• Is do-it-yourself CRISPR as scary as it sounds?
    http://www.statnews.com/2016/03/14/crispr-do-it-yourself

    The #do-it-yourself community has #codes_of_conduct in place to guide responsible use of #CRISPR, and it has been more proactive about discussing this technology than the federal government, wrote Todd Kuiken, a senior program associate at the Wilson Center in Washington, D.C., in a commentary published last week in Nature.

    Community norms won’t much influence rogue biohackers intent on causing harm. “But such people could just as easily be scientists working in government, university or commercial labs as DIY biologists,” Kuiken wrote.

    (...)

    Here’s what several other experts had to say about do-it-yourself CRISPR.

    Ellen Jorgensen: DIY community can do interesting, useful, perfectly respectable things with CRISPR
    Gigi Kwik Gronvall: Safety systems need improving in all labs
    Filippa Lentzos: Don’t single out the DIY community
    Henry Greely: Take care!

    #éthique #biohacking (via @nicovabret)

  • Des modalités d’apprentissage brutes et brutales en chirurgie — Travail et Emploi 141, janvier-mars 2015, La fabrication du soignant au travail
    https://travailemploi.revues.org/6553

    Abstract
    Rigueur morale de l’apprentissage et apprentissage de la rigueur technique sont indissociables en chirurgie, contribuant à centrer les débuts de formation des internes sur la seule dimension techniciste du métier. Ce n’est que dans un second temps que les chirurgiens apprennent à devenir soignants, notamment auprès d’autres soignants, infirmiers notamment. Mais, dans un premier temps, être socialisé à l’univers chirurgical, c’est inévitablement être socialisé aux rapports hiérarchiques et à la « sacro-sainte » rigueur professionnelle. La rigueur de l’apprentissage, qui passe à la fois par une exigence technique et une pression morale de chaque instant, est telle que l’on peut parler d’apprentissage « par claques » ou d’enseignement « à la dure » que les internes en formation ne manquent pas de ressentir violemment. Il s’agit dans cet article de rendre compte du processus de socialisation que les internes connaissent au cours des stages hospitalo-universitaires, socialisation qui est à la fois brute – s’exprimant avec peu d’euphémisation et de façon peu policée – et brutale – comprenant une part de violence psychologique et/ou verbale ressentie comme telle. À travers l’observation d’interactions in situ, nous verrons les modalités de l’apprentissage chirurgical dans des services hospitalo-universitaires.

    Author’s notes
    Cet article reprend des éléments développés dans un autre article publié dans La revue française de pédagogie, intitulé « La socialisation chirurgicale, un apprentissage “par claques” » (2013, no 184, pp. 95-104) et qui décrivait, dans une perspective comparatiste, les proximités qui existent entre l’apprentissage chirurgical et les autres univers de formation rigoristes que sont le « dressage » de la caserne ou celui des classes préparatoires. Il s’agit davantage dans le présent article d’exposer les spécificités de l’apprentissage brut et brutal de la chirurgie en précisant le rôle prégnant des chefs de service dans cette formation « à la dure » et en comparant, cette fois, cet ethos chirurgical analysé dans le cadre de la chirurgie digestive hospitalo-universitaire avec d’autres spécialités médicales, notamment médico-chirurgicales.

    Accès payant sur cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2015-1-page-25.htm

    #apprentissage_par_claques

    • Article précédent (2009) de la même auteure, Emmanuelle Zolesio, accessible sur cairn.info

      Des femmes dans un métier d’hommes : l’apprentissage de la chirurgie - Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2009-2-page-117.htm

      Alors que la médecine compte de plus en plus de femmes, la chirurgie résiste encore largement à l’ampleur de ce mouvement et demeure incontestablement un bastion « masculin ». Pour donner quelques ordres de grandeur de cette réalité, on peut noter que le taux de masculinisation de la chirurgie était de 83 % en 1994-1995, de 87 % en 1997-1998 contre 26 % et 21 % pour celui de la pédiatrie [Jaisson, 2002]. Le constat reste valable pour les jeunes générations puisqu’on compte seulement 29,5 % des effectifs s’orientant vers les spécialités chirurgicales à l’issue des ecn (Épreuves classantes nationales)... en 2004, alors mêmes que les femmes représentent 58 % des étudiants affectés (et encore faudrait-il déduire de ces effectifs les nombreuses étudiantes s’orientant vers des spécialités médico-chirurgicales telles que l’ophtalmologie ou l’orl pour avoir une juste mesure de la répartition sexuée des jeunes entrants dans les spécialités chirurgicales « pures » . La chirurgie est une spécialité masculine, par son recrutement mais aussi par ses caractéristiques techniques, organisationnelles et par sa culture professionnelle. Dans ce contexte, les femmes, véritables exceptions statistiques, se révèlent une bonne « entrée » pour révéler certaines dimensions de la socialisation professionnelle en chirurgie. Tel est notre parti pris théorique et méthodologique. La position atypique des femmes se révèle un excellent analyseur des dispositions (dites « masculines ») requises par le milieu professionnel chirurgical et de la façon dont la profession sélectionne ses candidats et les transforme. Il convient donc d’ouvrir la « boîte noire » de la socialisation professionnelle et d’éclairer le contenu (qu’est-ce qui est transmis dans le métier, au-delà des compétences opératoires ?) ainsi que les modalités concrètes de perpétuation de cette culture professionnelle (comment cela se transmet en pratique ?) au travers de la trajectoire de chirurgiennes. L’analyse sera centrée sur la période de l’internat, essentielle dans le processus de socialisation professionnelle.

      Noter que le taux de féminisation de 23% en 2006 descend, dans le tableau qui le présente, à 8,5% pour « les spécialités strictement chirurgicales ».

  • #euthanasie ou soins palliatifs ?
    http://www.laviedesidees.fr/Euthanasie-ou-soins-palliatifs.html

    La nouvelle loi relative à la fin de vie a tout l’air d’un compromis : elle autorise l’arrêt de tout traitement thérapeutique lorsque le patient en fait le demande, mais sans autoriser l’euthanasie. Mais ce compromis risque d’être instable et de donner lieu à des pratiques divergentes, plus restrictives ou plus libérales.

    Essais & débats

    / euthanasie, #mort, #éthique, vulnérabilité, #médecine

    #Essais_&_débats #vulnérabilité

  • Internationales graphiques
    Collections d’affiches politiques 1970-1990

    Du 17 février au 29 mai 2016, la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) présente l’exposition Internationales graphiques. Collections d’affiches politiques 1970-1990 à l’Hôtel national des Invalides, à Paris.

    Nombreux sont alors les graphistes qui investissent l’affiche au service de ces causes et choisissent de mettre en accord pratiques professionnelles et engagements militants. Certains optent pour un fonctionnement en collectif, beaucoup refusent de travailler pour la publicité et revendiquent de choisir leurs commanditaires. Syndicats, partis politiques, municipalités,ONG, associations et institutions culturelles font appel à leurs services pour produire des affiches qui affirment une prise de position sur le monde.

    http://internationalesgraphiques.tumblr.com/presentation

    #graphisme & #politique & #engagement & #éthique aussi je crois.

  • Behind Steve McCurry’s Valentino Ad Campaign

    Valentino’s Spring/Summer 2016 women’s ready-to-wear collection, unveiled last October, references African culture, sporting prints and motifs commonly seen across the continent. So when the fashion house looked to create the collection’s visual campaign, the co-creative directors #Maria_Grazia_Chiuri and #Pierpaolo_Piccioli called upon photographer Steve McCurry, who has made his reputation, over more than 30 years, documenting ancient cultures and traditions.


    The campaign, which was shot over three days last November and first appeared in the February issue of W magazine, was set against the backdrop of Amboseli National Park in #Kenya and included local #Maasai people.

    McCurry, whose repertoire of commercial assignments includes a 2011 Louis Vuitton campaign and the 2013 Pirelli Calendar, says he is solicited for commercial jobs “now and then.” His rationale for taking on this assignment was clear: “It’s always fun to work with the best people on the best projects,” he tells TIME. “This is one of the top fashion houses in the world.”


    Location is usually a key factor for the photographer. “It’s one of the great locations in the world,” he says of Amboseli, “and you have the Maasai, which are amazing people.”

    Fashion photography and photojournalism are seemingly at odds, not only for the content but also the practice. Most photojournalists travel alone on assignment, potentially with the help of a guide or translator, but a fashion shoot is “a different animal,” as McCurry puts it, with a large crew involving models, hair and makeup artists and wardrobe stylists. He described the experience as both challenging and stimulating. “You’re presented with the models, the clothes, the location and you have to find a solution to make it work.”

    But while the client is typically a guiding influence in the creative direction for ad campaigns, Chiuri and Piccioli handed the reins to McCurry to achieve a more authentic approach. “Our idea was to find not a fashion photographer but somebody that could help to tell a story,” Chirui tells TIME.....

    http://time.com/4224900/steve-mccurry-valentino-ad-campaign

    #Steve_McCurry #photographie #valentino #fashion #étique #déontologie #money #argent "publicité

  • YaleNews | Shaping tomorrow’s smart #machines: Q&A with bioethicist #Wendell_Wallach
    http://news.yale.edu/2016/02/15/shaping-tomorrow-s-smart-machines-qa-bioethicist-wendell-wallach

    Which emerging technologies interest you the most?

    #Biotechnologies, AI/robotics, and #neuroscience are of particular interest to me, and will all have a dramatic societal impact over the coming decades. I am also fascinated by technologies for mitigating the effects of global climate change (geoengineering), #nanotechnologies, and approaches to develop new sources of energy.

    #CRISPR/Cas9, a new tool for quickly editing DNA, will alone facilitate altering the human genome and the ability to create new organisms and biological products. The benefits of CRISPR and other forms of synthetic biology, along with advances in AI, are truly transformative, but are also accompanied by serious risks and dangers. Addressing those risks, and managing and adapting to the societal impact of emerging technologies have been my primary focus.

    #robots #climat #ADN #Energies #ethique

  • Cauchemars et facéties #17
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-17


    L’histoire ubuesque espagnole est un fait divers sans conséquence sauf pour les personnes directement concernées. En #Allemagne au moins 50.000 Beamte passent comme ça des vacances payés permanents depuis 1994. Il n’y a rien d’illégal, il s’agit de frais collatéraux de la politique néolibérale..

    La privatisation des postes allemandes (Deutsche Bundespost) a produit un nombre inconnu de fonctionnaires qui touchent leur salaire jusqu’à la fin de leur vie sans rien faire. On empêché de travailler les fonctionnaires-cadres de niveau moyen qu’on ne pouvait pas licencier à cause de leur statut traditionnel. Depuis la reprise de la gestion d’entreprise par les nouveaux managers du privé on ne veut plus d’eux.

    Il se peut que le chiffre de 50.000 soit une estimation trop optimiste. On a essayé de se débarasser des fonctionnaires indésirables en leur payant des primes de départ, ceux qui refusaient ce Goldener Handschlag se sont vus regroupés dans des Auffanggesellschaften fondés pour leur rendre la vie difficile et pour les décourager de défendre leurs droits. Uniquement ceux qui ont su tenir malgré toutes les tentatives d’intimidation et de mobbing sont aujourd’hui dans l’heureuse situation décrite au début.

    Deutsche Bundespost
    https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Bundespost

    1985 gehörten ihr 543.200 Mitarbeiter an. Die Deutsche Bundespost war Träger der zivilen Fernmeldehoheit.
    Im Rahmen der ersten und zweiten Postreform wurde die Deutsche Bundespost 1994 aufgelöst. Aus ihr gingen die Aktiengesellschaften Deutsche Post, Deutsche Telekom und Deutsche Postbank hervor.

    #Éthique

    "L’histoire du fonctionnaire fantôme de la ville de Cadiz a fait le tour de l’Espagne", nous explique le Figaro. Un ingénieur au service des eaux de la commune a été condamné à payer une amende de 26.920,93 euros "pour n’avoir pas travaillé un seul jour pendant six ans. Le tout en continuant à toucher son salaire annuel brut de 37.000 euros."

    Incrédule, et quelque peu admirative, la journaliste du service économie du Figaro se demande "Comment cet agent, nommé directeur technique sur les questions d’environnement au sein de l’administration, a-t-il pu faire semblant de travailler pendant toutes ces années ?"

    Les services de la ville pensaient que ce fonctionnaire - aujourd’hui à la retraite - travaillait dans les locaux de la société municipale de traitement de l’eau, Aguas de Cadiz, où il avait été envoyé en mission en 1996.

    « Jusqu’à ce qu’un jour (en fait 14 ans plus tard, ndlr), je me souvienne de lui et me demande où est passé cet homme, s’il travaille toujours là-bas, s’il est parti à la retraite, ou s’il est décédé », témoigne Jorge Blas Fernández, qui a été maire de Cadiz entre 1995 et 2015, auprès du journal El Mundo. « J’ai appelé Aguas de Cadiz et ils m’ont dit qu’ils ne savaient rien de lui, qu’ils pensaient qu’il était revenu travailler dans les locaux de la mairie... » Personne à la société de traitement de l’eau ne l’avait vu à son poste de travail depuis 2004 « au moins », précise le journal local Diario Sur.

    Le fonctionnaire, qui s’en sort donc avec moins d’un an de salaire d’amende, conteste cette version.

    Son entourage a raconté à El Mundo que l’ingénieur avait été chargé de superviser la station d’épuration de Cádiz-San Fernando, qui était alors en phase de construction et dont le chantier devait durer des années. Résultat : le fonctionnaire se serait retrouvé avec « rien à faire » jusqu’en 2010, lorsque la mairie a finalement diligenté une enquête. Ses proches assurent que durant toutes ces années, l’agent « se rendait bien au bureau chaque jour » mais qu’il n’aurait pas osé avouer son inactivité. Pour s’occuper, il aurait passé ses journées à lire l’oeuvre du philosophe Spinoza, entre autres.

  • Abolition universelle de la #GPA | GLOBAL magazine
    http://www.globalmagazine.info/meli-melo/2016/02/03/abolition-universelle-de-la-gpa-1454453689

    La base du #commerce, c’est de ne jamais s’inte­rroger sur l’outil de #production et de se concen­trer sur le débouché du #produit, son #marché. Or, dans ce cas précis, l’outil de production et le produit sont des êtres vi­vants. Ce n’est pas déplacé de so­ulever le problème d’#éthique que cela pose. Il est même pertinent de so­uligner que la quasi to­talité des mères po­rte­uses actue­lles sont pauvres et sont en majorité des habi­tants de pays du sud … alors que la de­mande vient de personnes des pays du nord, suffisamment nanties pour s’offrir ce qu’elles no­mment donc un « se­rvice » (c’est plus diffi­cile d’assumer l’achat d’un nourri­sson). A la tri­bune de ces assises, Sheela Saravanan (cher­cheuse à l’unive­rsité d’Heide­lberg) a so­utenu, avec des exe­mples précis, la systémati­sation de la production d’#enfants, avec une organisation en #filière allant du réseau de mères po­rte­uses liées à une clinique indienne à l’offre « all in­clusive » pro­posée aux « parents d’intention » en Amérique du Nord. Cette délo­calisation de la production abaisse le prix de l’enfant de 200 000 do­llars aux Etats-Unis à 50 000 do­llars en Inde. Les « mères po­rte­uses » sont enrôlées avec des contrats te­rribles qui outre l’obligation de se conformer à une médi­cation hormonée, leurs di­ctent des normes de vie allant jusqu’à l’inte­rdi­ction de toute vie se­xue­lle. Les ri­squent inhérent à la #grossesse (mort prématurée du fœtus, avo­rte­ment, détéri­oration de la santé de la mère à cause de la gro­sse­sse ou de l’accouche­ment) ne sont pas pris en co­mpte. Tout comme la naissance d’un enfant handi­capé est considéré comme une rupture de #contrat, l’enfant res­tant à la charge de la mère po­rte­use. Quant à l’aide psy­cho­logique que de te­lles pratiques engendrent inévi­table­ment… elle est in­existante.

    #exploitation

  • Big data : et si demain les compagnies d’assurances contrôlaient votre mode de vie ?
    http://multinationales.org/Big-data-et-si-demain-les-compagnies-d-assurances-controlaient-votr

    Les compagnies d’assurance se sont lancées dans une véritable course pour tenter de collecter le plus d’informations possibles sur votre mode de vie. Réseaux sociaux, objets connectés ou applications sur les smartphones, sont autant de sources de renseignements sur votre état de santé ou votre régime alimentaire. Et une mine d’or pour évaluer les risques qu’assurances et mutuelles doivent couvrir ainsi que la prime que vous devrez acquitter. Votre assureur vous dictera-t-il demain la manière dont vous (...)

    #Enquêtes

    / #Allianz, #Axa, #vie_privée, #éthique, #santé_environnement, #droits_humains

  • La relégation du sale boulot : l’exemple de la gériatrie
    http://inegalites.be/La-relegation-du-sale-boulot-l

    Paradoxalement, lorsque la hiérarchie et les dispositifs censés construire de la « bientraitance » ne sont plus présents comme les dimanches, le soir ou la nuit, la créativité des aides-soignantes se déploie. Des complicités avec des patients s’observent pendant ces moments « désinstitutionalisés ». Les aides-soignantes s’accordent alors le droit d’écouter un air de musique tout en dansant au beau milieu du couloir, elles invitent le patient dément pris de chagrin à venir s’installer près d’elles ou encore ne s’affolent pas face à un vieillard désorienté qui a oublié de s’habiller. Ces histoires ne se retrouvent pas dans les manuels de la profession. Elles auront plutôt tendance à choquer ceux qui n’ont pas confiance dans la « capacité de penser » des aides-soignantes. Or ce dont elles témoignent en ces moments, (...)

    #sociologie #éthique #santé #travail #soin

    • La seule issue c’est de s’en sortir - L’état des sentiments à l’âge adulte, Noémi Lefebvre
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6130

      Le principal à trouver quand tu vas torcher des culs de vieux c’est la bonne distance, pas besoin de motivation et pas d’espérances de réussite, ça autorise une décontraction face à l’avenir que j’appelle nonchalance et que Jean-Luc appelle du laisser-aller. Les culs de vieux c’est vrai qu’on peut pas les définir comme un avenir, on pourrait pas non plus dire une vocation parce que la religion manque, il faudrait plutôt voir ça comme une vision. Si tu veux changer de vision, j’aurais pu dire à Jean-Luc, va torcher un cul de vieux mais à quoi ça aurait servi de lui dire, à rien du tout parce que depuis là où il est, dans sa motivation de chef de vente, il admet que le cul ça peut gagner mais pas celui des vieux, si le cul des vieux ça gagnait la société serait organisée d’une manière toute différente et là on entre dans des imaginations qui dépassent l’entendement humain.

  • C’est une vieille histoire, mais je mets ici pour archivage :

    Un journaliste autrichien porte plainte contre la « #Weltwoche »

    La Une de la « Weltwoche », qui montre cette semaine un enfant rom armé, suscite une nouvelle fois de vives critiques. Un journaliste autrichien indigné a porté plainte vendredi contre l’hebdomadaire.


    http://www.rts.ch/info/suisse/3909897-un-journaliste-autrichien-porte-plainte-contre-la-weltwoche-.html
    #pistolet #armes #photographie #presse #éthique #journalisme

    cc @albertocampiphoto

  • La vie à pile ou face
    http://www.laviedesidees.fr/La-vie-a-pile-ou-face.html

    Comment, dans les situations d’urgence, choisit-on les victimes que l’on soigne et celles que l’on délaisse ? Qu’est-ce qui justifie les choix tragiques que nous devons faire dans des circonstances exceptionnelles ? F. Leichter-Flack répond à ces questions en mêlant récit historique, fictions et réflexion #éthique.

    Livres & études

    / #mort, #utilitarisme, éthique

    #Livres_&_études

  • Compassion
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/01/15/Compassion

    Quelle est la différence entre « la bonté » et « la compassion » ?La bonté, c’est donner quelquechose aux autres, par bienveillance par exemple, ou par gentillesse.La compassion, c’est ne pas les considérer comme « autres ». Quand je vois la misère, la #guerre, la souffrance, je la vois comme ma misère, ma souffrance, et je peux vouloir mettre tout ça le plus loin possible de moi, pour ne pas avoir à m’en occuper, pour ne pas ressentir cette guerre qui m’est imposée. Mais ce qui arrive aux frères humains m’arrive à moi, le traumatisme que je vois dans les yeux de l’autre, est le mien. Nous devons choisir absolument nos gouvernants pour leur capacité de compassion, sinon c’est le pouvoir qui va les inspirer, et le pouvoir est dangereux quand il ne fonctionne pas sur cette base compassionnelle. Les (...)

    #Soliloques #ethique #philosophie

  • Comment reconnaître une banque véritablement alternative, #éthique et d’utilité publique
    http://multinationales.org/Comment-reconnaitre-une-banque-veritablement-alternative-ethique-et

    C’est le moment de changer de banque : des banques éthiques émergent partout en Europe. Mais comment s’y retrouver ? Si en #France, trois des cinq plus grandes banques sont coopératives, cela ne les a pas empêchées de tremper dans la finance spéculative et toxique, au même titre que les banques d’affaires classiques. Heureusement, une nouvelle forme de banque coopérative fait son chemin. Avec un fonctionnement réellement démocratique et des financements socialement utiles, la #Nef et le #Crédit_coopératif (...)

    #Enquêtes

    / France, #BPCE, #Crédit_agricole, #Finances_et_banques, #utilité_sociale, #économie_sociale_et_solidaire, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, éthique, #transparence, Crédit coopératif, (...)

    « http://www.febea.org/fr/febea/legal/febea »
    « http://www.lanef.com/wp-content/uploads/2015/04/liste_des_prets_2014.pdf »
    « https://www.jak.se/international »
    « http://www.bastamag.net/Evasion-fiscale-fraudes-et »
    « http://www.lanef.com/wp-content/uploads/2015/02/2014-05-24_Statuts.pdf »
    « http://www.epargnonsleclimat.fr »
    « http://www.fairfinancefrance.org/media/60889/banques-fran%C3%A7aises-quand-le-vert-vire-au-noir.pdf »
    « http://www.bastamag.net/Reforme-bancaire-comment-le »

  • Une « class action » de victimes de terrorisme cible #BNP_Paribas aux États-Unis
    http://multinationales.org/Une-class-action-de-victimes-de-terrorisme-cible-BNP-Paribas-aux-Et

    La banque française est poursuivie en justice par des victimes des attentats de 1998 contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar es Salaam. Elles lui réclament 2,4 milliards de dollars de dommages et intérêts. En 2014, les autorités des États-Unis avaient infligé une amende de près de 9 milliards de dollars à BNP pour avoir notamment enfreint l’embargo qui visait le #Soudan en réalisant des transactions liées au pétrole. Ce pays avait abrité des groupes d’Al Qaïda, ciblés en 1998 par des (...)

    Actualités

    / BNP Paribas, Soudan, #Finances_et_banques, #financiarisation, #spéculation, #éthique, #droits_humains, (...)

    #transparence
    "http://www.justice.gov/opa/pr/bnp-paribas-agrees-plead-guilty-and-pay-89-billion-illegally-processing-fin"
    "https://www.treasury.gov/resource-center/sanctions/Programs/Documents/sudan.pdf"
    "http://www.justice.gov/sites/default/files/opa/legacy/2014/06/30/statement-of-facts.pdf"
    "http://www.businesswire.com/news/home/20151104006456/en/Victims-East-Africa-Bombings-File-2.4-Billion"
    "https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/66-victimes-d-al-qaida-portent-plainte-contre-bnp-paribas-un-passe-qui"
    "http://sudancommunitycompensation.org"
    "http://www.dfs.ny.gov/about/press/pr1511041.htm"
    "https://www.fbi.gov/newyork/press-releases/2015/credit-agricole-corporate-and-investment-bank-admits-to-sanctions-violations-ag"

  • Le pétrole, le coton ou le phosphate de l’État islamique sont-ils vendus en Europe ?
    http://multinationales.org/Le-petrole-le-coton-ou-le-phosphate-de-l-Etat-islamique-sont-ils-ve

    Des puits de pétrole, des gisements gaziers, des mines de phosphate, des champs de coton, des cultures de céréales… Autant de ressources sur lesquelles l’Etat islamique a mis la main grâce aux territoires qu’il contrôle en #Irak et en #Syrie. Malgré l’embargo dont il fait l’objet, une partie de ces produits sont écoulés sur les marchés, vers les pays voisins, et servent à financer sa guerre sans fin. Comment les entreprises des secteurs concernés, les négociants de matières premières, les banques et les (...)

    #Enquêtes

    / Irak, Syrie, #BNP_Paribas, #Vitol, #Trafigura, #Industries_extractives, #Textile, #chaîne_d'approvisionnement, #crimes_et_délits_économiques, #droits_humains, (...)

    #éthique
    « http://www.tresor.economie.gouv.fr/10858_lutte-contre-le-financement-de-daech »
    « http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/chammal-point-de-situation-du-12-novembre-2015 »
    « http://images.info.accelus.thomsonreuters.biz/Web/ThomsonReutersGRC/%7Be9f725a3-191a-4b47-91ca-67c26fb6f298%7D_GRC01 »
    « http://www.fatf-gafi.org/documents/documents/financing-of-terrorist-organisation-isil.html »
    « http://www.letemps.ch/economie/2015/05/29/traders-suisses-cooperent-etats-unis-tracer-financement-islamique »
    « http://www.justice.gov/opa/pr/bnp-paribas-agrees-plead-guilty-and-pay-89-billion-illegally-processing-fin »
    « http://www.elysee.fr/assets/Uploads/Cinquante-propositions-francaises-pour-proteger-le-patrimoine-de-lhumanite.pd »
    « http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISERV:ps0017 »
    « http://www.treasury.gov/resource-center/sanctions/Programs/Documents/syria.pdf »
    « http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/2199(2015) »
    « http://uk.reuters.com/article/2015/11/17/uk-iraq-kurdistan-oil-idUKKCN0T61HL20151117 »
    « http://www.justice.gov/sites/default/files/opa/legacy/2014/06/30/statement-of-facts.pdf »

    • Pas mal de conneries que je n’attendais pas de la part de ce manifestant là,
      #Ivan_Segré
      http://seenthis.net/messages/426340
      A publié, entre autres, ce remarquable Le manteau de #Spinoza. Pour une #éthique_hors_la_Loi, table et premières pages
      http://www.lafabrique.fr/spip/IMG/pdf_Untitled_Extract_Pages-3.pdf

      http://seenthis.net/messages/353889
      http://seenthis.net/messages/238589
      http://seenthis.net/messages/354853
      http://seenthis.net/messages/431654

      mais aussi, malgré le reste, un questionnement qui n’est pas si mal venu :

      Quant aux motivations subjectives de ces lanceurs de bougies, de pierres ou de bouteilles, je les crois principalement narcissiques : ils éprouvent de la #jouissance à combattre les forces de l’ordre, plutôt que le #désir de transformer le monde ou, plus modestement, le rapport de force inégalitaire.

      à rapprocher de la distinction entre #violence et #force. La première étant souvent un pis-aller (plus ou moins mécanique, +ou - « jouissif ») venant compenser l’absence de la seconde.

    • @rastapopoulos

      Les quelques dizaines d’individus (disons entre vingt et trente) soucieux d’engager le combat avec les forces de l’ordre, notamment en jetant des projectiles avec intention explicite de nuire, ont évidemment une fonction objectivement réactionnaire...

      le « objectivement » sent bon son PC stal.
      De plus, pour ce que j’ai compris c’est la tentative de sortir de la nasse pour partir en manif qui a été suivie de gazage, pas le jet de projectiles. C’est donc le fait de mettre en oeuvre pratiquement la position de tous ceux qui étaient là pour imposer que la manif ait lieu malgré et contre l’état durgence. De cela il n’est pas question de se désolidariser. L’allure de « Lord » ne justifie pas un tel manque d’élégance.
      Ce qui est « objectivement réactionnaire » c’est l’état d’urgence et l’interdiction de manifester.

      toutes ces simagrées pour conclure sur

      je trouve aimable, et même salutaire qu’on détruise les idoles

      à propos du mémorial et de ses bougies, eh bien je trouve que à vouloir faire le malin, en l’occurrence aller contre le "scandale’ de l’atteinte à la mémoire et à la compassion, dont média, pref, ministères et présidence ont de suite fait leurs choux gras, il n’est pas nécessaire de dire, comme il le fait en amont, prétendant être « comme tout le monde »

      ...je déteste qu’on jette des projectiles sur les forces de l’ordre

      Il n’est pas nécessaire lorsque l’on veut relativiser ou refuser ce qui a été érigé publiquement comme l’élément le plus choquant (la profanation), de rejoindre le choeur des condamnations de « la violence ». Je préfèrerais un questionnement plus déployé sur la puissance, ce que Lordon prétend amorcer faire avec son ’ce que l’on peut, où il prend soin d’insister sur les capacités communes (manière de relativiser la délégation à l’intellectuel et à sa tribune), ou ce à quoi invite #Alain_Bertho, avec son appel, en creux ("A-t-on bien réfléchi à ce que pouvait être la figure d’une révolte sans espoir ?"), à réinventer une forme d’espoir. Ce qui ne nous équipe guère mais indique une voie à frayer.

      Déjà, Segré a publié un papier que je trouve douteux, avec cette façon de faire mine de prendre au premier degré les questions de sécurité

      L’état d’urgence planétaire
      https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/271115/letat-durgence-planetaire

      Une police française s’efforçant de garantir la sécurité de manifestants venus affirmer, au péril – qui sait ? - de leur vie, la nécessité de prendre vraiment en considération les générations futures, voilà qui aurait donné une signification certaine à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, ainsi qu’à la « guerre » des gouvernements français, américains et russes contre « Daesh ». Hélas, nos gouvernants semblent avoir une tout autre vision des choses.

      Déjà, lorsqu’il écrivait que le noyau de la révolution était messianique, je n’étais pas convaincu.
      En revanche, la lecture de son Le manteau de Spinoza, pour une éthique hors la loi me parait valoir un moment.

      #rhétorique

    • En noir et masqué, à un mètre de la police, où sont les projectiles ?

      Eh bien les projectiles, ils arrivent lorsqu’il est devenu clair qu’être proche d’un flic c’est se faire taper et gazer, qu’il reste la possibilité d’agir à distance, même si c’est du symbolique faible, plutôt qu’une façon d’ouvrir à une manifestation qui aura bien été interdite.

      Le narcissisme évoqué par Segré, c’est bien gros, bien massif. Faudrait y aller voir plus avant, entre moi idéal et idéal du moi (dans son rapport à un un surmoi de groupe, aussi). Le moment moique prévaut-il ou n’est ce qu’une composante, etc. Le « désir de transformation » ne peut pas se résumer à l’attitude pacifique, en excluant toute autre pratique. Il est bien des cas ou des minorités active ont, par exemple ouvert un chemin à telle ou telle manif bloquée par les forces de l’ordre. Tenter de le faire, voire mimer seulement ce geste, c’est en rappeler la possibilité.

    • Il semblerait que les règles de base en maintien de l’ordre aient évolué. Ça fait plusieurs comptes-rendus de manifs où les manifestants se retrouvent totalement encerclés.

      Le Manuel de maintien de l’ordre à l’usage des forces armées (des années 70) que j’avais eu entre les mains de par mes fonctions au service militaire (et que j’avais très attentivement étudié) interdisait formellement cette situation et prescrivait de toujours laisser une échappatoire visible attirant l’attention sur le fait que l’encerclement pouvait provoquer des comportements de panique ou de désespoir poussant à l’augmentation de la violence. Apparemment, on n’en est plus là.

      De même, il était formellement interdit de présenter l’avant des véhicules vers les manifestants. J’avais déjà eu l’occasion de m’étonner du non respect de cette consigne pour la manif NDDL à Nantes.

    • C’est pour diminuer la violence létale - et par là potentiellement scandaleuse - de la répression que cette règle, laisser une #voie_de_sortie", avait été instaurée lors d’époques où obéissance et euphémisation de la violence étaient moindres (les ouvriers ne voyaient pas les flics comme des travailleurs sociaux à leur service...). Cette règle reste d’ailleurs appliquée dès que le contrôle des manifs n’est pas certain. Coincer des manifestants pas trop bridés, pas trop citoyens peut s’avérer dangereux, mieux vaut les trier en action, faire fuir etc avant de se lancer dans des interpellations.
      Avec cette technique des nasses, on est plutôt dans le cadre du #contrôle, en partie autoadministré par des sujets s’adaptant à la contrainte de l’encerclement, en partie dans la négation complète de l’existence de ces manifestations (les manifestants sont souvent eux mêmes devenus très aquoibonistes et/ou critiques sur cette forme d’action sous prétexte de son inefficacité... voilà qui est désarmant, aussi).
      On créée des « cages en plein air » qui permettent, depuis des années déjà, d’échapper alors au cadre légal du contrôle d’identité (qui ne peut dépasser 4h, sauf bricolage prétextant l’urgence) sans avoir à mettre en garde à vue, quitte à le faire ensuite, en triant avec des flics physionomistes et au pif, ou/et en fonction d’un objectif chiffré qui puisse servir de signal politique. Dans les deux cas, on montre publiquement que l’on tient le haut du pavé à des foules qui font rarement l’expérience de leur force, et on économise du temps de transport, de travail, de la paperasse, des procédures qui vont pas tenir la route, etc..

      Il n’empêche, être immobilisé, réduit à l’impuissance, perdre son #temps, être humilié, lorsque c’est répété, par l’une ou l’autre des techniques employées par ces gens, ça conduit à des calculs coûts/bénéfices qui poussent à ne pas, ne pas risquer de rater un rencart, être n garde à vue, prendre un coup de tonna ? Ne pas manifester. Ne pas prétendre décider de quoi que ce soit, sauf dans son coin, son petit « pour soi » en soi et tout seul.

      La pref s’est un peu ridiculisé aux yeux mêmes d’une partie de ses employés en ne trouvant que 9 « violents » à mettre en cause dans ce grand ramassage. Quand on sait qu’il suffit de blesser un manifestant pour l’accuser de violences et le poursuivre, le « résultat » est faible.

    • Les « anarchistes » ont joué leur rôle d’idiots utiles, Daoud Boughezala, rédac’ chef de Causeur.
      http://www.causeur.fr/cop21-republique-black-blocks-35614.html

      Il faut dire que l’« antifascisme de manière, inutile, hypocrite et, au fond, apprécié par le régime » (Pasolini) ne recule devant aucune facilité. Quoi qu’en diront les lecteurs de Mediapart, si les émeutiers de dimanche se révèlent littéralement indéfendables, ce n’est pas tant en raison de leur indécence commune – laquelle leur a fait allègrement profaner le temple laïc de la République – qu’à cause de leur profonde bêtise. Comme leurs meilleurs ennemis skinheads, mais à une échelle de violence bien supérieure [ça porte un nom arabe et ça traite de doux les fafs skins, faut oublier quelques machabbés, et quelques blessés à vie, quimporte] , ces orphelins du XXe siècle tournent sans fin dans la nuit à la recherche d’un ennemi rassurant (l’Etat policier, la bourgeoisie, le flic raciste et misogyne…). Le péril islamiste, hélas bien réel, sied si mal à leur esprit anachronique qu’ils préfèrent l’ignorer, voire le railler. Leur désordre est la continuation de l’ordre par d’autres moyens.

    • merci @zorro du compliment, c’est toujours un plaisir de se faire qualifier ainsi. Tu m’excusera de ne pas te le retourner, j’ai mieux à faire.

      je me disais juste que sur seenthis on est assez malin pour prendre une source pour ce qu’elle est. Une source, un document.

      Mais bon, il parait qu’il faudrait toujours accompagner une image (animée ou non) d’un commentaire, sinon les gens sont pas assez grand pour comprendre. (Non en vrai il était tard, j’ai eu la flemme)

      Alors l’accompagnement :
      Lors de ses points à la presse, la préfecture (qui communique mieux que nous) a présenté plusieurs vidéos. (je vous épargne de voir encore une fois la tête du préfet, cherchez donc « point presse prefet 29 novembre 2015 » sur youtube).

      Ce document a donc déjà produit son effet dans la presse.

      Si l’on ouvre les yeux en regardant cette vidéo, (ho mon dieu, tourné par des caméras de surveillances sous controle de méchants flics) on constate que c’est pas un simple plan séquence mais un montage de différents moments.

      Egalement on constate que les caméras sont en direct controlées par un opérateur qui les fait pivoter et (dé)zoomer.

      Ce qui m’a un peu surpris en la regardant c’est qu’en vrai il ni s’y passe pas grand chose.

      Certes ce sont des moments spectaculaires (du spectacle de très bas niveau, très loin du riot porn) qui ont été choisi au montage pour desservir la manif. Bin oui hein, ce qu’on voit là c’est du travail de flics.

      C’est plus la contextualisation faite par le préfet qui fabrique le drame ensuite propagé servilement par les principaux médias.

      Bon je m’arrête là. C’est toujours délicat de commenter des images. En ce moment même des camarades passent en comparution immédiate.

    • Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de violence légitime. Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le monopole de l’usage légitime de la force physique :

      « un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné »

      in http://la-philosophie.com/letat-detient-le-monopole-de-la-violence-legitime-weber

      Sur l’auteur
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Weber

      et le concept :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence#Max_Weber

      #sociologie #anarchisme #violence_d'état

    • Sur ces histoires d’encerclement et de nasse.

      D’une part, la doctrine générale appliqué par la police française : laisser une voie de sortie aux manifestants, pour trier le bon grain de l’ivraie, éviter une escalade allant vers des niveaux incontrôlable d’affrontements. Ce principe a émergé au regard du nombre de morts occasionné par le passé lors d’encerclement par les forces de l’ordre sans possibilité de sortie, assortis de charges, d’attaques policières contre les manifestants ; D’autre part la pratique qui me parait « récente », une dizaine d’années (?) qui consiste à enfermer des manifestants en plein air en les encerclant. Dans ce cas, les obstacles matériels (murs, grilles) comptent pour peu (un des côtés de la cage en plein air, mais pas toujours), et l’encerclement d’un groupe de manifestants (et donc souvent de presque tous les manifestants, s’agissant de manif peu importante en nombre) est principalement le fait de policiers en action mas une action toute particulière, une action de contention et non pas d’attaque ouverte (charge, tirs), ou gazeuses manuelles, coups de boucliers et de tonfas ont leur place, le niveau de violence ouverte exercé restant limité

      Dimanche, les barrages policiers qui fermaient la place n’étaient le plus souvent et très vite pas « filtrants » et aucune voie n’était libre. Tout à donc été fait pour mettre en place un traquenard de masse, en estimant que la com’ permettrait d’imputer l’action policière aux manifestants eux mêmes.

      S’y est ajouté, une fois les charges policières et le début de reprise policière de la place de la République, la mise en nasse d’un gros groupe de manifestants puis de deux. Pas facile d’évacuer une place que l’on a bouclé... Et comme plein de conseillers bénévoles du ministère l’ont dit, incapacité à trier les arrêtés pour ficeler des « affaires ».

      On a donc associé une pratique « moderne » la cage en plein air a une pratique ancienne et réputée périmée car proscrite, l’encerclement de l’ensemble de la manif. C’est le fruit dune anticipation réussie : on a compté sur la #non_violence générale des manifestants (100 manifestants décidés sont en mesure, si ils sont organisés pour prendre l’initiative, d’ouvrir une brèche dans laquelle une manif peut se former). Et le pari a été gagné, des tentatives de passer les lignes, des canettes vides, des bougies, rien que de très symbolique (pour ainsi dire aucun blessé chez les flics, ce qui démontre que ce qu’on nous présente comme des affrontations étaient constitué de gestes bridés), à aucun moment la domination de la police n’a été réellement mise en cause. Et la responsabilité de leur intervention a pu être publiquement imputée aux manifestants.

      Après coup, ça se complique, le faible nombre de mises en accusation après 317 garde à vue montre que justice et police ne font pas l’effort d’incriminer 10% des manifestants arrêtés alors que toute la procédure leur en laisse le loisir (est-ce parce qu’il sont effectivement suroccupés) tout se passe comme si ils n’en avaient pas blessés assez pour les accuser de violences, la violence exercée (si on excepte le grand nombre de grenade de désencercelement, de lacrymos, de cars, d’hommes) a de ce côté aussi été relativement faible, le primat étant donné à la violence symbolique (on ne se rassemble pas, force reste à la loi et à celle qui avec le budget est la mère de toute les lois à cette heure, l’état d’urgence) et tout se complique encore avec le premier compte rendu de procès. Ils n’ont pas trouvé mieux qu’un jet de canette en alu, vide, et un refus de prise d’empreintes... (les post qui suivent l’article du Monde sont très étonnement critiques, là où d’habitude ça réclame plus de Cognes, de prison, de fermeté, bla bla). Comme le dit @parpaing, même le montage des poulets ne montre qu’un ballet un peu vaporeux, le clip est avant tout une pub pour la force policière, attestée par les manifestants eux mêmes et parmi les plus « radicaux » : on voit les fameux blacks bloc, en tout cas des gens en noir visage cachés, faire mine d’avancer puis reculer d’abord doucement avant de tourner les talons, face à quoi ? deux simples cordons de policiers, dont on sait qu’ils sont par ailleurs appuyés par une masse d’hommes en armes qui cernent toute la place.

      Effets de « la guerre », produire cette paix. Les présents savent qu’ils risquent pour l’essentiel d’être accusés d’avoir bravé l’état d’urgence en manifestant, un délit très strictement politique. La place de la République n’a ce moment rien d’un espace tragique, reste celui dune démocratie du chloroforme. Il ne saurait y avoir, 3 semaines après un massacre qui aura permis de mettre en scène une « célébration de la vie », de massacre policier ni même d’hostilité trop résolue du côté des manifestants. On est dans du contrôle soft, certes ultra équipé, débordant des moyens d’affirmer l’autorité de l’état.

      Les nasses policières, ces cages en plein air sont devenues assez « habituelles » à Paris, Rennes et aussi Toulouse, je crois. En revanche l’encerclement complet des manifestants est une réinterprétation contemporaine qui semble inédite d’un archaïsme policier (autrefois coûteux non seulement en vie humaine mais en terme de légitimité d’institutions supposées protéger la vie, n’attenter à la vie de ses sujets que dans des cas répertoriés) dont rien ne dit qu’elle ne visera pas d’autres mobilisations, à condition qu’elles paraissent suffisamment extérieures à un consensus supposé solide, suffisamment marginales politiquement.

      Le 22 novembre dernier, lors dune précédente manif interdite qui s’est conclue par 58 convocations à la police, la pref et le ministère avait cru pouvoir tabler sur un accord passé avec les organisations (rassemblement sans manif) et sur l’ambiance d’obéissance générale pour que la manif n’ait pas lieu. Leur échec avait fait les choux gras de la presse internationale. Cette fois, ils ont été plus prudents (ne pas perdre la face en plein « sommet ») et ont à nouveau tablé sur la ressource la plus disponible, la plus générale, cette disposition individuelle à l’obéissance, sachant pouvoir prendre appui sur le manque d’#organisation de la désobéissance.

    • « Enquête sur la manifestation polémique du 29 novembre » http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/03/enquete-sur-la-manifestation-polemique-du-29-novembre_4823104_1653578.html

      S’agit-il simplement d’un couac de maintien de l’ordre, comme en a connu beaucoup la préfecture de police depuis 2012  ? (...) seules 2 interpellations sur 346 ont visé les violences en tant que telles...

      Un débat interne (propos de policiers, version de la pref) sur le #maintien_de_l'ordre, les modalités d’usage des #nasses, agrémentés pour faire vrai de quelques témoignages de manifestants. En #paywall, à moins que quelqu’un le trouve, quitte à en faire un post spécifique (ne sais jamais bien ce qui est préférable).

    • Appel aux 317 - AntiCOP21.org
      https://paris-luttes.info/appel-aux-317-4455

      Nous lançons un grand appel aux 317 interpellés du dimanche 29 novembre 2015 ainsi qu’à tout ceux qui ont connus la répression pendant les deux semaines de la COP 21 à nous adresser leur témoignage : les317@riseup.net

      Nous appelons toutes les personnes qui ont connu la violence et la répression policière à nous livrer également un témoignage qui pourra être utilisé (de façon anonymisé) pour la vidéo.

      Nous vous invitons à une réunion le mercredi 9 décembre à 18h au LEA, 10 rue Fournier à Clichy (métro Mairie de Clichy) pour nous rencontrer, en parler et donner un coup de main si vous vous en sentez la capacité et l’envie.

    • Suite aux divers commentaires sur ce texte, Ivan Segré continue d’argumenter :
      http://seenthis.net/messages/445542

      C’est de ce point de vue, celui de l’hétérogénéité radicale des forces qui s’affrontent, que certaines formulations du « manifestant anonyme » peuvent paraître fausses, voire scandaleuses.

      Je ne juge pourtant ses conclusions ni fausses, ni moins encore scandaleuses, mais bien plutôt salutaires, du moins dès lors qu’on en partage les prémisses, à savoir que ce jour-là l’affrontement commence lorsqu’entre en scène la force d’inertie : prendre la forme d’un défilé d’hommes et de femmes se mouvant par le plus court chemin d’un point à un autre.

      Comme on sait, aussitôt après les premiers heurts les CRS ont tiré des bombes à gaz lacrymogènes sur la foule des manifestants. C’est d’ordinaire pour disperser une population qu’on tire ces bombes, or en l’occurrence toutes les issues de la place étant bloquées, cela ne rimait à rien, sinon à produire une zone de chaos. Puis les CRS laissèrent passer, ici ou là, des groupes de manifestants, en embarquèrent d’autres. Enfin ils prirent dans une nasse quelques centaines de manifestants et les gardèrent prisonniers pendant des heures, place de la République. Le gouvernement n’avait donc, on le savait à présent, jamais eu l’intention de laisser les manifestants braver l’« état d’urgence », de quelque manière que ce fût. Et c’est bien pourquoi la mise en cortège, puis les premiers heurts, leur étaient du pain béni. Cela justifierait, dans les discours publics, la répression des hommes et des femmes qui s’étaient réunis le 29 novembre place de la République dans le dessein d’affirmer que « nous sommes là », et bien vivants. On embarqua des centaines de ces hommes et de ces femmes comme si c’était des voleurs, des brigands, des coupables. Et certes, ils étaient aux yeux des gouvernants coupables d’« être là ». Ce fut ce jour-là le message de la République Française, clair et distinct, audible pour tous : occupez la place qu’on vous assigne, sans quoi vous serez coupables d’« être là ».

  • L’En Dehors
    http://endehors.net

    Un groupe de casseurs à la manif de Paris

    Manif anti-COP 21 : des flics en noir très spéciaux

    Lors de la manifestation contre la COP 21 organisée dimanche 29 novembre 2015, on pouvait remarquer avenue de la République, à quelques centaines de mètres de la place de la République un groupe de flics habillés en noir, la tenue des Blacks blocks en somme mais avec un brassard « Police ». On notera même à l’occasion que l’un d’eux, au dernier rang, à côté d’un policier au crane rasé, ne porte aucun brassard mais une belle cagoule noire. N’est-il plus interdit de se promener dans l’espace public en masquant son visage ?
    Dans quel but étaient-ils là ? Un brassard de police ça s’enlève très facilement et alors qu’est-ce qui différencie un « anarchiste autonome » avec sa fiche S, d’un policier en civil déguisé en Black block ?
    Je n’ai pas encore la réponse. Peut-être le Préfet de police la connait-il ?
    Imaginons que pour énerver les manifestants rassemblés pacifiquement sur la place, vous ouvriez, sans raison semble-t-il, la rue de la République, alors que toutes les autres sont fermées.
    La foule s’engouffre en masse dans cette rue, puis au bout de 100 mètres vous bloquez la rue. Que se passe-t-il ? les premières échauffourées, la foule est chauffée à blanc.
    Quant au fameux groupe signalé plus haut en costume de combattants, ne lui était-il pas assez facile, d’aller jeter quelques pots de fleurs sur leurs collègues CRS ou garde-mobiles ?
    On entendit dès lors quelques cris d’orfraies prononcés par Valls et Hollande : violation du sanctuaire de la Place de la République par des irresponsables de l’anti-France.
    Éléments de langage préparés à l’avance par quelques communicants pour justifier la répression des opposants et l’État de siège.

    • Les BACqueux et autres flics en civil essayent de se faire discret, de s’infiltrer au milieu des manifestant-es et de semer le trouble, dans le but de diviser les manifestant-es et d’en arrêter un certain nombre. Ok.
      Mais faut arrêter de croire que si des manifestant-es combattent la police c’est uniquement parce qu’ils/elles ont été provoqué-es par de vilains policiers. De nombreux-euses anarchistes, autonomes et autres révolutionnaires assument leur hostilité active envers la police, l’État et le système capitaliste.
      Il y a plusieurs textes/communiqués qui le rappellent, en signalant que les accusations à moitié conspi qui flirtent avec le « casseurs = policiers déguisés » (quand elles ne tombent pas carrément dedans) sont fatiguantes voire dégueulasses.
      Il est tout à fait cohérent de vouloir détruire un système qui détruit nos vies.

      Deux exemples (autrement plus « actifs » qu’en ce 29 novembre à Paris) :

      – Black bloc / Strasbourg avril 2009, contre l’OTAN

      si nous avons cassé des vitrines ou mis le feu à des bâtiments qui sont au service de l’Etat et du capitalisme (douane, banques, station essence, office de tourisme, hôtel Ibis, etc.), si nous avons saccagé des caméras de vidéosurveillance et des panneaux publicitaires, si nous nous sommes attaqué-e-s à la police, ce n’est pas parce qu’une organisation occulte nous y a poussé, mais parce que nous l’avons choisi délibérément.

      https://infokiosques.net/lire.php?id_article=684

      – Black bloc / Gênes juillet 2001, contre le G8

      Ce que nous avons fait à Gênes, nous avions prévu de le faire. Et manifestement, comme prévu, la police ne nous a pas aidé. Dès qu’elle en avait la possibilité, la police s’attaquait violemment aux black blocs. C’est grâce à des réactions tactiques, stratégiques, que nous avons pu éviter de nous faire massacrer (solidarité de groupe, jets d’objets sur la police, barricades, mobilité et mouvements de foule, etc.). Nous ne nions pas la possibilité que des policiers « déguisés » se soient infiltrés dans certains black blocs. Il semblerait logique qu’il y ait eu des policiers infiltrés dans tous les cortèges. Certains, par exemple, se faisaient passer pour des journalistes ou des ambulanciers. C’est un moyen de contrôle bien connu pour identifier et étudier les manifestantEs et leurs agissements. Par rapport à cela, notre but est bien évidemment de les repérer et de les faire dégager.
      A Gênes, nous avions prévu de nous attaquer à des bâtiments représentant diverses formes de pouvoir. Nous nous sommes exécutéEs avant que de quelconques provocations policières puissent avoir lieu. Nous l’assumons entièrement et tenons à faire remarquer que si la police a bien évidemment participé directement aux violences de ces deux jours, c’est en s’attaquant aux manifestantEs, de toutes parts. La violence policière s’est exprimée massivement sur quelques km2 à Gênes, de la même manière qu’elle le fait quotidiennement partout ailleurs. Pas besoin de manifester contre le sommet du G8 pour ça.

      https://infokiosques.net/lire.php?id_article=3

    • Que des manifestants agissent ainsi en fonction de leurs convictions, tout à fait d’accord. Je crois que l’équation à établir n’est pas casseur = flic. Par contre que certaines actions, certains objectifs choisis qui ne sont pas forcément très intelligents, soient quelque peu manipulés par les keufs c’est indiscutable aussi.
      Puisqu’on évoque des faits historiques, je me rappelle très bien d’une certaine Assemblée Générale qui a eu lieu avant la manifestation contre la centrale de Malville (où il y a eu un mort comme à Gènes). Les « locaux » avaient tablé sur trois marches convergentes sur le site, ce qui n’arrangeait pas la préfecture. En une heure de discussion et grâce à l’intervention d’habiles orateurs (deux au moins seront identifiés par la suite) il a été décidé de regrouper les trois cortèges en un seul et de choisir le plus mauvais itinéraire... D’autres exemples aussi, à l’époque de la « propagande par le fait » où des agents provocateurs ont réussi à faire changer des objectifs prévus pour certains attentats.
      La pratique est vieille comme le monde et un individu en colère est facile à manipuler... ce qui ne veut pas dire que tous le sont !

      Il est effectivement cohérent de vouloir détruire un système qui détruit nos vies ; le débat ouvert pour savoir si l’affrontement violent est le meilleur choix à tout moment. Je n’en suis pas persuadé, d’autant que, derrière, nous ne contrôlons absolument pas ce qui est fait de l’information. Peut-être est-il temps de sortir de certaines ornières. Il ne faudrait pas non plus que la violence ne soit que le résultat du fait que l’on n’a plus rien à espérer et plus rien à perdre.

      Ce n’est pas mon cas malgré la noirceur du présent, mais je ne suis plus très jeune et plus très militant non plus.

    • L’avis d’Ivan Segré sur les lanceurs de projectile et sur les charges des CRS :
      http://seenthis.net/messages/434783
      https://lundi.am/La-farce-republicaine

      Les quelques dizaines d’individus (disons entre vingt et trente) soucieux d’engager le combat avec les forces de l’ordre, notamment en jetant des projectiles avec intention explicite de nuire, ont évidemment une fonction objectivement réactionnaire : justifier dans un premier temps les assauts des forces de l’ordre et leur répression de la manifestation puis, a postériori, dans un second temps, justifier l’interdiction de la manifestation en question. Quant aux motivations subjectives de ces lanceurs de bougies, de pierres ou de bouteilles, je les crois principalement narcissiques : ils éprouvent de la jouissance à combattre les forces de l’ordre, plutôt que le désir de transformer le monde ou, plus modestement, le rapport de force inégalitaire.

      Les centaines de CRS disposés tout autour de la Place de la République avaient quant à eux pour ordre d’empêcher que les manifestants puissent défiler. Puis, au fur et à mesure du déroulement des opérations, on comprit, et peut-être comprirent-ils aussi, qu’ils avaient également pour ordre de prendre au piège quelques centaines de manifestants afin d’opérer un nombre d’interpellations et de garde-à-vues vraisemblablement arrêté d’avance. Il s’agissait à l’évidence de rappeler que la manifestation étant interdite, quiconque se trouvait là était coupable. Et qui n’avait pas quitté les lieux après les premiers échauffourées allait bientôt se retrouver séquestré, le paradoxe étant que la stratégie policière a donc consisté à faire durer la manifestation interdite. Ainsi bon nombre de ceux qui, comme moi, souffraient du froid, se sont vu contraints par la police de braver l’état d’urgence jusqu’après 19h, lors même qu’ils auraient volontiers cessé de le braver dès 15h30, afin de parler littérature ou cinéma, par exemple.

    • Je ne sais pas qui est Ivan Segré, mais je me demande si le fait que lundimatinmachintruc relaie ce torchon est une blague ou un malentendu ou une décision en connaissance de cause. Dans tous les cas c’est de mauvais goût, et si c’est une décision en connaissance de cause, c’est incroyablement infect.
      Le bonhomme, là, l’analyste politique péremptoire doublé d’un psychologue à baldeux qui parle de ce qu’il ne connaît pas, il ferait mieux de continuer de s’occuper du ciel (il se réchauffe, t’as vu ?).

  • Les déconnexionnistes - New Inquiry
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/132860969903

    Pour le New Inquiry, le sociologue Nathan Jurgenson (@nathanjurgenson), prolongeant sa critique du fétichisme IRL explique que le mouvement déconnexionniste ne vise pas tant à se retrouver soi-même qu’à étouffer le désir d’autonomie que la technologie peut inspirer. Jurgenson passe en revue les innombrables discours sur la panique #morale provoquée par “l’addiction” aux technologies. D’où viennent ces juges autoproclamés qui viennent faire la morale à notre connexion immodérée ? Chez eux, la connexion est décrite comme quelque chose visant à nous avilir, contre nature. Elle est dépeinte comme un désir dangereux, un plaisir malsain, une toxine addictif… qui met en danger notre intégrité humaine elle-même. Elle décrit une tension entre le soi comme produit d’une construction individuelle et le soi comme produit (...)

    #deconnexion #éthique

  • The New Yorker Doesn’t Factcheck What ‘Everyone Knows’ Is True
    By Gareth Porter
    http://fair.org/home/the-new-yorker-doesnt-factcheck-what-everyone-knows-is-true

    #Dexter_Filkins has been one of the top journalists covering America’s wars since 9/11—first for the New York Times, and since 2011 for the New Yorker—often uncovering stories that were not welcomed by the US national security structure. But when Filkins, in a long-form New Yorker article last summer (7/20/15), took on the subject of Argentine prosecutor Alberto Nisman’s untimely death and its relation to his role in indicting senior Iranian officials for a 1994 Buenos Aires terror bombing, it tested how far Filkins would go in questioning conventional wisdom.

    #Tout_le_monde_sait#Iran #Hezbollah (absence de) #rigueur #éthique

  • aimer les animaux jusqu’à la mort

    [...]

    Sauf qu’il y a un problème. Comis, l’éleveur de porcs bien élevés, croit que ce qu’il fait dans la vie est mal. Moralement mal. « Comme #éleveur porcin, je mène une vie qui n’est pas #éthique », écrivait-il récemment dans le Huffington Post. Il est bien conscient qu’il « pourrait bien être une très mauvaise personne de tuer ainsi des #animaux pour gagner sa vie ». Pour Bob Comis, le principal problème avec son travail c’est l’#abattage d’êtres sensibles et capables d’émotions. Son verdict est sans équivoque : sa vie est « nimbée d’un voile de justifications en vue de l’acceptation sociale ». À ceux qui veulent leurs côtelettes de porc bien élevé, il déclare « je suis un propriétaire d’esclaves et un meurtrier » et « ce que je fais est mal ». Même si « je ne peux rien y faire pour l’instant », il conclut « je le sais jusqu’au plus profond de mes os ».

    [...]
    Lorsqu’il a présenté sa thèse au sein du Food Movement – élever et tuer mes #cochons_heureux n’est pas éthique –, Comis a ouvert la porte à une question philosophique sur le principe de tuer des animaux pour de la #nourriture dont nous n’avons pas besoin. Pour un mouvement qui vise à changer radicalement la façon dont on se nourrit, cet examen aurait dû être fait depuis longtemps.

    [...]

    Il fallait lire Every Twelve Seconds de Timithy Pachirat, un regard cru sur le travail en #abattoir_industriel. Pendant notre discussion, un étudiant, vétéran de la guerre en Irak, tatoué, Purple Heart haltérophile de compétition et propriétaire d’un ranch texan, a dit à ses collègues de classe, dégoûtés par ce qu’ils venaient de lire, qu’il y avait une meilleure façon. Une façon complètement différente de s’occuper du bétail. Mon collègue et moi avons demandé à cet étudiant – appelons-le Mike – s’il accepterait de commencer le prochain cours en décrivant comment il s’occupe du bétail sur le ranch familial, où on tue deux vaches par année pour consommation personnelle. Il a généreusement accepté.

    Mike a commencé son exposé en expliquant comment il était horrifié par la description que fait Pachirat de la façon dont le bétail est traité dans les abattoirs industriels. Il était visiblement irrité. Ses poings étaient fermés. Il a grandi avec les animaux « j’ai un faible pour les vaches », concéda-t-il, encore plus que pour ses chiens. Il pensait qu’abattre ses animaux avec dignité est de la plus grande importance.

    Mike décrivait comment sa famille prenait soin des veaux, comment elle entretenait les liens maternels, s’assurait que les animaux avaient accès à des pâturages quand la météo le permettait et à des abris pendant les tempêtes, comment elle contrôlait leur nourriture, comment elle n’avait jamais eu à leur donner d’antibiotiques ou de vaccins et comment elle les couvrait d’affection physique. Beaucoup de caresses, beaucoup de massages. Et alors, Mike prit une grande respiration, il regarda la classe de ses yeux bleus perçants et commença à expliquer que, pour #tuer_une_vache_humainement, il faut créer une atmosphère calme, s’assurer que son couteau est bien aiguisé, rassembler la famille et… et… il fit une pause. Il eut l’air sous le choc pendant une seconde, sans voix. Son regard fit le tour de la classe vers ses collègues silencieux. Il prit une grande respiration et commença à parler de sectionner la mœlle épinière. Et puis c’en était trop. Je sentais ce moment cathartique approcher et j’ai fixé son regard pendant que ses yeux se remplissaient de larmes. La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir pensé que cet éleveur cherche un nouveau chemin que personne ne lui propose. C’est impossible qu’il soit le seul.

    http://versusmagazine.co/01/lire/aimer-les-animaux-jusque-a-la-mort

  • Le séminaire de Sainte-Anne de #Jean_Oury : « Le dossier Oury-Félix » / COLLEGE INTERNATIONAL DE PHILOSOPHIE
    http://plus.franceculture.fr/partenaires/college-international-de-philosophie/le-seminaire-de-sainte-anne-de-jean-oury-le-dossier

    Cette relation doit être resituée par rapport à deux noms : Deleuze, mais aussi Lacan. #Guattari et Oury constituent un moment poiétique singulier dans l’histoire de la #psychothérapie_institutionnelle ; Deleuze et Guattari déterminent un moment singulier dans l’histoire de la pensée française et internationale ; Oury est grand lecteur de Deleuze. Pourtant, jamais ce triangle n’est saisissable en une figure achevée, et sous-jacent, demeure Lacan. Sur le terrain théorique et #politique, des témoignages, non pas seulement sur l’époque consensuelle des années-#GTPSI, mais sur l’époque où les praxis se sont scindées, ouvrant parfois des gouffres, nous aideront à éclairer ces pensées dans leur articulation pratique, gardant pour perspective le point intangible, par-delà les brisures, de l’#accueil #éthique de la #folie, de sa souffrance et de ses lignes de force.

    #psychiatrie