• L’opportunisme pandémique du néolibéralisme

    https://www.lamuledupape.com/2021/12/06/lopportunisme-pandemique-du-neoliberalisme-vu-par-celia-izoard

    Lors de la dernière Fête du Vent organisée par l’Amassada à la fin du mois d’août 2021, #Celia_Izoard a donné une conférence consacrée à la gestion sanitaire de la pandémie de #Covid-19 en France, et plus largement, à l’impact des intérêts capitalistes sur les politiques de #santé_publique.

    Celia Izoard introduit son propos en remontant à l’époque de l’incendie de l’usine #Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019. 10 000 tonnes de produits chimiques partent en fumée : reprotoxiques, mutagènes, cancérigènes… La population locale constate des effets directs sur la santé : crises d’asthme violentes, vomissements et diarrhée, pertes de capacité respiratoire qui perdurent…
    « Ce qui est frappant, dès le départ dans cette catastrophe, c’est que très rapidement la préfecture a déclaré qu’il n’y avait pas de toxicité aiguë, en jouant délibérément sur les mots : pas de toxicité aiguë, ça veut juste dire qu’on ne va pas mourir tout de suite en respirant cet air. »
    Les angles morts de la santé publique
    Celia Izoard se lance dans une série d’enquêtes, et constate qu’il y a toute une catégorie de la population qu’on a obligé à travailler ce jour-là, malgré les nuages de fumée très dense. Les services de communication de la préfecture opposent toujours la même réponse à la journaliste : « Mais voyez-vous, l’air était complètement respirable ce jour-là. » La situation, mise en parallèle avec la crise sanitaire dans lequel le monde est plongé depuis début 2020, interroge lourdement sur la vocation de l’État à protéger la santé des citoyen•nes.
    « À ce moment-là, j’ai commencé à m’intéresser au cancer, pour plusieurs raisons. La première, c’est que je me demandais si on pourrait montrer un jour que l’incendie de Lubrizol a eu un impact. Pour l’instant, la version officielle c’est que non, on ne peut rien prouver, rien montrer. La seconde, c’est que comme dans d’autres endroits en France, près de Rouen, il y a des parents et plus particulièrement des mères de familles dont les enfant sont atteints de cancer et qui constatent des taux anormaux de cancers de l’enfant dans leur entourage – ce qu’on appelle un cluster. Elles alertent Santé Publique France, qui vient faire une enquête. Le plus souvent, l’agence de santé constate la surincidence de cancers, mais ne conclut pas sur une cause quelconque, alors que les parents suspectent les pollutions des usines ou des exploitations agricoles environnantes. »
    Dans ce cadre d’enquête, Celia Izoard travaille sur l’épidémiologie et sur le #cancer, son lien avec l’environnement, et sur la manière dont on produit les chiffres officiels. La journaliste est très étonnée de s’apercevoir que les pouvoirs publics, notamment l’agence Santé Publique France, n’a pas du tout les moyens de savoir combien il y a de cas de cancers en région parisienne ou autour de Rouen, là où se trouve une grande partie de l’industrie pétrolière et chimique française. Les registres du cancer ne sont en effet établis que dans 22 départements en France et ne concernent que 22 % de la population. Ils sont faits de manière assez arbitraire en fonction des registres préexistants, parmi lesquels figurent par exemple le Tarn ou d’autres zones pas forcément connues pour leurs forts risques environnementaux.
    « C’est très étonnant quand on se souvient du fait que le cancer fait 150 000 morts par an, qu’il y a 350 000 nouveaux cas chaque année, et que pour certaines catégories de cancers, l’augmentation est très importante et devrait constituer un signal. »
    Pour exemple avec les cancers de la thyroïde, en augmentation de 4,4% par an, ce qui est très important.
    « Il y a vraiment ce qu’on appelle une science « non produite » autour de ces questions. Et je suis très étonnée du discours officiel de ces institutions, à la fois Santé Publique France et le Circa (Centre International de Recherche sur le Cancer), qui ont une politique de santé publique fondée sur les comportements individuels : alerter la population sur le fait qu’il faut avoir une bonne alimentation, faire du sport, ne pas fumer, ne pas boire, etc. »
    Selon Celia Izoard, certains textes tendent même à dissuader les gens de penser que le cancer pourrait être lié à des facteurs environnementaux.
    Dans un article consacré à la pétrochimie et à l’incendie de Lubrizol pour la Revue Z, la journaliste reproduit un tableau du Circa dans lequel sont découpés les facteurs de risque pour le cancer : tabac, alcool, alimentation, expositions professionnelles, pollution de l’air extérieur… Les substances chimiques de l’environnement y sont classées comme dernier facteur de risques, avec seulement 0,1% des cas. Pour Celia Izoard, on a là un découpage d’une incroyable mauvaise foi, car on pourrait très bien considérer que les substances chimiques de l’environnement peuvent être liées à des expositions personnelles comme l’alimentation.
    « Ce découpage n’est pas honnête intellectuellement. J’en arrive à la conclusion qu’il y a une volonté délibérée de la part des pouvoirs publics de ne pas incriminer l’industrie et de ne pas produire de données là-dessus. »
    Lors de son enquête, Celia Izoard essaie de téléphoner à Santé Publique France afin d’obtenir un entretien, dans le but de confronter l’institution à ses conclusions. Mais l’agence oppose une fin de non-recevoir :
    « On est désolé, c’est pas contre vous, mais il n’y a personne pour vous répondre parce qu’il y a un nouveau virus, et tout le monde est là dessus. »
    On est en janvier 2020, et l’État ne peut répondre à une journaliste à propos des cancers en France, en raison d’un nouveau virus. Une non-réponse qui en dit long sur les moyens mis en place pour la santé publique.
    L’État et la pandémie
    Le cancer fait plus de 150 000 morts en France chaque année. Celia Izoard compare la différence de traitement du cancer par les autorités publiques avec le cas des infections de rougeole, pour laquelle existe un vaccin, mais non obligatoire jusqu’à récemment. Elle constate que l’État opère un pilotage très serré du contrôle de cette maladie.
    « Quand il y a des cas de rougeole, on peut être appelé, on demande quels sont les cas contacts, etc. La rougeole faisant à peu près huit morts par an, je m’interroge alors sur ce décalage avec la manière dont le cancer est pris au sérieux dans la recherche de ses causes. »
    Entre Lubrizol et l’épidémie de Covid, à ce moment la journaliste fait partie du camp des perplexes, à cause de la différence de réaction des pouvoirs publics, de l’État, face à ces deux événements catastrophiques.
    « D’un côté, une forme de déni caractéristique des catastrophes industrielles : « non ce n’est rien, il ne se passe pas grand chose », Emmanuel Macron fait un scandale car on a osé comparer Lubrizol à AZF, deux catastrophes chimiques pourtant comparable. »
    Avec le Covid, très rapidement des mesures d’exception sont prises, et semblent à beaucoup de personnes assez disproportionnées par rapport au danger. Après une première phase de déni, les médias se montrent très alarmistes, suivant les impulsions du gouvernement.
    Celia Izoard s’interroge. Et émet une première hypothèse, « très faible », pour comprendre la réaction des États qui sont désormais prêts, pour protéger la population, à bouleverser fondamentalement le système social et modifier radicalement les modes de vie en inversant les règles du droit.
    « C’est l’idée qu’il y a une sorte de peur atavique vis à vis des maladies infectieuses et contagieuses, qui serait un reste historique lié à la peste et aux grandes épidémies. »
    Par ailleurs, on accepterait certaines maladies, le cancer notamment, comme étant la rançon du progrès, bien qu’on ne présente pas celui-ci de manière objective et qu’on occulte les pollutions diverses qu’il engendre. On n’accepterait pas le retour des maladies infectieuses car elles représentent une dimension rétrograde : « l’âge moderne n’est pas censé tolérer ce genre d’événements. »
    En deuxième idée, la journaliste émet la pensée suivante : il ne faut pas confondre santé publique et santé de l’ordre public.
    « C’est à dire que la principale menace dans cette situation de pandémie, c’est la menace pour l’État lui-même. »
    Le degré de contrainte exercé par le gouvernement français sur la population serait ainsi lié à la fragilité de ses infrastructures de base. Au cours des trente dernières années, 160 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés. On a un risque de débordement réel.
    « On ne peut pas entasser des cadavres comme on compte les décès de mort lente du cancer, ce n’est pas du tout le même phénomène visuel d’un point de vue de ce que l’on appelle une crise . »
    En mettant en place des mesures draconiennes, l’État se protègerait ainsi lui-même. C’est moins la préservation de la santé publique qui serait recherchée que celle de la continuité du pouvoir.
    « La différence de l’enjeu entre l’incendie de Lubrizol à Rouen et la pandémie de Covid, même si les phénomènes ne sont pas comparables dans leurs proportions, c’est la distinction entre la santé publique et la santé de l’ordre public. »
    Pour Celia Izoard, l’illustration la plus frappante en est le fait que des centaines de postes de vigiles ont été créés pour contrôler les passes sanitaires à l’entrée des hôpitaux, alors même qu’on est en déficit de soignant•es depuis des années.
    « La santé ne paraît pas être la priorité, ou d’une manière extrêmement spécifique et discutable, dans les mesures qui sont prises. »
    Dans sa réaction primitive, l’État cherche donc rapidement à se protéger d’un procès en imprévoyance, qui romprait le pacte qui le lie aux citoyen•nes qu’il est censé protéger. Il faut éviter de subir de plein fouet l’effet de la baisse drastique des moyens de la santé publique et de l’inaction face aux maladies chroniques, qui forment des comorbidités très importantes dans le cadre du Covid. Les discours politiques prennent soin de retourner l’accusation contre la population (on se souviendra par exemple de la déclaration du préfet de Paris Didier Lallement :
    « Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, ce sont ceux qui au départ du confinement ne l’ont pas respecté. »
    En somme, si la situation est dramatique, c’est parce que les citoyen•nes ne se plient pas aux mesures sanitaires ou ne se font pas vacciner.
    L’opportunisme néolibéral piloté par le gouvernement
    Le troisième axe de réflexion suivi par Celia Izoard intègre les enjeux du capitalisme moderne.
    « L’État protège les empires industriels, et son rôle depuis la révolution industrielle est de piloter la modernisation. C’est à dire, développer les forces productives et, depuis un certain temps, mettre en place l’orthodoxie néolibérale. »
    L’État va donc développer des politiques de santé publique convergentes avec cet objectif. Dans le cas de Lubrizol et des accidents industriels, on comprend donc que les politiques menées ne peuvent viser à démanteler l’industrie pétrochimique, pourtant l’un des principaux vecteurs de ce type de pollution. Le rôle de l’État est donc de répondre à tout événement en plaçant avantageusement ses alliés, typiquement les grands groupes industriels ou les entreprises prometteuses.
    Pour Celia Izoard, les politiques de santé publique menées face à l’épidémie de Covid19 répondent très clairement à ces critères : « on a un soutien très fort à la télémédecine et à l’e-santé, le déploiement d’un gouvernement algorithmique et d’un vaccin biotechnologique. » On nage en plein NBIC (Nano Bio Info Cogno), cette convergence des technosciences très en vue qui tire la croissance économique.
    « D’une certaine manière, la pandémie est une opportunité dont s’est saisie l’État pour accélérer la société du Big Data et ouvrir de gigantesques marchés par la contrainte légale sur les individus. Le passe sanitaire est un formidable couteau suisse dont vont pouvoir émerger tout un tas de nouvelles start-ups et de nouveaux usages, qui ont tous pour point commun d’être liés à l’intelligence artificielle, à la donnée et à la numérisation des activités. »
    La journaliste en veut pour preuve le Ségur de la Santé à l’automne dernier, lequel a débloqué une enveloppe de 8 milliards d’investissements pour le secteur. On y trouve une augmentation de 180€ de salaire pour certaines catégories de soignant•es, mais le quart de l’enveloppe est dévolu au développement de la télémédecine, à la numérisation et à la collecte de données.
    « Entre la clinique et la télémédecine, nous avons deux visions du soin diamétralement opposées. D’un côté une médecine liée aux pratiques incarnées par des humains, qui nécessite d’embaucher. Et de l’autre côté, une médecine des nouvelles technologies fondée sur l’automatisation : la e-Santé. »
    Ainsi, c’est dans ce sens là qu’il faudrait comprendre la négligence absolue de l’État en matière de soutien aux moyens humains pour faire face à la pandémie.
    « Il y a vraiment un passage d’un système à l’autre, avec l’idée d’un système de santé où les humains, les soignant•es ont beaucoup moins de place, et où on va pouvoir marchandiser la santé en faisant travailler des tas de boîtes pour collecter des données, piloter les appareils de télémédecine, déployer la 5G et mettre en place des systèmes de capture et de surveillance épidémiologique etc. »
    Cette nouvelle médecine, sa e-Santé, ses robots et ses capteurs, sont considérés comme prioritaires dans la course des nations autour de la révolution technologique que représente l’intelligence artificielle. La réaction de l’État est donc inscrite au coeur d’une guerre économique : « data is the new oil ».
    « Le but de notre gouvernement est de créer des géants nationaux dans ce domaine et d’ouvrir des marchés. Et ça, on ne peut le faire sans une collecte massive de données de santé. »
    « Cédric Villani, dans le rapport sur l’intelligence artificielle qu’il a dirigé, le précise : le rôle de l’État aujourd’hui, c’est de lancer des grands projets qui permettent une collecte massive de données de qualité, dans les domaines prioritaires, la santé et l’éducation notamment. »
    Dans les discours politiques tenus dès les premiers temps de la pandémie, on comprend à cette lumière la mise en avant d’un monde d’après auquel s’opposerait l’archaïsme de celui d’avant. Et ce monde d’après, c’est celui dont ont besoin un certain nombre d’États pour maintenir leurs intérêts industriels.
    La formule d’Emmanuel Macron : « Nous sommes en guerre », elle fait sens. Oui, nous sommes en guerre, c’est la guerre économique. Ce qui explique aussi la violence du débat intellectuel et la violence avec laquelle tous ceux qui sont considérés comme « covido-sceptiques » ou susceptibles de tenir des propos covido-sceptiques, ou qui pourraient, de manière épidémique, être cas contact avec d’autres personnes ayant produit de tels discours, sont évincés du débat de manière hystérique et inédite.
    Le Covid s’est ainsi présenté comme une opportunité extraordinaire pour accélérer drastiquement cette transformation #numérique de la santé et de la société en général. Dès la fin 2019, l’Agence européenne de la santé lance un appel d’offres pour créer une e-carte de vaccination, dédiée à limiter les risques pandémiques en Europe. Cet appel d’offres est remporté début 2020 par quatre entreprises françaises, dont le spécialiste de la transformation numérique, l’entreprise Jouve. C’est ce consortium qui met très rapidement en place le passeport sanitaire européen. Dans le domaine de la collecte massive de données de santé, et de manière plus générale, du Big Data et de l’intelligence artificielle, « la France a beaucoup de pions à placer. »
    La course mondialisée
    Un autre élément important vient étayer la réflexion de Celia Izoard :
    « Aujourd’hui le modèle en matière de monde d’après, de société pilotée par ce genre de technologies – de manière très antagoniste avec nos traditions politiques -, ce sont les pays asiatiques : la Chine, la Corée du Sud, Singapour, Taiwan… Ce n’est pas un hasard si très rapidement, il est dit dans les plus hautes instances, qu’il va falloir imiter ces pays. »
    Ainsi de l’Institut Montaigne, l’un des principaux responsables de la mise en place des doctrines néolibérales en France, qui publie un rapport dès avril 2020 sur la réponse des pays asiatiques à la pandémie, vantant les systèmes mis en place. Au moment de la publication de ce rapport, ce n’est pas l’efficacité de ces mesures qui est mise en avant : non seulement il est encore trop tôt pour mesurer leurs effets, mais une partie des pays cités sont aussi des îles et ne connaissent donc pas les mêmes enjeux de gestion de la pandémie. Sans parler de la Chine dont les chiffres ne sont pas fiables. On ne cesse depuis de vanter ces systèmes, voire de les appliquer. « C’est un enjeu industriel majeur, il faut donc pousser dans ce sens. »
    En juin 2021, trois sénateurs français rédigent le rapport Crise sanitaire et outils numériques , dans lequel ils se livrent au même exercice, passant en revue les réponses des pays asiatiques. Le discours, en substance, est le suivant : plein de verrous ont sauté, les gens sont plus prêts à accepter les mesures, le passe sanitaire se met en place, mais ça ne va pas assez loin du tout. Il faut faire sauter d’autres obstacles politiques rapidement. Les sénateurs mettent en cause le rôle de la CNIL, terrible obstacle par sa lecture beaucoup trop traditionaliste des droits et libertés. Le modèle chinois est porté aux nues : des caméras biométriques à reconnaissance faciale permettent de scruter les interactions sociales, de rattraper ceux devant être placés en quarantaine, des caméras thermiques mesurent leur température, et un équivalent du passe sanitaire est mis en place dès mars 2020, au moment où le confinement est décrété en France. Ce passe numérique est développé par de très grandes entreprises liées au gouvernement chinois. Alibaba et Tencent développent les fameuses applis et services de réseaux sociaux utilisés par la quasi-totalité de la population en Chine. Un contact tracing est inclus dans ces applis, tout le monde y est donc soumis de fait.
    En Corée du Sud, des quarantaines obligatoires sont décidées, avec un contact tracing très intrusif. On utilise toutes les données disponibles : relevés bancaires, factures téléphoniques, géolocalisation… Lorsqu’on est placé en quarantaine, une application de géolocalisation alerte les forces de l’ordre si celle-ci n’est pas respectée ou si le smartphone est éteint pendant plus de quinze minutes. À Singapour, on a aussi une quarantaine géolocalisée couplée à une vidéosurveillance analysant les interactions des individus dans l’espace public, ainsi qu’une application « Trace Together », qui permet à l’administration de surveiller nominativement toutes les interactions en fonction de la localisation du téléphone. Dès mars 2020, un passe sanitaire est mis en place, « Safe Entry », pour contrôler les accès aux espaces publics. C’est un passe nominatif, et les données sont directement transmises aux autorités. C’est ce genre de mesures qui est clairement visé par les sénateurs ou par l’institut Montaigne, et qui dessinent l’accélération de l’hypercapitalisme contemporain.

    #QR_code, #passe_sanitaire, #technocritique, #Etat, #sauver_des_vies, #obligation_vaccinale.

  • Deux ans d’épidémie et quelques constats :

    – le niveau de base des milieux alternatifs en matière de fonctionnement du corps humain sont pathétiques, bac -12000, un peu comme si il ne s’était rien passé depuis la théorie des humeurs,
    – Big Pharma est un problème, mais les vendeurs de molécules diluées et de vitamines inutiles à prix fort (sauf carences liées à une mauvaise/sous alimentation ou une maladie la supplémentation n’est pas nécessaire dans une société de surabondance), pas du tout, eux, ce sont des saints, pas des capitalistes du tout, ce sont des bienfaiteurs de l’humanité,
    – penser et lutter contre les défauts de notre époque, ce n’est pas se mobiliser pour l’accès au traitement pour les plus pauvres, ni en occident ni ailleurs, c’est diffuser des opinions personnelles non documentées sur le fonctionnement du système immunitaire, et se targuer de leur succès en milieu populaire - au sein desquelles pour différentes raisons sociales - l’épidémie fait un carnage,
    – à part dans certains milieux médicaux, où se mettent en place des groupes de travail incluant les patients/covid long et leur expertise, on a rien appris de la dernière épidémie mondiale toujours en cours, le sida, tant en terme de mobilisation que de pensée et d’action solidaire, de soutien aux malades longue durée et aux familles,
    – en Occident, on est toujours persuadé de notre supériorité vis à vis du reste du monde et on a toujours honte de rien, parce qu’on a tout (ie, des connaissances décédées en Algérie, qui auraient bien voulu être vaccinées, mais qui ne le pouvaient pas faute de stocks disponibles),
    – le covid, c’est les Autres (donc on s’en fout, non ? ),
    – les mobilisations à gauche sont pathétiques, individualistes (mon masque, ma liberté...) et peu pensées en terme de commun, de santé publique, de protection des plus vulnérables,
    – le covid, dans les médias c’est beaucoup de faux-débats auto-alimentés, et une maladie toujours sans visage, abstraite, des longues listes de chiffres,
    – plutôt que de faire des choses simples, maintenant qu’on connaît les modes de transmission du virus, on préfère les arsenaux techniques et la surenchère de surveillance informatisée, en grande partie parce que la prévention, c’est plus compliqué, c’est long, c’est cher de rendre des bâtiments ventilables, c’est pénible de faire que les gens se lavent les mains et mettent leur masque sur leur nez (après deux ans, c’est dingue),
    – les mesures indifférenciées, globales, qui ne sont pas ancrées dans des réseaux locaux, sans relais communautaires, ne marchent pas, on le sait (depuis... l’épidémie de VIH, mais j’ai l’impression de me répéter là) ... mais pourquoi tenter de mettre en place des trucs qui fonctionnent hein, ça serait vraiment dommage,
    – des médecins continuent à prescrire des antibiotiques pour lutter contre des virus, les études ça ne préserve pas de l’imbécilité,

    Bref, tout va toujours bien. Vive les milieux alternatifs, tellement indépendants, critiques et à contre-courant qu’ils en oublient qu’on a pas fait reculer la peste avec des éponges au vinaigre, ni des saignées.

    • C’est pas du mépris de regarder les choses en face et dire dans les milieux alternatifs on raconte absolument n’importe quoi sur le corps et la santé, sûrement encore plus qu’il y a 30 ans. Tout en disant dans le même texte que le solutionnisme technocratique n’a aucune raison de fonctionner et que ce qu’il faut c’est de l’éducation populaire et des mouvements experts+patients, qui font monter le savoir des deux côtés.

      Pensez-vous qu’il faut obliger les soignant.e.s à se faire vacciner, sans quoi ils perdent leur taff ?

      Bah… oui. La majorité des soignants le pense, et la majorité de la population le pense aussi. Qu’est-ce qu’il y a de compliqué à comprendre ? T’es soignant = tu t’occupes TOUTE la journée des personnes parmi les PLUS fragiles de la société : les malades, les vieux, etc. Donc tu te dois de faire toutes les actions qui réduisent la transmission d’un virus mortel chez ces personnes fragiles. Et c’est pas que telle action ou telle autre : c’est TOUTE les actions à la fois (masque + vaccin etc), pour réduire au plus infime les risques de transmettre (le fameux emmental). Si tu veux pas tout faire pour réduire ces risques malgré toutes les preuves du consensus (et non pas de tel ou tel expert) des gens de ton domaine (la santé), bah tu vas faire un autre métier, basta… Ya rien de réactionnaire à ça, et c’est même fou qu’on finisse par trouver réac de faire… le B.A.BA des choix de santé publique, et qu’on trouve inversement super radical de promouvoir le libertarisme individualiste (ma petite liberté de merde dans mon coin même si en travaillant j’ai X fois plus de risque d’infecter ceux que je suis censé soigner).

    • (Je m’égare mais… sortirez-vous dans la rue quand ils confineront les seules personnes non vaccinées ?) Sortirez-vous dans la rue un jour ??

      Je ne sais pas comment s’appelle cet effet de style, mais c’est assez grostesque : parce que oui je sors tous les jours dans la rue, et grosso merdo tout le monde sort tous les jours dans la rue (c’est juste qu’en ce moment ça caille). Non je n’ai pas peur d’aller dans la rue. Par contre j’en ai plus que ma claque des abrutis qui agitent le thème « ah ah, alors comme ça en vrai t’as peur de mourir, hein, c’est pas de l’altruisme c’est le contraire ».

      Alors le « drame » de confiner les « seules personnes non vaccinées », ça me fait doucement marrer comme posture progressiste. Quand on en arrive au point où un confinement serait nécessaire, il n’y a que deux alternatives au confinement des gens qui sont en train de remplir les hôpitaux alors qu’il existe un vaccin efficace et gratuit :

      – confiner tout le monde - et non ça me semble vraiment difficile, et moralement bien plus indéfendable que confiner/protéger les gens qui pourraient simplement se faire vacciner ;

      – et donc l’alternative qui reste, qu’on a déjà expérimentée avec succès grâce à Épidémiologiste 1er, et qu’on va subir quasiment à coup sûr : on s’arrange pour tenir avec l’équivalent en cadavres de deux avions de ligne qui s’écrasent par jour, pendant d’interminables mois, et ça c’est la ligne qu’elle est vachement solidaire et progressiste.

      Et ce qui est fabuleux avec cette solution qui éviterait de « discriminer » les non-vaccinés, c’est qu’elle va tuer chaque jour 10 fois plus de personnes non-vaccinées que de vaccinées. La discrimination se fera d’elle-même, ça aussi c’est un aspect vachement solidaire et progressiste.

    • Je sais bien, mais là c’est comme Rasta, marre de voir venir ici les mêmes foutaises que sur Twitter, et de se faire systématiquement inverser les valeurs morales et le vocabulaire :
      – tuer les vieux par paquets de cent pour surtout ne pas réclamer aux gens une piqûre de vaccination, c’est progressiste,
      – ne pas vouloir tuer les vieux et contaminer ses enfants, c’est pas altruiste, c’est être peureux et avoir peur de la mort,
      – trouver que se laver les mains, ne pas fumer pendant qu’on opère et se faire vacciner, c’est un peu le minimum vital quand on est soignant, c’est du mépris.

    • @noun il n’y a pas vraiment de rapport entre ce que j’ai posté plus haut et l’article que tu réfères.
      – A savoir, qu’on pourrait faire appel aux expériences glanées au cours de l’épidémie du sida, pour faire ce qu’on appelle de la santé communautaire, qui a montré son efficacité dans différents contextes,
      – A savoir que l’épidémie en cours révèle que l’éducation au corps et à la santé est pathétique et qu’on pourrait travailler à ça aussi,
      – Que pour beaucoup cette maladie est abstraite car il n’en voient ni les malades longs, ni les morts et que par conséquent, s’en protéger leur semble inutile et liberticide (un masque, liberticide, well),
      – Que protéger les autres, c’est massivement après moi le déluge, que penser en terme individuel, ce n’est pas faire de la santé publique,
      Qu’il y a un problème d’accès aux traitements (des antipyrétiques déjà, à oui, aux vaccins aussi) et à la santé en général, qui se réparti entre riches et pauvres, entre les nords et les suds, et que cette question de l’accès aux traitements - un beau combat de gauche non ? - apparaît très peu...

      Rien ici pour soutenir la méthode CST actuelle.

    • @noun
      Ps : sur la vaccination obligatoire de certains professionnels, ou pour se rendre dans certains pays c’est déjà le cas, car on ne peut pas travailler dans le secteur hospitalier sans certains vaccins (diphtérie, polio, tétanos etc.) ou aller dans certains pays sans être vaccinés, par exemple contre la fièvre jaune, ou même la méningite parfois.

    • @monolecte là, je craque un peu, je dois dire, j’ai arrêté beaucoup de choses, pour ne pas avoir à m’énerver, mais ça devient grave, mais grave. Comme quelqu’un qui m’a avoué prendre des antibios préventivement, mais comme est-ce possible ? Entre ça et la surconsommation de vitamines, c’est à se taper le crâne partout.

  • Blouses blanches et merde noire, une journée de solidarité pour les soignant-es supendu-es
    https://ricochets.cc/Blouses-blanches-et-merde-noire-une-journee-de-solidarite-pour-les-soignan

    Depuis la fin de l’été entre deux vagues, le gouvernement a rendu obligatoire pour tous les soignant-e-s de se faire vacciner contre le covid 19. Une majorité a obéi à cette directive, pas forcément par conviction de l’efficacité de cette mesure pour enrayer la pandémie, mais par l’obligation de conserver leur travail et leur revenu. D’autres ont fait le choix de résister, au nom de la liberté fondamentale de disposer de son corps, le libre choix de décider soi-même de ce qui est bon -ou pas- pour soi. (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Gigors et (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Gigors_et_Lozeron

  • Ce que la géographie de la rougeole révèle de la résistance aux vaccins en France

    Lucie Guimier, docteure en géographie et analyste en géopolitique de la santé publique, a travaillé sur la territorialisation de l’épidémie de rougeole en France. Sa thèse, soutenue en 2016 sous la direction de Beatrice Giblin et de Jeanne-Marie Amat-Roze, a obtenu le prix 2017 de l’innovation de thèse de la Société de Géographie. Cette thèse porte sur l’inscription géographique de la résistance et de l’hésitation face à la vaccination. Revenant sur l’épidémie de rougeole de 2008 à 2011, elle analyse les pratiques vaccinales et les contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la vaccination est devenue un enjeu de société.

    Comparant deux départements l’Ain et l’Ardèche, elle montre que la différence de couverture vaccinale repose sur différents éléments en interaction :
    – le rapport au pouvoir central qui apparaît dans le temps long de l’histoire ;
    – le profil démographique, en particulier la répartition des citadins et des ruraux ;
    – le choix des familles qui est déterminé par des croyances ou des sensibilités ;
    – le rapport au corps et à la santé également très liés aux appartenances et aux idéologies.

    En matière d’éducation comme dans le domaine de la santé et des vaccinations, les individus reproduisent les comportements du milieu auquel ils s’identifient. C’est ce que montre bien le travail de cartographie de Lucie Guimier. Dans une étude intitulée « La résistance aux vaccinations : d’un défi de santé publique à un enjeu de société », parue le 22 mars 2018 dans le Rapport 2016-2017 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Lucie Guimier montre, carte à l’appui, la corrélation forte entre l’apparition de foyers de rougeole et l’implantation de pratiques identitaires, notamment le mouvement traditionnaliste catholique de la Fraternité Saint-Pie-X :

    Simple corrélation ou véritable lien de causalité ? C’est l’occasion de s’interroger sur ce qui distingue en cartographie la corrélation de l’association spatiale et de la causalité (voir sur ce point le cours de Claude Grasland). Le sérieux de cette étude ne fait ici aucun doute : il s’agit bien de causalité et non de corrélation fortuite. L’auteure s’est appuyée sur les Bulletins épidémiologiques hebdomadaires (BEH) et sur les informations des Cellules d’intervention en région (Cire). Elle a ainsi pu démontrer que l’épidémie s’est vraiment propagée à partir des écoles et des camps de vacances de la Fraternité Saint-Pie-X. Les sources sont donc bien identifiées. La carte en revanche laisse quelques imprécisions dans sa construction.

    Construite à l’échelle nationale, cette carte thématique superpose deux variables, l’une quantifiée avec précision, l’autre beaucoup moins. La première concerne le nombre de cas de rougeole (de 1 à 100) par zone postale en figurés proportionnels (en rouge). La deuxième se rapporte à la pénétration du mouvement Saint-Pie X par départements, représenté en aplats de couleur (en dégradé de bleu), sans indicateur statistique autre que « plusieurs lieux de culte ». On note que c’est la présence d’au moins un établissement scolaire appartenant à la congrégation qui permet de graduer le degré de pénétration (moyen ou fort), à l’exclusion de toute autre précision statistique. Le fait d’ouvrir des écoles confessionnelles peut constituer un révélateur de l’impact de cette congrégation dans la société. Mais ce choix n’est-il pas lié au fait que l’épidémie s’est répandue à partir de ces écoles ? La légende reste quelque peu imprécise sur ce point. Le titre, relativement neutre, invite à faire le lien entre les deux phénomènes étudiés. La preuve est surtout administrée par le fait qu’on n’observe pratiquement aucun cas de rougeole dans les départements où la présence du mouvement traditionnaliste est moyen ou absent.

    Pour information, le secteur de la santé publie énormément de statistiques en France, ce qui permet d’établir des cartes à partir de nombreux indicateurs :
    – la cartographie des pathologies et des dépenses sur le site Ameli (Assurance maladie en ligne)
    – la cartographie de l’offre de soin sur le site e-Santé
    – la cartographie des établissements de santé sur le site Data.gouv.fr
    – la cartographie de la santé sur le site de la DREES à compléter par la cartographie des déserts médicaux.

    Les acteurs intervenant dans le domaine de la santé étant nombreux, il peut être utile d’en avoir une cartographie : vous pouvez consulter la Cartographie des bases de données publiques en santé également sur le site de Data.gouv.fr

    https://cartonumerique.blogspot.com/2018/05/ce-que-la-geographie-de-la-rougeole.html

    #rougeole #vaccins #cartographie #visualisation #France #résistance_aux_vaccins #Lucie_Guimier #épidémie #couverture_vaccinale #géographie #géographie_de_la_santé

    • Approche géopolitique de la résistance aux vaccinations en France : le cas de l’épidémie de rougeole de 2008-2011

      Entre 2008 et 2011, plus de 22 000 cas de rougeole ont été signalés en France. Comment la résurgence de cette « maladie du passé » peut-elle s’expliquer ? Un vaccin efficace existe pour s’en prémunir, mais il apparaît que de plus en plus de Français se méfient de cette méthode jugée dangereuse, inutile et/ou contre-nature. La résistance et l’hésitation face aux vaccinations ont gagné de nombreux pays occidentaux. La territorialisation de récentes épidémies de rougeole en Europe et en France donne à voir les espaces de sous-vaccination, corrélés à l’implantation de populations réfractaires aux vaccins. Comprendre l’inscription géographique du vaccino-scepticisme implique donc de relier les pratiques vaccinales aux contextes socio-territoriaux dans lesquels elles prennent place. L’analyse multiscalaire proposée dans ce travail permet ainsi d’articuler les modalités locales du refus vaccinal avec une approche plus globale du système de santé. Enfin, l’étude des représentations des différents acteurs (patients-citoyens, professionnels de santé, médias, experts et décideurs politiques) montre que la politique vaccinale est devenue plus qu’un investissement de santé publique, un enjeu de société.

      http://www.theses.fr/2016PA080143

  • Covid19 : Foutage de gueule et manipulation
    https://ricochets.cc/Covid19-Foutage-de-gueule-et-manipulation.html

    Les manipulations et les intoxications médiatiques en vue d’un gain politique ne sont pas une chose nouvelle. Rappelez-vous l’incident de la baie du Tonkin, monté de toutes pièces à partir de communications radio tronquées, qui détermina l’entrée en guerre des Etats-Unis au Vietnam. Souvenez-vous de la manière dont la première invasion de l’Irak reposa en partie sur la prétendue destruction des couveuses dans un hôpital de Koweit-City par les forces irakiennes. Une jeune femme se prétendant infirmière en (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus, Autoritarisme, régime policier, (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • Les hôpitaux au bord de l’effondrement faute de personnels, de moyens et de rémunérations adaptées
    https://ricochets.cc/Les-hopitaux-au-bord-de-l-effondrement-faute-de-personnels-de-moyens-et-de

    QUATRE INFIRMIERS SUR DIX VEULENT PARTIR L’EFFONDREMENT EST QUASI PROGRAMMÉ ET MACRON FAIT EMBAUCHER DES VIGILES PLUTÔT QUE DU PERSONNEL SOIGNANT "On a des gens qui attendent aux urgences parfois jusqu’à 24 heures pour pouvoir trouver de la place.Quand vous avez un AVC, il y a des traitements extrêmement efficaces qui doivent être faits dans l’urgence, mais aujourd’hui à Paris 30 % des lits dans les urgences neuro-vasculaires sont fermés faute de personnel, ça veut dire que quand vous avez un AVC, (...) #Les_Articles

    / #Le_monde_de_L'Economie, #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe

    https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/video-dans-quelques-mois-on-peut-avoir-un-effondrement-de-l-hopital-ale
    https://fb.watch/9ftVx-TXbr

  • Analyses et perspectives socio-politiques des mouvements de contestation récents et en cours en France
    https://ricochets.cc/Analyses-et-perspectives-socio-politique-des-mouvements-de-contestation-re

    Par delà l’actualité ponctuelle et médiatisée, voici des éléments d’analyses pour voir les mouvements de fond depuis plusieurs années. Qu’on soit complètement d’accord ou pas avec, ces textes peuvent alimenter d’utiles réflexions stratégiques à même de construire des actions pertinentes pour la suite. Au lieu de jeter toutes ses forces dans la bataille sans réfléchir en se heurtant frontalement aux points les plus renforcés de l’ennemi, affermir ses forces pour frapper partout ses points faibles en évitant (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Révoltes, insurrections, débordements..., (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Révolution_

  • « La peste, Marseille 1720 », de Michelle Porte, 1982
    https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cpa82051485/la-peste-marseille-1720

    Ce film évoque sous forme de chronique la grande peste qui décima Marseille en 1720. Un narrateur dont on n’entend que la voix (Dionys MASCOLO), qui aurait pu être un notable de l’époque, rend compte au fil des jours de la progression du mal dans la ville. Ce texte imaginé à partir de sources authentiques prend tout sa force grâce aux images filmées du Marseille d’aujourd’hui, vide de toute vie, et à la musique de DELALANDE, « Trois leçons des ténèbres ». Les tableaux représentant la peste à Marseille peints par Michel SERRE sont les seules illustrations de l’époque données au regard du spectateur.

    #film #cinéma #Michelle_Porte #Marseille #épidémie #peste #Dionys_Mascolo

  • Obligation vaccinale : des soignants et pompiers révoltés par les suspensions
    https://ricochets.cc/Obligation-vaccinale-des-soignants-et-pompiers-revoltes-par-les-suspension

    Dans la #Drôme, à Valence, Montélimar et Romans, des soignant.e.s sont très mobilisés pour se défendre contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. Entre autre actions, une caisse de solidarité devrait être lancée prochainement pour aider les personnes suspendues ou démissionnaires. Ici et ailleurs, c’est la colère et le dégoût face aux suspensions. L’OBLIGATION VACCINALE C’EST LA POLICE NON VACCINÉE QUI COGNE SUR DES SOIGNANTS QUI VONT ÊTRE LICENCIÉS La police cogne sur des soignants et (...) #Les_Articles

    / Drôme, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Epidémies, gestion de crise, en temps de (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/valence-ils-quittent-leur-metier-aujourd-hui-plutot-que-de-se-faire-vacci
    https://www.20minutes.fr/nice/3124903-20210915-vaccination-nice-pres-350-personnes-chu-suspendues-plus-c
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/obligation-vaccinale-76-agents-du-chru-de-brest-ont-ete-suspendus-1631703
    https://www.midilibre.fr/2021/09/15/blouses-blanches-libres-300-soignants-rassembles-a-montpellier-devant-lars
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/09/16/obligation-vaccinale-3-000-personnels-non-vaccines-suspendus_6094871_1651302

  • Covid : l’étrange recette marseillaise

    L’étude des mortalités sur différents départements comparables est sans ambiguïté : la méthode marseillaise de soins marche.

    En Avril 2020, la question était déja posée : « Guerre contre le Covid-19 : les marseillais sont-ils mieux armés que les parigots ? »
    https://blogs.mediapart.fr/canis-insanus/blog/050420/guerre-contre-le-covid-19-les-marseillais-sont-ils-mieux-armes-que-l

    À l’époque déjà, le billet en concluait que sur le plan des données recueillies il semblait y avoir un net avantage pour la méthode pratiquée par l’IHU, à savoir un traitement des patients et ce sans même préjuger de la validité du traitement en question : un malade marseillais avait statistiquement plus de chance de s’en sortir qu’un malade parisien.

    Plus d’un an s’est écoulé depuis ce billet. Les polémiques n’ont pas diminué, loin s’en faut, et les questions sur la pertinence des méthodes et traitements proposés par le Pr. Raoult n’ont cessé d’enfler depuis. Quelle leçon tirer du parcours marseillais depuis avril 2020 ?

    Épluchons grâce à l’OpenData les données concernant justement la ville de Marseille et tentons de les comparer à, par exemple, celles de Lyon et Paris qui ont le mérite de s’occuper de métropoles d’environ deux millions d’individus à chaque fois. Pour faire bonne mesure, on y inclura le département du Haut-Rhin, moins urbain, mais qui s’est distingué lors du début de l’épidémie de coronavirus en France par un nombre élevé de morts.

    Dans le département où exerce le Dr Raoult, où une majorité de gens ont été testés et pris en charge (et dont certains ont bénéficié du traitement maintenant si controversé à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine), on observe qu’il n’y avait que 39 décès par million d’habitants pendant les semaines où a sévi le confinement alors que sur la même période, on déplorait 137 décès par million d’habitants dans les trois autres départements choisis.

    Apparemment, la différence entre le traitement (quel qu’il soit) effectué dans les Bouches-du-Rhône et le non-traitement tel qu’appliqué (avec componction ?) partout ailleurs semble donc coûter la bagatelle de près de 100 décès supplémentaires par million d’habitants, ou plus précisément, entre 40 et 185 selon les départements urbains à forte mortalité.

    Cette différence entre les Bouches-du-Rhône et les autres départements est en réalité très significative et à ce niveau là, insister sur un test randomisé pour bien s’assurer que traiter et suivre des patients permettent de meilleurs résultats confinerait à l’obstination compulsive. Du reste, les mois qui ont suivi ont amplement démontré que renvoyer les malades avec un doliprane et un arrêt de travail ne suffisait pas alors que les tester, traiter et accompagner accroissaient notablement leur espérance de meilleur résultat médical.

    Par ailleurs, les mêmes données montrent que malgré les différences de décès causés par le COVID, les départements ont sensiblement la même mortalité totale (toutes causes confondues, il n’y a pas de différence significative entre les départements). Dans le même temps, plus les départements ont de décès causés par le COVID, moins ils ont de décès par d’autres causes…

    Ceci indique que si les départements ayant davantage de décès de COVID n’ont pas plus de mortalité totale, alors inévitablement, une proportion de décès de toute cause a été affichée comme décédée du COVID.

    Cependant, si dans les Bouches-du-Rhône, il y a eu de façon très significative moins de morts du Covid, et davantage de morts d’autres causes négatifs au COVID au moment de leurs décès (alors que les taux d’infection ou d’entrées en soins critiques ne sont pas pas du tout corrélés à cette mortalité), la seule variable d’explication ne peut être qu’une différence de traitement.

    Cette différence de traitement comprend de nombreux facteurs et ne peut être restreinte aux seuls propositions médicales du Pr. Raoult puisque jouent aussi la densité des hôpitaux, les nombres de lits disponibles à tout instant, la densité de la population… bref, tous facteurs confondus qui concourent à soigner les gens (et hors vaccin qui n’existait pas encore lors du premier confinement) : si on applique les bons traitements, les meilleurs protocoles, sans doute dans des hôpitaux suffisamment équipés, on diminue par un facteur 5 ou 6 la mortalité par rapport aux pires départements, ce qui revient à dire que le traitement offre une efficacité plusieurs fois supérieure à celle des vaccins…

    Les semaines avant et après confinement, on ne trouve pas de différences significatives entre les départements, que ce soit pour les décès COVID, les autres types de décès ou tous décès confondus. Par contraste, cela implique ou bien que les traitements et protocoles appliqués dans les Bouches-du-Rhône font une énorme différence, ou bien que les services hospitaliers du Haut-Rhin, de Paris et de Lyon sont sous-développés ou disons fort dégradés par rapport à ceux du département marseillais.

    On sait donc désormais que juste avant et juste après le confinement, les mortalités « autres causes » n’ont que peu changé dans chaque département. On constate que le confinement n’a pas eu de répercussion significative sur le total des décès (et donc le tri des malades), contrairement à ce qu’ont dit les médias, sauf peut-être à Paris en éparpillant des centaines de milliers de Parisiens… en dehors de Paris.

    Bien qu’à chaque période, on n’observe pas de différence significative de mortalité totale entre les départements, celle-ci a augmenté pendant le confinement pour chacun d’eux. Malgré la plus grande proportion de personnes âgées dans les Bouches-du-Rhône, il n’y a eu qu’une augmentation de 14 % des décès totaux pendant le confinement par rapport aux semaines le précédant. Dans le même temps, le Haut-Rhin voit ses décès grimper de 94 %, de 58 % à Paris et de 46 % dans le Rhône.

    On ne peut s’empêcher de remarquer que les décès du covid dans le Rhône sont moindres qu’à Paris : peut-être que les docteurs lyonnais ont silencieusement appliqué, au moins en partie, les méthodes marseillaises ?

    Les choix opérés, depuis le renvoi dans leurs pénates des patients dolipranés, jusqu’à la volonté farouche de prendre en charge exclusivement par le public (le privé ayant été consciencieusement boudé depuis le début de la crise), en passant par le refus de toute latitude de prescription pour les médecins de terrain rejetés aux rangs de subalternes, ont tous participé à faire de cette crise une affaire d’État et à ruiner les processus et habitudes en place pourtant efficaces. Cette maladie, silencieuse pour un nombre écrasant de personnes, tue peu, et des personnes déjà très affaiblies, et moins encore lorsqu’elles sont correctement hospitalisées et suivies.

    Comme l’étude des surmortalités européennes le montre sur Euromomo https://www.euromomo.eu , la politique de santé suivie dans chaque pays est la seule variable vraiment explicative des différentiels observés. C’est d’ailleurs confirmé lorsqu’on regarde le classement mondial (OCDE) des décès du COVID, qui ne montre guère d’affinité entre richesse et meilleure performance : les politiques suivies sont plus pertinentes pour expliquer les résultats obtenus…

    Par contraste, dans de nombreux pays en développement, peu mentionnent le fait COVID et il n’y est pas observé de surmortalité : peu détecté, peu testé, la société ne s’arrête pas. Les dirigeants de ces pays ne sont évidemment pas meilleurs qu’en France mais ont d’autres chats à fouetter, ce qui remet le virus à sa place.

    En somme, si comme le prétend telle journaliste du quotidien Le Monde , Marseille devient le symbole de quelque chose, c’est plutôt de l’éloignement de certains politiciens, certains médecins de plateau télé de certaines régions, Paris en tête, à la médecine traditionnelle, celle qui consiste à tester, traiter et accompagner les malades.

    #décès #mortalité #doliprane #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #EnMarche #Marseilles #Lyon #Paris #Haut-Rhin #Statistiques #OpenData #surmortalités #Raoult #Didier_Raoult

  • Rassemblement du 03/09 devant l’ARS contre L’Etat d’urgence sanitaire
    https://ricochets.cc/Rassemblement-du-03-09-devant-l-ARS-contre-L-Etat-d-urgence-sanitaire.html

    Vendredi 3 septembre un rassemblement contre l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants a eu lieu devant l’ ARS (agence régionale de santé)de #Valence. Ce fut l’occasion de prises de paroles et de la lecture publique d’un courrier (ci joint) adressé à la direction de l’hôpital de Die et lu devant la directrice de la délégation départementale de l’ARS de la Drôme. Ensuite une délégation syndicale CGT et Sud santé a rencontré des représentant de l’ARS afin de leur poser des questions sur la situation, questions qui demeurent sans réponse à ce jour. Simultanément une action commune entre des soignants et un collectif de la culture a été mené avec beaucoup d’émotion en voici les images :

    Soignantes A Part Entière. #Les_Articles

    / Epidémies, gestion de crise, en (...)

    #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe #Vidéos,_films...
    https://ricochets.cc/IMG/odt/cgt_sante_die.odt

  • Vaccination Covid au Collège sans l’Accord d’un des Parents
    https://ricochets.cc/Vaccination-Covid-au-College-sans-l-Accord-d-un-des-Parents.html

    Appelez directement le collège et Envoyer un message Pronote aux infirmières et au directeur signifiant clairement votre refus #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe

  • Les arguments en faveur des vaccins évoluent donc.

    1. D’abord, il était efficace à plus de 95%, n’avait aucun effet secondaire, et il empêchait l’infection et la transmission.

    2. Puis son efficacité a été revue à la baisse.

    3. Puis on a découvert qu’il n’empêchait ni infection ni transmission.

    4. On nous a alors dit qu’il empêchait seulement les formes graves et qu’il permettait d’atteindre l’immunité de groupe.

    5. Puis on a vu s’accumuler des déclarations d’effets secondaires nocifs mais les “autorités” nous ont assuré qu’il n’y avait aucun rapport de cause à effet.

    6. Puis on a reconnu du bout des lèvres qu’il y avait en effet des effets nocifs (myocardites/AVC/zonas/allergies..) mais qu’ils étaient statistiquement négligeables.

    7. Puis on a découvert que l’efficacité baissait rapidement, au point qu’il faut injecter une 3ème dose au bout de 8 mois.

    8. Puis on a découvert que la pandémie flambait dans les pays les plus vaccinés (Israël, Islande, Seychelles, Royaume-Uni…).

    9. Puis les autorités de ces pays ont commencé à déclarer que l’immunité de groupe ne pouvait pas être atteinte par le vaccin mais par l’immunité naturelle.

    10. Puis on a découvert des double-vaccinés qui souffrent de formes graves et même en meurent.

    11. On nous alors a expliqué alors que les double-vaccinés :
    • ont statistiquement beaucoup moins de formes graves que les non-vaccinés
    • lorsqu’ils meurent de la Covid 19, c’est en souffrant moins.

    CONCLUSION
    Le narratif change sans cesse sur les bienfaits des vaccins Pfizer et Moderna, mais il ne change jamais pour :
    • les vaccins russe, chinois, cubain et français (Valneva), qui restent interdits dans l’Union européenne
    • les traitements, dont l’Ivermectine, qui restent interdits malgré l’accumulation d’études positives.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #Ivermectine #Pfizer #Moderna

  • Un épisode de la résistance quotidienne
    https://ricochets.cc/Un-episode-de-la-resistance-quotidienne.html

    A #Die, la médiathèque prévoyait de refuser l’accès aux personnes ne présentant pas le nouveau passeport intérieur - plus connu sous le nom de passe sanitaire – à partir de ce mardi. Au matin, nous étions donc quelques dizaines de personnes de tous âges venues pour que les enfants au moins puissent entrer, eux dont rien ne prévoit pour le moment de limiter l’accès. #Les_Articles

    / Die, #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Fichage_et_surveillance

  • Coronavirus : Singapour verse une compensation à des victimes d’effets secondaires du vaccin
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-singapour-verse-une-compensation-a-des-victimes-d-effets-sec

    Le gouvernement de Singapour a versé un total de 782.000 dollars singapourien (environ 490.000 euros) à 144 personnes ayant souffert d’effets secondaires après avoir été vaccinées contre le coronavirus, a annoncé mardi le ministère de la Santé de la ville-État.

    Une indemnité de 225.000 dollars a notamment été versée à un garçon de 16 ans victime d’une crise cardiaque alors qu’il faisait de l’exercice la semaine suivant son injection. L’agence sanitaire de Singapour (HSA) a déclaré avoir reçu, jusqu’au 31 juillet, près de 10.000 rapports d’effets indésirables. Parmi ceux-ci, 400 ont été classés comme « graves ».

    Plus de 4,2 millions d’habitants de Singapour ont déjà reçu deux doses de vaccin contre le coronavirus sur une population totale de 5,7 millions. Cela en fait le pays d’Asie avec la couverture vaccinale la plus élevée, selon les données officielles de Our World in Data, géré par l’Université d’Oxford.

    Depuis le début de la pandémie, Singapour a enregistré 44 décès liés au Covid-19, ce qui est l’un des taux de mortalité les plus bas du monde.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • Le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour donner son sang, rappelle l’EFS

    https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/pass-sanitaire/le-pass-sanitaire-n-est-pas-necessaire-pour-donner-son-sang-rappelle-l-efs-

    Le pass sanitaire n’est pas obligatoire pour donner son sang, même dans un hôpital, a souligné lundi l’Établissement français du sang (EFS) qui s’inquiète de réserves trop basses et relance son appel aux dons. « Les collectes de sang n’étant ni des lieux de loisirs et de culture, ni des lieux rassemblant des personnes fragiles, le pass sanitaire n’est pas nécessaire pour y accéder, y compris lorsque les sites de collecte se trouvent dans une enceinte hospitalière », rappelle l’établissement public dans un communiqué.

    De rares exceptions pourront concerner les collectes se déroulant dans un centre commercial de plus de 20 000 m², où le pass sanitaire est contrôlé, précise-t-il.

    Il est également possible de donner son sang après une injection de vaccin anti-Covid, sans délai. Les personnes atteintes de la maladie devront en revanche attendre 14 jours après disparition des symptômes pour le faire. Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas d’affirmer que le Covid-19, un virus respiratoire, se transmet par le sang. Avec moins de 85 000 poches de globules rouges, le niveau de réserve est aujourd’hui bas en France, s’inquiète l’EFS.

    Une année de faible fréquentation
    Depuis début août, la fréquentation des collectes a « nettement diminué », d’environ moins 10 %. Il manque selon lui 500 dons par jour. « La mobilisation de tous est nécessaire y compris pendant les périodes de vacances », insiste l’EFS qui a installé des lieux de collecte sur les lieux de vacances des Français, notamment sur les littoraux. L’EFS, opérateur civil unique de la transfusion sanguine en France, avait déjà lancé un appel urgent aux dons en mai dernier, alors que les réserves de sang en étaient au même point qu’actuellement. Environ 500 000 patients sont transfusés par an, auxquels s’ajoutent 500 000 soignés avec des médicaments dérivés du plasma sanguin (immunoglobulines, facteurs de coagulation, albumine…).

    Pas de #contamination par le #sang ? ? ? ? ? famille #fabius #épidémie #contagion #vaccination #vaccin #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • Mouvement anti-pass : après le 14 août, penser et construire le temps long
    https://ricochets.cc/Mouvement-anti-pass-apres-le-14-aout-penser-et-construire-le-temps-long.ht

    Une analyse du mouvement actuel, puis quelques notes : MOUVEMENT ANTI-PASS : LECONS DU 14 AOÛT Le mouvement contre le pass sanitaire continue à monter en puissance. Si, selon la police, la participation aurait légèrement reflué ce 14 août, revenant aux chiffres du 31 juillet, autour de 215 000 manifestants contre 237 000 la semaine dernière, les comptages militants retrouvent pour leur part à peu près le même niveau que le 7 août, peut-être à peine moins, c’est-à-dire quand même au plus haut, soit (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Révoltes, insurrections, débordements...

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...

  • Les antivax qui regrettent
    https://ricochets.cc/les-antivax-qui-regrettent.html

    Les médias américains relatent trois histoires de malades du Covid-19. Ils étaient non-vaccinés et regrettent leur choix. Un infirmier s’occupe d’un patient malade du Covid-19 le 6 janvier 2021 dans un hôpital de Los Angeles en Californie. © AFP / Patrick T. Fallon Il y a encore quelques semaines, les habitants du Tennessee pouvaient entendre la voix Phil Valentine à la radio. Il est l’animateur d’une émission conservatrice. Depuis le début de la campagne de vaccination, dans son émission « The Phil (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #coronavirus

  • Passe sanitaire = impasse autoritaire
    https://ricochets.cc/Passe-sanitaire-impasse-autoritaire.html

    Si le passe sanitaire est imposé de la sorte, c’est bien parce que nous ne vivons pas en démocratie, parce que nous sommes incorporés dans des sociétés de masse technocratique sous administration centralisée, parce que nous sommes impuissants politiquement et dépendants sur tous les plans de la méga-machine techno-industrielle productiviste (grandes surfaces, vaccins, voitures, internet, emplois sous gestion capitaliste, électricité, échanges mondialisés à flux tendus, circulation de marchandise (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://lundi.am/A-propos-du-Pass

  • On regarde dans le rétroviseur, années 1350, dans le Dauphiné :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k963096/f29.item

    Nous touchons à la plus terrible période de l’histoire des juifs du Dauphiné ; jusqu’à cette époque il n’ont eu à souffrir que de la rapacité des Dauphins la population à semblé les accueillir sans trop de protestation, et le clergé lui-même ne leur a point été hostile. Subitement, et sans que rien ait pu le faire prévoir, tout cela va changer : des calomnies absurdes, propagées par le fanatisme et facilement accueillies par une population
    créduie, vont les désigner aux fureurs populaires et à toutes les sévérités des juges delphinaux.

    La peste, qui ravagea à cette époque toute l’Europe, fut la cause de cette persécution la population fit tomber sur les juifs la responsabilité de ce terrible fléau,
    et les accusa d’avoir empoisonné les puits et les fontaines.

    En mai 1348, des mouvements populaires se produisirent dans tout le Dauphiné, partout les malheureux juifs furent poursuivis et traqués par une populace abusée qui voyait en eux la cause de la mortalité qui la
    décimait.A Veyne, dans le gapençais, 93 juifs furent massacrés, des enquêtes furent ouvertes contre eux au Buis,
    à Nyons,Sainte-Euphémie,Mirabel, Avisan, Villedieu, Orange, Valence, Tain, et en général dans tout le Dauphiné.

    Pour donner satisfaction aux passions populaires, le Dauphin confisqua, le 4juilet suivant, tous les biens des juifs de la baronnie de la Tour et les distribua à ses familiers.

    En même temps il délégua deux conseillers Delphi aux, Etienne de Roux et Raymond Fallavel, pour in-
    former dans tout le Dauphiné sur les accusations portées contre les juifs. Nous n’avons malheureusement plus la procédure d’information rédigée par ces commissaires.
    mais un état des frais faits par eux à Vizille nous permet de conclure que les juifs furent condamnés à
    la confiscation fié leurs biens et de leurs créances, dont le recouvrement fut confié aux châtelains des lieux

    https://mobile.twitter.com/sarahbenichou82/status/1424365036538040326

    #antisémisme #épidémie

  • Manifestations anti passe-sanitaire du 7 août : trois nouveaux basculements
    https://ricochets.cc/Manifestations-anti-passe-sanitaire-du-7-aout-trois-nouveaux-basculements.

    Une analyse intéressante sur le mouvement de contestation en cours, qui va croissant et s’étend, n’en déplaise aux macronistes et à leurs médias qui font tout pour le minimiser et le réduire à des grognements de foules « qui n’ont pas compris mais on va mieux leur expliquer » : Les manifestations du 7 août marquent trois nouveaux basculements - par Jacques Chastaing Pour écarter le piège des présidentielles Macron/Le Pen, la société de surveillance policière, la destruction du code du travail et du statut de (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Epidémies, gestion de crise, en temps de (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe
    https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/080821/les-manifestations-du-7-aout-marquent-trois-nouveaux-basculements

  • Covid-19 : ni égoïsme libéral ni administration étatiste des désastres
    https://ricochets.cc/Covid-19-ni-egoisme-liberal-ni-administration-etatiste-des-desastres.html

    Les débats sur Ricochets et ailleurs me font rebondir en vrac sur le sujet des libertés. Des manifestants crient « liberté », des gouvernements parlent de « sécurité première des libertés », alors creusons un peu certains aspects : Là on est pris de plus en plus dans un mauvais cercle vicieux avec le covid et les catastrophes climatiques, sociales et écologiques. Les machines (ex)humaines prises au sein d’un système à tendance totalitaire voudraient retrouver de la liberté, mais laquelle ? De plus en plus (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Démocratie directe, communes (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Démocratie_directe,_communes_libres...
    https://blogs.mediapart.fr/simon-marseille/blog/100520/ce-que-les-indigenes-zapatistes-ont-nous-apprendre-de-la-crise-du-co
    http://www.csia-nitassinan.org/spip.php?article1119
    https://reseaupeuplesautochtones.org/2020/09/02/defendre-la-vie-en-temps-de-pandemie