• Pour les 60 % des ménages américains, un « niveau de vie minimal » est hors de portée.

    Most Americans don’t earn enough to afford basic costs of living, analysis finds
    https://www.cbsnews.com/news/cost-of-living-income-quality-of-life

    The findings? For the bottom 60% of U.S. households, a “minimal quality of life” is out of reach, according to the group, a research organization focused on improving lower earners’ economic well-being.

    […]

    From 2001 to 2023, the cost of affording what amounts to a basic level of economic security doubled, according to LISEP’s analysis. Housing and health care costs surged, while the amount of savings required to attend an in-state, public university soared 122%.

    Meanwhile, median earnings for the bottom 60% of income earners fell 4% over that span when adjusting for the cost of goods tracked by the group’s index, according to LISEP. Income growth for these households has also lagged, rising 0.37% per year during the same period — less than half as much as for the top 40% of earners, the group found.

  • Une cinquantaine d’Afrikaners accueillis avec le statut de réfugiés aux Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/05/12/une-cinquantaine-d-afrikaners-accueillis-avec-le-statut-de-refugies-aux-etat

    Une cinquantaine d’Afrikaners accueillis avec le statut de réfugiés aux Etats-Unis
    Par Mathilde Boussion (Johannesburg, correspondance)
    A peine quatre-vingt-dix jours. C’est le temps extraordinairement court qu’il aura fallu aux Etats-Unis pour accueillir les premiers « réfugiés » sud-africains invités par Donald Trump. Début février, alors qu’il venait de suspendre le programme américain d’accueil, le président des Etats-Unis faisait une exception en signant un décret visant à « promouvoir la réinstallation de réfugiés afrikaners fuyant la discrimination raciale ». Une annonce qui avait stupéfié l’Afrique du Sud, où trente ans après la fin de l’apartheid, la minorité blanche reste, de loin, la plus favorisée du pays le plus inégalitaire au monde.
    D’après les autorités sud-africaines, dimanche 11 mai, aux alentours de 20 heures, 49 personnes ont donc embarqué pour Washington. A l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, plus d’une douzaine de familles, parfois accompagnées d’enfants en bas âge, ont été aperçues enregistrant leurs bagages pour un vol charter affrété par le département d’Etat américain. Conformément aux instructions de l’ambassade des Etats-Unis, aucune ne s’est adressée aux médias.
    On ne connaît ni leur nom ni la raison exacte de leur départ, mais d’après le Washington Post, les familles devraient être installées à travers dix Etats différents. Le New York Times assure que l’administration américaine aurait reçu la consigne d’examiner en priorité les demandes d’agriculteurs, alors que, depuis plusieurs mois, Donald Trump ainsi que le milliardaire d’origine sud-africaine Elon Musk accusent l’Afrique du Sud de vouloir confisquer les terres de fermiers blancs.
    Interrogé sur l’arrivée de ces familles sur le sol américain, lundi, Donald Trump a évoqué un « génocide » dont seraient victimes les agriculteurs blancs sud-africains. « Des fermiers sont tués. Il se trouve qu’ils sont blancs, mais qu’ils soient blancs ou noirs, cela ne change rien pour moi », a-t-il assuré, en expliquant que les Etats-Unis avaient « essentiellement étendu la citoyenneté » aux agriculteurs sud-africains afin de leur permettre d’échapper à la violence.
    « Ce qui se passe en Afrique du Sud répond parfaitement à la définition pour laquelle le programme d’aide aux réfugiés a été créé », a assumé Stephen Miller, le chef de cabinet adjoint de Donald Trump et architecte de sa politique migratoire, vendredi 9 mai. Assurant que les Afrikaners étaient confrontés à une « persécution fondée sur la race », le conseiller situé à l’extrême droite a expliqué que Donald Trump ramenait le programme d’aide aux réfugiés à « sa raison d’être ».
    Ce n’est pas l’avis des autorités sud-africaines, qui ont de nouveau vivement contesté les accusations de l’administration américaine. « Nous réitérons que les allégations de discriminations sont sans fondement », a expliqué le ministère des affaires étrangères sud-africain dans un communiqué daté du 9 mai estimant « extrêmement regrettable » une initiative qui « semble être entièrement motivée par des raisons politiques et conçue pour remettre en question la démocratie constitutionnelle de l’Afrique du Sud ».
    Balayant le mythe d’un « génocide blanc » cher à l’extrême droite, les autorités sud-africaines rappellent qu’aucune statistique ne vient étayer l’idée selon laquelle les agriculteurs d’une quelconque origine seraient la cible particulière de crimes violents en Afrique du Sud. « Même s’il existe des allégations de discrimination, nous estimons qu’elles ne répondent pas au seuil de persécution requis par le droit national et international des réfugiés », ajoute le ministère des affaires étrangères sud-africain.
    Trente ans après la chute de l’apartheid, la minorité blanche, qui représente environ 7 % de la population, possède encore 72 % des terres et les revenus des foyers blancs sont près de cinq fois supérieurs, en moyenne, à ceux des foyers noirs.
    Héritière des premiers colons néerlandais, français et allemands, la minorité afrikaner, à l’origine de la création de l’apartheid, représente un peu moins de la moitié de la minorité blanche sud-africaine, composée également d’anglophones. Elle compterait environ 2,5 millions de personnes.D’après l’American Immigration Council, une association américaine de soutien aux migrants, avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, les demandes de réfugiés prenaient en moyenne de dix-huit à vingt-quatre mois avant d’être approuvées. Des centaines de collaborateurs de l’armée américaine en Irak ou en Afghanistan ont dû patienter des années avant de pouvoir s’installer aux Etats-Unis.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afriquedusud#afrikaner#politiquemigratoire#sante

  • Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’alarme des expulsions de migrants aux Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/13/le-haut-commissaire-de-l-onu-aux-droits-de-l-homme-s-alarme-des-expulsions-d

    Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’alarme des expulsions de migrants aux Etats-Unis
    Le Monde avec AFP
    Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, tire la sonnette d’alarme, mardi 13 mai. La raison ? Le grand nombre d’étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des Vénézuéliens et des Salvadoriens, envoyées dans une mégaprison au Salvador. « Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et pour le droit international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué, citant notamment les droits à la protection contre la détention arbitraire et la torture ou encore les droits à l’égalité devant la loi.
    « Les familles avec lesquelles nous avons parlé ont exprimé un sentiment d’impuissance totale face à ce qui s’est passé et à leur douleur de voir leurs proches étiquetés et traités comme des criminels violents, voire comme des terroristes, sans qu’aucun tribunal n’ait statué sur la validité de ce qui leur est reproché », a-t-il indiqué.
    Le président américain, Donald Trump, a invoqué, à la mi-mars, une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers », jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, pour arrêter des personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs et les expulser sans autre forme de procès vers le Salvador. Ce pays d’Amérique centrale a accepté de les incarcérer, pour la plupart au Cecot, une mégaprison de haute sécurité aménagée par le président salvadorien Nayib Bukele pour les membres de gangs, en échange de 6 millions de dollars, selon la Maison Blanche.
    « Nous avons pris contact avec les autorités salvadoriennes et nous demandons que l’on nous donne accès au Cecot afin que nous puissions déterminer les conditions dans lesquelles les personnes sont détenues. C’est extrêmement important », a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), Liz Throssell, lors d’un point de presse à Genève.
    Crainte de « disparitions forcées » Selon M. Türk, « la manière dont certaines personnes ont été détenues et déportées – y compris en utilisant des chaînes – ainsi que la rhétorique humiliante utilisée à l’encontre des migrants sont aussi profondément inquiétantes ».
    Quelque 142 000 personnes ont été expulsées des Etats-Unis entre le 20 janvier et le 29 avril, indique le HCDH, citant des données officielles américaines. Le sort d’au moins 245 Vénézuéliens et d’une trentaine de Salvadoriens expulsés vers le Salvador reste incertain, ajoute le Haut-Commissariat. A ce jour, aucune liste officielle des détenus n’a été publiée par les autorités américaines ou salvadoriennes.
    Selon le HCDH, de nombreux détenus n’ont pas été informés de l’intention du gouvernement américain de les expulser vers un pays tiers et beaucoup d’entre eux n’ont pas eu accès à un avocat et n’ont pas pu contester la légalité de leur expulsion avant d’être renvoyés. « Compte tenu des circonstances et du risque de violation des droits de l’homme, il peut y avoir des inquiétudes au sujet de disparitions forcées », a souligné Mme Throssell.
    Un juge fédéral du Texas a considéré, début avril, que le recours à la loi sur « les ennemis étrangers » pour expulser des immigrés était « illicite ». Des tribunaux et cours d’appel ainsi que la Cour suprême ont également bloqué provisoirement le recours à cette loi, au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits. M. Türk a lui appelé le gouvernement américain « à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des procédures légales, pour donner rapidement et pleinement effet aux décisions de ses tribunaux, pour sauvegarder les droits des enfants et pour cesser le renvoi de tout individu vers tout pays où il y a un risque réel de torture ou d’autres préjudices irréparable ».

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#politiquemigratoire#expulsion#droit#sante#salvador

  • Hannah Dugan, juge américaine arrêtée pour avoir entravé l’arrestation d’un migrant, a été inculpée
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/14/hannah-dugan-juge-americaine-arretee-pour-avoir-entrave-l-arrestation-d-un-m

    Hannah Dugan, juge américaine arrêtée pour avoir entravé l’arrestation d’un migrant, a été inculpée
    Le Monde avec AFP
    Après avoir été arrêtée, à la fin d’avril, en plein tribunal, la juge américaine Hannah Dugan a été inculpée, mardi 13 mai, pour avoir aidé un migrant à échapper à son arrestation par les services de l’immigration. La magistrate de 65 ans à Milwaukee (Wisconsin), dans le nord du pays, est poursuivie pour « obstruction ou entrave à une procédure d’un service ou d’une agence des Etats-Unis » et pour « dissimulation d’individu pour empêcher sa découverte et son arrestation », selon l’acte d’inculpation publié par un tribunal fédéral du Wisconsin. Elle encourt jusqu’à cinq ans de prison.
    Son arrestation par le FBI, la police fédérale, avait marqué une escalade dans le bras de fer engagé par Donald Trump avec l’appareil judiciaire depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, et avait indigné l’opposition démocrate en particulier. Un geste qui relance le débat sur la justice et l’immigration. Selon les documents judiciaires, Hannah Dugan a aidé un migrant mexicain âgé de 30 ans, Eduardo Flores-Ruiz, à s’éclipser de la salle d’audience où il comparaissait pour des délits mineurs par la porte réservée aux jurés, pour qu’il échappe aux agents des services de l’immigration venus l’arrêter. Eduardo Flores-Ruiz avait finalement été interpellé après avoir réussi à s’échapper du bâtiment dans un premier temps.
    Avec l’arrestation de la juge Dugan, « nous envoyons un message très fort aujourd’hui », s’était félicitée la ministre de la justice, Pam Bondi. « Si vous protégez un fugitif, peu importe qui vous êtes, si vous aidez quiconque [présent] illégalement dans le pays à se cacher, nous vous traquerons et nous vous poursuivrons en justice. Nous vous trouverons », avait-elle menacé.« La juge Dugan affirme son innocence et attend avec impatience d’être reconnue comme telle par le tribunal », écrivent ses avocats dans un communiqué rapporté par le New York Times. Une prochaine audience est programmée jeudi matin.
    Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump est engagé dans un bras de fer avec l’appareil judiciaire. Le président républicain ne fait aucun mystère de sa volonté d’étendre au maximum ses prérogatives, face à celles des contre-pouvoirs que sont la justice et le Congrès, en particulier dans son offensive anti-immigration. Mais nombre de ses décrets présidentiels et autres mesures se heurtent à la justice. Récemment deux juges ont évoqué dans deux affaires différentes la dissimulation, voire la mauvaise foi, dont son gouvernement a fait preuve vis-à-vis de tribunaux qui contrarient sa politique d’expulsions massives.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#justice#droit#sante#politiquemigratoire

  • Plus de 10 000 Afghans vivant aux Etats-Unis pourraient être expulsés après la révocation de leur statut de protection
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/14/plus-de-10-000-afghans-vivant-aux-etats-unis-pourraient-etre-expulses-apres-

    Plus de 10 000 Afghans vivant aux Etats-Unis pourraient être expulsés après la révocation de leur statut de protection
    Par Jacques Follorou
    Pour Donald Trump, l’Afghanistan des talibans, mis au ban de la communauté internationale, est devenu un pays comme les autres. « Nous avons passé en revue la situation avec l’ensemble de nos partenaires gouvernementaux, elle s’est améliorée sur le plan de la sécurité et son économie s’est stabilisée », a estimé, lundi 12 mai, la ministre américaine de la sécurité intérieure, Kristi Noem. Cela justifie, selon elle, la révocation du statut de protection temporaire (TPS) de plus de 10 000 réfugiés afghans, dont beaucoup ont travaillé avec les Etats-Unis pendant les vingt ans de présence américaine sur le sol afghan. Cette décision entraîne une expulsion automatique, effective dès le 12 juillet.
    Cette mesure vient s’ajouter à d’autres annonces visant, notamment, 124 000 Afghans lors de la suspension décrétée, le 27 janvier, par le président Trump, du programme de réinstallation des réfugiés, le temps, a-t-il dit, de réévaluer « l’intérêt des Etats-Unis ». Parmi eux figurent des mineurs non accompagnés en attente de retrouver leurs proches, des membres de familles de militaires américains et des Afghans menacés de représailles pour l’aide apportée à Washington pendant la guerre. Seuls ceux titulaires d’un visa spécial d’immigrant restent, en théorie, libres d’aller aux Etats-Unis, mais le département d’Etat ayant coupé le financement de leur transport depuis un pays tiers, les vols de 1 660 personnes ont été annulés en janvier.
    La ministre a précisé que « cette révocation sert l’intérêt national puisque les données montrent que certains bénéficiaires de ce statut ont fait l’objet d’enquêtes pour fraude et menaces à notre sûreté publique et à notre sécurité nationale ». Si la suspension du programme de réinstallation des réfugiés fait l’objet de recours juridique devant les tribunaux, l’annulation du TPS ne semble pas, dans l’immédiat, susceptible d’être frappée d’appel.
    Les autorités talibanes n’ont cessé, depuis leur retour au pouvoir, en août 2021, d’inviter leurs ressortissants vivant à l’étranger à rentrer en Afghanistan et de renforcer les entraves aux sorties du pays. Cette décision vient satisfaire les attentes des mollahs afghans dont le régime de terreur est régulièrement dénoncé par la communauté occidentale. Les pays autoritaires, Russie, Chine ou Iran, entretiennent des relations cordiales avec Kaboul.
    De leur côté, les pays occidentaux renouent, discrètement, des contacts diplomatiques avec les talibans. Des ambassadeurs européens ou scandinaves se rendent régulièrement dans leur capitale. S’ils condamnent les atteintes aux droits humains, notamment faites aux jeunes filles et aux femmes, ils privilégient désormais un rapprochement au nom de la sécurité régionale et de la crainte de mouvements migratoires.
    Cette décision s’inscrit, par ailleurs, dans un large mouvement de désengagement des Etats-Unis depuis la publication, le 20 janvier, d’un décret de Donald Trump instituant une pause de quatre-vingt-dix jours dans l’aide à l’étranger afin d’évaluer « son efficacité et sa cohérence avec la politique des Etats-Unis ». En Afghanistan, l’aide alimentaire d’urgence (nourriture, nutrition et soins de santé maternelle et infantile), le dépistage de la tuberculose, les programmes d’éducation pour les filles et les formations en ingénierie, artisanat ou agriculture pour celles-ci ont été stoppés. Seules les bourses aux étudiants afghans suivant des cours en ligne et à ceux inscrits dans des universités à l’étranger ont été maintenues.
    Alors que Washington justifie la révocation du statut de protection temporaire des réfugiés par la normalisation du pays, la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, déclarait, le 8 avril, que la suppression des aides avait pour but d’« atténuer l’ingérence des talibans ». Elle s’appuyait sur les travaux de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar) – chargé par le Congrès américain de veiller sur l’emploi des fonds publics –, indiquant, en mai 2024, qu’au moins 10,9 millions de dollars d’aides (9,8 millions d’euros) avaient été détournés, par la force, par les islamistes afghans. Entre la mi-2021 et le 31 mars, les Etats-Unis ont été, de loin, le principal bailleur de fonds de l’Afghanistan avec, selon le Sigar, 3,83 milliards de dollars d’aide humanitaire et au développement. Au cours du seul trimestre 2025, 120 millions de dollars ont encore été déboursés. Une manne qui a permis, selon la Banque mondiale, de stabiliser la monnaie et l’économie du régime taliban.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afghanistan#expulsion#politiquemigratoire#protection#droit#sante

  • "The Anti-Chinese Wall" Cartoon

    This 1882 cartoon shows stereotypical imagery of laborers, among whom are Irishmen, an African American, a Civil War veteran, Italian, Frenchman, and a Jew, building a wall against the Chinese.

    A cartoon showing laborers, among whom are Irishmen, an African American, a Civil War veteran, Italian, Frenchman, and a Jew, building a wall against the Chinese. Congressional mortar is used to mount blocks of prejudice, non-reciprocity, law against race, fear, etc. Across the sea, a ship flying the American flag enters China, as the Chinese knock down their own wall and permit trade of such goods as rice, tea, and silk.

    https://www.facinghistory.org/resource-library/anti-chinese-wall-cartoon
    #dessin #caricature #dessin_de_presse #anti-chinois #USA #Etats-Unis #migrations #immigrés #racisme #stéréotypes

  • “The American River Ganges” – 30 September, 1871

    Many scholars regard Nast’s most famous and well-executed anti-Catholic image as brilliantly rendering the concern of Roman Catholic interference in public education. Steeped in fear-mongering invasion imagery, Harper’s Weekly published the image twice. The first, on September 30, 1871, implicated Nast’s nemesis, William M. Tweed, and was reprised by popular demand on May 8, 1875; the cartoon shows Tweed absent from the cliff.

    The American River Ganges, Harper’s Weekly, September 1871 by Thomas Nast. The original image of Nast’s most famous anti-Catholic image, Tweed, was safely out of the picture, literally and figuratively, when the image was republished on 8 May 1875, along with other minor modifications. Library of Congress

    The image is a tour de force of imagination and caricature technique. Nast dehumanized the Catholic bishops by turning them into reptiles. They emerge from the water toward the New York shoreline. Two clergies in the foreground have stereotypic Irish faces.

    As if to emphasize the double meaning of “feast,” slithering out of the water on all fours, are bishops wearing their pretiosas, the ornate, jewel-encrusted miters worn on Sundays or feast days, the priests are drawn as salivating crocodiles with jaws ready to devour, or feast if you will, on school children. A Protestant minister or teacher, with his Bible tucked in his waistcoat and his saucer hat tossed to the ground, stands defiant, guarding several fearful children who are shivering, praying, and cowering as certain death approaches. In the middle of the scene, several bishops arrive on the shore ready to clamp down on defenseless and dispensable non-Catholic students.

    A Chinese boy on his hands and knees attempts to flee. Native American and African American children press up against the cliff with nowhere to escape.

    Nast shared a Radical Republican, utopian vision which held that public schools should be open to all children, regardless of race, creed or ethnicity, and he drew many images of an idealized public school system that included a diverse student body learning in harmony. With the Catholic initiative to create their own schools, and with the support of public funds to do so underway – funded through Tweed’s influence, Nast feared that separate sectarian schools for each ethnic and racial groups would result. “Nast believed that bringing children together into the public sphere, under democratic control, muted their religious and racial differences and molded a unified, multiethnic [sic]American society” (Justice 174). Tweed and the Roman Catholic Church interfered with that vision.

    Boss Tweed and his “ring” lower Protestant children from a cliff to be devoured by Catholic bishops

    Perched atop the cliff, Tweed, and members of his political machine lower Protestant children to the feeding grounds below. Columbia, Nast’s ever-faithful symbol of American compassion and justice, is bound and led away to a hangman’s gallows.

    Nast drew Tammany Hall as an extension of the Vatican in New York City. The flag of an Irish harp and the Roman Catholic papal standard fly in authority over the land. Nast echoed the Republican and Protestant fears that Catholicism was taking over municipal governance.

    At the center top of the image, a U.S. Public School crumbles. An inverted American flag, a sign of distress, flies prominently. On the other side of the river stands a Vatican-shaped structure named “Tammany Hall.” The cartoon was reissued in 1875, and the sign over the buildings was changed to “Political Roman Catholic Church.” Flags of the Papal Coat of Arms, and the Irish harp fly atop the side domes. Attached to the right of the Roman Catholic Church is the “Political Roman Catholic School.”

    In Harper’s Weekly, an essay written by Eugene Lawrence accompanied Nast’s full-page cartoon. Lawrence, a nativist and frequent contributor to the periodical, blamed the Catholics for the end of the public school system and its aim “to destroy our free schools, and perhaps our free institutions has been for many years the constant aim of the extreme section of the Romish Church.”

    The essay continues its attack on Jesuits and the daring, aggressive spirit of the ultramontane Irish Catholics who Lawrence claims govern New York. The author also touts brave European governments who have dared to challenge the Roman Catholic influence in their schools and other institutions.

    The institutions that managed New York Public Schools claimed their schools provided non-sectarian education. Catholics disagreed, noting Protestant-based libraries, textbooks and “the daily reading of the Protestant version of the Bible” in classrooms as an unsatisfactory environment for learning (Heuston 54).

    “The establishment of a new state school system in the United States seemed to substantiate Catholic fears that the attitudes of European secularists were taking root in America” (Heuston 169). Prior to the Civil War, Catholics wanted to participate in the public school system without endangering their faith. Catholics were encouraged to pursue the issue after New York Whig Governor William Seward suggested in 1840 that state aid might be given to Catholic schools (53). Henceforth, New York’s Catholic Church, led by Archbishop John Hughes, began strategies to thwart the new school system by working through their political contacts, but these attempts were unsuccessful. A preoccupation with the Civil War and its aftermath diverted attention from the issue of public education – the issue would not surface again until the close of the 1860s, when Catholics once again picked on the issue and “Republican Party and Catholic Church leaders the late 1860s and early 1870s joined a bitter battle of words over the future of public education” (Justice 171).

    Justice suggests the American Public School served as a metaphor for the northern lifestyle; “the public school evoked the small-town Protestant backbone of the Republican Party” (180). In 1869, Tweed, as head of Tammany Hall and acting State Senator, “snuck a provision in the annual tax levy bill for the city through the state legislature,” which provided 20 percent of the city’s excise tax be earmarked to Catholic schools (Justice 182). Tweed’s crafty maneuver set Republicans to outrage in motion and solidified scrutiny by the Republican-based press, such as The New York Times and Harper’s Weekly. Nast’s crusade against Catholic interference in the public school system coincided with his attacks on Tweed’s other political malfeasance. His attacks on Tweed tripled Harper’s Weekly circulation (Hess 100).

    Nast’s principal opposition to the Catholic Church rested on what he feared was the Church’s aim to subvert the nation’s public school system by diverting public funds to sectarian schools (St. Hill, 70). Benjamin Justice’s research on Nast’s feelings about Catholic interference in the public school system provides valuable insights. Justice feels that American antagonism toward Catholics resulted from the church’s rapid rise due to immigration and the American Catholic church’s adoption of conservative ultramontane Romanish leadership, which “increasingly insisted on separate, publicly-funded schools, making it incompatible with republican government and unfit to offer mass education at public expense” (175). Justice surmises that Nast’s vicious blasts at the public school issue came to life as part of a broader attack on the relationship between Tammany Hall and the Catholic Church. Nast visual attacks were pointed objections to “Catholic political ascendency over the state” rather than an attack on Catholic culture or Catholics as individuals (183).

    The image is often used as evidence by Catholics to prove Nast hated Catholics. Nast produced many anti-Catholic images, but all of these Catholic cartoons hover over two issues—The New York Catholic Church’s demand for public funds to create their own sectarian schools (appeals which succeeded due to their alliance with Tweed) and the conservative Catholic (ultramontane) concept or doctrine of papal infallibility, wholly adopted by the New York Catholics.

    Blind allegiance to an infallible monarch figure perplexed Protestant Republicans. They viewed American Catholics’ allegiance to the religious figurehead across the ocean as antithetical to American origins which rejected governance through monarchs. As Heuston and others have made clear, the Irish-American’s devotion to a pope was clear evidence to Protestants that American Catholics had no desire to assimilate into American culture and behave as independently-thinking individuals.

    Most Protestants misunderstood papal infallibility to mean that Catholics believed that the pope could not err in decision making or judgments. [See Catholic definition] Nast’s family and religious background were likely rooted in a more progressive, reformed Catholicism. Along with most Protestants, Nast could not fathom the blind allegiance that Irish Catholics awarded the Roman pontiff. For Nast American Catholic policies represented a flawed doctrine and philosophy with the potential for extreme abuse.

    Nast’s campaign against Catholic interference in public schools equaled, if not rivaled, his obsession with Tweed. He saw Tweed and the American Catholic Church in New York as symbiotic and co-dependent. This reality particularly rankled Nast, and as a theme for caricature and commentary, one Nast would not relinquish.

    https://thomasnastcartoons.com/irish-catholic-cartoons/the-american-river-ganges-1871
    #caricature #dessin #dessin_de_presse #racisme #histoire #USA #Etats-Unis #indésirables #irlandais #migrations #immigrés #indésirabilité #anti-catholiques #crocodiles #animaux #animalisation #déshumanisation

    ping @reka

  • Le grand accaparement | Revue Esprit
    https://esprit.presse.fr/article/sylvie-matelly-et-arnaud-orain/le-grand-accaparement-45927

    Les premières mesures économiques de l’administration #Trump, entre relèvement des #droits de #douane, #accaparement des #ressources et accès inégal au commerce #maritime, signalent que le vent de la #mondialisation_libérale a tourné. Sylvie Matelly, économiste, directrice de l’Institut Jacques Delors, autrice avec Bastien Nivet de L’Europe peut-elle faire face à la mondialisation ?1 et Arnaud Orain, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur du Monde confisqué2, interrogent les racines de ce basculement, et ses conséquences.

    (...)

    Nous entrons à nouveau dans un monde où les règles de la #mondialisation #libérale ne servent plus les gagnants d’hier (#Allemagne, #États-Unis). Ces derniers souhaitent donc remettre en cause les règles du jeu, c’est-à-dire refusent la #théorie des #avantages_comparatifs de #Ricardo

    (...)

    via https://mastodon.social/@Le_M_Poireau/114502113858092117

  • The Morning : Airport chaos
    https://messaging-custom-newsletters.nytimes.com/dynamic/render?uri=nyt%3A%2F%2Fnewsletter%2F5983a1bc-5

    Où l’on voit que les effets de la fin d’une « culture de la sécurité » mettent du temps à se voir... mais qu’une fois acquis que la sécurité n’est plus dans l’air, il faut des années pour reconstruire les moyens humains et techniques nécessaires.
    Cela porte un nom : le néolibéralisme, qui fait de l’immédiat son alpha et son oméga, et qui va donc tailler dans la sécurité.
    La description des contrôleurs aériens pleurant et tremblant après un nième glitch qui a puisé dans leurs ressources nerveuses est poignante.

    Flying blind

    By Kate Kelly

    I’m an investigative reporter in Washington, D.C.

    It has been a scary few months for air travel.

    Faltering technology in the air traffic control hub that watches over Newark Liberty International Airport has caused the radar system to fail at least twice in recent weeks. Airplanes have bumped wings in San Francisco and Washington, D.C.

    And a number of commercial flights have aborted landings at Ronald Reagan Washington National Airport so far this month. On one occasion, it was because an Army helicopter was flying nearby — just months after a plane and a helicopter collided in the same airspace, killing 67 people.

    The Federal Aviation Administration’s air traffic employees watch over nearly three million passengers and more than 45,000 flights per day. But the technology they rely on is in some cases wildly outdated. And it’s tough to find people who can operate it.

    In today’s newsletter, I’ll explain how we got here.
    Glitchy systems

    Air traffic controllers rely on two essential things: radar screens, which provide a visual representation of what’s going on in the air, and radio communications, which allow them to talk with pilots.

    In certain cases, copper wiring, first developed in the 19th century, is used to transmit data from one place to another. Some systems still rely on floppy disks and compact discs. Flight records are occasionally printed out on slips of paper rather than relayed electronically.

    The result is a hodgepodge network of software, parts and wires. Sometimes it works seamlessly; other times a single clipped wire takes out a controller’s radar entirely, leaving pilots with no means to be seen by the people who are supposed to be keeping them out of harm’s way.

    Officials said that archaic technology was to blame for the recent outages at Newark. On April 28, some of Newark’s controllers lost both radar and radio. Though the outage lasted just 90 seconds, its effects cascaded for days, causing more than 1,800 flights to be delayed or canceled. Additional equipment outages followed on Friday and again yesterday morning.
    A chart shows the number of canceled flights each day at the Newark, LaGuardia and Kennedy Airports from April 14 to May 5, 2025. Newark saw a large uptick in canceled flights on April 28, with nearly 150, and four subsequent days with over 100 canceled flights each. There were 25 or fewer cancellations daily at LaGuardia and Kennedy until May 5, when LaGuardia had nearly 90 canceled flights.
    Source: Flightradar24 | By The New York Times

    Newer technology would make a difference, controllers and government officials say. And Transportation Secretary Sean Duffy has called for upgrades. But his modernization effort, announced on Thursday, needs approval from Congress. And it must be installed without disturbing the delicate network of flight monitoring that guides pilots through U.S. airspace 24 hours a day.
    Low staffing

    Another part of the problem is that the F.A.A.’s air traffic control hubs are chronically understaffed, especially in busy and complex airspaces like New York and Washington. Newark Airport’s work force is no exception.

    Last year, in an effort to bulk up the F.A.A.’s staff, the agency moved 24 Newark controllers from their longtime base in Westbury, N.Y., to Philadelphia. The agency hoped the lower cost of living in that area might attract workers. But the relocation has so far been a bust, at least in part because of the equipment problems that are sidelining some workers.

    After the April 28 outage at Newark, the controllers were so shaken that they are now taking time off to cope with the stress, people familiar with the matter told me. A trainee who had been in the room during the outage was discovered trembling in a hallway afterward. A controller cried when he got to his car.

    The F.A.A. recently raised the starting salary for attendees of its controller training program, and it is offering a special $10,000 bonus to graduates who opt to work in “hard to staff” locations. But the preparations for overseeing an airspace like Newark’s are lengthy, controllers say; it takes years to train a newer employee, and a year or more for an experienced one.
    Is it safe to fly?

    As the summer travel season looms, a fix feels increasingly urgent.

    Of course, flying in the U.S. is still far safer than driving in a car. Thousands of pilots, controllers and other safety workers keep passengers out of harm’s way every day. The midair collision in Washington in January was devastating, but it was also the first accident of that scale since 2009.

    But considering the technological shortcomings, the uncertain path to making upgrades and the painful toll those glitches are taking on the controllers, it’s understandable that passengers flying in or out of Newark might now be taking a hard look at their upcoming flight plans.

    Related: I spoke about the problems plaguing air traffic control on a recent episode of “The Daily.” You can listen here.
    More coverage

    Ninety harrowing seconds: The inside story of the outage at Newark’s control center.
    The outage left hundreds of planes flying in circles, waiting for a chance to land safely. See a moving map of where they went.

    #Aviation #Sécurité #Etats-Unis

  • L’allemand SAP supprime ses programmes de diversité pour se plier à l’administration Trump
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-allemand-sap-supprime-ses-programmes-de-diversite-pour-se-plier-a-l-admin

    Le géant allemand des logiciels SAP va supprimer plusieurs de ses mesures d’inclusion et de diversité pour se plier à l’administration Trump, a indiqué un de ses porte-parole ce dimanche 11 mai, confirmant une information de presse. Selon un mail interne consulté par le journal Handelsblatt, SAP va abandonner son objectif d’atteindre 40% de femmes parmi ses employés.

    Les quotas de femmes dans les postes de direction ne seront plus appliqués aux États-Unis, où SAP emploie 17.000 personnes, soit 16% de sa masse salariale, et a réalisé près d’un tiers de son chiffre d’affaires en 2024. Par ailleurs, l’entreprise basée à Walldorf ne prendra plus en compte la diversité des sexes comme critère de rémunération de son directoire.

    Son département dédié à la diversité et à l’inclusion va aussi perdre son autonomie pour être fusionné avec un autre. Dans un communiqué paru vendredi, le groupe côté au Dax à la Bourse de Francfort « s’engage à créer un lieu de travail inclusif » tout en « se conform[ant] pleinement aux exigences légales dans chaque pays où elle opère ».

  • Asile et migration - Le #Rwanda en discussions « initiales » avec les États-Unis sur un #accord_migratoire

    Kigali et Washington ont initié une discussion pour accueillir des migrants en provenance des États-Unis, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères aux médias d’État. L’administration du président Donald Trump a lancé une vaste campagne d’#expulsions, négociant des arrangements très controversés pour envoyer des migrants vers des pays tiers.

    Le ministre des Affaires étrangères #Olivier_Nduhungirehe a confirmé des informations antérieures selon lesquelles le Rwanda figurait parmi les pays en discussion avec Washington concernant un accord sur les migrants, suite à une question posée à la télévision d’État dimanche. « Ces informations sont vraies, nous sommes engagés dans des discussions avec le gouvernement des États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré.

    « Je dirais que les discussions en sont à leurs stades initiaux, mais nous continuons à parler de ce problème des migrants », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails. Contacté par l’AFP, il a déclaré : « Vous serez informés lorsque les discussions seront finalisées ».

    L’accord de Washington avec El Salvador a créé un tollé, notamment après qu’un responsable américain a reconnu que les autorités avaient expulsé par erreur un Salvadorien, mais que les États-Unis ne pouvaient pas le faire revenir.

    Le Rwanda, petit pays d’environ 13 millions d’habitants, a été critiquée par des ONG pour son bilan en matière de droits humains et une liberté d’expression de plus en plus restreinte.

    Ce pays de la région des Grands Lacs avait précédemment conclu un accord similaire de plusieurs millions de dollars avec la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants illégaux expulsés. Cependant, l’accord - controversé - a été immédiatement annulé après l’élection d’un nouveau gouvernement britannique l’année dernière. La Cour suprême britannique avait statué que l’envoi de migrants au Rwanda dans le cadre de cet accord serait illégal car il « les exposerait à un risque réel de mauvais traitements ».

    https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/2025/05/05/asile-et-migration-le-rwanda-en-discussions-initiales-avec-les-etats-unis-su
    #trumpisme #USA #Etats-Unis #migrations #réfugiés #externalisation

    –-

    ajouté à la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre (2022) :
    https://seenthis.net/messages/966443

  • États-Unis : l’administration Trump propose de donner 1000 dollars aux sans-papiers pour « s’auto-expulser »

    Aux États-Unis, l’administration Trump se dote d’un nouvel outil dans sa politique de lutte contre l’immigration clandestine. Le gouvernement fédéral propose aux sans-papiers de « s’auto-expulser », moyennant finances.

    Mille dollars et un billet d’avion gratuit pour partir : c’est ce que propose l’administration Trump aux migrants en situation irrégulière. Pour l’instant, une personne est partie au Honduras via ce nouveau programme. C’est la carotte avant le bâton, avant d’être la cible de la politique d’expulsions massives, prévient l’administration.

    Une politique qui, pour l’instant, n’atteint pas les objectifs fixés par Donald Trump pendant sa campagne : faire partir des millions de personnes. Depuis le mois de janvier, et selon les propres chiffres de l’administration, ce sont 140 000 personnes qui ont été expulsées.

    Problème logistique

    La présidence Trump se heurte d’abord à la logistique. Le temps de mettre en place les procédures légales que le président aimerait éviter, il faut détenir quelque part les migrants arrêtés dans les rafles de la police de l’immigration, affréter des vols et négocier avec des pays qui ne sont parfois pas d’accord pour accueillir leurs citoyens. Tout cela coûte de l’argent.

    L’administration se heurte aussi aux juges qui contestent les bases légales de cette politique. Pour persuader les migrants de partir, l’exécutif tente aussi de leur rendre la vie difficile. Plusieurs milliers de ceux dont le statut légal provisoire a été révoqué ont été exclus de la Sécurité sociale et du système bancaire.

    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20250506-%C3%A9tats-unis-l-administration-trump-propose-de-donner-1000-dollars-a
    #Etats-Unis #USA #trumpisme #migrations #réfugiés #expulsions #renvois #auto-expulsion

    ping @karine4

    • on a connu ça aussi…

      Histoire de l’immigration en France — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27immigration_en_France

      Giscard d’Estaing essaie de favoriser le retour vers le pays d’origine en offrant une prime au retour (en 1978, le « million Stoléru », soit 10 000 francs, environ 5 800 euros de 2018).

      « Le million des immigrés » – Le Monde
      30/11/1981
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/11/30/le-million-des-immigres_2728281_1819218.html

      L’aide au retour a vécu. Le fameux « million des immigrés » - un pécule relativement modeste de 10 000 francs destiné à inciter les travailleurs étrangers et leurs familles à regagner leur pays - vient d’être supprimé.
      Ainsi disparaît le dispositif instauré en 1977 par M. Lionel Stoléru et maintenu jusqu’à la fin du septennat de M. Giscard d’Estaing, bien que le Conseil d’État, statuant au contentieux, en ait dénoncé les aspects illégaux.

      Le nouveau texte stipule que les perspectives de retour au pays devront s’intégrer désormais dans le cadre d’accords négociés avec les nations d’origine, visant à faciliter la réinsertion des migrants dans l’économie de ces nations.
      L’aide au retour, qui a coûté plus de 500 millions de francs aux finances publiques - soit presque autant que la formation professionnelle qui aurait pu être dispensée à un nombre égal de travailleurs français ou étrangers, - n’avait guère suscité l’enthousiasme des intéressés. En quatre ans, moins de cent mille personnes, familles comprises, sur une population étrangère de plus de quatre millions de personnes, avaient accepté de restituer leurs titres de séjour pour quitter définitivement le territoire français. En outre, contrairement à ce qu’espérait M. Stoléru, ce ne sont pas les Maghrébins qui ont le plus sollicité cette prime : il y a eu 40 % d’Espagnols, 26,23 % de Portugais et seulement 3,7 % d’Algériens.
      Venant après la procédure de régularisation des clandestins, la suppression de l’aide au retour est dans la logique des choses. Les syndicats et les organisations de défense des immigrés avaient toujours dénoncé cette aumône de 10 000 francs, octroyée parfois en échange d’une vie entière de travail, et qui faisait perdre aux immigrés une bonne part de leurs droits sociaux.
      La politique d’immigration de la nouvelle majorité n’est pas, pour autant, différente quant au fond puisque les frontières restent fermées à toute immigration massive. Mais la disparition de l’aide au retour met un terme à l’une des grandes hypocrisies d’une stratégie d’ensemble où l’injustice l’emporta souvent sur les bonnes intentions. Le « million des immigrés » n’était qu’un miroir aux alouettes, un passeport pour l’exclusion.

    • Vertical Production - Le Million Stoléru
      https://verticalproduction.fr/le-million-stoleru
      (court métrage en développement, dit le site)
      https://verticalproduction.fr/le-million-stoleru

      Synopsis : 1978, Juan, immigré espagnol, est éboueur dans une bourgade de province. Petite célébrité locale, il a été invité à petit- déjeuner à l’Élysée avec Giscard quatre années auparavant. Mais quand le Président instaure sa première mesure anti-immigration, Juan se sent trahi.

  • La Maison Blanche menace de « suspendre » les droits des immigrés à contester leur expulsion
    https://www.dakaractu.com/La-Maison-Blanche-menace-de-suspendre-les-droits-des-immigres-a-contester

    La Maison Blanche menace de « suspendre » les droits des immigrés à contester leur expulsion
    L’administration Trump a menacé vendredi de « suspendre » les droits de recours des immigrés visés par son projet d’expulsions massives si les juges continuaient à y faire obstacle. « La Constitution dit clairement que la loi d’+habeas corpus+ peut être suspendue en période d’invasion », a déclaré un conseiller de la Maison Blanche, Stephen Miller, à des journalistes.Il faisait référence à un des principes fondamentaux du droit anglo-saxon, garantissant à tout individu de pouvoir contester devant un juge son arrestation ou sa détention s’il l’estime arbitraire, qui n’a été que très rarement suspendu dans l’Histoire américaine."Donc c’est une option que nous envisageons sérieusement. Beaucoup dépendra du comportement des tribunaux" en matière d’immigration, a ajouté Stephen Miller.
    Le président Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une « invasion » des Etats-Unis par des « criminels venus de l’étranger » et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés. Mais son programme d’expulsions massives a été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice. Plusieurs tribunaux et cours d’appel fédéraux ainsi que la Cour suprême ont déjà bloqué provisoirement le recours à la loi de 1798 sur « les ennemis étrangers » jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, qu’il a invoquée en mars pour expulser des Vénézuéliens présentés comme membres d’un gang déclaré organisation « terroriste » vers le Salvador. L’ensemble de ces juridictions ont considéré que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits, contrairement à ce qu’avait soutenu l’administration Trump.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#droit#expulsion#politiquemigratoire#sante

  • Who’s Profiting From #ICE ?

    Since January, the Trump administration has dramatically escalated its immigrant deportation and detention operations, triggering widespread condemnation from human rights advocates, legal experts, and international observers. Leveraging the wartime authorities of the 1798 Alien Enemies Act to bypass standard legal processes, U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) has sent hundreds of migrants, many without criminal records or due process, to notorious facilities like Guantanamo Bay and El Salvador’s CECOT prison. Reports indicate that detainees have been subjected to inhumane treatment and physical abuse, with some individuals misidentified as gang members based on tattoos.

    Domestically, immigrants are being jammed beyond capacity into ICE facilities run by companies like #GEO_Group, which have been found to have deficiencies in mental health care, inadequate suicide prevention, and excessive use of force against detainees. The revelations about the conditions at these facilities underscore the harsh reality of a profit-driven immigration enforcement system.

    Critics often focus on private prison companies like GEO Group and #CoreCivic, but hundreds of other businesses quietly profit from ICE’s ramped up activities. Private charter airlines and transport companies earn millions from handling detainee transfers, and tech firms providing surveillance tools like face scanning and ankle monitors take a piece of ICE’s more than $9 billion annual budget. Even food service companies, tent manufacturers, healthcare contractors, telecom services, and uniform suppliers cash in. The people behind this sprawling web of contracting businesses, from small vendors to large corporations, are profiting from a system where financial incentives often overshadow humane treatment of immigrants.

    (#paywall)
    https://readsludge.com/2025/05/09/whos-profiting-from-ice
    #détention_administrative #USA #Etats-Unis #migrations #sans-papiers #rétention #business #cartographie #carte_interactive #privatisation

  • Trump limoge Carla Hayden, directrice de la Bibliothèque du Congrès
    https://actualitte.com/article/123695/international/trump-limoge-carla-hayden-directrice-de-la-bibliotheque-du-congres

    Aux États-Unis, Donald Trump poursuit son entreprise de purge au sein de l’administration et des institutions publiques. Sa dernière victime en date n’est autre que Carla Hayden, nommée directrice de la Bibliothèque du Congrès par Barack Obama, en 2016. Première femme, mais aussi première personnalité afro-américaine à assumer cette fonction, Hayden a récemment été visée pour ses positions libérales en matière d’accès aux ouvrages, à l’encontre du mouvement de censure des livres encouragé par Trump.

    Publié le :

    09/05/2025 à 12:19

    Antoine Oury

    Ce jeudi 8 mai, la directrice de la Bibliothèque du Congrès a reçu un simple message électronique lui indiquant que « ses responsabilités [...] prenaient fin immédiatement », rapporte Politico, qui a consulté l’email en question. La Maison-Blanche a confirmé la décision et le départ de Hayden, mais sans apporter de commentaires supplémentaires.

    Nommée en 2016 par Barack Obama, Carla Hayden, première personnalité afro-américaine à diriger la prestigieuse institution, devait effectuer un mandat de dix ans, qui devait donc se conclure dans quelques mois seulement — il était toutefois renouvelable.

    Au moment de sa nomination, Hayden, forte de son expérience à Baltimore, avait notamment pour mission de moderniser la « Library of Congress », la bibliothèque nationale des États-Unis, dont les principales fonctions restent la promotion de la littérature et la lutte contre l’analphabétisme. Carla Hayden avait ainsi eu à cœur de rendre l’institution plus accessible et plus présente, par des actions délocalisées, auprès des populations.

    La Bibliothèque du Congrès joue aussi un rôle culturel important en faisant régulièrement entrer des œuvres audiovisuelles et musicales dans ses répertoires dédiés. Elle reconnait ainsi leur influence durable sur la culture américaine, apportant une légitimité institutionnelle importante à certains genres négligés.
    « Il est temps de lui montrer la sortie »

    Quelques jours seulement avant le limogeage de Carla Hayden, le Daily Mail avait relayé le réquisitoire du président de l’American Accountability Foundation, Tom Jones, contre la directrice de la Bibliothèque du Congrès. « Le président et son équipe ont réalisé un incroyable travail, nécessaire depuis longtemps, de purge du gouvernement fédéral des libéraux de l’État profond », soulignait celui-ci. « À présent, il est temps de montrer la sortie à Carla Hayden et Shira Perlmutter [directrice du Bureau du Copyright, NdR] et de faire passer l’Amérique d’abord en matière de régulation de la propriété intellectuelle. »

    L’American Accountability Foundation se présente comme une sorte de groupe de réflexion conservateur dont le principal objet, à sa création en 2020, était la critique des personnalités nommées par Joe Biden dans l’administration américaine. La référence à l’« État profond », dans la bouche de son président, incarne cette théorie complotiste selon laquelle l’administration serait manipulée par des forces hostiles au peuple américain.

    #Bibliothèque #Library_of_Congress #Trump #Limogeage

  • Des ONG mettent en garde contre le projet imputé aux Etats-Unis d’envoyer des migrants en Libye
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/05/08/des-ong-mettent-en-garde-contre-le-projet-impute-aux-etats-unis-d-envoyer-de

    Des ONG mettent en garde contre le projet imputé aux Etats-Unis d’envoyer des migrants en Libye
    Par Mustapha Kessous
    Le projet a été officiellement démenti, mais il continue d’horrifier les organisations de défense des droits humains. Selon plusieurs médias, dont CNN et l’agence Reuters – qui se réfère à des responsables américains sous le couvert de l’anonymat –, l’administration de Donald Trump envisagerait d’envoyer vers la Libye des migrants dont elle ne veut pas sur son territoire. Le premier vol militaire en direction de ce pays d’Afrique du Nord pourrait décoller des Etats-Unis avant la fin de la semaine.
    Lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, mercredi 7 mai, le président Trump, interrogé sur le renvoi de migrants en Libye, a déclaré qu’il n’en avait pas connaissance, invitant le journaliste qui lui avait posé la question à se rapprocher du ministère de la sécurité intérieure. Une première réponse est peut-être venue d’un juge fédéral américain qui a, ce même jour, bloqué temporairement les expulsions d’étrangers d’origine asiatique vers la Libye, estimant que ces renvois les empêchaient de se défendre devant la justice.
    « La simple idée que l’administration Trump essaierait d’imposer un tel accord à un pays extrêmement vulnérable comme la Libye serait, si l’information est avérée, inhumaine », s’offusque Hanan Salah, directrice adjointe de Human Rights Watch (HRW) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, à l’unisson d’autres organisations comme Médecins sans frontières (MSF), Amnesty International et Médecins du monde (MDM).
    La Libye est aujourd’hui profondément divisée entre, d’un côté, le « gouvernement d’union nationale » (GUN), reconnu par l’ONU, siégeant à Tripoli et dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, et, de l’autre, l’autorité ancrée à Benghazi, dans l’est du pays, sous l’égide du maréchal Khalifa Haftar. Avec quel camp Washington aurait-il traité ? « Nous essayons de comprendre si un accord entre les Etats-Unis et la Libye a bien été passé et à savoir de quelle autorité libyenne les Américains se sont rapprochés, explique Hanan Salah. Mais quoi qu’il en soit, mon message aux autorités libyennes est qu’elles ne devraient en aucun cas accepter un tel accord. Et à l’administration américaine : simplement, ne le faites pas. »
    Sur son compte Facebook, le GUN a publié, mercredi, un communiqué dans lequel il « dément catégoriquement l’existence de tout accord ou coordination avec lui concernant l’accueil de migrants expulsés des Etats-Unis ». Pour sa part, le chef de la diplomatie du maréchal Haftar a aussi formellement « démenti l’existence de tout accord ou entente concernant l’installation de migrants, quelle que soit leur nationalité, africaine, européenne, américaine ou autre ».
    Car les conditions de vie réservées aux migrants en Libye relèvent de l’horreur. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), quelque 800 000 migrants, en majorité originaires d’Afrique subsaharienne, se trouvent actuellement dans le pays et sont des proies tant pour des acteurs étatiques que pour des milices. « Viols, travail forcé, exploitation, torture… Les conditions de vie sont inhumaines, notamment dans les centres de détention, décrit Hanan Salah. Les mauvais traitements sont systématiques et généralisés. »
    De nombreux témoignages ont fait état de migrants rançonnés par des policiers, des militaires ou des groupes armés, et contraints d’appeler leurs proches pour leur demander de l’argent en échange de leur libération. « Des gens sont tués, même en détention, et ne réapparaissent pas. Nous continuons de documenter ces abus terribles », ajoute Hanan Salah. La chercheuse Camille Le Coz, directrice du Migration Policy Institute Europe, un centre de réflexion indépendant, alerte sur « le danger de refouler des gens à la frontière américaine et de les envoyer dans ce pays où ils risqueraient d’être persécutés ».
    William Spindler, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), rappelle que l’agence et d’autres organisations ont « documenté à plusieurs reprises et de manière constante de graves risques et des violations généralisées des droits humains et des atteintes à l’égard des réfugiés et des demandeurs d’asile ». Il pointe aussi le fait que « la Libye ne peut être considérée comme un pays tiers sûr pour les personnes ayant besoin d’une protection internationale ». « Aucun endroit n’est sûr là-bas, insiste Hanan Salah. On ne peut pas amener quelqu’un de l’extérieur en Libye et le forcer à y rester. »
    Les autorités américaines déconseillent d’ailleurs vivement à leurs ressortissants de s’y rendre, « en raison de la criminalité, du terrorisme, des mines non explosées, des troubles civils, des enlèvements et des conflits armés ». En 2023, un rapport du département d’Etat sur « les pratiques en matière de droits humains » en Libye s’alarmait des « exécutions arbitraires ou illégales, y compris extrajudiciaires », ou des « traitements cruels, inhumains ou dégradants perpétrés par le gouvernement et les groupes armés de tous bords ».
    Le sort des exilés en Libye n’est pas en voie d’amélioration : le 2 avril, le GUN a annoncé la suspension des activités de dix ONG internationales, dont MSF, leur reprochant notamment de « porter atteinte à l’intégrité de l’Etat et à sa sécurité intérieure » ou encore d’encourager « des valeurs contraires à l’identité libyenne, telles que le christianisme, l’athéisme, la promotion de l’homosexualité et la décadence morale ».
    Depuis son retour à la Maison Blanche, en janvier, Donald Trump mène une politique très agressive contre l’immigration, notamment sud-américaine. En mars, les Etats-Unis ont déjà envoyé 200 membres présumés d’un gang vénézuélien au Salvador. Selon la presse américaine, l’administration Trump s’est également rapprochée du Rwanda pour y expulser d’autres immigrés sans-papiers. « Cela s’inscrit dans une stratégie d’éloignement à tout prix, mais ce n’est pas soutenable à long terme, analyse Camille Le Coz. Utiliser des vols militaires pour des expulsions, c’est une opération extrêmement coûteuse. En réalité, c’est avant tout un spectacle politique destiné à montrer que les Etats-Unis sont devenus un pays hostile aux migrants pour en dissuader d’autres de venir. »

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#politiquemigratoire#libye#expulsion#sante#droit

  • La Guinée équatoriale confirme des discussions avec Washington pour recevoir des migrants expulsés
    https://www.dakaractu.com/La-Guinee-equatoriale-confirme-des-discussions-avec-Washington-pour-recev

    La Guinée équatoriale confirme des discussions avec Washington pour recevoir des migrants expulsés
    Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a confirmé mercredi que le gouvernement des États-Unis a présenté des velléités d’expulser des migrants africains vers son pays. « Je confirme qu’il y a eu une conversation dans laquelle les États-Unis ont exprimé leurs intentions, mais rien n’a abouti, concernant l’expulsion de migrants vers notre pays », a écrit le vice-président mercredi soir sur son compte X, quelques jours après la publication de plusieurs articles de presse et des discussions sur les réseaux sociaux à ce sujet.
    À Malabo, la capitale, le sujet a soulevé l’émotion chez une partie des Equato-Guinéens, qui craignent que les migrants soient des « criminels ». « À mon avis, il peut y avoir un accord, mais nous choisissons les personnes que nous pouvons accueillir par leurs profils », a assuré le vice-président, chargé de la défense et de la sécurité, en précisant que le pays souhaitait éviter « d’accepter les personnes ayant un casier judiciaire ». En contrepartie des expulsions de migrants africains des États-Unis vers la Guinée équatoriale, Malabo a demandé à l’administration du président américain Donald Trump de couvrir leurs frais de logement et de subsistance et d’investir dans des activités locales qui leur permettraient de se réinsérer socialement, toujours selon le vice-président.
    Fin avril, les États-Unis avaient affirmé être « activement » à la recherche de pays prêts à accueillir des ressortissants de pays tiers et ainsi mettre en place la promesse de campagne de Donald Trump d’un programme massif d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière. Selon le journal en ligne Radio Macuto, basé en Espagne et proche de l’opposition équato-guinéenne, « cette rhétorique semble bienveillante, mais elle se heurte à la réalité dans les rues de Malabo, Bata et d’autres villes du pays, où les autorités ont lancé ces dernières semaines une nouvelle vague de raids et d’expulsions arbitraires contre les immigrants subsahariens, dont beaucoup vivent en Guinée équatoriale depuis des années ».
    Des Nigérians, des Camerounais et des Tchadiens ont été arrêtés sans mandat et expulsés récemment sans ménagement. « Il est difficile de comprendre comment un régime qui expulse les migrants pauvres et installés de son territoire est désormais disposé à accueillir d’autres migrants expulsés des États-Unis », s’interroge le journal. Mi-avril, Malabo a expulsé un groupe de plus de 200 ressortissants camerounais. L’incident a fait monter la tension diplomatique avec Yaoundé, qui a convoqué l’ambassadeur de Guinée équatoriale pour lui notifier son « indignation et désapprobation ». Les autorités équato-guinéennes ont répondu avoir expulsé des « migrants en situation irrégulière » sur leur territoire.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#guineeequatoriale#politiquemigratoire#expulsion#subsaharien#droit#sante#migrationirreguliere

  • La Peur au Ventre : enquête dans l’urgence
    https://radioparleur.net/2025/05/07/la-peur-au-ventre-film-face-a-lurgence

    Aux États-Unis, sonne l’alarme d’une bascule historique dans les luttes féministes : le droit à l’avortement est enterré. Dans La Peur au Ventre, la réalisatrice, Léa Clermont-Dion, nous promène dans un film documentaire hésitant, au cœur des mouvements pro-choix et “pro-vie” étasuniens comme canadiens. Anti-avortement : jeunes et mobilisé·es Iels sont vieux, adultes mais […] L’article La Peur au Ventre : enquête dans l’urgence est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Antifascisme #avortement #cinéma #cinéma_documentaire #droit_à_l'avortement #Etats-Unis #Féminisme #International #intersectionnel #liberté

  • Très réchauffantes, les émissions de #méthane liées à l’énergie se maintiennent à des niveaux records
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/tres-rechauffantes-les-emissions-de-methane-liees-lenergie-

    Connaissance des Énergies avec AFP parue le 07 mai 2025

    Les #émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (#AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d’installations #pétrogazières pour ce #gaz à #effet_de_serre très puissant.

    (...)

    La #Chine est le plus grand émetteur mondial de méthane lié à l’énergie, principalement issu de son secteur #charbonnier. Suivent ensuite les #Etats-Unis et la #Russie.

    Les chiffres de l’AIE sont basés sur des données mesurées, quand les observations sont possibles, par opposition aux émissions déclarées qui peuvent être obsolètes ou estimées à partir des informations du secteur énergétique. L’AIE souligne ainsi que son estimation est environ 80% plus élevée que le total déclaré par les pays aux Nations unies.

    (...)

  • Le Rwanda en discussions « initiales » avec les États-Unis sur un accord migratoire (ministre)
    https://www.dakaractu.com/Le-Rwanda-en-discussions-initiales-avec-les-Etats-Unis-sur-un-accord-migr

    Le Rwanda en discussions « initiales » avec les États-Unis sur un accord migratoire (ministre)
    Le Rwanda et Washington sont aux premiers stades de discussions pour accueillir des migrants en provenance des États-Unis, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères aux médias d’État.
    Washington a lancé une vaste campagne d’expulsions, l’administration du président Donald Trump négociant des arrangements très controversés pour envoyer des migrants vers des pays tiers.Ce pays des Grands Lacs - souvent considéré comme un îlot de stabilité dans la région - avait précédemment conclu un accord similaire de plusieurs millions de dollars avec la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants illégaux expulsés. Cependant, il a été immédiatement annulé après l’élection d’un nouveau gouvernement l’année dernière.
    Le ministre des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe a confirmé des informations antérieures selon lesquelles le Rwanda figurait parmi les pays en discussion avec Washington concernant un accord sur les migrants, suite à une question posée à la télévision d’État dimanche. « Ces informations sont vraies, nous sommes engagés dans des discussions avec le gouvernement des États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré. Évoquant l’accord similaire avec les Britanniques, M. Nduhungirehe a indiqué qu’un tel accord « n’est pas quelque chose de nouveau pour nous ». Cependant, bien qu’il ait confirmé que les deux nations étaient engagées dans des discussions « en cours », il a précisé qu’elles « ne sont pas encore conclusives pour déterminer la direction que cela prendra ».
    « Je dirais que les discussions en sont à leurs stades initiaux, mais nous continuons à parler de ce problème des migrants », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails. Contacté par l’AFP au sujet des discussions, il a déclaré : « Vous serez informés lorsque les discussions seront finalisées. »
    L’accord de Washington avec El Salvador a créé un tollé, notamment après qu’un responsable américain a reconnu que les autorités avaient expulsé par erreur un Salvadorien, mais que les États-Unis ne pouvaient pas le faire revenir. L’accord Kigali-Londres était également controversé, la Cour suprême britannique ayant statué que l’envoi de migrants au Rwanda dans le cadre de cet accord serait illégal car il « les exposerait à un risque réel de mauvais traitements ».
    Le Rwanda, petit pays d’environ 13 millions d’habitants, a été critiquée par des ONG pour son bilan en matière de droits humains et une liberté d’expression de plus en plus restreinte. Il a également fait face à une pression croissante concernant son implication en République démocratique du Congo, dont l’est a été à nouveau plongé dans un conflit après une offensive éclair d’un groupe militaire qu’il soutient.

    #Covid-19#migration#migrant#rwanda#etatsunis#accordmigratoire#expulsion#politiquemigratoire#droit#sante

  • Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen organisent une conférence « Choose Europe for Science » à la Sorbonne pour séduire les chercheurs étrangers
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/05/05/recherche-emmanuel-macron-et-ursula-von-der-leyen-invitent-les-scientifiques

    Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen organisent une conférence « Choose Europe for Science » à la Sorbonne pour séduire les chercheurs étrangers
    Le Monde avec AFP
    Le président de la République française, Emmanuel Macron, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, veulent séduire les chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux Etats-Unis par les politiques de l’administration Trump, en organisant, lundi 5 mai, la conférence « Choose Europe for Science ». Des incitations financières susceptibles d’attirer des scientifiques installés aux Etats-Unis pourraient y être évoquées.
    L’événement, qui va réunir des représentants des universités européennes et des commissaires européens ainsi que des ministres de la recherche, sera clôturé en fin de matinée par le président français et la présidente de la Commission européenne, dans les locaux historiques du prestigieux campus universitaire de la Sorbonne, au cœur de Paris.
    Emmanuel Macron avait annoncé la tenue de la conférence à la mi-avril, au moment où était lancée une plateforme Choose France for Science. Avant l’annonce d’une initiative similaire du Centre national de la recherche française (CNRS), premier organisme européen en nombre de chercheurs. Il s’agit de montrer, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité », selon l’Elysée.
    Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, les chercheurs et les universités sont dans le collimateur du gouvernement américain et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, et financements sabrés.La conférence de lundi mêlera annonces concrètes et réflexions sur l’avenir. Pour la France, « il y a des crédits, il y a des montants » qui seront annoncés, éventuellement sous la forme d’incitations fiscales, a précisé un conseiller du président Macron.
    La plateforme Choose France for Science indique que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50 % de certains projets de recherche, au mérite. Mais les opérateurs attendent une annonce sur l’enveloppe globale qui sera allouée. L’initiative fait grincer les dents des syndicats français de l’enseignement supérieur et de la recherche qui la jugent « choquante, voire indécente ». Ils dénoncent le « sous-financement chronique » du secteur, des « regroupements forcés » d’établissements, mais aussi « des atteintes quasi incessantes à la liberté académique », en rappelant les polémiques sur le « wokisme » à l’université.
    Rien n’a encore filtré d’éventuelles mesures que pourrait annoncer Ursula von der Leyen, qui a fait savoir mardi que Bruxelles ferait des « propositions pour aider les scientifiques et les chercheurs à “choisir l’Europe” ».Il s’agit de rendre plus attractifs la France et le Vieux Continent, où les rémunérations et les montants consacrés aux chercheurs et à la recherche sont très en deçà des Etats-Unis. Même si le continent dispose d’atouts indéniables en la matière, que ce soit dans la qualité de ses infrastructures de recherche pour leurs travaux ou dans le cadre d’accueil pour leurs familles.
    Ces annonces seront fléchées vers la recherche dans les domaines de la santé, du climat et de la biodiversité, du numérique et de l’intelligence artificielle, de l’espace ou encore de l’agriculture, selon l’Elysée.L’événement se tiendra dans un format « européen au sens large », selon l’Elysée, avec des Britanniques, des Suisses et des Norvégiens. La matinée comprendra deux tables rondes, incluant des universitaires et des industriels américains. L’une d’entre elles portera sur le thème des libertés académiques et de la contribution de la recherche aux biens publics mondiaux, comme notamment les bases de données, dont beaucoup sont internationales, et dont l’accès pourrait être menacé par des décisions de l’administration américaine.
    La deuxième étudiera justement les moyens de lutter contre les dépendances européennes dans le domaine de la recherche. Mais aussi les orientations stratégiques à prendre en matière à la fois « de financement, d’innovation et de structuration de la recherche au niveau français et au niveau européen », selon un conseiller de l’Elysée.En effet, toujours selon cette source, le désengagement américain de nombreux partenariats « peut avoir des conséquences sur notre sécurité, notamment en matière de veille sanitaire et aussi sur des grands programmes de coopération », comme ceux liés au climat.(...).

    #Covid-19#migrant#migration#UE#france#etatsunis#université#politiquemigratoire

  • Bei Mord und Totschlag ermittelt bald die KI
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1190972.kuenstliche-intelligenz-bei-mord-und-totschlag-ermittelt-bald-die

    Une dystopie devient réalité.

    4.5.2025 von Anne Roth - Anne Roth über Künstliche Intelligenz in der Strafverfolgung

    Die Kameras am Bahnhof: Leider schon wieder kaputt. Die Funkzellenanalyse hat auch nichts Brauchbares ergeben. Zwar waren 200 Menschen zum Tatzeitpunkt in der Nähe, aber niemand hat den Täter wirklich gesehen. Zwei Menschen wurden kurz hintereinander mit dem Messer erstochen, sind verblutet. Und da, sagt die LKA-Chefin, muss man auch mal offen sein für neue Ermittlungsmethoden. Deswegen landet kurz nach Mitternacht ein Mann aus London und bringt das wichtigste Produkt des Unternehmens mit: eine KI-basierte Investigations-Software. Der Kommissar fragt: »Ich dachte, das wäre in Deutschland nicht zugelassen?« Er bekommt als Antwort: »Ja, aber die niedersächsische Landesregierung bewilligt den Testlauf in Fällen außergewöhnlicher Dringlichkeit!«

    Es hätte eine Dokumentation sein können, aber tatsächlich war es der Tatort vom Ostermontag mit dem charmanten Titel »Im Wahn«. Im Film berechnet die Software, wer der wahrscheinlichste Täter ist, und hat dazu Zugriff auf Bewegungsprofile sowie Social-Media-Daten. Sie kennt sogar die Behördenkontakte der vergangenen zehn Jahre von allen Personen, die in Frage kommen. Ein Mann war in psychiatrischer Behandlung. Zwar hatte die Film-KI keinen Zugang zu Gesundheitsdaten, aber die Bewegungsprofile reichten aus, um festzustellen, dass er regelmäßig eine entsprechende Klinik besucht hat. Das reichte, um ihn besonders verdächtig zu machen. Den skeptischen Kommissar fragt seine Chefin provokant: »Haben Sie etwa Angst vor Algorithmen?« Wer will sich da schon als Technikfeind*in hinstellen lassen heutzutage?

    Als Krimistoff ist das angenehm gruselig. Nur hatten keine zwei Wochen vorher CDU, CSU und SPD in ihren Koalitionsvertrag geschrieben, dass »Sicherheitsbehörden, unter Berücksichtigung verfassungsrechtlicher Vorgaben und digitaler Souveränität die automatisierte Datenrecherche und -analyse sowie den nachträglichen biometrischen Abgleich mit öffentlich zugänglichen Internetdaten, auch mittels Künstlicher Intelligenz, vornehmen können«.

    Es gibt ein reales Unternehmen, das solche Software an Sicherheitsbehörden verkauft. Es heißt Palantir und wurde von Peter Thiel gegründet, der gemeinsam mit Elon Musk zur »Paypal-Mafia« gehört, deren Mitglieder libertäre Milliardäre mit Wurzeln in Südafrika sind. Thiel hat mit Musk für die neue Regierungsabteilung »Department of Government Efficiency« (DOGE) gearbeitet und teilt dessen reaktionäre politische Ziele. Im April wurde bekannt, dass sie vorhaben, die Daten der US-Steuerbehörde durch Palantir – ein privates Unternehmen – verarbeiten und auswerten zu lassen. Palantir soll außerdem an der Entwicklung einer Datenbank beteiligt werden, die Informationen zu Immigration zusammenführt und dabei helfen soll, Abschiebungen zu beschleunigen.

    Auch in Deutschland gibt es bereits Sicherheitsbehörden, die Palantir-Software einsetzen – und zwar in Hessen, Nordrhein-Westfalen und Bayern. Der Freistaat hatte Optionen für den Kauf durch Bundesbehörden schon verhandelt; das aber wurde 2023 vom Bundesinnenministerium noch abgelehnt. Die Länder Bayern, Berlin, Hessen und Sachsen-Anhalt haben im März die Nutzung entsprechender Software für alle Polizeien des Bundes und der Länder im Bundesrat beantragt. Und dieser Antrag wurde angenommen.

    Warum? Weil »in der jüngsten Vergangenheit oftmals Personen mit psychischen Auffälligkeiten als Täter von Gewalttaten in Erscheinung getreten sind. Um solche schweren Straftaten besser erkennen und erfassen zu können, müssen personenbezogene Verhaltensmuster und Risiken rechtzeitig festgestellt, analysiert und bewertet werden«, so die Begründung. Es soll »eine bundesweite Vernetzung der Erkenntnisse zwischen Sicherheits-, Gesundheits-, Waffen- und ggfls. Ausländerbehörden sichergestellt werden«. Klingt, als sei es aus dem Tatortdrehbuch abgeschrieben, souffliert von Elon Musks Spezial-Behörde DOGE.

    Warum ist das ein Problem? Weil sensible Daten nichts bei privaten Unternehmen zu suchen haben. Und weil Künstliche Intelligenz nicht intelligent ist, sondern Wahrscheinlichkeiten berechnet. Basierend auf Daten, die vorliegen. Wenn also psychisch Kranke häufiger in polizeiliche Maßnahmen geraten, »lernt« die KI, dass sie krimineller sind als andere. Das hat im Zweifel mehr mit den Vorurteilen der Ermittler*innen zu tun als mit der Realität. Das kennen wir schon vom Racial Profiling.

    Immerhin: Die Länder Hamburg, Mecklenburg-Vorpommern, Bremen, Niedersachsen, Saarland, Schleswig-Holstein und Thüringen haben sich gegen den Einsatz von Palantir ausgesprochen. Zu befürchten ist, dass die demnächst vom neuen bayrischen Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) gefragt werden, ob sie sich vor Algorithmen fürchten, bevor er Palantir für die Sicherheitsbehörden des Bundes einkauft. Da die Unionsfraktion in der vergangenen Legislatur schon einen Antrag gestellt hatte, Bundespolizei, Bundeskriminalamt und Bundesländern die Nutzung solcher Software zu ermöglichen, ist es wohl nur eine Frage der Zeit, bis das Kabinett von Friedrich Merz das umsetzt.

    Ach ja – im Krimi hieß die Firma wenig subtil »Kroisos«. Und was sie neben all den Daten vor allem wollte: mehr Geld.

    Anne Roth

    Anne Roth gehört zu den Pionierinnen linker Netzpolitik. Für »nd« schreibt sie jeden ersten Montag im Monat über digitale Grundrechte und feministische Perspektiven auf Technik.

    https://www.ardmediathek.de/video/tatort/im-wahn/ndr/Y3JpZDovL25kci5kZS8yMDRjN2FkMy04NDRkLTRjYjAtOTIzNS1iYzIyMmZjZmY0ZmZfZ2F

    https://www.theguardian.com/technology/2025/jan/26/elon-musk-peter-thiel-apartheid-south-africa

    https://www.heise.de/news/Hackathon-IRS-und-DOGE-wollen-Steuerdaten-der-US-Buerger-in-Palantir-heben-103

    https://edition.cnn.com/2025/04/25/politics/doge-building-master-database-immigration/index.html

    https://dip.bundestag.de/vorgang/entschlie%C3%9Fung-des-bundesrates-priorisierung-ausk%C3%B6mmliche-finanzierung-und-rechtssichere-implementierung-eines/320143

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1190566.us-polizeisoftware-deutscher-dissens-zu-palantir.html?sstr=palant

    https://www1.wdr.de/nachrichten/landespolitik/palantir-polizei-software-kritik-100.html

    https://www.bundestag.de/dokumente/textarchiv/2024/kw24-de-bundes-vera-1006798

    #Allemagne #KI #intelligence_artificielle #état_policier #surveillance

  • Joachim Steinhöfel gegen die BRD : „Die abgewählte Regierung hat keinen Respekt vor den Grundrechten“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/joachim-steinhoefel-gegen-die-brd-die-abgewaehlte-regierung-hat-kei

    Après avoir lu l’article suivant on ne considère plus la RFA comme un état de droit. Lors ce que la justice condamne une administration á fournir certaines informations puis qu’elle refuse ensuite explicitement à respecter la décision des juges il n’y a pas d’autre interprétation possible.

    Mon expérience professionnelle me fait penser la même chose : Lors ce que des forces assez puissantes politiques ou économiques sont en jeu il est impossible de faire respecter la loi contre leur gré. Les lois censées protéger le commun des mortels ne sont en Allemagne qu’une façade érigée pour faire croire que le contrat social en place nous donne tous les mêmes droits. Dans la réalité on accumule les indices qui prouvent le contraire.

    D’ailleurs quand les protestations et revendications du petit peuple deviennt trop gênantes on introduit des lois pour rendre illégales leurs revendications. Exemple : après avoir refusé pendant longtemps à faire respecter la journée de travail de huit heures on change la loi pour légaliser les journées de douze heures. En même temps on abolit l’obligation de bien documenter les heures de travail et affaiblit ainsi la position des employés qui réclament qu’on les paye pour leur temps de travail entier.

    Nous vivons sous une dictature des riches et puissants.

    5.5.2025 von Tomasz Kurianowicz - Medienanwalt Joachim Steinhöfel legt sich immer wieder mit deutschen Behörden an. Will sich das Bundesamt für Justiz nun rächen? Ein Gespräch.

    Der Jurist Joachim Steinhöfel gehört zu den profiliertesten Medienanwälten dieses Landes. Er engagiert sich in schwierigen, heiklen Fälle, seine Erfolgsquote ist überragend hoch. Einer seiner jüngsten spektakulären Streitfälle betrifft das Bundesamt für Justiz. Obwohl die Bundesoberbehörde einen Rechtsstreit gegen Steinhöfel verloren hat, will sie sich an richterliche Entscheidungen nicht halten. Am Donnerstag wird ein weiterer Streitpunkt verhandelt.

    Berliner Zeitung: Herr Steinhöfel, seit mehr als zweieinhalb Jahren streiten Sie sich mit dem Bundesamt für Justiz. Dazu gibt es eine Vorgeschichte. 2022 nannten Sie auf Twitter den baden-württembergischen Antisemitismusbeauftragten Michael Blume „antisemitisch“. Warum?

    Joachim Steinhöfel: Die Fälle antisemitischer Entgleisungen Blumes sind umfangreich. Blume hat den britischen Generalmajor Orde Wingate, der in Israel aufgrund seines politischen und militärischen Engagements in den 30er-Jahren Nationalheldenstatus genießt, als ‚Mörder‘ und ‚Kriegsverbrecher‘ bezeichnet. Der frühere israelische US-Botschafter Michael Oren und andere israelische Offizielle forderten darauf seinen Rücktritt. Das Simon Wiesenthal Center führte Blume 2021 auf seiner Liste der „Top Ten der schlimmsten antisemitischen Vorfälle“ auf. Kritisiert wurde insbesondere, dass er Inhalte unterstützte, die Zionisten mit Nazis verglichen oder antisemitische Stereotype bedienten. Ein Holocaust-Überlebender kritisiert, Blume greife den regelmäßig gegen Juden angeführten antisemitischen Vorwurf auf, dass „die Juden sich für den Antisemitismus selbst die Schuld geben müssen“. Auf X verbreitete Blume die antisemitische Karikatur eines „Palästina-Portal“ über den israelischen Journalisten Benjamin Weinthal. Die antisemitische Bildsprache, die den Missbrauch der Israelflagge zeigte, retweetete Blume. „Blume ist ein ‚nützlicher Idiot‘ der Antisemiten“ befand Prof. Dr. Michael Wolffsohn in der „Neuen Zürcher Zeitung“.

    „Wie ein Oppositionsverbot“: Steinhöfel kritisiert AfD-Entscheidung

    Causa Alischer Usmanow: Münchner Merkur unterzeichnet Unterlassungserklärungen

    X (früher Twitter) löschte den Tweet, sie gingen dagegen vor und argumentierten, bei dem Tweet handele es sich um eine „polemische Meinungsäußerung“. Wer hat gewonnen?

    Ich habe zunächst eine einstweilige Verfügung gegen X erwirkt und danach auch das Hauptsacheverfahren rechtskräftig gewonnen. Das Landgericht hat festgestellt, dass für die Bezeichnung von Blume als Antisemit „hinreichende Anknüpfungstatsachen“ vorliegen.

    Ist Ihr Tweet weiterhin öffentlich oder wurde er gelöscht?

    Der Tweet ist online.

    Baden-Württemberg leistet sich einen antisemitischen Antisemitismusbeauftragten. Wir erinnern uns auch, dass der Ministerpräsident ein Fan von Waschlappen ist. pic.twitter.com/yHbN011XfT
    — Steinhoefel (@Steinhoefel) September 30, 2022

    Sie beantragten beim BfJ Akteneinsicht, um herauszufinden, welche Personen beim BfJ mit der Beantragung zur Löschung des Tweets beteiligt waren. Konnten Sie die Namen herausfinden?

    Da das Bundesamt für Justiz eine unanfechtbare gerichtliche Entscheidung ignorierte... noch nicht.

    Nochmal fürs Protokoll: Sie gingen vor das Amtsgericht Bonn und verlangten Akteneinsicht beim BfJ. Das Gericht gewährte Ihnen die Akteneinsicht. Doch die Behörde blockte ab. Richtig?

    Das Bundesamt für Justiz hat durch eine inkompetente und untergeordnete Mitarbeiterin mitgeteilt, man werde die Akteneinsicht trotz unanfechtbarer Entscheidung zunächst nicht gewähren.

    Daraufhin haben Sie die Öffentlichkeit auf X über den Vorgang informiert. Sie schrieben in einem Tweet: „Ich habe rechtskräftig gegen die BRD, vertreten durch das Bundesamt für Justiz, ein Verfahren gewonnen, wonach mir Akteneinsicht zu gewähren ist. Eine inkompetente Sachbearbeiterin (Profil verlinkt) dort meint nun, sie könne diese Entscheidung ignorieren.“ Sie nannten die Referentin, die Ihnen die E-Mail schrieb, eine „untergeordnete“ und „inkompetente Sachbearbeiterin“. Außerdem veröffentlichten Sie ein Profilbild der Referentin, das sie mit einem Kopftuch zeigt.

    Ich habe das von der Sachbearbeiterin selbst erstellte und öffentlich gemachte Profil auf LinkedIn, in dem sie auch ihren Arbeitgeber nennt und ein Foto zeigt, verlinkt. Die Öffentlichkeit hat einen Anspruch darauf, zu erfahren, wer in einer dem Justizministerium untergeordneten Behörde glaubt, eine gerichtliche Entscheidung ignorieren zu können.

    Das BfJ hat nach Ihrem Protest auf X Beschwerde gegen Sie bei der Hanseatischen Rechtsanwaltskammer eingelegt und gesagt, Sie hätten die Referentin des BfJ, deren Profil sie öffentlich machten, verleumdet. Üble Nachrede und Beleidigung wird Ihnen vorgeworfen, es werden Disziplinarmaßnahmen gefordert. Wie entgegneten Sie dem Vorwurf?

    Mit einem Antrag auf Erlass einer einstweiligen Anordnung gegen diese Persönlichkeitsrechtsverletzungen. Dem unmittelbar an die Grundrechte gebundenen Staat verbietet es das allgemeine Persönlichkeitsrecht, sich ohne rechtfertigenden Grund herabsetzend über einen Bürger zu äußern, etwa eine von diesem vertretene Meinung abschätzig zu kommentieren. Noch drastischer war es, dass der Staat hier wegen zulässiger Meinungsäußerungen sogar anwaltsgerichtliche Schritte forderte. Das war ebenso impertinent und übergriffig wie rechtlich lächerlich.

    Das „Lügenverbot“ der Bundesregierung: Angriff auf die Meinungsfreiheit und Gefahr für die Demokratie

    Hat die Hanseatische Rechtsanwaltskammer Sanktionen gegen Sie beschlossen?

    Natürlich nicht. Meine Äußerungen sind nicht nur glasklar zulässig und zutreffend. Sie sind auch von der Meinungsfreiheit gedeckt.

    Sie haben mehr als ein Dutzend Fälle im Jahr 2024 gegen die Bundesrepublik gewonnen. Sehen Sie den Kampf des BfJ gegen Sie als Racheakt der Bundesrepublik?

    Das ist spekulativ, aber das kann man wohl so sehen. Der „Spielstand“ der Verfahren, die ich in 2024 gegen die Bundesrepublik bis zum Verfassungsgericht gewonnen habe, lautet 16:0. Das ist natürlich besonders demütigend. Es ist ein Beleg dafür, dass die abgewählte Regierung keinen Respekt vor den Grundrechten von Bürgern und Journalisten hat.

    Wie Sie sagten, haben Sie einen Antrag auf Erlass einer einstweiligen Anordnung gegen die Bundesrepublik Deutschland eingereicht. Dieser wird vor dem Oberverwaltungsgericht für das Land Nordrhein-Westfalen am Donnerstag verhandelt. Was beinhaltet der Antrag und wann ist eine Entscheidung zu erwarten?

    Ich verlange die Untersagung verschiedener Äußerungen des Staates in der an die Anwaltskammer gerichteten Beschwerdeschrift. Darunter die Behauptung der Begehung von „Straftaten“ der Beleidigung und Verleumdung und die Forderung, ich sei „berufsrechtlich zur Verantwortung zu ziehen“. Womit man bei der Anwaltskammer – natürlich – grandios gescheitert ist.

    Wie bewerten Sie das Vorgehen des BfJ gegen Sie?

    Eine dem Justizministerium unmittelbar untergeordnete Behörde meint, sie müsse unanfechtbare Gerichtsentscheidungen nicht beachten und legt dann eine durch die Behördenspitze genehmigte, völlig aussichtslose Beschwerde gegen den Anwalt ein, der ihr diese Niederlage vor Gericht zugefügt hat. Das zeigt, dass die Inkompetenz nicht nur bei der untergeordneten Mitarbeitern zu lokalisieren ist, sondern auch in der Behördenspitze.

    Zur Person

    Der Autor ist einer der renommiertesten und erfolgreichsten deutschen Medienrechtler. Laut Zeit hat er mit seinen Prozessen gegen die sozialen Medien „Rechtsgeschichte geschrieben“, die Welt stellte fest: „Um die Meinungsfreiheit dürfte sich in Deutschland kaum ein Jurist so verdient gemacht haben wie Steinhöfel“. Im Jahre 2024 hat er 16 presse- und persönlichkeitsrechtliche Verfahren gegen die Bundesrepublik Deutschland geführt und diese vor dem Bundesverfassungsgericht, Oberverwaltungs- und Zivilgerichten sämtlich gewonnen. Sein im Mai 2024 erschienenes Sachbuch „Die digitale Bevormundung“ (Julian Reichelt: „Ein Manifest der Meinungsfreiheit“) erreichte Platz 1 der Spiegel-Bestsellerliste und gehört zu den meistverkauften Sachbüchern des Jahres 2024.

    #Allemagne #administration #état_de_droit

  • Craig Mokhiber sur X :
    https://x.com/CraigMokhiber/status/1919060052096286835

    The U.S. Senate is debating a (blatantly unconstitutional) bill that has already passed the House (!) and would prohibit people in the U.S. from (1) boycotting the Israeli regime or its companies as called for by the UN, ICJ, etc., (2) revealing the names of people working for Israeli regime proxy groups operating in the U.S. , or (3) refusing to employ Israeli nationals.

    The legislation was introduced in the House by Israel lobby hack Rep. Mike Lawler, who has received hundreds of thousands of dollars from AIPAC.

    Tell me again how you live in a ‘democracy.’

    #états-unis #corruption_légale

  • Die Überwachungsgesamtrechnung arbeitet mit vielen Unbekannten
    https://www.heise.de/news/Ueberwachung-Eine-Gesamtrechnung-mit-offenen-Posten-10370672.html

    3.5.2025 von Falk Steiner - Eine Studie für die Bundesregierung sollte berechnen, wie viel durch den Staat überwacht wird. Nicht alles durften die Forscher wissen.

    Die Überwachungsgesamtrechnung arbeitet mit vielen Unbekannten
    Wie misst man Überwachung?
    Mit Rechenformeln zur Intensität
    Bayern: Viele Befugnisse, hohe Standards
    Die Polizei weiß oft nicht so genau
    424 Millionen Fluggastdaten
    Hamburg ist Hauptstadt der Telekommunikationsüberwachung
    „Keine Daten“ heißt nicht „kein Problem“

    Es war der Versuch, den Dschungel zu lichten: Wie viel staatliche Überwachung findet heutzutage schon statt? Wissenschaftler sollten im Auftrag der Bundesregierung herausfinden, wie sich das erforschen lässt. Wie viele Expeditionen wurde das nur ein Teilerfolg. Die „Überwachungsgesamtrechnung“ wurde am Freitag still und leise veröffentlicht.

    Die Arbeitsgrundlage war klar: Der Staat darf nicht alles wissen und er darf auch nicht in die Lage versetzt sein, jederzeit alles wissen zu können. Und zwar deshalb, weil die Bürgerinnen und Bürger sonst ihre Handlungsfreiheit einbüßen würden – da sie ihr Verhalten danach ausrichten würden, sich präventiv nicht nur gesetzeskonform, sondern auch opportun zu verhalten. Immer wieder landen Befugnisse wie die Vorratsdatenspeicherung, Quellentelekommunikationsüberwachung, Kennzeichenabgleich oder großer Lauschangriff, die etwa für nachrichtendienstliche oder polizeiliche Tätigkeiten hilfreich scheinen, deshalb vor den Verfassungsgerichten der Republik.

    Das Bundesverfassungsgericht hatte vielfach darauf hingewiesen: Weder darf der einzelne Bürger, selbst als Verdächtiger einer schweren Straftat, einer lückenlosen „Rundumüberwachung“ unterliegen, noch dürfen die Befugnisse die Gesellschaft insgesamt einer auch nur annähernden Totalüberwachung unterwerfen. Zugleich verändern die Befugnisse mit sich verändernder Technologienutzung ihrer Intensität: unverschlüsselte SMS etwa sind heute eine Ausnahmeerscheinung – während die flächendeckende IP-Vorratsdatenspeicherung bei den ersten Diskussionen um sie nur einen Teil der Bevölkerung betraf, heute jedoch fast alle.
    Wie misst man Überwachung?

    Das Max-Planck-Institut zur Erforschung von Kriminalität, Sicherheit und Recht hatte deshalb den Auftrag von Justiz- und Innenministerium des Bundes erhalten, zu prüfen, wie sich berechnen lässt, wie viel Überwachung heute schon durch staatliche Stellen stattfindet. Das Ziel sei es, Politik und Öffentlichkeit „ein Werkzeug an die Hand zu geben, mit dem die Beiträge der einzelnen Maßnahmen zum Gesamtbild der ’Überwachungslandschaft’ ausgewogen bewertet und miteinander verglichen werden können“, heißt es in der Studie selbst. Doch wie misst man Überwachung möglichst genau?

    Dazu sollten im Ampelauftrag zum einen die Gesetzesgrundlagen erfasst werden, mit denen Ermittlungsbehörden und Nachrichtendienste Überwachungsmaßnahmen durchführen. 3228 Befugnisse und Variationen davon fanden die Autoren. Was Behörden dürfen, unterscheidet sich dabei von Bundesland zu Bundesland, denn Polizeirecht und das für die jeweiligen Verfassungsschutzämter ist Landesrecht. Dazu kommt das des Bundes, das auch noch das Recht des Bundesnachrichtendienstes umfasst.

    Mit Rechenformeln zur Intensität

    Für die Überwachungsgesamtrechnung wurden all diese Befugnisse aufgelistet, analysiert und nach Kategorien bewertet: Sind sie zielgenau oder erfassen sie weitere Personen mit? Wie heimlich sind sie? Insgesamt neun solche „Intensitätskriterien“ wurden ausgewertet. Aber auch: Wie stark sind die Maßnahmen eingehegt? Wie hoch liegen die Hürden, bevor sie eingesetzt werden dürfen? Muss darüber im Nachgang benachrichtigt werden, muss eine Maßnahme protokolliert werden? Gibt es eine unabhängige Kontrolle? All das sind Faktoren, mit denen sich die Studienautoren der Realität nähern wollten. Mit Rechenformeln entstand so ein Wert für jede einzelne der rechtlich möglichen Maßnahmen für jedes Bundesland und die Bundesbehörden.

    Entsprechend umfangreich wurde das Ergebnis, das im Januar an die Auftraggeber, die Ministerien, übermittelt wurde. Während Bundesjustizminister Volker Wissing das Ergebnis gerne noch vor der Bundestagswahl veröffentlicht hätte, hatte das Bundesinnenministerium keine Eile bei der Veröffentlichung. Ohne jeden Kommentar von Justiz- oder Innenministerium erfolgte die am Freitagmorgen still und leise online. Dabei ist der Versuch einer Überwachungsgesamtrechnung trotz Problemen durchaus mit einigen Erkenntnissen verbunden.

    Bayern: Viele Befugnisse, hohe Standards

    So ist etwa die Anzahl der Maßnahmen, die für eine Überwachungsgesamtrechnung als einschlägig gelten müssten, in Bayern und Rheinland-Pfalz im Ländervergleich besonders hoch, in Berlin besonders niedrig. Allerdings sagt das noch nichts über deren tatsächliche Eingriffsqualität aus, meinen die Autoren. Denn in Bayern etwa seien diese regelmäßig mit hohen Regelungsstandards versehen – was die Intensität aus ihrer Sicht wieder verringere.

    Die wohl wichtigste Erkenntnis ist aber ein Fehlschlag für das eigentliche Ziel. Denn die Studie sollte nicht nur die rechtlichen Möglichkeiten, sondern auch die tatsächlichen Maßnahmen einbeziehen, die durchgeführt wurden. Also nicht bloß die gesetzliche Theorie, sondern die reale Überwachungspraxis ausleuchten. Von den Nachrichtendiensten gab es mit Verweis auf den Geheimschutz überhaupt keine Angaben dazu. Und auch bei den sonstigen Zahlen mussten die Autoren weitgehend auf das zurückgreifen, was eh öffentlich verfügbar war. Denn viele Behörden, die über Überwachungsbefugnisse verfügen, sind gar nicht in der Lage, genauere Auskünfte zu deren Anwendung zu geben. Denn das wird im Alltag regelmäßig nicht strukturiert erfasst.

    Die Polizei weiß oft nicht so genau

    Wie lange etwa eine Funkzellenabfrage nach der ersten Beantragung wirklich lief, ist in vielen Ländern kaum zu ermitteln. Auch das Warum einer Maßnahme war laut den Autoren schwer zu erfassen: „Die Vorgangsbearbeitungssysteme der Polizeien sehen beispielsweise nicht standardmäßig vor, dass zu den Vorgängen die in Bezug genommene Ermächtigungsgrundlage eingetragen wird“, heißt es in der Studie beispielhaft. Eine Ausnahme bilde hier das Saarland, wo die bei der Beantragung durch die Polizei seit 2021 angeben muss, auf welcher Grundlage eine Maßnahme erfolgen soll. Außerdem machte den Autoren zu schaffen, dass in vielen Bundesländern viele Systeme nebeneinander eingesetzt werden – digitale Fachverfahren für einzelne Maßnahmen, Verfahrens-Papierakten und Berichte würden oft parallel existieren. Und so rächt sich die Unterdigitalisierung des Alltags der Strafverfolger selbst beim Versuch, herauszufinden, wie viel Überwachung real existiert.

    424 Millionen Fluggastdaten

    Doch einige Hinweise darauf haben die Autoren finden können, inwieweit die Befugnisse auch tatsächlich genutzt werden. Als den häufigsten Fall staatlicher Eingriffe betrachten die Studienautoren die Fluggastdaten, die an das Bundeskriminalamt gehen: Mehr als 424 Millionen Mal wurden die 2022 an die Wiesbadener Bundesbehörde von den Fluggesellschaften übermittelt – eine nahezu lückenlose Erfassung aller Flugreisenden, die auf Vorrat erfolgt. In der Gesamtschau sei diese europarechtlich vereinbarte Maßnahme ein „Überwachungstreiber“, so die Autoren. Deutlich seltener hingegen komme es zu gezielten Abfragen zu Reisenden durch die dazu befugten Behörden.

    Zu den häufigsten Maßnahmen zählen laut den Autoren ansonsten unter anderem die Bestandsdatenauskünfte: Zu wem gehört eine IP-Adresse? Das BKA hatte dafür 86.428 Abfragen angegeben, was an einem hohen Automatisierungsgrad dabei liegt. Hier zeigen die Autoren, dass auch ihr Ansatz für eine Überwachungsgesamtrechnung noch ordentlich Luft nach oben hat: „Da eine (dynamische) IP-Adresse zu einem bestimmten Zeitpunkt nur einem Anschluss zugewiesen sein kann, bedeutet ein Treffer in diesem Fall auch, dass nur ein Datensatz übermittelt wird“, heißt es in der Studie. Dass hinter einer IP-Adresse durch verbreitete Techniken zum Sparen von IP-Adressen (NAT) durch die Internetanbieter inzwischen häufig mehrere Anschlüsse sind, scheint den Autoren so wenig bewusst wie die Tatsache, dass hinter einer öffentlichen IP eine Vielzahl Mitnutzer betroffen sein kann. Derartige technische Feinheiten schmälern die ansonsten durchaus nachvollziehbaren Gedanken der Max-Planck-Forscher zu Fragen wie der Intensität von Eingriffen an einigen Stellen.
    Hamburg ist Hauptstadt der Telekommunikationsüberwachung

    Trotz solcher Probleme konnten die Autoren auch bei der Intensität einige Aussagen anhand der Datenlage treffen: Die Behörden in Bayern nutzen etwa besonders häufig die Abfrage von Telekommunikations-Verkehrsdaten, in Thüringen findet diese am seltensten statt. Im bevölkerungsreichsten Bundesland Nordrhein-Westfalen wiederum ist die Telekommunikationsüberwachung vergleichsweise selten der Fall, im kleinen Hamburg am häufigsten. Ob das an den jeweiligen Rechtsgrundlagen oder anderen Gründen liegt, diese Frage haben die Autoren in ihrer Studie nicht beantwortet.
    „Keine Daten“ heißt nicht „kein Problem“

    Ist Deutschland jetzt aber an der Grenze zur überwachten Gesellschaft — oder gar darüber hinaus? Das kann die nun veröffentlichte Studie der Max-Planck-Forscher schlicht nicht beantworten. Dazu fehlten sowohl Daten als auch Kooperationswille. Vor allem betrachten die Wissenschaftler deshalb als bedenklich: Ohne effektive Dokumentation der Maßnahmen sei eine sachliche Bestandsaufnahme schwerlich möglich – und die sei zudem eine zunehmende verfassungsgerichtliche Anforderung. Die Autoren regen hier Nachbesserungen an. Dass dafür wohl Verbesserungen in der Digitalisierung der Arbeitsweise der Polizeibehörden nötig wären, macht eine baldige Besserung des Zustands nicht unbedingt wahrscheinlicher. Sie hätten zudem zwar „keine dezidiert ’überwachungsaffinen’ Behördenzweige oder Bundesländer“ identifizieren können, schreiben die Autoren. Bei der regionalen Verteilung allerdings hätten sich Unterschiede deutlich gezeigt.

    Was die Autoren mit ihrer Studie im Auftrag der Bundesministerien also geleistet haben: Einen strukturierten, wenn auch weiter verbesserungsfähigen Ansatz dafür, wie man eine Gesamtschau staatlicher Überwachungsmaßnahmen und ihrer jeweiligen Qualität annäherungsweise erreichen kann. Dass daraus jetzt aber auch Schlussfolgerungen gezogen werden wäre eine Angelegenheit der Politik — im Bund und in den Ländern. Ob der künftige Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) das Projekt weiterverfolgen will, ist bislang nicht bekannt. Im Koalitionsvertrag zwischen CDU, CSU und SPD jedenfalls ist keine derartige Absicht hinterlegt – die letzte Koalition dieser Parteien hatte das Vorhaben noch strikt abgelehnt.

    #Allemagne #état_sécuritaire #surveillance