Pourquoi un pis-aller ? Les épicènes existent, autant s’en saisir comme d’une chance puisque cela facilite la rédaction non sexiste. C’est d’ailleurs une recommandation des différents guides francophones de rédaction non sexiste.
De nombreux mots ont une forme identique au féminin et au masculin, pour lesquels il n’est donc pas nécessaire d’introduire une féminisation. C’est le cas des noms terminant en « -e » (un·e juge, un·e webmestre, un·e astronaute), des anglicismes (un·e geek, un·e designer) et d’autres (un·e témoin, un·e chef, un·e médecin).
Mais il est vrai que certains pays introduisent malgré tout de nouvelles formes féminines, pour des mots dont le féminin existe pourtant, dans le dico comme dans l’usage courant : une professeur(e), une chef(fe)… Il en résulte donc qu’en francophonie, le mot chef connaît DEUX formes féminines : une chef (Canada, Belgique, France) et une cheffe (Suisse).
#francophonie
PS : pour ce qui est de « se faire engueuler », non, y’a pas de chouchoutes, j’ai eu mon lot aussi et pas des moindres. Une femme qui l’ouvre, ça s’en prend toujours plein la tronche. Les modalités et les intensités différent, mais y’a pas de privilège, on morfle toutes.