• La contestation sociale, non essentielle peut-être ??
    https://ricochets.cc/La-contestation-sociale-non-essentielle-peut-etre.html

    OUFTI, LA CONTESTATION SOCIALE, NON ESSENTIELLE PEUT-ÊTRE ? Imaginons un pays où un nouveau virus circule. Imaginons que le nombre de lits en soins intensifs, les personnels soignants et le matériel médical y fassent les frais de coupes budgétaires depuis longtemps, que les autorités soient très mal préparées et, par dessus le marché, qu’elles soient peu soucieuses de l’intérêt général [1]. Imaginons maintenant que, pour compenser leur inaction, elles imposent à la population des règles qui interdisent (...) #Les_Articles

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  • Pourquoi les dirigeants prennent plaisir à nous enfermer
    https://ricochets.cc/Pourquoi-les-dirigeants-prennent-plaisir-a-nous-enfermer.html

    Pourquoi nos dirigeants prennent plaisir à nous enfermer Quelques extraits : Jean Castex nous annonce les mauvaises nouvelles avec le même air satisfait et supérieur que celui de Pierre Pouëssel, le préfet de la région Centre-Val de Loire, lorsqu’il avait déclaré, le 22 octobre dernier : « la bamboche, c’est terminé ». On sent chez ces technocrates le plaisir qu’ils ont à nous ordonner de rester chez nous, comme on sent la jouissance de petit tyran de cour de récré de ce policier qui hurle aux badauds de (...) #Les_Articles

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    https://www.frustrationmagazine.fr/couvre-feu-zele

  • « La crise du Covid vient nous rappeler que notre édifice social est économiquement, politiquement et moralement ruiné » par Alain Accardo
    https://qg.media/2021/02/25/la-crise-du-covid-vient-nous-rappeler-que-notre-edifice-social-est-economiquem

    Qui est vraiment à la hauteur du moment Covid et du désastre civilisationnel qu’il révèle ? La plupart, autant dans l’opposition politique qu’au sein du peuple, n’attendent que la restauration du déroulement normal du programme existentiel ordinaire, à base de consommation effrénée et de féroces inégalités acceptées. Dans une tribune pour QG, le sociologue #Alain_Accardo, ancien collaborateur de Pierre Bourdieu pour « La Misère du monde », tire quelques leçons radicales de la crise.

    Quand, dans l’avenir, des spécialistes des sciences sociales entreprendront d’étudier en profondeur l’épisode dit de « la crise du Covid » que nous sommes en train de vivre, ils ne manqueront pas de souligner le contraste entre l’ampleur des désordres de toute nature provoqués par la pandémie dans l’existence quotidienne des populations et l’absence de perspectives à long terme que ces bouleversements auront inspirée à nos concitoyens.

    Après des mois de perturbation grave de tous les secteurs de l’activité tant personnelle que collective, après des milliers de morts, de faillites et de ruines, l’observateur ne peut qu’être frappé par, sinon l’absence de réactions du corps social, du moins la timidité et surtout le caractère inapproprié de ces réactions, celles de populations manifestement incapables, non seulement de trouver des réponses efficaces à la catastrophe mais encore d’en prendre exactement la mesure ou d’en comprendre la véritable signification...

    « IL EST TEMPS DE CHOISIR CLAIREMENT SON CAMP »

    Eh oui, dans la société capitaliste marchande, les titres universitaires, comme les titres sportifs, ou les distinctions artistiques, ne sont pas que, mais sont surtout des moyens stratégiques de forcer l’entrée dans une fraction dominante, la médiation essentielle pour « parvenir », celle qui valide et facilite toutes les autres, demeurant bien sûr l’enrichissement – par tous les moyens – en capital financier, qui pèse plus lourd à terme que tout le reste. Et c’est cette société-là, irrémédiablement véreuse, déshonorante et corrompue, qui demeure la Canaan que nous proposons fièrement d’atteindre à notre postérité. Là-dessus tout le monde est d’accord, même ceux qui ne disent mot ou qui font semblant de croire que les obstacles rencontrés en chemin seront facilement aplanis par des réformes appropriées. Les seules réformes vraiment appropriées que connaisse la bourgeoisie possédante et dirigeante d’aujourd’hui, ce sont celles qui peuvent freiner la baisse tendancielle du taux de profit du grand capital, en pompant encore un peu plus les revenus du travail salarié et de l’épargne laborieuse, en désindustrialisant, délocalisant l’emploi, baissant les salaires, cassant les services publics, pratiquant le dumping social, l’évasion fiscale et autres fraudes économiques et vilenies sociales. Les petits-bourgeois chatouilleux sur le point d’honneur, qui ne veulent pas passer pour des complices d’un système inique, et qui se réfugient au Centre, au PS, chez les Verts, à la CFDT, etc., s’ils tiennent à conserver leur propre estime et celle des petites gens qui leur font confiance, ou qui n’y croient plus, devraient se désolidariser publiquement, expressément et sincèrement, de ce système, comme quelques-un(e)s l’ont déjà fait, loué(e)s soient-ils (-elles) ! Il est temps de choisir clairement son camp. Assez de bla-bla, de casuistique et de contorsions politico-idéologiques ! La crise du Covid, après et avant d’autres catastrophes encore, peut-être plus terribles, vient nous rappeler que notre édifice social est économiquement, politiquement et moralement ruiné, miné, vermoulu, foutu, à refaire de fond en comble…

    ALAIN ACCARDO

    • Covid : que faire face à la crise qui se prolonge ?

      Défendre un horizon de rupture démocratique face à la gestion cynique et inefficace du gouvernement

      Le surgissement de l’épidémie à l’échelle mondiale a provoqué un ébranlement des états et des sociétés qui ouvre la possibilité d’une prise de conscience large que la mondialisation capitaliste conduit à des crises très graves dont les dimensions sanitaires, sociales, écologiques sont étroitement imbriquées. La situation actuelle, avec à la fois l’émergence en un temps record de solutions vaccinales efficaces et l’incapacité du système de production à garantir un approvisionnement universel autorisant une vaccination de masse dans des délais rapides, souligne encore les impasses du capitalisme. La prolongation de la crise est lourde de conséquences sociales et économiques, mais également de risques démocratiques en lien avec la prolongation indéfinie de l’état d’exception. En ce sens, l’#épidémie_mondiale est une sorte de répétition de ce qui peut se produire de pire, mais aussi une alerte sur l’ampleur des #ruptures_démocratiques et écologiques, économiques et politiques, qu’il faut imposer pour espérer construire une issue positive à la #crise_sanitaire actuelle et aux crises multiples du système. En France, le gouvernement néo-libéral et autoritaire de Macron gère la pandémie de manière à la fois opaque et inefficace, antidémocratique et brutale. Sa « gouvernance de la crise », singeant la guerre, mine et lamine le mouvement social et plus largement la société civile. Les promesses incantatoires (« les jours heureux », l’identité française à préserver dans les fêtes, la culture, etc.) combinées à l’inconséquence, à l’incohérence et à l’abandon, provoquent des refus individuels ou collectifs - y compris irrationnels ou complotistes - devant les preuves répétées d’une incapacité de la puissance publique à conduire une politique sanitaire efficace et comprise par la population. La difficulté – engendrée en partie par la peur, mais peut-être surtout par l’état de la société dans cette crise - à mobiliser par des méthodes collectives et solidaires, pèse aussi, malgré des initiatives dans plusieurs secteurs (santé, éducation, luttes contre les licenciements, auto-organisation populaire face à la pauvreté). Dans ce contexte, il faut en appeler à une rupture avec les méthodes autoritaires et cyniques du gouvernement et mobiliser pour une véritable démocratie sanitaire impliquant les collectifs populaires, ainsi que le savoir-faire des salarié.es, des associations, des syndicats.

      Imaginer une alternative à la gestion du gouvernement

      Dans notre précédente note, consacrée à la vaccination[1], nous avions conclu que « face à un gouvernement qui conduit une politique cynique et incompétente, (…) il faut imposer une gestion collective et démocratique de la crise sanitaire et défendre une autre politique de santé et notamment des vaccins considérés comme des biens communs ». Nous défendions en particulier dans ce texte la mise sous licence publique des vaccins dont l’efficacité est démontrée et la réquisition des moyens de les produire pour engager une campagne vaccinale de masse. Cet objectif est désormais porté à travers une pétition nationale très largement signée, notamment par des personnalités engagées du monde de la santé et de la recherche et par des organisations syndicales et associatives[2]. Le travail autour de cette pétition se poursuit pour faire de cet enjeu un véritable enjeu de masse.

      Pour autant il paraît évident qu’à court terme la pandémie va demeurer un risque concret et lourd contre lequel la vaccination ne permet pas à elle seule dans l’immédiat de prémunir la société dans son ensemble. C’est pourquoi, au-delà des seuls enjeux vaccinaux et plus largement thérapeutiques (la mise en œuvre d’un traitement curatif ou préventif) il faut imaginer et défendre une alternative radicale immédiate à la stratégie sanitaire suivie par le pouvoir.

      Dans ce cadre on ne peut passer sous silence les dégâts sociaux qu’elle a déjà causé et la surdité totale face à la détresse sociale de nombreux secteurs d’un gouvernement qui a mis en cause « tout ce qui faisait lien ». Que la priorité de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche soit une enquête sur « l’islamo-gauchisme » alors que montent tous les signes de la souffrance et de la détresse du monde étudiant est un fait scandaleux particulièrement significatif de ses priorités... Plus largement, le fait qu’aucune mesure d’urgence économique, spécifiquement à destination des moins de 25 ans qui n’ont pas accès au RSA, n’a été prise, signale la profondeur de son cynisme… De même, en ce qui concerne le secteur de la culture et du spectacle vivant, à côté d’une diffusion en direct d’Aïda sur Arte dans un opéra vide, on cherche en vain les mesures utiles et significatives, qu’il est pourtant possible d’imaginer, permettant à ce secteur de retrouver une activité, au moins partielle.

      Des secteurs entiers sont ainsi laissés à eux-mêmes à l’heure où l’on trouve des milliards pour lancer un super porte-avions nucléaire… Un plan massif de soutien social et culturel est l’accompagnement NECESSAIRE à toutes mesures sanitaires.

      Pour défendre une autre perspective il faut donc formuler des objectifs positifs qui permettent d’imaginer la rupture avec le cadre actuel – mortifère - de gestion de la crise. Mais pour cela on ne peut pas partir d’une appréciation fausse du risque que nous fait courir la circulation active du virus dans la population. Ainsi lorsque #Barbara_Stiegler écrit « Devant ce qu’ils appellent l’explosion inquiétante des contaminations et qu’ils devraient plutôt appeler l’augmentation normale et prévisible des porteurs sains (puisqu’elle est inévitable dans toute société où circule un virus et où l’on continue à vivre) »[3] elle témoigne, comme d’autres, d’une compréhension lacunaire des enjeux sanitaires de la crise actuelle, qui sous-estime les risques de surmortalité liés à une circulation active du virus, même parmi les porteurs sains. Et qui sous-estime également bien entendu ses implications pour les structures de santé. Or, à raison de plus de 20 000 cas testés quotidiennement et de 400 à 500 morts (plus de 10 000 par mois), et avec la cascade de déprogrammations d’opérations et de reports de soins, après celle du printemps, qui résulte de la tension actuelle sur le système de santé, les implications sanitaires de la situation sont déjà très lourdes. Et cela au-delà même des malades infecté.es par le virus du Sars-COV2, parmi celles et ceux pour qui cette situation entraîne des pertes de chances thérapeutiques… Or, certains variants viraux laissent planer la menace d’une aggravation de cette situation, déjà intenable à moyen terme.

      Une telle alternative doit donc partir au contraire d’une mesure exacte du risque et des implications de la situation actuelle pour défendre une démarche orientée par la priorité donnée à la satisfaction des besoins sociaux, centrée sur l’objectif de défendre la société plutôt que les grands groupes capitalistes, pharmaceutiques ou autres.

      Objectif « zéro-covid ? »

      Que défendre dans ce cadre sur le plan sanitaire ? Le débat actuel, en Europe comme aux Etats-Unis, est marqué par des interventions nombreuses en faveur d’une « stratégie de suppression virale » souvent baptisée « #zéro_Covid ». C’est le cas par exemple de la tribune publiée le 16 février dernier par le réseau d’universitaires critiques RogueESR dans le quotidien Libération[4] et reprise de manière plus nuancée dans une note technique publiée sur le site du réseau le 17 février[5].

      On doit discuter la stratégie préconisée qui, du moins dans la tribune, privilégie un confinement préalable extrêmement strict comme moyen d’atteindre rapidement une réduction drastique de la circulation virale. L’objectif à atteindre étant fixé à moins de dix nouveaux cas par million et par jour (700 cas/jour contre 20 000 actuellement). Mais il n’en reste pas moins que l’argumentation des signataires en faveur d’une rupture avec la politique sanitaire suivie par le gouvernement représente une contribution utile au débat actuel. En particulier dans leur défense d’investissements massifs dans des moyens humains et matériels autorisant enfin une veille sanitaire efficace et une réduction significative de la circulation virale.

      Les signataires proposent ainsi « la généralisation de tests rapides et la mobilisation de 40 à 50 000 enquêteurs de terrain (…) assurant un suivi humain des malades et des cas contacts et mettant en œuvre leur prise en charge et leur isolement ». Ils/elles envisagent « le cas échéant (…) des confinements brefs et localisés [qui] peuvent être mis en place en cas de redémarrage de l’épidémie ». Ils/elles recommandent « l’analyse systématique des eaux usées [qui] permettrait de détecter ces redémarrages très vite (…) ». Le tester-tracer-isoler devraits’accompagner « d’investissements supplémentaires destinés à sécuriser les lieux publics en les équipant de ventilateurs à filtre HEPA, de flashs UV mais aussi de capteurs de CO2 et de particules fines qui permettent de quantifier précisément le risque dans un lieu donné et donc d’adapter la réponse sanitaire aux caractéristiques de l’endroit ». Enfin, selon les signataires « la stratégie se doit d’être concertée et synchronisée, à l’échelle européenne, afin d’éviter de compromettre les résultats par des réimportations incessantes de virus aux frontières ». Et ils/elles soulignent que « la stratégie d’élimination pose de plus la question du pilotage social de l’appareil productif, dans la mesure où à moyen terme, ces équipements imposeront une production publique continue de masques, de tests, de ventilateurs et de filtres ».

      On peut critiquer le détail et souligner peut-être certaines illusions techniques dans la réponse à la crise, il n’en reste pas moins que toutes ces mesures sont articulées explicitement à la volonté de rompre avec les aberrations et incohérences de la politique sanitaire actuelle et de retrouver une vie sociale la plus normale possible. Si elles étaient systématisées et couplées avec une gestion démocratique de la crise, en rupture avec la brutalité inconséquente du gouvernement (les couvre-feux, la fermeture des universités, etc.), elles permettraient en effet de viser une réduction significative de la circulation virale.

      Il est évident qu’une telle stratégie n’a de sens que si elle dépasse l’approche strictement technico-médicale, pour prendre en considération toutes les dimensions de la crise. Il est clair également qu’elle peut être nuancée selon les territoires et ne suppose pas nécessairement une mise en œuvre uniforme pour tout le territoire national. Dans ce cadre il faut aussi inventer et promouvoir des solutions reposant sur l’alternance (au travail, à l’école, à l’université, dans les transports…) et l’adaptation cohérente et intelligente des usages aux contraintes imposées par la pandémie. Le livret LFI sur « la société du roulement »[6] représente à cet égard une contribution intéressante et importante. Bien entendu cela suppose une révision radicale des préceptes qui ont gouverné la stratégie sanitaire jusqu’ici : centralité de la culture, protection des catégories les plus fragiles (notamment le monde des précaires et des saisonniers) plutôt que des grands groupes qui licencient - et un réarmement complet des services publics : santé et hôpital, éducation, enseignement supérieur et recherche, etc.

      Enfin, cela passe par une critique radicale des conditions de décision et de « gouvernance » actuelles : la loi urgence et le désarmement du parlement, la gestion exclusive par l’exécutif à travers un conseil de défense opaque. Sur ce terrain il est temps en effet que se déploie une campagne politique et sociale qui mette la restauration d’un cadre de délibération et de décision démocratique au cœur de la réponse sanitaire.

      Défendre un horizon de rupture démocratique face à la gestion cynique et inefficace du gouvernement

      Une alternative de cette portée suppose la mobilisation de ressources considérables et une rupture radicale avec le cadre politique de gestion de la crise qui nous a été imposé. Sortir de la paralysie actuelle impose donc de construire un horizon de rupture sur le terrain démocratique autant que sur le terrain matériel.

      Des interventions existent qui développent des réflexions et des propositions précieuses dans le sens d’une véritable démocratie sanitaire. Mais elles peinent à s’imposer dans le débat public, comme s’il existait une « omerta » sur la possibilité d’une gestion plus respectueuse de l’implication des populations, à la place de l’obéissance infantile aux injonctions[7]. Le texte de Barbara Stiegler déjà cité vise juste sur ce terrain : « (…) l’issue dépendra aussi de notre empressement à défendre ou enterrer la démocratie (…) ». Elle suggère « (…) la reconquête des espaces publics et la participation de tous à la science et au savoir. »[8]

      Dans cette direction, il convient d’articuler des mesures démocratiques et des mesures d’éducation populaire et de maîtrise citoyenne des enjeux sanitaires et scientifiques.

      Rupture avec le verticalisme et défense de la démocratie :

      – Il faut défendre la rupture avec la gestion autoritaire et discrétionnaire de la crise par l’exécutif : dissolution du conseil de défense, réarmement du parlement dans la gestion de la crise, remise en cause du carcan imposé par la loi urgence.

      – Quant au conseil scientifique, sa dévolution à l’exécutif doit cesser et sa mission doit être clarifiée en lien avec une restauration du contrôle démocratique sur la gestion de la crise. Dans ce cadre, sa composition doit-être interrogée et régularisée, notamment dans son articulation aux autorités de santé publique. Elle doit mieux intégrer, non seulement les problématiques sociales, mais également les préoccupations logistiques liées à la gestion de la crise et faire une place y compris à des acteurs/actrices compétent.es dans ce domaine, notamment issu.es de la protection civile.

      – Bien entendu la restauration d’un cadre de délibération démocratique au sein du parlement, à la hauteur des enjeux de la crise et de la rupture qu’elle suppose, exigerait en réalité un moratoire sur les lois scélérates du gouvernement – Lois séparatisme et sécurité globale, Loi de réforme de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – ainsi que sur les décrets sur l’assurance-chômage. De même qu’un abandon clair du projet de loi Retraite.

      Significativement le gouvernement n’a rien proposé depuis mars 2020 pour que les enjeux politiques, sociaux et sanitaires de la situation soient débattus et maîtrisés collectivement, ni avec le parlement et les collectivités territoriales, ni a fortiori avec les syndicats, les associations, les citoyen.nes qui subissent la crise.

      Ainsi, la gestion hyper centralisée via les ARS de la vaccination est un exemple de ce qu’il ne fallait pas faire. Un contrôle minimal par des collectifs locaux de sa mise en œuvre au plan des territoires aurait permis d’éviter le scandale des résident.es du XVIe arrdt de Paris vacciné.es en Seine St-Denis au détriment des résident.es prioritaires de ce département. De même, quand il est nécessaire, un confinement accompagné par la distribution à l’échelon local et micro-local, où la connaissance des situations de misère et d’exclusion est la plus fine, des produits et biens essentiels aux individus et populations les plus défavorisées, changerait la donne. Plutôt que des injonctions par en haut à coup de conférences de presse, une gestion plus décentralisée, adaptant le cadre général aux spécificités locales de l’épidémie et aux besoins sociaux est nécessaire : le refus de tenir compte des avertissements des élus de Dunkerque et de Moselle est, là aussi, significatif.

      – Il faut donc également défendre la mise en œuvre d’une expertise citoyenne indépendante au plan national – pourquoi pas sous l’égide du CESE, comme cela a été le cas de la Convention citoyenne sur la transition écologique. Elle devrait être prolongée par la création de structures territoriales de pilotage faisant une large place à l’expertise des acteurs de terrains et des citoyen.nes, autorisant une adaptation fine des préconisations générales.

      – Enfin il faut favoriser à tous les niveaux la prise en compte de l’expertise des travailleurs et travailleuses : salarié.es du privé, agent.es du service public, et de leurs organisations. En particulier dans les secteurs clés, non seulement de la santé, mais de l’éducation, des transports publics, de la distribution…

      Education populaire et savoir scientifique :

      Les préconisations confuses et contradictoires, les aberrations et les incohérences de la stratégie gouvernementale sont facteurs d’inquiétude qui alimentent le rejet de toute mesure sanitaire, voire le développement d’un déni de la pandémie et une lecture complotiste de la situation, y compris dans des sphères parfois proches de nous.

      Une gestion alternative doit donc intégrer cette défiance. La cohérence des mesures et la mobilisation des ressources de l’économie, de l’état et de la société au service de la population pour faire face à la crise, sont les premières réponses à celle-ci. Au-delà il faut mettre en œuvre une politique d’éducation de masse, fondée sur le partage des connaissances et des ressources pour comprendre la crise. Mais en étant bien conscients que le critère déterminant d’efficacité d’une telle approche c’est la rupture avec l’opacité qui règne actuellement dans la gestion et la construction d’une stratégie effectivement plus efficace et plus démocratique. Celle-ci, en impliquant largement la population, en favorisant l’auto-organisation et l’auto-éducation sur les questions sanitaires, pourrait favoriser une amélioration significative du vécu collectif de cette crise.

      Il faut rechercher une appropriation à la fois collective et fine des savoirs scientifiques et sanitaires, consciente à la fois des critères qui en déterminent la solidité et de leur caractère dynamique et en construction. Il convient donc d’assumer au grand jour l’existence de débats et même de controverses, tout en ne cédant jamais au relativisme et à la facilité qui nie toute possibilité d’accéder à des critères de vérité par la vérification et l’expertise établies scientifiquement. Il convient également d’exiger toute la clarté sur les rapports entre sciences, institutions publiques et laboratoires privés : publication des accords commerciaux, des subventions, mise à jour des forces de lobbying, des conflits d’intérêts.

      Enfin bien sûr, il faut prendre acte des conséquences désastreuses de la politique suivie en matière de recherche depuis plusieurs décennies, pour la réorienter radicalement : reconstruction d’une puissante recherche publique, reconstitution et contrôle public des capacités de recherche développement, qui ont été sacrifiées dans des secteurs stratégiques aux intérêts à court terme et à la logique financière du privé. Cela implique une révision complète du système de la formation et de la recherche, la défense résolue d’un enseignement supérieur public dégagé des impératifs de la marchandise et des pressions du privé et une politique de protection des ressources nationales et européennes de recherche et développement.

      Construire un large front

      La situation sanitaire actuelle peut amener un nouveau confinement comme seule réponse susceptible d’être activée face à une nouvelle flambée épidémique. D’ores et déjà la perspective de confinements locaux rigoureux est posée. C’est en très grande part la conséquence de la stratégie cynique et socialement inefficace du gouvernement. Mais quoiqu’il en soit à cet égard, la question d’un contrôle efficace de la circulation virale demeurera longtemps encore une question centrale et pour l’instant non-résolue en France et même en Europe. A partir d’une critique radicale de la gestion cynique et inefficace du gouvernement, en changeant radicalement de paradigme pour remettre au centre les exigences sociales et démocratiques, il faut en parallèle avec la campagne à mener sur les enjeux liés à la vaccination, favoriser la construction d’un large front citoyen, politique et social, pour la mise en œuvre des conditions matérielles et politiques d’une gestion de la crise sanitaire orientée par le bien commun, par la priorité donnée à la satisfaction des besoins sociaux, par la défense des catégories les plus fragiles et les plus exposées sanitairement et socialement. Il faut donc s’atteler de toute urgence à sa construction et inscrire son développement dans l’horizon positif d’une rupture avec la faillite actuelle du système et du gouvernement.

      Groupe de réflexion sur la crise sanitaire

      (chercheuses.eurs, praticien.nes et militant.es d’Ensemble et d’Ensemble Insoumis)

      https://blogs.mediapart.fr/pascal-b/blog/010321/covid-que-faire-face-la-crise-qui-se-prolonge

  • Covid-19 : « L’idée du “passeport sanitaire” n’est pas nouvelle, mais au XIXe siècle, son but était tout autre »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/12/covid-19-l-idee-du-passeport-sanitaire-n-est-pas-nouvelle-mais-au-xixe-siecl

    Tribune. Alors que les gouvernements s’efforcent d’acquérir des vaccins contre le Covid-19 et de lancer des campagnes de vaccination en pleine incertitude mondiale, une nouvelle idée semble faire son chemin : le passeport vaccinal ou immunitaire. Ces « passeports Covid », nous dit-on, pourraient faciliter les voyages et le commerce, et certifieraient qu’une personne aurait reçu un vaccin ou aurait été infectée (en prouvant, par exemple, la présence d’anticorps contre le nouveau virus). Cette idée n’est pas nouvelle. Elle découle du « passeport sanitaire », une invention française du XIXe siècle (et pas sans controverses) mais dont le but était tout autre. Le détenteur du passeport sanitaire était considéré « immunisé » au sens médiéval du terme (du latin immunis) c’est-à-dire « exempt » de symptômes et ce, jusqu’à preuve du contraire. En outre, l’inoculation ne figurait pas sur ce document dont l’usage était plutôt de permettre aux autorités de détecter des cas suspects ou déclarés, et par conséquent d’éteindre toute menace épidémique aux portes de la France.
    Le 18 juin 1890, et afin d’empêcher la propagation en France du choléra qui sévissait en Espagne, le ministère de l’intérieur publia une circulaire demandant aux préfets de délivrer aux voyageurs un « passeport sanitaire » ainsi qu’une « carte d’avis » adressée au maire concerné. Le mécanisme consistait à faire examiner chaque voyageur par un médecin, puis à signaler aux autorités locales que la personne avait été « reconnue saine » mais qu’elle devait rester « sous surveillance médicale » pendant la période d’incubation. Ce passeport sanitaire venait s’ajouter au « passeport politique », une autre invention française conçue au XVe siècle initialement pour faire « passer » les marchandises et rapidement étendue aux personnes. C’est durant la conférence sanitaire internationale de 1893 à Dresde, qu’Adrien Proust, professeur d’hygiène à la faculté de médecine de Paris, médecin chef à l’Hôtel-Dieu et père du romancier Marcel Proust, suggère de généraliser cette procédure à l’échelle internationale. L’Empire austro-hongrois avait convoqué la conférence à Dresde dans un contexte d’épidémies de choléra qui se répandaient plus rapidement en Europe avec l’arrivée du bateau à vapeur. Il était donc impératif de standardiser les règlements internationaux de quarantaine contre la propagation de ces nouveaux fléaux.
    Pour Adrien Proust, toute épidémie se contrôle d’abord aux frontières. Il voyait dans le passeport sanitaire une version plus ciblée de la quarantaine et l’équivalent de l’« observation » au lazaret. Le passeport sanitaire était donc un moyen de tracer les personnes considérées asymptomatiques et de les isoler au cas où elles devenaient symptomatiques, l’objectif étant d’éviter l’apparition de « foyers » d’infections. Cette procédure permettait « d’agir vite et efficacement » avant qu’il ne soit trop tard. En revanche, l’inoculation préventive n’était possible que pour la peste, et n’était recommandée que pour les personnes les plus exposées (telles que le personnel qui désinfectait les navires). De plus, Adrien Proust considérait que l’inoculation était moins efficace qu’une « surveillance sanitaire » stricte pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le sérum antipesteux n’était pas obligatoire ; en outre, il ne protégeait pas les personnes infectées mais asymptomatiques, et enfin, il n’induisait qu’une immunité de courte durée.
    Toutefois, le passeport sanitaire n’était pas sans détracteurs. Non seulement la délégation britannique ne signa pas l’accord conclu lors de la conférence de Dresde, mais l’idée d’un passeport sanitaire fut rejetée. Selon la prestigieuse revue médicale britannique, le Lancet, ces passeports sanitaires auraient été « inutiles » car ils pouvaient être falsifiés et inefficaces, dans la mesure où ils requéraient une infrastructure humaine démesurée par rapport à leur rendement sanitaire. Le Lancet concluait : « Nous pouvons être certains qu’aucun document de ce type ne sera jamais exigé des personnes arrivant dans ce pays ou dans certains des pays les plus avancés du continent. »Comment expliquer ce rejet ? Adrien Proust reproche l’approche « libérale » britannique qui – quoique contraignante sur son propre sol – était opposée à toute mesure susceptible de compromettre le commerce international. Pour le médecin chef de l’Hôtel-Dieu, le système britannique n’était pas à imiter. Si le « bill of health », l’équivalent de la « patente de santé », couramment utilisé par les marins depuis au moins le XVIIe siècle, était plus facile à administrer, il était moins efficace d’un point de vue sanitaire. De plus, le laisser-faire sanitaire dans les colonies anglaises était préjudiciable. Il avait entraîné en 1896 la diffusion de la peste vers l’Inde qui avait tué des milliers de personnes. On peut en dire autant de l’apparition du choléra en Egypte en 1883, 1805 et 1902, où les autorités coloniales britanniques n’avaient pas mis en place des mesures sanitaires adéquates.

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#histoire#passeportsanitaire#frontiere#epidemie#cholera#peste#colonie#economie

  • Le concept de grand complot Big Pharma est faux et inutile, les complots et les violences ordinaires et connues de l’Etat et du capitalisme suffisent à comprendre le monde
    https://ricochets.cc/Le-concept-de-grand-complot-Big-Pharma-faux-et-inutile_complots-et-violenc

    A l’heure des confusions, fantasmes, désinformations, pertes de repère, il n’est pas étonnant que des tas de théories fumeuses se développent, ce qui peut être un dérivatif dangereux, et on n’en a pas besoin, les faits connus et "ordinaires" suffisent largement à discréditer le système en place. (Dans cet article "Big Pharma" concerne le terme employé par des théories du grand complot, pas l’emploi de l’expression pour désigner simplement le lobby pharmaceutique) 👩‍⚕️🧑‍⚕️« BIG PHARMA », THÉORIE DU COMPLOT (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Epidémies, gestion de crise, en temps de (...)

    #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe

  • Couvre feu répressif : n’ouvrez pas à la police !
    https://ricochets.cc/Couvre-feu-repressif-n-ouvrez-pas-a-la-police-perquisitions-policieres-ill

    COUVRE FEU RÉPRESSIF : « ON EST LIMITE LIMITE » Perquisitions « au bluff », amendes et poursuites Avec le couvre-feu, le gouvernement n’est pas en guerre « contre le virus » ni même pour la santé de la population, il est en guerre contre la vie sociale. L’essentiel du travail de la police consiste à traquer les fêtes et les personnes qui sortent le soir. Ainsi, « plus de 1,9 million de contrôles du couvre-feu et au moins 177 000 amendes » ont été notifiées depuis le 15 décembre 2020 selon le ministère de (...) #Les_Articles

    / #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, #Violences_policières, #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes - Un livre parfaitement d’actualité !
    https://ricochets.cc/Le-gouvernement-par-la-peur-au-temps-des-catastrophes-Un-livre-d-actualite

    LE GOUVERNEMENT PAR LA PEUR AU TEMPS DES CATASTROPHES [Conseil lecture. Livre paru en 2013, mais, comme le suggère le titre, particulièrement évocateur de notre présente condition, n’ayant rien perdu de son actualité. Extrait : ] Si la société dite industrielle représente aujourd’hui le dernier stade de la société capitaliste, cela ne signifie pas que l’industrie y soit la source de richesse principale, mais que cette société tout entière fonctionne comme un système industriel caractérisé par la (...) #Les_Articles

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    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Livres,_revues

  • Ce n’est pas la pandémie qui accroit la précarité et la misère, c’est l’économie de marché
    https://ricochets.cc/Ce-n-est-pas-la-pandemie-qui-accroit-la-precarite-et-la-misere-c-est-uniqu

    Le covid-19 ne crée pas une crise économique et de la pauvreté, c’est la crise capitaliste permanente qui crée des problèmes économiques et matériels (notamment pour les plus pauvres, précaires, petits commerces...) dès qu’elle est plus chaotique que d’habitude. Pour contrecarrer la propagande permanente de l’Etat, du capitalisme et de leurs médias, on doit sans arrêt procéder à des réajustements mentaux et conceptuels, ne serait-ce que pour échapper à leur novlangue qui inverse les réalités comme dans le (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus, Travail, emploi, (...)

    #Travail,_emploi,_entreprise...
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110121/avec-la-pandemie-la-misere-est-bien-installee?page_article=1
    http://www.palim-psao.fr/textes-contre-le-travail.html
    https://www.partage-le.com/2016/08/08/reflexions-sur-la-nature-totalitaire-de-letat-par-bernard-charbonneau-en

  • Poulaillers de Langoëlan. Une nouvelle mobilisation réunit 200 personnes contre l’élevage intensif
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/poulaillers-de-langoelan-une-nouvelle-mobilisation-reunit-200-personnes

    Depuis 14 h, 200 personnes sont rassemblées devant la mairie de Langoëlan (Morbihan), ce samedi 16 janvier 2021. La manifestation se tient à l’appel du collectif Morbihan contre les #fermes_usines. Depuis deux ans, un projet de construction de deux poulaillers de 2 200 m² chacun, pouvant abriter jusqu’à 120 000 poules, sème la colère des opposants.

    Dans leur viseur, les conséquences de ce mode d’#agro-industrie : #algues_vertes, #épidémies, etc. Le projet de #Langoëlan est porté par deux jeunes agriculteurs Youenn Le Fur et Mathieu Le Métayer, fils du maire de Langoëlan, Claude Le Métayer. Après enquête publique, il a reçu le feu vert préfectoral. Voici un an, le collectif a déposé un #recours qui court toujours.

  • Riri, Fifi et Loulou font de la science
    https://ricochets.cc/Covid19-Coronavirus-Macron-Didier-Raoult-Riri-Fifi-et-Loulou-font-de-la-sc

    Bulletin d’information scientifique de l’IHU - Nous avons le droit d’être intelligents ! Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus, #Médias_et_expressions, Vidéos, films...

    #Vidéos,_films...
    https://www.youtube.com/user/ifr48
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/watchv9LA6Jmc0c4-53d7519.html

  • Contre le fichage, contre le séparatisme, contre le couvre-feu
    https://ricochets.cc/Contre-le-fichage-contre-le-separatisme-contre-le-couvre-feu.html

    Rendez-vous à la fontaine monumentale #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Fichage_et_surveillance, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Valence

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Couvre-feux à 18h partout : cette dystopie criminalise toute vie sociale !
    https://ricochets.cc/Couvre-feux-a-18h-partout-cette-dystopie-criminalise-toute-vie-sociale.htm

    Vu que les bars et restaurants sont fermés, ça sert à quoi ces couvre-feux à rallonge à part nous faire chier et assoir la dystopie policière antisociale ? Le régime n’a même pas prévu la possibilité de s’aérer ou de faire du sport en extérieur (ce qui ne provoque aucune contamination, même sans masque) pendant le couvre-feu, les travailleurs qui rentrent à 18h apprécieront. 🥂« L’EFFET APÉRO » C’est le dernier élément de langage d’un Régime en putréfaction : « l’effet apéro ». C’est l’expression qui circule (...) #Les_Articles

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    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.facebook.com/100015573042351/videos/984606778735081

  • Drôme : couvre-feu à 18h dès mardi 12 janvier 2021, le ras-le-bol monte !
    https://ricochets.cc/Drome-couvre-feu-a-18h-des-mardi-12-janvier-2021-le-ras-le-bol-monte.html

    La colère gronde sur les réseaux sociaux, et même dans les commentaires des posts préfectoraux qui annoncent des restrictions supplémentaires de déplacement avec ce couvre-feu avancé à 18h à partir de mardi 12 janvier 2021. Pour différents motifs, de plus en plus de gens en ont plus qu’assez de subir des directives d’en haut qui tombent sans qu’ils soient consultés, sans qu’ils participent aux décisions de près ou de loin, sans que ces mesures correspondent vraiment aux contraintes du quotidien. Assez de (...) #Les_Articles

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    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Covid-19 (épisode 21) : Les indicateurs vont dans le bon sens au mois de décembre
    https://ricochets.cc/Covid-19-episode-21-Les-indicateurs-vont-dans-le-bon-sens-au-mois-de-decem

    Sur la courbe du nombre de nouveaux cas par jour (ci-dessous) on voit la position du couvre-feux de 20 heures. Concernant le nombre de nouvelles hospitalisations par jour (ci-dessus), cela diminue de 1220 le 8 décembre à 1080 le 5 janvier. Concernant les nouvelles personnes en réanimation par jour (ci-dessous)le nombre n’a pas changé à 167 , du 8 décembre au 6 janvier. Concernant le nombre de décès par jour (ci-dessus), on voit que cela diminue régulièrement de 350 le 1 décembre à 250 le 2 janvier. (...) #Les_Articles

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  • Bruno Canard : « Demander un médicament dès le lendemain d’une #épidémie n’a aucun sens »

    Bruno Canard est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) à l’Université Aix-Marseille. Sa spécialité : les coronavirus. Alors que la course mondiale aux médicaments et aux vaccins contre le Covid-19 fait rage, il souhaite faire entendre la « colère légitime » des scientifiques de la recherche publique, dont le travail pour répondre à l’urgence sanitaire n’est pas, selon lui, suffisamment reconnu par les gouvernements. Trois questions à un chercheur engagé contre le désengagement des pouvoirs publics dans la recherche sur les virus émergents.

    Sciences Critiques − Comment expliquez-vous le désintérêt et le désengagement financier des pouvoirs publics européens et français pour vos recherches sur les coronavirus ? Et quelles en sont les conséquences, selon vous ?

    Bruno Canard − Le désintérêt n’est pas spécifiquement sur mes recherches sur les coronavirus, mais sur la recherche fondamentale en général, et la science fondamentale sur les virus émergents en particulier. Il y a plusieurs raisons à cela, qui prennent leur origine aux alentours de 2008-2009. La première, c’est la crise financière qui assèche les économies européennes. Il est décidé à ce moment-là qu’il est plus important de renflouer les banques immédiatement que n’importe quel autre secteur. Les budgets publics pour la recherche sont asséchés, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est en permanence menacé de démantèlement.

    La deuxième raison, c’est l’apparition − certainement liée − des réseaux sociaux et de l’imposition, dans les mentalités, de la réaction émotionnelle immédiate à la place de la réflexion : il est davantage payant pour les politiques de montrer que l’on met des millions d’euros sur la table en réaction à une épidémie − comme cela a été fait pour H1N1, Ebola, Zika, etc. − plutôt que de les anticiper sur le long terme. Entre les deux, il n’y a pas le même bénéfice politique vis-à vis-du contribuable européen... En France, cette tendance lourde n’a pas été infléchie par les présidents successifs, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, en passant par François Hollande, jusqu’à la crise due au Covid-19.

    Pour quelles raisons « la science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate », comme vous l’avez écrit ? Autrement dit, quelles sont les limites de la recherche scientifique face à une urgence sanitaire ?

    Dans les sciences de la vie, la recherche scientifique a pour vocation de découvrir les acteurs, les structures et le fonctionnement des éléments des cellules, des micro-organismes, des virus, et leurs interactions, leur implication dans les maladies, etc.

    En travaillant, entre autres, avec les chimistes médicinaux, les scientifiques fournissent les données qui permettent ensuite de faire des candidats-médicaments, dont l’industrie se charge enfin de la transformation en médicaments 1, en partenariat avec les cliniciens. L’unité de temps d’un cycle complet découverte-médicament est de l’ordre de 10 à 15 ans. Demander un médicament dès le lendemain d’une épidémie n’a aucun sens. Il y a, bien sûr, le repositionnement des médicaments existants. Mais, on l’a vu, rien de transcendant n’a été repositionné pour lutter contre le Covid-19, et probablement rien ne vaudra un médicament conçu spécifiquement pour un virus − et non pas recyclé d’une autre indication.

    En ce qui concerne les virus émergents, la seule possibilité raisonnable est un investissement sur le long terme dans la découverte du monde viral − ce qu’on appelle la « virosphère » − et la caractérisation scientifique à l’avance des membres les plus représentatifs des différentes familles. Car, à l’intérieur des familles virales, il y a des caractéristiques invariantes. Il est alors possible de transférer très rapidement les connaissances acquises sur un virus vers un autre.

    Un exemple : le virus de Zika émerge, c’est un frère jumeau du virus de la dengue. Une quantité impressionnante de données scientifiques accumulées sur la dengue se retrouvent alors tout à fait valables et utilisables. Il aura fallu 10 ans pour réaliser la structure tri-dimensionnelle de la machinerie de réplication − l’ARN polymérase − du virus de la dengue par cristallographie aux rayons-X alors que cette dernière a permis de faire celle du virus Zika en quelques mois. Ce n’est toutefois pas vrai pour les vaccins, car les éléments viraux produisant l’immunité ne sont souvent pas assez conservés dans la même famille virale. Ainsi, s’il y avait eu un vaccin contre le coronavirus de 2003, il est pratiquement certain qu’il n’aurait pas marché de manière satisfaisante contre le Covid-19.

    Comment la pandémie de Covid-19 a-t-elle, jusqu’à présent, et peut-elle, à l’avenir, transformer la recherche scientifique en France et en Europe ?

    Je ne vois aucun signe tangible de transformation. Or, il faut une volonté politique forte pour pouvoir anticiper les problèmes infectieux très en amont, en particulier via le soutien à la recherche fondamentale. En France, prenez la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), en cours d’élaboration. Cette loi ne s’attaque à aucune des faiblesses systémiques recensées depuis des années, en particulier concernant le soutien aux laboratoires et concernant les personnels Ingénieurs, Techniciens et Administratifs (ITA), qui font un travail absolument nécessaire pour que les chercheurs puissent travailler.
    Leur nombre a dramatiquement diminué ces dernières années. Ils sont remplacés par des précaires en contrats à durée déterminée. Ce qui fait qu’à chaque fin de contrat ou de projet de recherche, toute la mémoire, les protocoles, le savoir du laboratoire ne sont plus conservés ni transmis. Au lieu de cela, une augmentation de salaire est proposée aux chercheurs seulement. Or, il est très clair que les chercheurs « premiers de cordée » sont attirés d’abord par des conditions de travail satisfaisantes : ils deviennent alors productifs et compétitifs, et le salaire suit dans un second temps. Mais un premier de cordée ne viendra jamais s’installer dans un laboratoire qui n’a pas d’équipements ou de facilités techniques compétitives, même si vous lui doublez sa paie. Au bout de trois ans, il n’aura rien publié et il sera mort scientifiquement.

    En ce qui concerne les virus émergents, nous ne savons pas encore lequel apparaîtra après le Sars-Cov-2 et, donc, il est impératif de créer une agence de recherche sur les virus émergents dans laquelle les scientifiques soient mieux représentés. Ce sont eux, et non pas seulement les médecins et cliniciens, qui créent le terreau scientifique qui devient ensuite matière médicale et clinique. La France confond la recherche scientifique avec la recherche médicale. 3 Elle n’intègre pas assez les scientifiques en amont des décisions concernant la santé, alors que ces dernières dépendent beaucoup de champs disciplinaires comme la biodiversité, la chimie médicinale, la biophysique, etc., avant d’arriver au problème médical proprement dit.

    https://sciences-critiques.fr/bruno-canard-demander-un-medicament-des-le-lendemain-dune-epidemi
    #épidémie #médicament #covid-19 #coronavirus #vaccins #urgence_sanitaire

  • Et si on arrêtait de subir l’agenda de l’état d’urgence sanitaire gouvernementale ?
    https://ricochets.cc/Et-si-on-arretait-de-subir-l-agenda-de-l-etat-d-urgence-sanitaire-gouverne

    Au lieu de guetter les nouvelles heures de couvre-feux, les annonces du régime sur l’ouverture ou la fermeture de tel ou tel commerce, de guetter l’accélération de la distribution des nouveaux vaccins ou les mutations du coronavirus, de craindre les confinements partiels ou totaux, de râler contre les interdictions de circulation ou les nouvelles amendes aux petits oignons, on pourrait commencer à reprendre nos vies en main. Ok il y a des nécessités de vie et de travail, mais au delà de ça on n’est (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
    https://blogs.mediapart.fr/caroline-tigeot/blog/060121/nous-sommes-dans-une-impasse

  • LE VIRUS FAIT CORPS EN NOUS-MÊME

    Le virus n’est pas un ennemie envahisseur à combattre et à vaincre, car c’est perdu d’avance. Des virus il y en a partout, on en a des millions dans le corps, ils sont en nous-même et on apprend toujours à vivre avec. Vouloir les combattre c’est se détruire.


    Le danger de l’épidémie n’est pas la contagion mais la peur et la psychose mortifère que les médias et les politicards génèrent. Ce n’est pas un problème de vaccins, de prolifération, de gouttelettes, de protection, de distanciation, de confinement, de restriction des libertés, de maintien de l’ordre et de répression, mais bien une question de vitalité, d’environnement propice, de prévention, de médicaments et de soins, de qualité des soins dans de bonnes conditions...


    Il s’agit maintenant de libérer la médecine de la corruption qui la gangrène, de libérer la recherche scientifique de l’emprise de la finance et de la main mise des trusts pharmaceutiques, d’émanciper la population de la dictature de l’État et de la marchandise par sa libération.


    Toujours ingouvernable


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    _#Coronavirus #Covid19 #Vaccins #Soins #Tests #PCR #OGM #Épidémie #Pandémie #Virus #Masques #Distanciation_

  • Les élevages de visons en Chine à l’origine du Covid-19 ? Les indices s’accumulent | Yann Faure et Yves Sciamma
    https://reporterre.net/Les-elevages-de-visons-en-Chine-a-l-origine-du-Covid-19-Les-indices-s-ac

    Et si la pandémie était née dans des élevages intensifs d’animaux à fourrure en Chine ? Le « chainon manquant » entre la chauve-souris et l’humain pourrait bien être le vison — le chien viverrin est également suspecté. Ceci expliquerait la volonté tenace de la Chine — premier producteur mondial de fourrure — de verrouiller l’information scientifique. Source : Reporterre

  • De bonnes questions posées sur les nouveaux vaccins (génétiques).
    https://ricochets.cc/De-bonnes-questions-posees-sur-les-nouveaux-vaccins-genetiques.html

    J’ai vu une vidéo de Christian Vélot qui me semble assez claire malgré la complexité du problème. Si je vous propose cette vidéo c’est que j’ai suivi des conférences de cette personne il y a quelques années et qu’il me semble honnête. La page wikipédia qui lui est consacré me semble correcte. La vidéo s’appelle : « Covid-19 Les technologies vaccinales à la loupe » 49 minutes. Concernant les vaccins génétiques,cette vidéo expose des problèmes (théoriques) qui peuvent toucher la personne vaccinée et qui (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus

    https://www.youtube.com/channel/UCZhQopn--2UOjNVnXcSpuPA
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/watcht2166vt5f53-895fe7c.html