#épilepsie

  • La #Dépakine multiplie par cinq le risque de troubles du développement
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/22/la-depakine-multiplie-par-cinq-le-risque-de-troubles-du-developpement_605701

    Le nom générique de la Depakine est « valproate » ou acide valproïque ». En dehors de « Depakine » il existe d’autres noms commerciaux de valproate sur le marché.

    L’article* montre par ailleurs qu’il n’y a pas d’augmentation du risque chez les enfants exposés au #valproate « uniquement pendant le premier trimestre » de #grossesse, alors que « les études disponibles ne permettaient pas d’établir si le risque différait selon la période d’exposition », souligne la chercheuse. Il conclut également que « le risque est plus faible chez les enfants exposés à de plus faibles doses du médicament que chez ceux exposés à des doses plus élevées ».

    Autre enseignement : « Le risque de troubles neuro-développementaux précoces associé aux autres antiépileptiques, notamment la lamotrigine, apparaît beaucoup moins marqué. Cependant, le risque (…) après une exposition in utero à la prégabaline », augmenté de 50 % selon l’étude, « nécessite d’être surveillé et doit faire l’objet d’études complémentaires », souligne l’épidémiologiste.

    « Le niveau des connaissances » pour les autres traitements de l’#épilepsie était jusqu’ici « hétérogène et généralement insuffisant pour permettre une conclusion définitive sur le risque de troubles neuro-développementaux », ajoute Rosemary Dray-Spira. Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé, les alternatives au valproate dans l’épilepsie sont la lamotrigine (à privilégier) puis le lévétiracétam et l’oxcarbazépine.

    * Risk of early neurodevelopmental disorders associated with in utero exposure to valproate and other antiepileptic drugs: a nationwide cohort study in France | Scientific Reports
    https://www.nature.com/articles/s41598-020-74409-x

  • #Paywall ? #Sanofi : des traces de #Dépakine retrouvées dans le sang d’ouvriers

    Des traces de Dépakine, ce médicament pris par des personnes souffrant d’#épilepsie et de troubles #bipolaires, ont été mesurées dans le sang d’ouvriers qui en fabriquent la molécule, à l’usine Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). De faibles doses d’acide valproïque, le composant actif du valproate de sodium, ont été détectées sur onze personnes ayant accepté de subir un test sanguin. Cette substance est considérée comme cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR), et classée reprotoxique de catégorie 1, c’est-à-dire qu’elle est capable d’interférer avec la reproduction humaine.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/110419/sanofi-des-traces-de-depakine-retrouvees-dans-le-sang-d-ouvriers

    • Santé Enquête

      Sanofi : des traces de Dépakine retrouvées dans le sang d’ouvriers
      11 avril 2019 Par Jade Lindgaard

      Onze salariés de l’usine de Sanofi qui fabrique la molécule de la Dépakine présentent des traces de valproate de sodium dans leur sang, une substance cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction, alors qu’ils ne prennent pas ce médicament.

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      Des traces de Dépakine, ce médicament pris par des personnes souffrant d’épilepsie et de troubles bipolaires, ont été mesurées dans le sang d’ouvriers qui en fabriquent la molécule, à l’usine Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). De faibles doses d’acide valproïque, le composant actif du valproate de sodium, ont été détectées sur onze personnes ayant accepté de subir un test sanguin. Cette substance est considérée comme cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR), et classée reprotoxique de catégorie 1, c’est-à-dire qu’elle est capable d’interférer avec la reproduction humaine.

      Deux vagues d’examens sanguins, selon une méthode de biométrologie, autrement dit la surveillance biologique des expositions professionnelles, ont été conduites auprès des salarié·e·s du site. Selon les premiers tests, réalisés les 27 et 28 novembre 2018, présentés en CHSCT en janvier et révélés par Sud Ouest, trois personnes présentaient des traces d’acide valproïque dans leur sang.

      À l’issue d’une deuxième campagne, menée à partir du 29 janvier, huit autres personnes ont été détectées avec du valproate de sodium dans leur organisme alors qu’elles ne prennent pas de Dépakine pour se soigner, selon le groupe Sanofi, en réponse à des questions de Mediapart. Cela représente une part non négligeable des 64 personnes, dont dix intérimaires, qui ont accepté de se faire examiner. Le site emploie 54 salariés en avril 2019. « Les prélèvements n’ont pas révélé de trace de valproate pour la très grande majorité du personnel testé, à l’exception de quelques opérateurs de production », répond Sanofi.

      Les tours bleues de l’usine Sanofi à Mourenx (DR). Les tours bleues de l’usine Sanofi à Mourenx (DR).

      « Il n’y a pas de sujet », « les doses sont infinitésimales », « vous faites du mal aux salarié·e·s », « vous n’avez pas l’air de savoir ce qu’est une usine » : le premier échange téléphonique avec le groupe pharmaceutique est un peu tendu. Puis au fil des questions, la communication se délie et apporte de premiers éléments d’information : « Une analyse détaillée des causes de la présence de telles traces a permis d’identifier que le mode de retrait des équipements de protection individuelle était susceptible de remettre en suspension des particules présentes sur ces équipements de protection. »

      Les postes de travail intervenant sur la phase finale de fabrication du valproate de sodium sont particulièrement concernés par l’exposition à la substance toxique. Les travailleurs y sont équipés de cagoules hermétiques, d’un système de traitement de l’air et de gants. Mais ces protections individuelles sont critiquées par le coordinateur adjoint CGT Sanofi, Jean-Louis Peyren : « Si le filtre du boîtier aspirant l’air ne fonctionne pas bien, vous êtes contaminé. »

      Le syndicat demande la mise en place de protections collectives, plutôt que de dépendre chacun de son propre appareil. Pour l’organisation, les conditions de déshabillage des travailleurs n’offrent pas assez de protection : « C’est juste une cabine de déshabillage, avec une rubalise [ruban de signalisation – ndlr] collée au sol. D’un côté on peut se déshabiller, de l’autre on ne peut pas. Ça ne protège de rien du tout. » De son côté, Sanofi répond qu’« afin d’empêcher toute mise en suspension, un sas permettant l’élimination des particules encore présentes sur les équipements avant leur retrait sera mis en place prochainement ». Et que des mesures transitoires ont déjà été déployées.

      Les résultats issus de la première campagne d’examens sont inférieurs au dixième de la valeur de référence, explique la direction du site. Selon le PowerPoint présenté aux salarié·e·s et lu par Mediapart, les taux mesurés dans le sang des travailleurs atteignent respectivement 0,11 milligramme par litre (mg/l), 0,20 mg/l et 0,22 mg/l. Le seuil d’effet sanitaire est établi bien au-dessus, à 5 mg/l.

      Le site de Sanofi chimie est une installation classée pour l’environnement (ICPE). Jusqu’à l’été dernier, il rejetait de grandes quantités de valproate de sodium dans l’atmosphère, sans arrêté préfectoral pour les limiter. « Sur Mourenx, bien que les résultats de mesures d’exposition sur les postes de travail soient satisfaisants, et qu’aucune alerte médicale n’ait été rapportée dans le cadre de la surveillance médicale, nous avons décidé de mettre en place la biométrologie en novembre 2018 en concertation avec l’inspection du travail, explique le groupe. Ce n’était pas une obligation. »

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      Les femmes en âge de procréer sont particulièrement vulnérables au valproate car, en cas de grossesse, il est associé à un risque de malformation congénitale et à des troubles du développement, explique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Aucune femme ne se trouve parmi les personnes détectées, selon Sanofi, qui précise que des travailleuses ont bien subi l’examen. Fin 2017, l’usine de Mourenx ne comptait que 5 femmes, sur 57 salarié·e·s au total.

      Quel bilan le groupe pharmaceutique tire-t-il de ces mesures ? « Chez les opérateurs de production ayant présenté des traces de valproate, les concentrations décelées dans le sang sont largement inférieures à la valeur guide de référence dans le cadre d’une exposition professionnelle, définie par des experts externes », répond le service de communication du groupe. Il est exact que les valeurs sanguines détectées se situent très en dessous de la valeur guide, qui correspond à la concentration minimale qui pourrait entraîner des effets thérapeutiques sur les personnes concernées. Mais il n’existe pas aujourd’hui de valeur toxique de référence pour évaluer si les doses mesurées chez les salarié·e·s représentent un risque chez ces personnes, quand bien même elles se trouvent bien en deçà de la valeur guide thérapeutique. C’est bien sûr essentiel, puisque ces individus n’ont aucune raison de prendre du valproate de sodium comme médicament. Et donc aucune raison d’en subir les éventuels impacts néfastes sur leur santé.
      « L’évaluation du risque chimique d’exposition aux produits CMR est insuffisante »

      L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a été saisie le 29 juin 2018 par la Direction générale de la santé ainsi que par la Direction générale de la prévention des risques pour établir cette valeur de référence. « Des effets neurodéveloppementaux et néfastes sur la reproduction pourraient apparaître à des doses plus faibles que celles induisant des malformations congénitales », expliquait le groupe d’expertise d’urgence de l’Anses en juillet 2018. Les résultats de ce travail sont annoncés pour le deuxième trimestre 2019. Par ailleurs, l’agence doit aussi rendre un avis avant l’été sur les dispositions mises en œuvre par Sanofi concernant la surveillance biologique des travailleurs, et les mesures de prévention mises en œuvre au titre de l’exposition professionnelle. Contacté, le centre de biologie et de recherche en santé du CHU de Limoges, qui a analysé les prélèvements sanguins à la demande du groupe pharmaceutique, n’a pas répondu à nos questions.

      Sanofi exploite depuis 1975 cette usine, située sur la plateforme Chem’Pôle64 dans le bassin de Lacq, un des plus gros sites d’industries pétrochimiques en France (voir ici et là nos articles sur ce lieu historique d’extraction de gaz, et les problèmes sanitaires qu’il génère). Pourquoi ces mesures de biométrologie n’ont-elles pas été prises plus tôt ? C’est d’autant plus étonnant qu’une autre usine du groupe, située à Amilly (Loiret), où est fabriquée la forme médicamenteuse de la Dépakine, connaît deux campagnes d’examens par an. Le groupe répond que « la biométrologie n’est pas une mesure obligatoire ni systématique. Elle a été mise en place par la médecine du travail du site d’Amilly en réponse à des symptômes non spécifiques, rapportés chez certaines personnes ». Selon le fabricant, « les résultats sont satisfaisants ».

      Pourtant, Mediapart a pu voir le résultat du test d’un salarié de cette usine, qui montre la présence de 0,11 mg/l d’acide valproïque dans son sang, en 2017. « La personne à laquelle il est fait référence en 2017 a réalisé un prélèvement en laboratoire de ville (type dépakinémie), répond Sanofi. La méthodologie d’analyse n’était pas adaptée au contrôle des expositions professionnelles et le résultat se situait dans la zone d’incertitude ne permettant pas de valider la mesure. Un nouveau prélèvement sanguin, selon le protocole adapté pour les expositions professionnelles, a été réalisé et aucune trace de valproate de sodium n’a alors été détectée. »

      En réalité, la direction de l’usine Sanofi de Mourenx a mis beaucoup de temps à accepter les tests sanguins sur ses salarié·e·s. Dans une lettre adressée à l’inspection du travail le 10 juillet 2018, Franck Gallice, le directeur du site, écrit qu’« il n’existe pas de méthode de prélèvement ni de méthode d’analyse de l’acide valproïque pour déterminer l’exposition professionnelle ». Et aussi que « le médecin du travail de la plateforme Chem’Pôle64 nous indique qu’il ne dispose pas de résultats de biométrologie pour les substances valproate de sodium et acide valproïque car ces substances ne disposent pas d’indicateur biologique d’exposition ». Pourtant, la présence de Dépakine se mesure facilement dans le sang, assure Marine Martin, responsable de l’Apesac, une association regroupant des personnes impactées par les effets nocifs de la Dépakine.

      Les mesures de biométrologie ne peuvent servir que d’alerte : les impacts de l’acide valproïque dépendent en partie du métabolisme de chacun·e. Elles ne peuvent se substituer à des mesures de prévention. L’inspection du travail suit de très près les mesures prises, ou non, par Sanofi pour protéger ses travailleur·se·s. En mai 2018, elle prévient par courrier la direction de l’usine que plusieurs manquements aux règles de protection de ses salarié·e·s ont été observées : « L’évaluation du risque chimique d’exposition aux produits CMR est insuffisante et doit être revue. » Le valproate de sodium et l’acide valproïque sont cités à plusieurs reprises dans le courrier.

      Le site de Sanofi à Mourenx a déjà été pris en défaut : l’année dernière, Mediapart et France Info révélaient qu’il avait émis dans l’atmosphère jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé d’une autre substance cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité, le bromopropane. Depuis, des travaux ont été entrepris et les rejets sont revenus sous le seuil légal. Concernant les mesures prises pour protéger les travailleur·se·s du valproate de sodium, la question reste posée.

      Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse enquete@mediapart.fr. Si vous souhaitez adresser des documents en passant par une plateforme hautement sécurisée, vous pouvez vous connecter au site frenchleaks.fr.

  • Le scandale de la #Dépakine : "Sanofi : Nos mômes ne sont pas des souris (...) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://fakirpresse.info/le-scandale-de-la-depakine-sanofi-nos-momes-ne-sont-pas-des-souris-1-2
    Je me souviens avoir lu étant jeune des romans de SF #cyberpunk qui parlaient du pouvoir de vie et de #mort de sociétés pharmaceutiques totalitaires et d’avoir pensé : « heureusement, ça ne peut pas nous arriver ! »

    Elle parle de sa vie, de ses enfants, de sa maladie, elle qui n’avait avoué son #épilepsie qu’à une poignée d’amis, et même pas à ses petits.
    « L’#autisme, ça touche toute une famille, qui se retrouve isolée. On perd tous les amis parce que les enfants vont pas à la même vitesse. On se retrouve seuls, parce qu’on ne peut pas sortir avec d’autres. Ce sont des vies gâchées… »
    Mais comment évoquer ainsi ses enfants, comme en partie un gâchis ? Comment ne pas avoir une boule dans la gorge, les larmes qui montent aux yeux, quand on songe à eux ? Comment ne pas se sentir fière, aimante, ces « sentiments naturels » ? Comment concilier cette fierté, cet amour, avec une déception ?
    La déception, c’est peut-être le mot juste. J’ai senti Claire déçue. De tout ce que Lucas et Colin auraient pu être, de tout ce qu’elle aurait pu leur donner et qu’ils ne sont pas en mesure de recevoir. Déçue et énervée. Mais pas honteuse, plus honteuse.
    Car c’est la honte, aussi, qui fait la force de Sanofi. Et de tous les puissants.
    C’est la honte qui fait notre silence.

    #criminels #pharma_barons #big_pharma

  • L’Ascension du Haut Mal

    David B. a entamé son chef-d’œuvre autobiographique en 1996. Relatant son enfance auprès de son frère épileptique (le Haut Mal en vieux français), il y mêle visions oniriques et considérations sur l’époque (les années 70) et sur le monde d’aujourd’hui.


    http://www.bedetheque.com/BD-Ascension-du-Haut-Mal-Tome-1-L-ascension-du-Haut-Mal-1-11385.html
    #épilepsie #BD #livre #bande_dessinée

    J’avais lu cette BD il y a longtemps, je m’en souviens, là, grâce à @reka...
    Et je découvre que David B. apparemment a fait tout une série de BD sur l’épilepsie... à découvrir

  • A Tweet to Kurt Eichenwald, a Strobe and a Seizure. Now, an Arrest. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/03/17/technology/social-media-attack-that-set-off-a-seizure-leads-to-an-arrest.html

    When the journalist Kurt Eichenwald opened an animated image sent to him on Twitter in December, the message “You deserve a seizure for your posts” appeared in capital letters along with a blinding strobe light. Mr. Eichenwald, who has epilepsy, immediately suffered a seizure.

    On Friday, the Federal Bureau of Investigation said it had arrested John Rayne Rivello, 29, at his home in Salisbury, Md., and accused him of sending the electronic file. The agency charged Mr. Rivello with criminal cyberstalking with the intent to kill or cause bodily harm.

    The unusual case has shown how online tools can be deployed as weapons capable of physical harm. The F.B.I. and the Dallas police led the investigation into Mr. Rivello, and the police said he sent the strobe light knowing that it was likely to lead Mr. Eichenwald, who has publicly discussed his epilepsy, into a seizure.

    #armes_logicielles #haine #épilepsie

  • Le #cannabis, ou la renaissance d’un #médicament « interdit »

    Pur et administré avec soin, le cannabis « est l’un des médicaments les plus précieux que nous possédons ». Ces mots ont été écrits en 1890 par Sir John Russell Reynolds, qui faisait l’éloge des propriétés thérapeutiques de cette plante venue d’Inde. Au point de la prescrire, sous la forme d’une teinture naturelle, à sa patiente la plus célèbre : la reine Victoria. Plus d’un siècle plus tard, le cannabis (hachisch ou marijuana) figure sur la liste des substances interdites en raison de ses effets psychotropes. Drogue dangereuse et dévastatrice pour les uns, remède sans égal en pharmacie pour les autres, le cannabis recommence aujourd’hui à être utilisé dans le traitement de maladies graves ou de douleurs chroniques. En Suisse, les malades et les médecins qui ont recours à des préparations à base de cannabis et de THC (son principe psychoactif) sont toujours plus nombreux. Une renaissance liée au destin croisé de quelques pionniers, que swissinfo.ch raconte à travers les histoires de quatre acteurs : un cultivateur, un pharmacien, un médecin et une patiente. Quatre personnages pour illustrer les vertus, mais aussi les limites de l’une des plantes médicinales les plus controversées de l’Histoire.


    http://www.swissinfo.ch/fre/longform/cannabis%20la%20renaissance?hootPostID=13285b47e0d3b3f9accd0acc719c89c7
    #santé #médecine

  • Un venin de serpent pour traiter l’épilepsie et la schizophrénie ? : Allodocteurs.fr
    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-un-venin-de-serpent-pour-traiter-l-epilepsie-et-la-schi


    Serpent Corail, Micrurus sp. (Source : U.S. Fish and Wildlife Service)

    Une équipe internationale de chercheurs est parvenue à percer le mystère du puissant venin du serpent corail, dangereux reptile du Costa-Rica. Sa toxine, qui n’a aucun effet sur les cibles de la plupart des venins produits par les autres serpents venimeux, active en réalité des cellules nerveuses responsables de crises d’épilepsie mortelles chez les proies. « Ce que nous avons trouvé, c’est la première toxine animale connue (appelée MmTX), et de loin la plus puissante, qui cible les récepteurs GABA(A) », explique Frank Bosmans, un des co-auteurs de cette découverte parue dans les Comptes rendus de l’Académie américaines des sciences (PNAS) le 9 février. Cette découverte pourrait donc apporter des éclairages sur l’épilepsie, mais aussi sur la schizophrénie et les douleurs chroniques. Ces trois pathologies sont causées par un dysfonctionnement des récepteurs GABA(A).

    L’article original : MmTX1 and MmTX2 from coral snake venom potently modulate GABAA receptor activity, J.P. Rosso, J. Schwarzb et al. PNAS, février 2015
    http://www.pnas.org/content/early/2015/02/04/1415488112

  • Why are doctors still not warning about the ’new Thalidomide’? | Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/health/article-2146918/Why-doctors-warning-new-Thalidomide.html

    #Epilim [un traitement contre l’#épilepsie] has been prescribed since 1978 and reports of the ingredient sodium valproate causing birth defects such as #spina_bifida go back almost as far. FACS is believed to have affected up to 20,000 babies – ten times more than #Thalidomide.

    #chimie #santé