• A propos de l’indemnisation prévue par les Evêques français
    https://blogs.mediapart.fr/libre-pensee/blog/171121/propos-de-lindemnisation-prevue-par-les-eveques-francais

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    Au moins soixante-dix ans d’omerta et de règne de la terreur pour les dénonciateurs ont aggravé les abus en privant les victimes de la satisfaction de voir leurs auteurs confrontés à la justice, et ont permis à ces derniers de continuer à abuser, souvent activement aidés par des clercs de haut rang qui les déplaçaient régulièrement vers des paroisses qui ne se doutaient de rien.

    Quelle confiance pouvons-nous avoir dans le fait que ce secret et la terreur des dénonciateurs disparaîtront après le sommet des évêques sur les abus à Lourdes ? Ne devrait-il pas s’agir d’un engagement formel que les évêques doivent prendre sous peine de perdre leur siège ?


    La mise en place d’un nouveau tribunal canonique national chargé de juger les clercs accusés d’abus constitue une grave préoccupation à cet égard. Le droit canonique ne peut se substituer au droit pénal civil pour de telles affaires ; il n’est pas contradictoire et la peine maximale - la défroque - n’est pas suffisante. Aucune action canonique ne doit précéder une procédure pénale, sinon le risque existe qu’un acquittement canonique soit utilisé comme justification pour bloquer toute saisine de la justice civile.

    Seul l’avenir nous dira si l’échelle d’indemnisation proposée par l’"organisme national indépendant de reconnaissance et de réparation" sera réaliste et s’il traitera les victimes équitablement et avec respect. Il est essentiel que l’organisme préserve farouchement son indépendance.
    Marie Derain de Vaucresson , présidente du nouvel organisme, l’a déjà annoncé : « On ne va pas se caler sur l’indemnisation de la justice qui évalue le prix de la douleur. Nous sommes dans une autre dynamique, celle de la justice restauratrice. »
    D’après mon expérience dans le monde entier, par exemple en Australie https://www.theguardian.com/australia-news/2019/mar/05/qa-church-leader-says-george-pells-melbourne-response-should-be-scrappe , l’Église catholique offre des systèmes de compensation uniquement lorsque cela est à son avantage, lorsque le coût est bien inférieur (et souvent l’exposition des détails compromettants est moindre) à ce que les victimes pourraient prétendre en allant au tribunal. Les premiers signes ne sont pas encourageants.

    Nous n’entendons rien sur ce que l’Église doit recevoir en échange de l’indemnisation. Un prêtre catholique français m’a dit qu’une condition préalable, si évidente qu’il n’est guère nécessaire de l’énoncer ouvertement, à tout geste de compensation, aussi minime soit-il, est qu’aucune action en justice ne soit engagée, que ce soit au pénal ou au civil.

    Si c’est le cas, c’est l’affaire du siècle pour l’Église. Et c’est tout le contraire pour les victimes et en particulier les futures victimes, car il est difficile de croire qu’elle conduira à la divulgation de l’auteur présumé des faits aux tribunaux.

    Ces énormes lacunes doivent être comblées ; les évêques et le nouvel organe doivent maintenant le déclarer :
    Aucune attribution de compensation n’est subordonnée à une quelconque obligation de ne pas divulguer les noms des auteurs présumés ou de ne pas engager d’autres actions pénales ou civiles. Il est évident que les indemnités accordées par l’organisme seront déductibles de tout autre dommage accordé par les tribunaux.
    •   Aucune mesure de rétorsion, y compris sur les perspectives de carrière futures, ne pourra être prise à l’encontre de ceux qui porteront de bonne foi des soupçons d’abus, y compris d’abus passés, à l’attention des autorités civiles, et que toute victimisation sera sanctionnée. Le nouvel organisme devrait être en mesure de statuer sur les plaintes relatives à de telles victimisations.
    Les évêques introduiront des réglementations qui font de l’omission de signaler aux autorités civiles des soupçons raisonnables d’abus un délit inadmissible , comme la loi et les directives épiscopales l’exigent déjà, et que cela s’applique à tout abuseur présumé vivant. Un délai de grâce d’un an devrait être accordé pour la divulgation de soupçons d’abus du passé.
    Un rapport annuel devrait divulguer séparément par diocèse et par ordre religieux le nombre d’évêques (ou l’équivalent dans les ordres religieux), de clercs et de laïcs au sujet desquels des soupçons d’abus ont été signalés aux autorités civiles, le nombre de ces soupçons qui ont été jugés fondés et non fondés et les sanctions imposées lorsqu’ils étaient fondés, ou qu’il n’y en avait pas. Les révocations recommandées pour les évêques et les responsables d’ordres religieux devront bien entendu être soumises à la Rome.
    Le nouvel organe devra publier régulièrement des informations tout aussi détaillées sur le nombre de plaintes, la période à laquelle elles se rapportent et les montants versés au total et par tranches.
    •  * Les procédures canoniques ne seront engagées qu’après la conclusion de toutes les procédures *pénales et civiles séculaires.

    Lors d’un événement à Assise, en Italie, le pape a fait l’éloge du cardinal français Barbarin dans une remarque apparemment improvisée. Il l’a remercié pour son « témoignage qui construit l’Église », pour la façon dont il a fait face aux vicissitudes subies en raison des accusations de dissimulation d’abus . . . . . .

    Le pape faisait référence à la condamnation de Barbarin en 2018 pour n’avoir pas signalé de multiples abus sur des mineurs, dont il avait connaissance. Ceci est requis par la loi française depuis 2000. Après la condamnation de Barbarin, il a publié une déclaration indiquant qu’il acceptait la responsabilité. La condamnation a été annulée par des tribunaux supérieurs, bien qu’il n’ait jamais été affirmé au tribunal qu’il n’était pas au courant des abus commis par le prêtre. La défense invoquait le fait que l’obligation de signaler les abus passait à la victime lorsqu’elle atteignait l’âge adulte. La plupart ne le font pas avant des décennies, voire jamais.

    L’agresseur était le prêtre et chef scout Bernard Preynat . . . . . .
    #pédocriminels #culture_du_viol #catholicisme #eglise #religion #prêtres #pape #évêques #cardinaux #abbés #curés #bedeaux #religieux #religieuses #ecclésiastiques #clercs #catéchisme . . .#viol #déni #pédophilie #violophilie #élites #victimes #diocèses #victimes #justice #CIASE #LP #France #fric #enfants

  • L’Église catholique polonaise fait état de centaines de plaintes pour agressions sexuelles

    L’Église catholique polonaise a révélé lundi 28 juin avoir reçu, depuis 2018, plusieurs centaines de nouvelles plaintes pour des agressions sexuelles sur mineurs commis par des membres du clergé. Le rapport intervient au moment où l’Église, politiquement très influente en Pologne, est confrontée à une série d’accusations, très médiatisées, de pédocriminalité et de dissimulations, un sujet tabou il n’y a pas longtemps encore, dans ce pays jugé très attaché à la foi catholique.

    « Ce qui est frappant... c’est que depuis la dernière enquête, nous avons une vague de révélations », a déclaré Adam Zak, jésuite et coordinateur au sein de l’épiscopat polonais, responsable pour la protection des enfants. « Il y a certainement encore beaucoup de cas cachés qui continuent probablement à être signalés », a-t-il estimé lors d’une présentation en ligne des résultats de l’étude.

    De juillet 2018 à la fin de l’année dernière, 368 cas d’agressions sexuelles, commises entre 1958 et l’année dernière, ont été signalés à l’Église. Selon l’Église catholique polonaise, 39% des plaintes se sont avérées fondées. Des enquêtes se poursuivent sur un peu moins de 51% des autres cas alors que 10% des plaintes ont été rejetées pour des raisons telles que le manque de crédibilité. La moitié des victimes avaient moins de 15 ans, l’âge du consentement en Pologne. Les agressions étaient réparties de manière égale entre les sexes. Certaines de ces atteintes ont duré plus de dix ans. Selon Adam Zak le nombre de cas récents n’était « pas du tout faible ».

    4 évêques sanctionnés, deux démissions
    Un précédent rapport de l’Église faisait état de près de 400 membres du clergé qui avaient agressé sexuellement des enfants et des mineurs entre 1990 et 2018. Une longue série d’accusations d’atteintes sexuelles a secoué l’Église polonaise ces dernières années, notamment après la sortie du documentaire viral « Ne le dis à personne » du journaliste Tomasz Sekielski.

    Depuis l’année dernière, le Vatican a sanctionné quatre évêques polonais pour avoir couvert des actes de pédophilie commis par des membres du clergé, et a annoncé la démission de deux autres évêques, dont celle de l’évêque Zbigniew Kiernikowski, lundi, accusés des faits semblables.

    Le Saint-Siège a également sanctionné le cardinal polonais de 97 ans, Henryk Gulbinowicz, mort depuis, à la suite d’une enquête dont la nature n’a pas été précisée et a accepté la démission de l’archevêque Slawoj Leszek Glodz à la suite d’accusations de harcèlement de prêtres et de manque de réaction face aux allégations d’agressions sexuelles. Le Vatican enquête aussi sur un très proche collaborateur du pape Jean-Paul II, le cardinal Stanislaw Dziwisz, pour des soupçons similaires.

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-eglise-catholique-polonaise-fait-etat-de-centaines-de-plaintes-pour-agres

    #pédophilie #viol #culture_du_viol #enfants #catholicisme #pédocriminalité #viols #impunité #pedocriminalité #violences_sexuelles #pologne #pape #catholicisme #religion #religieux #évêques #archevêque #cardinaux

    • Bien d’accord avec toi @metroet_ se réclamé catholique c’est soutenir le droit des dominants à commettre toutes formes d’exactions en toute impunité. Quant illes disent « Le Seigneur est mon berger » il suffit de se rappeler de ce que fait réellement un berger, qu’il soit bon ou mauvais, qu’il aime ses ovins ou pas.

      Le bon berger sépare les brebis de leur petit·es,
      Il tue les agnelles et les agneaux pour vendre leur corps en morceaux,
      Il épargne quelques rare surviant·es parmi les plus exploitables,
      Il insémine de force les brebis avec le sperme des béliers les plus rentables,
      Il impose au troupeau la morsure de ses chiens, chiens qui sont eux mêmes retirés à leurs mères et soumis à sa volonté,
      Il vole le lait des femelles,
      Il prend la laine de toutes et tous,
      Il égorge les adultes une fois qu’il n’en obtiens plus de profit,
      Et il mange leur cadavre.
      Il n’y a pas de bon berger du point de vue des moutons.

  • Les délinquants se trouvent dans les quartiers sensibles ! - Liste limitée
    Tu peux pas être maître nageur avec une condamnation... mais voter les lois de la république nickel. La liste PS est en cours de constitution.

    Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

    Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux etc.

    Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.

    Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.

    Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale.

    Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

    Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence.

    Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.

    Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme
    .

    Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

    Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

    Claude Guéant (UMP) 2014, mis en examen pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée.

    Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures,emploi fictif. déjà condamné pour harcèlement moral.

    Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

    Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

    Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales .

    Didier Schuller (RPR-UMP) 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.En 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

    Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

    Frédéric Chazal (UMP) 2010 cdn pour diffamation.

    Gaston Flosse (UMP) 2011, cdn pour détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts.

    Georges Tron (UMP) 2011, MEE pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

    Gérard Dezempte (UMP) 2006, cdn pour discrimination.

    Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.

    Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

    Nicolas Sarkozy (UMP) 2014, mis en examen pour corruption, traffic d’influence dans l’affaire Bettencourt
    Mis en examen pour financement illegal de la campagne présidentielle de 2012 (affaire Bygmalion)

    Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation

    Olivier Rey ( UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradations graves du bien d’autrui a raison de la religion

    Pascal Buchet (UMP ), 2007/2011, condamné pour harcèlement moral ayant mené au suicide

    Patrick Balkany (UMP), 2003, condamné pour injures publiques et diffamation
    1999 condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable 3 personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son apprt de Levallois et de la résidence de Giverny
    La liste de condamnations de Patrick Balkany s’est depuis étoffée

    Philippe Brun (UMP), 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux

    Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel de biens sociaux

    Philippe Pezemec (UMP), 2008, condamné pour injures, 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée

    Renaud Donnedieu De Vabres (UMP), 2004, condamné pour blanchiment d’argent. 2011 mis en examen dans l’affaire Karachi

    René Vestri (UMP), 2009, condamné pour travail dissimulé, en 2010 mis en examen pour blanchiment a titre individuel et en bande organisée, traffic d’influence et association de malfaiteur

    Richard Cazenave (UMP), 1999, condamné pour abus de bien sociaux. en 2004 condamné pour recel et complicité de biens sociaux

    Serge Dassault (UMP), 1998, condamné pour corruption, 2010, condamné pour procedure abusive, 2009, condamné pour achat de voix lors des municipales

    Thérese Aillaud,(UMP), 2002, condamnée pour détournement de fonds publics

    Thierry Gaubert proche de l’UMP collaborateur de Sarkozy, 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie, 2011 mis en examen dans l’affaire Karachi

    Marc Philippe Daubresse visé par une enquête du parquet nationale financier
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    Source : https://twitter.com/GaccioB/status/1286263952352186368

    #corruption #justice #france #politique #fait_divers pas trop #en_vedette , ces #délinquants des #quartiers_sensibles , #quartiers

  • Lettres au Pape et à la Congrégation du Bon Secours 2 janvier 2019 - FNLP (Fédération Nationale de la Libre Pensée)
    https://www.fnlp.fr/news/625/17/Lettres-au-Pape-et-a-la-Congregation-du-Bon-Secours.html

    Nous avons écrit à deux reprises, le 17 octobre 2014, puis le 12 janvier 2015 (courriers joints), à la Congrégation du Bon-Secours pour lui demander de prendre ses responsabilités ses responsabilités dans l’affaire des morts cachées et de l’inhumation massive sans aucune autorisation d’environ 800 très jeunes enfants dans les bâtiments appartenant à la congrégation à Tuam en Irlande dans les années 1925 à 1961. Nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour, ceci laissant entendre que la Congrégation du Bon-Secours considère qu’elle n’a aucune responsabilité morale ni aucun remords quant à ce scandale.

    La ministre de la Jeunesse du gouvernement de la République d’Irlande, Madame Katherine Zappone, a remis une lettre en main propre au pape François lors de la visite qu’il a effectuée cette année en Irlande, demandant à ce que l’Eglise « contribue de manière substantielle aux dépenses » pour les recherches et l’inhumation décente, lesquelles sont estimées aux environs de 12 millions d’euros. En réponse, le pape n’a apparemment offert que ses prières, mais a décliné toute contribution financière.

    Il est tout à fait abusif que la totalité du coût de ces opérations soit à la charge des contribuables irlandais, en particulier au vu de la richesse immense de l’Eglise. Selon le quotidien australien The Australian du 14/7/2018, le Cardinal Pell avait apparemment découvert 1,1 milliard d’euros d’actifs non comptabilisés pour le seul Vatican.

    Peu importe quel bras de l’Eglise paie, alors nous demandons au Pape François de montrer de manière tangible que ses paroles sont sincères en versant rapidement 6 millions d’euros au gouvernement irlandais. Sinon ces mots seront interprétés comme vides et dénués de repentir quant à l’obscénité des actions commises par l’Ordre du Bon-Secours à l’égard de ces enfants innocents.

    Christian Eyschen, Porte-Parole de l’AILP
    Paris, le 2 janvier 2019

    #Tuam #Irlande #religions #pape #inhumation #église #argent #enfants #évêques #silence #crimes #Paris #bon_secours
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    L’Association internationale de la Libre Pensée interpelle monsieur Jorge Mario Bergoglio dit le pape François

    Monsieur l’Evêque de Rome,

    Vous êtes par cette dénomination de votre fonction le chef de tous les catholiques dans le monde et vous avez sous votre responsabilité l’ensemble des épiscopats catholiques et des congrégations religieuses relevant de votre obédience religieuse.

    Vous n’ignorez pas le drame épouvantable du couvent de Tuam en Irlande où le monde entier a appris que des squelettes d’enfants et de nouveau-nés ont été découverts dans une cuve en béton, à côté d’un ancien couvent catholique dans le comté de Galway. Entre 1925 et 1961, ce lieu, le Centre Sean Ross , a accueilli des jeunes mères célibataires tombées enceintes hors mariage. L’historienne Catherine Corless , en réalisant des recherches sur les archives a découvert que 796 enfants avaient été enterrés sans cercueil ni pierre tombale, secrètement par les sœurs du couvent de Bon-Secours.

    La responsabilité de la congrégation catholique du Bon Secours , dont le couvent de Tuam dépendait et dont le siège est à Paris, est totalement engagée. L’épiscopat catholique d’Irlande a déclaré vouloir apporter sa totale participation à l’établissement de la vérité en apportant son concours à la Justice.

    La Fédération nationale de la Libre Pensée française avec le soutien de centaines de personnalités françaises a interpellé la Congrégation du Bon Secours à Paris pour qu’elle ouvre toutes ses archives à la justice. L’accusé de réception en recommandé fait foi que cette demande a été bien reçue par son destinataire. Mais cette congrégation garde le silence depuis.

    La Libre Pensée française, devant ce silence inadmissible, a publié et envoyé une lettre ouverte à l’Archevêque Georges Pontier, Président de la Conférence des Evêques de France pour lui demander d’exiger auprès de cette Congrégation l’ouverture de ses archives. Nous avons aussi l’accusé de réception en recommandé de cette demande.

    Par l’intermédiaire du journal catholique La Croix en date du 26 février 2015, la Conférence des Evêques de France a répondu à la Libre Pensée : « La congrégation des Sœurs du Bon Secours de Notre-Dame Auxiliatrice de Paris est une congrégation de droit pontifical fondée à Paris en 1824. Elle n’est donc dépendante, en droit ecclésiastique, ni de l’évêque de Paris, ni du Président de la Conférence des évêques de France. » 

    En clair, la responsabilité émane directement de vos services au Vatican. L’Eglise catholique fonctionnant sur le principe hiérarchique d’autorité, l’Association internationale de la Libre Pensée vous demande d’ordonner à la Congrégation du Bon Secours d’ouvrir ses archives pour aider la Justice à faire toute la lumière sur les véritables responsables de cette tragédie.

    Recevez l’expression de notre profond attachement à l’établissement de la Justice humaine.
     
    Christian Eyschen, pour l’AILP
    Paris, le 3 avril 2015

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    Interpellation
     
    La presse a largement fait état d’une découverte horrible  : On estime à près de 800 le nombre de cadavres d’enfants morts entre 1925 et 1961 ensevelis dans une cuve en béton dans un ancien couvent catholique de la ville de Tuam en Irlande, dans l’ouest du pays. Géré par les Sœurs du Bon-Secours-de-Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Paris, une congrégation religieuse catholique française, le centre Sean Ross était spécialisé notamment dans l’accueil des enfants abandonnés par leur mère après leur naissance hors mariage. Il a fermé en 1961 avant d’être détruit. « Quelqu’un m’avait mentionné l’existence d’un cimetière pour nouveau-nés, mais ce que j’ai découvert était bien plus que cela », a déclaré l’historienne Catherine Corless, à l’origine de cette découverte. C’est en réalisant des recherches sur les archives de cet ancien couvent de Tuam, aujourd’hui reconverti en lotissement, que l’historienne a découvert que 796 enfants avaient été enterrés sans cercueil ni pierre tombale.

    La congrégation Notre-Dame-du-Bon-Secours est une congrégation française, plus précisément qui a son siège à Paris. Bon-Secours-Generalat est le siège social de la Congrégation International du Bon Secours situé dans la Maison Mère au 28 rue Notre-Dame-des-Champs dans le Vème arrondissement.

    Il est impossible qu’il n’y ait aucune archive de la « province d’Irlande » et plus particulièrement du couvent de Tuam sur une aussi longue période (1925-1961) au siège social. L’Eglise catholique en Irlande a déclaré vouloir participer à l’enquête.

    Alors les responsables de la Congrégation doivent transmettre spontanément l’ensemble des archives relatives à cette question aux autorités de la République d’Irlande. S’ils ne le faisaient pas, ils se rendraient complices de ce crime. La Congrégation du Bon-Secours a-t-elle quelque chose à répondre ? Nous attendons, avec intérêt, sa réponse ou son silence. 
     
    Premiers signataires :
    Baubérot Jean, Historien et sociologue
    Bonnemayre Jean-Marie, Président du Comité National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
    Besson Philippe, membre du Conseil International de l’Association Internationale de la Libre Pensée
    Bougelot Michelle-Marie, auteur du livre « Le Bon Pasteur, nous y étions ! ».
    Bourget Jacques-Marie, journaliste et écrivain
    Brito, dessinateur de presse
    Combes André, historien
    Dauphiné Quentin, syndicaliste enseignant
    Eyschen Christian, Porte-parole de l’Association internationale de la Libre Pensée
    Forget Philippe, essayiste
    Gauthier Florence, historienne
    Godicheau François, historien
    Gozlan David, Secrétaire général de la Fédération nationale de la Libre Pensée
    Guglielmi Philippe, Président d’honneur de Laïcité-Liberté
    Lacroix-Riz Annie, historienne
    Lalmy Pascal-Eric, Secrétaire national du PRG à la laïcité
    Lengagne Guy, ancien ministre
    Mac Kenna Anthony, Professeur des Universités
    Masson Henri, Vice-président (ex-président) d’Espéranto-Vendée, auteur.
    Olivier-Utard Françoise, historienne
    Pierre Jean-Sébastien, Président de la Fédération nationale de la Libre Pensée
    Pras Yves, Président du Mouvement Europe et Laïcité (CAEDEL)
    Quillardet Jean-Michel, Président de l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires
    Raynaud Jean-Marc, responsable des Editions Libertaires
    Riedinger Jean, Secrétaire de l’Observatoire Chrétien de la Laïcité
    Robyn Johanès, Président de l’Union des Athées
    Romero Jean-Luc, conseiller régional d’Île-de-France, responsable associatif
    Ruff Pierre-Yves, responsable des Editions Théolib
    Schiappa Jean-Marc, Président de l’Institut de Recherches et d’Etudes de la Libre Pensée (IRELP)
    Sodoyez Bernard, Président du Groupe La Barre d’Abbeville
    Turbet Jean-Laurent, bloggueur
     
    Paris, le 17 octobre 2014

  • Les chiffres de la honte : 32 agresseurs, 339 victimes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200317/les-chiffres-de-la-honte-32-agresseurs-339-victimes

    C’est le fruit d’un an d’enquête : 25 évêques français, dont cinq sont toujours en poste, ont méthodiquement couvert pendant des années 32 auteurs d’abus sexuels, qui ont laissé derrière eux 339 victimes présumées. Un Spotlight français.

    #France #agressions_sexuelles #Conférence_des_évêques_de_France #église #évêque #pédophilie #prêtres

  • Aide à mourir : des évêques prônent le refus à des funérailles religieuses _ Le Devoir 29 septembre 2016 |Isabelle Paré
    http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/481105/aide-a-mourir-des-eveques-pronent-le-refus-a-des-funerailles-religieuses

    Une directive des évêques de l’Ouest canadien pressant les prêtres de refuser l’accès aux rites et funérailles religieux aux personnes ayant demandé l’aide à mourir soulève la colère des organismes qui protègent les droits des personnes malades. Cette position, qualifiée de « rétrograde » par certains, sème aussi la division chez les évêques canadiens réunis cette semaine en assemblée annuelle.
     
    Le vade-mecum controversé des évêques de six diocèses de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest de l’Ouest, émis le 14 septembre dernier, survient alors que la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a fait de l’aide à mourir l’un des thèmes centraux de sa rencontre annuelle qui se déroule cette semaine à Cornwall.
     
    La position radicale des évêques de l’Ouest constitue une réponse à la nouvelle loi fédérale autorisant le recours à l’aide à mourir et au suicide assisté. Même si l’Église s’est toujours clairement prononcée contre toute forme d’aide à mourir, aucune directive n’avait encore été édictée par les autorités religieuses sur l’impact de cette nouvelle réalité sur la pastorale et les pratiques religieuses.
     
    « Si l’Église refuse d’accorder des funérailles à quelqu’un, ce n’est pas en guise de punition mais en guise de reconnaissance de sa décision — une décision qui amène cette personne à poser un geste contraire à la foi chrétienne » , tranche le document, transmis cette semaine à tous les évêques canadiens.
     
    Le document souligne qu’il serait « scandaleux » que la cérémonie religieuse donne l’impression de cautionner ce « péché mortel » et « soit interprété comme un encouragement pour d’autres à commettre ce mal ».
     
    Cette orientation divise grandement les évêques du pays, car aucun consensus n’a encore été arrêté sur cette question délicate, assure l’évêque de Valleyfield, Mgr Noël Simard. « Dans mon atelier, dit-il, les avis étaient partagés. »
     
    Dissimuler l’aide à mourir
    Selon ce dernier, il n’y a « pas encore de lignes directrices sur l’approche à avoir ». Mais il est urgent de réfléchir à cette question puisque l’accès à l’aide à mourir au Québec a déjà poussé certains citoyens à dissimuler à des prêtres le fait que leur proche ait requis ce soin de fin de vie, par crainte de se voir refuser des obsèques à l’église.
     
    « J’ai connaissance d’un cas ou le prêtre a eu connaissance après les funérailles de personnes qui ont caché la cause réelle du décès. Les gens connaissent la position de l’Église à ce sujet », soutient Mgr Noël.
     
    Selon ce dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ) devra tôt ou tard se positionner elle aussi sur le sujet, car la réalité de l’aide à mourir soulève de nombreuses questions. - « Qu’est ce qu’on fait avec les préarrangements funéraires ? Avec l’extrême-onction, et que faire quand un geste devient public ? » , soulève Mgr Noël.
     
    À l’image de l’AECQ, qui a jusqu’ici prôné une pastorale
    « d’accompagnement » sans dicter de ligne à suivre en ce qui à trait aux rites de fin de vie, Mgr Noël estime que la décision doit être jugée « au cas par cas ». « Avant d’arriver à une norme et de dire non, il faut recevoir, accompagner et accueillir. Ces situations sont complexes et la pastorale essaie de comprendre cette nouvelle réalité » , a-t-il dit.
     
    Chose certaine, la position adoptée dans l’Ouest canadien trouve des émules, notamment à Ottawa, où l’archevêque Terrence Prendergast a déjà affirmé que ceux qui ont demandé l’aide à mourir ne devraient pas recevoir les derniers sacrements ou des funérailles religieuses. Les évêques de l’Ouest font valoir que l’aide à mourir diffère du cas des personnes ayant commis le suicide — auxquelles l’Église accorde aujourd’hui le droit à des funérailles — puisqu’on reconnaît aujourd’hui que ce geste irréparable découle d’une détresse psychologique ou d’une maladie mentale.
    « Le problème avec l’aide à mourir , nuance Mgr Noël, c’est que c’est prémédité. » _
     
    Colère chez les patients
    Cette attitude jugée « rétrograde » a soulevé mercredi la colère d’organismes oeuvrant pour la protection des droits des personnes malades. « C’est inacceptable, on retourne 50 ans, 100 ans en arrière. Refuser l’accès aux derniers sacrements, je trouve ça d’une barbarie sans nom » , s’est offusqué Pierre Blain, président du Regroupement provincial des comités des usagers (RCPU), un organisme favorable à l’aide à mourir. À son avis, si la position des évêques albertains venait à être adoptée au Québec, ce serait clairement discriminatoire.
     
    La réaction est tout aussi vive au Comité pour la protection des malades, dont le président, Paul Brunet, se dit croyant, tout comme son frère aujourd’hui décédé, Claude Brunet, qui a fondé l’organisme en 1974. « On a permis aux divorcés de fréquenter l’église, alors je ne vois pas en quoi cette position est inclusive, soulève-t-il. J’aurais beaucoup de difficulté à ce qu’un prêtre ne prenne pas en considération la demande venant d’une personne qui a requis l’aide à mourir. Qui sont-ils pour juger ? »
     
    Chose certaine, le sujet risque de faire surface au Québec et ailleurs, d’autant plus que les lignes édictées par les assemblées épiscopales constituent davantage des orientations que des obligations, selon les informations obtenues de l’Assemblée des évêques québécois. Ni l’AECQ ni la CECC ne peuvent dicter la conduite des évêques, puisque ces assemblées constituent davantage des lieux de réflexion sur la liturgie et la justice sociale. Chaque évêque est en effet libre d’adopter sa propre « approche pastorale. »

    #eglise_catholique #évêque #Canada #Mgr_Noël #Noël

    • L’Église québécoise offrira les rites funéraires Le Devoir 30 septembre 2016 |Isabelle Paré *
      Les archevêques de Montréal et de Québec prennent leurs distances de leurs confrères de l’Ouest _
      http://www.ledevoir.com/societe/sante/481251/aide-medicale-a-mourir-les-hopitaux-catholiques-de-l-ontario-boycottent

      Les prêtres de Montréal et de Québec ne refuseront pas d’offrir des funérailles religieuses ou d’autres rites funéraires aux personnes ayant requis l’aide à mourir, au contraire d’une directive édictée par des évêques de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
       
      En réaction au tollé suscité par la prise de position stricte de six diocèses de l’Ouest, les archevêques de Québec et de Montréal ont fait savoir jeudi en marge de l’Assemblée annuelle des évêques qui se déroule à Cornwall qu’ils prônaient plutôt une approche « d’accompagnement » , malgré leur opposition morale à l’aide à mourir.
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      Hôpitaux catholiques
      Par ailleurs, cette semaine, l’Association des hôpitaux catholiques de l’Ontario, a elle aussi soulevé la colère en édictant des directives prévoyant qu’aucune conversation sur l’aide à mourir ni aucune forme de soutien à l’aide à mourir ne devaient avoir lieu dans les murs des 29 hôpitaux qu’elle représente.
       
      En clair, cela signifie que plusieurs Canadiens vivant dans des régions desservies par des hôpitaux catholiques, mais financés par des fonds publics, pourraient se voir nier l’accès à l’aide à mourir. Ces patients seront plutôt transférés mourants dans d’autres établissements en raison des objections religieuses brandies par ces institutions.
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      #hôpitaux #hôpitaux_catholiques

  • Mgr « bling bling », l’évêque allemand qui se fout de la charité
    http://fr.myeurop.info/2014/02/26/mgr-franz-peter-tebartz-van-elst-eveque-allemand-scandale-detournement-

    myeurop

    Un nouveau scandale accable l’église allemande. Une enquête vient de conclure que Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, surnommé « Mgr #bling_bling », a financé ses dépenses immobilières aux frais d’une fondation.

    Une demeure de 40 millions d’euros au lieu des 5 millions communiqués, le tout aux frais d’une fondation caritative : les conclusions de l’enquête épiscopale sont acc lire la suite

    #Société #VIE_D'EUROPE #Allemagne #cardinal #corruption #Détournement #Eglise #évêque #Mgr_Franz-Peter_Tebartz_van_Elst

  • #Eglise d’Angleterre : des #femmes évêques avant la fin de l’année ?
    http://fr.myeurop.info/2014/02/14/eglise-d-angleterre-des-femmes-v-ques-avant-la-fin-de-l-ann-e-13168

    La fin d’un épineux débat ? Les premières femmes évêques de l’Eglise #anglicane d’Angleterre pourraient être ordonnées avant la fin 2014. Le 11 février, les leaders de cette Eglise ont voté un processus accéléré.

    Les premières femmes évêques de l’Eglise anglicane d’Angleterre pourraient être ordonnées avant la fin 2014. lire la suite

    #Société #Royaume-Uni #évêque #Religion

  •  » [Édifiant] Les propositions des évêques pour les Européennes
    http://www.les-crises.fr/les-propositions-des-eveques

    Les évêques proclament l’état d’urgence en faveur de l’Europe

    Source : La Croix

    Les évêques de France, réunis à Lourdes jusqu’à dimanche, ont consacré mercredi 6 novembre une séance entière à l’Europe.

    N’attendons pas pour venir au secours de l’Europe ! {OB : l’Europe va bien merci, comme l’Australie. On parle bien ici de “L’Organisation néolibérale de Bruxelles” – ça change la tonalité de mettre le bon nom, non ?} C’est en substance le message qu’ont délivré plusieurs évêques, mercredi après-midi, dans l’hémicycle Sainte-Bernadette à Lourdes alors qu’ils venaient d’entendre l’exposé enthousiaste de la {OB : eh oui, un débat à 1, c’est mieux… Et ça aide à prendre les bonnes décisions…} députée européenne (MoDem), Sylvie Goulard, en faveur du « grand projet européen » {OB : il n’y a bien entendu qu’un, puisqu’il n’y a pas d’alternative}. L’Europe a occupé pendant plus de trois heures les travaux de cette Assemblée plénière d’automne, signe de l’importance que les évêques accordent au sujet {OB : c’était ça ou les pauvres ?}. Or, aucun d’eux n’ignore que les prochaines élections européennes du 25 mai 2014 risquent d’être marquées par l’expression d’un puissant euroscepticisme {OB : non, d’un “rejet de l’Organisation néolibérale de Bruxelles”, svp}.

    Quoi qu’il en soit, la teneur de l’intervention des Églises se devine déjà très clairement. Elle peut se résumer par une expression : il y a urgence à défendre l’Europe et à inviter les candidats à « prendre la mesure des enjeux pour sortir de la cour de la récréation franco-française » {OB : sans haine svp, moi j’aime bien mon pays…}, selon l’expression de Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre.

    « Il nous faut réfléchir dès maintenant à la manière d’apporter notre soutien à l’idéal européen {OB : quel rapport avec un idéal catholique et l’Organisation néolibérale de Bruxelles ?}. Lors de notre assemblée, en avril, ce sera beaucoup trop tard et même en janvier, aussi, je le crains », a affirmé le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avant de préciser qu’il convenait d’expliquer aux électeurs que « les progrès de l’Europe sont un combat à mener et non un bénéfice à attendre ». {OB : euh, c’est un combat pour les Catho ça ?}

    « Nos sociétés occidentales sont en pleine crise d’adolescence, elles manifestent à l’égard de l’Europe une ingratitude totalement irresponsable {OB : MERCI POUR CETTE BELLE AUSTERITÉ M. BARROSO !!!!}. Les gouvernements la chargent de tous les maux quand la situation est mauvaise et s’attribuent tous les bénéfices quand tout va bien », martelait encore hier Mgr Jean-Pierre Grallet, qui ne cache pas « l’embarras » des épiscopats européens face à la montée prévisible des votes accordés aux extrêmes de tous bords {OB : ATTENTION, je vous rappelle qu’être contre l’Organisation néolibérale de Bruxelles, c’est être extrémiste. Ce que ne sont JAMAIS les tenants de la liberté absolue de circulation des capitaux ou du libre échange total quel que soit le pays}. Rappelant que « l’Europe fait partie du bagage pastoral de tout évêque français » {OB : !!!!!}, l’archevêque de Strasbourg estime qu’il faut affirmer sans relâche qu’elle est « un élément essentiel de notre vivre-ensemble » {OB : !!!!!}. « L’Europe est un cadre qu’on ne peut remettre en cause {OB : PAS D’ALTERNATIVE !!!}, car il nous permet de coexister pacifiquement et dans le respect de nos différences {OB : il n’y a qu’à voir comme on parle des Allemands oud es Grecs dans la presse, en effet}. Cette armature est à distinguer des politiques européennes, parfois trop tatillonnes et pas assez respectueuses des particularismes culturels de chaque pays », précise-t-il.

    Est-ce parce qu’elle n’a « ni identité ni visage comme sur les billets de notre monnaie commune », comme l’a indiqué Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, lors du débat dans l’hémicycle, que l’Europe souffre du désamour croissant des populations ? {OB : non, je pense que ce n’est pas à cause des billets, mais c’est simplement que les gens ont tendance à protester quand on les sacrifie pour aider les plus riches…} Sûrement, tout comme l’absence de symboles communs ou de fêtes de l’Europe n’aide pas à souder les peuples autour de cet idéal aujourd’hui écorné, ont rappelé les évêques. {OB : oui, c’est le principal problème, je crois que c’est clair. C’est quoi l’âge moyen chez les évêques ?}

    Tous ont été sensibles aux élans volontaristes de l’intervention de Sylvie Goulard, en forme de plaidoyer pour la construction européenne. « Nous nous comportons en consommateurs : “Cette Europe ne me plaît pas ? Je la jette !” Or, nous avons oublié l’ambition des pères fondateurs, marqués par le christianisme – Schumann, Adenauer, De Gasperi : dépasser le cadre national. » {OB : ben c’est juste que les peuples ne le veulent pas et n’ont rien demandé, non ? En revanche, il me semble me rappeler que ça n’a pas plu quand les peuples ont demandé à dépasser le cadre de la religion…} Pour la députée européenne, qui craint que les élections du 25 mai ne tournent au « jeu de massacre », il est indispensable de rappeler aux jeunes générations « le chemin parcouru ». Elle l’a illustré en évoquant la prière de saint François : « Là où il y avait la haine, nous avons mis l’amour ; là où était l’offense, nous avons mis le pardon. » {OB : surtout, ne prend pas la route dans cet état, amie eurodéputée !}

    Source : La Croix

    #Europe
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    #état-d’urgence
    #La-Croix

  • Banque du #Vatican : un évêque corrompu mis en prison
    http://fr.myeurop.info/2013/06/28/banque-du-vatican-un-eveque-corrompu-mis-en-prison-11028

    Ariel Dumont

    Le parquet de Rome, qui enquête depuis deux ans sur la #banque_du_Vatican, vient d’arrêter un évêque accusé de blanchiment. L’affaire intervient après la nomination d’une commission de cardinaux chargée par le pape de lever le voile sur les véritables pratiques de ce sulfureux institut. Le #Pape_François, pris de vitesse (...)

    #Société #Économie #Italie #corruption #église_catholique #évêque #IOR #scandale