• L’amiante, l’histoire sans fin - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/096315-000-A/l-amiante-l-histoire-sans-fin
    https://www.youtube.com/watch?v=lmNS1tYEkpk

    Toujours produite et vendue, la fibre cancérigène continue de faire des ravages. Cette enquête souligne l’impossible défi du désamiantage et dénonce les scandales des multinationales prédatrices ou le cynisme de certains pays. Accablant.

    Réalisation : Thomas Dandois & Alexandre Spalaïkovich
    #amiante #Eternit

    • « Il y avait de l’amiante partout » : le long combat d’un ancien ouvrier contre l’impunité des industriels - Basta !
      https://basta.media/il-y-avait-de-l-amiante-partout-le-long-combat-d-un-ancien-ouvrier-contre-l

      S’il a bien lieu en 2023, un procès amiante au pénal devra beaucoup aux ouvriers victimes qui, depuis plus de vingt ans, luttent pour que justice soit faite. Henri Boumandil, ancien électricien chez Alstom, était l’un d’eux. Hommage et portrait.

      Le procès pénal de l’amiante encore entravé
      https://www.sante-et-travail.fr/proces-penal-lamiante-encore-entrave

      Mercredi, le tribunal judiciaire de Paris a douché les attentes des victimes de l’amiante, dont une partie s’essayait, 26 ans après les premières plaintes, à une autre stratégie judiciaire, avec une citation collective directe. Mais des points de procédure retardent et hypothèquent une fois de plus le procès de ce scandale sanitaire.

      La déception a été à la hauteur de l’espoir, celui que débute enfin un procès pénal dans le drame de l’amiante, dont l’utilisation dans l’industrie – jusqu’à son interdiction en 1997 – a provoqué des dizaines de milliers de morts et continue à tuer chaque année quelque 3 000 personnes en France.
      Mercredi 26 octobre, la 31e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, spécialisée dans les contentieux liés à la santé et au travail, était censée fournir le calendrier des audiences. 1 850 victimes et ayants droit ont en effet déposé, en 2021, une citation directe collective, visant quatorze personnes. Agées de 62 à 84 ans, ces dernières ont été membres ou ont participé aux actions du Comité permanent amiante (CPA), structure de lobbying « informelle et singulière », selon les mots du rapport sénatorial
      de 2005. « De 1982 à 1995 », le CPA, qui réunissait pouvoirs publics, scientifiques et syndicalistes, et n’était rien d’autre que le « faux nez des industriels », indique le rapport, avait « réussi à se faire quasiment déléguer par l’Etat toute la politique de l’amiante » et à « retarder ainsi l’interdiction de la fibre », pourtant classée cancérogène avéré dès 1973.

      Le drame de l’amiante en France : comprendre, mieux réparer, en tirer des leçons pour l’avenir (rapport) :
      https://www.senat.fr/rap/r05-037-1/r05-037-1.html

  • « Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent une double peine face au virus »
    « Le travail et ses dangers sont rendus invisibles »
    https://alencontre.org/societe/travail-et-sante/le-travail-et-ses-dangers-sont-rendus-invisibles.html

    Entretien avec Annie Thébaud-Mony conduit par Guy Zurkinden

    Gestion néolibérale de la pandémie, mépris des soignants, invisibilisation des cancers professionnels… Sociologue de la santé et du travail, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la recherche médicale, en France, militante infatigable, Annie Thébaud-Mony dénonce la mise en danger généralisée des salariés [1]. Et pointe les terrains de lutte.
    A la lumière de votre expérience de lutte contre des maladies infectieuses, vous critiquez la gestion de la pandémie Covid-19 pratiquée dans de nombreux pays, dont la France. Pourquoi ?

    Annie Thébaud-Mony – En Algérie, dans les années 1970, j’ai participé à des programmes sanitaires de lutte contre la tuberculose, une maladie infectieuse se transmettant de manière similaire au Covid-19. J’y ai appris que, pour arrêter les chaînes de contamination et organiser une prise en charge conséquente des malades, il faut des structures sanitaires au plus proche de la population – et d’abord, de la population la plus vulnérable.

    Plus on développe des soins de première ligne afin de répondre aux besoins de santé de base, plus on traite tôt la maladie, moins elle prendra des formes graves. Cela permet aussi de cerner et d’isoler les clusters, ainsi que de diminuer la pression sur les hôpitaux.

    Certains pays – la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Islande et certains pays asiatiques – ont fait cet effort de prise en charge au plus près de la population. Ils ont eu beaucoup moins de cas graves et de morts.

    En revanche, de nombreux gouvernements, notamment en Europe, ont totalement ignoré cette expérience.

    En France, j’ai été estomaquée de voir que la gestion du Covid-19 ne s’appuyait pas sur les médecins généralistes et les centres de santé, qui sont pourtant un maillon central de la chaîne des soins pour les personnes en situation précaire.

    Tout le monde n’est pas égal face au virus ?
    Face au Covid-19 comme face à toutes les maladies infectieuses, les inégalités sont flagrantes.

    En Seine Saint-Denis, le taux de mortalité dû au Covid-19 est le plus haut de France, en particulier parmi les quartiers défavorisés. C’est lié à plusieurs facteurs : les mauvaises conditions de logement ; le fait qu’y résident de nombreux travailleurs, souvent précaires, œuvrant dans des secteurs « essentiels » et donc fortement exposés au virus ; et les conditions de santé moins bonnes des classes défavorisées. Souvent, les personnes très exposées sont aussi celles qui résident le plus loin de lieux de soins susceptibles de les prendre en charge de manière précoce.

    Ces inégalités sociales jouent aussi un rôle face à la vaccination : les personnes les plus éloignées des systèmes informatiques, sans connexion internet ou téléphone portable, peu informées, ont été le plus souvent écartées des circuits de la vaccination.

    Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent ainsi une double peine face au virus. Alors qu’elles devraient être les premières cibles de la politique sanitaire.

    La pandémie révèle-t-elle aussi les limites de nos systèmes de santé ?
    Pour répondre à une pandémie, les droits à l’accès aux soins doivent prendre le pas sur la raison économique.
    Or dans l’ensemble des pays européens, tout comme aux Etats-Unis, les gouvernements essaient de gérer la crise sanitaire sans rien changer à la logique de diminution des dépenses de santé publique – qui accompagne la privatisation en marche depuis trente ans.

    En France, on continue à fermer des hôpitaux et à supprimer des lits, en pleine pandémie. A Paris, la fusion prévue des hôpitaux Bichat et Beaujon aboutira par exemple à la suppression de 300 lits en Seine Saint-Denis, le département le plus touché par la pandémie !

    En refusant de remettre en cause la marchandisation de la santé, les gouvernements laissent l’épidémie se répandre et faire toujours plus de victimes.

    Les effets de cette politique vont bien au-delà du Covid-19. En France, les cancers sont devenus la première cause de mortalité, avec 157 000 décès par an. Or lors de la première vague, les autorités ont obligé les services de cancérologie à déprogrammer les soins, faute de lits et de personnel suffisants. Conséquence : en 2020, un quart des cas de cancer n’ont pas bénéficié de diagnostic dès les premiers symptômes. Cela représente environ 100 000 malades sur les 400 000 nouveaux cas de cancer survenant chaque année en France. Or le diagnostic précoce est un facteur déterminant pour éviter le décès en raison du cancer !

    Cela fait pourtant des années que les soignants demandent plus de moyens…
    En France, la pandémie est arrivée dans un moment de forte résistance des soignants contre le démantèlement du système de santé publique.

    Au début, le pouvoir a fait l’éloge des professionnels, les a fait applaudir. Mais il ne s’est jamais intéressé à l’activité réelle des soignants et à leurs conditions de travail. Au contraire, il a fait sauter leurs congés et les a obligés à travailler dans des conditions inadmissibles.

    La première vague passée, le gouvernement Macron a ignoré les revendications du personnel. Plutôt que d’améliorer les conditions de travail, de retisser un véritable réseau de soins de santé de base gratuits dans les villages, les quartiers, il a choisi la politique la pire qui soit : « surveiller et punir », soi-disant au nom de la santé. Les salarié·e·s pourront même être licenciés s’ils n’ont pas de pass sanitaire ! C’est le contraire d’une stratégie de santé publique, qui doit être à la fois démocratique et bienveillante. La santé publique ne se fait pas contre les gens, mais avec eux.

    Vous dénoncez aussi la mise en danger de certaines catégories de travailleurs…
    Dès le début de la pandémie, nous avons subi une politique de « double standard » : pendant qu’une partie de la population était confinée au nom de la santé publique, l’autre était contrainte de se rendre au boulot dans des conditions sanitaires parfois déplorables.

    En tant que simple citoyenne je pouvais me faire verbaliser si je sortais sans mon attestation. En revanche, un employeur qui ne protégeait pas ses salariés n’encourait aucune sanction. Des inspecteurs du travail ont même été sanctionnés pour avoir voulu renforcer les mesures de prévention sur les lieux de travail !

    Comment expliquer ce refus de prendre en compte les risques liés au travail ?
    Tout travailleur devrait avoir le droit de ne pas être mis en danger sur son lieu de travail. Or ce droit est aujourd’hui largement bafoué – pour le Covid-19, mais aussi bien au-delà.

    Cette situation est le fruit des rapports de domination qui traversent notre société. En France, dès la fin des années 1970, les entreprises ont pu licencier à leur guise. Cela a entraîné une augmentation spectaculaire du chômage. Cette situation a été instrumentalisée afin d’escamoter le contenu du travail réel : les conditions de travail, les risques qu’elles peuvent représenter pour la santé des salariés, voire pour leur vie, tout cela a été effacé devant l’impératif de l’emploi, la peur que des places de travail soient supprimées.

    Le travail vivant est ainsi devenu invisible… et les travailleurs qui l’effectuent aussi, à commencer par les moins qualifiés – la plupart des gens ne connaissent pas, par exemple, le nom de la personne qui nettoie leur palier, leur escalier ou leur bureau !

    Cette invisibilisation du travail a été intériorisée par les salariés eux-mêmes : dans beaucoup d’entreprises, des enquêtes révèlent un niveau d’exposition affolant à des produits toxiques. Mais si on en discute avec les salariés, ils répondent qu’ils doivent d’abord nourrir leur famille. Au sein des syndicats, la question de la santé au travail est aussi un parent pauvre, par peur pour « l’emploi ».

    On retrouve ce biais dans le corps médical : les médecins ne s’intéressent presque jamais au travail des malades. Pour déterminer l’origine d’une maladie, ils se contentent souvent de questions sur les comportements individuels.

    La santé au travail et les maladies professionnelles sont ainsi totalement invisibilisées. C’est le fruit d’une volonté politique.

    Quel est le coût de cette invisibilisation ?
    Nous menons deux enquêtes auprès de patients atteints de cancer – une dans le Vaucluse (depuis 2017), l’autre en Seine-Saint-Denis (dès 2002). Les résultats sont effrayants. L’étude réalisée en Seine-Saint-Denis a montré que, sur plus de 1200 patients suivis, 85% ont été lourdement exposés à une multiplicité de substances cancérogènes. La raison : dans une série de métiers exposés comme la construction, le travail des métaux, la réparation automobile et la maintenance industrielle, le nettoyage et la gestion des déchets, il n’existe aucune mesure de protection de la santé digne de ce nom. La réglementation concernant l’exposition aux cancérogènes n’est pas mise en application par les employeurs et ces derniers ne sont jamais sanctionnés pour de telles infractions.

    Ce n’est pas tout. Dans nos deux enquêtes, aucune victime de cancer ne s’est appuyée sur le dispositif de suivi médical destiné aux personnes exposées à des cancérogènes au travail. Or si ces suivis existaient, on pourrait prévenir les risques à la source. En leur absence, on perd la mémoire des lieux de travail exposés.

    Les conséquences de cette négligence sont graves : non seulement les salariés continuent à tomber malades et/ou à mourir en raison de leurs conditions de travail, mais de nombreuses friches industrielles exposent ensuite les habitants de quartiers entiers à des produits cancérogènes.

    On retrouve une situation semblable pour ce qui est du recours aux pesticides en milieu agricole.

    Comment affronter cette réalité ?
    Nous vivons une situation très dure sur le plan de la précarisation du travail et de l’emploi. Néanmoins, il est possible de faire bouger les lignes, y compris au niveau syndical, et de poser le problème de la santé avec les salariés eux-mêmes, à partir de situations très concrètes.

    On pourrait citer de nombreux exemples. L’usine Eternit à Albi, au sud de la France, a produit des fibres d’amiante de 1973 en 1997. Confrontés à la mort de leurs collègues, atteints de cancers, les salariés se sont organisés et ont œuvré au sein des syndicats pour faire prendre conscience des dangers de l’amiante et formuler des revendications. Ils ont exigé, d’une part, que les cancers dus à ce matériau soient reconnus comme maladie professionnelle. De l’autre, ils ont insisté sur la nécessité d’arrêter la production d’amiante, en raison de ses dangers pour la santé. En 2005, des salariés et l’association des familles des victimes ont déposé ensemble une plainte pénale contre l’entreprise pour homicide involontaire.

    En avril 2019, l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame a causé une pollution au plomb très importante. Le gouvernement n’a pas traité ce problème sérieusement, car il voulait reconstruire au pas de charge, dans la perspective des JO de 2024. Les travailleurs chargés de la manutention et du nettoyage du site et de ses environs n’ont pas été informés du danger, ni protégés. Face à ce scandale sanitaire, un collectif s’est constitué. Depuis deux ans, il unit des associations de défense de la santé, des syndicats d’enseignants, de fonctionnaires de la Mairie, des transports, de la préfecture de police, ainsi que le collectif nettoyage de l’Union départementale de Paris. Leur lutte a permis d’avoir accès aux informations concernant le niveau de plomb sur certains lieux de travail, d’y faire de la décontamination, etc. En juillet, l’association Henri Pézerat [1928-2009, directeur de recherche du CNRS, chimiste, toxicologue et lanceur d’alerte] de défense de la santé, du travail et de l’environnement, au sein de laquelle je milite, le syndicat CGT et deux familles de riverains ont déposé une plainte pénale pour mise en danger de la vie d’autrui. Cette plainte fait le lien entre pollution professionnelle et environnementale.

    Le monde du travail garde-t-il son potentiel transformateur ?
    Les vrais changements sociaux ne peuvent venir que du bas – de l’action de travailleurs et travailleuses militants, alliés parfois avec des scientifiques qui décident aussi d’agir.

    Durant la pandémie, j’ai été, par exemple, impressionnée par la manière dont certains enseignant·e·s ont réussi à repenser et poursuivre leur mission pédagogique auprès des élèves, en situation de pandémie. Dans le secteur agricole, il est aussi frappant de voir les réseaux qui se construisent à l’occasion de la transition, avec des circuits de distribution différents, des liens entre producteurs.

    Je pense aussi aux syndicalistes du secteur pétrochimique qui, après l’explosion de l’usine d’engrais AZF à Toulouse, en 2001, ont dénoncé le rôle délétère pour l’environnement joué par les multinationales – des questions qui reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène avec le mouvement pour le climat.

    Ces luttes et ces expériences – avec bien d’autres – sont le fruit de prises de conscience, dans des milieux populaires, de de la nécessité de changer une société insoutenable. Elles passent par une reprise en main du travail et de son organisation par les travailleurs eux-mêmes, non seulement en tant que travailleurs mais aussi comme citoyens.

    C’est une voie difficile, à l’heure où le droit du travail a été fortement affaibli. Mais elle est incontournable.
    (Entretien publié dans le journal du SSP Services publics, n° 13, 3 septembre 2021, Lausanne)

    #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination #vaccin #vaccins #vaccination #travail #france #santé #capitalisme #économie #surveillance #conditions_de_travail #racisme #politique #inégalités #AZF #éternit #amiante #multinationales #double_standard #pass_sanitaire

  • Home - Memory of Mankind
    https://www.memory-of-mankind.com

    Vous cherchez une solution de backup fiable ? Voilà comment les autrichiens utilisent leurs montagnes pour mettre à votre disposition une solution pour l’éternité.

    The most durable data carriers (in the form of ceramic tablets), stored deep in the oldest salt mine in the world will carry our stories hundreds of thousand of years into the future.

    Everyone can participate within drawing this portrait of our era: You can contribute a personal story, your favorite poem, or newspaper articles which describe our problems, visions or our daily life.

    To give everyone on the globe the chance (regardless of origin or income) to contribute to MOM, the storing of texts in this archive is free of charge.

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    #copie_de_sauvgarde #Autriche #éternité #céramique #technologie

  • En France, le scandale de l’amiante soldé par un non-lieu pour Eternit agences/jvia - 16 Juillet 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/10575820-en-france-le-scandale-de-l-amiante-solde-par-un-non-lieu-pour-eternit.h

    Au terme de plus de 20 ans d’enquête, des juges d’instruction parisiens ont rendu une ordonnance de non-lieu pour les responsables d’Eternit, groupe suisse spécialisé dans l’amiante et un des premiers à avoir été visé par une plainte contre ce matériau cancérigène.
    Comme dans d’autres non-lieux ordonnés ces dernières années, les trois magistrats chargés des investigations fondent leur décision sur l’"impossibilité de dater l’intoxication des plaignants".

    Dès lors, « il apparaît impossible de déterminer qui était aux responsabilités au sein de l’entreprise (...) et quelles réglementations s’imposaient à cette date inconnue », estiment-ils dans leur ordonnance datée du 10 juillet, consultée par l’AFP et relayée par l’Association des victimes de l’amiante et autres polluants (AVA).

    L’AVA dénonce dans un communiqué une volonté selon elle délibérée des magistrats instructeurs du pôle de santé publique de Paris de « mettre un terme par des non-lieux à toutes les affaires engagées par les victimes de l’amiante depuis 23 ans ». L’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva), lui, parle d’un « véritable déni de justice ».

    Les associations vont faire appel
    L’AVA et l’Andeva ont annoncé qu’elles allaient faire appel de ce non-lieu, qui concerne tous les sites d’Eternit.

    Mais l’AVA compte surtout sur une citation directe à laquelle plus de mille victimes se sont jointes à ce jour et qui sera déposée officiellement en septembre prochain. Cette citation directe, qui vise les « responsables nationaux » de la catastrophe sanitaire de l’amiante, doit permettre de contourner l’instruction et la décision du 11 juillet, explique l’association.

    #amiante #Stephan_Schmidheiny #Schmidheiny #santé #cancer #pollution #toxiques #environnement #eternit #chimie #déchets #poison #esthétique #pierre_serpentinite #enquéte #non-lieu non #justice #impunité #Andeva #AVA

    • 2000 à 3000 décès par an en France
      L’amiante a fait des dizaines de milliers de victimes en France, qui meurent encore au rythme de 2000 à 3000 chaque année, 20 ans après l’interdiction de ce produit, selon les estimations.

      En 2012, les autorités sanitaires estimaient que l’amiante pourrait provoquer, d’ici à 2025, 3000 décès chaque année causés par des cancers de la plèvre ou des cancers broncho-pulmonaires.

  • A (Precht-Kritik) - DaybyDay ISSN 1860-2967
    http://daybyday.press/article6315.html


    David Precht signiert Bücher Lizenz: CC-BY-SA https://www.flickr.com/photos/re-publica
    Flickr

    Question

    „In der Geschichte der Menschheit diente die Kultur dem Leben und die Technik dem Überleben. Heute bestimmt die Technik unser Leben, aber welche Kultur sichert unser Überleben?“

    Réponse 2

    RockyMusic - Rocky Horror Picture Show (Transcript)
    http://www.rockymusic.org/showdoc/rhps-transcript.php


    Susan Sarandon screenshot CC-BY-NC https://www.flickr.com/photos/thomashawk
    Flickr

    Brad: I’ve done a lot; God knows I’ve tried
    To find the truth. I’ve even lied.
    But all I know is down inside I’m

    All: Bleeding...

    Janet: And super heroes come to the feast
    To taste the flesh not yet deceased.
    And all I know is still the beast is

    All: Feeding...
    Ahh, ahh...

    Narrator: And crawling on the planet’s face
    Some insects, called the human race...
    Lost in time, and lost in space,
    And meaning.

    All: Meaning.

    Réponse 2

    Auguste Blanqui - Œuvre
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Blanqui#%C5%92uvre

    Blanqui s’apparente au socialisme dit « métaphysique ». Dans son ouvrage L’Éternité par les astres (1872), élaboré, il est vrai, sur la fin de sa vie, alors qu’il subit une fois de plus la prison, il expose que la combinaison d’atomes dont nous résultons se reproduit un nombre infini de fois (dans l’infinité de l’espace et du temps), de sorte que chacun de nous a une infinité de sosies.

    #philosophie #socialisme #cinéma #éternité

    • @nepthys Effectivement, son raisonnement n’arrive au niveau de l’héroïsme dont Blanqui a fait preuve pendant toute sa vie. Pourtant l’absurdité de ses théories ne trouve d’égale que dans les affirmations scientifiques de neurologues moderne en quête de fonds de recherche. Somme toute dans le cadre de cette comparaison Blanqui reste vainqueur à cause de sa beauté romantique ;-)

      Lost in time, and lost in space and meaning.

      La question initiale nous interroge sur notre opinion par rapport aux qualités culturelles qui assureront notre survie. Le crois qu’une petite dose de romantisme a de fortes chances de nous préserver de la désolation face au forces surpuissantes de l’histoire .

      Enfin une phrase sur Spengler : Son spectre hante l’Europe incapable de s’yopposer. Le projet européeen conçu par la mésalliance Schäuble/Mittérand (je ne mentionne pas le nom du chancelier allemand de l’époque, cette figure de proue d’un navire dirigé par d’autres marins mieux qualifiés) est le sien. La droite allemande a perdu sa raison d’être face à la modernisation technologique et structurelle et rumine ses idées farfelues pour justifier sa propre existence.

      Blanqui gagne aisément contre Spengler aussi, l’affiche de la Commune de Paris en témoigne.

    • Mais comment opposer culture et technique ?

      Postulons que la culture est
      1. la production d’artefacts,
      2. les artefacts eux-mêmes (l’art),
      3. leur mémoire et sa transmission
      afin de répondre à un besoin de lecture symbolique du monde. La technique serait la production d’artefacts et de systèmes afin de répondre à un besoin pratique d’amélioration de nos conditions de vie.

      L’art, l’artisanat sont de nature technique puisque leur finalité est au départ d’ordre pratique : répondre (par un travail physique sur la matière) à un besoin (ajouter une valeur esthétique ou une dimension signifiante) à des objets, lieux, rites du quotidien. Ces artefacts n’atteindront d’ailleurs leur charge symbolique maximale qu’après être passés par le canal de la mémoire et de la transmission (j’oubliais : aujourd’hui aussi du marché) puisqu’ils seront alors unanimement reconnus comme éléments de culture.

      Si, comme (l’ingénieur) Robert Musil (L’homme sans qualités, 1930-33), on voit les pensées et les entreprises humaines comme des démarches de concrétisation de possibilités (plutôt que des réalités, cf. : « wenn es Wirklichkeitssinn gibt, muss es auch Möglichkeitssinn geben »), technique et culture tendent toutes deux à réaliser le possible, elles innovent : je vais construire le plus grand pont du monde, je vais révolutionner la manière de représenter la lumière en peinture, ou, à la croisée des deux, je vais représenter la carte sensible d’un phénomène social particulier, etc. Cette perspective permet de s’exonérer de la valorisation arbitraire de ces productions (l’une serait bien, l’autre non, l’une serait mieux que l’autre), car autant dans la culture que dans la technique les humains cherchent, selon la même logique, à amender, embellir, rendre plus agréable, plus simple, plus vivable, etc. l’existant et leur existence.

      Technique et culture sont donc difficilement dissociables et se conjuguent d’ailleurs dans la notion de civilisation.

      Opposer culture et technique revient à dire que l’une ou l’autre aurait pu primer dans le passé. Une civilisation se serait plus ou moins construite selon une finalité d’utilité pratique ou d’utilité symbolique. C’est ce que Spengler (tu as raison, son spectre hante encore l’Europe) tentait de démontrer avec sa théorie du cours cyclique des cultures humaines qui voudrait que la culture occidentale périclite inexorablement dans sa phase finale faustienne, quand l’homme faustien, maître de la technique, cherche à être maître de sa vie.
      (Théorie difficilement tenable quand on considère ne serait-ce que la nature artificielle, donc culturelle, du fantasme même de l’homme faustien.)

      Or, de plus en plus aujourd’hui, il est question de la « fin de l’Occident », ou de l’Europe, ou de la civilisation chrétienne et cela fait écho aux anciens débats de la modernité sur l’opposition « technique+sciences dures optimiste » versus « esprit+sciences humaines pessimiste » (cf. C.P. Snow : Two Cultures (1959), beau sujet d’étude et de torture en cours de master d’histoire des sciences), débat qui a du mal à cacher sa préoccupation implicite, celle de la qualité potentiellement normative de l’un ou de l’autre. Donc : que disons-nous quand nous émettons cette crainte ?

      Tout ça pour dire, Klaus, que la question que tu poses est super complexe et qu’il faudrait prévoir une semaine de discussions enflammées sous un vieux platane quelque part dans les Cévennes entre plusieurs curieuses et curieux de tous horizons pour espérer y voir plus clair.

      N’est-il pas plus simple de se demander si le capitalisme se nourrit plus facilement des productions culturelles ou techniques et tend à favoriser l’une au détriment de l’autre ? Où l’on revient à Blanqui. Prévoir donc une semaine supplémentaire sous le vieux platane cévenol…

  • PROCESSO ETERNIT

    Lunedì 2 luglio si terrà il Processo Eternit bis di Torino “la fabbrica della morte”, nella speranza che finalmente venga fatta giustizia.
    #Stephan_Schmidheiny ha chiesto l’estromissione dell’ONA (Osservatorio Nazionale Amianto) e degli eredi del Sig. #Testore Giulio (dipendente Eternit Cavagnolo) costituiti parte civile con l’Avv. Ezio Bonanni. Le richieste di Stephan Schmidheiny sono state rigettate dal Tribunale di Torino e il processo vede protagonista l’Avv. Ezio Bonanni, il quale nel corso dell’istruttoria ha delineato una strategia in grado di portare alla condanna per il reato di omicidio colposo.

    In questa sede approfondiremo la vicenda Eternit dalle origini fino alle ultime battaglie legali condotte dal tenace avvocato Ezio Bonanni, Presidente ONA, da sempre in prima linea sulla questione amianto.

    Cos’è l’Eternit: un marchio, una fabbrica

    Il termine Eternit indica un marchio registrato di fibrocemento, materiale ampiamente utilizzato in edilizia per le sue innumerevoli proprietà.

    In Eternit si realizzavano tegole, tettoie, serbatoi, vasche, coperture, lastre piegate, ondulate, coibentazione di tubature ecc.

    Il principale componente dell’Eternit era l’amianto, una sostanza le cui sottilissime fibre (aereodisperse) provocano il cancro ed altre patologie devastanti.

    Il brevetto del 1901 fu realizzato dall’austriaco Ludwig Hatschek.

    Fu lui a chiamare il materiale Eternit – con riferimento al latino aeternitas, «eternità», per rimarcarne la sua elevata resistenza.

    Il brevetto venne acquistato nel 1903 dall’azienda svizzera Schweizerische Eternitwerke AG, che modificò il suo nome in Eternit negli anni ‘20.

    L’azienda iniziò ad aprire una serie di stabilimenti in Italia fin dal 1906 specializzandosi sopratutto nella produzione di tubi.

    Nel 1933 Eternit passò alla famiglia di imprenditori svizzeri Schmidheiny, che nel 1973 divenne responsabile anche degli stabilimenti italiani affiancata dai belgi De Cartier.

    La prima fabbrica venne aperta a Casale Monferrato “la città bianca” (Alessandria), località tristemente nota per l’ecatombe provocata dall’agente killer.

    Anche gli altri stabilimenti dell’Eternit in Italia (Bagnoli, Cavagnolo, Rubiera, Siracusa) registrarono migliaia di vittime di malattie asbesto correlate.

    Oltre agli operai, si ammalarono e si ammalano familiari e abitanti delle zone limitrofe, un ottimo motivo per dire stop all’amianto, attraverso una serie di scioperi ed iniziative sindacali.

    Nel 1986 Eternit finalmente chiuse i battenti: il ramo italiano dell’azienda era fallito.

    Il 22 dicembre del 2004 venne presentata a Torino la prima denuncia contro i proprietari dell’azienda per inosservanza di qualsiasi disposizione in materia di sicurezza sul lavoro.

    Ad occuparsi dell’inchiesta fu il Procuratore Raffaele Guariniello, che iniziò indagini, perquisizioni ed i primi sequestri.

    Utile precisare che nella sola città di Casale Monferrato, tra il 2009 e il 2011, sono stati registrati 128 nuovi casi di mesotelioma, che è solo una delle tante patologie provocate dall’amianto.

    Ancora oggi nella “città bianca” si registrano ogni anno circa 40 nuovi casi di mesotelioma e molte altre patologie tumorali provocate dalla contaminazione di polveri e fibre di amianto.

    I processi

    Il primo processo ebbe inizio il 6 aprile del 2009.

    Per l’occasione vennero presentate 2889 richieste di risarcimento danni: una per ogni vittima di amianto.

    In primo grado, il13 febbraio del 2012: Louis De Cartier e Stephan Schmidheiny, i due proprietari della multinazionale dell’amianto, vennero condannati a 16 anni per disastro ambientale doloso e omissione dolosa di cautele antinfortunistiche (il procuratore generale Guariniello aveva chiesto 20 anni).

    Il processo di secondo grado si concluse nel giugno del 2013.

    Stavolta Stephan Schmidheiny venne condannato a 18 anni di carcere, due in più della sentenza di primo grado.

    (Il barone belga Louis De Cartier nel frattempo morì a 92 anni).

    La sentenza stabilì le responsabilità penali non solo per i siti di Casale Monferrato e Cavagnolo, ma anche per Bagnoli (Napoli) e Rubiera (Reggio Emilia). Vennero anche stabiliti risarcimenti danni per circa 90 milioni di euro destinati al comune di Casale Monferrato, alla regione Piemonte, a sindacati e varie associazioni e 30 mila euro agli ammalati di patologie legate all’amianto e alle famiglie

    La Corte di Cassazione (sentenza 19 novembre 2014, n. 7941) dichiarò tuttavia la prescrizione del reato di disastro ambientale per il quale il magnate svizzero Stephan Schmidheiny era stato condannato in primo e secondo grado, sostenendo che il termine di prescrizione doveva decorrere dalla data di chiusura degli stabilimenti e non dalla fine del disastro (ovvero del fenomeno epidemico di patologie asbesto correlate) tutt’ora in corso tra gli ex dipendenti, i loro famigliari e gli abitanti delle città presso le quali erano ubicati gli stabilimenti Eternit Italia (Bagnoli, Rubiera, Cavagnolo, Siracusa e Casale Monferrato).

    Le novità processuali

    Subito dopo la prescrizione per l’ipotesi di reato di cui all’art. 434 c.p., la Procura della Repubblica di Torino contestò a Stephan Schmidheiny il reato di omicidio volontario, per la morte di 258 persone per mesotelioma e altre patologie asbesto correlate.

    Dopo un iter travagliato, la Corte di Cassazione, in seguito all’udienza del 13 dicembre 2017, ha dichiarato l’inammissibilità dei due ricorsi per Cassazione.

    Nel corso dell’udienza, l’Avv. Ezio Bonanni ha chiesto con insistenza che i due ricorsi trovassero accoglimento. Infatti, con la trasformazione del capo di imputazione da omicidio volontario a omicidio colposo, la gran parte dei casi di decessi per patologie amianto correlate (mesotelioma, cancro polmonare, tumore della laringe, faringe, asbestosi, etc.), sono stati dichiarati prescritti.

    I dati

    Purtroppo però i dati che vengono forniti oggi sono sempre approssimativi e sottostimati.

    L’Avv. Ezio Bonanni, durante la conferenza del 19 giugno 2018 presso L’istituto dell’enciclopedia italiana a Roma, titolata “Come la ricerca può sconfiggere i tumori da amianto: le ultime scoperte scientifiche”, ha reso pubblici i dati epidemiologici sull’incidenza delle patologie asbesto correlate e ha sollecitato le bonifiche amianto.

    “È necessaria la bonifica dell’Eternit e/o degli altri materiali di amianto e/o contenenti amianto per porre fine alla strage di cittadini e lavoratori che purtroppo è in corso in tutto il pianeta”.”- ha ribadito l’avvocato.

    L’Avv. Ezio Bonanni, è stato difensore di parte civile nel processo Eternit 1 fin ed attualmente è parte civile nel processo Eternit 2.

    A lui il merito di aver denunciato le lobby dell’amianto che ad oggi vedono come protagonista Stephan Schmidheiny, erede dell’omonima famiglia che fin dall’inizio del ‘900 si è arricchita sulla salute e sulla vita di migliaia di esseri umani provocando lutti e tragedie.

    “La salute umana non può essere sacrificata al profitto di pochi” (cit. Avv. Ezio Bonanni).

    Eternit bis: l’ONA parte civile

    Purtroppo la vicenda Eternit è sempre avvolta nelle spire misteriose della giustizia, tanto che L’Osservatorio Nazionale Amianto – si è costituito parte civile nel processo Eternit bis, in corso a Torino e a Napoli.

    Sono in corso altre indagini, in seguito allo spacchettamento del processo disposto dal GUP di Torino. La Corte di Cassazione non ha accolto il ricorso dell’ONA, dell’Avv. Ezio Bonanni e del Procuratore della Repubblica di Torino e della Procura Generale di Torino contro le sentenze del GUP di Torino.

    L’avvocato Bonanni come di consueto non arretra di un passo ed esige a gran voce il riconoscimento danni per le vittime di amianto Eternit.

    La richiesta risarcitoria si estende anche ai famigliari delle vittime e quanti abitavano nelle zone limitrofe, fosse solo per semplice esposizione (anche perché la sentenza della Corte di Cassazione, I Sezione Penale, n. 7941/14, che ha dichiarato la prescrizione, non ha assolto nel merito il Dott. Stephan Schmidheiny).

    Leggi il testo integrale delle sentenze Eternit di I° e di II° di condanna di Stephan Schmidheiny…

    Ricordiamo che migliaia di persone si sono ammalate di mesotelioma, tumore del polmone, asbestosi, placche pleuriche e altre patologie che ne hanno provocato il decesso.

    http://www.lavalledeitempli.net/2018/07/01/processo-eternit
    #Eternit #amiante #procès #justice #Schmidheiny

  • It’s By Design
    https://gospelsnippets.blogspot.com.br/2017/08/its-by-design.html

    Beloved, our growing old is by design. The question becomes, when the time of our departure from this earthly existence comes, will we be ready to meet the Great Designer — the Potter of our life as the apostle Paul was? (2 Timothy 4:6-8).

    #Aging #life #eternity

  • Amiante : un non-lieu après 21 ans d’instruction ? - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/amiante-un-non-lieu-apres-21-ans-d-instruction,84085?xtor=R

    Pas de responsables coupables pour l’amiante ?
    DR

    Le parquet de Paris estime que faute de pouvoir dater au jour près l’intoxication des victimes de l’amiante, aucun responsable ne peut répondre d’éventuelles fautes au pénal. Une lecture absurde du fonctionnement même de la contamination causée par la fibre tueuse, qui pourrait éteindre toutes les actions pour des expositions à des produits à effets différés.

    au jour près

    #paywall #impunité

  • Scandale de l’amiante : vers un non-lieu dans une vingtaine de dossiers emblématiques
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13718-scandale-de-l-amiante-vers-un-non-lieu-dans-une-vingtaine-de-dossie

    Un article soumis par BCE sur Seen this, merci a eux ; )

    Scandale de l’amiante : vers un non-lieu dans une vingtaine de dossiers emblématiques - (c) Tous droits réservés

    Coup de tonnerre dans le scandale de l’amiante en France : le parquet demande la fin des investigations dans plusieurs enquêtes pénales, considérant qu’il est impossible de déterminer avec certitude quand les victimes ont été intoxiquées, une décision qui pourrait ouvrir la voie à des non-lieux dans une vingtaine de dossiers.

    "Le diagnostic d’une pathologie liée à l’amiante fait la preuve de l’intoxication, mais ne permet pas de dater l’exposition ni la contamination", a estimé le 13 juin le parquet de Paris dans ses réquisitions dévoilées par Le Monde et dont l’AFP a eu connaissance.

    Une analyse (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 28 juin 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13716-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, mercredi 27 juin 2017, c’est cool, cette semaine avance vite, plein de projets Unity en route, la programmation informatique est vraiment une forme d’expression à part entière, et ça fait beaucoup de bien... ; )

    Pour le reste ce matin, encore une bonne Revue de presse.

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée. ; )

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    28.06.2017

    François de Rugy élu président de l’Assemblée nationale (Libération.fr)

    Affaire Ferrand : sa compagne embauchée aux Mutuelles de Bretagne dans les années 2000 (Le Parisien.fr) via Contributeur anonyme

    Des indemnisations pour licenciement abusif bas de plafond (L’Humanité.fr)

    Comment le scandale de l’amiante pourrait passer à travers les mailles de la justice (Les Echos.fr)

    Vrais (...)

    #En_vedette

    • Scandale de l’amiante : vers un non-lieu dans une vingtaine de dossiers emblématiques

      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_scandale-de-l-amiante-vers-un-non-lieu-dans-une-vingtaine-de-dossiers-em

      Coup de tonnerre dans le scandale de l’amiante : le parquet demande la fin des investigations dans plusieurs enquêtes pénales, considérant qu’il est impossible de déterminer avec certitude quand les victimes ont été intoxiquées, une décision qui pourrait ouvrir la voie à des non-lieux dans une vingtaine de dossiers.

      « Le diagnostic d’une pathologie liée à l’amiante fait la preuve de l’intoxication, mais ne permet pas de dater l’exposition ni la contamination », a estimé le 13 juin le parquet de Paris dans ses réquisitions dévoilées par Le Monde et dont l’AFP a eu connaissance.

      Une analyse qui s’aligne sur celle défendue par les juges d’instruction chargés de ces dossiers : les magistrats ont estimé, dans une ordonnance rendue le 9 juin, que « cet aléa dans la date des faits ne pourra pas permettre de conduire des investigations ciblées et efficaces de nature à réunir des charges qui pourraient être imputées à quiconque ».
      . . . . . . .
      3000 personnes en meurent chaque année
      Selon les autorités sanitaires qui imputent à l’amiante 10 à 20% des cancers du poumon, l’exposition à cette fibre pourrait provoquer jusqu’à 100 000 décès d’ici à 2025. D’après l’Andeva, 3000 personnes meurent chaque année.

      L’affaire a éclaté sur le front pénal à la suite d’une plainte pour homicides et blessures involontaires déposée par d’anciens salariés d’Eternit en 1996 (BIEN 1996). Depuis, cette bataille judiciaire a donné lieu a une multiplicité de procédures.
      Les victimes de l’amiante ont essuyé un revers important en 2015 quand la Cour de cassation a remis en cause la responsabilité des décideurs publics dans l’ensemble des dossiers.

      La haute juridiction a confirmé l’annulation de la mise en examen de plusieurs hauts fonctionnaires, dont l’ex-ministre Martine Aubry, un temps mise en cause pour son rôle entre 1984 et 1987 au ministère du Travail, en tant que directrice des relations du travail.

      + La Ste ETERNIT, une Entreprise familiale, outil de destruction massive
      Emission de Radio à écouter avec Alain FINET - Romina GIULIANO de la Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion de l’Université de Mons
      + http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-ste-eternit-une-entreprise-familiale-outil-de-destruction-massive

      http://www.tdg.ch/economie/stephan-schmidheiny-gagne-proces-amiante-cour-supreme-rome/story/10924174

      G20

       : Faisons crédit à Maurice Strong -qui assura notamment la direction de PetroCanada et Caltex Chevron- et à Stephan Schmidheiny -patron du groupe Eternit- d’une réelle volonté de promouvoir le développement durable.

      https://blogs.mediapart.fr/c-bruhin/blog/280616/appel-mobilisation-generale

      #amiante #martine_aubry #Stephan_Schmidheiny #eternit #poison

  • Nicole Aubert : « Nos sociétés ont créé des individus à flux tendus »
    http://www.lemonde.fr/tant-de-temps/article/2017/01/06/nicole-aubert-nos-societes-ont-cree-des-individus-a-flux-tendus_5058551_4598

    Comme @philippe_de_jonckheere il faut consommer des produits

    Notre époque, depuis une vingtaine d’années, vit une #mutation radicale de son rapport au temps. Dans cette mutation, ce n’est pas tant le temps qui accélère que les individus qui doivent accélérer de plus en plus pour répondre aux exigences d’une économie et d’une société qui tournent de plus en plus vite. Les modalités de notre rapport au temps ont changé : à la sensation de fuite du temps et à notre besoin, très occidental, de dominer le temps, s’est ajoutée une tierce dimension d’accélération et de compression du temps.

    Pour répondre à ces mutations induites par la logique du #marché, la #mondialisation de l’#économie et les #technologies de la #communication, nous sommes plus que jamais désireux de posséder le temps, mais plus encore de triompher du temps. Le problème est que ce désir cache en réalité un individu prisonnier du temps réel et de la logique de marché, incapable de différencier l’urgent de l’important, l’accessoire de l’essentiel. Nos sociétés, à flux tendus, ont créé des individus à #flux_tendus. Certains s’agitent dans le temps, d’autres s’engluent : entre urgence et désir, on finit par rechercher dans l’intensité de la vie une immédiate #éternité.

    ...

    L’urgence dont je parle touche essentiellement les pays riches, dans les pays « pauvres », l’urgence est surtout celle qui consiste à ne pas mourir de faim…

    #société #temps

  • Le juge de la santé des travailleurs
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5489

    Le 31 décembre prochain, le magistrat italien Raffaelle Guariniello prendra sa retraite, ayant atteint la limite d’âge de 70 ans. Dans les rôles successifs de « pretore » puis « procuratore » (un mélange […]

    #Analyses #Santé_au_travail #Eternit #Italie #Justice #maladies_professionnelles #santé_au_travail #Turin

  • Quand les Japonais choisissent leurs camarades... de tombe | Geopolis
    http://geopolis.francetvinfo.fr/quand-les-japonais-choisissent-leurs-camarades-de-tombe-38285
    http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2014/07/Japon-cimeti-re.jpg?itok=fEWaoUvV

    Choisir de son vivant ses « camarades de cimetière » : c’est ce que font certains Japonais voulant s’éviter le coût exorbitant d’une stèle familiale. Pour mieux vivre la mort ensemble, ils entretiennent des relations avec des inconnus et apprennent à se connaître, notamment au sein d’un club, le « Moyainokai », qui organise des excursions à la campagne ou des sessions de lecture en groupe.

    Ils sont bien vivants, mais ont choisi de vivre l’éternité collectivement. Kumiko Kano est une septuagénaire de Tokyo qui, avec son mari, a opté pour cette solution il y a une dizaine d’années. « Quand mon époux a vu l’argent que son frère aîné engloutissait pour les pierres tombales familiales, on a décidé ensemble qu’on n’avait pas besoin de ça, et qu’on ne voulait pas faire supporter une telle charge à nos enfants », raconte-t-elle.

    Dans le cimetière de Sugamo, dans le nord-est de la capitale, Kumiko se recueille, les mains jointes, face à un long mur de marbre gris foncé brillant sur lequel sont gravés des milliers de noms. C’est la tombe collective où son mari repose depuis 2008 avec 3.000 « voisins ». Et il y a de la place pour 6.000 défunts.

    Pour mieux choisir ses futurs voisins de l’au-delà, Kumiko est membre d’un drôle de club : le Moyainokai, littéralement « travailler ensemble », qui organise des excursions à la campagne ou des activités en groupe comme des sessions de lectures......

    #économie
    #Japon
    #camarades_de_cimetière
    #coût ( exorbitant )
    #réduction_des_coûts
    #éternité_collective

  • #amiante : 2014, enfin l’heure de la justice en #France ?
    http://www.multinationales.org/Amiante-2014-enfin-l-heure-de-la

    Jamais des responsables de premier plan dans le scandale de l’amiante n’ont comparu devant des juridictions françaises. Dix-huit ans après les premières plaintes, une première affaire devrait être renvoyée devant une juridiction pénale, dans le dossier #Eternit. Explications du #Journal_de_l'environnement. Année après année, les victimes de l’amiante arrachent devant les juridictions civiles et prud’homales la reconnaissance et l’indemnisation de leur exposition à l’amiante, au prix de novations (...)

    #Actualités

    / France, #Italie, #Santé_et_sécurité_au_travail, amiante, #santé_et_sécurité_au_travail, #responsabilité_pénale_des_entreprises, #cancers_professionnels, #santé_environnement, Eternit, Journal de (...)

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/2014-l-annee-de-l-amiante-en-france,41245

  • http://www.revue21.fr/La-prison-pour-l-ex-roi-de-l

    l’ex-propriétaire du groupe suisse Eternit, géant de l’amiante, a été condamné, lundi 13 février, à seize ans de prison. À ses côtés, le baron belge Jean-Louis Cartier de Marchienne, ex-administrateur d’Eternit-Italie, a écopé de la même peine. Ils devraient verser plusieurs dizaines de millions d’euros aux diverses parties civiles.

    Jugés par contumace dans ce premier procès pénal de l’amiante, les deux chefs d’entreprise ont été accusés de la mort de près de 3000 personnes, d’avoir provoqué « une catastrophe sanitaire et environnementale permanente » et d’avoir enfreint les règles de la sécurité au travail.

    #amiante #justice #Eternit #XXI