• Les nouveaux #OGM ont un autre nom et ne s’afficheront plus sur les emballages | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/060723/les-nouveaux-ogm-ont-un-autre-nom-et-ne-s-afficheront-plus-sur-les-emballa

    La Commission européenne a dévoilé mercredi 5 juillet une proposition de révision de la directive en vigueur sur les OGM. Cette dernière date de 2001 et elle est stricte. L’idée est d’assouplir les règles pour permettre à l’Union européenne de se lancer dans la #course_technologique aux « nouveaux OGM ».

    Ces derniers répondent à un acronyme nouveau : #NGT pour « nouvelles techniques génomiques ». Et pour la #Commission_européenne, ils doivent largement échapper aux #règles d’autorisation, d’#étiquetage, de #traçabilité et de #surveillance imposées aux OGM de base. 

    Ces organismes génétiquement modifiés par les techniques les plus récentes sont « sûrs », est-il écrit dans le projet de texte consulté par Mediapart. Pas besoin de les lester de « fardeaux réglementaires inutiles ». Surtout, l’Union européenne ne veut pas être « exclue des développements technologiques et avantages économiques, sociaux et environnementaux potentiellement générés par ces nouvelles technologies ».

    Historiquement, les OGM sont fabriqués par transgenèse. Le principe est d’ajouter un ou plusieurs gènes d’une autre espèce dans le génome d’une plante afin d’en modifier les caractéristiques. C’est le cas, par exemple, du maïs MON810, la vedette de la multinationale Monsanto – rachetée depuis par Bayer. Ce maïs transgénique, cultivé en Europe, est né de l’ajout d’un gène issu d’une bactérie permettant à la plante de produire un insecticide.

    Ces OGM-là ont défrayé la chronique dans les années 1990-2000, celles des faucheurs d’OGM, avant de se propager à travers le monde jusqu’à atteindre 10 % de la surface agricole globale. Le génie génétique continue son expansion sous cet autre nom de NGT en racontant toujours la même histoire : modifier les gènes des plantes pour mieux les adapter aux besoins humains.

    • Avec les #NGT, on ne parle plus de transgenèse mais de #cisgenèse, d’agro-infiltration et surtout de #mutagenèse dirigée – la technique la plus répandue. Le principe cette fois est de « couper » certains gènes de la plante afin de modifier une séquence ADN précise. Une modification au potentiel dystopique permise par la technique CRISPR-Cas9, dite des « #ciseaux-moléculaires », découverte par les Prix Nobel de chimie 2020, la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna.

      L’arrivée de ces méthodes ultra-pointues de manipulation de la génétique des plantes introduit des nuances relativement opaques. « Contrairement à la transgenèse, ces techniques n’impliquent pas nécessairement l’ajout de gènes entiers issus d’autres espèces dans l’organisme final, explique le ministère français de la transition écologique. En revanche, les différentes étapes de génie génétique menées pour obtenir ces organismes peuvent impliquer de recourir à de la transgenèse, même si aucun gène extérieur n’est censé être présent dans l’organisme final (hors effets indésirables). »
      Au-delà de ces explications alambiquées, une réponse claire a été apportée en 2018 par la Cour de justice de l’Union européenne : oui, les NGT sont bien des OGM. Dont acte pour la Commission européenne qui a alors lancé un projet de dérégulation.

      Des OGM contre la crise climatique qui n’existent pas

      La dérégulation concerne avant tout les « NGT 1 » – des organismes qui ont subi « moins de 20 modifications génétiques » et dont les caractéristiques, selon la Commission européenne, auraient pu apparaître naturellement en raison de la sélection naturelle ou agricole. Pour les NGT 1, il suffira d’effectuer un enregistrement sur une base d’information publique pour les cultiver en Europe. Sur l’étiquette du consommateur, aucune mention ne permettra de savoir qu’un OGM finit dans son assiette.
      La même souplesse sera accordée au NGT « durable », par exemple les variétés de plantes OGM résistantes à la sécheresse, aux conditions extrêmes et à même d’affronter le dérèglement climatique et environnemental. « Des variétés qui n’existent pas aujourd’hui », rappelle l’eurodéputé écologiste français, Benoît Biteau.
      Sur son site, la Commission européenne cite deux exemples de NGT commercialisées à travers le monde, et les perspectives ne font pas trembler d’espoir : « Par exemple des feuilles de moutarde moins amères sont disponibles sur le marché des États-Unis et le seront bientôt sur celui du Canada. Des bananes qui ne noircissent pas et pourraient réduire considérablement le gaspillage alimentaire et les émissions de CO2 ont été approuvées aux Philippines. »

      Dans tous les cas de figure, précise Bruxelles, les NGT seront interdites en agriculture biologique, laquelle aura bien du mal à lutter contre leur dissémination dans ses champs.
      Les NGT sont-elles dangereuses ? Difficile de le dire en l’absence de recul nécessaire. C’est notamment la conclusion du Conseil économique social et environnemental français (CESE) dans un avis publié en mai : « La connaissance des impacts sanitaires et environnementaux de ces technologies mérite d’être approfondie. » En attendant, il recommande « une évaluation systématique des produits NGT, à la fois a priori sur les risques sanitaires et environnementaux et a posteriori par des réseaux de biovigilance et de sociovigilance ». Ce qui n’est pas le cas dans la proposition de la Commission européenne. « Tant que l’innocuité de ces produits n’est pas démontrée avant leur mise sur le marché et leur consommation, nous estimons qu’il est irresponsable de faire une entorse au principe de précaution », dénonce l’ONG Greenpeace.
      Selon les résultats d’une autre étude commandée à des scientifiques par le groupe européen Les Verts/ALE sur l’impact de la déréglementation des OGM dans d’autres pays : « L’introduction de ces technologies a toujours exacerbé et verrouillé l’agriculture dans la voie industrielle et non durable. » Elle coïncide dans ces États pro-OGM avec une concentration des exploitations agricoles, un déclin de la biodiversité, des impacts négatifs pour les entreprises et les consommateurs des secteurs bio et non OGM, et « une plus grande dépendance de l’agriculture vis-à-vis d’intrants externes contrôlés par un petit nombre de sociétés multinationales ».

      La proposition de la Commission a entamé, ce mercredi, son parcours législatif au sein des complexes institutions européennes, avant son adoption par les eurodeputé·es à une date qui n’est pas encore connue. Politiquement, elle part sur de bons rails. Alors que la droite, l’extrême droite et une partie des libéraux organisent une bronca véhémente contre le « Pacte vert » et bloquent toutes avancées écologiques, la dérégulation des OGM a des allures de concession.
      Un « en même temps » prôné par Pascal Canfin, le macroniste à la tête de la commission environnement du Parlement européen. « Je défends à la fois les solutions basées sur la nature et sur la technologie », expose-t-il.

      Concernant la nature, l’eurodéputé défend notamment un texte sur la « restauration de la nature », avec l’introduction de haies et autres aménagements en faveur de la biodiversité dans 10 % des terres agricoles européennes. Pour l’instant, toutes les commissions parlementaires qui ont examiné ce texte ont dit non, même la sienne réputée comme la plus progressiste sur les questions environnementales. « Clairement, on est dans une négociation de marchand de tapis, dénonce Benoît Biteau. Et, à la fin, on va perdre sur tous les fronts. »

  • OpenAI Used Kenyan Workers on Less Than $2 Per Hour: Exclusive | Time
    https://time.com/6247678/openai-chatgpt-kenya-workers

    In a statement, an OpenAI spokesperson confirmed that Sama employees in Kenya contributed to a tool it was building to detect toxic content, which was eventually built into ChatGPT. The statement also said that this work contributed to efforts to remove toxic data from the training datasets of tools like ChatGPT. “Our mission is to ensure artificial general intelligence benefits all of humanity, and we work hard to build safe and useful AI systems that limit bias and harmful content,” the spokesperson said. “Classifying and filtering harmful [text and images] is a necessary step in minimizing the amount of violent and sexual content included in training data and creating tools that can detect harmful content.”

    Even as the wider tech economy slows down amid anticipation of a downturn, investors are racing to pour billions of dollars into “generative AI,” the sector of the tech industry of which OpenAI is the undisputed leader. Computer-generated text, images, video, and audio will transform the way countless industries do business, the most bullish investors believe, boosting efficiency everywhere from the creative arts, to law, to computer programming. But the working conditions of data labelers reveal a darker part of that picture: that for all its glamor, AI often relies on hidden human labor in the Global South that can often be damaging and exploitative. These invisible workers remain on the margins even as their work contributes to billion-dollar industries.

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    One Sama worker tasked with reading and labeling text for OpenAI told TIME he suffered from recurring visions after reading a graphic description of a man having sex with a dog in the presence of a young child. “That was torture,” he said. “You will read a number of statements like that all through the week. By the time it gets to Friday, you are disturbed from thinking through that picture.” The work’s traumatic nature eventually led Sama to cancel all its work for OpenAI in February 2022, eight months earlier than planned.
    The Sama contracts

    Documents reviewed by TIME show that OpenAI signed three contracts worth about $200,000 in total with Sama in late 2021 to label textual descriptions of sexual abuse, hate speech, and violence. Around three dozen workers were split into three teams, one focusing on each subject. Three employees told TIME they were expected to read and label between 150 and 250 passages of text per nine-hour shift. Those snippets could range from around 100 words to well over 1,000. All of the four employees interviewed by TIME described being mentally scarred by the work. Although they were entitled to attend sessions with “wellness” counselors, all four said these sessions were unhelpful and rare due to high demands to be more productive at work. Two said they were only given the option to attend group sessions, and one said their requests to see counselors on a one-to-one basis instead were repeatedly denied by Sama management.

    In a statement, a Sama spokesperson said it was “incorrect” that employees only had access to group sessions. Employees were entitled to both individual and group sessions with “professionally-trained and licensed mental health therapists,” the spokesperson said. These therapists were accessible at any time, the spokesperson added.

    The contracts stated that OpenAI would pay an hourly rate of $12.50 to Sama for the work, which was between six and nine times the amount Sama employees on the project were taking home per hour. Agents, the most junior data labelers who made up the majority of the three teams, were paid a basic salary of 21,000 Kenyan shillings ($170) per month, according to three Sama employees. They also received monthly bonuses worth around $70 due to the explicit nature of their work, and would receive commission for meeting key performance indicators like accuracy and speed. An agent working nine-hour shifts could expect to take home a total of at least $1.32 per hour after tax, rising to as high as $1.44 per hour if they exceeded all their targets. Quality analysts—more senior labelers whose job was to check the work of agents—could take home up to $2 per hour if they met all their targets. (There is no universal minimum wage in Kenya, but at the time these workers were employed the minimum wage for a receptionist in Nairobi was $1.52 per hour.)

    In a statement, a Sama spokesperson said workers were asked to label 70 text passages per nine hour shift, not up to 250, and that workers could earn between $1.46 and $3.74 per hour after taxes. The spokesperson declined to say what job roles would earn salaries toward the top of that range. “The $12.50 rate for the project covers all costs, like infrastructure expenses, and salary and benefits for the associates and their fully-dedicated quality assurance analysts and team leaders,” the spokesperson added.

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    An OpenAI spokesperson said in a statement that the company did not issue any productivity targets, and that Sama was responsible for managing the payment and mental health provisions for employees. The spokesperson added: “we take the mental health of our employees and those of our contractors very seriously. Our previous understanding was that [at Sama] wellness programs and 1:1 counseling were offered, workers could opt out of any work without penalization, exposure to explicit content would have a limit, and sensitive information would be handled by workers who were specifically trained to do so.”

    In the day-to-day work of data labeling in Kenya, sometimes edge cases would pop up that showed the difficulty of teaching a machine to understand nuance. One day in early March last year, a Sama employee was at work reading an explicit story about Batman’s sidekick, Robin, being raped in a villain’s lair. (An online search for the text reveals that it originated from an online erotica site, where it is accompanied by explicit sexual imagery.) The beginning of the story makes clear that the sex is nonconsensual. But later—after a graphically detailed description of penetration—Robin begins to reciprocate. The Sama employee tasked with labeling the text appeared confused by Robin’s ambiguous consent, and asked OpenAI researchers for clarification about how to label the text, according to documents seen by TIME. Should the passage be labeled as sexual violence, she asked, or not? OpenAI’s reply, if it ever came, is not logged in the document; the company declined to comment. The Sama employee did not respond to a request for an interview.
    How OpenAI’s relationship with Sama collapsed

    In February 2022, Sama and OpenAI’s relationship briefly deepened, only to falter. That month, Sama began pilot work for a separate project for OpenAI: collecting sexual and violent images—some of them illegal under U.S. law—to deliver to OpenAI. The work of labeling images appears to be unrelated to ChatGPT. In a statement, an OpenAI spokesperson did not specify the purpose of the images the company sought from Sama, but said labeling harmful images was “a necessary step” in making its AI tools safer. (OpenAI also builds image-generation technology.) In February, according to one billing document reviewed by TIME, Sama delivered OpenAI a sample batch of 1,400 images. Some of those images were categorized as “C4”—OpenAI’s internal label denoting child sexual abuse—according to the document. Also included in the batch were “C3” images (including bestiality, rape, and sexual slavery,) and “V3” images depicting graphic detail of death, violence or serious physical injury, according to the billing document. OpenAI paid Sama a total of $787.50 for collecting the images, the document shows.

    Within weeks, Sama had canceled all its work for OpenAI—eight months earlier than agreed in the contracts. The outsourcing company said in a statement that its agreement to collect images for OpenAI did not include any reference to illegal content, and it was only after the work had begun that OpenAI sent “additional instructions” referring to “some illegal categories.” “The East Africa team raised concerns to our executives right away. Sama immediately ended the image classification pilot and gave notice that we would cancel all remaining [projects] with OpenAI,” a Sama spokesperson said. “The individuals working with the client did not vet the request through the proper channels. After a review of the situation, individuals were terminated and new sales vetting policies and guardrails were put in place.”

    In a statement, OpenAI confirmed that it had received 1,400 images from Sama that “​​included, but were not limited to, C4, C3, C2, V3, V2, and V1 images.” In a followup statement, the company said: “We engaged Sama as part of our ongoing work to create safer AI systems and prevent harmful outputs. We never intended for any content in the C4 category to be collected. This content is not needed as an input to our pretraining filters and we instruct our employees to actively avoid it. As soon as Sama told us they had attempted to collect content in this category, we clarified that there had been a miscommunication and that we didn’t want that content. And after realizing that there had been a miscommunication, we did not open or view the content in question — so we cannot confirm if it contained images in the C4 category.”

    Sama’s decision to end its work with OpenAI meant Sama employees no longer had to deal with disturbing text and imagery, but it also had a big impact on their livelihoods. Sama workers say that in late February 2022 they were called into a meeting with members of the company’s human resources team, where they were told the news. “We were told that they [Sama] didn’t want to expose their employees to such [dangerous] content again,” one Sama employee on the text-labeling projects said. “We replied that for us, it was a way to provide for our families.” Most of the roughly three dozen workers were moved onto other lower-paying workstreams without the $70 explicit content bonus per month; others lost their jobs. Sama delivered its last batch of labeled data to OpenAI in March, eight months before the contract was due to end.

    Because the contracts were canceled early, both OpenAI and Sama said the $200,000 they had previously agreed was not paid in full. OpenAI said the contracts were worth “about $150,000 over the course of the partnership.”

    Sama employees say they were given another reason for the cancellation of the contracts by their managers. On Feb. 14, TIME published a story titled Inside Facebook’s African Sweatshop. The investigation detailed how Sama employed content moderators for Facebook, whose jobs involved viewing images and videos of executions, rape and child abuse for as little as $1.50 per hour. Four Sama employees said they were told the investigation prompted the company’s decision to end its work for OpenAI. (Facebook says it requires its outsourcing partners to “provide industry-leading pay, benefits and support.”)

    Read More: Inside Facebook’s African Sweatshop

    Internal communications from after the Facebook story was published, reviewed by TIME, show Sama executives in San Francisco scrambling to deal with the PR fallout, including obliging one company, a subsidiary of Lufthansa, that wanted evidence of its business relationship with Sama scrubbed from the outsourcing firm’s website. In a statement to TIME, Lufthansa confirmed that this occurred, and added that its subsidiary zeroG subsequently terminated its business with Sama. On Feb. 17, three days after TIME’s investigation was published, Sama CEO Wendy Gonzalez sent a message to a group of senior executives via Slack: “We are going to be winding down the OpenAI work.”

    On Jan. 10 of this year, Sama went a step further, announcing it was canceling all the rest of its work with sensitive content. The firm said it would not renew its $3.9 million content moderation contract with Facebook, resulting in the loss of some 200 jobs in Nairobi. “After numerous discussions with our global team, Sama made the strategic decision to exit all [natural language processing] and content moderation work to focus on computer vision data annotation solutions,” the company said in a statement. “We have spent the past year working with clients to transition those engagements, and the exit will be complete as of March 2023.”

    But the need for humans to label data for AI systems remains, at least for now. “They’re impressive, but ChatGPT and other generative models are not magic – they rely on massive supply chains of human labor and scraped data, much of which is unattributed and used without consent,” Andrew Strait, an AI ethicist, recently wrote on Twitter. “These are serious, foundational problems that I do not see OpenAI addressing.”

    With reporting by Julia Zorthian/New York

    #Travail_clic #Etiquetage #Intelligence_artificielle #Kenya #Violence_sexuelle #Modération

  • Filmée aux toilettes par son aspirateur, les images finissent sur Facebook
    https://www.presse-citron.net/filmees-aux-toilettes-par-son-aspirateur-ses-images-finissent-sur-fac

    Comment les images d’une jeune femme aux toilettes, filmée par un aspirateur, ont-elles fini dans un groupe Facebook ?

    Pour entraîner les IA, il faut étiqueter les images... donc des sociétés partenaire à bas coût pour tagguer des milliers d’images. Et des indiscrets dans la boucle.

    #Intelligence_artificielle #Étiquetage #Sous_traitants #Vie_privée

  • How the AI industry profits from catastrophe | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2022/04/20/1050392/ai-industry-appen-scale-data-labels

    Appen is among dozens of companies that offer data-labeling services for the AI industry. If you’ve bought groceries on Instacart or looked up an employer on Glassdoor, you’ve benefited from such labeling behind the scenes. Most profit-maximizing algorithms, which underpin e-commerce sites, voice assistants, and self-driving cars, are based on deep learning, an AI technique that relies on scores of labeled examples to expand its capabilities. 

    The insatiable demand has created a need for a broad base of cheap labor to manually tag videos, sort photos, and transcribe audio. The market value of sourcing and coordinating that “ghost work,” as it was memorably dubbed by anthropologist Mary Gray and computational social scientist Siddharth Suri, is projected to reach $13.7 billion by 2030.

    Venezuela’s crisis has been a boon for these companies, which suddenly gained some of the cheapest labor ever available. But for Venezuelans like Fuentes, the rise of this fast-growing new industry in her country has been a mixed blessing. On one hand, it’s been a lifeline for those without any other options. On the other, it’s left them vulnerable to exploitation as corporations have lowered their pay, suspended their accounts, or discontinued programs in an ongoing race to offer increasingly low-cost services to Silicon Valley.

    “There are huge power imbalances,” says Julian Posada, a PhD candidate at the University of Toronto who studies data annotators in Latin America. “Platforms decide how things are done. They make the rules of the game.”

    To a growing chorus of experts, the arrangement echoes a colonial past when empires exploited the labor of more vulnerable countries and extracted profit from them, further impoverishing them of the resources they needed to grow and develop.

    It was, of all things, the old-school auto giants that caused the data-labeling industry to explode.

    German car manufacturers, like Volkswagen and BMW, were panicked that the Teslas and Ubers of the world threatened to bring down their businesses. So they did what legacy companies do when they encounter fresh-faced competition: they wrote blank checks to keep up.

    The tech innovation of choice was the self-driving car. The auto giants began pouring billions into their development, says Schmidt, pushing the needs for data annotation to new levels.

    Like all AI models built on deep learning, self-driving cars need millions, if not billions, of labeled examples to be taught to “see.” These examples come in the form of hours of video footage: every frame is carefully annotated to identify road markings, vehicles, pedestrians, trees, and trash cans for the car to follow or avoid. But unlike AI models that might categorize clothes or recommend news articles, self-driving cars require the highest levels of annotation accuracy. One too many mislabeled frames can be the difference between life and death.

    For over a decade, Amazon’s crowdworking platform Mechanical Turk, or MTurk, had reigned supreme. Launched in 2005, it was the de facto way for companies to access low-wage labor willing to do piecemeal work. But MTurk was also a generalist platform: as such, it produced varied results and couldn’t guarantee a baseline of quality.

    For some tasks, Scale first runs client data through its own AI systems to produce preliminary labels before posting the results to Remotasks, where human workers correct the errors. For others, according to company training materials reviewed by MIT Technology Review, the company sends the data straight to the platform. Typically, one layer of human workers takes a first pass at labeling; then another reviews the work. Each worker’s pay is tied to speed and accuracy, which eggs them on to complete tasks more quickly yet fastidiously.

    Initially, Scale sought contractors in the Philippines and Kenya. Both were natural fits, with histories of outsourcing, populations that speak excellent English and, crucially, low wages. However, around the same time, competitors such as Appen, Hive Micro, and Mighty AI’s Spare5 began to see a dramatic rise in signups from Venezuela, according to Schmidt’s research. By mid-2018, an estimated 200,000 Venezuelans had registered for Hive Micro and Spare5, making up 75% of their respective workforces.

    The group now pools tasks together. Anytime a task appears in one member’s queue, that person copies the task-specific URL to everyone else. Anyone who clicks it can then claim the task as their own, even if it never showed up in their own queue. The system isn’t perfect. Each task has a limited number of units, such as the number of images that need to be labeled, which disappear faster when multiple members claim the same task in parallel. But Fuentes says so long as she’s clicked the link before it goes away, the platform will let her complete whatever units are left, and Appen will pay. “We all help each other out,” she says.

    The group also keeps track of which client IDs should be avoided. Some clients are particularly harsh in grading task performance, which can cause a devastating account suspension. Nearly every member of the group has experienced at least one, Fuentes says. When it happens, you lose your access not only to new tasks but to any earnings that haven’t been withdrawn.

    The time it happened to Fuentes, she received an email saying she had completed a task with “dishonest answers.” When she appealed, customer service confirmed it was an administrative error. But it still took months of pleading, using Google Translate to write messages in English, before her account was reinstated, according to communications reviewed by MIT Technology Review. (“We … have several initiatives in place to increase the response time,” Golden says. “The reality is that we have thousands of requests a day and respond based on priority.”)

    Simala Leonard, a computer science student at the University of Nairobi who studies AI and worked several months on Remotasks, says the pay for data annotators is “totally unfair.” Google’s and Tesla’s self-driving-car programs are worth billions, he says, and algorithm developers who work on the technology are rewarded with six-figure salaries.

    In parallel with the rise of platforms like Scale, newer data-labeling companies have sought to establish a higher standard for working conditions. They bill themselves as ethical alternatives, offering stable wages and benefits, good on-the-job training, and opportunities for career growth and promotion.

    But this model still accounts for only a tiny slice of the market. “Maybe it improves the lives of 50 workers,” says Milagros Miceli, a PhD candidate at the Technical University of Berlin who studies two such companies, “but it doesn’t mean that this type of economy as it’s structured works in the long run.”

    Such companies are also constrained by players willing to race to the bottom. To keep their prices competitive, the firms similarly source workers from impoverished and marginalized populations—low-income youth, refugees, people with disabilities—who remain just as vulnerable to exploitation, Miceli says.

    #Intelligence_artificelle #Annotation #Tags #Etiquetage #Nouvelle_exploitation #Data_colonialisme

  • Unity Workers Question Company Ethics As It Expands From Video Games to War
    https://www.vice.com/en/article/y3d4jy/unity-workers-question-company-ethics-as-it-expands-from-video-games-to-war

    Unity, the popular game making tool, has long been used in industries outside of video games. Unity’s site celebrates this versatility, saying its technology offers “incredible possibilities” for film, engineering, architecture, automotive, transportation, and more. 

    Unity’s site also proudly lists its technology being used by the government and military, but internal Unity documents obtained by Waypoint show the company is struggling to explain why its employees, who supposedly signed up to create tools that empower game makers, are now directly or inadvertently developing technologies for militaries with the stated objectives of fighting wars.

    Dans sa quête de développement en dehors du jeu vidéo, Unity s’intéresse au marché militaire, au grand damne de salariés peu à l’aise à l’idée de travailler pour l’armée. Parmi les usages développés pour le compte de l’armée ou par l’armée elle-même figurent l’IA, des simulations de physique et de théâtres d’opérations.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #unity #armée #guerre #développement #unreal_engine #jeu_vidéo_hollow_knight #jeu_vidéo_hearthstone #étique #schlumberger

  • Une procédure ouverte contre Ikea pour fausse déclaration de bois

    Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a ouvert une procédure contre Ikea pour #fausse_déclaration de #bois. Le marchand de meubles suédois rejette les accusations.

    L’affaire a été déclenchée par une #plainte déposée le 31 août dernier par le Bruno Manser Fonds (BMF) auprès du DEFR et du Bureau fédéral de la consommation (BFC). La porte-parole du DEFR Evelyn Kobelt a confirmé jeudi à Keystone-ATS une information de la radio SRF.

    Après des contrôles effectués dans les cinq succursales Ikea concernées, le DEFR a ouvert des #procédures_pénales_administratives dans deux cas de suspicion de #fausses_déclarations répétées. Selon Evelyn Kobelt, c’est la première fois que l’entreprise fait l’objet d’une procédure pénale pour fausse déclaration. La présomption d’innocence s’applique jusqu’à la fin de la procédure.

    Le BFC avait indiqué avoir constaté des lacunes de déclaration dans les succursales d’Aubonne (VD), Lyssach (BE), Pratteln (BL) Spreitenbach (AG) et Vernier (GE).

    En Suisse, le bois et les produits à base de bois doivent être déclarés conformément à l’ordonnance fédérale correspondante. Le type de bois et son #origine doivent être signalés. Le BFC contrôle le respect de ces règles dans les entreprises.

    Informations ajoutées manuellement

    Ikea Suisse rejette les accusations. Le membre de la direction Aurel Hosennen a déclaré sur les ondes de la SRF qu’il arrive régulièrement que les #étiquettes manquent dans les magasins de meubles. Celles-ci sont en effet apposées à la main chez Ikea. Dans chaque succursale, 80 à 100 étiquettes sont remplacées chaque jour après avoir été perdues.

    Evelyn Kobelt a confirmé le « cas spécial » qu’est Ikea. Le risque d’une déclaration incorrecte y est plus élevé, car les informations doivent être ajoutées manuellement, ce qui est source d’erreurs. D’autres sociétés étrangères ont automatisé les informations concernant la déclaration dans leur système.

    Aurel Hosennen précise qu’Ikea Suisse dispose de ces informations. « Nous connaissons chaque produit, chaque fournisseur, le bois qu’ils utilisent et sa #provenance ». Les déclarations sont disponibles sur le site internet depuis des années. Ikea n’a aucune raison de cacher quelque chose ou de ne rien montrer, souligne-t-il.

    Bois roumain et ukrainien en cause

    Le groupe a été accusé en mai par une ONG britannique d’intégrer du bois abattu illégalement en #Roumanie et en #Ukraine dans sa chaîne de fournisseurs. Dans un communiqué diffusé début octobre, le géant suédois de l’ameublement assurait que le bois utilisé est issu uniquement d’arbres abattus légalement. L’entreprise se basait pour cela sur deux enquêtes, l’une interne, l’autre externe.

    https://www.rts.ch/info/economie/11680455-une-procedure-ouverte-contre-ikea-pour-fausse-declaration-de-bois.html

    #IKEA #Suisse #justice #multinationales

    • Le Bruno Manser Fonds dénonce IKEA

      Le plus grand groupe d’ameublement Suisse enfreint systématiquement l’obligation légale de déclarer le bois.

      Le Bruno Manser Fonds a dénoncé IKEA AG, Spreitenbach (« IKEA »), auprès du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Il se base pour cela sur l’infraction systématique d’IKEA à l’obligation légale de déclarer le bois, en vigueur depuis 2012. IKEA est une filiale suisse de la multinationale IKEA sise à Delft, aux Pays-Bas.

      Dans un courrier adressé mardi au Conseiller fédéral Guy Parmelin, chef du DEFR, le Bruno Manser Fonds demande qu’une amende soit prononcée contre IKEA et ses responsables pour infraction à la loi sur l’information des consommatrices et des consommateurs de même qu’à l’ordonnance sur la déclaration du bois et des produits en bois.

      Le Bruno Manser Fonds s’est intéressé de près à l’assortiment IKEA de tables en bois massif et de chaises dans cinq de ses filiales (Aubonne, Lyssach, Pratteln, Spreitenbach et Vernier). Il en est ressorti que l’entreprise, dans plus de 80 cas, ne déclarait pas l’essence ou l’origine du bois, ou sinon le fait de manière abusive :

      – Dans 40 cas, IKEA ne fait aucune indication du type de bois ou de sa provenance, alors qu’il s’agit de tables et de chaises soumises à l’obligation de déclarer.

      – Dans 22 cas, IKEA déclare l’origine du bois pour des tables et des chaises en pin avec l’indication abusive « Amérique du Nord et du Sud, Europe, Inde, Océanie ».

      – Dans 10 cas, IKEA déclare l’origine du bois pour des tables et des chaises en bouleau avec l’indication abusive collective « Chine, Europe, Turquie ».

      – Dans 11 cas, IKEA déclare l’origine du bois pour des tables et des chaises en hêtre avec l’indication abusive collective « Europe, Turquie ».

      « Par cette manière de faire, IKEA dissimule de manière illicite la provenance de sa matière première principale », explique Lukas Straumann, directeur du Bruno Manser Fonds. « Nous attendons de la part d’un groupe de la taille et de l’importance d’IKEA qu’il déclare systématiquement l’origine du bois de ses produits, en conformité à la loi et de manière conviviale. »

      Aux termes de l’ordonnance sur la déclaration du bois, « toute personne qui remet du bois ou des produits en bois aux consommateurs doit indiquer la provenance du bois » et son essence. Les désignations collectives sont certes exceptionnellement admises, mais elles doivent se limiter à « la zone géographique la plus précise possible (Scandinavie, Europe orientale, Afrique occidentale, Amérique centrale, p. ex.) ». La peine pécuniaire maximale encourue en cas d’infraction est de 10’000 CHF.

      Le groupe IKEA a récemment fait les gros titres en raison de la participation présumée de ses fournisseurs à des coupes de bois illégales et des coupes rases en Roumanie et en Ukraine. Environ 60 % du bois d’IKEA provient d’Europe de l’Est et de Russie.

      https://www.bmf.ch/fr/nouveautes/le-bruno-manser-fonds-denonce-ikea-144

  • La justice européenne valide l’étiquetage pour les produits issus des « colonies israéliennes »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/12/la-justice-europeenne-valide-l-etiquetage-pour-les-produits-issus-des-coloni

    C’est la fin d’un feuilleton judiciaire qui durait depuis des années. Les denrées alimentaires originaires des territoires occupés par Israël devront porter la mention de leur territoire d’origine, et le cas échéant préciser qu’elles proviennent d’une colonie israélienne, a tranché mardi 12 novembre la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

    A l’origine de ce jugement figure une décision contestée du ministère de l’économie français en novembre 2016 obligeant à un étiquetage différencié des produits provenant des territoires occupés par Israël. Cette décision avait été prise en application d’un règlement européen de 2011 sur l’information des consommateurs pour les denrées alimentaires.
    Lire aussi Qu’est-ce que le mouvement BDS, à l’origine des appels au boycott d’Israël ?

    En 2015, la Commission avait publié une « notice interprétative » sur l’indication d’origine des marchandises en provenance des territoires occupés par Israël depuis juin 1967 et approuvé la mise en œuvre de l’étiquetage controversé. Selon la CJUE, la mention du territoire d’origine de ces denrées est obligatoire, au vu de ce règlement, « afin d’éviter que les consommateurs ne soient induits en erreur quant au fait que l’Etat d’Israël est présent dans les territoires concernés en tant que puissance occupante et non pas en tant qu’entité souveraine ».

    #Palestine #Israël #Colonies #Etiquetage

  • La Cour fédérale canadienne avait décidé que les vins des colonies ne pouvaient pas être étiquetés « Produit d’Israël »...
    https://seenthis.net/messages/796190

    Comme prévu...

    Étiquetage de vins de Cisjordanie : Ottawa fait appel de la décision de la Cour fédérale
    Radio Canada, le 6 septembre 2019
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1290217/produits-israel-vins-palestine-colonies-etiquette

    Des Juifs déçus par la décision du gouvernement de faire appel dans l’affaire des vins des colonies
    Voix Juives Indépendantes, le 8 septembre 2019
    https://ijvcanada.org/fr/2019/des-juifs-decus-par-la-decision-du-gouvernement-de-faire-appel-dans-laffa

    #Canada #Palestine #Vin #Occupation #Colonisation #Étiquetage #Tricheries #Droit #BDS #Boycott #Appel #Complicité

  • La Cour fédérale tranche sur les vins issus des colonies israéliennes
    Lina Dib, La Presse, le 29 juillet 2019
    https://www.lapresse.ca/gourmand/alcools/201907/29/01-5235492-la-cour-federale-tranche-sur-les-vins-issus-des-colonies-israeli

    Enorme victoire pour le militantisme palestinien : un tribunal canadien décide que les vins des colonies ne peuvent pas être étiquetés « Produit d’Israël »
    Yumna Patel, Mondoweiss, le 2 août 2019
    https://www.aurdip.org/enorme-victoire-pour-le.html

    « De fait, sans mentionner explicitement BDS, la cour fédérale a décidé que les boycotts sont parfaitement légitimes et qu’un étiquetage faux, trompeur et prêtant à confusion porte atteinte à ce droit, c’est formidable ! », a dit Kattenburg à Mondoweiss.

    #Canada #Palestine #Vin #Occupation #Colonisation #Étiquetage #Tricheries #Droit #BDS #Boycott

  • « Made in colonies » : l’avocat général de la Cour de l’UE favorable à l’étiquetage
    Par RFI Publié le 13-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190613-israel-etiquetage-colonies-cour-justice-union-europeenne

    L’avocat général de la Cour de Justice de l’Union européenne a donné ce jeudi 13 juin un avis favorable à ce que les produits originaires des colonies israéliennes dans les territoires occupés soient étiquetés comme tels, par souci d’information aux consommateurs. C’est une bataille qui dure depuis plusieurs années.

    L’affaire remonte à 2015. La Commission européenne préconise l’étiquetage des produits alimentaires en provenance des territoires occupés par Israël. Un an plus tard, la France prolonge cette recommandation et demande à ce que ces produits portent la mention « colonie israélienne ». Tollé chez certaines organisations juives. Elles crient à la discrimination et demandent l’annulation de cette requête au Conseil d’État français. Ce dernier saisit alors la Cour de justice de l’Union européenne pour avoir son avis.

    L’avocat général de la Cour vient de se prononcer : un produit originaire d’un territoire occupé par Israël depuis 1967 doit être étiqueté comme tel, le droit de l’Union européenne l’exige. Le consommateur doit pouvoir faire la différence entre ce qui vient du territoire israélien et ce qui vient des colonies israéliennes implantées majoritairement en Cisjordanie. Car la colonisation, rappelle l’avocat général, est « une violation manifeste du droit international ».

    Pour des raisons éthiques, le consommateur européen pourrait s’opposer à l’achat de produits des colonies israéliennes, comme ce fut le cas durant l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud, poursuit le magistrat, dont les avis sont en général suivis par les juges de la Cour de Justice de l’UE.

    #BDS

  • Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
    #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...

    Sommaire :

    Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
    À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore

    La revue est disponible en pdf en ligne (https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
    https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf

    Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...

    –—

    métaliste des numéros recensés sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/926433

  • • La collection d’étiquettes de fromages
    Bon, voilà, en perdant encore du temps sur Internet, j’ai trouvé ça sans le chercher vraiment. L’accumulation, l’amoncellement, l’addition, emmagasinage, le rassemblement, le groupement, la concentration, la masse, la collection, l’agglutinat, l’accroissement, la compilation…
    http://www.club-tyrosemiophile.fr/collection.html

    #étiquette #fromage #Tyrosémiophile #collection

  • #OGM - Mensonges et vérités

    La #controverse entre pro-OGM (organismes génétiquement modifiés) et anti-OGM rend le débat passionnel et parfois incompréhensible. Ce tour d’horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l’appui.

    Depuis plus de vingt ans, les OGM (organismes génétiquement modifiés), en particulier les plantes, ne cessent de s’étendre sur la planète, dans le but d’améliorer les rendements de soja, maïs, coton, colza, riz, etc. Dix pays, sur les vingt-huit qui en cultivent, représentent, à eux seuls, 98 % de la superficie mondiale des cultures transgéniques – soit 11 % des terres cultivées –, essentiellement sur le continent américain, le sous-continent indien et en Chine. Aux États-Unis, où les premières plantations de soja transgénique ont été introduites en 1996, les OGM représentent environ 90 % des cultures de soja, de maïs et de coton. Selon leurs défenseurs, ils sont indispensables pour répondre aux besoins d’une population en forte croissance. C’est l’argument du géant du secteur, le semencier américain Monsanto, qui produit aussi le célèbre Roundup, un herbicide total dont la substance active, le glyphosate, épargne les plantes OGM.


    https://www.arte.tv/fr/videos/057483-000-A/ogm-mensonges-et-verites

    #film #documentaire #reportage #vidéo
    #BT #maïs_BT #rentabilité #TH #soja #Roundup #USA #Etats-Unis #monoculture #agriculture #élevage #Argentine #Monsanto #pommes_De_terre #risques #génie_génétique #toxine_BT #pesticides #industrie_agro-alimentaire #glyphosate #herbicide #super_mauvaises_herbes #darwinisme #soja_roundup_ready #atrazin #business #santé #cancer #Mexique #propriété_intellectuelle #brevets #Percy_Schmeiser #sécurité_alimentaire #Ghana #malformation_congénitale #justice #biodiversité

    #USAID (qui lie #aide_au_développement et utilisation de OGM dans le pays qui va recevoir l’aide)

    #Gates_Foundation (qui finance des tests de plantes OGM au Ghana)

    #biotechnologie_agricole #coton #Bukina_Faso #coton_BT #Sofitex #rendements #Geocoton #Roundup_Ready_Flex_Cotton #néo-colonialisme

    #MON810 #maïs_MON810 #riz_doré #riz #Philippines #golden_rice #Syngenta #technologie #dengue #oxitec #moustiques_transgéniques #AGM #animaux_génétiquement_modifiés

    • Une ONG présentée dans le film, au Ghana :
      #Food_sovereignty_ghana

      Food Sovereignty Ghana is a grass-roots movement of Ghanaians, home and abroad, dedicated to the promotion of food sovereignty in Ghana. Our group believes in the collective control over our collective resources, rather than the control of our resources by multinational corporations and other foreign entities. This movement is a product of Special Brainstorming Session meeting on the 21st of March, 2013, at the Accra Freedom Centre. The meeting was in response to several calls by individuals who have been discussing, writing, or tweeting, about the increasing phenomenon of land grabs, the right to water and sanitation as a fundamental human right, water privatization issues, deforestation, climate change, carbon trading and Africa’s atmospheric space, and in particular, the urgent issue of the introduction of GM food technology into our agriculture, particularly, its implications on food sovereignty, sustainable development, biodiversity, and the integrity of our food and water resources, human and animal health, and our very existence as a politically independent people. These calls insisted that these issues need to be comprehensively addressed in a systematic and an organized manner.

      Foremost in these calls was the need for a comprehensive agricultural policy that respects the multi-functional roles played by agriculture in our daily lives, and resists the avaricious calculations behind the proposition that food is just another commodity or component for international agribusiness. The trade in futures or speculation involving food have pushed food prices beyond the reach of almost a billion of people in the world who go to bed, each day, hungry. Even though we have have doubled the amount of food to feed everybody in the world today, people still don’t have access to food. The primary cause of this is the neo-liberal agenda of the imperialists, such as the SAP, EPA, AGOA, TRIPS, AoA, AFSNA, AGRA, which have the focus on marginalising the small family farm agriculture that continues to feed over 80% of Africa and replacing them with governance structures, agreements and practices that depend on and promote unsustainable and inequitable international trade and give power to remote and unaccountable corporations.

      We came together in order to help turn a new leaf. We see a concerted effort, over the years, to distort our agriculture to such an extent that today, our very survival as a free and independent people crucially depend on how fast we are able to apply the breaks, and to rather urgently promote policies that focus on food for people, and value our local food providers, the arduous role of the resilient small family farm for thousands of years. We need to resist imperialist policies such as the Structural Adjustment Programmes of the World Bank and the IMF which rolled away 30 years of gains towards food sovereignty in the 1970s and 80s. Those African countries that graduated from the SAP were subsequently slammed with HIPIC. In all these years, the imperialist countries fortified their agricultural production with heavy government subsidies, as Africa saw the imposition of stringent conditionality removing all government subsidies on our own agriculture. The effect has been a destruction of our local food production capacity and a dependence on corporations for our daily food needs. This has had a devastating effect on Africa’s agriculture, and our ability to feed ourselves.

      We believe that a proper analysis of the food crisis is a matter that cannot be left with trade negotiators, investment experts, or agricultural engineers. It is essentially a matter of political economy. As Jean Ziegler succinctly puts it, “Every child who dies of hunger in today’s world has been murdered.” Our Food Under Our Control! is determined to make sure that such a crime becomes impossible in Ghana. Our number one mission is to switch the language from food security to food sovereignty as the goal, to repeat the words food sovereignty at every opportunity and say we don’t want food security, that can still be dependence, we want food sovereignty, we need food sovereignty. This is not the same as “food security”. A country can have food security through food imports. Dependence on food imports is precarious and prone to multiple risks — from price risks, to supply risks, to conditionality risks (policy conditions that come with food imports). Food sovereignty, on the other hand, implies ensuring domestic production and supply of food. It means that the nationals of the country (or at the very least nationals within the region) must primarily be responsible for ensuring that the nation and the region are first and foremost dependent on their own efforts and resources to grow their basic foods.

      Aims and objectives:

      1. To help promote the people’s right to healthy and culturally appropriate food produced through ecologically sound and sustainable methods, and to generally ensure the priority of domestic food crops produced by small farms over export crops.

      2. To help create mass awareness about the political, economic, health and environmental impacts of genetically modified food technology and defend the right of the people to define their own food and agricultural systems.

      3. To help ensure small farms are sustained by state provision and facilitation of necessary infrastructure: Security of land tenure, Water, Financial credit, Energy, Fertilizers, Transport, Storage, Extension service, Marketing, Technology and Equipment for production, harvesting, storage and transport, and Insurance against crop failures due to climate changes, or other unforeseen circumstances.

      4. To help resist the theft, destruction, and loss of the Commons, our natural and indigenous resources, by means of laws, commercial contracts and intellectual property rights regimes, and to generally serve as the watch-dog over all aspects of agricultural sustainability in Ghana.

      5. To help protect and preserve public access to and ownership of the Commons: Water, Land, Air, Seeds, Energy, Plants, Animals, and work closely with like-minded local, national, and international organisations in the realization of the foregoing objectives.


      http://foodsovereigntyghana.org

    • Un chercheur, #Damián_Verzeñassi de l’#université_de_Rosario, mentionné il y a une année dans un article de Mediapart :

      Argentine : soja transgénique voisine avec maladies

      Avia Terai, ville de 10 000 habitants, est exposée aux pulvérisations incessantes sur ses champs de soja et de coton de glyphosate, le composant de base de l’herbicide de Monsanto. Un pesticide que l’Organisation mondiale pour la santé a étiqueté cancérogène en 2015. Ici, des enfants naissent avec des malformations, des troubles neurologiques sévères et le taux de cancer est trois fois plus élevé que la moyenne nationale, selon l’étude du docteur argentin Damián Verzeñassi de l’université de Rosario. De son côté, Monsanto nie catégoriquement l’authenticité de ces études et considère que la #toxicité de son produit phare Roundup n’a pas encore été prouvée.

      https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/argentine-soja-transgenique-voisine-avec-maladies

      Le chercheur a fait une étude dans laquelle il montrait un lien entre le glyphosate et le développement de cancer :
      “Hay una incidencia del glifosato en los nuevos casos de cáncer”

      Desde 2010 se hicieron relevamientos en 32 localidades de la región pampeana y se relevaron más de 110 mil personas. Según Verzeñassi, si se encontró en estas localidades, donde se aplicó el modelo productivo con transgénicos a base de agrotóxicos, un pico muy importante de casos de cáncer, hipotiroidismo y abortos espontáneos.


      https://rosarionuestro.com/hemos-encontrado-un-incremento-en-la-incidencia-del-glifosato-en-los

    • #Red_de_Médicos_de_Pueblos_Fumigados (Argentine)

      La Red Universitaria de Ambiente y Salud (REDUAS) es una coordinación entre profesionales universitarios, académicos, científicos, miembros de equipos de salud humana en sus distintos niveles y demás estudiosos, preocupados por los efectos deletéreos de la salud humana que genera el ambiente degradado a consecuencias de la actividad productiva humana, especialmente cuando esta se da a gran escala y sustentada en una visión extractivista.

      La REDUAS surge como una de las decisiones tomadas en el 1º Encuentro de Médicos de Pueblos Fumigados, realizado en la Facultad de Ciencias Médicas de la Universidad Nacional de Córdoba y organizado por el Modulo de Determinantes Sociales de la Salud de la Cátedra de Pediatría y por la Cátedra de Medicina I de dicha Facultad; concretado el 26 y 27 de agosto de 2010

      La REDUAS se construye para unir, coordinar y potenciar el trabajo de investigación científica, asistencia sanitaria, análisis epidemiológico y divulgación ,difusión y defensa del derecho a la salud colectiva, que realizan equipos que desarrollan este tipo de actividades en 10 provincias distintas de la Republica Argentina y que se encuentran activados por el problema del daño a la salud que ocasiona la fumigación o aspersión, sistemática de más de 300 millones de litros de plaguicidas sobre casi 12 millones de personas que conviven con los sembradíos de cultivos agroindustriales.

      Para avanzar en ese sentido se propone aportar al debate público por la necesidad de construir prácticas productivas que permitan una supervivencia feliz de la especie humana en la superficie terrestre y de la responsabilidad publica, privada, colectiva e individual en el resguardo de esas condiciones ecológicas.

      Considerando al derecho a la salud, como uno de los valores sociales que debemos tratar de privilegiar en el análisis de las decisiones políticas y económicas que se toman en nuestra sociedad, creemos necesario ampliar la difusión del conocimiento de los datos científicos que se dispone, y que muchas veces se invisibilizan; aportar a la generación de nuevos datos e informaciones experimentales y observacionales – poblacionales; y potenciar la voz de los equipos de salud, investigadores y pobladores en general afectados en sus derechos por agresiones ambiéntales generadas por practicas productivas ecológicamente agresivas.


      http://reduas.com.ar
      #résistance

    • #Madres_de_Ituzaingo_Anexo-Cordoba
      http://madresdeituzaingoanexo.blogspot.fr

      Madres de #Ituzaingó: 15 años de pelea por el ambiente

      En marzo de 2002 salieron a la calle por primera vez para reclamar atención sanitaria ante la cantidad de enfermos en el barrio.Lograron mejorar la zona y alejar las fumigaciones, nuevas normas ambientales y un juicio inédito. Dicen que la lucha continúa. Un juicio histórico


      http://www.lavoz.com.ar/ciudadanos/madres-de-ituzaingo-15-anos-de-pelea-por-el-ambiente
      #Sofia_Gatica

    • Transgenic DNA introgressed into traditional maize landraces in #Oaxaca, Mexico

      Concerns have been raised about the potential effects of transgenic introductions on the genetic diversity of crop landraces and wild relatives in areas of crop origin and diversification, as this diversity is considered essential for global food security. Direct effects on non-target species1,2, and the possibility of unintentionally transferring traits of ecological relevance onto landraces and wild relatives have also been sources of concern3,4. The degree of genetic connectivity between industrial crops and their progenitors in landraces and wild relatives is a principal determinant of the evolutionary history of crops and agroecosystems throughout the world5,6. Recent introductions of transgenic DNA constructs into agricultural fields provide unique markers to measure such connectivity. For these reasons, the detection of transgenic DNA in crop landraces is of critical importance. Here we report the presence of introgressed transgenic DNA constructs in native maize landraces grown in remote mountains in Oaxaca, Mexico, part of the Mesoamerican centre of origin and diversification of this crop7,8,9.

      https://www.nature.com/articles/35107068

    • #Gilles-Éric_Séralini

      Gilles-Éric Séralini, né le 23 août 1960 à Bône en Algérie1, est un biologiste français, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen2. Il est cofondateur, administrateur et membre du conseil scientifique du CRIIGEN3, parrain de l’association Générations Cobayes4 et lanceur d’alerte5. Il est aussi membre du conseil scientifique de The Organic Center6, une association dépendant de l’Organic Trade Association (en)7, « le principal porte-parole du business bio aux États-Unis »8, et parrain de la Fondation d’entreprise Ekibio9.

      Il s’est fait notamment connaître du grand public pour ses études sur les OGM et les pesticides, et en particulier en septembre 2012 pour une étude toxicologique portée par le CRIIGEN mettant en doute l’innocuité du maïs génétiquement modifié NK 603 et du Roundup sur la santé de rats10,11. Cette étude, ainsi que les méthodes utilisées pour la médiatiser, ont été l’objet d’importantes controverses, les auteurs étant accusés d’instrumentaliser de la science, ou même suspectés de fraude scientifique12,13. En réalité, les agences de santé européennes et américaines réagissent sur le tard, indiquant les lacunes et faiblesses méthodologiques rédhibitoires de la publication (notamment un groupe de contrôle comportant un nombre d’individus ridiculement bas). Certains dénoncent aussi un manque de déontologie pour s’assurer d’un « coup de communication ». La revue Food and Chemical Toxicology retire l’étude en novembre 2013.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles-%C3%89ric_S%C3%A9ralini

      Dans le documentaire on parle notamment d’un article qu’il a publié dans la revue « Food and chemical toxicology », que j’ai cherché sur internet... et... suprise suprise... je l’ai trouvé, mais le site de Elsevier dit... « RETRACTED »
      Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637

      Il est par contre dispo sur sci-hub !
      http://sci-hub.tw/https://doi.org/10.1016/j.fct.2012.08.005

      voici la conclusion :

      In conclusion, it was previously known that glyphosate con- sumption in water above authorized limits may provoke hepatic and kidney failures ( EPA ). The results of the study presented here clearly demonstrate that lower levels of complete agricultural gly- phosate herbicide formulations, at concentrations well below offi- cially set safety limits, induce severe hormone-dependent mammary, hepatic and kidney disturbances. Similarly, disruption of biosynthetic pathways that may result from overexpression of the EPSPS transgene in the GM NK603 maize can give rise to com- parable pathologies that may be linked to abnormal or unbalanced phenolic acids metabolites, or related compounds. Other muta- genic and metabolic effects of the edible GMO cannot be excluded. This will be the subject of future studies, including transgene and glyphosate presence in rat tissues. Reproductive and multigenera- tional studies will also provide novel insights into these problems. This study represents the first detailed documentation of long- term deleterious effects arising from the consumption of a GM R- tolerant maize and of R, the most used herbicide worldwide. Altogether, the significant biochemical disturbances and physi- ological failures documented in this work confirm the pathological effects of these GMO and R treatments in both sexes, with different amplitudes. We propose that agricultural edible GMOs and formu- lated pesticides must be evaluated very carefully by long term studies to measure their potential toxic effects.

    • #RiskOGM

      RiskOGM constitue depuis 2010 l’action de recherche du ministère en charge de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie pour soutenir la structuration d’une communauté scientifique et le développement de connaissances, de méthodes et de pratiques scientifiques utiles à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques sur les OGM.

      Le programme s’appuie sur un Conseil Scientifique et sur un Comité d’Orientation qui réunit des parties prenantes.

      Les axes de recherche prioritaires identifiés portent sur les plans de surveillance générale des OGM, la coexistence des cultures, la gouvernance, les aspects économiques, éthiques et sociaux ou encore la démarche globale d’analyse de la sécurité des aliments contenant des produits transgéniques,

      3 projets en cours ont été soutenus après un 1er appel à proposition fin 2010. Fin 2013, suite à un deuxième appel, le projet (#PGM / #GMO90plus) a été sélectionné et soutenu à hauteur de 2,5 M€. Il vise à une meilleure connaissance des effets potentiels sur la santé de la consommation sur une longue durée de produits issus des plantes génétiquement modifiées.

      http://recherche-riskogm.fr/fr
      #programme_de_recherche

      Un projet dont fait partie #Bernard_Salles, rattaché à l’INRA, interviewé dans le documentaire.
      Lui, semble clean, contrairement au personnage que je vais un peu après, Pablo Steinberg

    • Projet #G-Twyst :

      G-TwYST is the acronym for Genetically modified plants Two Year Safety Testing. The project duration is from 21 April 2014 – 20 April 2018.

      The European Food Safety Authority (EFSA) has developed guidance for the risk assessment of food and feed containing, consisting or produced from genetically modified (GM) plants as well as guidance on conducting repeated-dose 90-day oral toxicity study in rodents on whole food/feed. Nonetheless, the long-term safety assessment of genetically modified (GM) food/feed is a long-standing controversial topic in the European Union. At the present time there are no standardized protocols to study the potential short-, medium- and/or long-term toxicity of GM plants and derived products. Against this backdrop the main objective of the G-TwYST project is to provide guidance on long-term animal feeding studies for GMO risk assessment while at the same time responding to uncertainties raised through the outcomes and reports from recent (long-term) rodent feeding studies with whole GM food/feed.

      In order to achieve this, G-TwYST:

      Performs rat feeding studies for up to two years with GM maize NK603. This includes 90 day studies for subchronic toxicity, 1 year studies for chronic toxicity as well as 2 year studies for carcinogenicity. The studies will be based on OECD Test Guidelines and executed according to EFSA considerations
      Reviews recent and ongoing research relevant to the scope of G-TwYST
      Engages with related research projects such as GRACE and GMO90plus
      Develops criteria to evaluate the scientific quality of long-term feeding studies
      Develops recommendations on the added value of long-term feeding trials in the context of the GMO risk assessment process.
      As a complementary activity - investigates into the broader societal issues linked to the controversy on animal studies in GMO risk assessment.
      Allows for stakeholder engagement in all key steps of the project in an inclusive and responsive manner.
      Provides for utmost transparency of what is done and by whom it is done.

      G-TwYST is a Collaborative Project of the Seventh Framework Programme of the European Community for Research, Technological Development and Demonstration Activities. The proposal for G-TwYST was established in reponse to a call for proposals on a two-year carcinogenicity rat feeding study with maize NK603 that was launched by he European Commission in June 2013 (KBBE.2013.3.5-03).

      https://www.g-twyst.eu

      Attention : ce projet semble être sous forte influence des lobbys de l’OGM...

      Fait partie de ce projet #Pablo_Steinberg, interviewé dans le documentaire.

      Pablo Steinberg est d’origine argentine, il est également le toxicologue du projet « #GRACE : GMO Risk Assessment and communication evidence », financé par l’UE :

      GRACE was a project funded under the EU Framework 7 programme and undertaken by a consortium of EU research institutes from June 2012 - November 2015. The project had two key objectives:

      I) To provide systematic reviews of the evidence on the health, environmental and socio-economic impacts of GM plants – considering both risks and possible benefits. The results are accessible to the public via an open access database and other channels.

      II) GRACE also reconsidered the design, execution and interpretation of results from various types of animal feeding trials and alternative in vitro methods for assessing the safety of GM food and feed.

      The Biosafety Group was involved in the construction of the central portal and database (CADIMA; Central Access Database for Impact Assessment of Crop Genetic Improvement Technologies) that managed the information gathered in the pursuit of the two objectives and in the dissemination of information.

      http://biosafety.icgeb.org/projects/grace

      La conférence finale de présentation du projet GRACE a été organisée à Potsdam... un 9 novembre... date-anniversaire de la chute du mur...
      Voici ce que #Joachim_Schiemann, coordinateur du projet, dit à cette occasion (je transcris les mots prononcés par Schiemann dans le reportage) :

      « Nous aussi, avec nos activités, nous essayons d’abattre certains murs et de faire bouger certaines positions qui sont bloquées. Je trouve que c’est très symbolique d’avoir organisé cette conférence à Potsdam, à proximité de Berlin et des vestiges du mur »

    • Prof. Potrykus on #Golden_Rice

      #Ingo_Potrykus, Professor emeritus at the Institute of Plant Sciences, ETH Zurich, is one of the world’s most renowned personalities in the fields of agricultural, environmental, and industrial biotechnology, and invented Golden Rice with Peter Beyer. In contrast to usual rice, this one has an increased nutritional value by providing provitamin A. According to WHO, 127 millions of pre-school children worldwide suffer from vitamine A deficiency, causing some 500,000 cases of irreversible blindness every year. This deficiency is responsible for 600,000 deaths among children under the age of 5.

      https://blog.psiram.com/2013/09/prof-potrykus-on-golden-rice
      Ce riz, enrichi de #bêtacarotène pour pallier aux carences de #provitamine_A, a valu, à Monsieur #Potrykus, la couverture du Time, une première pour un botaniste :

    • Golden Illusion. The broken promise of GE ’Golden’ rice

      GE ’Golden’ rice is a genetically engineered (GE, also called genetically modified, GM) rice variety developed by the biotech industry to produce pro-vitamin A (beta-carotene). Proponents portray GE ’Golden’ rice as a technical, quick-fix solution to Vitamin A deficiency (VAD), a health problem in many developing countries. However, not only is GE ’Golden’ rice an ineffective tool to combat VAD it is also environmentally irresponsible, poses risks to human health, and compromises food security.

      https://www.greenpeace.org/archive-international/en/publications/Campaign-reports/Genetic-engineering/Golden-Illusion
      #rapport

    • #MASIPAG (#Philippines)

      MASIPAG a constaté que les paysans qui pratiquent la production agricole biologique gagnent en moyenne environ 100 euros par an de plus que les autres paysans, parce qu’ils ne dépensent pas d’argent dans des fertilisants et pesticides chimiques. Dans le contexte local, cela représente une économie importante. En plus, l’agriculture biologique contribue à un milieu plus sain et à une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Malgré cela, le gouvernement philippin poursuit une politique ambiguë. En 2010, il a adopté une loi sur la promotion de l’agriculture biologique, mais en même temps il continue à promouvoir les cultures génétiquement modifiées et hybrides nécessitant le recours aux intrants chimiques. La loi actuelle insiste également sur une certification couteuse des produits bio par les tiers, ce qui empêche les #petits_paysans de certifier leurs produits.

      http://astm.lu/projets-de-solidarite/asie/philipinnes/masipag
      #paysannerie #agriculture_biologique

    • #AquAdvantage

      Le saumon AquAdvantage (#AquAdvantage_salmon® pour les anglophones, parfois résumé en « #AA_Salmon » ou « #AAS ») est le nom commercial d’un saumon transgénique et triploïde1.

      Il s’agit d’un saumon atlantique modifié, créé par l’entreprise AquaBounty Technologies (en)2 qui est devenu en mai 2016 le premier poisson génétiquement modifié par transgenèse commercialisé pour des fins alimentaires. Il a obtenu à cette date une autorisation de commercialisation (après son évaluation3) au Canada. En juillet 2017, l’entreprise a annoncé avoir vendu 4,5 tonnes de saumon AquAdvantage à des clients Canadiens qui ont à ce jour gardés leur anonymat4. L’entreprise prévoit de demander des autorisations pour des truites5, des tilapias 5 et de l’omble arctique génétiquement modifiés6.

      Selon les dossiers produits par AquaBounty à la FDA, deux gènes de saumons Chinook et deux séquences provenant d’une autre espèce (loquette d’Amérique) ont été introduits7, (information reprise par un article du New-York Times8 et un article scientifique évoquent aussi un gène provenant d’un autre poisson (loquette d’Amérique9). En 2010, AquaBounty, produirait déjà au Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard les œufs de poissons destinés à des élevages en bassins enclavés à terre au Panama10 pour des poissons à exporter (alors que l’étiquetage n’est toujours pas obligatoire aux États-Unis)10.

      Ce poisson est controversé. Des préoccupations scientifiques et environnementalistes portent sur les risques d’impacts environnementaux à moyen et long terme, plus que sur le risque alimentaire. La FDA a considéré que la modification était équivalente à l’utilisation d’un médicament vétérinaire (hormone de croissance et modification transgénique)11 et a donc utilisé son processus (dit « NADA12 ») d’évaluation vétérinaire. Dans ce cadre, la FDA a conclu que ce poisson ne présentait a priori pas de risques pour la santé, et pouvait être cultivé de manière sûre. Mais en 2013, l’opportunité d’élever un tel poisson reste très contestée13 notamment depuis au moins 1986 concernant les risques qu’il pourrait poser à l’égard de l’environnement14, l’autorisation de mise sur le marché pourrait être à nouveau repoussée15.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/AquAdvantage
      #saumon #saumon_transgénique #AquaBounty_Technologies

      Aussi appelé...
      #FrankenFish

  • L’ultime bataille de bouffe | Ariane Krol | Ariane Krol
    http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/ariane-krol/201804/21/01-5161998-lultime-bataille-de-bouffe.php

    ... Il ne faudrait pas que, dans son désir de sauver l’#ALENA, le Canada cède un droit aussi élémentaire que celui de réglementer l’#étiquetage des #aliments vendus sur son territoire.

  • #6 / Le #compteur d’électricité aux #favelas : l’#espace_public entre normes et défiance

    Perçue comme un « problème urbain », la favela fait historiquement l’objet d’un processus de différenciation socio-politique du reste de la ville qui repose simultanément sur la non-conformité aux normes relatives à la production physico-spatiale de l’habitat, sur l’irrégularité du statut foncier et sur des représentations sociales stigmatisantes qui contribuent à perpétuer de véritables « dogmes » à leur égard (Valladares, 2006). Les réseaux techniques urbains participent doublement de la définition de ce processus de différenciation. En même temps que la précarité visible des réseaux urbains est un élément de définition de cette catégorie de quartier ou de forme urbain(e)1, les pratiques des #branchements_clandestins participent de surcroît à la construction d’un processus d’#étiquetage (Becker, 1985) des habitants des favelas et à la persistance d’une construction sociale et spatiale des favelas en tant que #marges_urbaines. Dans le cadre de l’analyse du service d’électricité, la dimension commerciale de ces logiques d’étiquetage est évidente, car il s’agit d’abord de la règle du paiement des factures qui est en question. Dans la pratique, bien que les pertes commerciales ne soient pas uniquement attribuables aux favelas2, elles ont un poids non négligeable dans la construction des #représentations sociales à l’égard de leurs habitants. D’une part, l’accès irrégulier au réseau est affirmé par l’entreprise de distribution et perçu au sein de la société comme une pratique qui contribue à différencier les contours de la « #ville_formelle » et de la « #ville_informelle ». D’autre part, il est également dénoncé comme à la charge des autres usagers du service, étant donné que, dans le système tarifaire brésilien, les pertes commerciales3 sont compensées par une augmentation généralisée des tarifs.


    http://www.revue-urbanites.fr/6-le-compteur-delectricite-aux-favelas-lespace-public-entre-normes-e
    #Brésil #électricité #bidonville #marges #Brésil #urban_matter

  • #Mouton_2.0 - La puce à l’oreille
    https://www.youtube.com/watch?v=al74-lfTS0A


    #film #documentaire #puces #RFID

    Site du film :

    La #modernisation de l’#agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est pas imposée sans résistances. L’#élevage ovin, jusque là épargné commence à ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’#industrialisation.

    Depuis peu une nouvelle obligation oblige les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes. Ils doivent désormais mettre une #puce_RFID, véritable petit mouchard électronique, pour identifier leurs animaux à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du tatouage. Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un monde qui se meurt, celui de la #paysannerie.

    Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela …


    http://mouton-lefilm.fr
    #technologie #identification #surveillance
    cc @odilon

    • v. aussi l’article :
      Élevage 2.0. État des lieux de l’informatisation du métier d’éleveur en système extensif

      À partir de l’exemple de l’#identification_électronique des ovins et des caprins rendue obligatoire en France en 2010, cet article décrit une étape de l’imposition dans l’élevage des normes techniques de la traçabilité issues du monde de la production industrielle. La généralisation des procédures de traçabilité y est décrite, du point de vue des éleveurs qui y sont opposés, comme un facteur de dépossession de leur métier. Mais, du fait des caractères propres aux échanges informatisés, cette traçabilité est également décrite comme une étape importante dans le développement d’une abstraction : la valeur informationnelle. Cette notion de valeur informationnelle est proposée pour rendre compte d’une forme de valeur marchande particulièrement déconnectée des valeurs d’usages produites par les éleveurs sous forme de produits lactés ou carnés.


      https://gc.revues.org/2939
      #traçabilité

    • L’alimentation sous contrôle : tracer, auditer, conseiller

      #Inspections_sanitaires, analyses de laboratoire, traçabilité et #étiquetage des produits, audits qualité, #certifications de la production, toutes ces procédures placent l’#alimentation « sous contrôle » ?. Depuis leur production jusqu’à la table du consommateur, les denrées font l’objet d’un suivi documentaire continu. Elles sont soumises à de nombreux contrôles qui concernent autant leur qualité sanitaire que les conditions dans lesquelles elles sont produites et commercialisées.

      C’est ce nouvel environnement de la production agricole, du marché, des mobilisations sociales et des pratiques matérielles des acteurs qui est examiné dans cet ouvrage. Celui-ci explore les conséquences concrètes des dispositifs de surveillance actuellement en place à partir de terrains d’enquête français, anglais et italiens : Que faut-il tracer pour « faire preuve » ? Quelles nouvelles pratiques des producteurs cela engage-t-il ? Quelles sont les modalités de contrôle associées à la norme et comment se déroulent les audits ? Sur quoi et comment se forme le jugement des auditeurs ? Par quels moyens les écarts sont-ils relevés et sanctionnés ?

      Riche en témoignages, ce livre éclaire également les positionnements des acteurs engagés dans des processus de normalisation. Quel « travail » ont-ils à faire pour répondre à une contrainte de fidélité vis-à-vis de la norme tout en visant la rentabilité économique et l’expansion de leur activité ? Comment articuler productions locales et marché global ? Quelles négociations s’opèrent vis-à-vis des règles de production et des cahiers des charges ? Qui sont les auditeurs et quelle est la spécificité des organismes certificateurs ?


      http://editions.educagri.fr/livres/4670-l-alimentation-sous-controle-tracer-auditer-conseiller.html

      #livre

    • Cité dans l’article...
      Un savoir-faire de #bergers

      Comment les pratiques des bergers favorisent-elles le renouvellement de la diversité des ressources naturelles et cultivées ? Comment les bergers encouragent-ils les facultés d’apprentissage des animaux et stimulent-ils leur appétit face à des mélanges de plantes variées ?
      À l’heure où les politiques publiques cherchent à concilier agriculture et protection de la nature et réinterrogent les modes de production agricole, Un savoir-faire de bergers a l’ambition de rappeler que les bergers ont dans les mains une culture technique toujours vivante, qui correspond bien aux attentes de la société en matière d’agriculture plus respectueuse du vivant.
      Cet ouvrage, richement illustré, associe différents points de vue : chercheurs, ingénieurs pastoralistes, gestionnaires d’espaces naturels, enseignants en écoles de bergers. Mais, avant tout, il donne la parole à des bergers et à des bergères, celles et ceux qui ont contribué aux travaux scientifiques ou exprimé les difficultés rencontrées suite à la méconnaissance de leur métier par d’autres usagers des montagnes et des collines.


      http://editions.educagri.fr/livres/4542-un-savoir-faire-de-bergers.html
      #livre

    • Cité dans l’article [ https://gc.revues.org/2939 ]
      Un savoir-faire de bergers

      La citation :

      La valorisation informationnelle touche d’autres domaines reliés à l’élevage extensif, en particulier le savoir-faire des bergers, tel qu’il est décrit dans l’ouvrage coordonné par Michel Meuret (2010), agronome de l’INRA et sympathisant du collectif d’opposition au puçage dans la région PACA. Le savoir vernaculaire des bergers (notamment la connaissance des biais parcourus par les troupeaux pour les orienter vers des écailles de terrain qu’ils donnent à brouter chaque jour) est transformé en savoir d’expert sur cartes, traité par SIG et calculé ensuite en polygones de portions de pâturage élémentaire (PPE).

      Dans la même idée : http://ktche.ouvaton.org/La%20fabrique%20des%20marchandises%20%C3%A0%20l%27%C3%A8re%20num%C3%A

      L’informatisé participe de façon ambivalente à la saisie de son propre monde en répondant aux sollicitations de l’informatiseur. Il agit ainsi le plus souvent par désir de reconnaissance de sa propre activité, en se faisant plein d’illusions sur l’intérêt soudain que l’on prête à ses propos. Dans le domaine de l’élevage ovin, un exemple frappant de ce type d’interaction est constitué par l’ouvrage Un savoir-faire de bergers où sont assemblés des articles scientifiques et des interviews de bergères et de bergers. On peut y lire à la fois leurs évocations du métier de berger (pp. 295 et suivantes), mais aussi des descriptions désincarnées en terme scientifique telles que la « forme amiboïde à pseudopodes » des troupeaux en alpage (p. 107) ou la « représentation prototypique de l’organisation d’un menu au pâturage » (p. 160), tout ça assemblé dans la perspective de « revaloriser le métier ». Nul doute que les « forme amiboïde » et « représentation prototypique » finissent par se retrouver dans un logiciel de gestion du troupeau estampillé INRA et adoptées avec ou sans enthousiasme par des bergers revalorisés...

  • Biscuits Gerblé, drôles de salades pour le goûter – Grinçant
    https://www.grincant.com/2017/01/25/biscuits-gerble-droles-de-salades-pour-le-gouter


    Bon, en fait, on peut aussi arrêter de se faire chier à lire les #étiquettes : manifestement, c’est juste n’importe quoi !

    La mention d’appel/accroche est maintenant passée à « Sucres* »… -58 % !!!
    Et, en haut à gauche, en oblique, il est clairement marqué « RECETTE INCHANGÉE » !!!
    Là, on se fout vraiment du monde ! Comment est-ce possible compte tenu du constat sur les paquets « précédents » ?

    Mais ça n’est pas fini !…

    Toujours en haut à gauche, il est aussi marqué « EMBALLAGE RÉDUIT »…
    Eh oui, probablement un énorme avantage pour les clients ! ;-)
    La boîte, auparavant de 500 grammes pour 8 sachets de 3 biscuits (donc 24), est passée à 360 grammes pour 4 sachets de 5 biscuits (donc 20).
    La boîte de 4S perd donc 28 % en poids, et 16,7 % en nombre de biscuits. Quant à chaque « goûter » individuel, il passe de presque 21 grammes à exactement 18 grammes, soit un « allégement » supplémentaire de 13,6 %…
    Bref, nous voilà dans les « moins » vraiment… privatifs à tous les niveaux !

    #consommation #arnaque

  • La France oblige les commerçants à étiqueter les produits des colonies israéliennes
    Middle East Eye | 24 novembre 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/la-france-oblige-les-commer-ants-tiqueter-les-produits-des-colonies-i

    Le gouvernement français a publié la réglementation exigeant des importateurs et des commerçants d’étiqueter les produits en provenance des colonies dans les territoires occupés, a rapporté le quotidien Haaretz ce jeudi.

    La note, intitulée « Notice aux opérateurs économiques concernant l’indication relative à l’origine des marchandises issues des territoires occupés par Israël » présente une nouvelle réglementation impliquant que si un produit est issu d’une colonie, les commerçants français et les importateurs doivent faire en sorte que cela apparaisse clairement sur l’emballage.

    L’Union européenne (UE) ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël au-delà des frontières de 1967, irrespectueuse des statuts de ces territoires dans la loi israélienne.

    La note explique que conformément aux directives de la Commission européenne de novembre 2015, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et les hauteurs du Golan sont des territoires occupés et ne sont pas considérés comme faisant partie d’Israël.

    Par conséquent, dans le but d’éviter de tromper le consommateur, les produits issus de ces régions ne devraient pas être marqués comme des produits d’Israël et le lieu ne devrait pas non plus être mentionné sans faire apparaître clairement que la marchandise provient d’une colonie.

    • Israël dénonce la France après une décision sur les produits des colonies
      AFP / 25 novembre 2016 16h44
      http://www.romandie.com/news/Israel-denonce-la-France-apres-une-decision-sur-les-produits-des/756111.rom

      (...) Le gouvernement israélien condamne la décision française, a réagi jeudi soir tard le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

      Il est regrettable de voir la France prendre des mesures susceptibles d’être interprétées comme encourageant les extrémistes et le mouvement de boycott contre Israël, poursuit-il.

      Le ministère juge encore incompréhensible et même inquiétant que la France ait décidé de pratiquer deux poids, deux mesures aux dépens d’Israël alors qu’il y a 200 querelles territoriales dans le monde.

      En vertu du droit international, le plateau du Golan et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ne font pas partie d’Israël, note de son côté le ministère français.

      Une étiquette disant seulement produit originaire du plateau du Golan ou de Cisjordanie n’est pas acceptable, ajoute-t-il.

      Il est nécessaire d’ajouter, entre parenthèses, l’expression +colonie israélienne+ ou des termes équivalents, précise-il.

      Selon les experts, Israël n’a pas vraiment à s’inquiéter de l’impact économique d’une telle mesure, qui ne viserait que 2 à 3% des exportations israéliennes vers l’UE. Mais il s’alarme du message alors que les Palestiniens et une partie de la communauté internationale font pression sur la question des colonies, qu’ils considèrent comme un obstacle majeur à la paix.

      Israël est par ailleurs en butte à une campagne globale de boycott économique, mais aussi culturel ou scientifique (BDS, pour Boycott, Divestment and Sanctions), destinée à obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation. L’actuel gouvernement israélien fait la part belle aux défenseurs de la colonisation.(...)

      #BDS

  • Sous pression de l’industrie, l’expertise des futurs logos nutritionnels tourne à la farce
    https://www.mediapart.fr/journal/france/281016/sous-pression-de-l-industrie-l-expertise-des-futurs-logos-nutritionnels-to

    Défaillances dans l’étiquetage, faible participation des marques, inégalité de traitement des prototypes, l’expérimentation en conditions réelles d’achat des logos nutritionnels simplifiés a été confiée à une société privée, liée aux industriels. Dans une pétition à la ministre de la santé lancée jeudi, l’ONG Foodwatch réclame l’arrêt du test.

    #France #Ania #Benoît_Vallet #étiquetage_nutritionnel_simplifié #FFAS #Marisol_Touraine

  • Etiquetage nutritionnel : #Stéphane_le_Foll au secours des industriels
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190916/etiquetage-nutritionnel-stephane-le-foll-au-secours-des-industriels

    Dans une lettre adressée à Mediapart, le ministre de l’agriculture minimise les pressions des industriels et de la distribution sur les travaux du laboratoire du professeur #Serge_Hercberg, président du Plan national nutrition santé. Stéphane Le Foll défend le test « grandeur nature » des systèmes d’étiquetage nutritionnel simplifié dont le pilotage a été confié aux lobbyistes de l’industrie, et qui doit débuter le 26 septembre.

    #France #Ania #étiquetage_nutritionnel_simplifié #Fonds_français_pour_l'alimentation_et_la_santé