• Étiquetage de la viande : prend-on les consommateurs pour des veaux ? | Contrepoints
    http://www.contrepoints.org/2014/08/05/175839-etiquetage-de-la-viande-prend-on-les-consommateurs-pour-des-vea

    l paraîtrait que nos concitoyens, les plus démunis bien sûr ou les jeunes, qui se fournissent en viande dans les grandes surfaces, aux rayons viandes préemballées, ne comprendraient pas ce que signifient les mots « filet, bavette, plat de côtes, collier, échine, tendrons, escalopes… »

    Heureusement l’État est là : un arrêté à valeur réglementaire, remplacera ces mots « archaïques », qui n’ont aucun sens, dixit le représentant de l’Union des consommateurs sur une antenne de radio matinale par un « système simple et transparent » : une étoile, deux étoiles, trois étoiles ; on suppose que même les consommateurs illettrés savent compter jusqu’à trois et comprendront que trois étoiles, c’est mieux qu’une !

    Et de justifier le remplacement des mots poétiques, poire, merlan, hampe, basse côte, gîte, paleron, filet mignon, onglet par une « vraie évaluation de la qualité » ! On se demande d’ailleurs si ce brave représentant ne prend pas les consommateurs pour des imbéciles, quand il critique le fait que le morceau dit « poire » ait un nom de fruit ou merlan un nom de poisson. On ne sait jamais avec les gens du peuple, ils pourraient croire qu’ils achètent des filets de poisson !

    Le système est simple, simpliste même : aux morceaux à griller les trois étoiles, aux morceaux à bouillir l’étoile unique et aux intermédiaires, escalope ou morceau à braiser, deux étoiles. La qualité d’une viande disait ce brave homme, c’est sa tendreté et son moelleux. C’est tout !

    Oublieux de deux choses : selon le mode de cuisson, un morceau de basse côte lentement braisé ou un morceau de gîte cuit longuement dans un bouillon de légumes acquièrent une tendresse égale et conservent souvent un goût incomparable. Par ailleurs, les qualités de la viande, son goût, sa saveur, sa tendresse sont liés à la qualité de l’élevage (nourriture et mode de pacage de la bête), à la découpe (savoir faire des maîtres bouchers) et à la conservation de la viande au moins autant qu’au type de morceau de la bête.....

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    Et ceci au profit d’un fantasme d’étiquetage généralisé pour illettrés ne sachant plus distinguer un pot au feu d’une daube et une pièce de bœuf d’une escalope de veau.

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    Ce qui est triste, c’est de voir disparaître tout un pan de notre culture gastronomique

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    #Étiquetage
    #viande
    #classification
    #opération #marketing du #gouvernement qui #infantilise le #consommateur.

  • Food Watch cible des produits « trompeurs » dans les supermarchés - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/food-watch-cible-des-produits-trompeurs-dans-les-supermarches-1409945-201
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2014/05/06/1409937/images/ressource/maxnewsworldthree432282.jpg

    L’ONG allemande est allée puiser dans les rayons des grandes surfaces pour vérifier les affirmations présentes sur les étiquettes de certains produits. Résultat : les fils de dinde « à l’étouffée » de Leclerc, la vinaigrette « aux tomates séchées » de Puget ou encore les raviolis « au jambon cru et au parmesan » de Lustucru induiraient les clients en erreur.

    Les filets de dinde « à l’étouffée » de chez Leclerc contiendrait « 100% de filet », à en croire l’étiquette du produit. Faux, d’après Food Watch. L’ONG affirme qu’il n’y aurait que « 84% de viande, le reste c’est de l’eau, des additifs et du sel ». Ainsi, « le consommateur paye six tranches de dinde » alors que « en réalité le paquet n’en compte réellement que cinq ».

    Pour protester contre ces « ruses des industriels », l’ONG allemande a lancé ce mardi sa première pétition en France : « Non à la dinde à l’eau ! », visant directement Miche-Edouard Leclerc, le patron des enseignes éponymes. Ce dernier se défend en explique que sa dinde « répond bien au code de bonnes pratiques, qui a été élaboré par l’industrie et validé par la DGCCRF », les services de répression des fraudes et de protection des consommateurs....."

    #économie
    #grande-distribution
    #Food-Watch
    #étiquetage

  • L’étiquetage contre les produits alimentaires « frauduleux » devrait profiter à l’huile de palme - Agroalimentaire
    http://www.usinenouvelle.com/article/l-etiquetage-contre-les-produits-alimentaires-frauduleux-devrait-prof

    Alors que l’Union Européenne vient juste de décider que les ingrédients non cités sur l’étiquetage des produits alimentaires seraient considérés comme introduits frauduleusement, on doit s’interroger sur cette motivation.

    Le projet de directive du parlement européen A7-0434/2013 du 4 décembre 2013 va rendre obligatoire le détail des matières grasses contenues dans les denrées alimentaires.

    La mention « huiles végétales » devra être remplacée par la liste des huiles végétales rentrant dans la composition de l’aliment considéré.

    Une attaque sournoise contre l’huile de palme

    Les motifs sont clairs et s’inscrivent dans la campagne de diabolisation de l’huile palme accusée, à tort, de contenir des acides gras trans alors qu’elle n’en contient pas contrairement aux huiles hydrogénées retrouvées dans les viennoiseries et les biscuits pour apéritif.

    On l’accuse aussi de contenir trop d’acides saturés alors que d’autres matières grasses en contiennent presque autant, voire plus, sans que personne ne s’en inquiète. Citons pour les matières grasses végétales, le beurre de cacao 60%, retrouvé dans le chocolat, l’huile de coprah ou de coco issue du cocotier 90%, l’huile de palmiste issue de la graine du noyau du fruit du palmier à huile 85%.

    Pour les matières grasses animales, citons la matière grasse laitière dont le beurre 60 à 70%, la matière grasse de porc 50%, la graisse de bœuf 55%, la graisse de mouton 60% et enfin le lait maternel 40 à 45%. Voilà autant de produits à étiqueter en conséquence !

    L’huile de palme est pourtant un outil technologique d’une grande valeur pour l’industrie agro alimentaire ; elle permet un éventail immense de fabrications en toute sécurité sanitaire et est venue miraculeusement en substitution des huiles hydrogénées riches en acides gras trans, mauvais pour la santé.

    L’huile de palme est perçue comme neutre par les évaluateurs scientifiques les plus sévères ou comme pouvant apporter des bénéfices sanitaires. Retenons qu’elle n’est assimilée qu’à 70%, que ses acides gras saturés ne sont pas dangereux grâce à une structure favorable de ses triglycérides, que ses composés quantitativement mineurs comme les carotènes, les tocophérols et surtout les tocotriènols sont susceptibles de présenter des effets biologiquement majeurs de protection contre les cancers et les maladies cardiovasculaires.

    L’étiquetage en question

    L’étiquetage des produits alimentaires pose autant de problèmes aux consommateurs qu’aux fabricants mais ils ne sont pas du même ordre. Pour les premiers ils sont pilotés par la peur d’être empoisonnés, cette peur relève d’ailleurs souvent d’un réflexe paranoïaque ; pour les seconds ils sont plutôt pilotés par des difficultés techniques, la crainte de dévoiler des secrets de fabrication et enfin par une dose malicieuse de désinformation.

    La récupération de la polémique par certains politiques en France et surtout en Belgique complique encore plus la situation suite probablement à une mauvaise assimilation des conseils de leurs attachés scientifiques ou peut être suite à des conseils malfaisants visant à dénigrer telle ou telle production agricole sous la pression des lobbies faisant fi des conséquences socio économiques susceptibles d’impacter gravement les pays producteurs.

    Les consommateurs se plaignent très souvent d’être mal informés par les étiquettes signalétiques et ne font pas confiance aux fabricants. Le manque d’informations détaillées est le plus souvent le principal grief des consommateurs. « Contient des huiles végétales » est une information imprécise, pourquoi ne pas donner la liste des huiles entrant dans la formulation du produit ? Si le produit ne contient pas d’huile de palme le consommateur le constatera lui même sur l’étiquette. Cette démarche évitera la mention tendancieuse « sans huile de palme » qui laisse supposer d’une manière malhonnête que l’huile de palme est toxique.

    Le fabricant arguera dans beaucoup de cas en faisant remarquer que les emballages offrent une surface trop limitée pour permettre de détailler les compositions complètes sur les étiquettes. Si un produit contient plusieurs additifs, ce qui est très souvent le cas, on peut comprendre que la liste risque de s’exprimer par un texte rébarbatif par sa longueur et la petite dimension des caractères.....

    #étiquetage
    #produits-alimentaires
    #huile-de-palme
    #parlement-européen

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  • Le Parlement européen rejette l’étiquetage du pollen OGM
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/15/le-parlement-europeen-rejette-l-etiquetage-du-pollen-ogm_4348519_3244.html

    Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l’étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ».

    En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n’auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d’OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d’étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l’autre sur la totalité du produit et n’a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage.

    LES EUROPÉENS IMPORTENT 40 % DE LEUR CONSOMMATION DE MIEL

    La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés.

    Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l’option d’une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d’Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l’approvisionnement en miel de l’UE.

    Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d’Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs.

    « NE PAS SOUS ESTIMER LE PROBLÈME »

    Imposer une traçabilité maximale « irréaliste » aurait créé un « dommage collatéral » aux apiculteurs, a au contraire argumenté pendant le débat la rapporteure conservatrice britannique Julie Girling. « C’est mère-nature qui dit que le pollen est un constituant du miel », a pour sa part avancé le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, appelant les eurodéputés à ne pas faire de ce dossier « une question pour ou contre les OGM ». « La Commission ne doit pas sous estimer le problème des OGM, les producteurs d’Amérique latine, du Canada ou de Chine doivent être contraints à un étiquetage des OGM », a rétorqué le socialiste hongrois Csaba Sandor Tabajdi.

    Le dossier doit être désormais soumis aux gouvernements avec qui le Parlement entamera des discussions pour un arbitrage final. Mme Girling s’est prévalue du soutien de la plupart des 28 à l’option retenue par le Parlement.

    #OGM
    #abeilles
    #environnement
    #Commission-européenne
    #eurodéputés
    #étiquetage
    #pollen-OGM (génétiquement modifié) dans le miel .
    #Parlement-européen

  • Vers un abandon du marquage des produits soumis à une consigne de tri ?
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/senat-abandion-triman-cimap-20163.php4

    Ce vendredi, Amorce et France Nature Environnement (FNE), alertent sur la possible suppression de l’article du code de l’environnement prévoyant une signalétique commune à tous les produits recyclables.

    « Dans le cadre de l’examen du projet de loi d’habilitation à prendre par ordonnances diverses mesures de simplification et de sécurisation de la vie des entreprises, présenté comme le soi-disant résultat des Etats généraux de la modernisation du droit de l’environnement, la commission des lois du Sénat a supprimé l’article du code de l’environnement qui prévoit une signalétique commune sur tous les produits recyclables », rapporte FNE.

    « Cette information simple sur les produits recyclables est l’une des demandes récurrentes des citoyens dès qu’on parle du dispositif de tri et de recyclage », estime FNE, demandant aux sénateurs « de ne pas enterrer la signalétique commune sous prétexte d’une pseudo simplification ».

    « De qui se moque-t-on ? », interroge pour sa part l’association Amorce, estimant que « quelques semaines après la Conférence Environnementale qui a conclu, à l’unanimité, à la nécessité de développer le recyclage (…), c’est un nouveau scandale pour la gestion des déchets en France qui se profile ! ».

    #environnement
    #étiquetage
    #tri

  • A quand de nouvelles étiquettes pour les plats cuisinés ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/europe/l-europe-au-quotidien/l-europe-au-quotidien-27-10-etiquetage-viande-1191425-2013-10-27
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/27/1191681/images/ressource/viande.jpg

    En février dernier, alors qu’on découvrait de la viande de cheval dans de nombreux plats préparés, la Commission européenne s’était engagée à revoir rapidement l’étiquetage de ce type de produit. Or elle n’a encore présenté aucun texte et les eurodéputés s’impatientent.
    Début septembre, le commissaire européen à la santé, Tonio Borg, a annoncé à Benoît Hamon, le ministre en charge de la consommation, qu’il comptait présenter dès ce mois d’octobre un projet de règlement sur l’origine des viandes fraîches et des plats préparés.

    Marche arrière ?

    Un mois plus tard, il n’a toujours rien proposé. Il semble même faire marche arrière. La Commission européenne, qui s’appuie sur un rapport rédigé par ses services, affirme que l’étiquetage des plats préparés ne découragera pas les fraudes mais provoquera une hausse des prix.

    #Europe
    #étiquetage
    #plats-cuisinés

    • On pourrait penser que l’étiquetage de la chaine de fabrication de la #bidoche (ou viande industrielle) serait un plus mais ça ne change rien à l’absurdité de ce système #agroalimentaire mondialisé. C’est cela qu’il faut absolument changer, passer aux circuits courts, à la souveraineté alimentaire, repenser son rapport à la nourriture et sa production, etc...

  • Etats-Unis: Le Connecticut va étiqueter les #OGM - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/article/1167855/ynews1167855?xtor=RSS-176

    Le Connecticut devient « le premier Etat de la nation à adopter une loi sur l’étiquetage des OGM, ce qui prépare le terrain à d’autres Etats pour qu’ils joignent le mouvement croissant visant à donner plus de choix aux consommateurs », avait commenté samedi le président de la Chambre de l’Etat, le démocrate Brendan Sharkey, en annonçant un accord bipartisan. La loi n’entrera toutefois en vigueur que « si quatre Etats supplémentaires dans le nord-est des Etats-Unis, dont un Etat voisin du Connecticut » adoptent des lois similaires, a précisé Todd Murphy. « Le Connecticut est un Etat très petit et nous voulions être surs qu’il ne serait pas le seul de la région et que ce serait un effort régional, sans quoi les petites entreprises concernées pourraient être désavantagées ».

    Les OGM dominent la culture du maïs et du soja aux Etats-Unis et des dérivés d’OGM sont présents dans « 60 à 70% des aliments industriels », selon le CFS.

    #étiquetage #alimentation