Zéro artificialisation nette : « En Ile-de-France, produire des logements sans détruire les espaces naturels, c’est possible »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/09/zero-artificialisation-nette-en-ile-de-france-produire-des-logements-sans-de
L’objectif du zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici à 2050, instauré par la loi Climat & Résilience de 2021, et précisé par la loi ZAN de 2023, contraint les collectivités à intégrer l’exigence de sobriété foncière dans leur politique d’aménagement. L’urgence de préserver la biodiversité et d’éviter toute destruction supplémentaire d’espaces naturels est en effet devenue évidente. Alors que sécheresses, canicules et inondations se multiplient, il est grand temps de se donner les moyens de bâtir un monde vivable.
Certains exécutifs régionaux ne semblent pourtant pas partager cette vision. La région francilienne bénéficie ainsi d’une dérogation à la loi Climat & Résilience, à l’inverse des autres régions métropolitaines. Cette dérogation lui laisse la liberté de fixer sa propre trajectoire à condition d’atteindre le zéro #artificialisation nette en 2050.
Or, l’Ile de France se cantonne à poursuivre une trajectoire trop peu ambitieuse. Un objectif de -20 % d’artificialisation nette d’ici à 2031, puis un nouveau de − 20 % d’ici 2040 sont visés et inscrits dans la version actuelle du schéma d’aménagement régional (le SDRIF-E), en cours de révision. Dans son avis du 21 décembre 2023, l’autorité environnementale est pourtant très claire : « la trajectoire proposée de consommation d’espace ne conduit pas à l’absence d’artificialisation nette à l’horizon 2050 ».
Baisse de la qualité de vie
La région francilienne se met donc délibérément « hors la loi » à horizon 2050. L’Ile-de-France est loin d’être la plus mauvaise élève sur le rythme d’artificialisation, mais elle reste tout de même la région la plus bétonnée de France et celle souffrant le plus de la concentration démographique et économique (îlots de chaleur, congestion des axes de transport, pollutions atmosphériques).
La santé des habitants y est fortement menacée, et la baisse de la qualité de vie est désormais manifeste. Seulement 29 % des salariés seraient prêts à s’installer en Ile-de-France (données de l’Observatoire des Métropoles, Stan & Newton Offices - novembre 2023.), la qualité de vie et de l’environnement étant le critère déterminant de l’attractivité d’un territoire.
Face à ce triste constat et à l’heure de la planification territoriale, il est urgent de se saisir du SDRIF-E comme d’une opportunité pour planifier le ZAN à horizon 2040 et garantir un environnement vivable aux habitants et aux habitantes.
L’objectif des 70 000 logements par an
Plusieurs personnes publiques associées à l’élaboration du document, à l’image de la Ville de #Paris et du Conseil économique social et environnemental régional, représentation de la société civile francilienne, ont regretté le manque de mesures prescriptives et ambitieuses permettant de réaliser l’objectif ZAN, pourtant affiché dans l’exposé des motifs du SDRIF-E.
Un réel enjeu de santé et de bien-être est présent dans ce choix de planifier la trajectoire ZAN. Alertée de toute part, la Région #Ile-de-France est aujourd’hui face à ses responsabilités dans l’élaboration de son schéma d’aménagement. Le SDRIF-E est l’occasion de se donner les moyens d’une ambition politique forte. La loi du Grand Paris de 2010 imposant l’objectif des 70 000 logements par an contraint la région Ile-de-France à augmenter son parc de logements.
Une contrainte qui semble s’ériger en totale contradiction avec l’exigence de sobriété foncière imposée par le paquet législatif et réglementaire des dernières années. Cette équation complexe, supposée insolvable, est en fait largement réalisable au vu des leviers disponibles. Cet argument ne peut plus être entendu comme un prétexte pour artificialiser. Au-delà du fort potentiel que représente la part de logements inoccupés et des ajustements qu’il serait judicieux d’opérer dans l’attribution des logements, l’effort de production de logements doit être tourné vers le #logement social très déficitaire
En finir avec les projets anachroniques
Or, produire ces logements sans détruire les espaces naturels, c’est possible. Les moyens sont multiples : réutilisation du bâti existant par la rénovation ou la reconversion de bureaux en logements, réhabilitation des friches, densification douce. L’ensemble de ces solutions répondant aux principes de l’économie circulaire méritent d’être entendues à leur juste valeur par la Région.
De nombreux projets en cours portent encore l’héritage d’une vision dépassée de l’aménagement du territoire, se plaçant alors en totale contradiction avec les objectifs de planification. Le secteur des #transports et plus précisément des axes routiers en est l’exemple parfait. Alors que l’on dit vouloir viser la neutralité carbone en 2050 au niveau national et que la décarbonation des transports représente un levier majeur dans la réalisation de cet objectif, les instances exécutives continuent de soutenir des projets destructeurs du vivant et de l’avenir.
Le dispositif ZAN a l’ambition de replacer la fonction du vivant au cœur des arbitrages. Concilier non-artificialisation et activité humaine doit permettre d’en finir avec les projets anachroniques, allant contre les objectifs de transition écologique (zéro émission nette, zéro perte nette de #biodiversité). La voie des documents d’urbanisme doit être privilégiée pour territorialiser l’objectif ZAN. Or, concernant l’Ile-de-France, certaines ambitions locales, protectrices du vivant, pourraient être rapidement sapées par l’adoption de l’actuel document cadre.
Le SDRIF-E pourrait se montrer bien trop permissif quant au devenir de certains espaces naturels, agricoles et forestiers, laissant ainsi la porte ouverte aux futures exploitations et destructions. L’enquête publique sur le SDRIF-E ouverte du 1er février au 16 mars 2024, est l’occasion de faire remonter ces préoccupations et de demander l’inscription effective du territoire francilien dans la trajectoire ZAN nationale.
Luc Blanchard(Coprésident de FNE Ile-de-France et membre du Conseil économique social et environnemental régional) et Muriel Martin-Dupray(Administratrice de FNE au niveau national et coprésidente de FNE Ile-de-France depuis 2020)
]]>Pour gagner du temps pendant les jeux, l’important c’est de télétravailler
#télétravail #JO #Paris_2024 #poster #affiche #temps #travail
via @freakonometrics
À Paris, l’emprise d’Airbnb dépasse désormais le périph’
Des chercheurs viennent de publier un site qui cartographie l’emprise d’Airbnb à Paris et en #Île-de-France. Résultat : le nombre d’annonces a explosé, et les #tarifs ont bondi.
C’est une synthèse inédite sur la croissance d’Airbnb à Paris et en Île-de-France. Une équipe de chercheuses et chercheurs de l’université Paris Cité et du CNRS ont mis en ligne en septembre dernier un site internet dressant un état des lieux très précis de l’ampleur prise par le géant étasunien de la location de courte durée.
Premier constat : au-delà de Paris, Airbnb a étendu son empire locatif aux villes de petite et de grande couronne. La capitale, qui représentait 81 % des nuitées réservées en Île-de-France en 2016, n’en pèse plus que 54 % en 2022, chiffrent les chercheurs.
En #Seine-Saint-Denis, la progression est impressionnante : le nombre d’annonces est passé de 1 311 en 2015, à 9 341 en 2022. De même, dans les Hauts-de-Seine, on passe de 2 668 annonces actives en 2015, à 12 498 en 2022.
Des prix en hausse de 36 % en six ans
« Le Covid n’a été qu’une parenthèse dans cette progression. Certaines zones autour de Roissy ou d’Orly ont des pressions aussi importantes que dans des villes très touristiques », explique Marianne Guérois, maîtresse de conférences en géographie à l’université Paris-Diderot et membre de Géographie-cités, qui a travaillé sur le projet de recherche.
Et certains secteurs avaient déjà bien résisté pendant la crise sanitaire : sans surprise, les communes à proximité de grandes forêts comme #Fontainebleau, #Rambouillet, le parc naturel de la #vallée_de_Chevreuse ou encore les alentours du parc #Disneyland.
Autre phénomène : les loueurs ne sont plus des individus lambda qui mettent leur résidence principale en location le temps de leurs vacances. Il s’agit désormais de professionnels multipropriétaires. Les #annonces_commerciales ont en effet représenté 42 % de l’offre en 2022, contre 24 % en 2016.
Les tarifs ont aussi augmenté : toujours en 2022, une nuit réservée en Île-de-France a coûté en moyenne 40 dollars (environ 37 euros), ce qui représente une hausse de 36 % depuis 2016. L’#inflation la plus forte s’est faite à Paris (+63 %).
Faciliter la surveillance d’Airbnb
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont acheté des données à #AirDNA, une entreprise privée étasunienne qui aide les investisseurs à choisir le meilleur endroit où acquérir un appartement afin de rentabiliser au maximum leur achat.
« Il faudrait mutualiser toutes ces #données qui sont aujourd’hui payantes, car c’est un gaspillage d’argent public de les acheter. Avec ce travail, nous aimerions promouvoir une démarche de sciences ouvertes et participatives », explique Ronan Ysebaert, ingénieur en sciences de l’information géographique de l’université Paris Cité.
En 2019, l’Institut Paris Région avait déjà publié un état des lieux avant la crise du Covid-19. Et une autre plateforme open source, #Inside_Airbnb, a été lancée en 2016 par l’activiste new-yorkais anti-Airbnb Murray Cox. Mais ses données concernent uniquement la capitale, occultant la croissance exponentielle de la plateforme de l’autre côté du périphérique.
Dans le futur, les chercheurs de l’université Paris Cité et du CNRS aimeraient comparer l’évolution des prix sur Airbnb avec celle du parc locatif classique et mesurer son impact sur la hausse de l’immobilier.
Leur but est aussi d’aider à mieux encadrer l’essor de la plateforme étasunienne : « Nous voulons donner des outils pour faciliter la surveillance d’Airbnb aux communes qui manquent de moyen pour le faire », conclut Ronan Ysebaert. Actuellement, seule Paris possède une brigade de contrôle des annonces illégales, qui a infligé 6,5 millions d’euros d’amende depuis 2021.
▻https://reporterre.net/A-Paris-l-emprise-d-Airbnb-depasse-desormais-le-periph
#urbanisme #AirBnB #Paris #France #prix #cartographie #visualisation
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« En Ile-de-France, 90% des hirondelles ont disparu depuis vingt ans » – Libération
▻https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/en-ile-de-france-90-des-hirondelles-ont-disparu-depuis-vingt-ans-20231118
▻https://www.liberation.fr/resizer/oI9k2bf6Zgkt5BuuuQfGpbQD8yw=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2153x1087:2163x1097)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/232MD6IYDBG2DK24FQ6UKAB2PU.jpg
Et si le chant des oiseaux disparaissait des campagnes franciliennes ? Jeudi 16 novembre, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Ile-de-France et le Muséum national d’histoire naturelle ont rendu publics les résultats franciliens d’une enquête nationale dénombrant les espèces d’oiseaux de la région pour la période 2001-2021 et réalisée grâce à un réseau d’observateurs bénévoles. « Nous prenons la tension, la température ou l’analyse sanguine d’un méta organisme que serait la biodiversité. Et on constate qu’il n’est clairement pas en bonne santé », explique le naturaliste Grégoire Loïs, chargé de mission au Muséum, à l’Office français de la biodiversité et à l’Agence régionale de la biodiversité d’Ile-de-France. En vingt ans, 90% des hirondelles ont par exemple disparu d’Ile-de-France, et 86% des serins cinis ou 65% des faucons crécerelles. Pour l’ornithologue, la région est un miroir grossissant du déclin du vivant en France à cause de l’urbanisation, de l’agriculture intensive ou de la surfréquentation des massifs forestiers.
]]>La diversification agricole en grandes cultures en Île-de-France
▻https://metropolitiques.eu/La-diversification-agricole-en-grandes-cultures-en-Ile-de-France.htm
L’analyse des données d’occupation du sol révèle une activité maraîchère croissante au sein d’exploitations de grandes cultures céréalières du bassin parisien. C’est ce que montrent Agathe Delebarre, Ségolène Darly, Romain Melot, qui avancent des pistes d’explication. Dans les pays développés ayant connu la révolution verte, les systèmes agricoles ont suivi une trajectoire de spécialisation considérable marquée par le déclin des exploitations en polyculture élevage et une simplification des rotations en #Essais
/ #maraîchage, #agriculture, #Île-de-France, #foncier
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-darly_delebarre_melot.pdf
]]>La diversification agricole en grandes cultures en Île-de-France
▻https://metropolitiques.eu/La-diversification-agricole-en-grandes-cultures-en-Ile-de-France-196
L’analyse des données d’occupation du sol révèle une activité maraîchère croissante au sein d’exploitations de grandes cultures céréalières du bassin parisien. C’est ce que montrent Agathe Delebarre, Ségolène Darly, Romain Melot, qui avancent des pistes d’explication. Dans les pays développés ayant connu la révolution verte, les systèmes agricoles ont suivi une trajectoire de spécialisation considérable marquée par le déclin des exploitations en polyculture élevage et une simplification des rotations en #Essais
/ #maraîchage, #agriculture, #Île-de-France, #foncier
]]>#Orientation des migrants en région : des retours du terrain « de plus en plus inquiétants », faute de places dans l’#hébergement_d’urgence
Des opérateurs craignent que la politique de #désengorgement de l’#Ile-de-France, qui passe par la création de « #sas », des centres d’#accueil_temporaire, n’offre pas de #solution pérenne.
Marie (son prénom a été modifié) est déjà repartie. Cette Angolaise est arrivée à Bordeaux aux alentours de la mi-juin, avec son garçon de 6 ans. Cela faisait trois ans qu’ils étaient logés dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (#CADA) dans le 12e arrondissement de #Paris.
Courant avril, les gestionnaires de l’établissement ont commencé, selon Marie, à expliquer à certains des occupants – ceux qui avaient été #déboutés de leur demande d’asile ou qui avaient obtenu leur statut de réfugié – qu’ils devaient quitter les lieux, laisser la place à des personnes en cours de procédure. Ils leur ont proposé d’aller en région, à Bordeaux et en banlieue rennaise, dans des #centres_d’accueil temporaires.
Certains ont refusé. Marie, elle, a été « la dernière à [se] décider à partir », sous la « #pression ». On lui avait fait miroiter une scolarisation pour son fils – déjà en CP à Paris – et un hébergement. Elle a vite déchanté. « On a pris mes empreintes à la préfecture et donné un récépissé pour une demande de réexamen de ma demande d’asile alors que je ne souhaitais pas faire cela, explique-t-elle. Je n’ai pas d’éléments nouveaux à apporter et je risque une nouvelle OQTF [obligation de quitter le territoire français]. On m’a expliqué que sans ça, je n’aurais pas le droit à un logement et que le 115 [l’#hébergement_d’urgence] à Bordeaux, c’est pire qu’à Paris, qu’on nous trouve des hébergements pour deux jours seulement. » Marie n’a pas hésité longtemps. Revenue à Paris, elle « squatte » désormais chez une amie. La semaine, elle envoie son fils au centre de loisirs tandis qu’elle fait des ménages au noir dans un hôtel. Tous les jours, elle appelle le 115 pour obtenir un hébergement. En vain.
Cet exemple symbolise les difficultés du gouvernement dans sa politique d’ouverture de « sas ». Ces #centres_d’accueil_temporaire, installés en province, sont censés héberger des migrants qui se trouvent à la rue, dans des #hôtels_sociaux, des #gymnases ou encore dans les centres réservés aux demandeurs d’asile qui sont en cours de procédure.
Approche discrète
Cette politique, commencée début avril pour désengorger l’Ile-de-France – dont les dispositifs sont exsangues et plus coûteux pour le budget de l’Etat –, se veut pourtant innovante. Dix « sas » de cinquante places chacun doivent à terme ouvrir, dans lesquels les personnes transitent trois semaines au plus, avant d’être basculées principalement vers de l’hébergement d’urgence généraliste ou, pour celles qui en relèvent, vers le #dispositif_d’accueil des demandeurs d’asile. Ces « sas » reposent sur le #volontariat et, pour susciter l’adhésion, sont censés « permettre d’accélérer le traitement des situations des personnes dont l’attente se prolonge en Ile-de-France sans perspective réelle à court et moyen termes », défend, dans un courriel adressé au Monde, le ministère du logement.
C’est ce dernier qui pilote désormais la communication autour du dispositif. Au moment du lancement de celui-ci, c’est le ministère de l’intérieur qui en avait présenté les contours. Un changement d’affichage qui n’est pas anodin. Dans un contexte sensible, où plusieurs projets de centres d’accueil pour migrants en région ont suscité des manifestations hostiles, voire violentes de l’extrême droite, les pouvoirs publics optent pour une approche discrète.
Dans les faits, d’après les premiers éléments remontés et portant sur plusieurs centaines de personnes orientées, « 80 % sont des réfugiés statutaires et des demandeurs d’asile », le restant étant constitué de personnes sans-papiers, rapporte Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui chapeaute quelque 870 structures de lutte contre l’exclusion, dont les opérateurs de ces « sas » régionaux. « C’est un travail auprès des #sans-abri, migrants ou pas, ce n’est pas le sujet », martèle-t-on néanmoins au cabinet d’Olivier Klein, le ministre délégué au logement.
« On est en train de planter le dispositif »
Une posture qui agace Pascal Brice. Il dresse un parallèle avec la situation qui a prévalu à Saint-Brevin (Loire-Atlantique), où le maire (divers droite), Yannick Morez, a démissionné en dénonçant l’absence de soutien de l’Etat. L’édile avait été victime de menaces de mort et son domicile incendié dans un contexte de déménagement d’un CADA. « Il faut se donner les moyens politiques de réussir ce dispositif, or l’Etat n’assume pas sa politique d’accueil organisé et maîtrisé. Il fait les choses en catimini », regrette M. Brice. Les remontées du terrain seraient, en outre, « de plus en plus inquiétantes », assure le président de la FAS.
Adoma, l’opérateur d’un « sas » de cinquante places dans le 10e arrondissement de Marseille, considère que ce dernier « joue son rôle ». « Nous en sommes au troisième accueil de bus et ça fonctionne. Nous avons la garantie que les gens ne seront pas remis à la rue », rapporte Emilie Tapin, directrice d’hébergement pour #Adoma dans la cité phocéenne, où ont jusque-là été accueillis une majorité d’hommes afghans en demande d’asile. Mais ailleurs, le manque de places d’hébergement d’urgence vers lesquelles faire basculer les personnes après leur passage en « sas » se dresse comme un sérieux obstacle.
« Notre 115 est saturé et on a déjà des #squats et des #campements », s’inquiète Floriane Varieras, adjointe à la maire écologiste de Strasbourg. Une commune voisine, Geispolsheim, accueille un « sas ». « Sans création de places nouvelles, la tension sur l’hébergement d’urgence est tellement forte qu’on craint que le schéma vertueux qui visait à éviter que les personnes ne reviennent en région parisienne ne craque », signale à son tour la directrice générale de France terre d’asile, Delphine Rouilleault, qui s’occupe d’un « sas » près d’Angers.
Le ministère du logement assure que 3 600 places ont été « sanctuarisées dans le parc d’hébergement d’urgence pour faciliter la fluidité à la sortie des structures d’accueil temporaires ». Ce qui sous-entend que ces orientations se feront à moyens constants.
« On est en train de planter le dispositif, alerte Pascal Brice. Des gens sont orientés vers le 115 depuis les “sas” et remis à la rue au bout de quarante-huit heures. C’est insoutenable. Je me suis rendu dans plusieurs régions et, partout, l’Etat ferme des places d’hébergement d’urgence. Si les conditions perduraient, la FAS devrait à son plus grand regret envisager un retrait de ce dispositif. »
La province ? « Tu ne peux pas bosser là-bas »
Outre la question de l’hébergement, le succès des « sas » devait s’appuyer sur la promesse faite aux personnes d’une étude bienveillante de leur situation administrative. Sans parler franchement de régularisation, le ministère de l’intérieur avait assuré au Monde, en mars, qu’il y aurait des réexamens au regard du #droit_au_séjour. « Il y a un travail de conviction qui n’est pas encore installé », considère à ce stade Mme Rouilleault.
Le Monde a rencontré plusieurs familles ayant refusé une orientation en #province, à l’image de Hawa Diallo, une Malienne de 28 ans, mère de deux filles, dont une âgée de 10 ans et scolarisée dans le 15e arrondissement. « J’ai beaucoup de rendez-vous à Paris, à la préfecture, à la PMI [protection maternelle et infantile], à l’hôpital, justifie-t-elle. Et puis le papa n’a pas de papiers, mais il se débrouille à gauche, à droite avec des petits boulots. »
La province ? « Pour ceux qui sont déboutés de l’asile, ça ne sert à rien. Quand tu n’as pas de papiers, tu ne peux pas bosser là-bas », croit à son tour Brahima Camara. A Paris, cet Ivoirien de 30 ans fait de la livraison à vélo pour la plate-forme #Deliveroo. « Je loue un compte à quelqu’un [qui a des papiers] pour 100 euros par semaine et j’en gagne 300 à 400. C’est chaud, mais c’est mieux que voler. » Sa compagne, Fatoumata Konaté, 28 ans, est enceinte de quatre mois. Les deux Ivoiriens n’ont jamais quitté la région parisienne depuis qu’ils sont arrivés en France, il y a respectivement quatre et deux ans. Ils ont, un temps, été hébergés par le 115 dans divers endroits de l’Essonne. Depuis un an, « on traîne à la rue », confie Fatoumata Konaté. « Parfois, on dort dans des squats, parfois on nous donne des tentes. »
Chaque nuit, rien qu’à Paris, un millier de demandes auprès du 115 restent insatisfaites. Lasses, le 6 juillet, plus d’une centaine de personnes en famille originaires d’Afrique de l’Ouest ont investi deux accueils de jour de la capitale tenus par les associations Aurore et Emmaüs et y ont passé la nuit, faute de solution. « La situation devient intenable, prévient le directeur général d’Emmaüs Solidarité, Lotfi Ouanezar. On ne résoudra rien si on ne change pas de braquet. »
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/17/orientation-des-migrants-en-region-des-retours-du-terrain-de-plus-en-plus-in
#migrations #asile #réfugiés #France #hébergement #SDF #dispersion
via @karine4
Les Algériens en région parisienne : entre espaces d’inclusion et d’exclusion
▻https://metropolitiques.eu/Les-Algeriens-en-region-parisienne-entre-espaces-d-inclusion-et-d-ex
Comment les #Algériens et Français d’origine algérienne de la métropole parisienne affirment-ils leurs identités et négocient-ils des espaces d’inclusion dans la sphère publique ? La géographe états-unienne Elizabeth Nelson livre son regard sur le modèle républicain français. Les pratiques d’intégration sociale et spatiale des immigrés algériens et de leurs descendants vivant en région parisienne traduisent souvent, au niveau local, un sentiment de malaise lié au fait de vivre et de travailler dans un #Terrains
/ Algériens, #banlieue, #inclusion, #exclusion, #espace, #Île-de-France, #Paris, #Algérie
]]>« À cause de l’urbanisation, on se déplaçait tous les vingt-cinq ans »
▻https://metropolitiques.eu/A-cause-de-l-urbanisation-on-se-deplacait-tous-les-vingt-cinq-ans.ht
L’histoire d’une famille d’agriculteurs repoussée aux confins de la région parisienne révèle les transformations de l’agriculture. Avec l’urbanisation, les maraîchers sont devenus propriétaires de grandes exploitations céréalières. Nolwenn Gauthier montre comment sont liées l’histoire de la grande #exploitation et celle de la croissance urbaine. La ferme des Lyons est une imposante ferme briarde comme on peut en voir sur le bord des routes franciliennes. En mai 2017, la famille Girault a fêté le centenaire #Essais
/ #agriculture, #maraîchage, #urbanisation, exploitation, #foncier, #rente_foncière, #histoire, #Île-de-France, (...)
#Val-de-Marne
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_gauthier.pdf
La grande exploitation céréalière francilienne : entre adaptation au contexte social et performance économique
▻https://metropolitiques.eu/La-grande-exploitation-cerealiere-francilienne-entre-adaptation-au-c
La grande exploitation francilienne semble entrée dans une nouvelle étape de sa longue histoire. Après le temps de la PAC et de l’hyperspécialisation en grande culture, la demande sociale conduit à de nouvelles formes de #diversification autour des circuits courts et de l’agriculture biologique. La grande exploitation céréalière francilienne fait aujourd’hui face aux mêmes difficultés que les exploitations agricoles du reste de la France métropolitaine (crise économique, sanitaire, instabilité des #Terrains
/ #Île-de-France, #agriculture, #capitalisme, #agriculteurs, diversification
]]>Mobilités : quand les pratiques informelles expliquent la laborieuse transition climatique
▻https://metropolitiques.eu/Mobilites-quand-les-pratiques-informelles-expliquent-la-laborieuse-t
Pourquoi les politiques de transition écologique des #mobilités sont-elles si difficiles à mettre en œuvre ? Jean-Baptiste Frétigny pointe l’écart entre règles et pratiques effectives des citoyens, des entreprises et même des acteurs publics chargés de les appliquer. Les États tiendront-ils leurs engagements en matière de réduction de l’empreinte écologique des mobilités ? À l’heure de l’urgence climatique, les transports produisant 31 % des émissions territoriales françaises en 2019 (CITEPA 2021), la #Essais
/ mobilité, #informel, #Paris, #Île-de-France, #Grenoble, #La_Réunion, #changement_climatique, politiques (...)
#politiques_publiques
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_fretigny.pdf
Financement régional de drones policiers : l’Île-de-France dans l’embarras
▻https://www.laquadrature.net/2022/09/05/financement-regional-de-drones-policiers-lile-de-france-dans-lembarras
En début d’année, La Quadrature du Net s’associait aux élu·es de la région Île-de-France mobilisé·es contre le subventionnement illégal de drones municipaux par la région. Mise sous pression, la majorité régionale, embarrassée, commence à admettre…
]]>#Trains supprimés faute de conducteurs : la #SNCF cherche à pourvoir 1 200 postes
Un document interne à l’entreprise pointe un manque de 10% des effectifs pour assurer les #liaisons_ferroviaires sur le territoire français. Ainsi, 19 #RER C seront supprimés chaque jour à compter du 1er septembre.
Recherche désespérément des candidats pour la conduite de trains et de RER. Ce pourrait être l’annonce diffusée sur tous les panneaux de la SNCF à la rentrée. Alors qu’il n’y a jamais eu autant d’usagers dans les trains cet été (23 millions, selon le Parisien), il n’y a plus suffisamment de #conducteurs pour assurer toutes les liaisons ferroviaires. La #pénurie – annoncée depuis des mois par les syndicats – est nationale. Selon nos informations, il manquerait aujourd’hui 1 200 #agents_de_conduite.
Ce chiffre figure dans un relevé de conclusions rédigé à l’issue d’une réunion entre direction et syndicats tenue au siège social de l’entreprise le 17 août. Interrogée par Libération, la direction de la SNCF ne dément pas le nombre de conducteurs manquants évoqués lors de la réunion du 17 août, mais indique « ne pas être en mesure de fournir un chiffre précis pour l’heure ». L’entreprise ferroviaire paie à la fois son manque d’#attractivité pour des postes peu rémunérés et assortis de nombreuses contraintes : horaires décalés, pannes de matériel. Il semble également que les #démissions de #cheminots en poste, mais aussi les #abandons en cours de formation, soient en augmentation significative.
Réunion lunaire
Les répercussions sont, elles, bien concrètes. En région parisienne, par exemple, à compter du 1er septembre, les usagers du RER C seront ainsi ravis de découvrir que 19 trains par jour sont supprimés « les jours ouvrables », faute de personnel. Les week-ends, les « allègements de train ne seront pas systématiques »… en dehors des journées balisées pour les travaux. Le chiffre a été communiqué lors d’une réunion organisée par l’organisme régional en charge des transports, #Ile-de-France_Mobilités, la semaine dernière, en présence de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) Ile-de-France.
Marc Pélissier, son président, est dépité, mais pas vraiment surpris : « On voyait bien cet été que quelque chose ne tournait pas rond. Le manque d’effectif était masqué par les travaux, mais cela n’expliquait pas les trains supprimés sur les autres tronçons. » Il raconte cette réunion la semaine dernière, un peu lunaire, où les échanges portaient sur le choix des tronçons à pénaliser : entre Pontoise et Paris ? Entre Versailles-Château et Champ-de-Mars ? Les bouts de ligne, forcément, vont trinquer. Et les trains aux heures creuses vont devenir encore plus rares, « un train chaque heure à Dourdan », soupire Marc Pélissier.
Partie pour durer
Au-delà du non-sens de réduire l’#offre_de_transport_collectif dans la crise climatique actuelle, Marc Pélissier est très inquiet des répercussions sociales. A commencer pour les employés qui n’ont pas la possibilité de télétravailler, et ceux, nombreux, obligés de circuler en heure creuse. Interrogée, Ile-de-France Mobilités confirme. La SNCF insiste, elle, sur ce pourcentage : seuls 1% des 500 000 voyageurs par jour du RER C sont concernés. Soit 5 000 personnes tout de même. La ligne C est pour l’instant la seule touchée dans la région. Mais la situation est partie pour durer au moins jusqu’à la fin de l’année, selon les informations communiquées à la Fnaut lors de la réunion. « Malgré cette situation, SNCF-Transilien s’est fixé pour 2022 un objectif de 600 recrutements, notamment 200 conductrices et conducteurs de train et de tram-train et 150 agents de services en gare. »
Dans d’autres régions, aussi, le manque de personnel est déjà une réalité. Le conseil régional Rhône-Alpes-Auvergne confirme le retrait de 47 trains express régionaux (#TER) chaque jour jusqu’au 15 août. Résultat de cette pénurie, trois régions, les Hauts-de-France, le Grand-Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes ont suspendu partiellement ou totalement leurs paiements à la SNCF et l’Ile-de-France compte exiger des #pénalités_financières. La pénurie se fait également ressentir dans d’autres services. Il manquerait 300 agents pour la maintenance des TGV, particulièrement sollicités en cette période de vacances.
▻https://www.liberation.fr/societe/trains-supprimes-faute-de-conducteurs-la-sncf-en-quete-de-1-200-postes-20
#suppression #travail #conditions_de_travail #France #transport_public #it_has_begun (mais depuis longtemps hélas...) #effectifs #personnel
#Jeunes de quartier. Le pouvoir des #mots
Qu’est-ce qu’être jeune dans un #quartier_populaire ? À quelle #expérience sociale, urbaine, familiale, à quelles #visions de sa place dans la société et dans le territoire cela renvoie-t-il ? Telles sont les questions qui ont guidé la #recherche_participative conduite dans dix villes ou quartiers de l’#Île-de-France. Avec un objectif : ne pas laisser les autres parler, mais choisir nos mots, les mots pour en débattre.
À chacun·e maintenant de piocher, de sauter d’un mot ou d’un texte à l’autre, en s’inspirant ou non des connexions proposées entre les différentes notices, et de visionner les capsules vidéos.Nous vous souhaitons bon voyage.
Et un #livre :
Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots
Qu’est-ce qu’être « jeune de quartier » ? À quelle expérience sociale, urbaine, familiale, à quelles visions de sa place dans la société et dans le territoire cela renvoie-t-il ?
Ces questions sont au centre de cet ouvrage, fruit d’une recherche participative conduite dans dix villes ou quartiers de l’Île-de-France et associant 120 jeunes, une quinzaine de professionnels de la jeunesse et une quinzaine de chercheurs appartenant à différentes disciplines.
La forme de l’#abécédaire, dans lequel les voix, diverses, de chacun.e entrent en discussion, permet de naviguer, à partir des mots, entre des territoires, des regards, des expériences, des points de vue. Les analyses proposées, en partant des acteurs concernés, contredisent souvent les #représentations de sens commun et en tout cas les complexifient.
#villes #RAP #quartiers #géographie_urbaine #études_urbaines #France #Paris #jeunesse
La longue marche de Nicolas Fremiot, ou le voyage d’un photographe en Île-de-France
▻https://metropolitiques.eu/La-longue-marche-de-Nicolas-Fremiot-ou-le-voyage-d-un-photographe-en
Pour commencer l’année 2022, Nicolas Fremiot nous fait découvrir sa traversée de l’Île-de-France : 24 jours de marche et 300,3 kilomètres parcourus au printemps 2012. Traversée est une série de photographies réalisées dans le cadre d’un projet vagabond : traverser à pied l’Île-de-France des zones les plus rurales aux espaces les plus urbains afin de façonner l’image particulière d’un territoire à l’échelle d’une marche quotidienne. La traversée de Nicolas Fremiot s’est déroulée sur 24 jours de marche ; #Terrains
Cartographies interactives - Cartoviz
▻https://www.institutparisregion.fr/cartographie/cartographies-interactives-cartoviz
L’Institut Paris Region conçoit des cartes interactives qui offrent un accès à une information géographique de référence sur l’Île-de-France. Développées en partenariat avec Esri France, les cartes de la famille Cartoviz sont augmentées par de la datavisualisation pour une découverte simplifiée mais riche des enjeux et dynamiques territoriales. L’Institut développe également des applications, des cartes 3D et des story maps sur des focus thématiques.
]]>La Métropole du #Grand_Paris, enjeu caché des élections municipales de 2020
▻https://metropolitiques.eu/La-Metropole-du-Grand-Paris-enjeu-cache-des-elections-municipales-de
La #métropole du Grand Paris survivra-t-elle à la #région #Île-de-France et à l’égoïsme des territoires riches ? À la veille des élections des 20 et 27 juin 2021, Philippe Subra et Wilfried Serisier mettent en lumière l’histoire d’une institution métropolitaine faible et méconnue du grand public. En Île-de-France, un des enjeux des #élections_municipales de 2020 fut la désignation des élus siégeant, à l’échelle de la zone dense de l’agglomération, au Conseil métropolitain et à l’exécutif de la Métropole du Grand #Terrains
/ Grand Paris, métropole, Île-de-France, région, élections municipales, #gouvernance
]]>Chute de la biodiversité en Île-de-France : encore la faute de Le Corbusier ?
▻https://metropolitiques.eu/Chute-de-la-biodiversite-en-Ile-de-France-encore-la-faute-de-Le-Corb
Critiquant les interprétations avancées dans l’exposition et l’ouvrage Capital agricole, Luc Laurent examine les causes de l’artificialisation croissante des sols : selon lui, les sources de la crise environnementale seraient avant tout politiques et liées à l’idéologie productiviste du siècle dernier. Capital agricole est une exposition qui s’est tenue au Pavillon de l’Arsenal, enrichie d’un catalogue (Rosenstiehl 2019) qui examine la question pertinente du rapport de l’agriculture à l’urbain en #Débats
/ biodiversité, #aménagement, #artificialisation_des_sols, #urbanisme, #agriculture, #Île-de-France, (...)
#biodiversité #nature
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_laurent.pdf
#Covid-19 un an après : à réanimation et soins critiques saturés, surmortalité assurée
Plusieurs travaux scientifiques récents ont mis en évidence une surmortalité liée au taux d’occupation de ces services clés. Ce que confirment des médecins-réanimateurs inquiets de la situation.
Par Chloé Hecketsweiler et Gary Dagorn
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/01/covid-19-la-saturation-des-reanimations-une-impasse-dangereuse_6075185_3244.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron, mercredi 31 mars, suffiront-elles à éviter un nouvel accroissement des décès liés au Covid-19 ? En #Ile-de-France, les dés sont déjà jetés, estiment certains médecins, en rappelant que les personnes qui arriveront en réanimation au cours des deux prochaines semaines ont déjà été contaminées.
Entre 2 900 et 4 000 patients pourraient être hospitalisés en soins critiques dans la région le 22 avril malgré un confinement strict appliqué dès le 1er avril, selon des modélisations dévoilées ce week-end en réunion de crise par la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ils étaient un peu moins de 2 700 au pic de la première vague , il y a un an. « C’est totalement effrayant. Il me paraît clair qu’on va dans le mur », estime, la voix blanche, l’un des participants.
Pour faire face, les hôpitaux franciliens ouvrent à marche forcée de nouveaux lits, mais cette stratégie a ses limites, comme le soulignent plusieurs travaux scientifiques parus récemment.
Une équipe de chercheurs du département des anciens combattants aux Etats-Unis s’est spécifiquement penchée, dans une étude publiée le 19 janvier dans le Journal of the American Medical Association , sur l’évolution de la mortalité hospitalière en lien avec la saturation des services de soins critiques. Basée sur une cohorte de 8 516 patients presque exclusivement masculins (94,1 %) ayant été hospitalisés dans les 88 établissements gérés par la Veterans Health Administration entre mars et août 2020, celle-ci conclut à une nette #surmortalité corrélée au niveau d’occupation de ces services.
Risque net de surmortalité
Ainsi, ces chercheurs ont observé que les patients soignés lorsque les services étaient à plus de 100 % de leur capacité initiale avaient 2,35 fois plus de probabilité de mourir que ceux soignés lorsque le taux d’occupation était faible (inférieur à 25 %).
Des conclusions que partage une équipe de scientifiques britanniques, dont l’étude de cohorte a étudié les trajectoires de 6 686 patients hospitalisés en Angleterre entre le 2 avril et le 1er décembre 2020, et prépubliée sur le site MedRxiv.org. ▻https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.11.21249461v2 Ces chercheurs estiment qu’un patient a 18 % de plus de risque de mourir en #soins_critiques lorsque le taux d’occupation est supérieur à 85 %, que lorsque ce taux est situé entre 45 % et 85 %.
« La différence en termes de risques pour un homme de 70 ans sans comorbidité admis dans un service de réanimation très occupé par rapport à un service peu occupé est équivalente à y être admis en étant âgé de dix ans de plus » , explique l’équipe de Harrison Wilde, l’auteur principal. Les conclusions des chercheurs britanniques rejoignent ainsi celles d’une équipe belge qui, la première, en décembre 2020, a mis en évidence un risque net de surmortalité de 42 % dans les services de réanimation du pays lorsque ceux-ci sont saturés.
Une étude de l’Institut Pasteur, publiée le 21 mars dans The Lancet, parvient à des conclusions similaires. Les chercheurs ont étudié une cohorte de 198 846 hospitalisations (du 13 mars au 30 novembre 2020) et ont mis en évidence une plus grande probabilité de décès parmi les patients hospitalisés pour Covid-19 lorsque les services de #réanimation approchent de la saturation. « Alors que nous avons observé une large réduction des probabilités d’être admis en réanimation et de mourir pour les patients hospitalisés au cours du temps, ces progrès ont partiellement reculé lorsque le nombre de cas a recommencé à croître », concluent les auteurs. Manière de dire que l’amélioration de la prise en charge après la première vague s’explique aussi par la décrue du nombre de patients du mois de mai.
Difficile de faire du « sur-mesure »
Les explications à ces phénomènes sont multiples : soignants en nombre insuffisant ou peu habitués aux soins critiques, plus grande difficulté à faire du « sur-mesure » pour chaque patient, obligation de « prioriser » les malades.
En théorie, le nombre de #soignants doit être en adéquation avec le nombre de lits ouverts : deux infirmiers pour cinq patients en réanimation, et huit patients en unité de soins continus. « Si on respecte ce ratio, on doit réussir à prendre en charge les patients correctement », estime Alexandre Demoule, chef de service de réanimation à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. A personnel constant, son service tourne aujourd’hui grâce aux heures supplémentaires et au report de congés. « Cela peut être source de fatigue est donc d’erreur », admet le médecin en soulignant que les équipes tiennent en se disant que « c’est un mauvais moment à passer ».
Dans son service, sept lits ont été « sanctuarisés » pour des patients non Covid-19, et les quinze autres sont désormais occupés par des patients Covid-19. Une « annexe » a été ouverte avec sept lits de réanimation supplémentaires, auxquels s’ajoutent huit à douze lits de soins intensifs pour les malades non intubés.
Selon lui, le risque d’une moins bonne prise en charge existe surtout lorsque l’ouverture de nouveaux lits conduit à faire appel à des soignants peu ou pas habitués à la réanimation. « Dans ce cas, on ne peut pas exclure que la qualité des soins diminue », souligne Alexandre Demoule, en précisant que la perte de chance pour les patients est difficile à objectiver.
« Prise en charge dégradée, résultat dégradé »
« Chez nous, les infirmiers passent un mois en intégration, en binôme avec un autre infirmier, et il leur faut un an pour être à l’aise », rappelle le réanimateur. « Nous avons tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme mais pas grand-chose n’a été fait jusqu’à l’automne 2020 », regrette-t-il en soulignant que les formations express mises alors en place par la direction générale de l’offre de soins (DGOS) ne sont « pas du tout suffisantes ».
« Quand la prise en charge est dégradée, le résultat est dégradé », confirme Nicolas Van Grunderbeeck, réanimateur à Arras, dans le Pas-de-Calais. « Face à une maladie grave et complexe comme le Covid, on a besoin d’être plus nombreux à réfléchir pour personnaliser la prise en charge. On ne peut pas faire de la médecine à la chaîne », insiste-t-il. « Il y a un risque que l’hôpital craque », avertit-il, en rappelant que « des ventilateurs sans personne pour s’en occuper, cela ne sert à rien ».
Dans ce département, près de 140 patients sont déjà hospitalisés en soins critiques, contre un peu plus de 120 au pic de la première vague. Impossible dans ce contexte pour les services de réanimation de prendre en charge tous les malades graves. « Nous sommes contraints d’être plus sélectifs, et de revoir nos critères d’admission. Il y a beaucoup de non-dits là-dessus », regrette Nicolas Van Grunderbeeck, appelant à « davantage d’honnêteté et de transparence » sur ce sujet. Un an après le début de la pandémie, se retrouver à « prioriser » les patients, comme on dit dans le jargon, est « très difficile à vivre », lâche-t-il. Là aussi la perte de chance est difficile à mesurer : certains malades vont « passer le cap » malgré tout, d’autres décéderont sans qu’on sache si un passage en réanimation aurait changé quelque chose.
Les médecins rappellent aussi ce que signifie un taux d’occupation de _« 100 % » des lits de réanimation – voire davantage – par des patients Covid-19 : « C’est beaucoup au prix de la déprogrammation qu’on va réussir à ouvrir le nombre de lits nécessaires, rappelle Alexandre Demoule. Mais quand on déprogramme, des patients n’ont pas leur intervention dans les temps et cela a un coût en termes de santé publique. »
une an sans former ces 1000 à 1500 infirmiers en réa qui manquent aujourd’hui. à se demander combien faut de pandémies
]]>Une tentative de #financiarisation du #logement en #France
▻https://metropolitiques.eu/Une-tentative-de-financiarisation-du-logement-en-France.html
L’État français a récemment créé des fonds d’investissement pour le #logement_intermédiaire. Marie Bigorgne et Thibault Le Corre montrent que, malgré un début contrarié, ces fonds ont permis un retour des #investisseurs_institutionnels sur ce marché. Dossier : Les villes à l’ère de la financiarisation En l’espace de trois décennies, le nombre de logements mis en location par des bailleurs institutionnels privés (compagnies d’assurances, caisses de retraite, caisses foncières, sociétés immobilières #Terrains
/ financiarisation, #marché_immobilier, #marché_résidentiel, logement, logement intermédiaire, #Caisse_des_dépôts_et_consignations, #investissement, investisseurs institutionnels, France, (...)
]]>Civet d’œuf
▻https://www.cuisine-libre.org/civet-d-oeuf
Recette médiévale du civé d’œuf : œufs pochés avec des oignons. Épluchez et émincez les oignons. Dans une sauteuse, faites-les revenir à feu vif avec de l’huile, en les tournant sans cesse. Ajoutez le vin, le verjus et le vinaigre. Baissez le feu et laissez réduire à petits bouillons, au moins 15 minutes, jusqu’à tendreté. Pochez les œufs à l’huile [*] ou creusez un nid parmi les oignons pour y cuire les œufs. Dans deux écuelles, répartir les œufs et verser vos oignons par dessus. Servez…
#civet #Œufs, #Oignon, #Vin_rouge, #Daubes_et_civets, #Île-de-France #CuisineMedievale / #Sans gluten, #Sans viande, #Sans lactose
]]>« Tout change, rien ne change » : les élections municipales de 2020 dans la métropole du #Grand_Paris
▻https://metropolitiques.eu/Tout-change-rien-ne-change-les-elections-municipales-de-2020-dans-la
Un an après le premier tour des municipales et à quelques mois de nouvelles élections locales, Philippe Subra et Wilfried Serisier dessinent la nouvelle géopolitique du Grand #Paris, ses rapports de force et ses équilibres. Nul n’imaginait, début janvier 2020, dix semaines seulement avant le premier tour, le scénario qui allait être celui des municipales en #Île-de-France. La Covid-19 ne s’était pas encore transformée en pandémie et l’hypothèse d’un confinement général de la population n’était pas #Terrains
/ Grand Paris, #élections_municipales, Île-de-France, Paris, #région, #banlieue
]]>Comment le Triangle de #Gonesse devint une ZAD
▻https://metropolitiques.eu/Comment-le-Triangle-de-Gonesse-devint-une-ZAD.html
Après l’abandon du projet de centre commercial et de loisirs EuropaCity fin 2019, le maintien d’un projet de gare du Grand Paris Express dans les champs du Triangle de Gonesse cristallise les oppositions autour d’une nouvelle « #zone_à_défendre » en bordure de la capitale. Dimanche 7 février 2021, une petite centaine de personnes, membres du Collectif pour le Triangle de Gonesse (ci-après CPTG ou le collectif) et sympathisants à la cause que cette association défend depuis 2011, ont entamé #Débats
/ Gonesse, #écologie, #Île-de-France, #mobilisation, zone à défendre
]]>Le prix des copropriétés dégradées
▻https://metropolitiques.eu/Le-prix-des-coproprietes-degradees.html
La gestion des #copropriétés « dégradées » pose la délicate question de l’expropriation et de l’indemnisation des copropriétaires. À partir d’une enquête réalisée dans le nord de l’Île-de-France, Manon Pothet étudie la procédure de rachat des logements par l’État et ses conséquences sur la trajectoire des ménages expropriés. Face aux grandes difficultés sociales, techniques et financières qui persistent dans de nombreuses copropriétés « dégradées » malgré de nombreux plans de sauvegarde, l’État met en place de #Terrains
/ habitat dégradé, copropriété, #propriétaires, #Île-de-France
#habitat_dégradé
▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_pothet.pdf
Vers un #tournant_rural en #France ?
En France, la seconde moitié du XXe siècle marque une accélération : c’est durant cette période que la population urbaine progresse le plus fortement pour devenir bien plus importante que la population rurale. À l’équilibre jusqu’à l’après-guerre, la part des urbains explose durant les « trente glorieuses » (1945-1973).
Dans les analyses de l’occupation humaine du territoire national, l’#exode_rural – ce phénomène qui désigne l’abandon des campagnes au profit des centres urbains – a marqué l’histoire de France et de ses territoires. En témoigne nombre de récits et d’études, à l’image des travaux de Pierre Merlin dans les années 1970 et, plus proches de nous, ceux de Bertrand Hervieu.
Ce long déclin des campagnes est documenté, pointé, par moment combattu. Mais depuis 1975, et surtout après 1990, des phénomènes migratoires nouveaux marquent un renversement. Le #rural redevient accueillant. La #périurbanisation, puis la #rurbanisation ont enclenché le processus.
La période actuelle marquée par un contexte sanitaire inédit questionne encore plus largement. N’assisterait-on pas à un #renversement_spatial ? La crise en cours semble en tous cas accélérer le phénomène et faire émerger une « #transition_rurale ».
Si cette hypothèse peut être débattue au niveau démographique, politique, économique et culturel, elle nous pousse surtout à faire émerger un nouveau référentiel d’analyse, non plus pensé depuis l’#urbanité, mais depuis la #ruralité.
▻https://twitter.com/afpfr/status/1078546339133353989De l’exode rural…
Dans la mythologie moderne française, l’exode rural a une place reconnue. Les #campagnes, qui accueillent jusque dans les années 1930 une majorité de Français, apparaissent comme le réservoir de main-d’œuvre dont l’industrie, majoritairement présente dans les villes a alors cruellement besoin. Il faut ainsi se rappeler qu’à cette époque, la pluriactivité est répandue et que les manufactures ne font pas toujours le plein à l’heure de l’embauche en période de travaux dans les champs.
Il faudra attendre l’après-Seconde Guerre mondiale, alors que le mouvement se généralise, pour que la sociologie rurale s’en empare et prenne la mesure sociale des conséquences, jusqu’à proclamer, en 1967 avec #Henri_Mendras, « la #fin_des_paysans ».
L’#urbanisation constitue le pendant de ce phénomène et structure depuis la géographie nationale. Dans ce contexte, la concentration des populations à l’œuvre avait déjà alerté, comme en témoigne le retentissement de l’ouvrage de Jean‑François Gravier Paris et le désert français (1947). Quelques années plus tard, une politique d’#aménagement_du_territoire redistributive sera impulsée ; elle propose une #délocalisation volontaire des emplois de l’#Ile-de-France vers la « #province », mais sans véritablement peser sur l’avenir des campagnes. Le temps était alors surtout aux métropoles d’équilibre et aux grands aménagements (ville nouvelle – TGV – création portuaire).
▻https://www.youtube.com/watch?v=JEC0rgDjpeE&feature=emb_logo
Pour la France des campagnes, l’exode rural se traduisit par un déplacement massif de population, mais aussi, et surtout, par une perte d’#identité_culturelle et une remise en cause de ses fondements et de ses #valeurs.
Le virage de la #modernité, avec sa recherche de rationalité, de productivité et d’efficacité, ne fut pas négocié de la même manière. Les campagnes reculées, où se pratique une agriculture peu mécanisable, subirent de plein fouet le « progrès » ; tandis que d’autres milieux agricoles du centre et de l’ouest de la France s’en tirèrent mieux. L’#exploitant_agricole remplace désormais le #paysan ; des industries de transformation, notamment agroalimentaires, émergent. Mais globalement, le rural quitta sa dominante agricole et avec elle ses spécificités. La campagne, c’était la ville en moins bien.
Ce référentiel, subi par les populations « restantes », structurait la #vision_nationale et avec elle les logiques d’action de l’État. Cette histoire se poursuivit, comme en témoignent les politiques actuelles de soutien à la #métropolisation, heureusement questionnées par quelques-uns.
… à l’exode urbain !
Le recensement de 1975 marque un basculement. Pour la première fois, la population rurale se stabilise et des migrations de la ville vers ses #périphéries sont à l’œuvre.
Le mouvement qualifié de « périurbanisation » puis de « rurbanisation » marquait une continuité, toujours relative et fixée par rapport à la ville. La « périurbanisation » exprimait les migrations en périphéries, un desserrement urbain. La « rurbanisation », la généralisation du mode de vie urbain, même loin d’elle. Le processus n’est pas homogène et il explique pour une grande part la #fragmentation contemporaine de l’#espace_rural en y conférant des fonctions résidentielles ou récréatives, sur fond d’emplois agricoles devenus minoritaires. Ainsi, la banlieue lyonnaise, l’arrière-pays vauclusien et la campagne picarde offrent différents visages de la ruralité contemporaine.
Parallèlement, dans les territoires les plus délaissés (en Ardèche, dans l’Ariège, dans les Alpes-de-Haute-Provence par exemple), un « #retour_à_la_terre » s’opère. Si le grand public connaît ces nouveaux résidents sous l’appellation de « #néo-ruraux », des moments successifs peuvent être distingués.
La chercheuse Catherine Rouvière s’intéressa à ce phénomène en Ardèche ; elle le décrypte en 5 moments.
Les premiers, avec les « #hippies » (1969-1973), marquèrent culturellement le mouvement, mais peu l’espace, à l’inverse des « néo-ruraux proprement dits » (1975-1985) qui réussirent plus largement leur installation. Plus tard, les « #travailleurs_à_la_campagne » (1985-1995) furent les premiers à faire le choix d’exercer leur métier ailleurs qu’en ville. Enfin, les politiques néolibérales engagèrent dans ce mouvement les « personnes fragiles fuyant la ville » (1995-2005) et mirent en action les « #altermondialistes » (2005-2010). Le départ de la ville est donc ancien.
▻https://www.youtube.com/watch?v=NcOiHbvsoA0&feature=emb_logo
Jean‑Paul Guérin, voit déjà en 1983 dans ce phénomène d’exode urbain une opportunité pour les territoires déshérités de retrouver une élite. Ce qu’on qualifie aujourd’hui d’émigration massive avait ainsi été repéré depuis près de 30 ans, même si l’Insee l’a toujours méthodiquement minoré.
Vers une transition rurale ?
Présenter ainsi l’histoire contemporaine des migrations françaises de manière symétrique et binaire est pourtant trompeur.
Tout comme l’exode rural est à nuancer, l’exode urbain engagé il y a des décennies mérite de l’être aussi. Les relations ville-campagne sont bien connues, la ruralité se décline dorénavant au pluriel et de nouveaux équilibres sont souvent recherchés. Malgré cela, la période actuelle nous oblige à poser un regard différent sur cette histoire géographique au long cours. La crise de la #Covid-19 marque une accélération des mouvements.
Aujourd’hui, quelques auteurs s’interrogent et proposent des ajustements. En appelant à une Plouc Pride, une marche des fiertés des campagnes, Valérie Jousseaume nous invite ainsi collectivement à nous questionner sur la nouvelle place de la ruralité.
▻https://www.youtube.com/watch?v=agAuOcgcOUQ&feature=emb_logo
Et si, au fond, cette tendance témoignait d’un basculement, d’une transition, d’un tournant rural, démographique, mais aussi et surtout culturel ?
La période rend en effet visible « des #exilés_de_l’urbain » qui s’inscrivent clairement dans un autre référentiel de valeurs, dans la continuité de ce qui fut appelé les migrations d’agrément. Celles-ci, repérées initialement en Amérique du Nord dans les années 1980 puis en France dans les années 2000, fonctionnent sur une logique de rapprochement des individus à leurs lieux de loisirs et non plus de travail.
L’enjeu pour ces personnes consiste à renoncer à la ville et non plus de continuer à en dépendre. Dans la ruralité, de nombreux territoires conscients de ce changement tentent de s’affirmer, comme la Bretagne ou le Pays basque.
Pourtant ils versent souvent, à l’image des métropoles, dans les politiques classiques de #compétitivité et d’#attractivité (#marketing_territorial, politique culturelle, territoire écologique, créatif, innovant visant à attirer entrepreneurs urbains et classes supérieures) et peu s’autorisent des politiques non conventionnelles. Ce phénomène mimétique nous semble d’autant plus risqué que dès 1978, Michel Marié et Jean Viard nous alertaient en affirmant que « les villes n’ont pas les concepts qu’il faut pour penser le monde rural ». Mais alors, comment penser depuis la ruralité ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=YOEyqkK2hTQ&feature=emb_logo
Il s’agit d’ouvrir un autre référentiel qui pourrait à son tour servir à relire les dynamiques contemporaines. Le référentiel urbain moderne a construit un monde essentiellement social, prédictif et rangé. Ses formes spatiales correspondent à des zonages, des voies de circulation rapides et de l’empilement. Ici, l’#artificialité se conjugue avec la #densité.
Le rural accueille, en coprésence, une diversité de réalités. Ainsi, la #naturalité se vit dans la #proximité. Ce phénomène n’est pas exclusif aux territoires peu denses, la naturalisation des villes est d’ailleurs largement engagée. Mais l’enjeu de l’intégration de nouveaux habitants dans le rural est d’autant plus fort, qu’en plus de toucher la vie des communautés locales, il se doit de concerner ici plus encore qu’ailleurs les milieux écologiques.
Le trait n’est plus alors celui qui sépare (la #frontière), mais devient celui qui fait #lien (la #connexion). La carte, objet du géographe, doit aussi s’adapter à ce nouvel horizon. Et la période qui s’ouvre accélère tous ces questionnements !
L’histoire de la civilisation humaine est née dans les campagnes, premiers lieux défrichés pour faire exister le monde. La ville n’est venue que plus tard. Son efficacité a par contre repoussé la limite jusqu’à dissoudre la campagne prise entre urbanité diffuse et espace naturel. Mais face aux changements en cours, à un nouvel âge de la #dispersion, la question qui se pose apparaît de plus en plus : pour quoi a-t-on encore besoin des villes ?
▻https://theconversation.com/vers-un-tournant-rural-en-france-151490
#villes #campagne #démographie #coronavirus #pandémie
–—
ajouté à la métaliste « #géographie (et notamment #géographie_politique) et #coronavirus » :
►https://seenthis.net/messages/852722
Talmouses
▻https://www.cuisine-libre.org/talmouses
Abaisser la pâte feuilletée sur 5 mm d’épaisseur et découper dans cette abaisse des carrés de 12 cm de côté. Badigeonner ces carrés avec le jaune d’œuf et les mettre de côté. Par ailleurs, râper finement 100g de fromage. Faire fondre le #Beurre dans une casserole, ajouter la farine et mélanger, puis faire cuire de 2 à 3 minutes pour obtenir un roux blond Verser le lait petit à petit sur ce roux, sans cesser de remuer avec une spatule et faire cuire de 7 à 8 minutes jusqu’à ce que le mélange épaississe. Saler… Beurre, #Fromages_à_pâte_ferme, #Bricks_et_samoussas, #Île-de-France / #Sans viande, #Four
]]>Pommes dauphine
▻http://www.cuisine-libre.org/pommes-dauphine
Peser scrupuleusement les ingrédients.
La pâte à choux pourra être préparée la veille. Éplucher les pommes de terre.
Les couper en morceaux, cuire sur feu vif 30 min, saler l’eau froide.
Écraser en purée, sans ajout de liquide. Saler, poivrer.
Incorporer doucement le beurre et les 2 jaunes d’œuf, 1 à 1. Préparer la pâte à choux :
Mettre sur le feu une casserole contenant eau, sel, beurre en morceaux.
Dès le beurre fondu, jeter la farine d’un seul coup dans la casserole.
Mélanger sur feu doux jusqu’à ce que… #Pomme_de_terre, #Croquettes, #Île-de-France / #Sans_viande, #Friture
]]>Contre le projet de privatisation des transports publics en Ile-de-France | L’Actualité des Luttes
▻https://actualitedesluttes.info/la-ratp-nest-pas-a-vendre
La RATP et Ile-de-France mobilités projettent de privatiser une partie des transports en Ile-de-France. Quelle sera l’avenir pour les salarié-e-s et les voyageurs et voyageuses ? Pour parler de cette situation et a la veille d’une journée de gréve, nous avons en plateau quatre salariés de la RATP de différent dépôt de la région parisienne. Durée : 59 min. Source : Fréquence Paris Plurielle
▻http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2020/12/201216.mp3
]]>SEDIF : le projet de rachat de Suez par Veolia fout le boxon
L’annonce par M. Antoine Frérot à la fin du mois d’août de son intention de mettre la main sur l’éternelle rivale Lyonnaise suscite des remous jusque dans l’empire paisible du Syndicat des eaux d’Ile-de-France qui tiendra son nouveau bureau syndical le 24 septembre. Alors que M. André Santini poursuivait obstinément son projet de « Grand Paris de l’eau », un vent de folie s’est levé de la rue Saint Benoit à l’usine de Choisy.
▻http://www.eauxglacees.com/SEDIF-le-projet-de-rachat-de-Suez
]]>La région Île-de-France utilise une partie du budget handicap pour financer une étude sur l’avenir des autoroutes
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/travail-et-handicap/la-region-ile-de-france-utilise-une-partie-du-budget-handicap-pour-fina
730 000 euros du budget dédié au transport des personnes en situation de handicap vont être utilisés pour financer une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, lancée par le Forum métropolitain du Grand Paris, rapporte France Bleu Paris dimanche 8 juillet.
Le conseil régional se justifie
« C’est un signal négatif envoyé aux personnes en situation de handicap dans notre région. L’isolement et le manque de mobilité des personnes handicapés est un sujet trop sérieux pour qu’on réduise les budgets », dénonce ainsi Mounir Satouri, qui a découvert cette décision au début du mois de juillet en commission permanente.
Le conseiller régional de la majorité, Pierre Deniziot, chargé du handicap, explique avoir « budgété 14 millions d’euros alors que les dépenses prévues cette année seront [de] 12 millions d’euros. » "Il n’y a donc pas de réduction de service, c’est de l’argent qui ne va pas être utilisé", dit-il, en défendant la décision de la présidente de la région, Valérie Pécresse, et de son vice-président chargé des transports, Stéphane Baudet.
Alors que beaucoup de personnes sont encore exclues du programme « Pour aider à la mobilité » (Pam) financé en partie par la région, il déplore cette situation : « Lorsque nous l’avons appris en commission permanente, début juillet, alors que beaucoup de gens sont déjà partis en vacances, (…) nous avons été tout simplement stupéfaits », explique Claude Boulanger, qui est aussi membre du conseil économique, social et environnemental régional.
]]>Pourquoi les #logements insalubres rendent-ils malade ?
▻https://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/environnement-et-sante/pour-les-logements-insalubres-rendent-malade_27967.html
« On a fait une étude qui montre que si on résorbait toutes les passoires énergétiques de France, les 7 millions de logement, c’est un gros chantier qu’on peut mener en dix ou quinze ans, on ferait quasiment un milliard d’euros d’économies de dépenses de soins parce que les gens, les enfants, les adultes auraient moins de pathologies et donc auraient moins recours à la #médecine et donc aux dépenses publiques de #santé », détaille Manuel Domergue.
Rien qu’en #Ile-de-France, plus d’un 1,2 millions de personnes sont concernées par ces risques pour la santé, et 4 millions dans toute la #France.
]]> Biorégions 2050 est le résultat d’un atelier de #prospective sur l’#Île-de-France #post-effondrement, téléchargeable gratuitement. Nous sommes presque en 2050. L’Île-de-France a subi une #fragmentation forcée résultant du #Grand_Effondrement. À partir de 2019, les effets du #dérèglement_climatique sont devenus de plus en plus perceptibles, obligeant une partie de la population francilienne – la plus aisée – à quitter la région. En raison d’une #crise_économique liée à l’interruption erratique des flux de la #mondialisation, la carte des activités a dû être redessinée et la capacité d’autoproduction renforcée. Le tissu des bassins de vie s’est redéployé autour de localités plutôt rurales et s’est profondément relocalisé. La vie quotidienne a retrouvé une forme de #convivialité de #proximité, à base d’#entraide et de #solidarité. Les #hypermarchés ont disparu, démontés pour récupérer le #fer et l’#aluminium. Certains #centres_commerciaux ont été transformés en #serres de #pépinières. Le #périphérique a été couvert de verdure et transpercé de radiales cyclistes et pédestres qui conduisent aux #biorégions limitrophes. La fin des #moteurs_thermiques, liée à la pénurie de #pétrole et à des décisions politiques, a induit une atmosphère nouvelle. L’#ozone_atmosphérique et les #microparticules ne polluent plus l’#air. Les #cyclistes peuvent pédaler sans s’étouffer. Mais les épisodes de #chaleurs_extrêmes interdisent encore la circulation sur de grandes distances par temps estival.
Le pdf :
▻http://fr.forumviesmobiles.org/sites/default/files/editor/bioregions_2050.pdf
La loterie de l’accès à la #procédure_d’asile en #Île-de-France
Les « chiffres noirs » de la #plateforme_téléphonique de l’#Ofii, tout juste révélés, démontrent les réelles #entraves au #droit_d’asile que rencontrent les personnes installées en région parisienne. Loin de leurs statistiques flatteuses, la plateforme participe aux objectifs gouvernementaux qui visent à limiter le nombre d’#enregistrement de demandes d’asile en Île-de-France.
▻https://www.lacimade.org/acces-procedure-asile-idf
#asile #France #asile #migrations #réfugiés #Paris #région_parisienne #statistiques #chiffres
La lutte dans les centre de rétention continue et s’amplifie !
Depuis le 3 janvier des luttes collectives dans les centre de rétention (Vincennes et Mesnil Amelot) et sont relayés et soutenue a l’extérieur ! Depuis le 11 janvier, une trentaine de retenus du centre de rétention de Oissel près de Rouen ont rejoint la lutte ! A bas les cra ! Besoin de soutien à l’extérieur !
Communiqué des prisonniers en lutte de Oissel (Rouen) !
Aujourd’hui 11 janvier, nous rejoignons nous aussi la lutte dans les centres de rétention contre les conditions d’enfermement et les violences policières quotidiennes. Nous sommes déjà presque 40 en grève de la faim.
Sur les conditions d’enfermement ici y a beaucoup à dire. Déjà la bouffe n’est pas bonne, rien n’est propre. Quand on mange, les policiers ils nous regardent et utilisent leurs smartphones. On a l’impression qu’ils nous snap, ce qui est sûr c’est qu’ils se moquent de nous.
/.../ Pour boire de l’eau c’est aux toilettes. Si tu tombes malade, c’est qui qui te soigne ? Pas la police en tout cas !
On nous traite comme des animaux, et pendant les visites la porte continue d’être ouverte et les policiers continuent de nous écouter. Ils continuent de nous empêcher tout contact avec nos proches, même de faire la bise à ta femme.
Ici il y a eu des histoires de viols pendant la fouille.
On a décidé de pas tout casser. Parce qu’on veut pas se faire accuser « d’ancien taulard vener », pourtant y a de quoi ici. Ici tu peux même pas cantiner et la bouffe est vraiment dégueulasse. /.../
Plus d’infos sur : ►https://abaslescra.noblogs.org
Pour nous contacter pour s’organiser : anticra@riseup.net
A bas les cra !
▻https://abaslescra.noblogs.org/post/2019/01/12/communique-des-prisonniers-en-lutte-de-oissel-rouen
Pour rappel il y a quelques semaines un communiqué était déjà sortit de ce même centre de rétention (disponible ici : ▻http://abaslescra.noblogs.org/post/2018/12/28/communique-des-prisonniers-du-centre-de-oissel). Les prisonniers avaient des revendications très clair que nous recopions ici :
Nous revendiquons :
La fermeture de ce centre de rétention qui n’est plus en état d’accueillir des humains dignement.
Le changement de l’équipe de policiers de jours, présente depuis trop longtemps et qui se comporte comme une mafia.
La fin des violences policières au centre de rétention et pendant les déportations.
La fin des condamnations inutiles a de la prison, comme quand on est condamné pour avoir refusé d’aller voir le consul.
Un véritable accès aux soins.
Respect de l’intimité des parloirs, et des parloirs qui durent plus longtemps pour respecter le besoin de voir ses proches.
Un accès permanent à la cour.
La fin de l’isolement, qui est un moyen de pression à l’intérieur. C’est un endroit où on nous torture moralement et physiquement.
La fin des actes racistes de l’administration ou de la police.
Des retenus du centre d’Oissel, le 27/12/2018
Rassemblement de soutien au CRA de Mesnil-Amelot
Depuis mardi, près de 70 détenus du CRA de Mesnil-Amelot sont en grève de la faim.
Pour montrer notre solidarité aux retenus du CRA de Mesnil-Amelot en grève de la faim, rendez-vous lundi à 19h à la station du RER B Roissy-Charles de Gaulle 1, sortie gare routière. Pour celleux qui partent de Paris, rendez-vous à gare du Nord sur le quai du RER B direction Roissy-Charles de Gaulle pour un départ collectif.
Ce rassemblement est dans la continuité de celui de lundi dernier devant le CRA de Vincenne, également en lutte : ▻https://abaslescra.noblogs.org/post/2019/01/05/appel-a-se-rassemblement-devant-le-cra-de-vincennes-ce-lundi-7-j
On se réunit pour s’organiser en soutien aux retenus qui luttent dans les CRA, le mercredi 16 à 18h30 à l’Echarde (m9 - Robespierre).
++ en pdf les communiqué des détenus du CRA de Mesnil-Amelot & Vincennes à retrouver sur @paris : ▻https://paris-luttes.info/la-lutte-dans-les-centre-de-11478 et ▻https://paris-luttes.info/rassemblement-de-soutien-au-cra-de-11481
#sans-papiers | #centres_de_rétention | #migrants | #exils | #Répression | #prisons
mulliez : Une place dans les grands projets parisiens Eric Treguier - 3 Juillet 2018 - chalenge
Sur ces quatres appels d’offres, le plus gros, le plus visible aussi, c’est sans conteste le chantier de la Gare du Nord. Les Lillois du groupe #Mulliez sauront, dans quelques jours, sinon dans quelques heures, s’ils emportent le morceau face au des autres finalistes, spécialistes eux aussi de l’immobilier commercial : Apsys et Altaréa-Cogédim. Pour la foncière nordiste, c’est l’opération qui ferait basculer son modèle et fera entrer #Ceetrus dans le monde des grands de l’aménagement urbain. L’ex-Immochan deviendrait alors un animateur de lieux, et plus seulement le gestionnaire des magasins des marques du groupe (Pimckie, Norauto, Auchan, Leroy-Merlin…). Ce qu’il a été pendant 40 ans. Il s’agit d’un budget de plusieurs centaines de millions d’euros et qui vise à rénover la première gare parisienne, qui a déjà eu un coup de lifting entre 2014 et 2017, et à la préparer pour 2024, c’est à dire pour les Jeux olympiques. Avec ses architectes du cabinet Valode & Pistre, les Nordistes ont conçu une toiture végétalisée et à des innovations sur la mobilité qui pourrait, selon des spécialistes, leur permettre de décrocher le chantier...
Derrière ce gros projet, Ceetrus devrait annoncer dans les prochains jours deux autres dossiers sur lesquels elle a été sélectionnée en short-list, avec là encore, de bonne chances d’être retenue. Il s’agit de l’ex-usine de pompage d’eau de Seine dite « Usine d’#Auteuil », dans le 16ème arrondissement, un ensemble de 3500 m² (deux halles et un bâtiment annexe) qu’il faut réhabiliter, dans le cadre de l’appel à projets « Réinventer #Paris », et qu’il faut densifier avec des commerces et des logements. Ceetrus est aussi finaliste sur un autre chantier : l’#Hôtel-Dieu. C’est le plus ancien hôpital de la capitale, en plein cœur de #Paris, à deux pas de Notre-Dame. Il a déjà été en partie attribué, l’an dernier, mais il reste une partie non négligeable (environ 17 000 m²) à restructurer. La présélection de Ceetrus montre sa détermination à se battre face à de nombreux concurrents pour ce projet situé dans un quartier parmi les plus prisés de la capitale. La foncière a aussi été présélectionnée, avec deux autres concurrents, pour construire trois passerelles au-dessus de la Seine, et en faire des lieux de passage et d’animation, dans le cadre de « Reinventing Cities »…Enfin, le groupe a aussi été retenu sur un dernier appel d’offre, ultra-parisien s’il en est : le déménagement des réserves du #Centre_Pompidou. Le musée national d’Art moderne (#MNAM) du Centre Pompidou, au coeur de Paris, cherche en effet 30000 mètres carrés en #Ile-de-France à l’horizon 2025 pour des espaces de stockage, d’exposition et de recherche. Car il est confronté à un problème de stockage de ses 120 000 œuvres. Et il cherche activement à pouvoir les stocker à moins de 45 minutes des tuyauteries de #Beaubourg. « On pourrait très bien imaginer que ces réserves puissent être accueillies sur notre pôle d’exposition de 12000 m² de notre projet #EuropaCity, à #Gonnesse, dans le Val d’Oise. Nous avons ce qu’il faut pour cela... » se plait à espérer Benoit Lheureux, directeur général de la foncière présidée par Vianney Mulliez, fils d’un cousin germain du fondateur du groupe nordiste. Il faut dire que pour le moment, son projet a été stoppé en rase campagne. En mars dernier, le tribunal de Cergy-Pontoise avait annulé la ZAC créant Europacity. Depuis, l’Etat et l’agence Grand Paris Aménagement ont fait appel, mais la candidature d’Europacity comme Réserve de Beaubourg ressemble beaucoup à un dernier espoir pour relancer ce #méga-projet de plusieurs milliards, créé il y a maintenant une dizaine d’années et financé par les chinois du groupe #Wanda et… la famille Mulliez.
#Gare #auchan #centre_commercial #centres_commerciaux #Auchan_dégage #les_hagards_du_Nord #immobilier #carambouille
]]>Potage Germiny
▻http://www.cuisine-libre.fr/potage-germiny
Trier et équeuter les feuilles d’oseille, les laver, et les éponger, puis les ciseler régulièrement. Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter les feuilles d’oseille et les faire fondre doucement en remuant. Verser le bouillon et porter à ébullition. Baisser ensuite le feu et faire cuire pendant 15 minutes. Pendant ce temps, mettre les jaunes d’œufs dans une terrine et ajouter la crème fraîche, saler et poivrer, mélanger intimement. Lorsque le bouillon à l’oseille est cuit, le verser…
#Oseille, #Veloutés / #Île-de-France, Entrée, apéro, starter..., #Bouilli, #Sans_viande
#Entrée,_apéro,_starter...
]]>New status by deylord
▻https://mastodon.partipirate.org/users/deylord/statuses/100067086518393787
« Le Bateau Ivre » vous invite (10 invitations) le samedi 29 septembre 2018 à 15h00 pour une représentation exceptionnelle du spectacle de Mime Tout Public Mr Alone dans « Marche dans les nuages » à Champeaux (77) dans la Salle La Campélienne... ▻https://www.silencecommunity.com/events/event/view/46881/mr-alone-a-champeaux-77
#invitation #représentation #spectacle #mime #seine-et-marne #ile-de-france #champeaux #pillavoine #laussat #le_bateau_ivre
]]>Les territoires de la marche en Île-de-France
▻https://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/edition/les-territoires-de-la-marche-en-ile-de-france.html
Qu’est-ce qu’un territoire favorable à la marche ? Il s’agit d’un territoire cumulant le plus de destinations accessibles à pied dans un rayon maximum de 3 km et dans un temps restreint. Les destinations les plus rapides à atteindre sont celles qui obtiennent le score le plus élevé. En Île-de-France, 39 % des déplacements quotidiens se font intégralement à pied.
#cartographie #Paris #ile-de-france #accessibilité #mobilité #circulation #transport
]]>« Laurenzaccio » à Poissy (78)
En mars 2016, « Le Bateau Ivre » organisait une lecture intimiste de « Laurenzaccio » de George Sand et Alfred de Musset, à Paris dans la salle la Verrière de la Maison des Auteurs de la SACD. Roger Jouan et Rémi Le Roux chargés des projets culturels de la ville de Poissy (78) étaient présents. Ils avaient énormément apprécié ce texte qui n’était alors qu’une étape dans la création. Nous étions un an avant la première représentation... ▻https://www.silencecommunity.com/events/event/view/46871/« laurenzaccio »-a-poissy-78
La bande annonce de la représentation : ►https://www.youtube.com/watch?v=orOaRHxZTf0
#tragédie #clown #représentation #spectacle #poissy #yvelines #ile-de-france #gonzalez #pillavoine #sand #de_musset #musset #laurenzaccio #roger_jouan #jouan #Rémi_Le_Roux #Le_Roux #Blanche_de_Castille #Théâtre #Théâtre_Blanche_de_Castille #mai_2018 #2018 #teaser #bande_annonce
]]>La mairie de L’Haÿ-les-Roses précarise encore plus ses agents d’entretien
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/260118/la-mairie-de-lhay-les-roses-precarise-encore-plus-ses-agents-dentretien
Débrayage le 25 janvier devant la mairie de L’Haÿ-les-Roses, pour protester contre la précarisation du personnel de #nettoyage © MG Pour tenir ses comptes, la ville de L’Haÿ-les-Roses externalise son service de nettoyage. Les agents, en contrat court renouvelé depuis des années, se voient proposer un bout de CDI dans le privé, et un énième CDD dans le public, et perdent pour certains du salaire au passage. Les syndicats dénoncent une double précarisation.
#France #Fonction_Publique #Île-de-France #L'hay-les-Roses #Les_Républicains #précarité
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