono seguite le mozioni approvate nei consigli comunali di Verona e di Bologna.

      È quindi approdata nell’assemblea capitolina che lo scorso 12 febbraio ha approvato la mozione “Stop bombe per la guerra in Yemen”. La mozione impegna la giunta, tra l’altro, a:

      «Promuovere, insieme agli altri comuni convergenti su questi intenti, alle associazioni e ai comitati di cittadini interessati, ogni azione perché il Governo e il Parlamento Italiano diano attuazione ai principi costituzionali e alle risoluzioni del Parlamento Europeo, bloccando l’esportazione di armi e articoli correlati, prodotti in Italia, destinate all’Arabia Saudita e a tutti i Paesi coinvolti nel conflitto armato in Yemen».

      Un’iniziativa importante, che andrebbe replicata in tutte le città e comuni d’Italia.

      Per riportare all’attenzione nazionale il tema delle esportazioni di armamenti, segnaliamo il convegno “Produzione e commercio di armamenti: le nostre responsabilità”, che si terrà il 1° marzo a Roma (iscrizione obbligatoria entro il 22 febbraio).

      https://www.osservatoriodiritti.it/2019/02/22/armi-italiane-vendute-all-estero-yemen-arabia-saudita

    • No all’allargamento della #RWM a #Iglesias

      La Tavola Sarda della Pace prende atto della decisione dell’Amministrazione comunale di Iglesias che autorizza d’ufficio l’allargamento della fabbrica di armamenti RWM, con la costruzione di due nuove linee di produzione che porteranno lo stabilimento a triplicare la capacità produttiva. Poiché tutto ciò è avvenuto con scarsa trasparenza, nessuna apertura ad un dibattito pubblico che coinvolga le popolazioni locali, nessuna considerazione dei documenti a tale scopo presentati da comitati ed organizzazioni della società civile, intende prendere posizione su questo grave fatto.

      Da oltre tre anni ormai la RWM, succursale italiana della multinazionale degli armamenti Reinhmetal a maggioranza tedesca e con sede a Berlino, vende i suoi micidiali ordigni all’Arabia Saudita, che li utilizza per i bombardamenti a tappeto contro i centri abitati e le popolazioni civili dello Yemen, che hanno fino ad oggi causato oltre 10mila vittime, in un’emergenza umanitaria gravissima, amplificata dalla mancanza di acqua e cibo e dalla conseguente epidemia di colera che ha colpito la popolazione. Il Governo italiano in carica, come peraltro quello precedente, continua ad ignorare l’applicazione della legge 185 del 1990 che fa divieto alla vendita e al transito sul suolo italiano di armi dirette a paesi in guerra o che violino i diritti umani. La monarchia saudita non sfugge ad entrambi i criteri, in quanto viola i diritti umani (il caso Khashoggi è solo la punta dell’iceberg, le donne continuano ad essere pesantemente discriminate) e bombarda la popolazione yemenita con le bombe prodotte nella fabbrica RWM situata nei territori dei Comuni di Domusnovas e Iglesias.

      Essendo fermamente avversi ad ogni guerra, violenza e discriminazione, pensiamo che questo devastante e illecito commercio d’armi vada fermato e, nel rispetto del diritto ad un lavoro dignitoso, vadano con urgenza ricercate soluzioni di sviluppo ecosostenibile sul territorio sardo.

      Per questo chiediamo che il Sindaco di Iglesias Mauro Usai riconsideri la decisione presa troppo frettolosamente, che il Presidente della Giunta Francesco Pigliaru intervenga in modo chiaro utilizzando le prerogative della Regione, che il Governo italiano aderisca all’embargo proposto dall’Unione Europea sulla vendita d’armi all’Arabia Saudita.

      https://www.arci.it/no-allallargamento-della-rwm-a-iglesias
      #Sardaigne

    • Rwm nel #Sulcis. Fabbrica delle bombe giorni decisivi per l’ampliamento

      Il momento è decisivo. In questi due giorni si gioca la fase clou della partita per l’ampliamento della “fabbrica delle bombe” sarde. Così è spesso chiamato lo stabilimento di Rwm Italia situato nel Sulcis, in bilico fra il comune di Domusnovas e quello di Iglesias. La ragione è semplice. L’impianto è specializzato – come si evince dal sito ufficiale – nella produzione di «sistemi antimine, testate missilistiche, dispositivi elettronici con spolette». In particolare, ordigni Mk-80. I cui frammenti, con tanto di codici identificativi – come documenta da anni Avvenire – sono stati ritrovati sul territorio yemenita dopo i bombardamenti della coalizione a guida saudita.

      Riad, del resto, è tra i clienti principali della Rwm Italia. Proprio da quest’ultima, nel 2016, ha ricevuto un “mega-ordine” da 411 milioni di euro. A cui si sono sommate, nel periodo successivo, commesse più piccole, tutte già autorizzate. Le richieste hanno fatto aumentare di oltre il 50 per cento il fatturato dell’azienda in un biennio. I ricavi delle vendite sono passati da 48,1 milioni di euro nel 2015 a 90 milioni di euro. Al contempo, però, esso ha innescato una “maratona produttiva”.

      L’impianto sardo lavora ormai h 24, sette giorni su sette. Nemmeno questo, però, sembra essere sufficiente per soddisfare la domanda. Da qui, l’idea di un’espansione. Dal 2016, nell’ambito di un piano di investimenti da 40 milioni di euro, Rwm Italia ha presentato al Comune di Iglesias dodici pratiche di ampliamento. La sorte della più significativa di queste si conoscerà domani. Ieri, è scaduto il termine per la presentazione di “osservazioni” relative all’effetto sul territorio dell’autorizzazione per la costruzione di due nuovi siti nella regione iglesiente da parte dei diversi enti locali.

      Solo domani, però, data la concomitanza della festa, si saprà se queste sono state effettivamente inoltrate. In caso affermativo, le parti ne dovranno discutere in una riunione ad hoc già prevista per giovedì. Il mancato recapito di rimostranze, invece, equivarrebbe a un via libera all’ampliamento, senza necessità di una valutazione dell’impatto ambientale. A quel punto, Rwm Italia potrebbe raddoppiare o triplicare la produzione, passando dall’attuale media annuale di 5mila ordigni a 10 o 15mila. Certo, tale espansione avrebbe anche ricadute in termini di occupazione.

      Un problema non da poco in un’aerea depressa come il sud della Sardegna che, nel 2017, s’è aggiudicato il penultimo posto nella classifica italiana per Pil pro capite. Dal 2015 al 2017, sono stati assunti altri 37 nuovi dipendenti, raggiungendo quota 171, in buona parte con contratti a termine o interinali. «Siamo pienamente consapevoli del dramma della disoccupazione che tanto ferisce la nostra terra – spiega Cinzia Guaita, del Comitato riconversione Rwm –. Eventuali nuove assunzioni, tuttavia, aumenterebbero una produzione eticamente inaccettabile e totalmente incompatibile con la legislazione italiana, che consente la produzione di armi solo per fini difensivi.

      Non solo. Finirebbero per incrementare ulteriormente l’esercito dei precari e, poi, dei disoccupati. In caso di blocco dell’export a Riad, i contratti sarebbero soggetti a immediata risoluzione». Nato il 15 maggio 2017, il Comitato – a cui aderiscono venti tra associazioni, fondazioni, singole persone di diverse orientamento – si batte per la riconversione dell’impianto. In occasione della scadenza di ieri, in collaborazione con Italia Nostra, ha rivolto forti appelli agli enti locali perché approfondissero le conseguenze ambientali dell’ultimo ampliamento. «Lottiamo pacificamente per un lavoro sostenibile e umano. In questo anno e mezzo, abbiamo promosso incontri con esperti per trovare insieme alternative per tutti i dipendenti della fabbrica – spiega il portavoce Arnaldo Scarpa –. Soluzioni non assistenziali, pacifiche, sostenibili e foriere di duraturo sviluppo nel nostro territorio».

      «Dobbiamo costruire pezzi di pace nei territori, invertendo il processo di un’economia armata che fa cadere sui lavoratori, ultimo anello della catena, un peso di coscienza insostenibile», conclude Guaita. Curioso che una delle partite decisive per Rwm si giochi proprio proprio l’indomani del moto di indignazione mediatica per la morte per fame della piccola yemenita Amal. Mentre la foto della bimba scompare dai social, il flusso di armi occidentali verso i teatri di guerra, prosegue.

      https://www.avvenire.it/attualita/pagine/rwm-si-prepara-a-ingrandirsi-fino-a-15mila-bombe-lanno

    • La fabbrica di bombe e armi si amplia: reportage della tv di Stato tedesca

      Il primo canale della tv di Stato tedesca continua a interessarsi al Sulcis, e in particolare alla fabbrica di bombe di #Domusnovas. Ieri, in prima serata, sulla Ard è andato in onda un dettagliato servizio firmato da Philipp Grüll e Karl Hoffmann (qui il video completo con un’intervista al vescovo di Iglesias, Giovanni Paolo Zedda). Al centro ci sono gli ampliamenti previsti – e già in corso, come si capisce dalle immagini – della sede locale della Rwm (di proprietà del colosso tedesco #Rheinmetall). Undici gli interventi diversi – autorizzati dal Comune di Iglesias – che porteranno all’aumento della produzione di bombe e armi, impiegate, come documentato anche da un’inchiesta del New York Times nello Yemen. Più volte, inutilmente, il Parlamento europeo ha approvato risoluzioni contrarie ell’export di armi verso i paesi in conflitto. Ma di fatto produzione e carichi non si sono mai fermati. E ora arriva il rilancio. Alle proteste di pacifisti e dello stesso presidente della Regione, Francesco Pigliaru, si contrappongono i lavoratori e chi sostiene la linea “se non qui si produrranno altrove”.

      https://www.sardiniapost.it/cronaca/la-fabbrica-di-bombe-e-armi-si-amplia-il-servizio-della-tv-di-stato-ted

    • Iglesias, la fabbrica di bombe Rwm raddoppia: ok del Comune per l’ampliamento dello stabilimento

      La fabbrica di bombe, al centro di tantissime polemiche nel corso degli ultimi anni dopo che si è scoperto che gli ordigni qui prodotti venivano utilizzato contro i civili in Yemen, non lascia la Sardegna, anzi raddoppia.

      https://www.vistanet.it/cagliari/2018/11/14/iglesias-la-fabbrica-di-bombe-rwm-raddoppia-ok-del-comune-per-lampliamento-

  • #Interpol, une #police sous influence ? (ARTE)
    https://www.wereport.fr/articles/interpol-une-police-sous-influence

    Pour pallier un budget insuffisant, Interpol, la police mondiale, noue d’étranges partenariats avec des multinationales et des pays controversés. Une enquête sidérante de Mathieu Martiniere et Robert Schmidt au cœur de la collusion public/privé. #documentaire de Samuel Lajus (France, 2018, 1h27mn) - Auteurs : Mathieu Martiniere, Robert Schmidt et Samuel Lajus - Coproduction : #Arte France, Cocottesminute [...]

    #Enquêtes_et_reportages #Emirats_Arabes_Unis #FIFA #Pharmacie #Qatar #Tabac

  • Enquête sur les dessous sulfureux de la #Fondation_Interpol
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020318/enquete-sur-les-dessous-sulfureux-de-la-fondation-interpol

    Lors de la dernière assemblée générale d’Interpol, en septembre 2017 à Pékin. © Reuters En 2016, l’organisation mondiale de police a accepté un don de 50 millions d’euros des Émirats arabes unis. Une contribution qui passe par une curieuse « Fondation #Interpol pour un monde plus sûr », où se croisent des personnalités politiques, des exilés fiscaux et un ancien grand flic reconverti dans le renseignement #International.

    #Emirats_arabes_unis

  • Bientôt sur ARTE :
    #Interpol, une police sous influence

    Pour pallier un budget insuffisant, Interpol, la police mondiale, noue d’étranges partenariats avec des #multinationales (#Philip_Morris, #Sanofi...), des institutions accusées de corruption (la #Fifa), et des pays controversés (#Qatar, #Émirats_arabes_unis...). Une #enquête sidérante au cœur de la collusion public/privé.

    Interpol, la mythique #police mondiale, souffre d’un sous-financement chronique. Ses 192 États membres ne mettent pas suffisamment la main à la poche. En 2000, #Ron_Noble, son nouveau secrétaire général, de nationalité américaine – une première pour une institution qui, auparavant, puisait ses dirigeants dans le vivier européen –, lui fait prendre un virage à 180 degrés. Dans les médias, il martèle qu’il lui faut un milliard de dollars, au lieu des quelques dizaines de millions qui lui sont alloués. Mais les États font la sourde oreille. L’organisation se lance alors dans d’ahurissants partenariats public/privé avec des multinationales (Philip Morris International, Sanofi…), des institutions accusées de corruption (la Fifa), et encaisse les chèques mirobolants d’États controversés (Qatar, Émirats arabes unis…). Consacré à la lutte contre la cybercriminalité, le Complexe mondial pour l’innovation d’Interpol, inauguré en 2015, a ainsi vu son budget multiplié par cinq grâce à la « générosité » de Singapour (qui, jusqu’en 2009, figurait sur la liste des paradis fiscaux). Ce dernier a financé, à lui seul, la construction du bâtiment, érigé sur son territoire alors qu’il devait au départ se situer près du siège lyonnais d’Interpol. Ces financements influent sur les enquêtes de l’organisation, engendrant de graves conflits d’intérêts. Le successeur de Ron Noble, l’Allemand #Jürgen_Stock, arrivé en 2014, tente d’infléchir cette tendance, mais les interrogations demeurent.

    Opacité
    Pendant cinq ans, deux journalistes indépendants, l’un français, Mathieu Martiniere, l’autre allemand, Robert Schmidt, ont mené une enquête à quatre mains et sur trois continents sur l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Rares sont en effet les médias invités à franchir ses grilles. Accompagné d’un commentaire limpide décortiquant l’enchevêtrement des intérêts publics et privés, le film s’appuie sur des images d’actualité, de nombreuses interviews de journalistes et de chercheurs, mais aussi d’anciens et actuels dirigeants d’Interpol. Il dresse ainsi un état des lieux de nos polices, à l’heure où la sécurité se privatise et où la cybercriminalité atteint un tel degré de technicité qu’elle contraint les agents à coopérer avec des entreprises. Au passage, le documentaire lève le voile sur quelques dérives : des notices rouges (les célèbres avis de recherche d’Interpol) instrumentalisées pour traquer des dissidents chinois ou turcs, une coopération insuffisante entre États membres… À travers le cas d’école d’Interpol, une plongée éclairante au cœur de la collusion entre pouvoirs économique, politique et régalien.


    https://www.cinema-comoedia.com/film/249533

    C’est encore les @wereport qui sont derrière cette enquête
     :-)

  • #Yémen : Saoudiens et Emiratis tentent de calmer le jeu à Aden - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/02/01/yemen-saoudiens-et-emiratis-tentent-de-calmer-le-jeu-a-aden_1626659

    L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont mis jeudi tout leur poids pour tenter de rétablir un calme durable à Aden, où des combats ont abouti à la conquête d’une grande partie de la deuxième ville du Yémen par des forces séparatistes aux dépens du gouvernement.

    [...]

    Cette crise a fait apparaître des divisions entre l’#Arabie_saoudite et les #Emirats_arabes_unis, piliers d’une coalition qui intervient depuis mars 2015 au Yémen avec l’objectif de rétablir l’autorité du gouvernement et de chasser les Houthis, décrits comme des relais de « l’expansionnisme iranien ».

    Ryad soutient toujours le président Hadi à bout de bras, tandis que les Emirats ont entraîné une force militaire yéménite appelée « Cordon de sécurité », qui est perçue comme favorable au puissant mouvement séparatiste du sud du Yémen.