• Ethiopie : « On m’a battu jusqu’à ce que je signe une "confession" » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/02/16/ethiopie-on-m-a-battu-jusqu-a-ce-que-je-signe-une-confession_1630387

    Au lendemain de la démission du Premier ministre, l’état d’urgence a de nouveau été décrété dans le pays, secoué par une contestation populaire et où la répression persiste malgré la libération de prisonniers politiques.

    « Tu te souviens d’avoir pleuré pendant ta détention ? » demande soudain Nathenael à son voisin de table. « Une seule fois, répond Befekadu, après une pause. Le jour où mes parents sont venus me voir en #prison. Je ne voulais rien leur montrer de mes souffrances. Mais quand ils ont quitté le parloir, je me suis effondré », confesse cet homme frêle de 38 ans. « Moi c’est le jour où l’on m’a emmené pour comparaître devant un juge, renchérit à son tour Nathenael. Je venais de passer dix jours en cellule, dans l’isolement le plus total. Dans le fourgon qui m’emmenait au palais de justice, je revoyais pour la première fois le monde extérieur : rien n’avait changé, tout continuait comme avant. Et soudain le monde m’a semblé si indifférent à mes souffrances. Les larmes me sont montées aux yeux », dit-il, en souriant.

    En #Ethiopie, il a longtemps suffi d’évoquer les atteintes aux droits de l’homme pour être emprisonné sans autre forme de procès. Les deux hommes qui échangeaient leurs souvenirs ce soir-là dans le jardin de l’hôtel Taitu, à Addis-Abeba, le savent bien : Befekadu Hailu et Nathenael Feleqe, tous deux membres d’un groupe de blogueurs baptisé Zone9, ont été détenus pendant dix-huit mois, entre avril 2014 et octobre 2015 dans la redoutable prison de Maekelawi, située à un jet de pierres de l’hôtel Taitu. « Quand je repasse devant, j’hésite encore à regarder cet endroit où j’ai été détenu si longtemps. Battu et interrogé tous les jours jusqu’à ce que je signe une "confession" qui ne correspondait en rien à la réalité », expliquait ce soir-là Befekadu Hailu, qui a aussi été emprisonné pendant un mois fin 2016.

    Colère populaire

    Désormais libres, et lavés de toutes les accusations contre eux, ils suivent avec la même perplexité que tous leurs compatriotes les derniers événements qui pourraient faire basculer le destin de leur pays. Vendredi, le gouvernement a décrété l’état d’urgence - que le pays a connu pendant dix mois jusqu’en août 2017 - au lendemain de l’annonce de la démission du Premier ministre et chef du gouvernement, Haïlemariam #Desalegn. Un coup de tonnerre dans un ciel qui n’a plus rien de serein dans l’un des plus anciens Etats d’Afrique. Voilà trois ans que l’Ethiopie est secouée par une contestation inédite qui s’étend dans plusieurs provinces du pays. Face à cette colère populaire, la coalition au pouvoir dominée par les rebelles du Tigré, ceux qui ont pris le pouvoir par les armes en 1991, a fini par lâcher du lest. Annonçant dès janvier la libération de prisonniers politiques, et la transformation de la prison de #Maekelawi en musée.

    En six semaines, plus de 6 000 prisonniers politiques ont ainsi été libérés, parmi lesquels des icônes de l’opposition comme les leaders oromo Merera Gudina et Bekere Nega. Ou encore le journaliste Eskinder Nega qui vient de passer sept ans derrière les barreaux. Tous ont été accueillis par des foules immenses à leur sortie de détention. Mais la pression populaire ne s’est pas relâchée pour autant. En début de semaine, dans la région oromo qui jouxte la capitale, blocages de routes et commerces fermés maintenaient intacte la flamme de la contestation. La démission surprise du Premier ministre jeudi, est-elle le signe d’une nouvelle étape ? Le plus étonnant, c’est que pendant quarante-huit heures au moins, personne n’a su comment interpréter cette annonce. S’agissait-il de permettre « la poursuite des réformes », comme l’a suggéré le Premier ministre lui-même en annonçant son départ ? Ou bien s’agit-il d’une reprise en main des durs du régime ? Dans l’étrange flottement qui a marqué cette fin de semaine à Addis-Abeba, tout le monde soulignait pourtant le calme qui prévalait dans la capitale, où la vie quotidienne suit le rythme des innombrables fêtes religieuses.

    Dieu est partout à Addis, et les appels du muezzin font écho aux chants des églises qui percent la nuit bien avant l’aube. Des processions de silhouettes voilées de blanc se glissent parfois au milieu des embouteillages qui bloquent régulièrement les grandes artères de la capitale. La force des traditions se télescope désormais avec les promesses de l’avenir. Partout, les grues et les immeubles en construction surgissent, renforçant l’impression d’un irrésistible boom économique, alors que l’Ethiopie affiche une croissance insolente. Mais Addis, avec ses cinq millions de citadins, donne-t-elle réellement la mesure d’un pays de 100 millions d’habitants, le deuxième le plus peuplé d’Afrique ? « Il y a une blague qui circule à Addis, rappelle le blogueur Befekadu Hailu. Un homme arrive dans la queue des taxis au centre-ville et réalise qu’une foule énorme attend avant lui. Il se poste alors d’emblée en tête de file et hurle :"Libérons le peuple !" Aussitôt, tout le monde court se cacher. Et notre homme peut tranquillement prendre son taxi. C’est une façon de souligner la timidité de la contestation dans la capitale, mais ça n’empêche pas les gens d’Addis de trouver d’autres moyens de se montrer critiques. Comme d’applaudir à ce genre de blagues. »

    Il y a d’autres signes d’une fronde discrète : dans les rues de la capitale, tout le monde écoute les tubes de Teddy Afro, le chanteur le plus populaire du moment. Longtemps interdit d’antenne et de concert, après une chanson, diffusée en 2005, Jah Yasteseryal, qui évoque la nostalgie du règne du dernier empereur et fut vite perçue comme un tube antigouvernemental. Mais Teddy Afro peut désormais organiser des concerts, comme ce fut le cas mi-janvier pour la première fois depuis six ans.

    Tigréens

    Reste qu’un autre monde se déploie à l’extérieur d’Addis-Abeba. Au-delà des frontières de cette ville en pleine expansion, se trouve ce pays réel, souvent privé d’Internet, qui à coups de manifestations parfois violentes a remis en cause l’ordre établi. Le premier foyer d’insurrection a surgi fin 2015 au cœur du pays oromo, tout proche de la capitale, puis s’est propagé à la région amhara. A elles seules, ces deux ethnies englobent plus de 60 % de la population. Elles revendiquent de plus en plus ouvertement leur volonté d’obtenir un partage plus équitable du pouvoir. L’Ethiopie, seul pays d’Afrique à ne jamais avoir été colonisé, doté d’une riche histoire millénaire, n’a jamais été une véritable démocratie.

    Au cœur de la capitale, le musée de la terreur rouge rappelle le règne meurtrier de la dictature communiste de Mengistu Haïlé Mariam, qui avait renversé le dernier empereur, Haïlé Selassié, en 1974, et sera à son tour balayé par les rebelles tigréens qui contrôlent le régime actuel. « Après 1991, l’Ethiopie a vu se créer un système qui n’existe nulle part ailleurs en Afrique. Chaque ethnie a désormais son Etat, dans un ensemble fédéral. C’est le deal qui a permis à la minorité tigréenne, 6 % de la population, de s’imposer au pouvoir », rappelle l’économiste de Guinée-Bissau Carlos Lopes, un temps en poste à la Communauté économique africaine des Nations unies, dont le siège est à Addis.

    Officiellement, le pouvoir est détenu par une coalition où cohabitent un parti tigréen, un parti #oromo, un autre pour les #Amhara et un dernier regroupant tous les autres, soit plus de 80 ethnies qui forment la nation éthiopienne. Mais en réalité, seuls les #Tigréens contrôlent réellement le pouvoir et notamment l’important secteur sécuritaire et militaire. Cet équilibre est aujourd’hui remis en cause par les manifestations qui enflamment les provinces et ont fait plusieurs centaines de victimes depuis trois ans. Mais c’est moins la pression populaire que son impact à l’intérieur de la coalition qui peut faire vaciller le pouvoir. Car, pour la première fois, les partis « officiels » oromo et amhara refusent de continuer à jouer les marionnettes pour justifier la main mise des Tigréens. Enhardis par la contestation, ils ont eux aussi tendance à élever la voix et à rejoindre les oppositions ethniques qui en province descendent dans la rue pour réclamer plus de liberté. Pour la première fois en 2016, Opdo, le parti oromo de la coalition au pouvoir a ainsi élu ses dirigeants, en refusant les « suggestions » venues de l’appareil central.

    Lemma Megersa, son nouveau jeune leader, est vite devenu très populaire. Bien plus que le Premier ministre sortant qui n’a jamais eu l’aura intellectuelle de son prédécesseur, Meles Zenawi, mort en 2012 et considéré comme l’inspirateur du « développementalisme » à l’éthiopienne. « Le pire danger pour un mauvais gouvernement, c’est le moment où il décide d’entamer des réformes », notait un internaute éthiopien sur Twitter, le jour où le Premier ministre a annoncé sa démission. En ouvrant les portes des prisons pour apaiser la contestation, le régime est-il en train de perdre la main ? A la veille du week-end, la plupart des commentateurs doutaient d’un changement de cap radical. D’autant que le régime, ou plutôt le système mis en place, peut encore se targuer d’une assise solide.

    Bras de fer

    « Le régime actuel a fait le pari du développement, avec un modèle original, souligne ainsi Carlos Lopes. On a libéralisé l’économie tout en protégeant certains secteurs clés, comme les services. Il n’y a toujours pas de banque étrangère en Ethiopie. Ce nationalisme économique a payé en mobilisant efficacement les ressources du pays, sans aucune pression extérieure, pour investir dans le social, la santé, l’éducation. L’un des plus grands projets actuels, le barrage de la Renaissance, censé assurer l’autonomie énergétique du pays, a été entièrement financé par l’appel à l’épargne populaire qui a permis de récolter plus de 400 millions de dollars ! » rappelle encore l’économiste. Mais les promesses du développement, ici comme ailleurs, engendrent de nouvelles attentes.

    Venu d’une famille pauvre du Nord, Betele n’est guère impressionné par l’université où il étudie l’histoire de l’Afrique. « Certes, beaucoup de jeunes ont désormais accès aux études, mais pour l’instant, c’est la quantité plus que la qualité qui prime. On se bat pour avoir une place assise à la bibliothèque ; il n’y a pas d’ordinateurs ; la vie coûte cher », se lamente le jeune homme, indifférent aux multiples constructions, souvent réalisées par les Chinois, qui découpent le paysage d’Addis-Abeba. « L’Ethiopie est la Chine de l’Afrique », faisait d’ailleurs remarquer le 9 janvier un éditorial du Financial Times. « Comme la Chine, son histoire remonte à des milliers d’années et comme la Chine, ce pays africain se considère comme un géant politique. Comme la Chine il y a trente ans, l’Ethiopie a mis en place un plan rigoureux de développement fondé sur l’amélioration des niveaux d’éducation et de santé, l’amélioration de la politique agricole et l’industrialisation », poursuit le journal, ajoutant : « Malheureusement, comme la Chine, ce pays a un gouvernement autoritaire qui réprime son peuple pour rester au pouvoir. Il y a cependant une différence essentielle : l’Ethiopie ne sera pas capable de combiner indéfiniment croissance économique et répression politique. »

    On pourrait croire que le Premier ministre sortant en était arrivé aux mêmes conclusions. Mais en attendant de savoir qui lui succédera, c’est plutôt un bras de fer silencieux qui se poursuit, comme un mouvement de balancier entre ouverture et crispation. « En Ethiopie, les gens sont souvent fatalistes, ça vient en partie de la religion. Mais il faut se méfier des gens passifs ou trop gentils, lorsqu’ils se réveillent », avertissait, début février, un jeune guide devant la tombe du dernier empereur, Haïlé Selassié.
    Maria Malagardis Envoyée spéciale à Addis-Abeba

    #opposants #torture

  • Probable apprentissage il y a 700 000 ans.

    La présence de très probables traces d’enfants d’environ 12 mois et de 5 à 10 mois d’une espèce d’hominidé éteintes (vraisemblablement Homo heidelbergensis), découvertes sur un site de boucherie, Gombore II-2 à Melka Kunture, Ethiopia, impliquerait que ceux-ci devaient suivre les adultes dans un groupe mobile et apprendre des informations de première main sur la chasse et la boucherie.

    En effet, il y a 700 000 ans, date des traces, la fabrication d’outils, l’utilisation d’outils et le dépeçage sont des compétences qui doivent être apprises. Les scientifiques sous la direction de Margherita Mussi (Département des sciences de l’antiquité, Université de Rome Sapienza, Mission archéologique italienne à Melka Kunture et Balchit, Ethiopia), supposent que la présence de traces d’enfants en association stratigraphique directe avec de telles activités suggère que cet apprentissage s’est produit dès le plus jeune âge.

    Archaeology and ichnology at Gombore II-2, Melka Kunture, Ethiopia : everyday life of a mixed-age hominin group 700,000 years ago

    https://www.nature.com/articles/s41598-018-21158-7

    #Préhistoire #700000BP #Afrique_de_l'est #Ethiopie #Margherita_Mussi #Université_de_Rome #traces #enfant #Homo_heidelbergensis #industrie_lithique

  • #Follow_the_money : What are the EU’s migration policy priorities ?

    Take a closer look at the data, however, and it becomes clear how the EU prioritizes among its many goals. By following the money from the EU we can see which areas the union puts the most emphasis on when it comes to migration policy. The numbers show that stopping migrants along the way is at least equally important as changing the underlying causes of migration.

    For a start, the largest amount of the #Trust_Fund money does not got to where the majority African migrants are coming from. By a large margin, Eritrea, Nigeria and Somalia are the three countries most African asylum seekers came from between 2012 and 2016.

    The greatest amount of money from the EU Emergency Trust Fund, however, goes elsewhere.The biggest single recipients are Niger, Mali, Senegal, Libya, and Ethiopia. Contrast that with Somalia, which ranks 9, Nigeria 10 and Eritrea - the country with the most African asylum applicants to the EU – is 20th out of 26 EUTF recipient countries. In other words, the country most in need of EU funds to fight the root causes of migration is far down on the list of countries actually receiving those funds.

    #Niger #Sénégal #Libye #Ethiopie :


    –-> donc pas les pays d’origine !

    Despite these long-term benefits, humanitarian groups, experts and local media criticized the Trust Fund for focusing too much on tightening border controls and preventing migration instead of addressing the root causes of flight in the countries of origin.

    For a better understanding of what the EU means by “improving migration management” it’s helpful to look at the projects it funds. Libya, for example, is home to the project with the single largest EUTF budget of 90 million euros aimed at “managing mixed migration flows.” The average project for migration management receives 14 million.

    #Libye

    Untangling mixed migration flows is EU jargon for distinguishing between streams of refugees (people each EU country is obliged to protect under the Geneva Convention) and other migrants (which each EU country is free to accept or reject). The easiest way to do so would be to set up registration centers outside the EU to determine eligibility for asylum before migrants set foot in the EU. This idea has been brought up in the past by EU-leaders like the French President Emmanuel Macron.

    #catégorisation #tri #hotspots #Macron

    When we follow the EU money trail, we see that the budget of the European Border and Coast Guard authority #Frontex skyrocketed over the last years. The budget position “Joint Operations” is the largest item on the expenditure list - and quadrupled since 2012 (from 32 million euros to 129 million euros). Since 2016, the budget also included a position on “#Return_Support”. It had a budget of 39 million in 2016 and was increased to 53 million in 2017 (an increase of 30 percent), making it the second biggest position on Frontex’ budget.

    #renvois #expulsions

    http://m.dw.com/en/follow-the-money-what-are-the-eus-migration-policy-priorities/a-42588136?maca=en-Twitter-sharing&xtref=https%253A%252F%252Ft.co%252FKPKKngT4
    #migrations #développement #asile #migrations #réfugiés #UE #EU #Europe #push-factors #facteurs_push #Emergency_Trust_Fund
    cc @isskein

    • Diverting EU aid to stop migrants

      Ahead of Europe’s development ministers meeting in Estonia on 11 September, Global Health Advocates research in Senegal and Niger shows that EU development aid is misused and diverted through the EU Emergency Trust Fund for Africa.

      Development aid is meant to fund long-term programmes aimed at the eradication of poverty in line with partner countries’ own development priorities. However, the EU Emergency Trust Fund for Africa – a rather new instrument launched hastily by the EU and backed with close to €3 billion in development funds – does exactly the opposite: it prioritises quick fixes driven by Europe’s short-term domestic priorities, with little involvement of local governments let alone civil society actors.

      Findings from the report published today reveal untransparent processes in-country, bypassing most good governance principles. No public calls for proposals, no consultation of local actors, no eligibility guidelines, prioritisation of short term projects and the development of retroactive strategies once most funds are disbursed.

      Fanny Voitzwinkler, Head of the EU Office of Global Health Advocates, says: “Everyone we met in Niamey and Dakar agreed: the EU Trust Fund is first-and-foremost a political communication tool to show citizens the EU is responding fast to the so-called ‘migration crisis‘. Using development aid money as a bargaining chip to leverage African countries’ cooperation on migration tarnishes the image of the EU as a global development actor.”

      Beyond the questionable use of development funds to address what is considered a political emergency in Europe, the EU is literally outsourcing the control of migration to countries such as Libya and Niger, to ensure migrants are no longer able to leave the northern shores of the African continent. Most concerning is that some countries have de facto boosted their domestic security spending over basic social services like health and education.

      The NGO also warns against possible spill over-effects of the EU-driven effort to reduce migratory pressure to Europe. Repressive measures to curb migration are depriving communities of economic opportunities in the Agadez region of Niger without providing viable alternatives in already unstable environments. The EU’s eagerness to rapidly stem migration flows has taken precedence over seeking sustainable solutions for the local population.

      Global Health Advocates is urging the EU to delink its political dialogue on migration from its development agenda, acknowledging that migration is a positive driver of development. In the spirit of European’s core founding values of tolerance, solidarity and respect for human dignity, the EU should actively support and promote a more nuanced narrative on migration and mobility, anchored in facts and reality.

      Ms. Voitzwinkler concludes: “If the EU Trust Fund is not realigned to reflect a genuine partnership between the EU and African countries, promoting policies that can foster a positive development impact of mobility, the EU should stop replenishing the Fund.”


      http://www.ghadvocates.eu/en/diverting-eu-aid-to-stop-migrants

      Pour télécharger le #rapport:

      http://www.ghadvocates.eu/wp-content/uploads/2017/09/Misplaced-Trust_FINAL-VERSION.pdf

  • #Ethiopie : le premier ministre a présenté sa démission
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/15/ethiopie-le-premier-ministre-a-presente-sa-demission_5257484_3212.html

    Le premier ministre a déploré dans une allocution télévisée « les troubles et la #crise_politique [qui] ont causé des morts et provoqué des déplacements de population ». « Je considère ma #démission comme inévitable pour permettre de mener les réformes qui établiront une paix durable et la démocratie », a-t-il ajouté.

    En poste depuis 2012, Hailemariam Desalegn avait été adoubé dès 2010 comme le successeur de Meles Zenawi, l’ancien rebelle marxiste qui a régné jusqu’à sa mort sur l’Ethiopie après avoir renversé le dictateur Mengistu Hailé Mariam en 1991.

    En 2015 et 2016, l’Ethiopie a été le théâtre des plus importantes manifestations anti-gouvernementales depuis vingt-cinq ans, et dont la répression avait fait au moins 940 morts, selon la Commission éthiopienne des droits de l’homme, liée au gouvernement. Le calme n’était revenu qu’avec l’instauration d’un #état_d’urgence entre octobre 2016 et août 2017, même si d’occasionnelles manifestations ont encore lieu.

    #dictature

  • Ethiopia conflict displacement situation report 0.pdf
    https://www.humanitarianresponse.info/system/files/documents/files/ethiopia-_conflict_displacement_situation_report_0.pdf

    This document has been prepared jointly by OCHA and the National Disaster Risk Management Commission (NDRMC), in part

    nership with Cluster Coordinators, to provide an update on the situation of populations displaced due to conflict on the border
    between Oromia and Somali regions, and to inform efforts in mobilizing additional international funding and resources in support
    to the current response.
    I. Displacements O


    #Éthiopie #conflit #territoire #déplacements

  • I campi fascisti

    Lo stato fascista italiano si è avvalso di diversi strumenti e luoghi per imprigionare, segregare e deportare popolazioni straniere, oppositori politici, ebrei, omosessuali e rom. Dai campi di concentramento per i civili sloveni e croati, a quelli dove furono deportati migliaia di eritrei, etiopi e libici, dalle località di internamento per ebrei stranieri, fino ai luoghi di confino per oppositori politici.

    http://www.campifascisti.it
    #histoire #fascisme #Italie #camps #camps_De_concentration #Slovénie #Croatie #Erythrée #Ethiopie #Libye #juifs #WWII #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale

    Une longue #liste avec les noms des personnes internées et les lieux :
    http://www.campifascisti.it/elenco_documenti.php
    #datasource #banque_de_données #database

    Ici la liste des camps :
    http://www.campifascisti.it/elenco_campi.php
    et la #carte :


    http://www.campifascisti.it/mappe.php
    #cartographie #visualisation

    Et puis, des #témoignages #audio (je ne sais pas si aussi #vidéo, j’ai pas contrôlé) de survivants :
    http://www.campifascisti.it/elenco_testimoni.php

    Et une très très longue bibliographie :
    http://www.campifascisti.it/elenco_bibliografia.php

    #déportation

    cc @wizo @albertocampiphoto @isskein

  • L’organisation du cerveau humain moderne a émergé seulement récemment

    Encore une publication de l’Institut Max-Planck

    https://www.mpg.de/11883269/homo-sapiens-brain-evolution

    Le résumé sur ScienceDaily : Modern human brain organization emerged only recently : Homo sapiens fossils demonstrate a gradual evolution of the human brain towards its modern globular shape — ScienceDaily

    https://www.sciencedaily.com/releases/2018/01/180125105444.htm
    /images/2018/01/180125105444_1_540x360.jpg

    They add to the accumulating archeological and paleoanthropological evidence demonstrating that Homo sapiens is an evolving species with deep African roots and long-lasting gradual changes in behavioral modernity, brain organization, and potentially brain function.

    Si l’évolution n’est que le résultat de l’adaptation aux conditions du milieu environnemental, sommes-nous des éternels inadaptés ?

    #préhistoire #évolution #cerveau #Max-Planck Institut
    #300000BP #Jebel_Irhoud #Afrique_du_Nord #Florisbad #Afrique-du-Sud #260000BP Omo_Kibish #Afrique_de_l'Est #Ethiopie #195000BP

  • Je viens de mettre sur seenthis un rapport sur les passeurs dans la #Corne_de_l'Afrique, c’est ici :
    http://seen.li/e71e

    Je remets ici un tableau que j’ai trouvé dans le rapport. Il concerne le nombre de #morts / #décès de migrants dans cette région d’Afrique (en fait, ce tableau considère une région plus large que la Corne de l’Afrique). Je peux me tromper, mais je n’ai jamais vu passer cette info avant.
    Voici le tableau :


    #mourir_aux_frontières #statistiques #chiffres #Soudan #Libye #Egypte #Yémen #Somalie #Ethiopie #Tanzanie #Erythrée #Mozambique #Kenya #Afrique_de_l'Est #Zimbabwe #Djibouti #Malawi

    Les trois tableaux sont construits un peu bizarrement, car tout le rapport est basé sur des questionnaires, et je n’ai pas le temps de trop regarder la méthodo, mais je mets ici dans le cas où de bonnes âmes de seenthis ont envie de voir un peu plus clair... Le rapport c’est par ici : http://regionalmms.org/images/briefing/RMMS%20BriefingPaper6%20-%20Unpacking%20the%20Myths.pdf

    cc @reka @simplicissimus

  • Le président érythréen se rend en visite en #Egypte...
    Visite du président de l’Érythrée en Égypte - janvier 2018

    Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu 9 janvier 2018 son homologue érythréen, Issayas Afeworki actuellement en visite de deux jours en Egypte. L’hymne national des deux pays a été entonné au début des cérémonies de réception officielles réservées au Président de l’Erythrée. Les deux leaders ont eu un tête-à-tête après lequel s’est déroulée une séance d’entretiens élargie aux responsables des deux pays.
    Les discussions présidentielles ont planché sur les développements de la conjoncture dans les pays du Bassin du #Nil et de la #Corne_de_l'Afrique, ainsi que sur des questions d’ordre régional et international d’intérêt commun.
    Le président Al Sissi a fait part à son hôte de marque du grand intérêt qu’accorde l’Egypte au renforcement de sa #coopération stratégique avec l’Erythrée dans les divers domaines et à la fondation d’un partenariat durable entre les deux parties, en guise de consolidation des relations historiques et distinguées les unissant depuis bien des siècles. Le Chef de l’Etat a également estimé indispensable de faire progresser la mise en œuvre des projets de #coopération dans les différents secteurs, tels que l’agriculture, l’électricité, la santé et le commerce, sans omettre les domaines de la pisciculture et des ressources animales qui font la réputation de ce pays de la Corne de l’Afrique.
    Les deux dirigeants ont en outre évoqué leurs démarches conjointes en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, aspirant à intensifier leurs concertations relatives aux questions de la paix et de la stabilité régionales. Le Président érythréen a quant à lui, d’après des déclarations du porte-parole de la Présidence égyptienne, exprimé la grande estime de son pays à l’égard de l’Egypte avec qui il a tissé des relations historiques et stratégiques au fil des années. Il a de même salué le rôle pionner de l’Egypte dans la région et son souci de rétablir l’ordre et la stabilité dans le continent africain.
    « Nous désirons développer notre coopération bilatérale avec l’Egypte dans les divers domaines de sorte à réaliser les intérêts des deux peuples », a noté le Chef de l’Etat érythréen, avant de louer les expériences égyptiennes en matière d’assistance technique et de formation professionnelle.
    Les pourparlers constructifs entre l’Egypte et l’Erythrée démontrent la profondeur de leurs liens tous azimuts et leur convergence de vues vis-à-vis de nombreux dossiers de tout ordre, notamment des questions liées à la Corne de l’Afrique, cette région axiale dont la stabilité s’avère prioritaire pour la sécurité de la mer Rouge.

    http://www.sis.gov.eg/Story/107180?lang=fr
    #Erythrée #Egypte

    Ce qui ne va pas améliorer les relations #Egypte-#Soudan
    Petit rappel : le #Soudan aurait fermé les frontières avec l’Erythrée, probablement aussi en lien avec le fait que l’Erythrée s’est rapprochée de l’Egypte

    cc @reka

    • La tension monte encore entre le Soudan et l’Egypte

      Le Soudan a fermé, la semaine dernière, sa frontière avec l’Erythrée et a annoncé l’état d’urgence dans deux de ses Etats de l’est et déployés des milliers de soldats dans cette zone. Khartoum accuse l’Erythrée, appuyée par l’Egypte, de vouloir intervenir sur son territoir et même de vouloir renverser le président Omar el-Béchir.

      http://www.rfi.fr/afrique/20180111-soudan-egypte-relations-tendues-caire-khartoum-mer-rouge

    • #Barrage de Grande Renaissance : l’Erythrée à la rescousse de l’Egypte pour la résolution de la crise

      L’Egypte a trouvé en l’Erythrée, un nouvel allié dans la tension régionale engendrée par la construction du #barrage_hydroélectrique de #Grande_Renaissance. « Les deux parties ont convenu de poursuivre une coopération intensive sur toutes les questions liées à la situation actuelle pour soutenir la sécurité et la stabilité dans la région. », a affirmé Bassam Radi, le porte-parole de la présidence égyptienne, lors de la visite du président érythréen Isaias Afeworki.

      https://www.agenceecofin.com/electricite/1001-53364-barrage-de-grande-renaissance-l-erythree-a-la-rescousse-de-
      #eau

    • L’Égypte et le Soudan au bord de la confrontation ?

      Le Proche et Moyen Orient sont source de tension entre les différentes puissances régionales appuyées par les puissances impérialistes. C’est au tour de la corne de l’Afrique d’être en phase croissante de tension inter-étatique. L’Égypte qui tente depuis le coup d’état du Maréchal al-Sissi de prendre plus de place dans la région se voit opposée à la Turquie à travers un conflit frontalier avec le Soudan et l’Érythrée

      Le #barrage_de_la_Renaissance

      Ce barrage est en train d’être achevé par l’#Éthiopie sur le Nil et inquiète au plus haut point l’Égypte. Le Caire craint, en effet, que ce barrage dont l’usine hydroélectrique générera plus de 6 400 mégawatts réduise sa part des eaux du Nil. L‘Éthiopie quant à elle, justifie le projet en expliquant qu’il est nécessaire à son développement économique, soulignant le fait que la grande majorité de ses 95 millions d’habitants manquent d‘électricité.

      L’Égypte accuse le Soudan, au préalable médiateur, de prendre fait et cause pour l’Éthiopie qui lui fournit 100 MW par an, ce qui correspond à près de 15% de la production d’électricité soudanaise. De fait, le Caire s’est rapprochée de l’Érythrée, frère ennemi de l’Éthiopie. Le gouvernement éthiopien a accusé le gouvernement érythréen d’entraîner des rebelles en vue de mener des attaques de sabotage contre le barrage.

      L’Égypte cherche donc à exclure les Soudanais des discussions sur les eaux du Nil. Le Caire vient, en effet, de soumettre à l’Éthiopie une proposition relative à la sortie du Soudan des discussions sur la construction du barrage. A la place, ils proposent l’introduction de la Banque mondiale en tant que médiateur. Ce qui a du mal à passer du côté du dictateur soudanais puisqu’avec la construction du barrage, il aurait pu importer davantage d’électricité de son allié éthiopien.

      http://www.revolutionpermanente.fr/L-Egypte-et-le-Soudan-au-bord-de-la-confrontation
      #conflit #tensions

  • Un chant peut-il tuer ? Musique et violence en Éthiopie du Nord
    https://theconversation.com/un-chant-peut-il-tuer-musique-et-violence-en-ethiopie-du-nord-89943


    coucou @intempestive

    La #musique est-elle susceptible de déclencher des actes violents ? C’est en tout cas ce qu’affirment les villageois des hauts plateaux d’#Éthiopie_du_Nord étudiés par l’ethnomusicologue Katell Morand (Université Paris-Nanterre), dans un article intitulé « Le désir de tuer. Musique et violence en Éthiopie du Nord » paru dans le n°68 de la revue Terrain, « L’Emprise des sons ».

    Cette question peut paraître surprenante : nous avons plutôt tendance à parer la musique de toutes les vertus – elle permettrait de calmer les esprits, guérir les peines, soigner les maladies, voire même faire pousser les plantes. À contre-courant de ces représentations, le dernier numéro de Terrain explore les diverses manières dont les #sons peuvent être utilisés pour #manipuler autrui, faire souffrir, ou encore pousser au meurtre.

    #torture

  • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

    I fondi sulla carta destinati a promuovere lo sviluppo di paesi poveri in realtà rimangono in Italia, destinati all’accoglienza migranti. Parte delle spese utilizzate anche per l’esternalizzazione delle frontiere. La denuncia di Oxfam e Openpolis

    http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/562311/Il-budget-oscuro-tra-cooperazione-e-migrazione-Se-i-fondi-restano-i
    #Italie #aide_au_développement #développement #asile #migrations #réfugiés #coopération_au_développement #externalisation #accueil #fermeture_des_frontières #frontières

    • Il budget oscuro tra cooperazione e migrazione

      Accoglierli, come accoglierli, salvarli in mare, respingerli, rimpatriarli, fermare i flussi o governarli. Parole ed espressioni già ricorrenti nel dibattito pubblico che sicuramente saranno temi centrali della campagna elettorale. A maggior ragione diventa imprescindibile la sempre valida domanda: con quali costi? Seguire i soldi in questo caso vuol dire accostare due settori apparentemente distanti: la cooperazione internazionale allo sviluppo e la gestione del fenomeno migratorio.


      https://cooperazione.openpolis.it/minidossier/perche-confrontiamo-soldi-cooperazione-migranti

    • Coopération UE-Afrique sur les migrations. Chronique d’un chantage

      Alors que la communauté internationale fait mine de s’offusquer de la situation dramatique des personnes en migration en Libye, la Cimade, le collectif Loujna-Tounkaranké et le réseau Migreurop publient le rapport conjoint Coopération UE–Afrique, chronique d’un chantage. Outil de décryptage critique des mécanismes financiers et politiques de la coopération européenne sur les migrations avec les pays tiers, l’ouvrage appuie son analyse sur quatre pays africains : le Maroc, le Mali, le Sénégal et le Niger.

      http://www.lacimade.org/presse/cooperation-ue-afrique-migrations-chronique-dun-chantage
      #fonds_fiduciaire #fonds_fiduciaire_d’urgence #trust_fund

    • Aide au développement : les ONG réfutent le lien migration/développement

      « Nous, ONG, réfutons le lien entre #APD et politiques migratoires. L’APD doit réduire la pauvreté, c’est ça son objectif » a martelé avec conviction Bernard Pinaud du CCFD solidaire, suscitant de vifs applaudissements de l’ensemble des ONGs présentes.

      https://blogs.mediapart.fr/aide-et-action/blog/230218/aide-au-developpement-les-ong-refutent-le-lien-migrationdeveloppemen

    • Respect des engagements : adoption de nouveaux programmes sur la protection des migrants et l’aide au retour et à la réintégration en Afrique, d’un montant de 150 millions d’euros

      L’Union européenne adopte ce jour trois nouveaux programmes, d’une valeur supérieure à 150 millions d’euros, au titre du fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, faisant suite directement aux engagements pris par le groupe de travail commun Union africaine-Union européenne-Nations unies en vue de remédier à la situation des migrants en #Libye.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-1143_fr.htm

    • Aid and Migration : externalisation of Europe’s responsibilities

      European countries have seen over 3.8 million people seeking asylum in its territories between 2013 and 2016. In response, Europe has developed several plans, agreements and policy Frameworks on Migration. The EU has also established a number of cooperation agreements with third countries, highlighting the importance of “addressing the root causes behind irregular migration to non-EU countries”. On top, we notice EU Aid budgets being increasingly spent in favour of “migration management”.

      Development cooperation is more and more perceived by EU leaders as a tool to “control migration”, “manage migration” or “tackle the root causes of migration”. Why is that?


      https://concordeurope.org/2018/03/19/aid-migration-aidwatch-paper

      Pour télécharger le #rapport :
      https://concordeurope.org/wp-content/uploads/2018/03/CONCORD_AidWatchPaper_Aid_Migration_2018_online.pdf?7c2b17&7c2b17

    • Les partenariats entre l’Union européenne et les pays africains sur les migrations. Un enjeu commun, des intérêts contradictoires

      Pour atteindre ses objectifs, l’UE s’est dotée d’un instrument financier qui s’est rapidement imposé comme l’outil le plus visible de la politique de partenariat en matière de migration. Le #Fonds_fiduciaire_d’urgence_pour_l’Afrique (#FFU), adopté au cours du sommet de #la_Valette de novembre 2015, est devenu le signe d’une synergie renforcée, voire d’un alignement, entre les objectifs des politiques migratoires, de #sécurité et de #développement. Cependant, loin de répondre aux principes de partenariat et de responsabilité partagée, le FFU, comme les autres cadres de dialogue, reste entre les mains des Européens qui imposent leurs objectifs et contrôlent leur mise en œuvre. Les pays africains y trouvent peu d’espace dans lequel ils pourraient participer à la définition des objectifs et des moyens d’action.


      https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/partenariats-entre-lunion-europeenne-pays-africains-migrations-un-enjeu

    • The 2017 Annual Report of the EU Emergency Trust Fund for Africa is available

      The 2017 Annual report of the EU Emergency Trust Fund for Africa has been adopted by the Operational Comittee on 2 March 2018. It outlines the current state of affairs and the achievements of the Emergency Trust Fund for stability and addressing root causes of irregular migration and displaced persons in Africa (the EUTF for Africa) up to December 2017.

      The Report provides an overview of the strategic orientations, implementation and results achieved in each of the three regions of the EUTF for Africa.

      In 2017, the EUTF for Africa focused on deploying activities at country and regional level to address the compelling needs of African partner countries while further translating the Trust Fund’s strategic priorities into action. During the year, 40 new programmes have been approved in the three regions, bringing the total of approved programmes at the end of 2017 to 143 including three which operate across several regions. With EUR 900 million contracted, the implementation pace of the EUTF for Africa has significantly improved in 2017 bringing the overall amount of signed contracts to EUR 1.5 billion with implementing partners since the inception of the Trust Fund.

      Two years after its inception at the Valletta Summit on Migration, held in November 2015, the EUTF for Africa has further demonstrated its added value as a quick and effective implementing tool that facilitates political dialogue with partner countries, covers new sectors, allows innovative approaches, produces results, and pulls and attracts funding, expertise and experience from a variety of stakeholders and partners.

      Through its activities, the EUTF for Africa has been working actively in the three regions to limit the combined effects of worsened security conditions and long-lasting challenges such as demographic pressure, institutional weaknesses and extreme poverty.

      https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/all-news-and-stories/2017-annual-report_en
      #rapport

    • Protecting and supporting migrants and refugees: new actions worth €467 million under the EU Trust Fund for Africa

      European Commission - Press release

      Brussels, 29 May 2018

      The EU continues to deliver on its commitments to assist vulnerable migrants and refugees and address root causes of irregular migration. The new support measures in the Sahel/ Lake Chad region and the Horn of Africa will foster stability, jobs and growth, especially for young people and vulnerable groups.

      They complement ongoing bilateral and multilateral efforts, such as through the Joint African Union – European Union – United Nations Task Force. Today’s additional funds will allow for live-saving assistance to be taken forward, including accelerating resettlements of refugees from Niger as a priority.

      High Representative/Vice-President Federica Mogherini said: "We continue working to save lives, provide safe and dignified returns and legal avenues, and tackle the root causes of migration, by creating jobs and growth. With the UNHCR, we have evacuated 1,287 refugees from Libya to Niger, who need to be resettled swiftly now. With the IOM, we helped 22,000 people to return home and provide reintegration assistance. Today’s additional commitments will further consolidate our work towards managing human mobility - in a humane, secure and dignified way together with our partners.”

      Commissioner for International Cooperation and Development, Neven Mimica, said: “The majority of today’s €467 million assistance package will be dedicated towards improving employment opportunities, especially for young people. But challenges remain, and the Trust Fund’s resources are running out. If we want to continue our live-saving assistance, additional contributions by EU member states’ and other donors will be crucial.”

      Measures adopted today focus on the following areas:

      Protection and assistance for people on the move

      The European Union’s work with the UNHCR has so far allowed for 1,287 refugees to be evacuated from Libya to Niger through the Emergency Transit Mechanism, with 108 people having been further resettled to Europe. In parallel, together with the International Organisation for Migration, 22,000 migrants stranded along the routes have been assisted to voluntarily return home, where they receive reintegration support. Today, the EU mobilises an additional €70 million, of which €10 million will support accelerating resettlements under the UNHCR’s Emergency Transit Mechanism and €60 million ensure that voluntary return and reintegration assistance can be continuously provided by the IOM. In Kenya, an innovative approach to piloting private sector development will promote better economic integration of refugees and supports the implementation of the Comprehensive Refugee Response Framework. Additional €20 million in regional support will help countries in the Horn of Africa, in developing and implementing sustainable and rights-based return and reintegration policies.

      Increase stability, resilience of local populations and improve migration management

      Increasing stability and supporting the resilience of local populations is one of the pillars of the EU’s integrated approach. In central Mali, activities worth €10 million will address the rapidly degrading security situation, to increase trust between Malian security forces and local populations. Further new activities will promote conflict prevention, foster food security in South Sudan or improve knowledge on malnutrition in Sudan. In Sudan, support will also enable humanitarian and development actors to access hard-to-reach areas. In Cape Verde and Guinea Bissau new measureswill help to set up a reliable civil identification registration and document issuance system, to allow the population to benefit from enhanced mobility, document security and better access to rights.

      Economic opportunities for young people

      Providing sustainable employment opportunities for young people is key to tackle the root causes of irregular migration. New actions will support the skills development and vocational training of young people to help create better employment opportunities, for example in Ethiopia, Nigeria or The Gambia. In Sudan, a new support project, will strengthen the job skills of young people and support them through training to establish and grow businesses. This project will target disadvantaged groups, such as refugees and internally displaced people and, like all EU assistance in Sudan, will be realised through trusted implementing partners.

      In order to ensure continuous monitoring of the effectiveness of Trust Fund for Africa programmes, the funding of the dedicated monitoring and learning system has been doubled from €2 million to €4 million.

      Background

      The EU Emergency Trust Fund for Africa was established in 2015 in order to address the root causes of instability, irregular migration and forced displacement. Resources currently allocated to this Trust Fund are €3.4 billion from EU institutions, European Member States and other donors.

      Today’s assistance adds to the 147 programmes that were already previously approved across the three regions (North of Africa, Sahel and Lake Chad region and Horn of Africa) worth a total of €2,594 million, which was divided as follows: Sahel/Lake Chad €1,293 million (79 programmes), Horn of Africa €820.3 million (50 programmes), North of Africa €335 million (14 programmes). This amount also includes 4 cross-region programmes (€145.1 million).

      https://reliefweb.int/report/world/protecting-and-supporting-migrants-and-refugees-new-actions-worth-467-mil

    • Protection et aide pour les migrants et les réfugiés : nouvelles mesures d’un montant de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire de l’UE pour l’Afrique

      L’Union européenne adopte ce jour des nouveaux programmes et projets pour un montant total de 467 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.

      L’UE continue de tenir les engagements qu’elle a pris de venir en aide aux migrants et réfugiés vulnérables et de lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles mesures d’aide en faveur de la région du Sahel/du bassin du Lac Tchad et de la Corne de l’Afrique favoriseront la stabilité, l’emploi et la croissance, en particulier pour les jeunes et les groupes vulnérables.

      Ces mesures viennent compléter les efforts actuellement déployés dans des cadres bilatéraux et multilatéraux, notamment par l’intermédiaire du groupe de travail conjoint de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies. Les ressources financières supplémentaires débloquées ce jour permettront de poursuivre l’aide vitale, y compris d’accélérer en priorité les réinstallations de réfugiés en provenance du Niger.

      Mme Federica Mogherini, haute représentante/vice-présidente, s’est exprimée dans les termes suivants : « Nous continuons à œuvrer pour sauver des vies, assurer le retour des réfugiés et des migrants en toute sécurité et dans la dignité, mettre en place des voies d’entrée légales et lutter contre les causes profondes de la migration en créant des emplois et de la croissance. Avec le HCR, nous avons procédé à l’évacuation de 1 287 réfugiés de la Libye vers le Niger, qu’il convient de réinstaller dans les plus brefs délais. Avec l’OIM, nous avons aidé 22 000 personnes à rentrer dans leur pays et avons fourni une aide à leur réintégration. Avec les nouveaux engagements pris ce jour, nous continuerons à consolider nos travaux pour gérer, conjointement avec nos partenaires, la mobilité des personnes de façon humaine, sûre et digne. »

      M. Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du développement a, quant à lui, fait la déclaration suivante : « La majeure partie du programme d’aide de 467 millions d’euros annoncé ce jour visera à améliorer les possibilités d’emploi, en particulier pour les jeunes. Mais des problèmes subsistent et les ressources du fonds fiduciaire s’épuisent. Il est essentiel que les États membres de l’UE et d’autres bailleurs de fonds fournissent des contributions supplémentaires si nous voulons continuer à apporter une aide vitale. »

      Les mesures adoptées aujourd’hui se concentrent sur les domaines suivants :

      Protection et assistance pour les populations en déplacement

      Grâce à la coopération entre l’Union européenne et le HCR, 1 287 réfugiés ont jusqu’à présent pu être évacués de Libye vers le Niger par l’intermédiaire du mécanisme de transit d’urgence ; 108 personnes ont en outre été réinstallées en Europe. En parallèle, 22 000 migrants bloqués le long des routes migratoires ont bénéficié d’une aide au retour volontaire vers leur pays d’origine, où ils ont reçu une aide à la réintégration, fournie conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations. L’UE mobilise ce jour un montant supplémentaire de 70 millions d’euros ; sur cette somme, 10 millions d’euros seront consacrés à accélérer les réinstallations dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence du HCR et 60 millions d’euros permettront de garantir que la continuité de l’aide au retour volontaire et à la réintégration apportée par l’OIM. Au #Kenya, une approche innovante pour conduire le développement du secteur privé favorisera une meilleure intégration économique des réfugiés et soutiendra la mise en œuvre du cadre d’action global pour les réfugiés. Un soutien régional supplémentaire de 20 millions d’euros aidera les pays de la #Corne_de_l'Afrique à élaborer et à mettre en œuvre des #politiques_de_retour et de #réintégration durables et fondées sur les droits.

      Renforcement de la stabilité et de la résilience des populations locales et amélioration de la gestion de la migration

      Le renforcement de la stabilité et le soutien à la résilience des populations locales sont l’un des piliers de l’approche adoptée par l’UE. Dans le centre du #Mali, des mesures, dotées d’un budget de 10 millions d’euros, seront destinées à remédier à la situation en matière de sécurité, qui se détériore rapidement, afin d’accroître la confiance entre les forces de sécurité maliennes et les populations locales. En outre, des activités nouvelles favoriseront la prévention des conflits, encourageront la #sécurité_alimentaire au #Soudan_du_Sud ou amélioreront les connaissances sur la malnutrition au #Soudan. Au Soudan, l’aide permettra également aux acteurs de l’aide humanitaire et à ceux du développement de se rendre dans des zones difficiles d’accès. Au #Cap-Vert et en #Guinée-Bissau, les nouvelles mesures contribueront à mettre en place un système fiable d’état civil et de délivrance de documents pour permettre à la population de bénéficier d’une mobilité accrue, de la sécurité des documents et d’un meilleur accès aux droits.

      Des perspectives économiques pour les jeunes

      Il est essentiel d’offrir des possibilités d’emploi durable aux jeunes pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière. Les nouvelles actions soutiendront le développement des compétences et la #formation_professionnelle des jeunes pour contribuer à améliorer les possibilités d’#emploi, par exemple en #Éthiopie, au #Nigeria ou en #Gambie. Au Soudan, un nouveau programme d’aide renforcera les compétences professionnelles des jeunes et les aidera à créer et à développer des entreprises grâce à des actions de #formation. Ce projet ciblera les groupes défavorisés, comme les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays et, à l’instar de tous les programmes d’assistance de l’UE au Soudan, sera mis en œuvre par des partenaires de confiance.

      Les ressources financières du système spécifique de suivi et d’apprentissage ont été doublées et sont passées de 2 millions à 4 millions d’euros afin de garantir le suivi permanent de l’efficacité des programmes financés par le fonds fiduciaire pour l’Afrique.

      Contexte

      Le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes de l’instabilité, de la migration irrégulière et des déplacements forcés. Ce fonds fiduciaire est actuellement doté d’un budget de 3,4 milliards d’euros provenant des institutions de l’UE, des États membres ainsi que d’autres bailleurs de fonds.

      L’aide annoncée ce jour vient s’ajouter aux 147 programmes approuvés précédemment en faveur de trois régions (Afrique du Nord, région du Sahel/bassin du lac Tchad et Corne de l’Afrique) pour un montant total de 2 594 millions d’euros, répartis de la façon suivante : 1 293 millions d’euros pour la région du Sahel/le bassin du Lac Tchad (79 programmes) ; 820,3 millions d’euros pour la Corne de l’Afrique (50 programmes) et 335 millions d’euros pour l’Afrique du Nord (14 programmes). Ce montant inclut également quatre programmes multi-volets (145,1 millions d’euros).

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-18-3968_fr.htm
      #développement

    • Instrumentalisation de l’aide publique au développement

      L’Union européenne utilise les financements de l’#Aide_publique_au_développement (#APD) pour contrôler les flux migratoires, comme avec le #Centre_d’Information_et_de_Gestion_des_Migrations (#CIGEM) inauguré en octobre 2008 à #Bamako au #Mali par exemple4. Ainsi, le 10e #Fonds_européen_de_développement (#FED) finance, en #Mauritanie, la #formation de la #police_aux_frontières. Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont eux mêmes fixés (allouer 0,7 % du revenu national brut à l’APD), certains États membres de l’UE comptabilisent dans l’APD des dépenses qui n’en sont clairement pas. Malgré les réticences des États membres à harmoniser leurs politiques migratoires internes, ils arrivent à se coordonner pour leur gestion extérieure.

      https://www.lautrequotidien.fr/articles/lesprofiteurs

    • Sommaire :

      Studies on forest landscape restoration in hilly and mountainous regions of Asia and Africa – an introduction to the Special Issue
      How do property rights reforms provide incentives for forest landscape restoration? Comparing evidence from Nepal, China and Ethiopia
      The ‘#Conversion_of_Cropland_to_Forest_Program’ (#CCFP) as a national ‘#Payment_for_Ecosystem_Services’ (#PES) scheme in China: Institutional structure and roles, ensuring voluntarism and conditionality of subsidy payments
      Exclosures as forest and landscape restoration tools: lessons from #Tigray Region, Ethiopia
      Shared strengths and limitations of participatory forest management and area exclosure: two major state led landscape rehabilitation mechanisms in Ethiopia
      Can forest stand alone? Barriers to the restoration of the last remaining rainforest in Assam, India
      From denuded to green mountains: process and motivating factors of forest landscape restoration in #Phewa_Lake watershed, Nepal
      Change in land use and ecosystem services delivery from community-based forest landscape restoration in the Phewa Lake watershed, Nepal
      Smallholders and forest landscape restoration in upland northern Thailand
      A segregated assessment of total carbon stocks by the mode of origin and ecological functions of forests: implication on restoration potential

      #revue #Ethiopie #Assam #Inde #Népal #Thaïlande #restauration #Asie #Afrique #Chine

  • 15,000 Eritrean Refugees Relocated in Ethiopia

    “Currently IOM is relocating an average of about 100 persons per day which represents an increase in what has been the most continual refugee flow into Ethiopia in 2017,” said Khatab Khalid, the head of IOM Ethiopia’s Shire Sub-Office.
    According to official figures, there were 21,215 new Eritrean refugee arrivals to Ethiopia in 2016 while over 20,000 have arrived in 2017 to date. Most of the refugees are youth with 46 per cent of the total transported by IOM aged between 18-24 years old. Many of them report walking for days to reach Ethiopia.

    https://www.borkena.com/2017/10/20/eritrea-15000-eritrean-refugees-relocated-ethiopia
    #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_érythréens #statistiques #chiffres #2016 #2017 #Ethiopie

  • « En Ethiopie, la question des “nationalités” est devenue explosive »
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/29/en-ethiopie-la-question-des-nationalites-est-devenue-explosive_5235571_3212.
    pour archive.. juste que le gouvernement éthiopien à déployer des moyens pour restaurer des sols pour y installer une agroécologie dans la région tigréeenne et qu’ailleurs les #terres y sont réservées (et confisquées) pour des investisseurs de l’agro-industrie

    En #Ethiopie, fédération de neuf régions ethniques, un mécanisme redoutable est enclenché. Son détonateur se trouve en région Somali, dans l’est du pays, où les autorités locales se sont senties assez fortes pour lancer des raids armés dans la région voisine d’Oromia, la plus peuplée du pays, profitant d’une délimitation incertaine de la frontière, tandis que les Oromo vivant en région Somali subissent un nettoyage ethnique.

  • Mise en ordre, mise aux normes et #droit_à_la_ville : perspectives croisées depuis les #villes du Sud

    Marianne Morange et Amandine Spire
    Mise en ordre, mise aux normes et droit à la ville : perspectives croisées depuis les villes du Sud [Texte intégral]
    Spatial reordering, norm production and the right to the city : a crossed perspective from cities of the South
    Anna Perraudin
    Faire place aux minorités dans le centre de #Mexico. Des #squats à la propriété, enjeux et limites d’une politique de résorption de l’#habitat_irrégulier [Texte intégral]
    Making place for minorities in central Mexico City. From irregular settlements to property : issues and limitations of an irregular habitat resorption policy
    Amandine Spire, Marie Bridonneau et Pascale Philifert
    Droit à la ville et replacement dans les contextes autoritaires d’#Addis-Abeba (#Éthiopie) et de #Lomé (#Togo) [Texte intégral]
    Right to the city and resettlement in the authoritarian contexts of Addis Ababa (Ethiopia) and Lomé (Togo)
    Marianne Morange et Aurélie Quentin
    Mise en ordre néolibérale de l’espace et fabrication de « bons commerçants » au Cap et #Quito : le commerce « de moins en moins dans la rue » [Texte intégral]
    Out of place, out of the street ? Reordering urban space and the reshaping of “good” traders in neoliberalizing Cape Town and Quito
    Francesca Pilo’
    Les petits commerçants informels des #favelas face à la régularisation électrique : entre tactiques, ajustements et inadaptations [Texte intégral]
    Small informal traders in the favelas and regularization of the electricity service : between tactics, adjustments and shortcomings
    Emma Broadway
    Informal Trading and a Right to the City in the Khayelitsha CBD : insights from the field [Texte intégral]
    Commerce informel et droit à la ville dans le #Central_Business_District de #Khayelitsha : un regard ethnographique, au plus près du terrain

    http://journals.openedition.org/metropoles/5491
    #urban_matter #Le_Cap #Afrique_du_sud

  • Les Anuak condamnent les efforts visant à reporter le départ d’Éthiopie de Karuturi
    https://www.farmlandgrab.org/post/view/27732-les-anuak-condamnent-les-efforts-visant-a-reporter-le-depart-det

    L’Anywaa Survival Organisation, l’Ethiopian Anuak Development Foundation et l’Anuak Community Association in North America, forts du soutien de la société civile internationale et des leaders de la communauté anuak du monde entier, exhortent les gouvernements éthiopien et indien à arrêter leurs négociations avec #Karuturi Global Ltd et à faire en sorte que l’entreprise quitte définitivement #Gambela et les autres régions d’Éthiopie. Les gouvernements de ces deux pays doivent demander des comptes à l’entreprise pour avoir détruit les moyens de subsistance, l’environnement, la biodiversité et l’écosystème de la population locale. Nous insistons sur l’importance pour les populations #autochtones de la terre et de l’#environnement, qui sont pour elles synonymes de subsistance, de sécurité et de souveraineté alimentaires, de source de #terres agricoles, de #pâture, de #pêche, de #chasse et de #médicaments_traditionnels.

    En 2009-2010, Karuturi Global a obtenu l’allocation de 300 000 ha à Gambela et ailleurs en Éthiopie pour des projets agricoles. L’investisseur n’a jamais cultivé plus de quelques milliers d’hectares. Dans le pays voisin, au #Kenya, la ferme de production de fleurs de l’entreprise a été déclarée en faillite et les permis ont été résiliés comme il se doit. En septembre 2017, Karuturi a reconnu sa défaite et annoncé son départ imminent, mais il tente maintenant de pousser le gouvernement indien à tenter de convaincre les autorités éthiopiennes de lui donner une seconde chance.

    #insécurité_alimentaire #Éthiopie #Inde

  • Ethiopia : Confronting urban hardship

    The traditional image of refugees in sprawling rural settlements and camps no long accurately depicts the reality of today’s refugee situation. With more than half of the world’s refugees living in cities and urban areas, the refugee experience itself has changed in many ways. The life of a forced migrant in an urban environment is often one invisibility and simultaneous exposure. Urban refugees and asylum seekers constantly face protection risks and are often denied access to basic services, exposing them to unique social vulnerabilities.

    Ethiopia, which hosts over 830,000 displaced individuals, is experiencing a rise in numbers of urban refugees. Crises in neighbouring countries such as South Sudan, Sudan, Somalia, Eritrea, and Yemen have contributed to these rising numbers. In fact, according to the UNHCR, there are over 20,000 urban refugees in the capital city of Addis Ababa, most of them from Eritrea.

    Urban refugees residing in Addis Ababa and all over the world face alternative challenges to those living in camps where basic amenities such as food, water, and shelter are often available. High priced city living, limited access to social and economic services, lack of skills training, employment opportunities, and insufficient support contributes to the poor living conditions of the urban refugee experience.

    In response to these harsh circumstances, JRS started the first and only urban Refugee Community Centre (RCC) in Addis Ababa in 1996. The RCC responds to the unmet needs of urban refugees and asylum seekers with a range of services and support. The vocational skills training, day care service, English language courses, psychosocial services, sports and recreation, music therapy, and emergency food and material assistance offered by RCC helps displaced persons heal, learn, and thrive in their new environments.

    The RCC project provides educational support to the Somali community residing in Addis Ababa, because illiteracy is widespread among many Somali refugees. The English and computer classes, and sports activities and community services offered by JRS help many refugees improve their living situations. These educational courses and social integration programs are relevant to everyday life, as many urban refugees are unable to obtain these resources on their own. “Even if there is no money that can be given, JRS talks to us and makes us feel good despite the hardships,” said a refugee woman at the centre.

    During the 2016 Leaders’ Summit on Refugees, Ethiopia made pledges to address the socio-economic needs of refugees and host communities. Accordingly, the pledges will amend Ethiopia’s national law to expand the out-of-camp policy and issue work permits to refugees. JRS RCC is adapting its projects in response to the changing context, especially those activities that involve language, business, and occupational skills trainings to facilitate and empower refugee participation.

    “What’s really nice about the project is that it’s the only community space for refugees. There are some people who have been coming to the centre since childhood. There’s also a great relationship there between us (JRS) and the people we serve. This trust and transparency isn’t seen with many other organisations,” says Liana Tepperman, Director of Programs at JRS/USA.

    The effectiveness of the services provided by JRS are recognized by urban refugee stakeholders, including UNHCR who recently helped fund the opening of a new urban Child Protection Centre in July 2017. Several prominent individuals like the UN General Assembly President, and officials from the European Union and US government have made visits to the RCC. They encouraged JRS to continue to take a strong leadership role in urban refugee discussions and actions, as there is still more change to be made.

    https://reliefweb.int/report/ethiopia/ethiopia-confronting-urban-hardship
    #Ethiopie #urban_refugees #réfugiés_urbains #réfugiés #asile #migrations

  • L’Éthiopie, terre d’industrie
    http://www.laviedesidees.fr/L-Ethiopie-terre-d-industrie.html

    Si en 1984, l’Éthiopie « mourait peu à peu », c’est aujourd’hui un des pays à la plus forte croissante économique. Comment la politique industrielle menée par le gouvernement éthiopien a-t-elle contribué à un tel résultat ?

    Livres & études

    / #Afrique, #développement, #industrie, #protectionnisme

    #Livres_&_études

  • Ethiopia Plans to Close 27 Refugee Camps

    The government of Ethiopia says it will close all 27 refugee camps in its territory over the next 10 years and integrate residents into local communities.


    https://www.voanews.com/a/ethiopia-plans-to-close-27-refugee-camps/4145088.html
    #camps_de_réfugiés #fermeture #Ethiopie #réfugiés #asile #migrations #intégration #urban_refugees #réfugiés_urbains

  • Les 6 raisons principales du boom industriel de l’Ethiopie - Agence Ecofin
    https://www.agenceecofin.com/dissection/2311-52319-les-6-raisons-principales-du-boom-industriel-de-l-ethiopie

    En effet, l’#Ethiopie qui veut devenir un pays à revenu intermédiaire d’ici 2025 a élaboré un second Plan de Croissance et de Transformation (GTP II) qui porte sur la période 2015-2020. Cette feuille de route s’articule notamment autour d’une #industrialisation accélérée fondée sur l’#agriculture avec le secteur privé comme principal acteur. Pour favoriser ce processus, le gouvernement a initié en faveur des entreprises, un plan de développement de parcs agro-industriels « prêts à l’emploi » orientés vers l’#exportation. Ce programme permet notamment de faciliter l’accès du privé aux terrains industriels et table sur la création à l’horizon 2025, de plusieurs parcs dotés d’infrastructures logistiques et d’équipements sur 100 000 ha. La première infrastructure du genre, le Parc Industriel d’Hawassa (HIP) a été inauguré en juillet 2016 sur 130 hectares à 285 km au sud de Addis-Abeba. Dédiée à la filière textile-habillement, le complexe a déjà accueilli une vingtaine d’entreprises dont PVH, détenteur des marques Calvin Klein, le taiwanais Everest Textile ou le chinois Huafang.

    #agro-industrie

  • The power of #art and music in Ethiopia’s refugee camps

    In Ethiopia a sense of hopelessness hangs over refugee camps where hundreds of thousands of people are left waiting to build new lives. Lacuna’s writer-in-residence, Rebecca Omonira-Oyekanmi, meets those who have fled home but are yet to find sanctuary, and sees how art and performance are helping them heal.


    https://lacuna.org.uk/migration/art-music-ethiopia-refugee-camps

    #Ethiopie #camps_de_réfugiés #réfugiés #asile #migrations #musique #Adi_Harush

  • Ethiopia Devaluates Currency by 15%
    http://www.ena.gov.et/en/index.php/economy/item/3817-ethiopia-devaluates-currency-by-15

    Ethiopia has devaluated its exchange rate of Birr by 15 percent against international currencies, the National Bank of Ethiopia announced.

    Deputy CEO of NBE Yohannes Ayalew said the devaluation is important in enhancing performance of the country’s export sector.

    The move is said to promote the country’s export sector that has been performing low over the past years.

    For the past five years, the fluctuation of commodity price in international market and strength of USD relatively against other foreign exchanges, lead to the decline of Ethiopia’s export commodities, especially coffee, oilseed, gold, and leather.

    The World Bank has been suggesting that the Ethiopian government should devaluate its currency by at least 10 percent, pointing out that in real terms it may lead to a five percent increase in export earnings and two percent increase in growth.

    Ethiopia last devaluated its currency in 2010 by 17 percent but the value of Birr against international currencies has been depreciated from time to time due to floating exchange rate.

    #Éthiopie #BM #dévaluation #monnaie #exportation

  • Ethiopia is grappling with heightened risk of state collapse, it is time for orderly transition - Addis Standard
    http://addisstandard.com/editorial-ethiopia-grappling-heightened-risk-state-collapse-time-orde

    Ethiopia is fast descending into turmoil as the result of incessant state-sanctioned violence and repression. Popular demands that precipitated a three year-long protest, which started in Oromia in 2014 and then spread to the Amhara and other regions, remain unaddressed. The discontent in the two most populous regional states, Oromia and Amhara, home to two-thirds of the country’s population of over 100 million, is deep and widespread. The resulting anxiety, expressed by serious Ethiopia watchers, is confirmed by the country’s leader, Prime Minister Hailemariam Desalegn, who once warned that the continued protests could push Ethiopia into a situation similar to what has prevailed in neighboring Somalia for the last 26 years: state collapse.

    The popular protests signaled a regime in crisis. After ruling for a quarter century, the ruling coalition, the Ethiopian People’s Revolutionary Democratic Front (EPRDF), began to exhibit signs of decomposition. Nowhere is this well archived than the reporting by this magazine over the last six years. The economy, once touted as the envy of the world, started experiencing a downward spiral. Tensions emerged at the highest echelons of the security apparatus with the civilian and military intelligence at loggerheads over the direction of the regime’s response to the protests. Beginning in December 2016, two months into the state of emergency that was declared to suppress the protests, the situation got further complicated with rising tensions between regional states – first between the Amhara and Tigray regions and currently between the Oromia and Somali regional states.

    #Ethiopie #terres #territoire #climat #dictature

  • Oromo-Somali conundrum: Can Ethiopia tame the Liyu police? - OPride.com
    https://www.opride.com/2017/09/26/oromo-somali-conundrum-can-ethiopia-tame-liyu-police

    Ethiopia says hundreds of Oromos killed and hundreds of thousands of civilians displaced from their homes in still ongoing violent clashes in the Eastern part of the country.

    Conflict along the border of Ethiopia’s Oromia and Somali states is not new. The two states have seen sporadic episodes of clashes and raids along the common border for more than a decade. But tensions escalated earlier this month after dozens of ethnic Somalis were killed in the city of Awaday in Eastern Oromia. In response, the Somali State’s paramilitary force known as the “Liyu Police” launched revenge attacks and began mass expulsion of ethnic Oromos from the state.

    The Ethiopian government on Monday said more than 3,000 long-term Oromo residents of the semi-autonomous Somaliland were also illegally displaced. At least two Oromos were killed in revenge attacks in the Somaliland capital of Hargeisa earlier this month.

    Locals in Oromia have complained for months about cross-border attacks and killings by the Liyu police. Yet, its attacks on civilians and expansionist raids have gone largely unreported, including a recent grenade attack at an elementary school in Miesso and the massacre of several dozen civilians in the town of Chinaksan.

    #éthiopie #conflit #territoire