• Des subalternes au pouvoir. Autour de la vague progressiste en Amérique latine
    http://revueperiode.net/des-subalternes-au-pouvoir-autour-de-la-vague-progressiste-en-amerique

    Quelques décennies après l’explosion académique des « #études_subalternes », plusieurs États latino-américains ont vu l’ascension au pouvoir politique de forces issues des classes et couches subalternes. D’après Robert Cavooris, ces épisodes révolutionnaires ont révélé les limites profondes du paradigme subalterniste. En effet, les hypothèses de ces courants théoriques reposent sur une lecture dualiste entre « subalternes » et « élites », entre multitudes et État. Que se passe-t-il quand les subalternes s’emparent (au moins en partie) de l’État ? Pour mieux saisir ces processus, Cavooris oppose aux subalternistes l’apport théorique de Nicos #Poulantzas. Comprendre ce que font les subalternes dans l’État, c’est comprendre comment et dans quelle mesure l’État est transformable, traversé par des contradictions, et (...)

    #Uncategorized #Chavez #Ciccariello-Maher #Etat #hégémonie #Laclau #subalterne #Vénézuela

  • Vol AF 447 Rio-Paris : reconstitution des minutes qui ont précédé le #crash (et considérations sur l’automatisation)
    http://www.vanityfair.fr/actualites/international/articles/vol-af-447-rio-paris-reconstitution-des-minutes-qui-ont-precede-le-crash/23618

    Les appareils de quatrième génération, qui peuvent être pilotés par à peu près n’importe qui, sont parfois dirigés par du personnel peu qualifié. Le profil psychologique des pilotes de ligne a changé et tout le monde s’accorde là-dessus, Airbus, Boeing, les enquêteurs accident, les régulateurs, les directeurs de vol, les instructeurs et les enseignants. Même s’il reste d’excellents pilotes, le socle commun de connaissance a diminué.

    Peut-être nous trouvons-nous dans une spirale où la médiocrité engendre l’#automatisation, qui altère encore les performances de l’homme et implique encore davantage d’automatisation. Schéma classique de notre époque, plus périlleux sans doute dans l’#aviation. Après l’accident du vol AF 447, les sondes Pitot ont été changées sur plusieurs Airbus. Air France a formé une commission d’enquête sur la sécurité qui a souligné l’arrogance des pilotes – et suggéré des réformes. Certains experts ont demandé des indicateurs d’angle d’attaque. D’autres ont milité pour des séances d’entraînements autour du décrochage en haute altitude et du vol en alternate law. Fort bien mais cela ne fera aucune différence. À une époque où il y a extrêmement peu d’accidents, chaque crash est un événement singulier qui ne se reproduira sans doute jamais de la même manière. La prochaine fois, ce sera une compagnie différente, une culture différente, un problème différent. Mais tout sera encore lié à l’automatisation et cela nous rendra à nouveau perplexes. 

    Avec le temps, les ­incidents de vol se ­régleront sans doute sans interventions ­humaines, et les pilotes seront encore davantage poussés en ­dehors des cockpits. C’est une dynamique irréversible. Il y aura toujours des accidents mais plus personne à blâmer. Sauf la #machine.

    Je découvre au passage un autre Wiener, Earl, « an aviation human factors guru » qui a pondu quelques lois au sujet des risques de l’automatisation (dont certaines relèvent davantage de la blague) :

    WIENER’S LAWS

    (Note: Nos. 1-16 intentionally left blank)

    17. Every device creates its own opportunity for human error.

    18. Exotic devices create exotic problems.

    19. Digital devices tune out small errors while creating opportunities for large errors.

    20. Complacency? Don’t worry about it.

    21. In aviation, there is no problem so great or so complex that it cannot be blamed on the pilot.

    22. There is no simple solution out there waiting to be discovered, so don’t waste your time searching for it.

    23. Invention is the mother of necessity.

    24. If at first you don’t succeed… try a new system or a different approach.

    25. Some problems have no solution. If you encounter one of these, you can always convene a committee to revise some checklist.

    26. In God we trust. Everything else must be brought into your scan.

    27. It takes an airplane to bring out the worst in a pilot.

    28. Any pilot who can be replaced by a computer should be.

    29. Whenever you solve a problem you usually create one. You can only hope that the one you created is less critical than the one you eliminated.

    30. You can never be too rich or too thin (Duchess of Windsor) or too careful what you put into a digital flight guidance system (Wiener).

    31. Today’s nifty, voluntary system is tomorrow’s F.A.R.
    http://aviationweek.com/blog/wiener-s-laws

    (mais je ne vois pas à quoi fait référence ce « F.A.R »).

  • Le #Mexique de #Jack_Kerouac
    http://www.larevuedesressources.org/le-mexique-de-jack-kerouac,1972.html

    Jack Kerouac a fait au Mexique plusieurs séjours qui se situent en mai 1950, mai 1952, à l’été 1955, à l’automne 1956, en mai 1959 et en juillet 1961. L’auteur de Sur la Route a fait partie notamment de la grande expédition mexicaine qui a rassemblé, à l’automne 1956, Allen Ginsberg, Gregory Corso et les frères Orlovsky. « De tous les écrivains beats, il a probablement été le plus ému par le Mexique », indique Jacqueline Starer. Il ne faut pas oublier, pour comprendre cette prédilection, que Kerouac (...)

    #Etudes

    / #Beat_generation, Mexique, #XXe_siècle, Jack Kerouac

  • Rites piaculaires (à propos des événements tragiques de janvier 2015 en France)
    http://www.larevuedesressources.org/rites-piaculaires-a-propos-des-evenements-tragiques-de-janvier

    Ce texte de Michel Maffesoli est une version (légèrement différente éventuellement) de son article paru le 12 janvier 2015 dans l’édition en ligne permanente de l’hebdomadaire Le Point, qui nous a été remise par l’auteur. Il tranche dans le vif des causes et du contexte environnemental, des plus proches aux plus distants, pour installer une critique sociologique sur les journées tragiques et l’appel au rassemblement national en hommage aux disparus, qui eurent lieu en France entre les 6 et 12 janvier. (...)

    #Etudes

  • Cours d’économie en ligne (Mooc) | Innovation & Education
    http://innovation-education.be/projets-secondaires/cours-deconomie-en-ligne-mooc

    Les élèves de 6ème Sciences Economiques de l’Institut Notre-Dame Séminaire de Bastogne et de l’Athénée Bracops Lambert de Bruxelles participent à deux MOOC’s (Massive Open Online Course) organisés par HEC (Ecole des Hautes Etudes Commerciales) de Montréal. Il s’agit de cours en ligne, donnés par des professeurs diplômés pour dispenser ce type d’enseignement, et donnés à date fixe. Ils sont suivis par énormément d’étudiants, partout dans le monde. Les élèves ont suivi le premier, « Problèmes et Politiques Economiques », à un rythme plus lent que celui prévu et avec l’aide fréquente de leurs enseignants.

    Une super idée je trouve, qui a le mérite de contrer le principal défaut des MOOC à mes yeux, leur coté « désocialisant ».

    #education #formation #préparation #etudes_supérieures

    • Arf oué, sorry. Dans l’autre sens j’ai la traduction auto intégrée mais là j’oublie. C’est bien la dernière année du secondaire (mais on a pas de BAC, même si certaines écoles maintiennent un TFE-Travail de Fin d’Etudes- qui n’est de toutes façons pas équivalent).

    • A noter aussi dans notre système « multi-réseaux » (enseignement public et « libre », càd de PO confessionnels, subsidiés tous 2 de manière « égale » au niveau du Ministère de l’éducation), le fait que les 2 écoles concernées proviennent du réseau libre pour l’une et du public pour l’autre.

  • Un chercheur dénonce l’inutilité de nombreux travaux scientifiques | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/10/29/un-chercheur-denonce-linutilite-de-nombreux-travaux-s

    On le comprend d’entrée de jeu, le but de John Ioannidis n’est pas de démolir la #science ni ceux qui la font à grands coups de démonte-pneu. Son objectif consiste à améliorer le fonctionnement de la #recherche car la marge de manœuvre, suggère-t-il, est grande. Dans l’énoncé du diagnostic, le chercheur américain, spécialiste de questions de santé, ne fait pas dans le diplomatique mais plutôt dans le direct. Il a recensé, entre 1996 et 2001, plus de 25 millions d’#études scientifiques publiées, signées par quelque 15 millions de personnes de par le monde. Une quantité phénoménale d’articles, donc, à comparer avec un nombre de #découvertes importantes beaucoup plus modeste.

    #selon_une_étude_récente

  • #Knut_Hamsun : #Faim - Trois niveaux de lecture
    http://www.larevuedesressources.org/knut-hamsun-faim-trois-niveaux-de-lecture,1928.html

    Knut Hamsun avait un peu plus de 30 ans lorsque parut, en 1890, son premier roman publié, Faim. C’est approximativement l’âge que l’on peut supposer à son narrateur. Celui-ci qui vit à Kristiania (Oslo) en exerçant différents petits métiers, comme l’avait fait l’auteur, consacre l’essentiel de son temps à écrire des articles et des essais qu’il espère vendre à un journal pour quelques couronnes. Puis un jour, malgré toutes ses démarches, le travail vient à manquer : « Tous ces refus, ces demi-promesses, ces (...)

    #Etudes

    / #Littérature, #Dostoïevski, #XXe_siècle, Knut Hamsun, Faim

  • Penser à l’échelle globale
    http://www.laviedesidees.fr/Penser-a-l-echelle-globale.html

    Comment réconcilier l’histoire intellectuelle avec la nouvelle tendance « globale » des études historiques ? Peut-on véritablement écrire l’histoire d’une idée à une échelle aussi vaste que le monde ? Un ouvrage collectif pose les jalons d’une nouvelle méthodologie, sans pour autant en lever toutes les ambiguïtés.

    Livres & études

    / #histoire_globale, #études_postcoloniales, #histoire_intellectuelle

    #Livres_&_études

  • A quoi servent les études ? (Classe éco)
    http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/10/05/a-quoi-servent-les-etudes.html

    Dans chacun de ces deux modèles, le contenu des études est totalement différent. Dans la version « capital humain », le contenu de l’éducation reçue détermine directement les compétences, les savoirs, et la productivité. L’enseignement a donc une valeur utilitaire précise. Dans le modèle du signal, le contenu de l’enseignement n’a pas d’importance directe : seule compte son rôle d’obstacle révélateur des capacités des étudiants, et seule compte la dimension sélective des établissements d’enseignement supérieur. Pour le modèle du capital humain, l’étudiant est forgé par les études qu’il suit ; dans le modèle du signal, l’étudiant dispose de qualités que les études ne font que révéler.

    #éducation #études_longues #capital_humain #théorie_du_signal

  • #Allaitement maternel : la France, mauvaise élève de l’Europe
    https://destinationsante.com/allaitement-maternel-la-france-mauvaise-eleve-de-leurope.html
    Déjà, chaque femme devrait pouvoir librement choisir sans qu’on lui laisse entendre que son choix est bon ou mauvais .
    S’il y a des maternités aidantes, des effets de structures font que dans d’autres, il n’y a pas assez de personnel disponible pour accompagner correctement les jeunes mères. Le soutien diminue en sortant de la maternité. Là aussi, pas d’interrogations sur la place des pères (un père investi compte pour beaucoup dans la réussite de l’allaitement).

    Autre donnée : le travail des femmes. la France est aussi le pays où il y a le plus fort taux de femmes actives d’Europe. Et l’entreprise n’est pas du tout aidante pour les mères en général et les mères allaitantes en particulier. Déjà que l’entreprise continue à avoir des problème à traiter les femmes comme les autres salariés...

    Autre donnée encore : les congés maternité... avec les prolongations, on arrive à 3 mois... l’âge du décrochage, et donc du retour à l’entreprise.

    Donc, soit des congés maternités compatibles avec l’allaitement choisi - donc extensible à 6 mois - on n’en prend carrément pas le chemin, ou enfin une législation réellement applicable pour l’allaitement en entreprise... inenvisageable.

    Donc, merci d’arrêter de balancer des #études_à_la_con qui ne mesurent que les effets et pas les causes et qui ne visent pas à améliorer la situation, mais seulement à culpabiliser encore plus celles qui n’ont pas le choix.

    A la maternité, 74% des mères avaient débuté un allaitement maternel ;
    Près de 40% des nourrissons étaient encore allaités à 3 mois (mais seulement 21% de façon exclusive ou prédominante) ;
    A 6 mois, ils n’étaient plus qu’un sur quatre (23%) à être encore nourris au sein.

  • Centre de recherche en #éducation de Nantes - Université de Nantes - Le N°17 des Notes du Cren est en ligne. « Marre de l’école » : les motifs de #décrochage scolaire - Pierre-Yves Bernard et Christophe Michaut
    http://www.cren.univ-nantes.fr/1395048641542/0/fiche___actualite/&RH=CREN

    « Qu’est-ce qui amène les jeunes à interrompre, au moins temporairement, leurs #études : l’envie de rejoindre la vie professionnelle, des difficultés personnelles ou financières, des relations conflictuelles au sein de l’établissement, une formation non choisie, etc. ? Une recherche conduite auprès de 1155 jeunes ayant interrompu leurs études secondaires dresse les principales raisons du décrochage directement évoquées par les jeunes concernés. Ces derniers condamnent fortement le système #scolaire qu’ils considèrent comme inadapté, sélectif et injuste. »

    http://www.cren.univ-nantes.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHE=225411&OBJET=

  • Roger Vailland — l’essence d’un style
    http://www.larevuedesressources.org/roger-vailland-l-essence-d-un-style,2730.html

    De quelques contradictions On a pu dire de Roger Vailland que c’était un « libertin au regard froid », un moraliste, un jeune homme seul, un écrivain exigeant, un militant communiste, un amateur du XVIIIe siècle, un cynique, un désenchanté, un passionné un romantique, un classique, un surréaliste, et, surtout, un styliste. Tout cela est vrai, même si c’est souvent contradictoire. Disparu en 1965, il y aura bientôt cinquante ans, Roger Vailland n’est pas encore sorti du purgatoire, un comble pour ce (...)

    #Etudes

  • France-Angleterre : ces écoles de l’élite qui nous gouvernent (C’est classe ! )
    http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2014/09/france-angleterre-ces-écoles-de-lélite-qui-nous-gouvernent.

    Si l’on tient compte du vivier beaucoup plus étroit des diplômés de grandes écoles, la France fait en réalité plus mal. Et bat l’Angleterre quant à l’entresoi régnant au sommet du pouvoir.

    #éducation #élitisme #entresoi #études

  • Un congrès unique en son genre
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-congres-unique-en-son-genre

    Du 3 au 5 septembre, Lyon accueille le premier grand congrès consacré aux études de genre, signe incontestable de reconnaissance de ce domaine de recherche. Pascale Molinier, professeur de psychologie sociale et directrice adjointe de l’Institut du genre du CNRS, nous donne un aperçu de la diversité des interventions programmées.

  • En #France les écoliers travaillent trop et mal
    http://fr.myeurop.info/2014/09/02/ecoliers-francais-travaillent-trop-et-mal-europe-14198

    Renaud de Chazournes Daniel Vigneron

    Quelles sont les faiblesses de l’éducation nationale ? La question se pose chaque année à la rentrée. Voici les vrais chiffres qui permettent de comparer l’école de la République à celle de nos voisins européens. Elle atteint tout juste la moyenne.

    De la maternelle à la terminale, près de 13 millions d’élèves sont de retour à l’école. lire la (...)

    #EUROFOCUS #Espagne #comparaison #école #ecole_samedi #études #Europe #niveau_scolaire #Rentrée_scolaire #rythmes_scolaires #temps_de_travail

  • Suppression de la « bourse au mérite » : les #études sont de moins en moins accessibles aux pauvres
    http://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/limousin/breves/article/les-etudes-devraient-etre

    La suppression par le gouvernement de la « bourse au mérite », un allocation de 200€ par mois pendant 9 mois, allouée aux bacheliers mention TB de familles aux revenus modestes, vient d être discrètement supprimée par le gouvernement.

  • Les #étudiants européens partent de plus en plus à l’étranger
    http://fr.myeurop.info/2014/07/11/etudiants-europe-plus-en-plus-mobiles-14153

    Antoine Vergely

    Un nombre record d’étudiants sont partis poursuivre leurs études avec l’aide d’Erasmus pour l’année 2012-2013. Ce programme européen d’échange, hier menacé pour des raisons budgétaires, est un vrai succés.

    #Erasmus vient de connaître une nouvelle année record. lire la suite

    #Société #INFO #Espagne #Europe #Finlande #France #Liechtenstein #Bourses_d'étude #Etudes_supérieures #Formations #stages

  • « Paul les oiseaux » : Paolo Uccello au miroir de Marcel Schwob et d’Antonin Artaud
    http://www.larevuedesressources.org/paul-les-oiseaux-paolo-uccello-au-miroir-de-marcel-schwob-et-d

    Peintre florentin présent au Louvre, Paolo Uccello reste pourtant une figure marginale dans l’histoire de l’art. À la fois précurseur radical de la perspective et attaché à un imaginaire médiéval archaïsant, géomètre obsessionnel et poète fantastique, cet excentrique à la manie quasi suicidaire, comme se plaît à le représenter Vasari, ne pouvait faire école. Pas de phare, donc, mais le héros obscur d’une légende un peu secrète. Voilà pourquoi il a attiré l’attention de Marcel Schwob qui fait de lui le héros (...)

    #Etudes

    / #Antonin_Artaud

  • Pensée de l’image et théorie de la représentation chez #Maurice_Blanchot : à partir de #L'espace_littéraire
    http://www.larevuedesressources.org/pensee-de-l-image-et-theorie-de-la-representation-chez-maurice

    Approches de l’imaginaire L’œuvre critique de Maurice Blanchot laisse peu de place à l’image bien qu’elle soit entièrement tournée vers l’image. Peu de place car l’analyse des processus artistiques qui parcourt son œuvre se fonde uniquement sur le champ du littéraire, où l’image n’est #Image que par métaphore. Et Blanchot se refuse à la stylistique comme à la sémiotique qui font du symbole linguistique leur matériau. Double refus donc, de méthode et de principe. Il convient également, pour comprendre ce (...)

    #Etudes

    / #Platon, #Mythe_d'Orphée, #Michel_Foucault, #Jean-Paul_Sartre, Maurice Blanchot, Image, #Imaginaire, #Imagination, #Langage, #Roland_Barthes, L’espace (...)

  • Dis-moi quelles études tu fais, je te dirai combien tu gagnes… | Olivier Bouba-Olga
    http://blogs.univ-poitiers.fr/o-bouba-olga/2014/04/21/dis-moi-quelles-etudes-tu-fais-je-te-dirais-combien-tu-gagnes

    Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a publié les résultats de l’enquête à 30 mois des diplômés de 2010. D’où mon précédent post commentant un article de Challenge sur la comparaison Grandes Ecoles / Universités.

    Les tableaux du ministère étant assez indigestes, et comme je vous imagine avachis sur votre canapé, repus de chocolat et autre joyeuseté pascale, je vous livre quelques graphiques synthétisant les principaux résultats.

    Sur le taux d’insertion, d’abord, avec une distinction selon le niveau d’études (DUT, Licence professionnelle, Master) et le domaine d’étude (DEG = Droit, économie, gestion ; LLA = Lettres et Langues et Arts ; SHS = Sciences Humaines et Sociales ; STS = Sciences, Technologies, Santé), qui montre que les taux sont assez hétérogènes selon les niveaux et les domaines, mais globalement plutôt bons : 82% pour le score le plus faible.

    Comme je le dis souvent aux lycéens que j’accueille : les études dans l’enseignement supérieur protègent bien contre le risque de chômage, pas de différences très fortes sur ce point entre études courtes et études longues.

    Deuxième graphique, sur la part des cadres et professions intermédiaires dans l’ensemble des emplois occupés.

    Pour tous les domaines, cette part augmente avec le niveau d’étude. Les écarts sont assez faibles en STS, plutôt forts en DEG. Il faudrait des statistiques plus précises pour discriminer entre professions intermédiaires et cadres, voire cadres supérieurs, mais les données ne sont pas disponibles.

    Troisième graphique, sur le salaire net médian des emplois à temps plein par domaine et niveau d’étude.

    Là encore, la « hiérarchie » des niveaux de sortie est marquée. Le salaire net médian d’un DUT du domaine Droit, économie, gestion est de1390€, celui d’une licence professionnelle du même domaine est de 1 560€, pour un Master, c’est 2 000€. Différences non négligeables…

    On peut construire des graphiques plus précis par discipline. Je me limite à ce dernier indicateur, le salaire net médian pour les emplois à temps plein.

    Différences fortes selon la filière plus précise, entre moins de 1 500€ pour Archéologie/Ethnologie/Préhistoire ou Arts, d’un côté, et plus de 2 100€ pour mathématiques et Génie Civil. L’économie se situe plutôt bien, avec 2 000€, devancée seulement, dans le grand domaine DEG / SHS / LLA par les sciences de gestion de 60 euros mensuels.

    Je répète cependant ce que j’ai dit dans mon billet précédent : les différences observées ne sont pas seulement liées à la différence dans la qualité des formations, elles peuvent s’expliquer en partie, voire totalement, par les choix d’orientation des lycéens et leur niveau de base.

    #études
    #insertion
    #salaires
    #Université

  • Le Gardasil® en 10 questions-réponses
    Par Joël Pelerin et Philippe de Chazournes, au nom de Med’Océan, actualisé au 19 février 2014
    Inclut des informations transmises par Catherine Riva et le Dr Jean-Pierre Spinosa, auteurs de « La piqûre de trop ? »

    Depuis plusieurs années, ce vaccin est l’objet de controverses dans de nombreux pays européens et dans le reste du monde (E.U., Canada, Inde…). Depuis juin 2013 elle n’est plus recommandée par les autorités japonaises. Le 3 octobre 2011, un débat s’est tenu à l’Assemblée Nationale (vidéos complètes sur le site http://www.medocean.re) avec les auteurs du livre La piqûre de trop ? (1) et des représentants de l’Association Méd’Océan. Deux ans après, ces derniers font le point.
    http://www.medocean.re/2014/02/si-vous-etes-medecin-generaliste-ou-specialiste-et-si-vous-etes-daccord-ave

    Question préliminaire : On vous traite de « mouvement sectaire anti-vaccinal ». Qu’en est-il ?

    Réponse Med’Océan : C’est absolument faux ! L’un de nos membres a d’ailleurs travaillé en dialyse, s’est contaminé plusieurs fois et il est peut-être encore en vie grâce à sa vaccination préventive contre l’hépatite B, c’est tout dire !
    La mission de Med’Océan est de promouvoir une médecine de qualité, réfléchie, basée sur les preuves et indépendante, sur des sujets de Santé Publique et de Médecine Générale, au départ dans la zone Océan Indien (nous sommes à l’Ile de La Réunion). Nous avons vu défiler, depuis cinq ans et à grands frais via l’industrie pharmaceutique, de multiples « leaders d’opinion » promouvant activement cette vaccination, alors que son intérêt n’était pas évident. Nous avons également pu constater dans le cas du Gardasil® que de nombreux « leaders d’opinion » n’avaient qu’une connaissance très superficielle des principales études scientifiques sur ce vaccin, sans esprit critique. Ces études, non publiées dans la grande presse médicale, se trouvent sur le site de la FDA(2,3) et sont consultables par tous.
    Enfin, nous, nous n’avons aucun conflit d’intérêts.

    Question n° 1 : La plupart des articles de presse sur le Gardasil® relatent des plaintes de familles de patientes à propos d’effets indésirables graves, par exemple des paralysies ou même des décès. Quel est votre point de vue ?

    Réponse Med’Océan : Les effets indésirables « classiques » des vaccins sont les plus sujets à polémique, car sauf exception, il est quasiment impossible de prouver la causalité entre la pathologie observée et la vaccination. Aussi nous privilégions dans notre exposé tout ce que nous avons trouvé d’autre et qui repose sur des données facilement analysables. Nous reviendrons sur les effets indésirables « classiques » seulement à la fin, après la question n° 10…

    Question n° 2 : Connaissez-vous alors d’autres effets indésirables graves ?

    Réponse Med’Océan : Nous en voyons au moins deux potentiels : le premier est la possible augmentation paradoxale du nombre de lésions précancéreuses après vaccination chez les femmes déjà porteuses d’un des virus (HPV 6, 11, 16 ou 18), comme nous l’avons détaillé à l’Assemblée Nationale (10). Ce phénomène se retrouve d’ailleurs tant au niveau des lésions condylomateuses cutanées (verrues vénériennes) que des lésions sévères du col de l’utérus. Le très sérieux INSERM en parle d’ailleurs dans sa revue de novembre-décembre 2011 (11) « Des effets indésirables graves sont soupçonnés : augmentation du risque de cancer si l’infection est déjà installée, information pas toujours communiquée par le laboratoire. »

    Sur le plan scientifique, on pourrait avancer l’explication suivante : non seulement le Gardasil® n’est pas curatif, mais la montée des anticorps après vaccination exaspère la virulence oncogène.

    En clair, les parents qui font vacciner leur fille ne se doutent pas qu’ils aggravent peut-être son risque de cancer du col si elle n’est plus vierge. Et toutes celles qui se sont fait vacciner « en rattrapage dans la première année qui suit le début des rapports sexuels » sont dans le même cas. Nous y reviendrons à la question n° 7.

    Question n° 3 : Vous avez parlé d’un deuxième effet secondaire grave potentiel, quel est-il ?

    Réponse Med’Océan : Le deuxième effet secondaire grave est encore la possible augmentation paradoxale des lésions, cette fois-ci chez les femmes non contaminées ou vierges, par manque d’efficacité et faux sentiment de protection.

    Question n° 4 : Comment pouvez-vous dire cela ? Il est bien établi que le Gardasil®, s’il n’est pas curatif, est efficace à près de 100 % chez les patientes « naïves » vis-à-vis des virus HPV 6, 11, 16 et 18, principaux pourvoyeurs du cancer !

    Réponse Med’Océan : C’est la que réside tout le malentendu. Le message qui circule est que la vaccination permet d’être protégé contre ces 4 virus, qui sont à l’origine de 70 % des lésions graves. Nous saluons effectivement la réussite des chercheurs qui ont travaillé pour le fabricant, leur produit est d’une efficacité remarquable vis-à-vis des 4 sérotypes qu’il cible. Mais le problème, c’est que, malgré l’efficacité sur les 4 souches, le nombre total de lésions ne diminue pas notablement ! Il y a plusieurs dizaines d’autres virus potentiellement oncogènes, et l’efficacité réelle de ce vaccin contre tous les HPV confondus, la seule qui compte en pratique, est malheureusement de moins de 20 % (1,12).

    Question n° 5 : Cette efficacité de moins de 20 % tous virus confondus, sur l’apparition de lésions sévères du col, a été confirmée récemment par le Haut Conseil de Santé Publique et le Comité Technique des Vaccinations. Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : En effet, suite à notre débat à l’Assemblée Nationale, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a reformulé dans une lettre (13) nos questions au Professeur Salamon, Président du Haut Conseil de la Santé Publique. Le groupe de travail a répondu le 21 octobre 2011, en confirmant que l’efficacité du Gardasil, tous virus confondus, était de moins de 20 % (16,9 % et non significative dans la population per protocole et 18,4 % dans le groupe MITT3 (14) du total des essais 013 et 015).
    C’est un premier pas dans la bonne direction, malheureusement encore bien insuffisant : sur un échantillonnage plus large (essais 007+013+015) l’efficacité chute à 12.2 % et n’est plus significative (14b) !
    Par ailleurs il faudrait, par exemple, recalculer le ratio coût de la vaccination/bénéfice attendu, qui a été calculé avec 70 % d’efficacité…

    Question n° 6 : Cette efficacité du vaccin, même si elle est très inférieure à celle attendue, est toujours bonne à prendre, c’est un vaccin contre le cancer quand même !

    Réponse Med’Océan : Double erreur fondamentale !
    Premièrement la vaccination procure donc un faux sentiment de protection. Une enquête (15) portant sur plusieurs centaines de jeunes femmes a montré qu’une majorité d’entre elles pensent qu’après vaccination, la pratique du dépistage est inutile. Un grand nombre de patientes vaccinées se croyant suffisamment protégées vont espacer leur frottis et risquent de ne consulter qu’à l’apparition habituellement trop tardive de signes cliniques du cancer. Dès 2007, le Comité Technique des Vaccinations écrivait (16) : « il serait possible que, si les femmes vaccinées se faisaient moins dépister, l’incidence et plus encore la mortalité du cancer du col de l’utérus augmentent, le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’environ 30 % des cancers ».
    Cette phrase prend aujourd’hui une valeur particulière, quand on sait que le vaccin est loin d’avoir les 70 % d’efficacité qu’on croyait à l’époque ! Il faudrait dire avec les connaissances actuelles : « le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’au moins 80 % des lésions précancéreuses ».
    Deuxièmement il n’est pas impossible que dans certaines circonstances la vaccination favorise le cancer, comme nous allons le voir plus loin !

    Question n° 7 : Les médias ont largement diffusé les résultats positifs de la vaccination à grande échelle dans « l’étude australienne »(17). Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : Parlons-en, de cette fameuse étude australienne ! Effectivement, chez les moins de 18 ans, on observe une certaine efficacité (sans que l’on puisse savoir si le bénéfice est dû à la vaccination ou au programme de dépistage, qui a été conduit de façon concomitante). Mais dans le même temps, on note ce que les auteurs appellent « une légère augmentation de l’incidence » chez les femmes âgées de 21 ans et plus.
    Au total on s’aperçoit que dans cette étude, portant sur plus d’un million et demi de femmes, la vaccination aurait permis d’éviter 21 lésions sévères du col chez les moins de 18 ans, mais aurait favorisé l’apparition de plus de 800 lésions chez les autres, avec un bilan global de 790 lésions supplémentaires, et de façon extrêmement significative (18).
    On retrouve encore une fois cette notion que la vaccination, non seulement n’est pas protectrice, mais qu’elle augmente le nombre de cas de lésions précancéreuses, si les femmes ont déjà été contaminées (ce qui est très fréquent dès qu’elles ont une activité sexuelle). Or, ce message n’est pas diffusé par le fabricant.
    En réponse à la question n° 2, nous avons déjà signalé que les essais randomisés montraient une tendance à l’aggravation des lésions, aussi bien pour les condylomes cutanés que pour les lésions du col, si les femmes sont déjà porteuses du virus, et dans l’étude australienne, on retrouve une augmentation très significative (p<0.0001) des lésions CIN2/3 chez les patientes au-delà de l’âge de 21 ans, l’INSERM en parle aussi (11). Pourtant le groupe de travail du Haut Conseil de la Santé Publique cité plus haut (13) conclut : « Il n’existe actuellement aucune donnée suggérant un caractère potentiellement délétère du vaccin dans certaines catégories de la population, en particulier, de risque de survenue de cancer chez des femmes préalablement infectées. »
    À noter que plusieurs membres de ce groupe de travail ont des conflits d’intérêts majeurs…

    Question n° 8 : C’est sans doute devant ces résultats que le fabricant du vaccin met l’accent sur la vaccination des adolescentes très jeunes, ayant toutes les chances d’être vierges ! Quel est votre avis ?

    Réponse Med’Océan : Chez les très jeunes patientes, la vaccination procure des taux d’anticorps contre les HPV 6,11, 16 et 18. Mais les questions sont nombreuses, par exemple le taux sera-t-il encore protecteur dans 15 ou 20 ans ? On sait déjà que 35 % des patientes n’ont plus d’anticorps anti-HPV 18 après 5 ans (19).
    D’ici 15 ou 20 ans n’y aura-t-il pas émergence massive d’autres sérotypes oncogènes ? Déjà durant la courte période des essais avant commercialisation, on observe un nombre accru de lésions sévères du col par les « autres virus » dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placébo (20). Et il y aura toujours le dangereux faux sentiment de protection, et les éventuels effets indésirables graves neurologiques, hématologiques, etc. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
    Par ailleurs, une personne prendra des décisions différentes suivant si elle se croit protégée à 70 % ou à moins de 20 %.
    Enfin, préconiser « vaccination + frottis » comme étant « l’idéal » est aussi une énorme erreur, non seulement en termes de coûts, mais surtout en termes de risques d’effets secondaires de type maladies auto-immunes, et d’efficacité illusoire puisqu’il y aura toujours des femmes qui considèreront que, vaccinées, elles sont protégées, et ne feront plus de frottis, ou trop tardivement, quel que soit l’effort de leur médecin généraliste ou gynécologue pour le leur rappeler.

    Question n° 9 : Mais alors, que doivent dire les médecins à leurs patientes ?

    Réponse Med’Océan : Il suffit de se référer au serment d’Hippocrate : « … je ne tromperai jamais leur confiance… » Dire aux mères qui amènent vacciner leurs filles, et aux patientes : « Savez-vous que la protection conférée par ce vaccin est douteuse, et qu’on pense même qu’il peut aggraver les choses s’il y a déjà eu contact avec le virus ? Alors que la pratique régulière des frottis a depuis longtemps fait ses preuves ! »

    Question n° 10 : Et selon vous, quelle devrait être la position des médias ?

    Réponse Med’Océan : Leur responsabilité est très importante. Leur devoir est de relayer une information juste et sans apriori. S’ils ne font pas leur travail d’information correctement, les patientes ne peuvent pas choisir en connaissance de cause. Il est également de leur devoir de le faire pour que, plus tard, personne, aussi bien les patientes que les autorités, ne puisse dire : « A l’époque, on ne savait pas ! » Nous n’avons JAMAIS vu un parent insister pour faire vacciner son enfant à l’énoncé de tout ce qui précède.

    Retour sur la Question n° 1 : pouvez-vous parler maintenant des effets indésirables classiquement évoqués pour ce vaccin ?

    Réponse Med’Océan : Dans une population donnée, on observe toujours l’apparition d’un certain nombre de maladies auto-immunes neurologiques, hématologiques ou rhumatismales et de décès inexpliqués. La causalité avec la vaccination est donc difficile à prouver, mais elle est bien sûr possible. Trois faits majeurs sont à retenir : d’abord la forte dose de protéines injectée à chaque piqûre de Gardasil®, 120 microgrammes, ce qui, comme indiqué dans l’ouvrage récent Novel Approaches to Vaccine Research(4), expliquerait la forte proportion de maladies auto-immunes.
    Ensuite la présence d’aluminium dans l’excipient qui, même chez l’enfant, peut aussi induire des maladies auto-immunes, et pas seulement la myofasciite à macrophages, ce qu’on en connait n’est que la partie émergée de l’iceberg (syndrome ASIA : Autoimmune Syndrome Induced by Adjuvants (5,6)). À ce propos, il est tout à fait anormal que la FDA ait permis que le placébo contienne de l’aluminium dans la très grande majorité des études. Sur le plan scientifique, c’est bafouer l’intérêt des études d’innocuité, et c’est inadmissible sur le plan éthique. Cela permet de pouvoir prétendre que le vaccin n’est pas plus dangereux que son comparatif, appelé placébo, et par glissement, de faire croire que le vaccin est inoffensif. Enfin, alors que l’intérêt de la vaccination n’est pas démontré, le laboratoire, dès les premiers résultats, s’est empressé sous le couvert de raisons éthiques, de vacciner aussi le groupe placébo, ce qui fait qu’on ne peut plus suivre dans le temps l’évolution entre les deux groupes.

    Aux États-Unis, l’organisme VAERS (Vaccine Adverses Events Reporting System) comptabilise les effets secondaires signalés et ils sont très nombreux dans le cas du Gardasil® : par exemple, en 4 mois et demi, près de 1500 cas ont été recensés, dont 8 % ont été qualifiés de « sérieux », de même que 10 décès (7). Même si l’imputabilité à la vaccination n’est pas certaine, cela fait quand même beaucoup.
    Un autre problème soulevé récemment est la présence de borate de sodium (35 microgrammes par dose vaccinale, indique le fabricant (8)). Ce produit, connu depuis l’antiquité, était considéré comme peu toxique, mais depuis peu, on lui attribue un effet nocif sur la reproduction et le développement fœtal (9), ce qui change complètement la donne, et ces effets risquent de n’apparaître que dans de nombreuses années…

    Question d’actualité : Et la vaccination chez les garçons ?

    Réponse Med’Océan : Les extensions successives d’indication (garçons, mais aussi femmes plus âgées) auxquelles on assiste depuis deux ans semblent avant tout motivées par un souci de rentabilisation maximale du produit. Vacciner un adolescent parce que s’il se révèle homosexuel, il aura (peut-être) moins de chance de faire un cancer de l’anus, est-ce sérieux ? Faire prendre le risque d’induire une maladie auto-immune pour éviter (peut-être) des verrues vénériennes dont le traitement n’est certes pas agréable, mais efficace ? Quel parent bien informé l’autoriserait pour son enfant ?
    Enfin, on peut rappeler quelques faits sur le cancer du col de l’utérus en France : il s’agit d’un cancer dont le nombre de nouveaux cas ne cesse de diminuer, surtout depuis la mise en place du dépistage par frottis. Malheureusement, environ 800 femmes en décèdent encore chaque année… Il s’agit la plupart du temps de femmes qui ont échappé au dépistage pour diverses raisons. On peut espérer qu’un dépistage systématique et bien organisé permette rapidement de faire encore baisser cette mortalité.

    Et pour terminer, comment voyez-vous la suite de votre action ?

    Nous sommes heureux de voir que des scientifiques publient des conclusions analogues aux nôtres. Voici la traduction en français d’une récente mise au point publiée par deux chercheurs canadiens, et qui a le mérite de se fonder sur les principes de l’EBM (médecine basée sur des preuves) (21) :

    «  À ce jour, l’efficacité des vaccins anti-HPV dans la prévention des cancers du col de l’utérus n’a pas été démontrée, tandis que les risques des vaccins restent incomplètement évalués.
    Les pratiques mondiales actuelles de vaccination contre le HPV avec l’un ou l’autre des deux vaccins n’apparaissent ni justifiées par des bénéfices sanitaires à long terme ni économiquement rentables, de même qu’il n’existe pas non plus de preuve que cette vaccination anti-HPV (même si elle était prouvée efficace dans la prévention du cancer du col) puisse réduire le taux de cancers du col en deçà de ce que la pratique du dépistage par frottis a déjà permis.
    En outre, la liste des effets secondaires graves liés à la vaccination mondiale anti-HPV inclut des décès, des convulsions, des paresthésies, des paralysies, des syndromes de Guillain-Barré, des myélites transverses, des paralysies faciales, des syndromes de fatigue chronique, des anaphylaxies, des maladies auto-immunes, des thromboses veineuses profondes, des embolies pulmonaires et des cancers du col de l’utérus.
    Parce que la couverture du programme de vaccination anti-HPV est généralisée et d’ampleur mondiale, la santé à long terme de beaucoup de femmes pourrait être compromise en contrepartie de bénéfices vaccinaux toujours incertains. »

    De telles conclusions nous inquiètent aussi ; elles montrent que, pour l’avenir, tout dépendra du courage et de la réelle indépendance de nos politiques...

    Références :

    (1) Catherine Riva, Jean-Pierre Spinosa, La piqûre de trop ? Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus ? Ed. Xenia, mars 2010.

    (2) VRBPAC Background Document, mai 2006 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (3) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf

    (4) http://issuu.com/researchsignpost/docs/hefferon_e-book?mode=window&pageNumber=1

    (5) Lucija Tomljenovic and Christopher Shaw, Mechanisms of aluminium adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric population , Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 223-230 http://lup.sagepub.com/content/21/2/223

    (6) N Agmon-Levin,GRV Hughes,Y Shoenfeld, The spectrum of ASIA : ‘Autoimmune (Autoinflammatory) Syndrome induced by Adjuvants, Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 118-120 http://lup.sagepub.com/content/21/2/118.full

    (7) http://www.scribd.com/full/71036877?access_key=key-1tybcgl1x1b4frvg1nwt VAERS, du 1er mai au 15 septembre 2011

    (8) http://www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/GARDASIL-PM_F.pdf

    (9) http://www.substitution-cmr.fr/fileadmin/mediatheque/Reglementation/30th_ATP.pdf
    COMMISSION DIRECTIVE 2008/58/EC, Official Journal of the European Union, 15.9.2008, p 137 annexe 1G index 005-011-01-1

    (10) http://www.medocean.re/2011/09/le-gardasil-a-l%E2%80%99assemblee-nationale

    (11) Pharmacovigilance : l’urgence des réformes, Science et Santé n° 5 novembre-décembre 2011 (magazine de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), p. 42 http://www.inserm.fr/mediatheque/infr-grand-public/fichiers/science-sante/science-sante-n-5nov-dec-2

    (12) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 25 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf. Réduction obtenue : 16.9 % CI (<0 %, 39.8 %) p calculé 0.25. Il s’agit de la seule étude contre placébo qui évalue l’efficacité du vaccin dans différentes populations (per protocol, en intention de traiter…) elle est déposée à la FDA et consultable par tous

    (13) « Le vaccin Gardasil® et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus , rapport du groupe de travail du 21 octobre 2011 », p. 5 http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20111021_gardasil.pdf

    (14) ibid., § 3-2-2 p. 19

    (14b) ) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf tableau 272 p 355 : sur plus de 17600 femmes (8814 vaccinées et 8846 témoins, groupe MITT-3) efficacité 12.2 % non significative (p0.10) pour les lésions CIN2+ et 11.2 % non significative (p0.25) pour les lésions CIN3+

    (15) Isabelle Lerais, Mai-Ly Durant, Florence Gardella, Philippe Hofliger, Christian Pradier, Valérie Giordanengo, Françoise Bevançon, Enquête sur les connaissances, opinions et comportements des lycéens autour des Human Papilloma Virus (HPV), France, AlpesMaritimes, 2009, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 23 mars 2010, no 11 http://www.lecrips.net/GED/77199.pdf

    (16) Avis du Comité Technique des Vaccinations et du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, Séance du 9 mars 2007, p. 4 http://www.hcsp.fr/docspdf/cshpf/a_mt_090307_papillomavirus.pdf

    (17) Julia M L Brotherton, Masha Fridman, Cathryn L May, Genevieve Chappell, A Marion Saville, Dorota M Gertig, Early effect of the HPV vaccination programme on cervical abnormalities in Victoria, Australia : an ecological Study, The Lancet, Volume 377, Issue 9783, Pages 2085 – 2092, 18 June 2011 http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)605515/fulltext#article_upsell.

    (18) ibid. Chez les 21-25 ans, l’incidence passe de 1.53 % à 1.71 %, soit 0.18 % de plus, soit une efficacité négative –12 % = augmentation du nombre de lésions p<0.0001, efficacité négative –13 % p<0.0001 chez les 26-30 ans, et encore efficacité négative –6 % p=0.002 chez les 31 ans et plus, cf :

    (19) Olsson SE, Villa LL, Costa RL, Petta CA, Andrade RP, Malm C, Iversen OE, Høye J,
    Steinwall M, Riis-Johannessen G, Andersson-Ellstrom A, Elfgren K, von Krogh G, Lehtinen M, Paavonen J, Tamms GM, Giacoletti K, Lupinacci L, Esser MT, Vuocolo SC, et al. Induction of immune memory following administration of a prophylactic quadrivalent human papillomavirus (HPV) types 6/11/16/18 L1 virus-like particle (VLP) vaccine. Vaccine 2:4931-9, 2007.

    (20) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 27 page 18 : 169 lésions dans le groupe Gardasil® attribués aux virus « non vaccinaux », seulement 142 dans le groupe témoin http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (21) Tomljenovic L, Shaw CA, Human papillomavirus (HPV) vaccine policy and evidencebased medicine : Are they at odds ?, Annals of Medicine, 2011 Dec 22 ; DOI : 10.3109/07853890.2011.645353 http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/LTShaw-Annals-Med-2011--HPV-vaccines---EBM.pdf Cet article a été partiellement traduit en français : « Les pratiques vaccinales en matière de papillomavirus humain (HPV) sont-elles en phase avec l’Evidence Based Medicine ? » http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Etude-de-C.-Shaw-et-LucijaTomljenovic.pdf
    #santé #vaccin #cancer #prévention #études

  • Entre Giono et Camus : l’accord. Différences et indifférences
    http://www.larevuedesressources.org/entre-giono-et-camus-l-accord-differences-et-indifferences,271

    En terres camusiennes, un gionien saura-t-il jamais s’il vient en ami ou en ennemi ? La question ne doit pas surprendre, si l’on songe aux raisons qui auraient justifié qu’un travail de fond fît apparaître les nombreux points sur lesquels Giono et Camus peuvent être confrontés, si ce n’est comparés, et si l’on considère, en regard, combien peu d’études soulignent ces possibilités de rencontre. Deux exemples suffiront à montrer sinon où, du moins combien le bât blesse. Roger Grenier, dans son livre qui (...)

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  • Dans le corps de Gradiva. Une promenade dans la poésie de Solange Rebuzzi
    http://www.larevuedesressources.org/dans-le-corps-de-gradiva-une-promenade-dans-la-poesie-de-solan

    « Le corps continue d’être présenté comme la source des maux dont souffre l’âme. » Timée Solange Rebuzzi est une femme écrivain brésilienne, poète, critique, essayiste et psychanalyste, née à Rio de Janeiro, dans les années cinquante. Elle passe son adolescence à Ipanema, à Rio de Janeiro, où elle vit jusqu’à présent. Consacre une grande partie de ses études littéraires à la poésie de João Cabral de Melo Neto, poète du Nordeste brésilien qui fait également l’objet de ma plus grande fascination poétique, (...)

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