#île_de_landu

  • Le traitement cruel et criminel des réfugiés
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jui2015/pers-j18.shtml

    Quatre ou cinq jours plus tard, le bateau était intercepté à nouveau par un navire douanier australien. Soi-disant parce que le bateau « n’était pas en état de naviguer », il a été remorqué quatre jours jusqu’à l’île de Greenhill, près de la côte nord de l’Australie. Mais les 65 passagers ne purent pas demander le statut de réfugiés en raison des lois réactionnaires passées par l’ancien gouvernement travailliste, qui a retiré de la zone d’immigration de l’Australie l’ensemble du continent australien – acte sans précédent dans le monde.

    Les réfugiés ont ensuite été transférés sur deux petits bateaux en bois fournis par le gouvernement australien. On leur a donné une quantité limitée de carburant et de vivres. L’équipage a été payé entre 5,000 et 6000 dollars américains pour retourner à l’île de Rote, à l’ouest de Timor.

    Un des bateaux est tombé en panne de carburant. Avec 71 personnes entassées à son bord il s’est échoué sur des récifs. Les réfugiés ont été contraints de nager environ 90 minutes pour atteindre la petite île de Landu, où l’alerte a été donnée et une opération de sauvetage organisée.

    La seule raison pour laquelle l’incident a été connu c’est que les réfugiés ont réussi, contre toute attente, à survivre. Tout indique un plan délibéré des autorités australiennes, de sorte qu’ils ne survivent pas pour relater les faits. Le chef de la police du Timor occidental, le général Endang, a qualifié leur voyage de « mission suicide. »

    Il n’y a aucune raison de croire que cet incident est un cas isolé. Combien de réfugiés ont été contraints par les autorités australiennes d’embarquer sur des bateaux sans provisions suffisantes, avec des équipages payés pour les « refouler » et les abandonner ensuite en haute mer ? Combien n’ont pas survécu ? La politique déclarée du gouvernement est de tout taire sur le coût, en argent ou en vies, des opérations militaires secrètes qu’il mène pour persécuter les réfugiés.

    #migrants