• Global Health NOW: Polio Confirmed in Gaza
    https://mailchi.mp/bb3305e350f6/global-health-now-mpox-emergency-escalates-polio-in-gaza-and-the-american-ar

    Polio Confirmed in Gaza

    A polio infection has been confirmed in a 10-month old child in Gaza—and more children have presented with symptoms, the Gaza Health Ministry announced on Friday, per The Washington Post (gift link).

    The UN is pushing for an urgent cease-fire to allow for two mass vaccination campaigns—aiming to cover 640,000+ children.

    The type 2 vaccine-derived variant of the virus was detected in wastewater last month in areas hosting the majority of displaced Gazans.

    Routine immunization coverage (for the second dose of inactivated polio vaccine) dipped from 99% in 2022 to less than 90% in the first quarter of 2024, according to the WHO.

    ~50,000 babies born since the war began have not been immunized against polio, Mercy Corps estimates, the AP reports.

    The Quote: “Let’s be clear: The ultimate vaccine for polio in Gaza is peace and an immediate humanitarian ceasefire,” UN Secretary-General António Guterres said Friday, per UN News.

    #Polio #Gaza #Guerre #Epidémies #Génocide

  • #mpox décrypté par act-up Paris

    Contexte historique et géographique

    Le virus de la variole du singe, appelé Mpox, a été découvert en 1958 lors de deux foyers distincts survenus dans des colonies de macaques importés de Singapour vers des laboratoires au Danemark. Les premiers cas humains de variole du singe ont été signalés en 1970 en République démocratique du Congo (RDC) chez des personnes ayant eu un contact direct avec des animaux sauvages infectés.

    La variole du singe est endémique dans certains pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. La plupart des cas humains sont dus à une transmission zoonotique, c’est-à-dire par contact avec des animaux infectés, principalement des rongeurs. Des épidémies de variole du singe de taille humaine se sont produites en Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Liberia, au Sierra Leone et au Nigeria.

    Première épidémie hors d’Afrique et flambée de 2022-2023 :
    En 2003, la première épidémie de variole du singe en dehors de l’Afrique a eu lieu aux États-Unis. L’épidémie a été causée par un contact avec des rongeurs de Gambie importés du Ghana.
    En mai 2022, un cas de Mpox a été signalé au Royaume-Uni chez une personne de retour du Nigéria et le 23 juillet l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que l’épidémie est une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Il s’agit du plus haut niveau d’alerte de l’organisation pour déclencher une série d’actions des pays membres et de débloquer des fonds d’urgence. Elle sera levée en mai 2023.
    Depuis le 1er janvier 2022, des cas de variole simienne ont été notifiés à l’OMS par 116 États membres dans les 6 régions de l’OMS où la maladie n’était pas endémique. Au 30 juin 2024, un total de 99 176 cas confirmés en laboratoire et 535 cas probables, dont 208 mortels, ont été notifiés à l’OMS. Sans oublier l’augmentation du nombre des cas et les nombreux décès dans 16 pays africains touchés par l’épidémie rapportés par l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC.
    En France, le premier cas d’infection par le virus Mpox a été confirmé le 19 mai 2022 en Ile-de-France. Sur cette période, ce sont 5 027 cas qui ont été déclarés. Côté vaccination, au 2 mai 2024, 152 411 doses ont été administrées, dont une partie concerne des personnes transfrontalières. L’épidémie a pu être rapidement contrôlée grâce à la forte mobilisation des associations de lutte contre le VIH-SIDA – Act Up-Paris, Aides, SIS, STRASS.. – et d’activistes qui, en plein cœur de l’été 2022, ont su faire pression sur les autorités sanitaires. Face aux défaillances en matière d’organisation et à la lenteur administrative, la protection des personnes concernées les plus exposées au Mpox et le respect de leurs droits, en particulier les travailleurSEs du sexe, a été et reste une priorité.

    Diffusion d’un nouveau variant en 2024 :
    En septembre 2023, une nouvelle souche du virus, le variant Clade 1b, est détectée en République démocratique du Congo (RDC). Cette souche, plus mortelle et plus transmissible que les précédentes, se propage en Afrique, avec des cas recensés dans différentes régions. Selon les Centres africains pour la surveillance et la prévention des maladies, le taux de létalité du virus est supérieur à 3% et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés, représentant au moins 60% des cas.
    Selon des données publiées début août 2024 par l’agence de santé Africa CDC, un total de 38 465 cas et 1 456 décès ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, soit une augmentation de 160% du nombre de cas en 2024 par rapport à l’année précédente.
    Le 13 août 2024, Africa CDC déclare une urgence de santé publique (son plus haut niveau d’alerte) face à l’épidémie de Mpox sur le continent. Le lendemain c’est au tour de l’OMS de décréter une urgence de santé publique de portée internationale, pour la seconde fois en deux ans.
    En France, le nombre de cas de Mpox signalés tous les mois depuis le début de l’année 2024 a nettement diminué par rapport au nombre de cas signalés en 2022. Cependant, le virus continue de circuler à bas bruit et la vigilance est de mise face à la circulation du variant Clade 1b.
    Différents modes de transmission

    Le Mpox est causé par un virus zoonotique du genre Orthopoxvirus, de la famille des Poxviridae. Le virus se transmet par contact direct avec un animal infecté, généralement par des lésions cutanées ou des fluides corporels. La transmission interhumaine peut également se produire dès l’apparition des premiers symptômes et jusqu’à la cicatrisation des lésions par :

    - le contact de la peau ou des muqueuses (bouche, sexe, anus), notamment lors d’un rapport sexuel (avec ou sans pénétration et même avec préservatif), avec les boutons, les lésions ou les croûtes
    - la présence d’une personne malade à moins de 2 mètres pendant au moins 3 heures
    - les gouttelettes (postillons, éternuement…) et la salive
    - le partage de linge (vêtements, draps, serviettes…), d’ustensiles de toilette (brosses à dents, rasoirs…), vaisselle, sextoys, seringues (à ne pas partager)…

    Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), le risque de transmission du Mpox de l’humain à l’animal est faible, mais réel. Un seul cas de transmission de l’humain à l’animal a été confirmé à ce jour, il s’agit d’un chien vivant dans le même foyer que des personnes infectées.

    Les animaux les plus susceptibles d’être infectés par le Mpox sont les rongeurs, tels que les rats, les souris, les écureuils et les hamsters. D’autres animaux, comme les primates non humains, les chiens et les chats, pourraient également être sensibles à l’infection.

    Voici quelques précautions à prendre pour éviter de transmettre le Mpox aux animaux :
    >> Les personnes infectées doivent éviter tout contact avec les animaux, y compris les animaux de compagnie, les animaux d’élevage et les animaux sauvages.
    >> Les personnes infectées doivent se laver les mains fréquemment avec du savon et de l’eau, surtout après avoir été en contact avec des lésions cutanées.
    >> Les lésions cutanées des personnes infectées doivent être couvertes par des vêtements amples, des bandages ou des pansements.
    >> La litière et les déchets des animaux doivent être éliminés soigneusement, de préférence dans des sacs en plastique fermés.
    >> Les animaux morts ou malades doivent être signalés aux autorités locales.

    Il est important de noter que la recherche sur la transmission du Mpox de l’humain à l’animal est en cours. Les recommandations ci-dessus peuvent être modifiées à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
    Symptômes

    Les symptômes du Mpox apparaissent 7 à 14 jours après exposition au virus, mais peuvent varier de 5 à 21 jours. Les premiers symptômes comprennent :

    - de la fièvre
    - des maux de tête
    - des maux de gorges
    - des douleurs musculaires
    - des ganglions lymphatiques enflés et douloureux
    - une fatigue importante

    Une éruption cutanée apparaît généralement 1 à 3 jours après l’apparition de la fièvre, d’abord sur le visage, puis s’étendant à d’autres parties du corps, principalement au niveau du sexe et/ou de l’anus, mais aussi dans la bouche, les paumes de mains, les plantes des pieds, sur le buste ou les membres. L’éruption évolue par étapes, passant de taches plates à des bosses surélevées, puis à des vésicules remplies de pus, avant de sécher, de se croûter et de tomber.

    Ces symptômes varient d’une personne à l’autre.

    De plus, il est possible que le sperme soit également contagieux et pendant une plus longue durée. Il est donc conseillé de porter un préservatif pendant 8 semaines après la disparition des symptômes et la cicatrisation complète des boutons.
    Gravité du virus et traitement existant

    La plupart des cas de Mpox (clade 2) sont bénins et durent généralement 2 à 4 semaines. Cependant, la maladie peut être plus grave chez certains groupes, tels que les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, notamment les personnes vivant avec le VIH qui ne sont pas sous traitement. Des cas de transmission de Mpox de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’accouchement ont également été signalés. Il n’existe actuellement aucune preuve de transmission du virus par le lait maternel.

    Destiné aux personnes atteintes de formes graves et aux personnes les plus fragiles, le tecovirimat est prescrit en première intention, du fait de sa disponibilité par voie orale et sa tolérance. Ce traitement a obtenu une autorisation européenne de mise sur le marché sous circonstances exceptionnelles le 6 janvier 2022 dans le traitement des infections à Mpox chez les adultes et les enfants pesant au moins 13 kg.

    D’autres antiviraux sont envisageables : le brincidofovir par voie orale en deuxième intention ou le cidofovir en troisième intention (médicament administré par voie injectable, ayant une toxicité rénale et hématologique ainsi qu’un potentiel effet carcinogène, tératogène et nocif pour la reproduction).

    Les personnes pour lesquelles les antiviraux ne peuvent pas être prescrits (femmes enceintes, jeunes enfants avec un poids de moins de 13 kg) peuvent recevoir des immunoglobulines humaines anti-vaccine.

    Plus d’infos : Traitement du Mpox (ameli.fr)
    La prévention du Mpox : ça fonctionne quand on sait ce qu’il faut faire

    La prévention du Mpox repose sur la limitation des contacts avec des animaux infectés, la réduction du nombre de partenaires sexuels (en cas de reprise de l’épidémie) et sur l’adoption de pratiques d’hygiène rigoureuses. En juin 2022 nous avions relayé quelques infos de base qui restent d’actualité : Monkeypox / variole du singe : ce qu’il faut savoir.

    Les personnes exposées au virus peuvent recevoir une prophylaxie post-exposition (PPE) pour réduire le risque de développer la maladie. La vaccination post-exposition contre le Mpox est recommandée pour les personnes à risque. Cela inclut :

    – Les contacts proches d’une personne infectée, y compris les membres du foyer, les partenaires sexuels et les professionnels de santé n’ayant pas porté d’équipement de protection adéquat.
    – Les personnes ayant eu un contact cutané, muqueux ou sexuel avec une personne ou un animal infecté.

    Le vaccin doit être administré dans les 4 jours suivant le contact, et au maximum 14 jours après. Plus tôt il est administré, plus il est efficace pour prévenir la maladie. La vaccination post-exposition peut également réduire la gravité des symptômes si la personne développe la maladie.

    Pour trouver un lieu de vaccination contre le Mpox en France :
    >> Centres de vaccination : Vous pouvez trouver un centre de vaccination près de chez vous sur le site de Monkeypox Info Service.
    >> Certains hôpitaux proposent également la vaccination contre le Mpox. Renseignez-vous auprès de votre hôpital local pour plus d’informations.

    Il est important de noter que la vaccination post-exposition ne remplace pas les autres mesures de prévention, telles que :

    - Éviter les contacts étroits avec les personnes malades
    - Porter un masque FFP2 si vous êtes en contact avec une personne malade (et contre le COVID c’est bien aussi)
    - Se laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau ou un gel hydroalcoolique
    - Couvrir les lésions cutanées avec des vêtements amples

    Si vous pensez avoir été exposé au Mpox, il est important de contacter immédiatement un médecin.

    Puis on ne le dira jamais assez, si vous vous inquiétez de choper le Mpox et pas le COVID, nous vous recommandons de lire ceci : https://www.actupparis.org/2024/07/15/65-millions-de-covid-long-et-ca-continue-un-apercu-de-la-recherche-covid
    Recommandations à retenir

    Avant un voyage, restez informéE sur la situation :
    >> Consultez régulièrement les sites web des autorités sanitaires nationales et internationales, telles que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et Santé publique France, pour obtenir les dernières informations sur le Mpox.
    >> Prêtez attention aux pays où la maladie est présente et aux mesures de prévention recommandées pour les voyageurs.
    >> Inscrivez-vous aux alertes par e-mail ou aux flux RSS des autorités sanitaires pour recevoir des mises à jour en temps réel.

    Vérifiez si vous êtes éligible à la vaccination :
    >> La vaccination contre la variole peut vous protéger contre le Mpox.
    >> Les critères d’éligibilité à la vaccination varient d’un pays à l’autre.
    >> Consultez votre médecin ou les autorités sanitaires locales pour savoir si vous êtes éligible à la vaccination. Si vous êtes éligible, faites-vous vacciner bien avant votre voyage.
    >> Il est important de noter que la vaccination n’est pas une garantie contre le Mpox, mais elle peut réduire votre risque de contracter la maladie et de développer des symptômes graves.

    Prenez des mesures de prévention :
    >> Pratiquez une bonne hygiène des mains : se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon pendant au moins 20 secondes, surtout après avoir été aux toilettes, avant de manger et après avoir touché des surfaces publiques. Si l’eau et le savon ne sont pas disponibles, utilisez un désinfectant pour les mains à base d’alcool contenant au moins 60 % d’éthanol.
    >> Évitez les contacts étroits avec des personnes malades : si vous présentez des symptômes de Mpox, tels que fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés et éruption cutanée, isolez-vous immédiatement et consultez un médecin. Évitez les contacts étroits avec des personnes présentant des symptômes similaires. Si vous devez prendre soin d’une personne malade, portez un équipement de protection individuelle (EPI), tel qu’un masque, des gants et une blouse, et suivez les instructions des autorités sanitaires.
    >> Portez un masque dans les lieux publics bondés : le port d’un masque FFP2 peut aider à réduire le risque de transmission de Mpox par les gouttelettes respiratoires (tout comme le COVID). Portez un masque bien ajusté qui couvre votre nez et votre bouche dans les lieux publics bondés, tels que les transports en commun, les centres commerciaux et les événements sportifs.
    Vaccination Mpox : un outil indispensable

    La protection offerte par la vaccination contre les formes sévères n’est pas immédiate après la première injection. Elle atteindra son plein effet seulement après la deuxième injection, en permettant au système immunitaire de créer des anticorps protecteurs contre le virus.

    Le schéma vaccinal contre le Mpox en France dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge de la personne, ses antécédents vaccinaux et son état de santé :

    – Personnes n’ayant jamais été vaccinées contre la variole ni le Mpox : 2 doses de vaccin (pas besoin de tout refaire depuis le début si une seule injection a été faite en 2022)
    - Personnes ayant été vaccinées contre la variole avant 1980 : 1 dose de vaccin suffit.
    – Personnes immunodéprimées, dont les personnes vivant avec le VIH sans traitement antirétroviral : 3 doses espacées selon les recommandations médicales.

    Recommandations particulières :

    La vaccination est recommandée en priorité aux personnes les plus exposées au virus, notamment les professionnels de santé, les personnes ayant des partenaires sexuels multiples et les voyageurs se rendant dans des pays où le Mpox est endémique.

    La vaccination peut être effectuée après un contact avec une personne infectée, mais il est important de la faire dans les 4 jours suivant le contact pour une protection optimale.

    Les personnes enceintes ou allaitantes doivent consulter un médecin avant de se faire vacciner.

    Effets indésirables :

    La vaccination contre le Mpox peut entraîner des effets indésirables, généralement bénins et passagers, tels que douleur, rougeur et gonflement au site d’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires et ganglions lymphatiques enflés.

    Des effets indésirables plus graves, mais rares, peuvent également survenir. Il est possible de les déclarer ici : signalement-sante.gouv.fr

    Pour plus d’informations sur la vaccination contre le Mpox :
    >> monkeypox-info-service.fr
    >> ansm.sante.fr/actualites/monkeypox-informations-sur-les-vaccins
    Critères d’éligibilité à la vaccination contre le Mpox

    En France, depuis le 11 juillet 2022, la vaccination contre le Mpox est ouverte à titre préventif aux personnes répondant aux critères suivants :

    Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) / gay / bi
    >> Il n’est pas nécessaire de prouver le nombre de partenaires sexuels.
    >> Le statut vaccinal contre l’hépatite B n’est pas pris en compte.

    Pour les personnes trans
    >> Il n’est pas nécessaire de prouver le nombre de partenaires sexuels.
    >> Le statut vaccinal contre l’hépatite B n’est pas pris en compte.

    Pour les travailleurSEs du sexe
    >> Indépendamment du genre ou de l’orientation sexuelle.

    Pour les professionnels exerçant dans les lieux de « consommation sexuelle »
    >> Lieux de prostitution, saunas, clubs sexuels, etc.
    >> Indépendamment du genre ou de l’orientation sexuelle.

    Autres personnes
    >> Les femmes cis partenaires d’HSH
    >> Les personnes ayant eu un contact rapproché avec un cas confirmé de Mpox, y compris les professionnelLEs de santé.
    >> Les personnes présentant un risque élevé d’exposition professionnelle, comme les laboratorins de recherche sur les orthopoxvirus.

    Depuis le 9 août 2022, la vaccination est également accessible en pharmacie pour les personnes répondant à ces critères.

    Informations complémentaires :

    - La vaccination contre le Mpox est recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour les personnes les plus exposées.
    – Le vaccin est sûr et efficace.
    – Il n’est pas nécessaire de justifier de votre situation pour obtenir le vaccin. Pas besoin de carte Vitale ni d’AME, la vaccination est gratuite pour touTEs.
    – Il est important de noter que les critères d’éligibilité à la vaccination contre le Mpox peuvent évoluer. Il est donc recommandé de consulter les informations officielles régulièrement.

    Prise en charge des cas de Mpox en France : on résume

    En cas de suspicion ou d’apparition de symptômes, il est important de contacter le plus rapidement possible votre médecin traitant ou un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD).

    1. Consultation médicale
    >> Le médecin évaluera les symptômes du patient et s’il présente des facteurs de risque d’infection par le Mpox.
    >> Si le médecin suspecte une contamination, il prescrira des tests biologiques pour confirmer le diagnostic.

    2. Tests biologiques
    >> Les tests biologiques sont réalisés sur un prélèvement de sang ou de lésion cutanée.
    >> Les résultats des tests sont généralement disponibles dans les 24 à 48 heures.

    3. Confirmation du diagnostic
    >> Si le diagnostic de Mpox est confirmé, le patient sera informé et des mesures d’isolement devront être mises en place.
    >> Prévenir ses partenaires (dans la mesure du possible) et les personnes avec qui il y a eu un contact rapproché, elles pourront rester attentives et accéder à une vaccination en priorité. Si c’est plus simple de le faire anonymement, c’est possible ici : longchamp.lespot.org/notifier-ses-partenaires

    4. S’isoler
    >> Les cas confirmés de Mpox doivent s’isoler à leur domicile, toujours dans la mesure du possible, pendant 21 jours (voir plus).
    >> L’isolement permet de limiter la transmission du virus à d’autres personnes. Mais il est important de maintenir un lien social à distance avec des amiEs, des proches ou des assos pour trouver du soutien.
    >> Si l’isolement total n’est pas possible, il faut veiller à ne pas exposer d’autres personnes au virus, en recouvrant les boutons et les croutes par exemple.

    5. Prise en charge des symptômes
    >> La prise en charge consiste à soulager les symptômes, tels que la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires et les lésions douloureuses.
    >> Dans certains cas, des médicaments par voie orale ou des crèmes peuvent être prescritEs.

    6. Vaccination
    >> La vaccination contre la variole peut protéger contre le Mpox et réduit les formes graves.
    >> La vaccination est recommandée pour les personnes à risque d’exposition au virus, telles que les professionnels de santé et les voyageurs se rendant dans des zones où le Mpox est endémique.

    Pour toute question sur le Mpox, vous pouvez appeler la ligne Monkeypox Info Service au 0 801 90 80 69 (appel et services gratuits, anonyme et confidentiel, accessible tous les jours de 8h à 23h)

    Act Up-Paris exige …

    Pour mettre fin à l’épidémie de Mpox, nous exigeons un accès effectif et égalitaire aux outils de prévention et aux vaccins en Afrique. Nous ne pouvons pas accepter que toute l’attention médiatique et sanitaire sur le Mpox soit uniquement focalisée sur l’impact que peut avoir le virus sur les pays riches alors que le virus est présent depuis des décennies dans certains pays africains. Cette exigence a été formulée lors de la AIDS 2022 à Montréal et la AIDS 2024 à Munich par des activistes du monde entier. Comme pour le VIH-SIDA, l’accès aux soins ne doit pas être à géométrie variable et réservé à certaines populations favorisées. Du VIH au Mpox, même combat, même freins et même colère !

    https://www.actupparis.org/prevention/mpox
    #Variole_du_singe #épidémie

  • Neue RKI-Files : Was ist los mit den deutschen Leitmedien ?
    https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/neue-rki-files-was-ist-los-mit-den-deutschen-leitmedien-li.2238274


    Von rechts : Christian Drosten, Direktor des Instituts für Virologie an der Charité Berlin, Lothar Wieler, ehemaliger Präsident des Robert-Koch-Instituts (RKI), und Karl Lauterbach (SPD), Bundesminister für Gesundheit, bei einem Treffen der Bundespressekonferenz zur Corona-Lage Kay Nietfeld/dpa

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    On continue notre observation « comment je me suis fait avoir pendant l épidémie du covid » : La réaction des médias à la publication des RKI files montre une fois de plus à quel point Der Spiegel , Tagesschau et les autres médias dominants sont serviables au gouvernement et aux administrations fédérales.

    Avec les RKI files on vient d’obtenir les preuves nécessaires pour confirmer les faits qui jusqu’à il y a quelques jours n’étaient que soupçons : les mesures anti-covid décrétées étaient du n’importe quoi aléatoire et ont nuit à tout le monde sauf aux compagnies pharmaceutiques et aux médecins. Les politiciens aux manettes du pouvoir, médecins ou non, ont suivi les idées et conseils de groupes d’intérêt favorisant l’enrichissement des uns et entrainant la mort et la souffrance des autres bien plus nombreux.

    Là on essaie de se tirer de l’affaire et traite de conspirationniste la journaliste qui a publié les documents gênants.

    25.7.2024 von Ruth Schneeberger - Anstatt die nun ohne Schwärzungen veröffentlichten RKI-Protokolle zu prüfen, werfen sich manche Journalisten schützend vor die Politik. Warum dieses Anbiedern? Ein Kommentar.

    Die ersten Reaktionen der großen Medien waren schon entlarvend. Sie kamen erst am Abend des Dienstags dieser Woche, an dem die freie Journalistin Aya Velázquez frühmorgens verkündet und dann vormittags auf einer Pressekonferenz vorgestellt hatte, was eigentlich eine kleine Sensation war: Ein Whistleblower hatte ihr die kompletten RKI-Protokolle zugespielt, ohne Schwärzungen und alle Pandemie-Jahre betreffend.

    Somit liegen nunmehr die schwer umstrittenen Protokolle des Corona-Expertenrats des Robert-Koch-Instituts erstmals in voller Länge und ohne politische Schwärzungen vor. Umstritten deshalb, weil der Chefredakteur des Online-Magazins Multipolar diese schon seit Jahren versucht hatte herauszuklagen und bisher doch nur in Teilen und eben mit teils erheblichen Schwärzungen Erfolg hatte. Umstritten auch deshalb, weil im März, als die ersten Teile öffentlich wurden, Politik, Öffentlichkeit und Medien schon einmal sehr uneins darüber waren, ob sich in den Protokollen nun größere Erkenntnisse und Anlässe zu Untersuchungsausschüssen oder doch eher Belege dafür fanden, dass Politik und Behörden damals ausgewogen um Erkenntnisse in der Pandemie gerungen hätten.

    RKI-Files komplett entschwärzt: „Pandemie der Ungeimpften aus fachlicher Sicht nicht korrekt“

    Doch nun liegt eben alles offen da, dank des Whistleblowers und der auf X sehr engagierten Journalistin aus Berlin mit dem wohlklingenden Pseudonym. Folgende Sätze aus den Protokollen, um nur eine wirklich kleine Auswahl zu nennen, lassen sich nicht einfach wegdiskutieren:

    „In den Medien wird von einer Pandemie der Ungeimpften gesprochen. Aus fachlicher Sicht nicht korrekt. Gesamtbevölkerung trägt bei. Soll das in Kommunikation aufgegriffen werden?“ (RKI-Protokolle, 5. November 2021)

    „Es gibt keine Evidenz für die Nutzung von FFP2-Masken außerhalb des Arbeitsschutzes, dies könnte auch für die Öffentlichkeit zugänglich gemacht werden.“ (RKI-Protokolle, 30. Oktober 2022)
    Meistgelesene Artikel

    „Textentwurf Christian Drosten: Empfehlung für den Herbst, Darstellung der Ideen und Einschätzung. Kontext: Der Artikel ist vertraulich. Hr. Drosten hat zwischenzeitlich entschieden, das Papier nicht zu publizieren, da ungezielte Testung im Text als nicht sinnvoll betrachtet wird und dies dem Regierungshandeln widerspricht.“ (RKI-Protokolle, 29. Juli 2020)

    „Aus Altenheimausbrüchen (Exposition für alle gleich) weiß man, dass die Wirkung der Impfung eher überschätzt wird. Schwieriges Thema, sollte nicht im Impfbericht formuliert werden.“ (RKI-Protokolle, 26. Oktober 2022)

    „Impfung von Kindern: Auch wenn (von) STIKO die Impfung von Kindern nicht empfohlen wird, BM Spahn plant trotzdem ein Impfprogramm.“ (RKI-Protokolle, 19. Mai 2021)

    Dass es nun weiterer Anstrengungen bedarf, um die offensichtlichen Widersprüche zu klären, die sich aus den RKI-Protokollen ergeben, liegt auf der Hand. Ein Untersuchungsausschuss, wie von manchen Seiten gefordert und von politischen Hauptakteuren naturgemäß in ihrem eigenen Interesse abgelehnt, scheint wahrscheinlicher zu werden.
    „Faktenchecker“ wiegeln ab, „Wissenschaftsjournalisten“ werden parteiisch

    Doch was tun große Teile der Presse, deren ureigenste Aufgabe es nun wäre, sich die Protokolle genauer anzuschauen? Sie wiegeln ab.

    Zunächst war auffällig, dass den ganzen Tag lang nach Erscheinen der neuen RKI-Files außer kleineren oder Alternativmedien kaum jemand berichtete, obwohl es eine – wenn auch sehr kurzfristig einberufene – Pressekonferenz dazu gab, die in Berlin etwa in Laufweite zum ARD-Hauptstadtstudio stattfand.

    Erst am Abend berichteten die ersten Medien und auch die dpa zögerlich – und merkwürdig verdreht: Anstatt erst mal die Neuigkeiten zu verkünden, lauteten die ersten Meldungen, so auch beim ZDF: Das RKI sei empört über die Leaks. Damit wurde schon mal gegen die erste journalistische Grundregel verstoßen, zuallererst die Fakten zu benennen: nämlich dass es überhaupt solche Leaks gegeben hat, von wem sie stammen und was darin zu finden ist.

    Die ARD berichtete dann zwar in der „Tagesschau“ anderthalb Minuten über die RKI-Files und ließ auch kritische Stimmen zu Wort kommen. In dem gesamten Beitrag wurde aber nicht einmal der Name der Journalistin genannt, die das Ganze initiiert hatte. Das ist unseriös.

    Offenbar war es dem öffentlich-rechtlichen Sender wichtiger, vorab online einen sogenannten Faktencheck zu veröffentlichen, in dem auf die schon während der Pandemie bewährte Weise alle Zweifel an der Rechtschaffenheit der Maßnahmen zerstreut wurden.

    Am gestrigen Mittwoch dann bequemten sich auch die größeren Print- und Leitmedien, sich zu der Sache zu äußern – nachdem sie mit den Hauptkritisierten gesprochen und diese ihnen versichert hatten, es gebe keinerlei Anlass zur Sorge. Anstatt aber diese erwartungsgemäßen Sprechblasen zu hinterfragen, schließen sich Teile der Leitmedien diesen Narrativen einfach an – wie auch schon oft genug während der Pandemie.

    Das ist besonders auffällig in einem Text der Süddeutschen Zeitung von gestern, in dem schon in der Überschrift steht: „Und wo soll jetzt der Skandal sein?“ Christina Berndt, die etwa während Corona sehr oft im Fernsehen für die Impfung warb und dabei versicherte, es könne keine Langzeitwirkungen geben und man müsse daher auch keine Angst vor schweren Nebenwirkungen haben, und die trotzdem zur Wissenschaftsjournalistin des Jahres 2021 gewählt wurde, springt hier vor allem dem Berliner Charité-Virologen Christian Drosten zur Seite. Der gerade zusammen mit dem (mit der SZ einst verbandelten) Investigativjournalisten Georg Mascolo ein Buch zur Aufarbeitung geschrieben hat.
    Drosten, Spahn und Lauterbach sehen kein Problem

    Drosten, heißt es darin, könne sich nicht erklären, wie ein solches Zitat in die RKI-Protokolle gelangt sei, es handele sich dabei auch nicht um ein „Papier“, sondern um einen Artikel, der kurz darauf sehr wohl erschienen sei, und zwar in der Zeit.

    Dass das RKI ein Problem mit dem Nutzen von Masken habe, sei außerdem schon lange bekannt gewesen – und auch das sieht die Redakteurin aus München offenbar bis heute anders als das RKI. Schließlich wird noch Karl Lauterbach zitiert, der es ebenfalls richtig findet, nicht allzu viel auf das Robert-Koch-Institut als beratende Behörde zu hören.

    Lauterbach zu RKI-Protokollen: „Zu verbergen gibt es trotzdem nichts“

    Der Gesundheitsminister wird auch vom Spiegel zitiert, der sich am späten Mittwochabend dann doch noch sehr länglich unter Zuhilfenahme von fünf Autoren damit beschäftigt, „worum es in der Diskussion über die Pandemie der Ungeimpften geht“ (Überschrift). Der Text legt aber vor allem sehr ausführlich dar, wer außer Jens Spahn (CDU) als damaliger Gesundheitsminister noch alles den bösen Satz von der angeblichen Pandemie der Ungeimpften geäußert habe, der dann leider doch gar nicht stimmte. Unter anderem nämlich der Spiegel selbst (in Form von Nikolaus Blome) und als Erster – laut Spiegel – schon im Juli 2021 US-Präsident Joe Biden.

    Es geht in diesem Text um fast nichts anderes als darum, wer wann diesen Satz gesagt hat – und das Hamburger Magazin hilft Karl Lauterbach sogar dabei, so zu tun, als hätte nur sein Vorgänger Spahn dieses Narrativ verbreitet und nicht auch er selbst.

    Warum tun diese Leute das? Warum biedern sie sich so an die Politik an und verbreiten Narrative, die ihnen helfen, sich aus der Affäre zu ziehen? Obwohl genau das Gegenteil ihre Aufgabe wäre? Nämlich als vierte Gewalt die Entscheidungsträger aus der Politik zu kontrollieren und kritisch zu hinterfragen, anstatt wie eine PR-Abteilung für die Regierenden zu fungieren? Was ist passiert mit diesen deutschen Leitmedien, die einst so unerschrocken das „Sturmgeschütz der Demokratie“ (im Falle des Spiegel) verkörperten und keine Angst davor, sondern eher Spaß daran hatten, sich mit den größten Playern im Politbetrieb anzulegen (wie eigentlich jahrzehntelang die SZ)?

    Es liegt hier wohl daran, wie diese Medien selbst sich während der Pandemie verhalten haben und dass viele der dortigen Journalisten bis heute nicht wahrhaben wollen, dass sie vielleicht in der einen oder anderen Einschätzung, in der sie offenbar fragwürdigen Experten gefolgt sind, grundfalsch lagen.
    Irren ist menschlich, aber irgendwann sollten grobe Fehler mal auffallen

    Dabei ist Irren menschlich und kommt täglich vor; wir alle machen Fehler. Man sollte allerdings gerade als Journalist in der Lage sein, seine eigene Einschätzung, die Weltlage, die Quellen, die Experten, politische Akteure und auch wissenschaftliche Erkenntnisse immer wieder neu zu hinterfragen.

    Zu Beginn der Pandemie lag naturgemäß noch vieles im Unklaren. Ich selbst etwa habe auch anfangs länger an die Wirksamkeit der Maßnahmen geglaubt, um die Alten zu schützen. Ich wurde erst skeptisch, als immer stärker auf die Impfung als Allheilmittel gedrängt, die Möglichkeit von Nebenwirkungen verdrängt und schließlich das in sich unschlüssige 2G-Konzept verkündet wurde. Spätestens als sich Ende 2021 bei uns Hunderte Impfgeschädigte meldeten, war mir klar, dass da etwas nicht mit rechten Dingen zugehen kann.

    Und da ich weiß, dass sich dieselben teils schwerst Impfgeschädigten auch an andere Verlage und Fernsehstationen Hilfe suchend gewendet haben, dort aber in der Mehrzahl abgewiesen oder ignoriert wurden, frage ich mich: Was ist da los? Wie kann man es erstens übers Herz bringen, diese oft schweren und schlimmen Schicksale zu ignorieren, und zweitens wie zuvor weiterzumachen mit der Berichterstattung über die angeblich so sicheren und wirksamen Impfstoffe und die Unhinterfragbarkeit der Maßnahmen?

    Nach Corona-Impfpflicht bei Bundeswehr: Ungeimpfter Soldat tritt Gefängnis-Strafe an

    Die SZ brachte es sogar fertig, erst vor kurzem, am 14. Juli, unter „Top-News“ ein Thema als neu und als aufklärerisch zu verkaufen, das Querdenker schon seit 2020, alle anderen spätestens seit 2021 kannten: Dass nämlich ein Strategiepapier des Innenministeriums schon zu Beginn der Pandemie verlangte, man müsse an die „Urangst“ appellieren, dass Menschen von Kliniken abgewiesen werden und „qualvoll zu Hause sterben“. Das ist ein Witz, damit nach vier Jahren anzukommen und es dann noch als neue Erkenntnis zu verkaufen. Soll die Aufarbeitung jetzt in diesem Tempo weitergehen?

    Wiederum andere große Medien aus dem eher konservativen Spektrum, wie etwa die Welt, Cicero, auch die Schweizer NZZ mit Dependance in Berlin, hatten nach einer gewissen Übergangszeit ein feineres Gespür für Ungerechtigkeiten während der Pandemie und blickten etwas häufiger auf die Rechte der Bürger als auf Interessen der Politik. Oder kam dieser Wechsel bei manchen der Konservativen eher mit dem Wechsel der Bundesregierung, Ende 2021?

    Jedenfalls berichten Letztere, wenn auch wieder mit einiger Verzögerung, inzwischen auch wieder gewohnt kritisch über die neuesten RKI-Files, was immerhin eine gute Sache ist.

    Nichtsdestotrotz lässt sich dieser Trend auch abseits von Corona beobachten, und hier auch eher über die politischen Lager hinweg: Gerade die großen Medien und der ÖRR, die eigentlich aufgrund ihrer personellen und finanziellen Kapazitäten in der Lage wären, besonders gute unabhängige journalistische Arbeit zu leisten, scheinen in vielen großen Debatten unserer Zeit zu versagen und sich immer öfter an von der Regierung vorgegebene Narrative zu klammern und sie bisweilen bis aufs Blut – auch gegen Leser oder Zuschauer – zu verteidigen.

    Oder, wie es am Mittwoch ein User auf X formulierte, im Zuge der Debatte, warum ein Whistleblower des Robert-Koch-Instituts sich lieber an eine unabhängige Journalistin wendet als etwa an den Spiegel oder die Zeit: „Guten Tag, liebe Leser. Wir haben während der Corona-Krise als Kritiker und Korrektiv staatlicher Entscheidungen versagt und beschlossen, dieses Versagen bis heute zu verschleiern. Wir befinden uns in Abwicklung. Wir werden ersetzt durch kleinere unabhängigere Formate.“

    Das ist zwar ziemlich sarkastisch, aber ich fürchte, es trifft es ganz gut.

    Il faut noter que le journal Berliner Zeitung , son éditeur Holger Friedrich et sa rédaction font preuve de courage et d’esprit indèpendant en sortant des rangs de la presse alignée sur la ligne officielle des publications majoritaires.

    Nous ne sommes pas encore arrivés dans une situation de "Gleichschaltung" des médias allemands, mais les sources dominantes sont agréablement accordés et nous jouent le même air qui veut nous endormir pendant que notre liberté d’expression et nos moyens démocratiques sont systématiquement réduits.

    J’ai comme l’impression que les puissants sont en train de préparer les prochaines guerres.

    23.7.2024 Gefängnis für Soldaten : Wer bis 13 Uhr nicht geimpft war, galt als Befehlsverweigerer Von Camilla Hildebrandt
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/nach-corona-impfpflicht-bei-bundeswehr-ungeimpfter-soldat-tritt-gef

    #Allemagne #covid-19 #médias #épidémie #politique #iatrocratie #wtf

  • Berliner Hausarzt Freisleben über Corona-Aufarbeitung : „Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm ?“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-hausarzt-erich-freisleben-corona-aufarbeitung-li.2233121

    Quand un vieux médecin généraliste raconte ses observations pendant l’épidémie du covid on comprend une chose : on s’est fait avoir par l’industrie pharmaceutique, les élus et politiciens tous partis politiques confondus, par les administrations et les instituts de recherche. Quand on regarde l’histoire de plus près on y trouve des médecins partout, du chef d’institut de recherche, en passant par le ministre de la santé jusqu’à à la présidente de la commission européenne von der Leyen .

    Bref, la confiance dans les médecins s’est révélée comme une énorme erreur, dangereuse pour tous, mortelle pour des dizaines de milliers.

    La médecine tue. Il est temps que les patients prennent en mains leur destin.

    13.7.2024 von Erich Freisleben - Unzählige offene Fragen, Widersprüche und düstere Zukunftsaussichten: Im Zuge der Corona-Aufarbeitung müssten auch Fehlentwicklungen in der Medizin angegangen werden.

    Vier Jahre nach dem Krieg und zeitgleich mit der Verkündung des deutschen Grundgesetzes wurde ich geboren. Heute, nach Jahrzehnten erfüllender hausärztlicher Tätigkeit kann ich zufrieden und dankbar auf eine Zeit anhaltenden Friedens und wachsenden Wohlstands zurückblicken, fernab von den vielen prekären Lebensräumen der Welt. Wenn ich in Richtung der Zukunft meiner Kinder schaue, beschleichen mich Trauer und Angst. Trauer wegen des Verlusts unbeschwerter Freiheit und Angst vor zunehmender Unvernunft.

    Ich schreibe, um meine Mitmenschen wachzurütteln für Fehlentwicklungen, vor allem im Gesundheitswesen. Gesundheit ist eine Grundlage, um kreativ in Freiheit zu leben. Sie war und bleibt mein Thema nach 47 Jahren ärztlicher Tätigkeit, einer medizinhistorischen Dissertation über die Rassenideologie und „Rassenhygiene“, Gremienarbeit in der kassenärztlichen Selbstverwaltung und literarischen Beiträgen.

    Mein kritischer Blick richtet sich auf das Denken, mit dem wir unser Leben gestalten und welches unser Moralempfinden prägt. Um die Zeit meines Abiturs lebten in den Köpfen der Erwachsenenwelt noch die Denkinhalte der Vergangenheit weiter. „Sie mit Ihrer Kopfform hätten das wissen müssen“, war beispielsweise eine gängige Floskel unseres Lateinlehrers.

    Erst die Aufarbeitung des Nationalsozialismus im Zuge der 68er-Bewegung machte die Schattenseiten einer einseitigen Wissenschaftsauffassung bewusst. Wenn man Menschen lediglich als biologisches Funktionsgebilde begriff und die Evolution allein als Optimierungsmechanismus verstand, war der Weg zu Selektion und Züchtung nicht weit, vor allem, wenn man sich dabei im Einklang mit Naturgesetzen wähnte.

    Sollte unsere Lehre aus der Eugenik nicht sein, dass eine biologistisch-mechanistische Fokussierung, die von den immateriellen menschlichen Wesenseigenschaften, dem Bewusstsein, der Empathie und der Liebesfähigkeit abstrahiert, in die Kälte von Mord und grauenhaften Menschenversuchen führen kann?

    Die 80er-Jahre des letzten Jahrhunderts wurden endlich zu einer Blütezeit von Bestrebungen, bei denen man die Biologie des Menschen, seine metaphysischen Qualitäten und seine komplexe Verwobenheit mit seiner sozialen und physischen Umwelt in Einklang zu bringen versuchte und das Tor zu einem neuen Gesundheitsbewusstsein öffnete. Die therapeutische Palette wurde über die Pharmakotherapie hinaus um neue Psychotherapieformen, natürliche Heilmethoden aus aller Welt, Körpertherapien, Achtsamkeitsübungen und vielem mehr bereichert und die ersten Bioläden stärkten das Ernährungsbewusstsein.

    Im letzten Jahrzehnt des 20. Jahrhunderts setzte etwas ein, was ich als „Gegenoffensive“ bezeichne. Im Gegensatz zu dem beschriebenen eigendynamischen Prozess der Reflexion erscheint diese als ein strategisches Konzept. Sie eröffnete eine Schlacht um das Gesundheitsbewusstsein der Menschen, die zunehmend als lukrative Konsumenten betrachtet wurden. Konsumgüter für die Gesundheit lassen sich am besten vermarkten, wenn man Angst vor Krankheit fördert und dafür Gegenmittel anbietet. Erfolgreiches Pharma-Marketing weiß seine Produkte als modernste Spitzenleistungen zu labeln, deren Eingriffe in biologische Funktionen allein geeignet seien, Unheil abzuwenden.

    So verschieden die Zielrichtung von Eugenik und Konsumismus sind, so profitierten und profitieren sie gleichermaßen von einem Tunnelblick und vom Flair vermeintlich wissenschaftlicher Ratio. Die Eugenik hatte einen geistigen Vorlauf von etwa 60 Jahren, während derer sie so weit salonfähig geworden war, dass Unfassbares inmitten unserer Kulturnation geschehen konnte. Sind wir es unserer Historie nicht schuldig, eine Renaissance biologistischer Fokussierung wachsam im Auge zu behalten? Auch der derzeitige Umschwung vollzieht sich nur allmählich in scheinbar harmlosen Etappen, die hier beschriebenen werden:
    Etappe eins: Verachtung der menschennahen Medizin und Umverteilung

    In den Gesundheitsgazetten in den 90er-Jahren griff eine Fortschrittseuphorie um sich. Hochspezialisierte Mediziner nannten Hausarztpraxen verächtlich „Quasselbuden“. Mit den ersten finanziellen Engpässen der Gesundheitsversorgung um das Jahr 1996 wurde unter dem Mantra „Geld ist genug da, es wird nur falsch ausgegeben“ zunächst in der ambulanten Medizin das Honorar zugunsten von Technik und innovativer Pharmakologie und zulasten der sprechenden Medizin verschoben.

    In Seminaren der kassenärztlichen Vereinigungen legte man den Verlierern nahe, sich an technisierten Großpraxen zu orientieren oder alternativ den Praxiserlös durch den Verkauf von Gesundheitsprodukten zu stabilisieren. Der Hausarztberuf mit seiner schlechten Vergütung für Arzt-Patienten-Kontakte und den zeitintensiven Hausbesuchen wurde für den ärztlichen Nachwuchs unattraktiv.

    Etappe zwei: Biologistische Renaissance

    Um die Jahrtausendwende wurde die von David Sackett vorgezeichnete „Evidenz basierte Medizin (EbM)“ zum neuen Standard der Medizin. Die Schnittmenge ihrer drei Grundpfeiler – erstens die Patientenwünsche, zweitens die praktische ärztliche Erfahrung und drittens die Studienlage – sollten Leitplanken ärztlichen Handelns sein. Die Bezeichnung „Evidenz basiert“, die nach Sackett eigentlich eine ganzheitliche Sicht versprach, fußte, kaum eingeführt, nur noch auf spezielle akademische Studien, die sich letztendlich nur für pharmakologische Einzeleffekte eigneten.

    Unter solchem Etikettenschwindel und unter dem Deckmantel angeblicher wissenschaftlicher Qualitätssicherung erlebte die biologistisch-mechanistischen Sicht ihre Renaissance. Aus Leitplanken wurden Anweisungen für „pflichtgemäßes“ ärztliches Handeln und diese prägten nun die Medizinerausbildung.
    Etappe drei: Formalisierung und Spezialisierung

    Unter den Begriffen Qualität, Vergleichbarkeit und Rationalität wurde die Honorierung pauschalisiert und an Diagnoseziffern gebunden. Die Pauschalierung machte den niedrigst möglichen Behandlungsaufwand zum allgemeinen Maßstab und die Ziffern bildeten nur einen Teil der Behandlungsrealität ab.

    2002 wurden die Fallpauschalen in die Kliniken eingeführt. Als Konsequenz des mageren Honorars zog bei Hausärzten, bei der fachärztlichen Basisversorgung und bei Kliniken der Grundversorgung Zeitmangel und Hektik ein. Je spezialisierter und damit affiner für Hightech und innovative Pharmakologie, desto besser verdiente man. Daran hat sich bis heute nichts geändert. Diese Art der Innovation wurde zum Schwungrad der modernen Medizin. Praxen und Kliniken, die sich darauf ausrichteten, stehen wirtschaftlich nun glänzend da.

    Die Drittmittel finanzierte Wissenschaft profitiert, wenn sie zweckgebundenes Wissen dafür bereitstellt, während weniger lukrative Fragestellungen in der Forschung an Bedeutung verlieren. Die medizinische Grundversorgung wird zunehmend nur noch von den „Loosern“ aufrechterhalten, welche aus ethischer Haltung heraus für wenig Geld die Hauptlasten tragen. Zeit für den kranken Menschen und eine ganzheitlich kreative Medizin sind nun eine Sache des Geldbeutels.
    Etappe vier: Ideologisierung und Diskriminierung

    Der Menschen zugewandte „alte Hausarzt“ wurde zum Auslaufmodell. Der Erfahrungsheilkunde und der komplementären Medizin als weitere Orte von Zuwendung wurde in kampagnenartigen Meinungsbeiträgen der Medien nun sogar „Wissenschaftsfeindlichkeit“ unterstellt. Ihren „Schwurbeleien“ würde es an Vernunft fehlen und sie richteten sich gegen das „Erbe der Aufklärung“, so der Tenor.

    In mehreren Wellen wurden zuerst die Heilpraktiker, dann Ärzte mit der Zusatzbezeichnung Homöopathie und Anthroposophische Medizin und schließlich die naturheilkundlich-komplementäre Medizin überhaupt attackiert. In zunehmend aggressiver Tonlage forderte man Verbote für alles, was nicht das Siegel einer einspurigen, Pharmaka lastigen Evidenz trug.

    An die Stelle des Respekts vor der Patientenpräferenz trat nun ein arroganter Paternalismus des Spezialistentums. Im Kern ging es der Kampagne aber gar nicht um die besonderen Heilmethoden, sondern um die Therapiefreiheit an sich. Es soll nun nicht mehr gelten „Wer heilt, hat recht“, sondern „Leitlinientreue hat recht“.

    Etappe fünf: Totale Ökonomisierung und Mangelverwaltung

    Die Gewinner in der Schlacht um die Gesundheitsversorgung, die Medizinindustrie und innovativen Pharmagiganten übten mittels ihres prall gefüllten Marketing-Budgets immer mehr Einfluss auf die Politik, die Universitäten, die Fachgesellschaften, die Leitliniengremien und die Kontrollorgane aus. Grob gesagt, galt nun: „Wer die Studien bezahlt, hat recht.“ Dies bedeutet nicht weniger, als dass der Kommerz den Zugriff auf die medizinischen Inhalte erhielt.

    Exemplarisch sind die Gewinne der Spezialmedizin am Preisanstieg für pharmakologischen Innovationen abzulesen: Seit 2010 hat sich laut dem Wissenschaftlichen Institut der AOK (WIdO) der durchschnittliche Preis für Spezialmedikamente pro Packung von unter 400 Euro auf über 20.000 Euro im Jahr 2022 erhöht. Wenn heute für die CAR-T-Zell-Behandlung einer seltenen Krankheit ein Behandlungspreis von bis zu 2,1 Millionen Euro bezahlt wird, bleiben die Lücken verborgen, die in der Folge in die medizinische Grundversorgung gerissen werden.

    Weniger spektakulär, jedoch in der Menge lukrativ war es, Leitlinien der Normalwerte für Blutfette, Blutdruck und Blutzucker hinunterzuschrauben, wodurch grenzwertige Befunde als medikamentös behandlungsbedürftig erscheinen. Die Kehrseite der teuren Übermedikalisierung sind Hausarztmangel, Pflegenotstand, Krankenhaussterben, lange Wartezeiten und zuletzt auch Lieferschwierigkeiten für lebensnotwendige Billigmedikamente.

    Etappe fünf: Behandlungsdiktat und Behandlungszwang. Medizin am Kipppunkt?

    Vielleicht fragen Sie sich, warum Ihnen die Zusammenhänge in dieser Form noch nicht erklärt wurden. Jeder ist für die meisten Bereiche des modernen Lebens Laie und braucht­­ saubere Informationen. Die vierte Gewalt im Staat, die Medien, haben Ihnen diese offensichtlich nicht vermittelt. Das wirft die Frage auf, ob diese das Wächteramt gegenüber den Mächtigen noch wie einst ausüben. Um so wichtiger wird diese Frage in Anbetracht der Berichterstattung während der Corona-Pandemie:

    Sind wir richtig über die Gefahren des Erregers, über die Schutzmaßnahmen, über die Belegung der Intensivstationen, über die Risiken der neuen Impftechnik und über deren Wirkungen und Nebenwirkungen aufgeklärt worden? Haben Menschen aufgrund falscher Informationen Schaden erlitten?

    Die Antworten mögen Sie sich selbst geben, denn das Management der Corona-Pandemie und der Corona-Impfungen wird sehr kontrovers beurteilt. Ich rekapituliere hier nur zur Ergänzung Ihrer Informationen anhand einiger Notizen in Kürze dasjenige, was ich selbst in meiner Praxis erlebt, auf meiner Homepage dokumentiert und in einem Buch ausführlich beschrieben habe:

    Während der Lockdown-Zeiten 2020 und Frühjahr 2021 ist meine Praxis immer geöffnet, es gibt Sonderzeiten für akute Infekte. Ich habe einige schwere Verläufe von Covid-Infektionen gesehen, aber nur wenige Todesfälle. Statistisch besteht im Februar 2021 bereits Untersterblichkeit.

    Frühjahr 2021: Beginn von Impfungen von 150 über 60-Jährigen, begleitet von einer Aufklärung über alle mir bekannten Risiken. Vor zweiter Dosis Bestimmung von Gerinnungswerten, 30 Prozent der Geimpften haben erhöhte Werte (D-Dimere).

    Anfang Mai 2021: 62-Jähriger mit leichtem Bluthochdruck an Sinusvenenthrombose verstorben. Von nun an akribische Befragung und Untersuchung aller Geimpften. Bis September 20 schwere und anhaltende Impfnebenwirkungen registriert. Meldung an das Paul-Ehrlich-Institut und die Arzneimittelkommission der deutschen Ärzteschaft mit Begleitschreiben über komplexe Symptomatik und Laborbefunde. Viele junge Menschen mit schweren neurologischen Symptomen gesehen, einige haben gut auf Kortison reagiert. Keine Reaktion von Behörden auf mein Anschreiben. Eigene Impfaktivität gestoppt.

    Mitte Mai 2021: In Presse und Fachzeitschriften außer über Astrazeneca keine Informationen zu Impfnebenwirkungen. Bin empört über die Sorglosigkeit des Deutschen Ärztetags, der Kinderimpfungen befürwortet. Mache mit Kollegen, die ebenfalls dagegen sind, Kurzvideos. Mein Video bei YouTube wird gelöscht, nach Protest wieder online.

    September 2021: Gebe Buch heraus: „Ansichten eines Hausarztes: Wege aus dem Corona-Dilemma“.

    November 2021: Anfrage von #allesaufdentisch wegen Interview. Habe inzwischen 30 Fälle gesehen. Mein 20-Minuten-Interview wurde 700.000-mal aufgerufen. Über hundert Kommentare nennen die gleichen Symptome, die ich auch gesehen habe.

    Dezember 2021: Bis zur Abgabe meiner Praxis im Juni 2022 täglich lange Schlangen von Menschen aus der gesamten Bundesrepublik vor meiner Praxis. Kollegen in Praxen und Kliniken glauben den Patienten nicht und halten sie für Psychosomatiker. Immer wieder die gleichen typischen Laborauffälligkeiten. Mache weitere therapeutische Erfahrungen. Da keine EbM-Leitlinien vorhanden sind, besteht dafür hohes juristisches Risiko. Bundestagsbeschluss der einrichtungsbezogenen Impfpflicht.

    Februar 2022: Täglich verzweifelte Beschäftigte aus Gesundheitswesen, die Ausweg aus Impfpflicht suchen. Krankenschwester, die Beruf liebt und in 40 Jahren kaum fehlte, weint. Fühlt sich von Gesellschaft entwürdigt, will vorzeitig berentet werden. Bezahle Ärztin für Hilfe bei Dokumentation und Meldungen der Nebenwirkungen.

    März 2022: Drohende allgemeine Impfpflicht. Ich verstehe die Welt nicht mehr! Gebe Zeitungsinterview über Impfnebenwirkungen. Werde von MDR-Journalistin interviewt. Erster Fernsehbeitrag über das Thema. Danach Anruf der Journalistin: Ich soll Vorwurf der Redaktionsleitung widerlegen, ich sei rechtsradikal. Ansturm von Impfgeschädigten nimmt zu.

    April 2022: Allgemeine Impfpflicht findet keine Bundestagsmehrheit.

    Juni 2022: Gebe meine Praxis aus Altergründen ab. Arbeite noch ca. ein Jahr als angestellter Arzt weiter.

    August 2022: Konnte erstmals bei zwei Patientinnen Spike-Proteine im Gewebe nachweisen lassen.

    November 2022: Habe inzwischen über 200 Impfnebenwirkungen gesehen, konnte einigen Menschen helfen. Alle Kenntnisse darüber durch eigene Behandlungsversuche und Kontakt mit wenigen Kollegen, die das Gleiche wahrnehmen. Gebe Buch heraus „Sie wollten alles richtig machen: Ein Hausarzt über die Nebenwirkungen bei Corona-Impfungen“. Bekomme Kontakt mit Ärzten und Wissenschaftlern, die Kenntnisse über das Thema haben. Bilde Arbeitsgemeinschaft mit einer Kollegin, die selbst von Nebenwirkungen betroffen ist und einer Professorin, die Kongresse organisiert.

    Januar 2023: Inzwischen wurden von vielen Seiten Kenntnisse über Post Covid und Impfnebenwirkungen zusammengetragen. Von Nebenwirkung betroffene Kollegin und ich geben einen 86 Seiten langen Leitfaden mit über 100 Quellenangaben über die Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrome heraus. Beide Syndrome machen sehr ähnliche Symptome.

    Offiziell wird von zwei Millionen Post-Covid-Fällen gesprochen, laut meiner Praxisbeobachtung bei meinen Stammpatienten jedoch nur 10 Prozent Post-Covid-Fälle, aber 90 Prozent Impfnebenwirkungen.

    Krankmachende Phänomene des komplexen Impfnebenwirkungssyndroms: Hauptproblem ist die direkte Spike-Protein-Schädigung der Kapillaren, der Rezeptoren, der Nervenfasern und der Mitochondrien. Folgeprobleme sind: Durchblutungsstörungen der Kapillaren, Gerinnungsstörungen, Entzündungen, Autoantikörperbildung, Mastzell- und Zytokinaktivierung, Komplexe Immunsystemstörungen, Mitochondriale Dysfunktion, Reaktivierung von bakteriellen und viralen Vorerkrankungen.

    Symptome erklären sich durch anhaltende Überreaktion und Erschöpfung des Immunsystems, Durchblutungsstörungen vieler Organe, allgemeine Schwäche der Zellfunktionen, Fehlsteuerung des vegetativen Nervensystems. Nachfolgend psychische Krisen, oft Resignation, einhellige Feststellung: Ich bin nicht mehr ich selbst.

    Februar 2023: Ab jetzt können Spike-Proteine im Blut und in den Immunzellen nachgewiesen werden. Wie sich später herausstellt: Bei einigen Impfgeschädigten sind sie nicht nur nach Monaten, sondern sogar Jahren (wie viele?) im Blut und Gewebe nachweisbar. In Zukunft wird man unterscheiden können, welche Spikes von der Infektion und welche von der Impfung kommen.

    Impfgeschädigte haben ein Post-Vac-Buch herausgegeben. Wir senden es gemeinsam mit meinem Buch über Impfnebenwirkungen an alle Bundestagsfraktionen. Am 9.2.2023 auf Einladung von CDU-Fraktion ein Gespräch im Bundestag mit Ärzten und Betroffenen. Hilfe wird versprochen. Rückblickend: Hilfsversprechen verlief im Sande. Andere Parteien haben nicht reagiert.

    Oktober 2023: Ende meiner angestellten Tätigkeit und Beginn meines Ruhestands. Habe über 300 Impfnebenwirkungen gesehen und 262 davon anonym auf meiner Homepage dokumentiert.

    Januar bis Mai 2024: Es gibt immer noch keine Evidenz basierten Leitlinien über Post-Vakzin-Syndrome. Der Anspruch auf Anerkennung als Impfschaden wird von den Gerichten aus diesem Grund abgelehnt. Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm? Mache Videos über meine Kenntnisse für Ärzte und biete eine kostenlose Vorlage für Gutachten an. Alle Dokumente sind auf www.erichfreisleben.de einsehbar.

    Diese kurze Rückschau – sowohl hinsichtlich der Ökonomisierung des Gesundheitswesens als auch hinsichtlich des fragwürdigen medizinischen Umgangs mit der Corona-Krise – zeigt aus meiner Sicht deutlich: Unsere Medizin steht am Kipppunkt, sie droht, ihre ethischen Grundfesten zu verlieren.

    Wie soll es nun weitergehen?

    Die Analyse der Gesundheitsreformen hat mich gelehrt, dem Weg des Geldes zu folgen, um die wahre Dynamik hinter der Fassade scheinbar alternativlosen Geschehens zu entdecken. Die Corona-Pandemie ging mit einem enormen Kaufkraftverlust einher. Laut Oxfam kassierte das reichste Prozent der Weltbevölkerung seit Beginn der Corona-Pandemie rund zwei Drittel des weltweiten Vermögenszuwachses.

    Die Beschneidung der Grundrechte und der Vermögensverlust der Ärmsten und des Mittelstands war für die Bundesrepublik beispiellos. Wir, die wir die Zeche zahlen, müssen klären, ob es Rechtfertigungen für unsere Verluste gab oder ob beim Pandemie-Management ökonomische Interessen mit Regie geführt haben.

    In Anbetracht der Ankündigungen drohender neuer Pandemien und dem Einsatz von weiteren im Schnellverfahren zugelassenen mRNA-Impfstoffen kann das Vertrauen in die staatliche und überstaatliche Sicherheitsarchitektur nur durch Transparenz bezüglich des bisherigen Geschehens wiederhergestellt werden. Ich wünsche mir, dass wir unsere gesellschaftliche Spaltung überwinden und gemeinsam nach der Wahrheit suchen.

    An die Verantwortlichen müssen wir aus meiner Sicht unter anderem folgende Fragen stellen:

    1) Gab es tatsächlich eine so außergewöhnliche Notsituation, die nicht anders als mit so massiven Grundrechtseinschränkungen und mit sozialer Diskriminierung Impfunwilliger zu bewältigen war?

    2) Wann war den Verantwortlichen klar, dass die Impfung keinen Infektionsschutz und keinen Übertragungsschutz bewirkte?

    3) Warum wurde die Impfkampagne nicht durch Studien begleitet, welche den Sicherheitsmangel der kurzen Impfstoffentwicklungszeit etwas ausgeglichen hätten?

    4) Warum wurde bei zeitnah nach der Impfung Erkrankten und Verstorbenen keine Diagnostik der Ursachen veranlasst?

    5) Warum gibt es keine Leitlinien zu Impfnebenwirkungen?

    6) Warum beziehen die Leitlinien zum Post-Covid-Syndrom nicht mit ein, dass bei Erkrankung von Geimpften immer auch die Frage der Impfnebenwirkung im Raum steht?

    7) Warum nutzen die Leitlinien für Post Covid nicht die umfangreichen Diagnostik- und Therapieerfahrungen aus der Behandlung von Impfnebenwirkungen?

    8) Warum gibt es keinen offenen wissenschaftlichen Austausch über die so ähnlichen Fragen zum Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrom?

    9) Warum haben nur wenige der über 400.000 berufstätigen Ärzte Kenntnisse über die genannten Syndrome und können sie mittels Laboruntersuchungen entsprechend zuordnen?

    10) Warum wissen wir nicht, wie viele der Millionen Post-Covid-Fälle Impfschädigungen sind, obwohl beim Vorliegen von Spike-Proteinen im Blut und in den Immunzellen die saubere Unterscheidung mittels Massenspektrografie möglich ist?

    11) Warum wurde die Impfkampagne auf junge Menschen und sogar Kinder ausgedehnt, obwohl bekannt war, dass diese kaum gefährdet waren und die Impfung keinen Übertragungsschutz bot?

    12) Warum hat die Kenntnis vom fehlenden Übertragungsschutz nicht zu einer sofortigen Rücknahme der Impfverpflichtungen im Gesundheitswesen und beim Militär geführt?

    13) Welche Folgen ergeben sich aufgrund des fehlenden Übertragungsschutzes auf das Verfassungsgerichtsurteil der einrichtungsbezogenen Impfpflicht, die ja auf dem angenommenen Übertragungsschutz basierte?

    14) Warum hat die Kenntnis von der Bildung ineffektiver und sogar schädlicher Antikörper nach Mehrfachimpfung nicht zum Stopp der Impfkampagne geführt?

    15) Warum sucht das Paul-Ehrlich-Institut trotz Kenntnis des komplexen Impfsyndroms nur nach Einzelsymptomen?

    16) Laut zahlreichen Studien werden ca. 90 Prozent der Arzneimittelnebenwirkungen gar nicht gemeldet. Die Datenbanken VAERS und VigiAccess zeigen deutliche Risikosignale. Welche über die anzunehmende Untererfassung hinausgehende Informationen hat das Paul-Ehrlich-Institut genutzt, um die Nebenwirkungsrate zu ermitteln?

    17) Wie viel Prozent der ärztlichen Meldungen und Betroffenenmeldungen zu Impfnebenwirkungen erkennt das Paul-Ehrlich-Institut als Nebenwirkung an?

    18) Warum bezieht das Paul-Ehrlich-Institut nicht wie versprochen die Routinedaten der Krankenkassen zur Beurteilung der Nebenwirkungen mit ein?

    19) Warum wird die parallel zur Impfkampagne nachweisbare Übersterblichkeit nicht wissenschaftlich auf Kausalität untersucht?

    20) Warum wird der Zunahme an akuten Herzerkrankungen, neurologischen Krankheiten und Krebserkrankungen nicht auch in Hinblick auf Impfschäden nachgegangen, obwohl es labormäßig und histologisch eine Kleinigkeit wäre?

    21) Wie stehen die Behörden zu der Aussage einer dänischen Großstudie, die eklatanten Unterschiede in der Nebenwirkungsrate verschiedener Chargen festgestellt hat?

    22) Warum wird dem Befund von überhöhten Mengen von DNA im Impfstoff nicht durch eigene Untersuchungen des Robert-Koch-Instituts nachgegangen, obwohl dieser Befund die Möglichkeit von genetischen Dauerschäden im Raum stehen lässt?

    23) Warum haben sich weder die öffentlich-rechtlichen Medien noch die ehemals kritischen Print-Medien noch Politiker einer grünen, roten, schwarzen und gelben Partei sich für all diese Unklarheiten interessiert und warum sind nahezu alle bedenklichen Fakten von spendenbasierten Online-Medien eruiert worden?

    24) Wer hatte in letzter Instanz das Sagen über die Mitteilungen des RKI an die Öffentlichkeit?

    25) Warum wurden mit Generalinspekteur Carsten Breuer als Leiter des Corona-Krisenstabs und mit Generalstabsarzt Hans-Ulrich Holtherm als Leiter der neu geschaffenen Abteilung „Gesundheitsschutz, Gesundheitssicherheit, Nachhaltigkeit“ im Bundesministerium für Gesundheit zwei hochrangige Militärs zu Verantwortlichen für die Gesundheit der Zivilgesellschaft ernannt?

    26) Wer haftet für die extremen Folgen einer nicht auf wissenschaftlichen Erkenntnissen beruhenden Erhöhung der Risikoeinschätzung, die von einem Bundesinstitut in die Öffentlichkeit gegeben wurde?

    27) Bestehen bei über achtzigprozentiger Finanzierung der WHO durch freiwillige und oft zweckgebundene Beiträge nicht zu große Interessenskollisionen? Zu den größten Geldgebern der WHO zählt die Bill-und-Melinda-Gates-Stiftung mit besten Beziehungen zur Impfstoffindustrie. Sollten wir also wirklich der WHO eine so große Entscheidungshoheit übertragen, gerade auch in Notsituationen?

    Dr.med. Erich Freisleben hat an der infektiologischen Abteilung des Rudolf-Virchow-Krankenhauses in Berlin seine Facharztausbildung zum Internisten absolviert und in der Geschichtsmedizin über Rassenideologie und Rassenhygiene in der Weimarer Zeit promoviert. Er war acht Jahre lang Delegierter in der Kassenärztlichen Vereinigung Berlin und 36 Jahre in Berlin-Wedding als Hausarzt niedergelassen.

    #Allemagne #politique #covid-19 #épidémie #médecin #industrie_pharmaceutique #vaccin #iatrocratie

  • Gericht: Altenpflegerin ohne Corona-Impfung verliert Lohnanspruch
    https://www.berliner-zeitung.de/news/bundesarbeitsgericht-altenpflegerin-ohne-corona-impfung-verliert-lo

    19.6.2024 - Unternehmen durften während der Corona-Pandemie ungeimpfte Beschäftigte ohne Vergütung freistellen. Das entschied das Bundesarbeitsgericht am Mittwoch.

    Während der Corona-Pandemie im Jahr 2022 durften Pflegeeinrichtungen ungeimpfte Beschäftigte ohne Fortzahlung der Vergütung von der Arbeit freistellen. Diese Entscheidung traf das Bundesarbeitsgericht (BAG) am Mittwoch in Erfurt in einem Fall, der den Zeitraum vom 16. März 2022 bis zum 31. Dezember 2022 betrifft.

    Nach einem weiteren Urteil durften die Einrichtungen außerdem den Urlaubsanspruch der Mitarbeiter entsprechend anteilig kürzen. Abmahnungen stand allerdings das Grundrecht der Beschäftigten auf körperliche Unversehrtheit entgegen. (Az.: 5 AZR 192/23 und 5 AZR 167/23)

    Beschäftigte in Pflege- und anderen Gesundheitseinrichtungen mussten bis zum 16. März 2022 einen Nachweis über eine Corona-Impfung, eine Immunität durch Genesung oder über eine Impfunverträglichkeit vorlegen. Andernfalls konnten die Gesundheitsämter ein „Betretungsverbot“ für die jeweilige Einrichtung aussprechen.

    Im ersten Fall wies das BAG eine Altenpflegerin aus Südbaden ab. Sie hatte diesen Nachweis nicht vorgelegt. Ihr Arbeitgeber stellte sie daher ab dem 16. März 2022 von der Arbeit frei und zahlte auch keinen Lohn mehr.
    „Einrichtungen hätten Impfnachweis verlangen dürfen “

    Zu Recht, wie nun das BAG entschied. Nicht nur die Gesundheitsämter, sondern auch die Einrichtungen hätten den Nachweis verlangen dürfen. Das ergebe sich aus dem doppelten Zweck der Regelung, die Bewohner und Patienten von Gesundheitseinrichtungen zu schützen „und zugleich die Funktionsfähigkeit der Einrichtungen aufrechtzuerhalten“. Dass es im Nachhinein Streit um die Effektivität dieser Maßnahme gab, stehe ihrer rechtlichen Wirksamkeit nicht entgegen.

    Ohne den Impfnachweis sei die Altenpflegerin „außerstande (gewesen), die geschuldete Arbeitsleistung zu bewirken“, argumentierte das BAG. Daher stehe ihr für den Zeitraum der Freistellung auch kein Lohn zu.

    Eine hier erteilte Abmahnung müsse die Pflegeeinrichtung allerdings wieder aus der Personalakte nehmen. Die unterlassene Impfung sei „keine abmahnfähige Pflichtverletzung“ gewesen. Denn Arbeitnehmer konnten sich hier auf ihr Grundrecht auf körperliche Unversehrtheit berufen. Dies „hatten Arbeitgeber als höchstpersönliche Entscheidung der Arbeitnehmer zu respektieren“.
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    Das Bundesarbeitsgericht (BAG) entschied bereits in einem weiteren Fall, der eine Alltagsbegleiterin in einem Seniorenwohnheim in Nordrhein-Westfalen betraf, dass eine Freistellung ohne Entgeltfortzahlung auch zu einem reduzierten Urlaubsanspruch führt. Arbeitgeber dürfen die arbeitsfreie Zeit anteilig bei der Berechnung des Jahresurlaubs berücksichtigen, so das Urteil des BAG.

    #Allemagne #travail.#iatrocratie #épidémie #covid-19

  • „Keine Pandemie in unserer Wahrnehmung“
    https://multipolar-magazin.de/artikel/keine-pandemie-in-unserer-wahrnehmung

    Ce pompier berlinois en 2020 n’a pas observé d’épidémie mais il témoigne de nombreux incidents depuis le débuts des vaccinations. Il raconte aussi qu’avec les mesures anti-covid on a introduit une chasse systématique aux dissédents y compris des changement de lois liberticides.

    12.6.2024 von Camilla Hildebrandt - „Die Realität und die Maßnahmen liefen 2020 immer weiter auseinander“, so der Berliner Feuerwehrmann Fabian (ein Pseudonym, seine Identität ist der Redaktion bekannt). Nach dem Start der Corona-Impfung schnellte die Zahl der Rettungseinsätze dann jedoch in die Höhe, so der Beamte. Im Multipolar-Interview schildert er außerdem verstörende Details zur Arbeit des Grünen-Politikers Janosch Dahmen, einem der Hauptunterstützer einer Impfpflicht, der auch Oberarzt beim Rettungsdienst der Berliner Feuerwehr war.

    CAMILLA HILDEBRANDT, 12. Juni 2024, 5 Kommentare, PDF

    Multipolar: Die Berliner Senatsverwaltung für Inneres bestätigt, dass die Einsatzzahlen im Jahr 2023 bei Herzbeschwerden gegenüber dem Durchschnitt der Vor-Coronajahre 2018/2019 um 56 Prozent gestiegen sind – ähnlich bei den Schlaganfallsymptomen. Wie haben Du und Deine Kollegen das im Alltag wahrgenommen?

    Fabian: Wir haben schon 2021 eine Veränderung bemerkt. Den Kollegen fiel auf, dass es gerade bei Herzbeschwerden und Schlaganfällen einen Zuwachs an Einsätzen gab, den wir uns nicht erklären konnten. In der Leitstelle hieß es auch: „Hier stimmt etwas nicht." Sie erzählten, dass früher eine Laien-Reanimation – wenn jemand in der Leitstelle anruft und dann durch den Feuerwehrkollegen durch die Reanimation begleitet wird – eine Seltenheit war. Aber auf einmal gab es das immer häufiger. Reanimationen sind ebenfalls gestiegen, insbesondere in den Jahren 2021, 2022. Auch das Klientel verschob sich, es wurde jünger. Normalerweise würdest du jetzt erwarten, dass jemand fragt: „Was ist da los? Warum haben wir mehr Einsätze? Da das ausbleibt, fängt man an, selbst kritisch zu werden. Unter Kollegen kursieren Schilderungen wie diese: Eine Mutter rief beim Notruf an und meldete „plötzlicher beidseitiger Sehverlust“ bei einem 12 oder 13 Jahre alten Mädchen. Der Kollege fragte: „Hat sie Drogen genommen, Alkohol getrunken, ist sie gestürzt, hat sie etwas auf den Kopf gekriegt?“ Alles negativ. Jung, sportlich, ohne Vorerkrankungen. Und dann hat der ältere Kollege dem jungen an der Notrufabfrage von hinten einen Katzenkopp gegeben und gesagt: „Stell die Frage.“ – „Ist ihre Tochter geimpft?“ – „Ja, vor fünf Tagen“. Niemand kann zwar einen Zusammenhang beweisen, aber zu viele Zufälle sind dann ein Muster.

    Multipolar: Bei deinen persönlichen Einsätzen, wie viele „Zufälle“ gab es da?

    Fabian: Natürlich sind nicht hunderttausende Geimpfte tot umgefallen, aber wir haben erst 2021 ganz klar gemerkt, dass etwas anders ist, dass sich im Einsatzgeschehen etwas geändert hat. Das steht im Gegensatz zu 2020, als uns erzählt wurde, dass hier ein schlimmes Virus grassiert. Ich habe ja selbst auch zuerst daran geglaubt. Aber da habe ich absolut nichts bemerkt. Das Virus ist mitunter natürlich schlimm für vorerkrankte und ältere Patienten. Aber uns hat man damals erzählt, dass das ganz besonders und einmalig schlimm sei.

    Multipolar: Was ist konkret passiert?

    Fabian: Die Art der Einsätze, die Häufigkeit bei Herzbeschwerden, Schlaganfällen, ungewöhnliche Einsätze, wo du sagst: Der junge Mann, warum hat der einen Schlaganfall? Es gibt überhaupt keinen wirklichen Grund. Die Häufigkeit dieser Zufälle nehmen auch die Kollegen wahr und dann kommt man hinsichtlich des Impfstatus ins Grübeln. Es gibt einen Fall bei der Hamburger Feuerwehr. Einer der ersten Kollegen, die geimpft waren, ist HSV-Fan-Influencer, deswegen ist der ein bisschen bekannter, der hat einen Schlaganfall bekommen und sich erst geziert zu sagen: „Das liegt an der Impfung.“ Aber dann war es nicht mehr zu übersehen, und er sagte: „Ja, ich hatte sehr schwere Nebenwirkungen mit neurologischen Ausfällen.“ Er war einer der ersten, die davon berichtet haben. Wir haben überall in Deutschland Kollegen, die im Nachgang der Impfung nun Unfallanzeigen beim Dienstherren stellen.

    Multipolar: Und die auffälligen Einsätze könnten etwas zu tun haben mit der Corona-Impfung?

    Fabian: Ich kann es nicht beweisen, aber das ist mein Eindruck. Wir haben auch den Eindruck, dass Kollegen, die geimpft waren, insbesondere Ende 2022, Anfang 2023, stark an Corona erkrankten und dann wochenlang ausfielen. Das waren Leute, die sonst nie krank waren. Ich habe mal recherchiert und geschaut in meinem Umfeld, wer noch nie Corona hatte. Bei der Feuerwehr musste man ja bei Dienstantritt immer getestet werden. Da konnte ich sehr gut sehen: Ich kenne eindeutig mehr Ungeimpfte, die noch nie Corona hatten also noch nie einen positiven Test hatten, im Gegensatz zu denjenigen, die geimpft sind. Bei den Geimpften kenne ich nur zwei, die noch nie Corona oder noch einen positiven Test hatten. Bei den Ungeimpften kenne ich mehr als ein Dutzend, obwohl es viel weniger Ungeimpfte bei der Feuerwehr sind. Die doppelt Geimpften machen circa 90 Prozent aus, die Ungeimpften circa 10 Prozent. Die Zahl der dreifach Geimpften ist dann erheblich niedriger.

    Multipolar: Du bist Mitglied des Berufsverbandes „feuerwehrGEMEINSCHAFT“, der sich dazu geäußert hat und der sich Anfang 2022 in Opposition zur Impfpflicht gründete. Der Anstieg von massiven Problemen bei den Patienten – wie zum Beispiel Schlaganfall, Herzprobleme, Reanimation – in Zusammenhang mit der Covid-Impfung: will das gesehen werden, wenn ihr darauf aufmerksam macht?

    Fabian: Das will auf keinen Fall gesehen werden. Da gilt das Narrativ, dass es keinen Zusammenhang und auch keine Auffälligkeiten gibt. Ich war selbst überrascht, dass dieses Empfinden aus den Einsätzen aber objektiviert werden konnte mit Zahlen durch diese parlamentarischen Abfragen, die ja nun auch in der Presse sind. Das deckt sich mit anderen Veröffentlichungen. Und dann fängst du natürlich an, kritischer zu werden, stellst Fragen: Das muss doch jemanden interessieren. Es kann mich ja auch treffen. Wenn das schon nicht stimmt, was stimmt denn dann noch nicht?

    Multipolar: Damals, so hieß es in einem Artikel der Berliner Zeitung von 2022, hattet ihr schon die Forderung gestellt: „Die Zahlen liegen auf dem Tisch. Es ist definitiv ein fulminanter Anstieg, es muss geklärt werden.“ Wurde etwas geklärt?

    Fabian: Nach meiner Kenntnis nicht. Die Kollegen, die sich bei uns zusammengeschlossen haben, haben diese Forderung erhoben. Das war für mich auch überraschend, welche absurden Antworten seitens der Behörde gegeben wurden.

    Multipolar: Wie zum Beispiel?

    Fabian: Es hieß: „Mit einer gestiegenen Zahl der Berufspendler“ – im Jahr 2021, als alles heruntergefahren war, „mit einer erhöhten Anzahl an Gästen, sowie deren Verweildauer, Übernachtungen in Berlin“ – im Jahr 2021, „einem Zuzug nach Berlin“, „einer zunehmenden Anzahl von Großveranstaltungen“ – im Jahr 2021. Damit sollte erklärt werden, warum wir so einen Anstieg an Herzbeschwerden, Schlaganfällen und Reanimationen hatten. Wegen Großveranstaltungen 2021, obwohl es so gut wie keine gab. „Einer durch Influenza bedingten erhöhten Inanspruchnahme des Rettungsdienstes“. Nach allen Zahlen, die mir bekannt sind, ist ja die Influenza 2021 sonderbarerweise ausgefallen. Und die Senatsverwaltung für Inneres begründet das allen Ernstes mit Influenza. „Abnehmende Selbsthilfefähigkeit der Bevölkerung“ – bei Schlaganfall und Selbsthilfefähigkeit weiß ich nicht, wieso sollte man da weniger selbsthilfefähig sein? „Qualitätsverlust in Folge des Fachkräftemangels“, ein BlaBla-Argument. Eine seltsame Art der Argumentation, wenn die Senatsverwaltung für Inneres allen Ernstes argumentiert, dass wir 2021 viel zu tun hatten, weil draußen viel passiert ist. Die Hotels waren leer! Es ist also eine dreiste Lüge.

    Multipolar: Dir ist schon zu Beginn der Pandemie-Zeit aufgefallen, dass sehr viel anders lief als üblicherweise. Wie wurden euch in der Feuerwehr die Ereignisse mitgeteilt?

    Fabian: Sobald ein Stab zusammentritt – es werden Fachkräfte der Behörde zusammengezogen, um die Lage abzuarbeiten – bekommt man normalerweise eine Mail an alle. Das ist nicht passiert. Erst im Nachgang hat man mitbekommen, dass am 25. Februar 2020 ein Stab zusammengetroffen ist. Und erst am 10. März, also 14 Tage später, wurden dann alle informiert: „Es gibt es jetzt einen Stab.“ Der wurde zwischenzeitlich immer größer. Kollegen, die Dienst hatten, sagten, es sei eine Riesenveranstaltung. Und, das habe es noch nie gegeben: Parallelstäbe. Normalerweise wird ein Stab Feuerwehr gebildet, wo alle zusammenkommen und gemeinsam arbeiten. Aber hier gab es plötzlich zwei, einen Rettungsdienststab, geführt von Janosch Dahmen, und auf der anderen Seite den Stab Feuerwehr. Die beiden haben sich in ihrer Kompetenz und Fähigkeit immer beharkt. Das war sehr unangenehm und extrem verstörend, weil nicht alle an einer Sache gearbeitet haben, erzählen sich die Kollegen.

    Multipolar: Was hat der Stab mitgeteilt, wie sollte vorgegangen werden?

    Fabian: Die Informationen sind am Anfang sehr spärlich geflossen, zunächst waren sie nicht so alarmistisch. Aber über den Flurfunk hat man dann gehört, welche Zahlen verbreitet werden. Im Stabsbereich haben sie Anfang März 2020 gesagt, dass es in den nächsten fünfzehn Tagen 100.000 Tote in Berlin geben wird. Ich selbst habe erlebt, dass Ärzte der Feuerwehr herumgerannt sind mit Überschlagsrechnungen: „Es wird in dieser Pandemie 2,8 Millionen Tote in Deutschland geben.” – „Was?” – „Ja, 70 Prozent Infektion bei 80 Millionen Leuten, 5 Prozent Mortalität. Das sind dann 2,8 Millionen Tote in Deutschland. Diese Pandemie wird ganz schlimm.“ Sie haben Panik verbreitet, weil sie es offensichtlich selbst geglaubt haben. Im Einsatzgeschehen hat sich das im Jahr 2020 allerdings nicht abgebildet. Aber es gab Maßnahmen, die waren beispiellos. Die Ausbildungsschule der Feuerwehr wurde geschlossen, es gab keine Fortbildungen mehr. Du konntest deinen Urlaub zurückgeben. Jeder, der gesagt hat „Ich komme zum Dienst“, wurde genommen. Wir haben massiv aufgebaut. Wir hatten nachher teilweise 15 Prozent mehr Personal bei der gesamten Feuerwehr.

    Multipolar: Innerhalb von zwei Wochen sollten 100.000 Menschen in Berlin sterben, war die Ansage des Stabs. Was war die Realität für euch vor Ort?

    Fabian: In der Realität hatten wir circa 25 Prozent weniger Einsätze, gerade, als alles losging mit der sogenannten Covid-Pandemie. Die Einsatzzahlen gingen also anfangs klar zurück. Es war viel mehr Panik. Wir auf den Wachen haben gerade den März und April 2020 als erholsam empfunden. Weil wir, wie gesagt, nun viel mehr Personal auf den Wachen hatten, durch die ganzen Maßnahmen, die da ergriffen wurden, alles bei weniger Einsätzen. Das gleiche Bild ergab sich auch in den Krankenhäusern. Wenn du die Patienten in den Krankenhäusern abgegeben hast, hast du ja auch mit den Schwestern gesprochen: „Wie sieht es denn hier bei euch aus?“ Die sind dann aus dem Lachen nicht mehr rausgekommen, haben gesagt: „Ja, wir haben zwar viel Stress gehabt, beim Aufbau von zusätzlichen Intensivstationen oder die organisatorischen Voraussetzungen zu schaffen, aber in der Realität, dieses Freihalten der Betten...“ Es gab keinen Ansturm von Patienten. Im Gegenteil, die haben gesagt, sie könnten jetzt Urlaub nehmen, Überstunden abbauen. Es wurde sogar darüber nachgedacht, in den Krankenhäusern Teilzeitkräfte zu entlassen. Die Schwestern haben erzählt: „Wir haben hier eine Auslastung, die liegt teilweise nur noch bei 40 Prozent.“ Man muss wissen: Damit ein Krankenhaus wirtschaftlich läuft, muss die Auslastung zwischen 60 und 80 Prozent liegen.

    Multipolar: Es wurden zudem im Jahr 2020 20 Kliniken geschlossen.

    Fabian: Genau. Wir hatten in Berlin auch eine Notfallklinik, intern bei uns „Brömmeklinik“ genannt. Albrecht Brömme ist ein ehemaliger Landesbranddirektor, er war später Chef des Technischen Hilfswerks (THW). Und er hat hier in Berlin 2020 ein großes Notkrankenhaus aufgebaut, am Messegelände. Da haben sie Kraft und Geld und Organisation reingesteckt. Sie haben wirklich daran geglaubt, das das Ende nahe sei. Ich habe mir die Brömmeklinik mal angesehen. Dieses Krankenhaus war für rund 500 Leute ausgelegt, als eine Art Überlaufbecken. Aber es ist keinen einzigen Tag in Dienst gewesen. Und es hat Millionen gekostet. Die Realität und die Maßnahmen liefen immer weiter auseinander. Niemand von uns hat diese Maßnahmen noch mit der beobachtbaren Realität im Jahr 2020 übereinbringen können. Es gab keine Pandemie in unserer Wahrnehmung. Im Frühling, Sommer 2020 gab es keinerlei Pandemiegeschehen, wo ich sagen muss, dass die Maßnahmen irgendwas damit zu tun gehabt hätten, im Gegenteil.

    Multipolar: Wieso im Gegenteil?

    Fabian: Ich meine, dieses Angst machen und Panik verbreiten, das war dann auch im Einsatzgeschehen beobachtbar. Diese Panik ist dann auf die Patienten übergeschlagen. Wir hatten Einsätze, wo Leute mit gebrochenen Knochen zu Hause geblieben sind, tagelang. Und auf die Frage: „Warum haben Sie uns denn nicht früher angerufen oder sind ins Krankenhaus gekommen?“, hieß es: „Aber im Krankenhaus, da ist doch dieses tödliche Virus, und ich wollte niemandem zur Last fallen und hatte Angst.“ Oder: Ein älterer Mann ruft an, seiner Frau gehe es seit Tagen nicht so gut und jetzt müsste mal einer kommen. Dann kommst du da an und stellst fest, sie hat einen Schlaganfall, seit mehreren Tagen. „Aber warum haben Sie denn nicht früher angerufen?“ – „Na, weil da ist doch das Killervirus.“ Er wollte nicht, dass seine Frau stirbt, wenn sie ins Krankenhaus kommt, weil im Krankenhaus alles voll war, das hatten sie ihm doch im Fernsehen erklärt.

    Die Menschen haben teilweise ihre eigene Gesundheit dauerhaft ruiniert, weil sie nicht rechtzeitig den Rettungsdienst angerufen haben. Das ist unverantwortlich. Man hätte das einordnen, den Leuten sagen müssen: „Ja, Vorsichtsmaßnahmen schön und gut, aber bitte keine kopflose Panik“. Im Nachhinein muss ich sagen: Man wollte aber kopflose Panik verbreiten und man hat es geschafft. Ich habe natürlich gesehen, dass es überhaupt keinen Grund für die Angst gab, weil ja die Krankenhäuser frei waren. Und verstorbene Pfleger und Ärzte hat man auch nicht draußen vor dem Krankenhaus tot aufgestapelt gesehen. Also ich habe erst eine Weile gebraucht, um zu kapieren, dass man den Leuten so viel Angst gemacht hat, dass diese ihre Gesundheit aufs Spiel gesetzt haben.

    Multipolar: Innerhalb der Feuerwehr gibt es immer Oberärzte, die zur Verfügung stehen müssen. Einer war zu der Zeit Janosch Dahmen, Abgeordneter bei den Grünen mittlerweile. Der Name fiel bei den Kollegen immer wieder, sagst du.

    Fabian: Ja, weil er diesen Parallelstab betrieben hat, als Panikverbreiter, das war auffällig. Die Kollegen haben immer wieder geschimpft im Nachhinein. Er hat sich hervorgetan, indem er Angst verbreitet hat, das Narrativ bedient hat. Und die Angst kam mehr von den Ärzten, als von den Feuerwehrleuten. Das haben wir auch bei Einsätzen gesehen, die Ärzte waren viel verschreckter. Und man hat sich natürlich auch gefragt: Wer ist eigentlich dieser neue Arzt, Janosch Dahmen, der relativ spät dazugekommen ist, warum konnte der sich so aufspielen? Die Kollegen im Stab haben sich auch nicht sehr positiv über ihn geäußert, weil er kein Teamplayer war. Damals wusste keiner von uns, dass er bei den Grünen ist. Er hat sich sogar quasi als leitender Arzt verkauft im Tagesspiegel, was aber nicht der Fall war (Anmerkung: Dahmen war 2021 Oberarzt der Berliner Feuerwehr mit einem Verantwortungsbereich innerhalb der Ärztlichen Leitung). Er hat sich durch sein Verhalten und sein Vorgehen einen Spitznamen intern erworben, der seinesgleichen sucht. Er heißt intern bei uns „der Schlitzer“, weil er sehr kompromisslos und radikal, einige sagen psychopathisch vorgeht.

    Multipolar: Inwiefern?

    Fabian: Oberarzt Janosch Dahmen propagiert eine Clamshell-Thorakotomie. Da wird sozusagen der Brustkorb aufgerissen, mit den Händen reingegriffen und das Herz reanimiert. Das ist Kriegsmedizin. Das macht man höchstens im Krankenhaus bei bestimmten Arten von Verletzungen. Da würde es im Extremfall noch Sinn machen. Bis zu Dahmens Auftreffen hat das nach meiner Kenntnis niemand bei der Berliner Feuerwehr auf der Einsatzstelle gesehen.

    Janosch Dahmen (Bildmitte) bei einem Rettungseinsatz in Berlin 2019 | Bild: picture alliance/dpa | Paul Zinken

    Multipolar: Einsatzstelle ist meist auf offener Straße, am Unfallort?

    Fabian: Genau. Er, Dahmen, hatte einen Einsatz, da gab es vorher einen Schusswechsel. Alle Ärzte vor Ort waren sich einig, die betreffende Person ist tot. Aber der leitende Notarzt, Dahmen, hatte sich bereits angekündigt. Zum Erschrecken aller hat er sofort den Oberkörper des Verstorbenen aufgerissen, deswegen nennen wir ihn „den Schlitzer“. Eine medizinische Maßnahme, die zu dem Zeitpunkt hoch umstritten war und keiner nachvollziehen konnte. Alle, die ich gesprochen habe, sagten, das war völlig unnötig. Und dieses Kompromisslose hat man auch während der Pandemie bemerkt. Aber jemand, der so vorgeht, ist in einer Pandemie an der falschen Stelle und eher gefährlich. Übrigens musste er wohl auch zum Landeskriminalamt, sein unnötiges Vorgehen rechtfertigen, weil die Kripo natürlich ein Problem hatte, diese aufgerissene Leiche den Angehörigen zu erklären, zumal auch die Schusskanäle, also die Spurenlage, zerstört waren. Dahmen hatte bevor er zur Berliner Feuerwehr kam allerdings einmal das große Glück im Krankenhaus mit dieser Maßnahme jemanden zu retten. Damit profilierte er sich. Es wurde bei uns noch ein dutzend Mal versucht, diese Clamshell-Thorakotomie auf Einsatzstellen durchzuführen aber bis heute sind alle diese Versuche erwartbar erfolglos geblieben.

    Multipolar: Janosch Dahmen, Abgeordneter der Grünen, Leiter der AG Gesundheit, hat sich auch massiv für die Impfpflicht bei der Feuerwehr eingesetzt.

    Janosch Dahmen bei einer Rede im Bundestag | Foto: picture alliance/dpa | Kay Nietfeld

    Fabian: Er hat massiv Druck aufgebaut. Wir sagen immer „der Lauterbach der Grünen“, und zwar nicht im Guten. Damit hatte er einen großen Anteil daran, dass der Druck auch auf mich so groß geworden ist, sodass ich mich trotz anderer Überzeugung habe impfen lassen. Weil es ja hieß, wir bekommen Betretungsverbot, Berufsverbot. Damit verlierst du dein Einkommen. Denn am Anfang hieß es noch, alles ist freiwillig, und es gibt für die, die sich nicht impfen lassen, keine Nachteile. Dann kam die bereichsbezogene Nachweispflicht, Ende 2021. Feuerwehrleute, die bis Mitte März 2022 keine vollständige Impfung nachweisen konnten, sollten dem Gesundheitsamt gemeldet werden. Und dann drehten plötzlich alle frei. Am 23. Dezember 2021 kam eine druckerzeugende E-Mail, kurz vor Weihnachten. Behördenleiter Dr. Carsten Homrighausen hatte sogar noch nachgelegt und in der Feuerwehrzeitung geschrieben, mit Impfungen schützten wir „nicht nur uns selbst“. Die Impfung sei „Feuerwehrpflicht“.

    Multipolar: Gab es Kollegen, die sich nicht impfen ließen?

    Fabian: Ja die gab es. Ich hatte ja bereits mit einigen gesprochen, da war schnell klar, die haben wirklich gute Argumente. Ende September 2022 hätten wir uns alle sogar das dritte Mal impfen lassen müssen, um als vollständig geimpft zu gelten. Zu dem Zeitpunkt war aber mittlerweile der Aufruhr in der Behörde viel zu groß. Es gab dann noch eine viel diskutierte E-Mail. Ein Kollege – wir nennen ihn intern Big Balls –, ist wohl an das geheime Passwort eines besonderen E-Mailaccounts gekommen, das heißt von einem nicht individualisierbaren Absender. Damit hat er eine E-Mail an alle geschrieben. Darin hat er all diese Widersprüche zur Covid-Impfung aufgeschrieben. Man hat wohl auch nie rausbekommen, wer er war. Wenn man wüsste, hätten sie ihn längst sichtbar „gehangen“. Diese Mail war wirklich bemerkenswert. Ich habe sie gelesen und mich nun endgültig entschlossen: Noch mal eine Impfung? Nein! Dem haben sich dann, wie man hört, wohl hunderte weitere Kollegen angeschlossen, so dass das Gesundheitsamt von Berlin Mitte kapituliert und alle unbehelligt gelassen hat.

    Multipolar: Fabian, du hast vorhin gesagt, aus der Sicht der Berliner Feuerwehr, aus deiner Sicht gab es keine Pandemie. Nun sind rund 75 Prozent der Menschen mindestens einmal geimpft. Was ist hier passiert in den letzten drei Jahren?

    Fabian: Eine schwierige Frage. Auf jeden Fall wurden die Maßstäbe, die vorher gegolten haben, sichtbar für alle über Bord geworfen. Das, was vorher Usus war, wir schauen uns die Zahlen an, gehen nüchtern damit um, betrachten von außen und handeln erst auf Grundlage von Fakten, das wurde außer Kraft gesetzt. Es gab einen Rückschritt in den Freiheitsrechten. Es gibt ja niemanden mehr, der behauptet, die Impfung schütze vor einer Infektion. Damit sind alle Maßnahmen, die eine Diskriminierung von Ungeimpften zur Folge hatten, obsolet, falsch, ein Verbrechen, nicht demokratisch, nicht rechtsstaatlich und erschreckend. Ich hätte vorher nie geglaubt, dass das in Deutschland möglich sein könnte. Alles, was ich als Beamter gelernt habe in allen Fortbildungen, einfach obsolet. Und wie wenig man Interesse an der Aufarbeitung hat. Deswegen äußere ich mich ja nun. Ungeimpfte mussten sich bei uns unter Aufsicht testen. Geimpfte durften das selbst machen. Wo du dich fragtest: Moment mal, der Trupp geht doch gleich ins Feuer, die vertrauen sich gegenseitig ihr Leben an. Und jetzt sagt man: Nein, dem kann man nicht vertrauen. Es war wirklich schlimm für mich, zu sehen, wie teilweise mit den Ungeimpften umgegangen wurde. Und dieses Auseinandertreiben, das wäre vorher nicht möglich gewesen. Und jetzt 2024, Demokratie, Rechtsstaatlichkeit, da sind wir weit von entfernt. Da fehlt eine ganze Menge Aufarbeitung.

    Multipolar: Fabian, wir wissen ja, dass der Name nicht Fabian ist. Du bist Beamter. Was wäre, wenn du deinen wahren Namen sagen würdest?

    Fabian: Das hätte auf jeden Fall horrende Konsequenzen. Die ungeimpften Kollegen haben wahren Verfolgungsdruck gespürt auch wenn die Behörde mittlerweile zurückgerudert ist. Es gibt ja dieses aufrührende Video von den beiden Feuerwehrkollegen auf einer Wache, die sich maßnahmenkritisch geäußert haben. Oder das Interview in der Tagesschau mit dem ungeimpften Kollegen. Alle Kollegen, haben sich nur stark verpixelt oder vermummt gezeigt, weil die Behörde sonst gleich mit fadenscheinigen Anschuldigungen wie „Reichsbürger, Nazi, Staatsdelegitimierer“ kommen würde und die Kollegen dann mit Klagen überzogen hätte. Die wären ihres Lebens nicht mehr froh geworden. Ein anderer Kollege, der in Berlin-Tegel an einer coronamaßnahmenkritischen Demo teilgenommen hat und wurde identifiziert. Ihm haben sie tatsächlich wegen des Spruchs „Frieden, Freiheit, Selbstbestimmung" ein Disziplinarverfahren angehängt. Begründung: Wenn er das fordert, dann haben wir das aus seiner Sichtweise nicht. Also delegitimiert er den Staat. Wie man hört, ist er aufgrund seines Alters dann auch zwangspensioniert worden. Wie das aber letztendlich genau ausgegangen ist, weiß ich nicht. Bei der Berliner Feuerwehr war ja wohl sogar der Extremismusbeauftragte darauf angesetzt worden, herauszufinden, wer Kritik in die Öffentlichkeit trägt und sollte Demonstrationen überwachen, um dann entsprechende Listen zu erstellen. Deswegen habe ich mich entschlossen, nicht meinen Namen zu sagen, weil es unabsehbare Konsequenzen hätte.

    Multipolar: Könnte man dich also einfach entlassen oder würde man versuchen, dich zu diskreditieren?

    Fabian: Früher, vor Corona, hätten die mich niemals wegen offener Kritik entlassen können. Auf keinen Fall. Heutzutage bin ich mir da nicht mehr so sicher. Die aktuellen gesetzlichen Änderungen sind beunruhigend und erinnern an andere Zeiten. Es sind Gesetze, um Kritiker einer verfehlten Politik mundtot zu machen und der wirtschaftlichen Existenz zu berauben. Es gibt bei uns den sehr dubiosen Fall eines angestellten Arbeitsschützers. Der war beim Thema „Coronaimpfung“ nicht ganz auf Linie und hat sich in der Umsetzung wohl unwillig gezeigt und zu viele Fragen gestellt. Daraufhin ist er entlassen worden, da redet keiner drüber, aber Fakt ist, plötzlich war der kritische Kollege von heut auf morgen weg. Ich weiß nicht, was aus ihm geworden ist.

    Fairerweise muss ich aber auch sagen, es ist still in der Berliner Feuerwehr geworden. Die Maßnahmenbefürworter können die Zahlen ja auch nicht mehr ignorieren. Mittlerweile will in der Behörde eigentlich keiner mehr drüber reden. Auch die Alarmisten sagen plötzlich: So war das gar nicht. Es war alles freiwillig, und Druck haben wir nicht aufgebaut. Niemand will dafür Verantwortung übernehmen. Niemand versucht, das jetzt aufzuarbeiten. Sie tun so, als wenn das nicht so passiert wäre. Man bekommt eine minimale Ahnung, auch wenn der Vergleich natürlich sehr weit hinterherhängt, wie das 1946 gewesen sein muss. Auf einmal gab es ja keine Nazis mehr. Heute gibt es auf einmal keine Leute mehr, die gesagt haben: „Impfen, das schützt vor einer Infektion und Übertragung.“ Wo sind die denn 2024 jetzt alle? Wo sind die, die sich jetzt hinstellen und sagen müssten: Wir haben uns geirrt? Wir lagen falsch. Ich sehe keine.

    #Berlin #épidémie #iatrocratie

  • WHO-Pandemievertrag : Schleichende Militarisierung der Pandemiepolitik
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/who-pandemievertrag-schleichende-militarisierung-der-pandemiepoliti

    Au sein de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) médecins, militaires et l’industrie phamaceutique fon bon ménage. Résultat : un plan de protection contre les épidémies dystopique qui ferait frémir Orwell.

    Les autrices de l’article craignent une militarisation de la médecine. En réalité les poids sont inversés et nous sommes soumis à une médicalisation des guerre et de la politique.

    On apprend par l’article comment les médecins et entreprises phamaceutiques se servent des methodes et infrastructures militaires pour exercer leur contrôle de la population mondiale. Il va de soi que cette collaboration a des répercussions sur les formes d’exercice de la profession médicale. Ce fait ne change rien au constat que le militaire est au service des médecins et suit ses ordres.

    4.5.2024 von Amrei Müller, Silvia Behrendt - Das neue Pandemieabkommen und die Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften folgen einer militärischen Logik. Im Zentrum steht die „Gesundheitssicherheit“.

    Ende Mai sollen ein neues Pandemieabkommen und eine Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften verabschiedet werden.

    Wie kürzlich in einem offenen Brief an die WHO gerügt, werden die Verhandlungen in den entsprechenden WHO-Gremien in großer Eile und wenig transparent geführt. Das untergräbt die internationale Rechtsstaatlichkeit und verhindert eine gründliche Prüfung und Diskussion in den Mitgliedstaaten.

    Genau diese erscheinen jedoch besonders wichtig, denn sowohl der Verhandlungsentwurf des Pandemieabkommens als auch die Änderungsvorschläge der Internationalen Gesundheitsvorschriften verfestigen eine seit Covid-19 intensivierte Militarisierung der Pandemiepolitik.

    Die Doktrin hinter den Reformen: die globale Gesundheitssicherheit

    Diese Militarisierung ist auf die Doktrin der globalen Gesundheitssicherheit zurückzuführen. Tatsächliche oder potenzielle Infektionskrankheiten und ihre Erreger werden behandelt und bekämpft wie ein militärischer „Feind“ – Erreger und Krankheiten, insbesondere jene mit Pandemiepotenzial, werden als „Sicherheitsrisiko“ verstanden. Folglich müssen „biologische Risiken“ minimiert werden. Sicherheitspolitische oder militärische Strategien und Abläufe zur Biogefahrenabwehr und Biokriegsführung werden mit denen der öffentlichen Gesundheit verbunden. So schleicht sich eine militärische Logik in die Gesundheitspolitik ein.

    Besonders deutlich wird das im sogenannten Allgefahrenansatz (all-hazards approach). Egal ob es sich um einen natürlichen Krankheitsausbruch, um Biokriegsführung, Bioterrorismus oder Laborunfälle handelt – man wendet die gleichen Vorsorge- und Bekämpfungsstrategien an.

    Ein Beispiel: Die Biowaffenforschung geht stets mit der (präventiven) Impfstoffforschung Hand in Hand, um sogenannte Blowbacks zu verhindern: Wenn eingesetzte Biowaffen den eigenen Truppen (oder gar der eigenen Zivilbevölkerung) nicht schaden sollen, müssen Impfstoffe für die eigene Seite vorhanden sein.

    In der globalen Pandemievorsorge- und -bekämpfungspolitik geht man nach demselben Prinzip vor: Auch wenn ein Krankheitsausbruch nicht durch Biowaffen verursacht wurde, will man doch genauso darauf reagieren. Das heißt: vorbereitet sein und schnell mit „Gegenmaßnahmen“, nämlich Impfstoffen, reagieren.

    Unter anderem über die Coalition for Epidemic Preparedness Innovation (CEPI) betreibt die WHO seit Jahren Forschung zu Erregern mit Pandemiepotenzial. CEPI ist eine privat-öffentliche Partnerschaft der WHO. Sie will in Zukunft (experimentelle) Prüfimpfstoffe (Englisch: investigational medicinal products) innerhalb von 100 Tagen entwickeln, testen, notfallzulassen, global vertreiben und verabreichen, sobald der WHO-Generaldirektor einen Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite ausgerufen hat.

    Normalerweise braucht die reguläre Vollzulassung von sicheren und effektiven Impfstoffen mindestens acht bis zehn Jahre. Den 100-Tage-Plan hat CEPI kürzlich internationalen Akteuren auf der Münchener Sicherheitskonferenz präsentiert.

    Die Biowaffenforschung geht stets mit der (präventiven) Impfstoffforschung Hand in Hand, um sogenannte Blowbacks zu verhindern. Kay Nietfeld/dpa

    Die militärische Denkweise erreichte während der Bekämpfung von Sars-CoV-2 einen Durchbruch. In Deutschland, Österreich, Großbritannien, Irland und anderen Staaten war das Militär stark in die Umsetzung von Covid-19-Gegenmaßnahmen eingebunden. In Frankreich verkündete Präsident Macron: „Wir sind im Krieg gegen das Virus.“ Auch Ausgangssperren wurden verhängt, eine von der Doktrin der Gesundheitssicherheit empfohlene nichtmedizinische Gegenmaßnahme.

    In vielen Ländern tragen nationale Institutionen oder Abteilungen den Begriff „Gesundheitssicherheit“ bereits im Namen. Dazu gehören die Abteilung für Gesundheitssicherheit im deutschen Gesundheitsministerium und die Health Security Agency im Vereinigten Königreich (vor Oktober 2021 noch Public Health England). Die Vereinigten Staaten von Amerika haben erst vor kurzem ihre eigene „Globale Gesundheitssicherheitsstrategie 2024“ erneuert.

    Momentan ist zu befürchten, dass die Weltgesundheitsversammlung Ende Mai Reformen beschließt, die die Militarisierung der Pandemievorsorge- und -bekämpfungspolitik weiter verfestigt.

    Ausweitung der Notstände – Machtzuwachs des WHO-Generaldirektors

    Schon heute können der WHO-Generaldirektor und ein von ihm einberufener Notfallausschuss einen sogenannten Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite ausrufen und daraufhin den WHO-Mitgliedstaaten diverse medizinische und nichtmedizinische Gegenmaßnahmen zur Bewältigung des Notstands empfehlen.

    Laut dem jüngsten Entwurf zur Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften vom April 2024 sollen diese Empfehlungen völkerrechtlich unverbindlich bleiben. Das heißt allerdings nicht, dass sie nicht trotzdem einen großen Einfluss haben werden. Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.

    Nach wie vor gilt: Einer Kontrolle durch die WHO-Mitgliedstaaten, die Weltgesundheitsversammlung, nationale oder internationale Gerichte unterliegen Entscheidungen des WHO-Generaldirektors und des Notfallausschusses nicht.

    In Frankreich verkündete Präsident Macron: „Wir sind im Krieg gegen das Virus.“ Stevens Tomas/imago&

    Tatsächlich sehen die aktuellen Entwürfe eine Ausweitung der Kompetenzen des WHO-Generaldirektors vor. Er kann leichter einen Gesundheitsnotstand ausrufen. In den Entwürfen ist auch von einem „Frühwarnzustand“ die Rede – einem Gesundheitsereignis, das noch keinen Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite darstellt. Hinzu kommt ein „pandemischer Notstand“, wohl als besonders schwerer Fall.

    Wenn künftig allerlei diffuse Situationen zu einem Gesundheitsnotstand erklärt werden können, erweitert sich damit auch der Anwendungsbereich der Internationalen Gesundheitsvorschriften insgesamt. Das schließt die WHO-Kompetenz ein, weitreichende Empfehlungen zu medizinischen und nichtmedizinischen Gegenmaßnahmen auszusprechen.

    Ständige Bioüberwachung

    Zweitens zielen die Reformen darauf ab, ein globales Bioüberwachungssystem aus- und aufzubauen. Dazu gehört ein globales Labornetzwerk, das „biologische Risiken“ wie Krankheitserreger mit Pandemiepotenzial identifiziert und ihre genomische Sequenzierung sicherstellt. Basierend auf dem sogenannten One-Health-Ansatz, über den die Gesundheit von Menschen, Tieren und Ökosystemen gleichermaßen ins Visier gerät, soll insbesondere die Schnittstelle Mensch-Tier-Umwelt überwacht werden, um sogenannte zoonotische Übertragungs- und Rückübertragungsereignisse schnell entdecken zu können.
    Allgefahrenansatz: Impfstoffe dominieren als „Gegenmaßnahme“

    Drittens konzentrieren sich viele der Reformvorschläge – dem Allgefahrenansatz folgend – einseitig auf biotechnologische Gegenmaßnahmen. Dazu gehören die beschleunigte Forschung und Entwicklung, Herstellung und globale Verabreichung von notfallzugelassenen Tests, Medikamenten und Impfstoffen. Derartige Gegenmaßnahmen und Empfehlungen dominierten bereits den Covid-19-Notstand. Andere Maßnahmen, wie ein Ausbau der ärztlichen und pflegerischen Versorgung, treten in den Hintergrund.

    Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.

    Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.Vincent Isore/imago
    Informationskontrolle und Zensur

    Und als letztes Beispiel für eine Militarisierung der Pandemiepolitik kann die effektive „Risikokommunikation“ (Informationskontrolle) während eines Gesundheitsnotstands genannt werden, einschließlich der Bekämpfung von Fehl- oder Desinformation.

    Ganz neu ist auch das nicht. Bereits während des Covid-19-Gesundheitsnotstands stützte sich die WHO auf ein sogenanntes Infodemieprogramm. In enger Zusammenarbeit mit den großen Technologieunternehmen (zum Beispiel Facebook/Meta und Google/YouTube) und den Regierungen wurden kritische Informationen und Fragen „prebunkt“, „debunkt“ und zensiert. Dieser Praxis will man jetzt eine stabilere Rechtsgrundlage geben.

    Durch Prebunking werden zum Beispiel gezielt Vorabinformationen verbreitet, die die angeblichen Strategien und Techniken derjenigen erläutern, die Fehl- oder Desinformationen verbreiten. Oder es werden bestimmte Quellen im Voraus als unzuverlässig und nicht vertrauenswürdig eingestuft, um so die Bevölkerung gegen Fehl- und Desinformation zu „impfen“, wie es in einem Fachartikel vom Oktober 2020 genannt wurde.

    Debunking bezieht sich auf das Hinzufügen von Hinweisen und Korrekturen zu Artikeln und Beiträgen in sozialen oder anderen Medien. Oft geschieht das durch „Faktenchecks“ oder durch die Weiterleitung an „vertrauenswürdige“ Quellen wie die Website der WHO oder die Social-Media-Konten des WHO-Generaldirektors. Eine weitere Methode ist die Drosselung der Reichweite durch Aussetzen der algorithmischen Verstärkung bestimmter Konten oder Beiträge mit vermeintlichen Fehl- und Desinformationen. Manche vermeintliche Fehl- oder Desinformation wird ganz gelöscht, manches Social-Media-Konto gesperrt.

    Wie und von wem genau bestimmt werden soll, welche Information als Fehl- oder Desinformation klassifiziert wird, legen weder die Änderungsvorschläge zu den Internationalen Gesundheitsvorschriften noch der Entwurf des Pandemievertrags fest.

    Eine breite öffentliche Diskussion ist vonnöten

    Die anvisierten Reformen können weitreichende Folgen für die Wirtschaft, die Gesundheit und den Menschenrechtsschutz haben. Diese finden kaum Beachtung in den Diskussionen der WHO-Verhandlungsgremien.

    Diverse Rechtsgüter sind in Gefahr. Dazu gehören das Recht, nicht ohne informierte Einwilligung medizinischen Behandlungen oder medizinischen Experimenten ausgesetzt zu werden, und das Recht auf Meinungs-, Informations- und Wissenschaftsfreiheit.

    Auch hart erkämpfte medizinrechtliche Standards für die Entwicklung und Herstellung wirksamer und sicherer Medikamente könnten unterminiert werden, wenn im Falle eines Gesundheitsnotstands routinemäßig neuartige Pandemieprodukte rasch notfallzugelassen und weltweit verabreicht werden.

    Weitere drängende Fragen bleiben unbeantwortet: Wie soll die Biosicherheit bei dem vorgesehenen Ausbau des globalen Bioüberwachungssystems und der vermehrten gefährlichen Forschung an Erregern mit Pandemiepotenzial sichergestellt werden? Wie soll man mit der Tatsache umgehen, dass selbst aus Laboren, die als die sichersten der Welt gelten, regelmäßig biotechnologisch hergestellte Viren entweichen? Wie lässt sich derartige Forschung überhaupt mit der UN-Biowaffenkonvention und dem Genfer Giftgasprotokoll vereinbaren?

    _Kühlcontainer für Impfstoffe. Von der Artland-Kaserne im Landkreis Osnabrück aus wurden in der Pandemie Corona-Impfdosen in Deutschland verteilt. Friso Gentsch/imago

    Die militärische Logik erweist sich nicht zuletzt für die Pharmaindustrie als äußerst lukrativ. Sie ist bereits – direkt oder indirekt, über diverse öffentlich-private Partnerschaften – sehr eng mit der WHO verbandelt.

    Nötig wäre daher, sowohl die privatwirtschaftlichen Interessen als auch die militärische Logik im Bereich der Pandemiepolitik und ihres rechtlichen Rahmens zurückzudrängen. Noch 2019 argumentierte die WHO basierend auf der Studienlage von 2018/2019 in einem Dokument gegen weitreichende Schul- und Geschäftsschließungen, Maskentragen und Kontaktverfolgung.

    Stattdessen empfahl man gezielte Schutz-, Versorgungs- und Pflegemaßnahmen für betagte Personen oder Menschen mit geschwächtem Immunsystem auf freiwilliger Basis sowie einfache Hygienemaßnahmen wie Händewaschen und das Zuhausebleiben im akuten Krankheitsfall für jüngere Personen. Namhafte Epidemiologen forderten in der Great-Barrington-Erklärung bereits im Oktober 2020 ebenfalls gezielte Schutzmaßnahmen, bei denen Nutzen und Schaden gründlich abgewogen würden.

    Es bräuchte eine Rückkehr zu diesen ganzheitlicheren Ansätzen im Umgang mit Ausbrüchen von Infektionskrankheiten, wie sie vor Covid-19 in jedem nationalen Pandemieplan gang und gäbe waren. Lockdowns, „Informationskontrolle“ und globale Massenimpfungen mit Notfallprodukten, verabreicht unabhängig von Wohnort, Alter und Gesundheitsstatus einer Person, waren ausgeschlossen. Das sollten sie auch in Zukunft (wieder) sein.

    –---

    Dr. Amrei Müller ist Assistenzprofessorin an der Sutherland School of Law, University College Dublin, Irland.

    Dr. Silvia Behrendt ist österreichische Verwaltungsjuristin und hat über die Internationalen Gesundheitsvorschriften an der Universität St. Gallen und am Georgetown University Law Center, Washington D.C., promoviert. Sie war WHO Expert Consultant und hat eng mit dem WHO-Sekretariat der Internationalen Gesundheitsvorschriften in Genf zusammengearbeitet.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #iatrocratie #dictature #épidémie #militaire #WHO

  • Une organisation en #souffrance

    Les Français seraient-ils retors à l’effort, comme le laissent entendre les mesures visant à stigmatiser les chômeurs ? Et si le nombre de #démissions, les chiffres des #accidents et des #arrêts_de_travail étaient plutôt le signe de #conditions_de_travail délétères.

    Jeté dans une #concurrence accrue du fait d’un #management personnalisé, évalué et soumis à la culture froide du chiffre, des baisses budgétaires, le travailleur du XXIe siècle est placé sous une #pression inédite...

    L’étude de 2019 de la Darès (Ministère du Travail) nous apprend que 37% des travailleurs.ses interrogés se disent incapables de poursuivre leur activité jusqu’à la retraite. Que l’on soit hôtesse de caisse (Laurence) ou magistrat (Jean-Pierre), tous témoignent de la dégradation de leurs conditions de travail et de l’impact que ces dégradations peuvent avoir sur notre #santé comme l’explique le psychanalyste Christophe Dejours : “Il n’y a pas de neutralité du travail vis-à-vis de la #santé_mentale. Grâce au travail, votre #identité s’accroît, votre #amour_de_soi s’accroît, votre santé mentale s’accroît, votre #résistance à la maladie s’accroît. C’est extraordinaire la santé par le travail. Mais si on vous empêche de faire du travail de qualité, alors là, la chose risque de très mal tourner.”

    Pourtant, la #quête_de_sens est plus que jamais au cœur des revendications, particulièrement chez les jeunes. Aussi, plutôt que de parler de la semaine de quatre jours ou de développer une sociabilité contrainte au travail, ne serait-il pas temps d’améliorer son #organisation, d’investir dans les métiers du « soin » afin de renforcer le #lien_social ?

    Enfin, la crise environnementale n’est-elle pas l’occasion de réinventer le travail, loin du cycle infernal production/ consommation comme le pense la sociologue Dominique Méda : “Je crois beaucoup à la reconversion écologique. Il faut prendre au sérieux la contrainte écologique comme moyen à la fois de créer des emplois, comme le montrent les études, mais aussi une possibilité de changer radicalement le travail en profondeur.”

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/une-organisation-en-souffrance-5912905

    #travail #audio #sens #reconnaissance #podcast #déshumanisation #grande_distribution #supermarchés #Carrefour #salariat #accidents_du_travail # location-gérance #jours_de_carence #délai_de_carence #financiarisation #traçabilité #performance #néo-taylorisme #taylorisme_numérique #contrôle #don #satisfaction #modernisation #mai_68 #individualisation #personnalisation #narcissisation #collectif #entraide #épanouissement #marges_de_manoeuvre #intensification_du_travail #efficacité #rentabilité #pression #sous-traitance #intensité_du_travail #santé_au_travail #santé #épidémie #anxiété #dépression #santé_publique #absentéisme #dégradation_des_conditions_de_travail #sommeil #identité #amour_de_soi #santé_par_le_travail #tournant_gestionnaire #gouvernance_de_l'entreprise #direction_d'entreprise #direction #règles #lois #gestionnaires #ignorance #objectifs_quantitatifs #objectifs #performance #mesurage #évaluation #traçabilité #quantification #quantitatif #qualitatif #politique_du_chiffre #flux #justice #charge_de_travail

    25’40 : #Jean-Pierre_Bandiera, ancien président du tribunal correctionnel de Nîmes :

    « On finit par oublier ce qu’on a appris à l’école nationale de la magistrature, c’est-à-dire la motivation d’un jugement... On finit par procéder par affirmation, ce qui fait qu’on gagne beaucoup de temps. On a des jugements, dès lors que la culpabilité n’est pas contestée, qui font abstraction de toute une série d’éléments qui sont pourtant importants : s’attarder sur les faits ou les expliquer de façon complète. On se contente d’une qualification développée : Monsieur Dupont est poursuivi pour avoir frauduleusement soustrait 3 véhicules, 4 téléviseurs au préjudice de Madame Durant lors d’un cambriolage » mais on n’est pas du tout en mesure après de préciser que Monsieur Dupont était l’ancien petit ami de Madame Durant ou qu’il ne connaissait absolument pas Madame Durant. Fixer les conditions dans lesquelles ce délit a été commis de manière ensuite à expliquer la personnalisation de la peine qui est quand même la mission essentielle du juge ! Il faut avoir à chaque fois qu’il nous est demandé la possibilité d’adapter au mieux la peine à l’individu. C’est très important. On finit par mettre des tarifs. Quelle horreur pour un juge ! On finit par oublier la quintessence de ce métier qui est de faire la part des choses entre l’accusation, la défense, l’auteur de faits, la victime, et essayer d’adopter une sanction qui soit la plus adaptée possible. C’est la personnalisation de la peine, c’est aussi le devenir de l’auteur de cette infraction de manière à éviter la récidive, prévoir sa resocialisation. Bref, jouer à fond le rôle du juge, ce qui, de plus en plus, est ratatiné à un rôle de distributeur de sanctions qui sont plus ou moins tarifées. Et ça c’est quelque chose qui, à la fin de ma carrière, c’est quelque chose qui me posait de véritables problèmes d’éthique, parce que je ne pensais pas ce rôle du juge comme celui-là. Du coup, la qualité de la justice finit par souffrir, incontestablement. C’est une évolution constante qui est le fruit d’une volonté politique qui, elle aussi, a été constante, de ne pas consacrer à la justice de notre pays les moyens dont elle devait disposer pour pouvoir fonctionner normalement. Et cette évolution n’a jamais jamais, en dépit de tout ce qui a pu être dit ou écrit, n’ai jamais été interrompue. Nous sommes donc aujourd’hui dans une situation de détresse absolue. La France est donc ??? pénultième au niveau européen sur les moyens budgétaires consacrés à sa justice. Le Tribunal de Nîme comporte 13 procureurs, la moyenne européenne nécessiterait qu’ils soient 63, je dis bien 63 pour 13. Il y a 39 juges au Tribunal de Nîmes, pour arriver dans la moyenne européenne il en faudrait 93. Et de mémoire il y a 125 greffiers et il en faudrait 350 je crois pour être dans la moyenne. Il y avait au début de ma carrière à Nîmes 1 juge des Libertés et de la détention, il y en a aujourd’hui 2. On a multiplié les chiffres du JLD par 10. Cela pose un problème moral et un problème éthique. Un problème moral parce qu’on a le sentiment de ne pas satisfaire au rôle qui est le sien. Un problème éthique parce qu’on finit par prendre un certain nombre de recul par rapport aux valeurs que l’on a pourtant porté haut lorsqu’on a débuté cette carrière. De sorte qu’une certaine mélancolie dans un premier temps et au final un certain découragement me guettaient et m’ont parfois atteint ; mes périodes de vacances étant véritablement chaque année un moment où la décompression s’imposait sinon je n’aurais pas pu continuer dans ces conditions-là. Ce sont des heures de travail qui sont très très chargés et qui contribuent aussi à cette fatigue aujourd’hui au travail qui a entraîné aussi beaucoup de burn-out chez quelques collègues et puis même, semble-t-il, certains sont arrivés à des extrémités funestes puisqu’on a eu quelques collègues qui se sont suicidés quasiment sur place, vraisemblablement en grande partie parce que... il y avait probablement des problèmes personnels, mais aussi vraisemblablement des problèmes professionnels. Le sentiment que je vous livre aujourd’hui est un sentiment un peu partagé par la plupart de mes collègues. Après la réaction par rapport à cette situation elle peut être une réaction combative à travers des engagements syndicaux pour essayer de parvenir à faire bouger l’éléphant puisque le mammouth a déjà été utilisé par d’autres. Ces engagements syndicaux peuvent permettre cela. D’autres ont plus ou moins rapidement baissé les bras et se sont satisfaits de cette situation à défaut de pouvoir la modifier. Je ne regrette rien, je suis parti serein avec le sentiment du devoir accompli, même si je constate que en fermant la porte du tribunal derrière moi je laisse une institution judiciaire qui est bien mal en point."

    Min. 33’15, #Christophe_Dejours, psychanaliste :

    « Mais quand il fait cela, qu’il sabote la qualité de son travail, qu’il bâcle son travail de juge, tout cela, c’est un ensemble de trahisons. Premièrement, il trahi des collègues, parce que comme il réussi à faire ce qu’on lui demande en termes de quantité... on sait très bien que le chef va se servir du fait qu’il y en a un qui arrive pour dire aux autres : ’Vous devez faire la même chose. Si vous ne le faites pas, l’évaluation dont vous allez bénéficier sera mauvaise pour vous, et votre carrière... vous voulez la mutation ? Vous ne l’aurez pas !’ Vous trahissez les collègues. Vous trahissez les règles de métier, vous trahissez le justiciable, vous trahissez les avocats, vous leur couper la parole parce que vous n’avez pas le temps : ’Maître, je suis désolé, il faut qu’on avance.’ Vous maltraitez les avocats, ce qui pose des problèmes aujourd’hui assez compliqués entre avocats et magistrats. Les relations se détériorent. Vous maltraitez le justiciable. Si vous allez trop vite... l’application des peines dans les prisons... Quand vous êtes juges des enfants, il faut écouter les enfants, ça prend du temps ! Mais non, ’va vite’. Vous vous rendez compte ? C’est la maltraitance des justiciables sous l’effet d’une justice comme ça. A la fin vous trahissez la justice, et comme vous faites mal votre travail, vous trahissez l’Etat de droit. A force de trahir tous ces gens qui sont... parce que c’est des gens très mobilisés... on ne devient pas magistrat comme ça, il faut passer des concours... c’est le concours le plus difficile des concours de la fonction publique, c’est plus difficile que l’ENA l’Ecole nationale de magistrature... C’est des gens hyper engagés, hyper réglo, qui ont un sens de la justice, et vous leur faites faire quoi ? Le contraire. C’est ça la dégradation de la qualité. Donc ça conduit, à un moment donné, à la trahison de soi. Ça, ça s’appelle la souffrance éthique. C’est-à-dire, elle commence à partir du moment où j’accepte d’apporter mon concours à des actes ou à des pratiques que le sens moral réprouve. Aujourd’hui c’est le cas dans la justice, c’est le cas dans les hôpitaux, c’est le cas dans les universités, c’est le cas dans les centres de recherche. Partout dans le secteur public, où la question éthique est décisive sur la qualité du service public, vous avez des gens qui trahissent tout ça, et qui entrent dans le domaine de la souffrance éthique. Des gens souffrent dans leur travail, sauf que cette souffrance, au lieu d’être transformée en plaisir, elle s’aggrave. Les gens vont de plus en plus mal parce que le travail leur renvoie d’eux-mêmes une image lamentable. Le résultat c’est que cette trahison de soi quelques fois ça se transforme en haine de soi. Et c’est comme ça qu’à un moment donné les gens se suicident. C’est comme ça que vous avez des médecins des hôpitaux, professeurs de médecine de Paris qui sautent par la fenêtre. Il y a eu le procès Mégnien, au mois de juin. Il a sauté du 5ème étage de Georges-Pompidou. Il est mort. Comment on en arrive là ? C’est parce que les gens ont eu la possibilité de réussir un travail, de faire une oeuvre, et tout à coup on leur casse le truc. Et là vous cassez une vie. C’est pour cela que les gens se disent : ’Ce n’est pas possible, c’est tout ce que j’ai mis de moi-même, tous ces gens avec qui j’ai bossé, maintenant il faut que ça soit moi qui donne le noms des gens qu’on va virer. Je ne peux pas faire ça, ce n’est pas possible.’ Vous les obligez à faire l’inverse de ce qu’ils croient juste, de ce qu’ils croient bien. Cette organisation du travail, elle cultive ce qu’il y a de plus mauvais dans l’être humain. »

    #suicide #trahison #souffrance_éthique

    • Quels facteurs influencent la capacité des salariés à faire le même travail #jusqu’à_la_retraite ?

      En France, en 2019, 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite. L’exposition à des #risques_professionnels – physiques ou psychosociaux –, tout comme un état de santé altéré, vont de pair avec un sentiment accru d’#insoutenabillité du travail.

      Les métiers les moins qualifiés, au contact du public ou dans le secteur du soin et de l’action sociale, sont considérés par les salariés comme les moins soutenables. Les salariés jugeant leur travail insoutenable ont des carrières plus hachées que les autres et partent à la retraite plus tôt, avec des interruptions, notamment pour des raisons de santé, qui s’amplifient en fin de carrière.

      Une organisation du travail qui favorise l’#autonomie, la participation des salariés et limite l’#intensité_du_travail tend à rendre celui-ci plus soutenable. Les mobilités, notamment vers le statut d’indépendant, sont également des moyens d’échapper à l’insoutenabilité du travail, mais ces trajectoires sont peu fréquentes, surtout aux âges avancés.

      https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/quels-facteurs-influencent-la-capacite-des-salaries-faire-
      #statistiques #chiffres

  • Une recension de livre qui interroge à la fois la politisation du passé colonial et la possibilité de caractériser des legs coloniaux dans la longue durée

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/02/hecatombe-oceanienne-dans-le-pacifique-la-memoire-d-un-depeuplement_6214429_

    « Hécatombe océanienne » : dans le Pacifique, la mémoire d’un dépeuplement

    Des premiers contacts avec les explorateurs européens, au XVIᵉ siècle, jusqu’au début du XXᵉ siècle, Christophe Sand analyse dans un livre le phénomène massif de dépopulation des Océaniens, lié aux crises et aux guerres engendrées par les maladies.

    Par Nathalie Guibert, 2 février 2024

    Fernand de Magellan, James Cook, Louis-Antoine de Bougainville… Ces navigateurs ont inscrit l’exploration des îles du Pacifique au chapitre de la grandeur européenne. Leurs étapes charrient néanmoins une effroyable hécatombe, exposée par le chercheur basé en Nouvelle-Calédonie Christophe Sand, dans son dernier ouvrage. Entre leurs premiers contacts au XVIe siècle et le début du XXe siècle, la population des Océaniens est passée de quelque 3 millions à 410 000 personnes.

    Christophe Sand n’est pas démographe, mais archéologue. Ce sont « les concentrations de sites d’habitat, de structures cérémonielles inventoriées dans les îles » qui l’ont « obligé à questionner les évaluations démographiques » existantes. Il a travaillé à la lumière des récits d’aventuriers, des textes des missionnaires et des fonctionnaires coloniaux, et des synthèses des chercheurs. Il en résulte une démonstration solide dans un livre, Hécatombe océanienne. Histoire de la dépopulation du Pacifique et ses conséquences (XVIe-XXe siècle), richement illustré.

    Quand ils débarquent, les Européens découvrent des populations nombreuses. Parvenu à Tahiti le 19 juin 1767, avec le capitaine Samuel Wallis, atteint d’une maladie vénérienne et alité, l’officier George Robertson n’en revient pas : sur plus de cinq cents pirogues, quatre mille hommes les entourent, quand, à terre, « personne à bord n’a jamais vu un rassemblement d’autant de gens si loyaux ». Ces derniers vont vite être exposés à de puissants agents pathogènes qui ont pour noms « dysenterie », « grippe », « lèpre », « syphilis », « gonorrhée », « oreillons », « rougeole », « tuberculose », « variole »…
    Lire aussi la critique : Article réservé à nos abonnés « Océaniens », de Nicholas Thomas : le Pacifique cosmopolite

    Faisant exploser les sociétés et les pouvoirs locaux, l’extermination est si violente que, « dans la première moitié du XIXe siècle, tout le Pacifique se trouve en guerre », précise au Monde Christophe Sand. Quant aux conversions chrétiennes massives de l’époque, elles ont servi autant à asseoir de nouveaux pouvoirs politiques qu’à « rechercher une réponse et une protection face à l’incompréhensible effondrement démographique en cours dans les îles ».

    A Tahiti, quand les visites des navires européens s’enchaînent, à la fin du XIXe siècle, « la succession d’épidémies ne laisse pas le temps pour des reprises démographiques », appuie l’auteur. Après l’annexion française de 1842, l’île compte moins de dix mille résidents. Entre 1760 et 1880, elle aura perdu 95 % de ses habitants.

    « Sentiment d’infériorité »

    La célèbre île de Pâques, Rapa Nui, vit « un drame à épisodes multiples ». L’étude de squelettes pascuans démontre la transmission précoce de maladies vénériennes importées à partir de l’arrivée du Hollandais Jakob Roggeveen, en 1772. Les animaux européens débarqués sur l’île ravagent ensuite l’environnement, tandis que les chefferies traditionnelles se déchirent.

    Quand, à partir de 1800, les baleiniers succèdent aux explorateurs commerçants, « la population refuse que les marins débarquent » pour se protéger. Mais les navires négriers du Pérou vont saigner les élites de l’île, déportant mille personnes d’un coup. En 1720, Rapa Nui comptait environ dix mille habitants. Cent soixante ans plus tard, ils sont moins de cent.

    En Nouvelle-Calédonie, les évaluations divergent encore, tant l’effondrement de la population des Kanak demeure un sujet sensible, très politique, entre indépendantistes et héritiers des colons. Avant la prise de possession de la Grande Terre, l’île principale de l’archipel, au nom de la France, en septembre 1853, les épidémies sévissent, là aussi. Puis la violence de la colonisation foncière décime les tribus. Un premier recensement colonial compte 39 000 autochtones en Nouvelle-Calédonie, après l’écrasement de la grande révolte kanak de 1878.

    Pour les Kanak, l’hécatombe serait « au moins comparable », selon l’auteur, à celle des pays voisins, soit une baisse de population de 80 % entre 1850 et 1900. « Jamais l’équipe archéologique calédonienne sous ma direction n’a proposé un chiffre », précise-t-il néanmoins. On peut regretter cette prudence. « J’aurais pris une balle si j’en avais donné un, le pays n’était pas prêt [après la quasi-guerre civile de 1984-1988] », explique-t-il au Monde. Le contexte s’est apaisé. Des archives européennes, et de nouvelles données archéologiques, devraient permettre de proposer une estimation dans un prochain livre, promet-il.

    Les observateurs coloniaux ont longtemps nié leur responsabilité. Outre les « liqueurs » et la « dépravation des mœurs », « la domestication et le désœuvrement (…) sont les véritables raisons de la décadence des Polynésiens », assure le médecin de la marine Charles Clavel, en 1884, au sujet des îles Marquises. Le drame, démontre Christophe Sand, a pourtant touché toutes les générations suivantes, bien au-delà des épidémies.

    L’ouvrage éclaire ainsi la relation contemporaine des peuples du Pacifique vis-à-vis de l’Occident : « Les Océaniens, ayant compris très tôt le lien direct entre les Occidentaux et l’apparition de maladies, ont tenté de se préserver de relations prolongées. » Voyant les Blancs épargnés, les populations ont développé un « traumatisme sur la perte de confiance en soi », un « sentiment d’infériorité ». La mémoire de la dépopulation reste vivace : lors de la pandémie de Covid-19, « des communautés insulaires se sont spontanément isolées » dans de « nombreux lieux du Pacifique ».

    « Hécatombe océanienne. Histoire de la dépopulation du Pacifique et ses conséquences (XVIe-XXe siècle) », de Christophe Sand, Au vent des îles, 376 p., 33 €.

    #Océanie #Polynésie #Nouvelle-Calédonie #épidémies #colonisation #déportations

    • https://www.youtube.com/watch?v=6Y_7B1cCvjk&t=22s

      It was nineteen hundred and nineteen;
      Men and women were dying,
      With the stuff that the doctor called the flu.
      People were dying everywhere,
      Death was creepin’ all through the air,
      And the groans of the rich sure was sad.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      Down in Memphis, Tennessee,
      The doctor said it soon would be,
      In a few days influenza would be controlled.
      Doctor sure man he got had,
      Sent the doctors all home to bed,
      And the nurses all broke out with the same.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      Influenza is the kind of disease,
      Makes you weak down to your knees,
      Carries a fever everybody surely dreads,
      Packs a pain in every bone,
      In a few days, you are gone.
      To that hole in the ground called your grave.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      #musique #chanson #influenza #histoire #1919 #grippe_espagnole #épidémie #blues #santé

  • Pandémies : l’éternel retour | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/pandemies-leternel-retour

    Les conditions restent propices à l’émergence de nouveaux pathogènes capables de causer des #pandémies. La dégradation environnementale et l’accélération des mouvements de personnes et de marchandises s’ajoutent à l’extraordinaire capacité d’adaptation des bactéries, virus et champignons.

    Les épidémiologistes sont à nouveau sur le qui-vive. Au cours des derniers mois, des milliers d’otaries ont été retrouvés mortes sur les plages du Chili et du Pérou. La cause : #H5N1, la grippe aviaire, un virus que l’on surveille comme du lait sur le feu depuis vingt ans. Depuis sa réémergence en Chine en 2003, on craint qu’il ne soit à l’origine d’une pandémie de grande ampleur. Pour ce faire, il ne manque au virus qu’une chose : la capacité à se transmettre d’humain à humain de manière efficace. Jusqu’à présent, la plupart des infections humaines par cette souche provenaient de contacts avec des oiseaux contaminés.

    C’est pourquoi la mort soudaine de tant d’otaries inquiète : une telle mortalité pourrait être le signe que la grippe aviaire s’est propagée d’un individu à l’autre. « Si cela se confirme, ce serait un fait de la plus haute importance, indique Martin Blackledge, directeur adjoint de l’Institut de biologie structurale. Cela voudrait dire que le virus est en train de s’adapter aux mammifères. » Et voilà que nos souvenirs de l’atroce année 2020 reviennent nous hanter.

    La fin de l’optimisme

    Qu’elle semble loin cette époque dorée, les années 1950 et 1960, lorsque les médecins et les autorités sanitaires des pays développés pensaient que la menace des maladies infectieuses serait bientôt du passé. « On voyait les progrès de l’hygiène, de l’infrastructure hospitalière, des vaccins et des antibiotiques. On venait d’un énorme succès contre la polio. C’était bon, on avait tout compris, il était temps de passer à autre chose », ironise Serge Morand, directeur de recherche au laboratoire Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle.

    #écologie #zoonoses #épidémies

    • Pour les scientifiques, le Covid-19 a constitué un extraordinaire observatoire de l’évolution d’un pathogène. « On a vu à quel point l’adaptation du virus était fondamentale dans le processus épidémique », explique François Blanquart, chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie. La succession des variants a été particulièrement riche en enseignements. « Avec les variants, on a observé une dynamique de balayage sélectif extraordinaire. Chaque nouveau variant remplaçait les précédents en un temps record. » Ainsi, le variant Alpha, plus virulent et plus transmissible que son prédécesseur, a balayé la souche originale de Wuhan. Peu après, c’est Delta, encore plus virulent et transmissible qu’Alpha, qui a poussé ses concurrents à l’extinction.

      L’arrivée des vaccins a changé le cours de l’évolution du virus. « Omicron a éliminé les variants antérieurs en partie parce qu’il se propageait très bien parmi la population vaccinée », explique François Blanquart. Les scientifiques pensent qu’à l’avenir, ce #coronavirus, comme la grippe, présentera de nombreux #variants en même temps, qui évolueront dans un paysage immunitaire hétérogène . Il sera impossible en tout cas de s’en débarrasser. Homo sapiens est désormais son réservoir naturel.

      #Covid-19 #bactéries #antibiorésistance #virus #champignons #antifongiques #résistance_aux_antifongiques #agriculture #laboratoires_L3 #laboratoires_L4 #one_health

  • La peste noire, Patrick Boucheron
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-peste-noire

    #Patrick_Boucheron propose une grande enquête interdisciplinaire autour de la pandémie de peste au milieu du XIVe siècle.

    « Nous sommes confrontés à un #événement de #longue_durée, et il serait bien naïf de prétendre confiner notre conception de la peste noire à une chronique des années 1347 à 1352 en Europe occidentale » (...) « Les progrès conjoints de l’archéologie funéraire et de l’anthropologie, poursuit l’historien, mais aussi de la microbiologie et des sciences de l’environnement, ont révolutionné l’approche de cette pandémie ».

    j’écoute tardivement cette série de 2020-2021, extraordinaire d’érudition (et pas trouvée ici, à ma grande surprise ; pour ma part, lambin, elle était dans une pile « à écouter » depuis longtemps)

    « L’hypothèse, indique Patrick Boucheron, ne consiste pas seulement à réévaluer le rôle des réseaux vénitiens de Tana dans la propagation de la peste, il est de renverser le catastrophisme apocalyptique de la vision du siège de Caffa pour comprendre que l’épidémie n’est pas fille de la guerre mais de la paix, et qu’elle peut remonter les circuits des échanges et des alliances. »

    [...]

    « C’est donc bien à l’histoire décloisonnée d’un monde interconnecté qu’elle nous convie, nous dit Patrick Boucheron, un monde dont le cœur battant n’est pas en Europe, où se situent seulement les terminaux périphériques des réseaux marchands, mais plus à l’est, en ce centre de gravité de l’Eurasie alors dominée par la Horde d’or. »

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/09/17721348-2539-43c8-9e8f-f3983ba097ed/860_loiseau-cartepestexivesiecle.webp

    Carte de Julien Loiseau, intitulée, « Les routes de la peste noire », dans « l’Atlas Global » de Gilles Fumey, Christian Grataloup et Patrick Boucheron, en 2014. - Julien Loiseau / Les arènes

    #peste #Marseille #histoire #histoire_des_sensibilités #imagination #historiographie #mort #mort_de_masse #déni #travail_des_femmes #médecine #épidémie #histoire_environnementale #santé_globale #démographie #catastrophe_démographique #littérature #théâtre #peinture #archives #théorie #pensée #narration #rats et #marmottes_alpines #paléogénomique #Horde_d'or #Inde #Mandchourie #l'impossible_sépulture démentie par l’#archéologie_funéraire ... #exotisme_épidémiologique

    • cette série là, tu n’hésiteras pas, @arno, à ne pas la faire écouter aux enfants, sauf dispositions spéciales. c’est une version lettrée, avec une forte dimension historiographique, de Periclès « qui n’est pas un collègue » (Loraux) à la critique du matriciel Ariès (histoire des sensibilités), le tout truffé de références effectivement pluridisciplinaires. non sans légèreté. dans le premier épisode, par exemple, il reprend la lecture de Freud pour mettre en cause les gargarismes contemporains sur le « travail du deuil ». ailleurs il a la coquetterie de citer l’avènement de Trump comme un évènement sans doute lui aussi de longue durée quant au devenir de la véridicité.

      (qu’il ait fait le macronard illustre la force du légitimisme centriste ?)

      Ça tombait bien, trop bien : ça tombait mal. Face au curieux hasard qui plaçait l’épidémie de Covid-19 sur sa route au moment où il devait entamer, au Collège de France, son cours sur la peste noire, l’historien Patrick Boucheron a failli renoncer. Rien de plus trompeur, explique-t-il en effet, que la fausse évidence de la « concordance des temps », rien de plus hasardeux que la recherche d’écho et de similitudes qui rendraient le passé moins lointain, le présent moins opaque. Puisque les rapports existent néanmoins, puisque ça a à voir malgré tout, que peut dire l’historien du coronavirus, et de quoi l’histoire de la peste est-elle faite ? Que nous apprend la #science, et que transporte l’#imaginaire ? C’est à un regard neuf et à une histoire globale que Patrick Boucheron nous invite.

      https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/patrick-boucheron-la-peste-c-est-un-mal-qu-on-ne-peut-pas-dire-31-01-2021-24
      #paywall

    • il est possible d’éviter la rebutante intro de Radio F/ Collège de France en utilisant la version de fr Q disponible parmi les podcasts L’été du Collège de France dont la mise en onde est digne de l’objet et de son traitement je pige pas pourquoi il faut donner sur RF une version dégradée

  • Tranq has become a bigger part of Philly’s street fentanyl supply. The wounds left behind are killing people
    https://edition.cnn.com/2023/03/07/health/philadelphia-xylazine-tranq-drug/index.html

    8.3.2023 by Elle Reeve, Samantha Guff, Deborah Brunswick - Philadelphia CNN — What drug users and people who work with them in Philadelphia talk about is the smell. The smell of rotting flesh from open infected wounds.

    Some users say they feel ashamed of the state of their bodies, but more feel a sense of urgency. They need help. The wounds are killing them.

    “It is absolutely horrible. That’s the reality, though,” said James Sherman, known as Sherm around Philadelphia’s Kensington neighborhood, where he once used drugs and where he now tries to help those still on the streets.  

    The need for help has become more urgent over the last three years, as the animal tranquilizer xylazine, also called tranq, has become a bigger part of Philly’s street fentanyl supply. Xylazine can cause large wounds that won’t heal, no matter where you inject it and they can appear even if you snort it or smoke it. Infections are common and can even lead to amputations.  

    “Some people aren’t ready to see that yet,” Sherman said. “It’s literally people’s flesh rotting, and you can smell it.”  
    Nick Gallagher has a wound dressed. He says it has been open for 21 months.

    Kensington has seen the changing nature of America’s addiction crisis. It has been well known as a place to buy heroin under the elevated rail line, a short distance but a world away from the business and tourist centers of downtown.  

    Heroin was edged out by the more powerful synthetic opioid fentanyl. But fentanyl’s effects don’t last as long as heroin, and so xylazine was added to street fentanyl to “give it legs,” according to Sarah Laurel, who founded Savage Sisters, the harm-reduction group that employs Sherman. 

    Xylazine is not approved for humans, but it’s widely available for veterinarians to sedate large animals like horses. Like an opioid, it can kill pain but it cannot be reversed with Narcan, also known as naloxone, which is used to treat opioid overdoses, according to the US Drug Enforcement Agency. As xylazine is usually mixed in with fentanyl, naloxone can help an overdosed person by counteracting the opioid, though other measures may be needed. Workers at Savage Sisters now carry oxygen tanks with them.

    The drug has side effects like “tranq walk,” where people seem unaware of their surroundings, along with sores and wounds.  

    A user, Maggie, told CNN what she’s seen. “You shoot up and you miss, you get a sore. You don’t take care of your sore, you’ll wind up in a hospital with a hole,” she said. It had happened to her. It started out like a pimple, and then it got bigger, and then the skin came off and she had a half-dollar-sized wound. “I could have lost my hand.” 
    Xylazine can lead to the “tranq walk” where users stumble around, seeming unaware of their surroundings.

    Tranq made its mark on Philadelphia’s street drugs about three years ago. That’s when doctors, users and those who try to help them saw a difference. 

    Dr. Joseph D’Orazio, an emergency physician and addiction medicine specialist at Temple University Hospital, said patients started to have major wounds that were different from typical injection drug use. “These wounds were a lot deeper, a lot more severe, there were big necrotic areas,” he said. “They were deep down into tendons. Sometimes you can see the bones, and we were starting to see more patients that were requiring amputations.”  

    Initially, there was no demand for xylazine.  

    “Nobody was coming to Kensington to buy tranq, they were coming to get heroin,” said Laurel of the Savage Sisters group. “You don’t go to your drug dealer and say, ‘Do you have a nutrition label with this?’ … You get what you get, and you don’t get upset.” And whatever you get, you eventually feel a physical compulsion to do, she said. 

    D’Orazio, who also runs a streetside clinic in Kensington, said: “I’ve heard some people say, ‘Everything has fentanyl in it except the fentanyl.’” That’s the way fentanyl has been found as an adulterant in many other drugs, helping to drive US overdose deaths to record highs. But in Kensington, now the fentanyl supply has adulterants too. Xylazine is in  9 out of 10 samples of lab-tested dope in Philadelphia. “What we’re seeing is the bags of fentanyl sometimes don’t have fentanyl … it’s just xylazine,” he said.   

    Xylazine is most concentrated in Philadelphia, according to Dr. Rahul Gupta, director of the Office of National Drug Control Policy. But it’s in all 50 states, he told CNN.  

    The White House is looking at xylazine as a potential “emerging threat,” which would trigger the development of a federal plan to address it, he said.  

    And last week the US Food and Drug Administration announced it had taken action to stop unlawful imports of xylazine.  

    That might slow the spread of xylazine, first noted in Puerto Rico in the 2000s, across the nation. But in Kensington, there could be more unintended consequences.   

    Xylazine withdrawal can cause intense anxiety and dysphoria, D’Orazio said, and the medications used to treat opioid withdrawal don’t work well for xylazine. That’s making the public health crisis worse. “People are avoiding the hospital because they feel like withdrawal can’t be well managed,” he said. “They go longer, and the disease gets worse before they come in.”  
    Sarah Laurel, who founded Savage Sisters during her own recovery, says people’s pain needs to be treated.

    Dana, who came to Savage Sisters to get her wounds treated, said she was violently ill when in withdrawal from xylazine. “I’d rather come off fentanyl and heroin put together than xylazine,” she said.  

    There is also a fear that something even worse could replace the currently cheap and widespread xylazine if it becomes harder to get.  

    Neither D’Orazio nor Laurel think cutting supply will do much for people who are addicted and without homes in Kensington.

    D’Orazio said there needed to be more affordable housing, more access to health care, fewer restrictions on drugs that treat addiction, and less stigma on what he says is a chronic disease, like diabetes. But he added there also needs to be more focus on prevention of drug use disorder, which means looking at mental health care. His patients tended to have suffered childhood trauma, like abuse and neglect. There needs to be more “early intervention for people with trauma in their life,” he said.  

    Maurice, whose voice has been hoarse since he was injected in the neck with tranq and fentanyl a couple of months ago, said: “A lot of people have pain from their past they’re dealing with, and they try to numb themselves.”  

    In conversations with CNN about why they’d come to Savage Sisters, several people brought up painful past experiences like rape or abuse almost immediately, as though those memories were simmering just below the surface. Maggie said that, at 66, “It’s been a long life, believe me, doing this sh*t … things I’ve got to face. I’ve got to get some kind of therapy. This thing happened to me when I was five years old that shouldn’t have happened to me.”

    Laurel, herself a recovering heroin addict, calls everyone she meets and tries to help in Kensington her “friend.” 

    “The people that are out here numbing their pain with substances, whether it’s heroin, alcohol, cocaine, we need to address the pain, we need to stop isolating the substance and look beyond it,” she said.   

    Savage Sisters offers several mental health programs for people in its recovery houses, and Laurel says it’s very expensive, but worth it. She’s had to work hard to raise money. “Until it directly affects them, nobody cares. It’s ugly. It’s not a cute, fun thing to donate your money or time to, right? It’s hard. It’s rough. It’s sad. It’s painful. … I had to come up with ways to convince people that we’re worth saving.”  

    Some news organizations have called xylazine “the zombie drug.” Laurel hates that term. “The only way that you can get rid of a zombie is by killing their brain,” she said. “Why would you say that about my friends? Why would you say that about a human? It’s already hard enough trying to get people to care about us.”

    #ZSA #xylazine #tranq #drogues #épidémie

  • #rappel La fête de LO pendant le week-end de la Pentecôte, à Presles (95)

    La fête se déroule à Presles le samedi 27 mai de 11 h à 23 h, puis sans interruption du dimanche 28 mai à 9 h au lundi 29 mai à 20 h.

    La carte est valable pendant les trois jours de la fête. Elle coûte 20 euros en prévente jusqu’au 24 mai au soir, 25 euros ensuite et sur place. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

    Pour obtenir à l’avance 20 % de réduction sur vos dépenses, des bons d’achat sont disponibles. Payés 4 euros, ils valent 5 euros pendant la fête.

    Cartes et bons d’achat sont disponibles auprès de nos militants et ici : https://fete.lutte-ouvriere.org/billetterie

    Train : gare de Presles-Courcelles (ligne H depuis la gare du Nord) – départ toutes les heures à partir de 6 h 34 – 38 minutes de trajet.

    Cars gratuits depuis le métro Saint-Denis-Université (ligne 13) : samedi 10 h à 17 h – dimanche 8 h à 17 h – lundi 8 h à 14 h. Retour : jusqu’à 23 h le samedi, 1 h 50 le dimanche, 20 h le lundi.

    Renseignements, programme, vente de cartes et bons : https://fete.lutte-ouvriere.org

    • Les présentations de livres à la fête cette année :

      – Guillaume Fondu, préfacier et traducteur, et Éric Sevault, éditeur : Les Carnets de la Révolution russe, de #Nikolaï_Soukhanov
      – Marc Plocki : pour la réédition des livres de #Maurice_Rajsfus, historien-militant
      – Marion Leclair et Alexia Blin : Les articles du New-York Daily Tribune de #Marx et #Engels
      – Rémi Adam : Vendus contre des obus, d’Alexeï Kozlov
      – Lucien Détroit, préfacier : Sur les piquets de grève, les femmes dans la grande grève des mines de l’Arizona de 1983, de #Barbara_Kingsolver
      – Henri Marnier, préfacier : Seuls les fous n’ont pas peur, de Georg Scheuer

      Au chapiteau des sciences :

      Samedi
      – Valérie Delattre : les grandes #épidémies de peste
      – Patrick Berche : les #pandémies virales contemporaines
      – Claire Mathieu : #ChatGPT
      – Paul Verdu : la diversité des couleurs de peau
      – Pierre-Olivier Lagage : le télescope spatial James Webb

      Dimanche
      – Vincent Mourre : les outils en pierre de nos ancêtres
      – Patrizia D’Ettorre : les #fourmis et leur monde d’odeurs
      – Olivier Lambert : quand les #baleines marchaient sur la terre ferme
      – François Desset : faire revivre les langues anciennes
      – Dalila Bovet : l’#intelligence des #oiseaux
      – Antoine Balzeau : une brève histoire des origines de l’humanité #préhistoire
      – Bahia Guellai : les enfants face aux #écrans

      Lundi
      – Roland Salesse : le cerveau cuisinier
      – Edwin Roubanovitch : la #musique à la #Préhistoire
      – Alain Riazuelo : l’aventure de la Terre
      #Étienne_Klein : la démarche scientifique
      – Michel Viso : les défis pour aller sur Mars

  • Une épidémie de solitude, désastreuse pour la santé mentale & physique, frappe les Etats-Unis

    Des millions d’Américains se sentent seuls tout le temps, ou presque. Une étude réalisée par des scientifiques de Harvard, en octobre 2020, montre que plus d’un tiers d’entre eux souffrent de solitude.

    (A titre de comparaison, un Français sur cinq environ dit se sentir souvent seul, selon la Fondation de France.)

    Plus précisément, plus d’un tiers des Américains (36 %) affirment qu’ils se sont sentis seuls « fréquemment », « presque tout le temps ou tout le temps » pendant les quatre semaines avant le sondage. Le terme anglais « #loneliness » ne décrit pas forcément un phénomène d’isolement ; il signifie surtout qu’une personne n’a pas autant d’#interactions_sociales qu’elle le souhaite.

    […] Milena Batanova, coauteure du rapport. « La moitié des jeunes qui se sentent seuls parmi les gens que nous avons interrogés affirment que pas une seule personne n’avait pris plus de quelques minutes de leur temps, pendant les dernières semaines, pour leur demander comment ils allaient de façon vraiment attentionnée ». […]

    Ce phénomène n’affecte pas tout le monde de la même façon. Les jeunes filles y sont particulièrement vulnérables, dans un contexte où les adolescents passent de plus en plus de temps sur les #réseaux_sociaux. Un adolescent sur cinq utilise #YouTube « presque constamment » et près de la moitié d’entre eux ouvre #TikTok plusieurs fois par jour ou davantage, selon Pew Research. Même si la causalité est difficile à établir avec certitude, la #santé mentale des jeunes Américains semble se dégrader rapidement ces dernières années.

    Trois jeunes Américaines sur cinq (57 %) disent se sentir continuellement triste ou désespérée - ce qui constitue un marqueur de la #dépression. C’est bien pire que dix ans plus tôt, quand environ un tiers d’entre elles étaient touchées par cette #tristesse_chronique.

    Les jeunes Américains, apparemment moins concernés, ne sont pas épargnés pour autant : 29 % d’entre eux se sentent perpétuellement tristes.

    En parallèle de cette tendance inquiétante, les Américains ont aussi de moins en moins de rapports sexuels. […] Une étude publiée début 2021 montre qu’un quart des Américains n’avait pas eu de rapports sexuels pendant l’année précédente. […] Pendant les décennies précédentes, entre 1989 et 2010, ce chiffre était toujours inférieur à 19 %. Une tendance plus préoccupante qu’il n’y paraît : « Le manque de #rapports_sexuels peut se traduire par moins de socialisation, moins de familles et une population plus susceptible de tomber malade » […]

    Cette #épidémie_de_solitude a des origines multiples, entre omniprésence des réseaux sociaux, culte du travail poussé à l’extrême et #culture_individualiste, qui valorise la performance et l’efficacité, au détriment parfois de la vie en communauté. Le recul de la pratique religieuse joue probablement un rôle. Mais des experts pointent aussi la façon dont les villes américaines sont conçues. Les longues distances et le manque de transports en commun incitent leurs habitants à se déplacer en voiture uniquement, ce qui rend presque impossibles les rencontres spontanées.

    Cette « épidémie de solitude » est un désastre pour la santé mentale des Américains. Mais la solitude se traduit aussi par une plus grande vulnérabilité à plusieurs maladies - problèmes cardiovasculaires, cancer, AVC, hypertension et démence notamment. Une étude publiée en 2017 montre même que les personnes qui se sentent seules développent davantage de symptômes quand elles sont exposées à des virus, même de faible gravité. […]

    L’épidémie de #solitude aux #Etats-Unis explique peut-être en partie pourquoi l’#espérance_de_vie a chuté dans le pays, ces dernières années, alors qu’elle continue à augmenter dans d’autres pays développés. A 76,1 ans en 2021, cette dernière est désormais inférieure à celle enregistrée dans des pays beaucoup plus pauvres, dont Cuba, le Liban ou la Tchétchénie. Les plus jeunes, notamment, sont plus susceptibles de mourir dans des accidents de la route, par homicide, suicide, ou à cause d’une overdose.

    (Les Échos)

    #capitalisme

  • Dürfen Corona-Infizierte im Betrieb arbeiten?
    https://www.bund-verlag.de/aktuelles~Duerfen-Corona-Infizierte-im-Betrieb-arbeiten-0~.html

    8. Dezember 2022 - Mit dem Ende der Quarantänepflicht für Corona-Infizierte in Bayern, Baden-Württemberg, Hessen und Schleswig-Holstein ergeben sich für Arbeitgeber und Beschäftigte arbeitsrechtliche Fragen. Der Arbeitsrechtsexperte Peter Wedde nimmt dazu Stellung.

    Ende November 2022 hat sich auch Rheinland-Pfalz angeschlossen - damit ist die Absonderungspflicht bei einer Corona-Infektion in fünf von 16 Bundesländern aufgehoben. Müssen Nicht-Infizierte und Infizierte jetzt zwingend bei der Arbeit zusammenkommen?

    »Dass infizierte Beschäftigte jetzt nicht mehr zur häuslichen Isolierung verpflichtet sind, heißt ja nicht, dass sie in den Betrieb kommen müssen«, sagt der emeritierte Professor für Arbeitsrecht und Recht der Informationsgesellschaft an der Frankfurt University of Applied Sciences (Frankfurt UAS).

    Was aber ist, wenn sie vor Ort im Betrieb arbeiten wollen?

    »Corona-infiziert zu sein heißt, krank zu sein. Beschäftigte, die von einem Arzt wegen der Infektion krankgeschrieben sind, dürfen nicht arbeiten. Dieser Fall ist eigentlich klar«, so Wedde. Daran haben sich Arbeitgeber zu halten, auch wenn manche bislang gern hingenommen haben, dass an SARS-CoV-2 erkrankte Personen von zuhause weiter gearbeitet haben, obwohl sie krank waren.

    »Wer aber trotz einer festgestellten Corona-Infektion symptomfrei ist und sich fit fühlt, darf nun wieder zur Arbeit gehen (mit Ausnahme bestimmter Berufsgruppen, u.a. Beschäftigte in Krankenhäusern, Alten- und Pflegeheimen). Er oder sie ist lediglich verpflichtet, fünf Tage lang in Innenräumen eine FFP-2-Maske zu tragen und notwendige Vorsichtsmaßnahmen zu treffen wie Abstand halten«, erläutert Wedde.
    Kein Zwang zum Homeoffice

    »Unabhängig hiervon gilt, dass Arbeitgeber die Beschäftigten in dieser Situation bitten können, nicht in den Betrieb zu kommen und stattdessen übergangsweise von zuhause zu arbeiten. Das setzt allerdings Einvernehmen zwischen Arbeitgebern und Beschäftigten voraus. Wer daheim keine räumliche Möglichkeit hat oder von dort aus nicht arbeiten will oder kann, den kann ein Arbeitgeber nicht zwingen.«

    Beschäftigungsverbot durch den Arbeitgeber

    Wollen Arbeitgeber – auch wegen ihrer Fürsorgepflicht gegenüber nicht-infizierten Beschäftigten – generell verhindern, dass positiv auf Corona getestete Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen in den Betrieb kommen, können sie ein zeitlich befristetes Betretungsverbot aussprechen. Wedde verweist aber zugleich darauf, dass Arbeitgeber, die arbeitswillige Beschäftigte am Betreten ihres Arbeitsplatzes hindern, diesen das Gehalt weiterzahlen müssen.

    Schutzmaßnahmen nötig

    Und noch ein Punkt ist Wedde wichtig: »Arbeiten mit dem Corona-Virus infizierte Beschäftigte im Betrieb, müssen Arbeitgeber dort notwendige Schutzmaßnahmen treffen wie etwa eine räumliche Trennung. Gibt es wirksame Schutzmaßnahmen, können sich andere Beschäftigte aus Angst vor Ansteckung im Regelfall nicht weigern, am Arbeitsplatz zu erscheinen.«

    #Arbeit #Krankheit #Epidemie #covid-19#

  • « On ne sort jamais d’une image politique »
    https://laviedesidees.fr/On-ne-sort-jamais-d-une-image-politique.html

    La photoreporter Adrienne Surprenant traque les effets de la dengue et du dérèglement climatique partout dans le monde. Tout en montrant la cruauté ou la douleur du monde, elle s’efforce de concilier #témoignage et #esthétique en établissant avec ses sujets un rapport de confiance réciproque.

    #International #violence #guerre #photographie #épidémie

  • Les crimes de Benoît XVI Jean-François Lisée - https://jflisee.org/category/devoir-de-memoire

    La chose se passait au Cameroun, pays pour moitié catholique, en 2009. Il s’agissait de la première visite du pape Benoît XVI en Afrique, continent où, depuis alors 10 ans, le VIH-sida était la première cause de décès. L’Organisation mondiale de la santé, les ONG, plusieurs gouvernements et l’archevêque sud-africain anglican Desmond Tutu redoublaient d’efforts pour prévenir la contagion grâce au programme AFC (abstinence, fidélité, condom). Oui, mais qu’en pensent Dieu et son représentant sur terre ? pouvaient alors se demander les quelque 160 millions d’Africains catholiques.


    Historiquement, le Vatican a toujours été opposé à la contraception — et au condom —, prônant seulement les deux premiers éléments du triptyque : abstinence et fidélité. Mais alors que le nombre de morts en Afrique avait franchi les 30 millions https://www.everycrsreport.com/reports/RL33584.html et que l’épidémie se propageait aux femmes (61 % des personnes infectées) et aux enfants (90 % de tous les enfants infectés au monde étaient africains), fallait-il se montrer plus flexible ? Ou du moins rester muet sur le condom pour ne pas nuire aux efforts ?

    Devant cette énorme responsabilité, Benoît XVI allait surprendre. Désagréablement. « On ne peut résoudre ce fléau par la distribution des préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème », a-t-il dit. Le pape allait gauchement tenter de rectifier le tir l’année suivante en affirmant que le condom pouvait être utilisé dans des cas « exceptionnels » — chez les prostitués mâles, par exemple, pour lesquels ce serait « un premier pas vers la moralisation ». La question n’était pas là.

    On ne peut évidemment quantifier le nombre de vies qui auraient pu être sauvées si le pape s’était rangé du côté de la santé publique plutôt que du côté de la version la plus rigide du dogme. Une seule chose est certaine : par sa faute, davantage de personnes furent infectées, malades, mortes prématurément, y compris des femmes et des enfants.

    L’inflexibilité de Benoît XVI dans des situations où la tolérance et le pardon auraient dû prévaloir s’était peu avant illustrée au sujet de l’avortement.

    Au Brésil, pays à 61 % catholique, une enfant de neuf ans plusieurs fois violée par son beau-père avait eu recours à l’avortement. L’archevêque local, ultraconservateur, réagit en excommuniant les médecins ayant pratiqué l’interruption de grossesse ainsi que la mère de l’enfant, qui avait approuvé l’intervention. Le tollé fut général, mais le Vatican approuva les excommunications au nom du « droit à la vie ». Ici encore, on peine à mesurer l’impact de cette insensibilité sur la vie de jeunes catholiques latino-américaines victimes d’agressions, mais sommées par leur Église de mener leur grossesse à terme, même dans les pires conditions.


    Depuis le décès de Benoît XVI, on entend des voix charitables estimer qu’il a entamé la marche de l’Église vers la reconnaissance de sa responsabilité dans les agressions sexuelles extrêmement nombreuses perpétrées par des membres du clergé. Il est vrai qu’il fut le premier, en 2008, à se dire « profondément désolé » pour les souffrances que les victimes ont endurées. Mais le critère d’appréciation qui devrait s’appliquer ici n’est pas de savoir s’il a su commencer à gérer, en 2008, une crise devenue aiguë. Il faut plutôt se demander s’il a tout fait ce qui était en sa responsabilité pour limiter le nombre de victimes dès qu’il en a été mis au courant et dès qu’il a été en situation de pouvoir au sein de l’Église.

    La réponse est un assourdissant non. Évêque de Munich de 1977 à 1982, il a, selon un rapport indépendant https://www.ledevoir.com/depeches/662226/agressions-sexuelles-en-allemagne-l-ancien-pape-benoit-xvi-est-eclabousse , couvert les actions de quatre agresseurs punis par la justice allemande, mais maintenus dans leurs fonctions pastorales par le futur pape, qui ne les a aucunement sanctionnés. Il a ainsi personnellement envoyé aux autres agresseurs un grave signal d’impunité et ignoré cette injonction de Jésus : « Si quelqu’un fait tomber dans le péché l’un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux qu’on lui attache une grosse pierre au cou et qu’on le jette au fond de la mer » (Matthieu 18.6).

    Il est devenu ensuite l’un des personnages les plus puissants au Vatican, officiant pendant 23 ans à titre de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et centralisant à son bureau, à compter de 2001, les dossiers d’agression sexuelle.

    Il ne fait rétrospectivement aucun doute qu’il fut longtemps à ce poste l’un des principaux rouages de la plus grande opération de camouflage de crimes sexuels de l’ère moderne. Cette action se déployait, on le sait, par le refus de dénoncer aux forces policières les agresseurs — 4 % des membres du clergé catholique, estime-t-on —, par la pratique de muter les agresseurs d’une paroisse à une autre sans évidemment en informer les fidèles. Pendant des décennies, particulièrement celles où Joseph Ratzinger fut aux affaires, la réponse du Vatican fut de nier, de minimiser, de camoufler.

    Devant l’ampleur grandissante du scandale et talonné par l’ONU, Ratzinger se mit à sévir tardivement, au tournant de 2010, expulsant près de 400 prêtres en deux ans. Même pape, il a continué à minimiser la responsabilité du Vatican, blâmant plutôt les Églises nationales, voire les effets du concile Vatican II, plutôt que la complicité de toute la hiérarchie. Sa gestion de la crise n’a pas satisfait les enquêteurs de l’ONU, qui ont conclu en 2019 que, notamment sous sa gouverne, se déroulait au Vatican une « action apparemment systémique de camouflage (cover-up) et d’obstruction à la mise en responsabilité des abuseurs ».

    Il est encore impossible de calculer le nombre de victimes contemporaines, mais un récent rapport officiel faisait état de 330 000 victimes en France seulement. Ratzinger, devenu Benoît XVI, n’est évidemment pas seul en cause, loin de là. Un groupe de survivants avait réclamé en 2013 à la Cour pénale internationale (CPI) d’intenter contre lui et d’autres responsables catholiques un procès de crime contre l’humanité pour avoir « toléré et permis la dissimulation systématique et généralisée des viols et des crimes sexuels commis contre des enfants dans le monde ». La CPI a décliné la demande. C’est dommage. On aurait pu ainsi aller au fond des choses. En avoir le coeur net.

    Mais puisque le moment est venu de faire le bilan de son action à lui, comment ne pas conclure que non seulement un saint homme, mais simplement un homme bon — ou, comme le dit notre droit civil, « un bon père de famille » —, informé que se déroulaient sous sa responsabilité d’innommables crimes visant des dizaines de milliers d’enfants — voire un seul —, aurait remué ciel et terre, dès le matin de son premier jour à l’ouvrage, pour que cela cesse ? Pas lui. Il s’est plutôt réfugié, selon les mots de Matthias Katsch, représentant des survivants allemands des sévices, derrière un « édifice de mensonges ».

    Jean François Lisee
    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/777008/chronique-les-crimes-de-benoit-xvi

     #benoît_xvi #pape #histoire #sida #VIH #épidémie #contraception #préservatif #pédophilie #viol #culture_du_viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pornographie #impunité #violophilie #pedocriminalité

  • Une mesure activée par Trump bloquant les migrants à la frontière américaine maintenue par la Cour suprême
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/une-mesure-de-trump-bloquant-les-migrants-a-la-frontiere-americaine-maintenu

    Une mesure activée par Trump bloquant les migrants à la frontière américaine maintenue par la Cour suprême
    Ce dispositif très controversé devait prendre fin mercredi 21 décembre. La plus haute juridiction des Etats-Unis a décidé de le maintenir, arguant d’un recours d’urgence déposé ce lundi par une vingtaine d’Etats conservateurs.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 01h02, mis à jour à 07h27

    La Cour suprême a maintenu, lundi 19 décembre, une mesure mise en œuvre en mars 2020 par les autorités américaines au nom de la lutte contre la pandémie de Covid-19, permettant d’expulser les candidats à l’immigration, même les demandeurs d’asile potentiels.
    Une ordonnance signée par le président de la Cour suprême, John Roberts, a suspendu la suppression, prévue mercredi, de cette mesure intitulée « Title 42 ». En mars 2020, le gouvernement de l’ex-président Donald Trump avait activé ce dispositif sanitaire pour pouvoir expulser sans délai les candidats à l’immigration interpellés aux frontières terrestres. Cette mesure était immédiate, ne permettait pas de recours légal et ne prévoyait pas de
    Ce dispositif devait initialement prendre fin le 23 mai, mais un juge de Louisiane avait bloqué sa levée. Le 15 novembre, un juge fédéral de Washington a au contraire exigé du président, Joe Biden, qu’il mette fin aux expulsions prévues par ce dispositif, et la levée du « Title 42 » était prévue lundi avant minuit. Mais une vingtaine d’Etats conservateurs américains ont déposé lundi un recours d’urgence devant la Cour suprême pour lui demander de bloquer la décision du juge fédéral. La plus haute juridiction américaine leur a donné satisfaction en attendant une décision sur le dossier. Cette mesure de santé publique avait été adoptée à l’origine en 1893 pour protéger les Etats-Unis des nombreuses épidémies de choléra et de fièvre jaune qui survenaient à l’époque. Elle n’a été que très rarement mise en œuvre depuis. Selon les militants des droits humains et les experts, le « Title 42 » est une violation des lois internationales. Ils estiment notamment « inhumain » d’empêcher un demandeur d’asile potentiel de formuler sa requête. Pour eux, le dispositif actuel ne fait qu’encourager les migrants à franchir clandestinement la frontière et à prendre des risques toujours croissants pour y parvenir. Au total, 557 morts ont été recensés à la frontière avec le Mexique en 2021, l’année de loin la plus meurtrière depuis le début des statistiques, en 1998.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#politiquemigratoire#droitshumains#asile#immigration#dispositifsanitaire#epidemie

  • Covid en Chine : vers une flambée épidémique

    Certains experts internationaux brossent le tableau d’un chaos imminent en #Chine, avec un absentéisme paralysant les usines, des #hôpitaux croulant sous le nombre de malades et une #épidémie telle qu’elle obligerait les habitants à se replier chez eux. Entre 1,3 million et 2,1 millions de personnes pourraient mourir, estime la société de recherche londonienne Airfinity, sur la base de ce qui s’est passé à Hong Kong débordé par la vague #Omicron l’hiver précédent.

    (Les Échos)

  • Du choléra détecté dans le nord d’israël suite à une épidémie en Syrie Michael Horovitz - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/du-cholera-detecte-dans-le-nord-disrael-suite-a-une-epidemie-en-sy

    Le choléra a été détecté dans l’eau de la rivière Yarmouk, dans le nord d’Israël, pour la première fois depuis une récente épidémie de cette maladie mortelle au Liban et en Syrie, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.

    Après la détection de la contamination, le ministère de la Santé a chloré l’eau et coupé son débit vers le lac de Tibériade, le plus grand lac d’eau douce d’Israël. Des moyens d’analyse ont également été mis en place pour un suivi régulier de la situation.


    Illustration : Une vue de la rivière Yarmouk dans le nord d’Israël, le 11 février 2021. (Crédit : Moshe Shai/FLASH90)

    Le Yarmouk n’est pas utilisé comme source d’eau potable et est rarement utilisé pour la baignade, mais il sert de source d’irrigation. Selon une première évaluation du ministère, la bactérie serait probablement arrivée de Syrie.

    « À ce stade, nous n’avons identifié aucun danger pour la santé publique en Israël en raison de la détection précoce et des mesures importantes et rapides prises pour faire face à cette menace en amont, et en raison de l’état des infrastructures d’assainissement, d’eau, d’égouts et de santé en Israël », a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.

    « Le ministère assure le suivi de la contamination éventuelle des sources d’eau du Liban (dans la rivière Hasbani), qui, à ce stade, ont été testées négatives pour la toxine », a déclaré le communiqué, ajoutant que les homologues jordaniens et palestiniens du ministère avaient été informés de la situation.

    Le choléra a été largement éradiqué en Israël au cours du siècle dernier.

    Le choléra s’est répandu au Liban et en Syrie au cours des derniers mois, ces pays étant confrontés à des infrastructures dévastées, à des conflits et à l’hébergement d’importantes populations déplacées. Le mois dernier, le Liban a signalé le premier cas de choléra depuis près de 30 ans.


    Des agents de santé de l’UNICEF mélangeant du chlore et de l’eau fraîche pour désinfecter les tentes et les sanitaires dans un camp de réfugiés syriens en réponse à une épidémie de choléra dans le village de Bhanine, dans le nord de la province du Akkar, au Liban, le 18 octobre 2022. (Crédit : AP Photo/Bilal Hussein)

    La Syrie a enregistré 92 décès et plus de 35 569 cas suspects de cette maladie extrêmement virulente depuis septembre, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), résultant de la première épidémie du pays depuis plus de dix ans, tandis qu’au Liban, 18 décès et 2 700 cas ont été enregistrés.

    Le choléra est généralement contracté à partir d’aliments ou d’eau contaminés et se propage dans les zones résidentielles dépourvues de réseaux d’égouts ou d’eau potable. Si la plupart des cas sont légers ou modérés, le choléra peut entraîner la mort s’il n’est pas traité correctement.

    #israël #Syrie #Liban #Jordanie #Palestine #choléra #épidémie #contagion #santé #guerre

  • « Octobre rose » ou la non-politique du sein, par Marie Négré Desurmont (Terrestres)
    https://www.terrestres.org/2022/10/19/octobre-rose-ou-la-non-politique-du-sein

    La réalité, c’est qu’en parlant d’injustice et de petites batailles individuelles, nous finissons par croire que le #cancer est anecdotique, que c’est « la faute à pas de chance », et qu’il suffit d’avoir un moral d’acier pour le vaincre. Alors qu’il s’agit d’une #épidémie pas vraiment rose bonbon et qui s’aggrave en même temps que se dégrade l’#environnement. Adoptez un mode de vie sain mesdames, mais s’il vous plaît oubliez que lorsque vous faites votre footing, vous respirez à pleins poumons un air pollué.

    Et pour les jeunes femmes atteintes d’un cancer comme moi avant 30 ans, qui n’ont pas eu le temps d’avoir un mauvais mode de vie , elles doivent garder la pêche ; ça ira mieux, avoir un bon mental ; ça les guérira, défiler ; ça leur fera des souvenirs…

    Le mental a bon dos, mais comme l’écrivait la poétesse américaine Anne Boyer dans son roman The Undying : « Mourir d’un cancer du sein n’est pas la preuve d’une faiblesse ou d’un manquement moral chez la personne décédée. Le manquement moral du cancer du sein n’est pas chez celles qui en meurent ; il est dans le monde qui les rend malades ».

  • France : magouilles du gouvernement pour les destructions sociales et l’aide aux plus riches
    https://ricochets.cc/France-magouilles-du-gouvernement-pour-les-destructions-sociales-et-l-aide

    Liberté de consumer les restes du monde sans égard pour l’avenir et pour les autres, ou liberté de vivre dignement dans des sociétés soutenables ? 🪖 « PAYER LE PRIX DE LA LIBERTÉ » : DE QUOI PARLE EMMANUEL MACRON ? Un discours guerrier pour faire accepter les reculs sociaux Vendredi 19 aout au soir, à quelques jours de la rentrée, Macron a lancé un discours guerrier à l’occasion de la commémoration de la libération. Il a notamment déclaré à la population qu’il fallait « accepter de payer le prix de la (...) #Les_Articles

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