• (Vidéo) QUE FAIRE DE NOTRE DÉSESPOIR ? – ÉTAT DES LIEUX, avec Nicolas Framont
    https://www.frustrationmagazine.fr/desespoir-video

    Dans ce nouvel épisode de notre série “État des Lieux” réalisée par Farton Bink, notre nouvelle responsable #vidéo, Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, revient sur le sentiment de désespoir que l’on peut ressentir dans la période. Chères lectrices et chers lecteurs, nous lançons ce mois-ci une nouvelle campagne de dons ! Elle […]

    #Édito #Vidéos #état_des_lieux

  • « #Lausanne doit reconnaître son passé colonialiste »

    En lutte contre une inscription problématique sur un immeuble du #Flon, au centre-ville de Lausanne, #Samson_Yemane va plus loin : le conseiller communal socialiste demande à la Municipalité de réaliser un #état_des_lieux du #passé_colonialiste de la cité olympique.

    Les questions relatives à la migration ne sont pas qu’un dossier politique pour Samson Yemane : c’est l’histoire de la vie du conseiller communal lausannois. Le socialiste n’avait que « 12 ou 13 ans » lorsqu’il a fui l’Érythrée en direction de la Libye puis de l’Europe. Sur un bateau.

    Aujourd’hui bientôt trentenaire et naturalisé, le Vaudois travaille à l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et s’est beaucoup engagé dans la votation sur Frontex, l’agence européenne de protection des frontières dont il a fait le sujet de son mémoire de master.

    Malheureux de l’issue de la votation sur le plan fédéral, Samson Yemane essaie d’agir à son échelle : celle de sa commune de Lausanne. Il vient de déposer un postulat pour rendre la capitale vaudoise « inclusive et non-discriminante ». Interview.

    Vous écrivez que Lausanne a directement participé, voire contribué à l’#esclavage et au #colonialisme. À quoi faites-vous référence ?
    C’est là tout l’enjeu : la population n’a pas du tout conscience qu’au début du XXe siècle encore et même jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il y avait des « #zoos_humains » au coeur de Lausanne. La Suisse a accueilli des dizaines de « #villages_nègres » et autres exhibitions exotiques, pour le plus grand plaisir des habitants. Il y a donc un immense devoir de mémoire et de #visibilisation.

    Votre #postulat a pour point de départ le travail d’une étudiante sur une devanture au Flon. Or, la régie voulait justement faire retrouver au bâtiment son visage d’origine. N’est-ce pas précisément un travail de mémoire ?
    Où est l’importance historique de cette inscription ? Elle avait été effacée et, là, on la fait renaître sans contexte, sans explication. Il s’agit purement de #racisme_ordinaire, et c’est pour cela que j’ai pris autant cette histoire à cœur : elle mérite que des mesures soient prises.

    Par exemple ?
    Tout dépend du contexte. Pour cette inscription, beaucoup de gens sont pour qu’elle soit effacée, car elle n’a pas vraiment d’utilité et elle heurte les personnes concernées. De manière générale, je milite pour qu’un état des lieux soit réalisé sur le passé colonial de Lausanne. Cela peut prendre plusieurs formes (conférence, discussion, etc.), mais devrait impérativement inclure des personnes compétentes dans ces sujets-là.

    Jusqu’où cela peut-il aller ? Le stade #Pierre_de_Coubertin (ndlr : notoirement raciste, persuadé de la supériorité des Blancs sur les Noirs) doit-il être rebaptisé, selon vous ?
    C’est un bon contre-exemple : dans ce cas, ce lieu a un important #héritage_historique. Le rebaptiser serait contre-productif et ne serait pas compris par la population. Je ne suis pas pour réécrire l’histoire, ni pour créer une polémique, mais pour sensibiliser les Lausannois : pourquoi ne pas mettre une mention sur place, ou réaliser quelque chose au Musée olympique par exemple ?

    N’est-ce pas un peu infantilisant, comme démarche ? Faut-il vraiment une intervention du monde politique ?
    Il y a toujours des combats plus importants que d’autres, mais celui-ci est très légitime à mes yeux. Cette inscription heurte beaucoup de monde, et le vivre-ensemble est primordial, surtout au niveau communal. Plusieurs études scientifiques prouvent que reconnaître notre passé colonial nous amène à consolider notre #cohésion_sociale. D’autres villes (Berne, Zurich, Genève...) ont d’ailleurs fait cet exercice.

    Lausanne dispose déjà pour cela d’un Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), avec notamment une permanence contre le racisme. Vous voulez aller plus loin ?
    Mon postulat s’inscrit précisément dans ce contexte. Le travail du BLI est crucial et contribue intellectuellement à notre cohésion sociale. Je veux encourager la Municipalité à mettre l’accent sur l’histoire coloniale. Je l’ai vu avec les réactions après votre premier article : c’est un sujet tabou, très clivant et qui fait parler tout le monde. Un débat public éclairé n’en sera que plus bénéfique. « Décoloniser » l’espace public ne vise en aucun cas à falsifier l’histoire de notre commune — au contraire, le but est de reconnaître les faits historiques et de sensibiliser.

    #Mobimo « comprend la polémique »

    Informée par la Ville que l’#inscription « #Magasin_de_denrées_coloniales » du Flon faisait débat, la régie propriétaire du bâtiment assure à Blick qu’elle avait comme « unique perspective un rappel purement historique de la fonctionnalité du bâtiment ».

    C’est pour cette raison que Mobimo a voulu restituer le nom des enseignes présentes au Flon comme au début du XXe siècle. « Nous comprenons les sensibilités actuelles et sommes conscient des préoccupations de notre société face à des faits socio-historiques ainsi qu’à la portée sémantique des mots », assure Hélène Demont, porte-parole pour la Suisse romande.

    Mobimo estime qu’en tant qu’acteur économique, elle n’a « pas la légitimité de porter un jugement sur des faits historiques se rapportant à l’inscription ». Mais elle veut la replacer dans son contexte avec une notice explicative, et se conformera à la décision de la Ville si un effacement venait à être décidé.

    https://www.blick.ch/fr/news/suisse/le-combat-de-samson-yemane-lausanne-doit-reconna-tre-son-passe-colonialiste-id
    #histoire #Suisse #colonisation

    ping @cede

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  • L’enquête de l’#Université_de_Genève montre un système académique à bout de souffle

    Les situations de #précarité et de #harcèlement relevées ne sont pas des cas isolés, mais bien la conséquence d’un mal structurel qui ronge le #système_académique, estime l’association genevoise du corps intermédiaire.

    Un système « à bout de souffle ». C’est ce qui ressort de l’étude commandée par l’Université de Genève (#Unige), qui désirait faire un #état_des_lieux de la situation professionnelle du #corps_intermédiaire, aux rudes conditions de travail. Les propos sont de Mathilde Matras, membre du comité de l’Association commune du corps intermédiaire des collaborateur·rice·s de l’enseignement et de la recherche (#Accorder). « Les conclusions de cette #enquête montrent que les problèmes pesant sur les #personnels du corps intermédiaire ne sont pas des cas individuels, mais bien un #mal_structurel », analyse cette assistante doctorante à la Faculté des lettres de l’institution genevoise.

    Le corps intermédiaire représente les chercheurs non titularisés, c’est-à-dire non professeurs. Il englobe les jeunes en début de carrière tels que les #post-doctorants, mais aussi d’autres grades et postes tels que les #collaborateurs_scientifiques, les #chargés_de_cours et autres #maîtres-assistants. A Genève, ce sont 3800 personnes qui sont concernées. Majoritairement sous contrat à durée déterminée, ils disent souffrir de la précarité inhérente à leur profession. De tels contrats sont la conséquence de l’organisation du #financement de la science, où la majorité des #bourses sont allouées sur de courtes périodes, allant d’un à quatre ans.

    L’#excellence se résume à la #productivité

    La présente enquête, pour laquelle l’association Accorder a été consultée, a établi que la moitié des répondants disent craindre de glisser dans la précarité. « C’est plus qu’un sentiment, c’est vraiment de la précarité, nuance Mathilde Matras. Une grande partie des personnes qui se disent précaires sont âgées de 35 à 40 ans et ont parfois derrière elles sept à huit ans de contrats courts ; 50% ne prennent pas l’intégralité de leurs congés et 95% disent travailler sur leur temps libre. Le système académique actuel résume l’#excellence_scientifique d’un chercheur à sa productivité », commente Mathilde Matras.

    Par ailleurs, les cas de harcèlement sont en nombre inquiétant : 22% des répondants disent y avoir été confrontés personnellement. Par ailleurs, 3,4% des sondés ont affirmé être victimes de #harcèlement_sexuel et 12,9% signalent avoir été témoins de tels agissements. Pour Mathilde Matras, « une personne sur cinq confrontée au harcèlement, c’est alarmant. On peut y voir notamment les effets d’une trop grande #concentration_des_pouvoirs par le #corps_professoral, ce qui favorise de multiples #abus ». Et comme souvent, personne n’ose parler, soit par solidarité, soit par crainte pour sa #carrière, ajoute la chercheuse.

    Le rectorat de l’Unige dit mettre en place un plan d’action pour améliorer la situation. Il prévoit notamment de mieux informer sur les carrières, de valoriser les voies non académiques au sein de l’université et enfin de déployer des formations complémentaires « facilitant la transition hors de l’alma mater ». Un premier pas dans un chantier qui s’annonce immense, et qui de par son caractère structurel dépasse le cadre de l’université.

    https://www.letemps.ch/sciences/lenquete-luniversite-geneve-montre-un-systeme-academique-bout-souffle

    #université #facs #Suisse #Genève #rapport #silence #risques

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    • ENQUETE #CCER

      #Conditions_de_travail et de carrière du corps intermédiaire à l’Université de Genève

      L’Université de Genève (UNIGE) a mené pendant l’été 2021 une enquête approfondie sur les conditions de travail et de carrière du corps des collaborateurs/trices de l’enseignement et de la recherche (CCER). Les résultats ont mis en lumière des points de satisfaction ainsi que plusieurs points problématiques.

      L’enquête menée par l’UNIGE a été élaborée par le Rectorat après consultation des membres de l’association représentative du CCER ACCORDER, de l’Assemblée de l’Université, de la Commission du Personnel et de deux expertes en gestion des ressources humaines. Elle repose sur un questionnaire comprenant trois parties distinctes. La première partie, très courte, se concentre sur l’ambition de carrière des membres du CCER et l’attractivité des postes CCER de l’UNIGE ; la deuxième partie approfondit sept thématiques liées au cadre professionnel ; la troisième partie cherche à objectiver les risques impactant le développement des carrières académiques.

      Cette enquête a obtenu 772 réponses (20% du public considéré) au questionnaire court, et 542 à l’ensemble des questions. La distribution des répondant-es parmi les différentes Facultés et Centres reflète correctement leurs poids respectifs.
      Vidéo de présentation par la vice-rectrice Brigitte Galliot de l’enquête sur les conditions de TRAVAIL et dE CARRIERES du CCER

      https://www.unige.ch/doctorat/fr/enquete-2021-sur-le-ccer

  • Cartographie de l’extrême-droite : fachos, ni à la fac ni ailleurs !

    Depuis environ deux ans, les syndicats membres de notre fédération ont pu attester de la #résurgence de groupuscules d’extrême-droite au sein de nos universités.

    En effet, depuis la mobilisation nationale contre le plan étudiant en 2018, et avec l’essor de nouvelles formes de mobilisations sociales notamment par le mouvement contestataire des Gilets Jaunes, ce qu’on appelle la “#droite_dure” a commencé à s’organiser et à devenir de plus en plus active sur nos campus.

    Au niveau étudiant, cette résurgence s’est traduite à la fois par la formation ou reformation de la #Cocarde_étudiante, par l’implantation de nombreuses sections de l’#Action_Française mais aussi par la montée des « #identitaires ».

    L’idéologie d’extrême droite, qu’elle soit royaliste, identitaire ou racialiste rentre de fait en contradiction avec la vision de l’université et plus largement de la société, que nous défendons. Nous luttons fermement chaque jour contre tout ce qui crée le terreau favorable au fascisme : aliénation au travail, oppression raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, transphobe … Ces groupes fascistes s’appuient sur une vision réactionnaire et conservatrice de la société pour donner du sens à leurs actions, et entrent ainsi en totale opposition avec ce que nous défendons et construisons chaque jour.

    Ces idéologies sont en corrélation directe et constante avec la bourgeoisie, et sont ainsi l’ennemi des travailleur-euses ! Elles sont par ailleurs intrinsèquement liées aux modes d’action violents. Ces groupes emploient le #harcèlement_moral comme à Lyon ou Montpellier pour tenter de casser les luttes sociales et sont responsables d’#agressions_racistes, comme à Lille par exemple.

    Face à cela, nous avons décidé de dresser un #état_des_lieux de l’extrême droite dans nos universités, qui se matérialise par une cartographie.

    Sur celle-ci, que vous pourrez consulter bientôt sur notre site, vous trouverez les groupes actifs sur les campus, leurs modes d’action et degrés de #violence. Nous pensons qu’il est nécessaire que les étudiant-e-s défendant l’idée d’une université libre et ouverte à tou-te-s aient accès à ces informations et puissent s’en saisir pour lutter contre la montée de l’extrême-droite sur nos campus. C’est pourquoi sur la carte vous trouverez également la liste des collectifs antifascistes présents au niveau local et national, des liens vers les médias locaux indépendants et antifascistes, mais aussi des lieux où vous pourrez pratiquer de l’autodéfense, en mixité ou en non-mixité.

    Quel bilan faisons-nous de cet état des lieux ?

    Les groupes les plus actifs sont l’#UNI, la Cocarde Étudiante ainsi que l’Action Française. On retrouve également dans une moindre mesure la présence de #Génération_Identitaire de certains groupes locaux identitaires et régionalistes.

    L’UNI se revendique comme étant un “syndicat étudiant”, qui existe depuis 1969, se revendiquant gaulliste et pour l’”union de la Droite”. La particularité de cette organisation est de présenter régulièrement des listes aux élections des conseils au niveau local (CROUS, conseils centraux) mais aussi au niveau national (CNOUS, CNESER). Si l’UNI joue sur une vitrine légale relativement présentable, nombreux de ses membres sont souvent en réalité affilié-es à des groupes violents, comme la Cocarde ou l’ancien Bastion Social. Elle s’oppose régulièrement à toute forme de mobilisation sociale.

    La Cocarde Étudiante, créée en 2015, est une organisation étudiante se revendiquant comme indépendante de tout parti politique, de droite conservatrice, gaulliste et souverainiste. Elle rassemble dans 22 universités de France toutes les tendances de droite, allant du Front National à Génération identitaire ou encore Debout la France. Cette organisation s’oppose elle aussi à toute forme de mobilisation étudiante à l’Université, présente sur les blocages et en Assemblées Générales, elle n’hésite pas à user de méthodes particulièrement violentes.

    L’Action Française, pour sa part créée en 1899, est l’une des organisations les plus anciennes encore active de nos jours. Construite à l’époque de l’Affaire Dreyfus sur des bases antisémites (nourrie par la pensée de Charles Maurras), elle est royaliste et nationaliste. De nos jours, elle organise régulièrement des conférences trempées de xénophobie, et ses membres sont auteurs de nombreuses agressions.

    Face à la montée de l’extrême droite dans les universités, nous appelons les étudiant-e-s à s’organiser collectivement dans les syndicats et les collectifs antifascistes pour constituer un front unitaire de lutte !

    https://solidaires-etudiant-e-s.org/blog/2020/05/27/cartographie-de-lextreme-droite-fachos-ni-a-la-fac-ni-aille

    #cartographie #extrême_droite #université #facs #France #visualisation
    #racisme #xénophobie

  • Richet ? Un bel exemple d’une carrière opportuniste


    Etat des lieux, Jean-François Richet, 1995
    Je savais juste qu’il avait fait ma 6-T va crack-er et après, Mesrine.
    On voit bien une putain de volonté dans ce premier machin qu’est vraiment un ovni. Un noir et blanc radical, un propos radical, des dialogues radicals... Du moins dans la volonté. En revanche, il aurait fallut qu’il apprenne à faire un film. Et pourquoi pas du doc, il aurait un impact avec la réalité un petit peu salvateur. Richet a une analyse, pour sûre, oui enfin je dirait plutôt qu’il est convaincu et qu’il veut à tout pris faire passer ses conviction dans ses films quitte à faire n’importe quoi. Donc pour résumer Richet est convaincu qu’avec suffisamment de salive on peut faire passer une aubergine dans un pot d’échappement. Il nous fait un catéchisme marxiste qu’il colle dans dans toutes les scènes, de grès ou de force. Et du coup il ramène Assassin pour leur faire dire n’importe quoi en B.O. Le problème c’est que le cinéma c’est du réel et qu’il faut du temps et du parcours pour que le réel arrive à ses conclusions à lui.
    Il aurait mieux fait de faire des doc mes il a peut-être un peu trop d’égo pour faire le film qui vient.

    Heureusement que la haine est arrivée.

    #critique_à_2_balles #cinéma #état_des_lieux #jean-françois_Richet #1995 #banlieue #la_haine
    http://www.dailymotion.com/video/xcsr0b_etat-des-lieux-la-police_shortfilms

  • Un rapport au vitriol fustige les politiques d’intégration
    http://www.liberation.fr/societe/2013/02/07/un-rapport-au-vitriol-fustige-les-politiques-d-integration_880067
    "« La politique de lutte pour l’intégration des immigrés a toujours été un désir ou un regret (...) plutôt qu’une réalité », écrit le conseiller d’Etat Thierry Tuot. Les responsables, « tous partis confondus », ont « oublié jusqu’au mot même d’intégration » et ont « détruit les outils » de cette politique, en coupant les crédits des établissements et des associations, poursuit-il.."

    L’article se fini par une déclaration de Pierre Henry.

    "Elle « risque de détourner l’attention de la question posée : celle de l’intégration », a pour sa part déploré Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile (FTA), qualifiant le rapport de « bienveillant mais confus »."

    Critiques sur France terre d’asile dans WP :
    "

    France terre d’asile est souvent critiquée pour sa proximité avec les pouvoirs publics. Certains suggèrent même que son caractère d’organisation indépendante serait à interroger5. Derrière ces critiques se cachent souvent des positionnements idéologiques différents. France terre d’asile a toujours considéré que l’État devait intervenir dans la gestion des flux migratoires et la protection des populations réfugiées, s’occuper d’assurer le financement de l’accueil et de l’insertion de ces populations. C’est là un enjeu important où l’arbitrage entre solidarité nationale et charité publique est nécessaire. France terre d’asile est également accusée d’être une organisation excessivement professionnalisée. Elle accueille cependant de nombreux bénévoles et tente d’accomplir au mieux les missions complexes et diverses qui lui sont confiées[citation nécessaire]." https://fr.wikipedia.org/wiki/France_terre_d%27asile

    Rapport Thierry Tuot sur l’immigration : des mesures pour aller vers une société « inclusive »
    http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/02/09/rapport-thierry-tuot-sur-limmigration-des-mesures-pour-aller-vers-une-so

    "Le site de France Terre d’asile publie un rapport sur les politiques d’immigrations menées en France depuis une trentaine d’année. Commandé par le premier ministre, il a été réalisé par Thierry Tuot, conseiller d’Etat et ancien directeur général du Fond d’action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS).

    Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il remet en question bon nombre de clichés sur l’immigration. Cité par le journal La Croix, Thierry Tuot estime par exemple que les responsables politiques, « tous partis confondus », ont « oublié jusqu’au mot même d’intégration » et ont « détruit les outils » de cette politique.

    Mais le plus intéressant dans ce rapport, ce sont les propositions. Elles sont nombreuses, précises, argumentées. Chacune part d’un diagnostic, et s’appuie sur des faits précis.

    La première de ces propositions, demande « la vérité des flux maintenant » : « les chiffres de l’immigration restent parcellaires et ne font l’objet que de peu de publicité ». D’où la difficulté pour « l’élaboration de politiques publiques », et les âneries véhiculées, et rarement contredites, notamment par les officines d’extrême droite. La proposition ? « Confier au Haut conseil à l’intégration refondé la mission d’établir et de rendre publics, au moins annuellement, les chiffres des flux migratoires », qui permettront d’établir clairement les besoins et de cibler les mesures.

    Deuxième proposition : « l’acquisition de la nationalité (française) est présentée comme la consécration d’une intégration réussie. Elle est pourtant rendue difficile » pour « les enfants d’étrangers ayant suivi l’intégralité du parcours scolaire français », et les « ascendants de Français résidant sur le territoire depuis une longue période ». Pour ces deux catégories, Thierry Tuot préconise l’attribution de la nationalité « sur simple déclaration ».

    Les mots aussi ont leur importance : Thierry Tuot préfère parler « d’inclusion » plutôt que « d’intégration » ; et il a titré son rapport : « La grande nation, pour une société inclusive ». "

    Rapport de Thierry TUOT sur la refondation des politiques d’intégration : http://www.france-terre-asile.org/images/stories/interviews-pdf/Rapport_de_Thierry_Tuot_sur_la_refondation_des_politiques_dintgr

    #rapport #immigration #politiques_inclusives #etat_des_lieux #propositions

  • Le citoyen #Français est-il un produit à code-barre ?
    http://reflets.info/le-citoyen-francais-est-il-un-produit-a-code-barre

    Le moral de la population du pays inventeur des droits de l’homme n’est pas au plus haut. Ce constat, déjà un peu ancien, n’est pas sans conséquences : la #France est en tête du nombre de suicides comme de la consommation d’anxiolytiques et autres antidépresseurs. L’économie est morose, les problèmes sociaux croissants, l’ambiance générale plutôt […]

    #A_la_Une #Tribunes #Economie #état_des_lieux #point_de_vue #Politique #société_française

  • Un état des lieux de l’Open Data | David Eaves
    http://owni.fr/2011/11/02/etat-des-lieux-open-data-eaves

    David Eaves, conseiller auprès de plusieurs institutions pour l’ouverture des données, a profité de son discours inaugural à l’Open Data Camp 2011 de Varsovie pour dresser un bilan, et évoquer des pistes pour l’avenir.

    #Cultures_numériques #Opendata #Traduction #données_ouvertes #état_des_lieux #gouvernance_ouverte #open_data #open_government #opendata