• #Lyon : communiqué suite à l’expulsion du #116_rue_Dedieu et appel a rassemblement vendredi 1er octobre
    https://fr.squat.net/2021/09/30/lyon-communique-suite-a-lexpulsion-du-116-rue-dedieu

    Le jeudi 16 septembre dernier, la préfecture a déployé un énorme dispositif policier pour expulser le squat de Feyzin où logeaient près de 250 personnes depuis environ deux ans. La préfecture n’avait « relogé » qu’une trentaine de personnes, dans un centre d’hébergement à Saint-Priest connu pour être l’un des plus vétustes de Lyon. Là-bas, […]

    #expulsion #ouverture #sans-papiers

  • #Lyon : #ouverture et #expulsion d’un bâtiment de la Métropole pour les expulsé.es de Feyzin
    https://fr.squat.net/2021/09/30/lyon-ouverture-et-expulsion-dun-batiment-de-la-metropole

    Appel à soutien – Suite à l’expulsion du squat de Feyzin et à celle du gymnase Clémenceau, plusieurs personnes se retrouvent toujours sans solution d’hébergement. C’est pourquoi nous avons décidé de réquisitionner un bâtiment vide de la Métropole situé au 116, rue Dedieu 69100. Depuis le week-end dernier, habitant.es et soutiens occupent un bâtiment vide […]

    #116_rue_Dedieu #sans-papiers

  • Révolution française #11 : La Terreur – par Henri Guillemin
    https://www.les-crises.fr/revolution-francaise-11-la-terreur-par-henri-guillemin

    Les journées des 31 mai et 2 juin vont aboutir à l’exclusion des Girondins de la Convention. Les 32 députés exclus sont condamnés à la résidence surveillée. La Convention est purgée. Source : RTS, Henri Guillemin  En septembre 1793, la Révolution française bascule, la France est menacée à l’extérieur par la guerre contre […]

  • S’arrêter sur le traitement d’un événement, n’est plus le seul apanage du sociologue, de l’historien ou du philosophe. Depuis quelque temps, les médias s’essayent à l’introspection publique. Très certainement, est-ce là le fruit, la résultante d’une critique toujours plus soutenue, voire violente de ces mêmes médias, venue du public. La fameuse perte de confiance. Alors, exposer les coulisses de la production de l’information, affirmer que l’on prend ainsi du recul permet (peut-être) de tenter de répondre aux procès en sorcellerie les plus divers. A commencer par l’antienne qui veut que l’audience - appelée aussi il n’y a pas si longtemps l’audimat - soit le seul guide pour des écrans tous plus cyniques les uns que les autres... Surtout lorsque les faits sont de nature terroriste.

    Face à son miroir, le monde médiatique se questionne donc vingt ans après : Qu’avons-nous fait ce 11 septembre ?

    https://www.meta-media.fr/2021/09/10/questionner-les-medias-du-11-septembre.html

    #Images #Médias #EMI #Réflexion #11septembre

  • Comprendre la Commune de Paris #11 : Le moment de vérité – par Henri Guillemin
    https://www.les-crises.fr/comprendre-la-commune-de-paris-11-le-moment-de-verite-par-henri-guillemin

    Source : RTS En 1971, cent ans après « la semaine sanglante » qui vit l’écrasement de la Commune de Paris, l’historien et écrivain français Henri Guillemin présente en treize conférences télévisées cette page sombre de l’histoire de France. Découvrez ou redécouvrez cette passionnante série en version haute définition restaurée. Voir l’épisode précédent.  C’est l’assaut des Versailles. La défense de Paris s’est relâchée à ses portes, mais les Communards résistent héroïquement dans les quartiers de la capitale. Henri Guillemin rend compte de ces journées sanglantes. Henri Guillemin est né le 19 mars 1903 à Mâcon. Il fréquente l’Ecole normale supérieure et obtient une agrégation en lettres en 1927. Professeur dans plusieurs universités françaises, il est contraint de quitter Bordeaux en 1942 pour se réfugier en Suisse. Il (...)

  • En Arabie saoudite, les déboires de l’empire des Ben Laden sous MBS AFP - 28 avril 2021

    Dans le cadre d’une campagne anticorruption menée par le prince héritier et considérée comme une purge politique, l’État a retiré le contrôle de la gestion à la famille Ben Laden.


    Les bureaux de la famille Ben Laden en Arabie saoudite, en 2004. (Crédit : Bertil Videt / CC BY 2.5)

    La richissime famille saoudienne des Ben Laden a survécu aux retombées des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, reniant la « brebis galeuse » Oussama mort il y a dix ans. Mais sa fortune s’est effondrée ces dernières années avec l’ascension fulgurante du prince héritier Mohammed ben Salmane.

    Le groupe Ben Laden, plus grand empire de construction d’Arabie saoudite fondé par le père d’Oussama ben Laden en 1931, s’est enrichi pendant des décennies grâce à sa proximité avec la famille royale. Mais il croule aujourd’hui sous les dettes.

    L’État a retiré le contrôle de la gestion à la famille Ben Laden, qui a construit une grande partie de l’Arabie saoudite moderne, dans le cadre d’une vaste campagne anti-corruption menée en 2017 par « MBS » et largement considérée comme une purge politique.

    « Les Ben Laden ont survécu au 11-Septembre mais ils n’ont pas pu survivre à MBS », a déclaré à l’AFP un proche de la famille. « On aurait pu penser que ce serait l’inverse. »

    Bakr ben Laden, ancien président du groupe et demi-frère septuagénaire d’Oussama, est en détention depuis novembre 2017, selon deux proches de la famille. Ses frères Saad et Saleh ont été un temps emprisonnés.

    Aucun chef d’accusation n’a été divulgué publiquement. Ils nient avoir commis des actes répréhensibles.

    Le gouvernement a récupéré la participation des trois frères dans la société, soit 36,2 %, d’après un document officiel vu par l’AFP.

    Les autorités ont également saisi des biens, notamment des villas, des jets privés et une collection de voitures de luxe, et ont interdit aux membres de la famille de voyager à l’étranger, selon les proches.


    Vue de Ryad. (Credit : CC BY Hic et nunc/Wikimedia Commons)

    « Loyauté et gratitude indiscutables »
    Mohammed, père d’Oussama, a fondé la société qui s’est transformée en empire de plusieurs milliards de dollars grâce à des contrats publics lucratifs de construction de palais, d’universités, d’autoroutes et de mosquées.

    Cet immigré yéménite a eu plus de cinquante enfants de plusieurs épouses. Une famille tentaculaire qui a fait l’objet d’une attention internationale après les attentats de septembre 2001 aux États-Unis, orchestrés par Oussama, le fondateur du réseau jihadiste Al-Qaïda.

    La famille l’avait renié dès 1994 en raison de ses activités et n’a pas été inquiétée par l’État saoudien.

    L’entreprise était tellement liée aux dirigeants saoudiens que Bakr ben Laden a longtemps conservé un espace de travail à la cour royale. Il servait souvent de « distributeur de billets » aux membres de la famille royale, selon l’une des sources.

    « Mon grand-père Mohammed ben Laden et mes oncles ont aidé à construire le royaume et ont servi les rois successifs, en tant que partenaires incontournables, avec une loyauté et une gratitude indiscutables. Cette relation spéciale a pris fin avec MBS », a déclaré à l’AFP un Ben Laden de la troisième génération.

    Un autre événement dramatique, survenu aussi un 11 septembre, a signé la disgrâce de la famille Ben Laden dans son pays : une grue de l’entreprise s’est écrasée dans la Grande Mosquée de La Mecque ce jour-là en 2015, tuant plus de 100 personnes. C’est également l’année d’accession au trône du père de MBS.

    Le groupe a été évincé de nouveaux projets pendant plusieurs mois. Et il a aussi subi la pression de la chute des prix du pétrole depuis 2014, qui a réduit les revenus du gouvernement et provoqué des retards de paiement, ont indiqué les deux sources.

    « Tourner la page »
    Mais la campagne de répression de 2017 a porté le coup de grâce, avec Bakr ben Laden extirpé de sa villa de Jeddah entouré d’une nuée de SUV noirs, raconte l’une des sources.

    Pour les partisans du prince héritier, cette campagne était nécessaire pour secouer une oligarchie richissime et la sortir de ses habitudes de corruption à l’ère de l’austérité budgétaire.

    Les Ben Laden « étaient corrompus comme beaucoup d’autres. Ils n’ont pas été abattus comme en Chine mais enfermés au Ritz pendant quelques mois et ont pu négocier », assure à l’AFP un proche de la cour royale.

    Les trois frères Ben Laden n’étaient pas joignables et le gouvernement n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.

    La proximité de la famille avec l’ancien prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef et son ancien bras droit Saad Aljabri – dont un fils a épousé une fille de Saad ben Laden –, expliquerait aussi l’acrimonie avec MBS.

    Bakr ben Laden a certes restitué des milliards de dollars d’actifs et d’actions mais il détient toujours des « actifs importants » à l’étranger, hors de portée du gouvernement saoudien.

    Selon l’une des sources, ses associés et lui détiennent des secrets accablants sur des versements effectués aux membres de la famille royale.

    « Les cinq dernières années ont été vraiment difficiles pour chaque membre de la famille », confie le membre de la famille Ben Laden.

    « Tout ce que nous voulons, c’est tourner complètement la page, faire libérer mon oncle Bakr et retourner faire ce que nous faisons mieux que quiconque : construire le royaume. »

    Source : https://fr.timesofisrael.com/en-arabie-saoudite-les-deboires-de-lempire-des-ben-laden-sous-mbs

    #Arabie_saoudite #Al-Qaïda #Mohammed_ben_Salmane #MBS #Osama_Ben_Laden #Ben_Laden #11/09 #La_Mecque #terrorisme #TP #Immobilier

  • The invention of whiteness: the long history of a dangerous idea

    Before the 17th century, people did not think of themselves as belonging to something called the white race. But once the idea was invented, it quickly began to reshape the modern world.

    In 2008, a satirical blog called Stuff White People Like became a brief but boisterous sensation. The conceit was straightforward, coupling a list, eventually 136 items long, of stuff that white people liked to do or own, with faux-ethnographic descriptions that explained each item’s purported racial appeal. While some of the items were a little too obvious – indie music appeared at #41, Wes Anderson movies at #10 – others, including “awareness” (#18) and “children’s games as adults” (#102), were inspired. It was an instant hit. In its first two months alone, Stuff White People Like drew 4 million visitors, and it wasn’t long before a book based on the blog became a New York Times bestseller.

    The founder of the blog was an aspiring comedian and PhD dropout named Christian Lander, who’d been working as an advertising copywriter in Los Angeles when he launched the site on a whim. In interviews, Lander always acknowledged that his satire had at least as much to do with class as it did with race. His targets, he said, were affluent overeducated urbanites like himself. Yet there’s little doubt that the popularity of the blog, which depended for its humour on the assumption that whiteness was a contentless default identity, had much to do with its frank invocation of race. “As a white person, you’re just desperate to find something else to grab on to,” Lander said in 2009. “Pretty much every white person I grew up with wished they’d grown up in, you know, an ethnic home that gave them a second language.”

    Looking back at Stuff White People Like today, what marks the site’s age is neither the particularities of its irony nor the broad generalities of its targets. There are still plenty of white people with too much time and too much disposable income on their hands, and plenty of them still like yoga (#15), Vespa scooters (#126), and “black music that black people don’t listen to any more” (#116).

    What has changed, however – changed in ways that date Stuff White People Like unmistakably – is the cultural backdrop. Ten years ago, whiteness suffused mainstream culture like a fog: though pervasive to the point of omnipresence, it was almost nowhere distinct. When the sorts of white people for and about whom Lander was writing talked about being white, their conversations tended to span the narrow range between defensiveness and awkwardness. If they weren’t exactly clamouring to dispense with their racial identity, and the privileges that came with it, they were also not eager to embrace, or even discuss it, in public.

    In the years since, especially among the sort of people who might have once counted themselves fans of Lander’s blog, the public significance of whiteness has undergone an almost wholesale re-evaluation. Far from being a punchline for an anxious, cathartic joke, whiteness is now earnestly invoked, like neoliberalism or populism, as a central driver of cultural and political affairs. Whereas Lander could score a bestseller in 2008 with a book mocking whiteness as a bland cultural melange whose greatest sin was to be uninteresting, just nine years later Ta-Nehisi Coates would have his own bestseller that described whiteness as “an existential danger to the country and the world”.

    Much of the change, of course, had to do with Donald Trump, for whom, as Coates put it, “whiteness is neither notional nor symbolic, but is the very core of his power”. But it was not only Trump. Whiteness has been implicated in events on both sides of the Atlantic, including Brexit; mass shootings in Norway, New Zealand and the US; the George Floyd and Breonna Taylor killings; and the 6 January insurrection at the US Capitol. Alongside these real-world incidents, a bumper crop of scholarship, journalism, art and literature – by Coates, Nell Irvin Painter, Jordan Peele, Eric Foner, Ava DuVernay, Adam Serwer, Barbara and Karen Fields, Kevin Young, David Olusoga, Nikole Hannah-Jones, Colson Whitehead and Claudia Rankine, among many others – has spurred the most significant reconsideration of racial whiteness in 50 years.

    This reckoning, as it is sometimes called, has had measurable effects. In a Pew poll last October, nearly a third of white Americans said that the recent attention to racial issues signified a “major change” in American attitudes about race – another 45% said it was a “minor change” – and nearly half believed that those changes would lead to policies that would ameliorate racial inequality. In the UK, a YouGov poll from December suggested that more than a third of Britons reported that they were having more discussions about racism than they had previously.

    At the same time, this new focus on whiteness has prompted much confusion and consternation, especially among white people not used to thinking of themselves in racial terms. The Pew poll found that half of white Americans thought there was “too much” discussion of racial issues, and a similar proportion suggested that seeing racism where it didn’t exist was a bigger problem than not seeing racism where it did.

    What these recent debates have demonstrated more than anything, perhaps, is how little agreement still exists about what whiteness is and what it ought to be. Nearly everywhere in contemporary society “white” is presumed to be a meaningful index of identity that, like age and gender, is important enough to get mentioned in news accounts, tallied in political polls, and recorded in government databases. Yet what that identity is supposed to tell us is still substantially in dispute. In many ways, whiteness resembles time as seen by Saint Augustine: we presume we understand it as long as we’re not asked to explain it, but it becomes inexplicable as soon as we’re put to the test.

    A little more than a century ago, in his essay The Souls of White Folk, the sociologist and social critic WEB Du Bois proposed what still ranks as one of the most penetrating and durable insights about the racial identity we call white: “The discovery of personal whiteness among the world’s peoples is a very modern thing – a nineteenth and twentieth century matter, indeed.”

    Though radical in its time, Du Bois’s characterisation of what he called the “new religion of whiteness” – a religion founded on the dogma that “of all the hues of God, whiteness alone is inherently and obviously better than brownness and tan” – would have a profound effect on the way historians and other scholars would come to understand racial identity. In part this had to do with his insistence that a racial category like whiteness was more akin to a religious belief than a biological fact. Du Bois rejected the idea, still common in his day, that the races reflected natural divisions within the human species – as well as the nearly inevitable corollary that the physical, mental and behavioural traits associated with the white race just happened to be the ones most prized by modern societies.

    That had been the view, for instance, of Thomas Jefferson, who had attempted to delineate “the real distinctions which nature has made” between the races, in his Notes on the State of Virginia, first published in 1781. It was also the view that would appear, at least in attenuated form, two centuries later in Charles Murray and Richard J Herrnstein’s Bell Curve, which was published in 1994. Murray and Herrnstein argued that “the most plausible” explanation for the differences between Black and white populations recorded on IQ tests was “some form of mixed gene and environmental source” – in other words, that at least some of the discrepancy owes to natural differences.

    By the time The Bell Curve appeared, Du Bois’s assertion that racial categories were not biologically grounded was widely accepted. In the years since, the scientific evidence for that understanding has only become more overwhelming. A 2017 study examined the DNA of nearly 6,000 people from around the world and found that while some genetic differences among humans can be traced to various ancestral lineages – for example, eastern African, southern European or circumpolar – none of those lineages correspond to traditional ideas about race.

    If it’s easy enough for many people today to accept that whiteness is a purely sociological phenomenon – in some quarters, the idea that “race is a social construct” has become a cliche – the same cannot be said for Du Bois’s suggestion that whiteness is a relatively new thing in human history. And yet just as in the case of genetic science, during the second half of the 20th century a number of historians demonstrated that while Du Bois was off by a few hundred years, he was correct that it was only in the modern period that people started to think of themselves as belonging to something called the white race.

    Of course, it’s important not to overstate the case: the evolution of the idea of whiteness was messy and often indistinct. As the historian Nell Irvin Painter has cautioned, “white identity didn’t just spring to life full-blown and unchanging”. It had important antecedents that included a growing sense of a pan-European identity; longstanding cultural associations that saw white as a symbol of purity and virtue; and bog-standard ethnocentrism.

    Still, with only slightly exaggerated precision, we can say that one of the most crucial developments in “the discovery of personal whiteness” took place during the second half of the 17th century, on the peripheries of the still-young British empire. What’s more, historians such as Oscar and Mary Handlin, Edmund Morgan and Edward Rugemer have largely confirmed Du Bois’s suspicion that while xenophobia appears to be fairly universal among human groupings, the invention of a white racial identity was motivated from the start by a need to justify the enslavement of Africans. In the words of Eric Williams, a historian who later became the first prime minister of Trinidad and Tobago, “slavery was not born of racism: rather, racism was the consequence of slavery”.

    If you asked an Englishman in the early part of the 17th century what colour skin he had, he might very well have called it white. But the whiteness of his skin would have suggested no more suitable basis for a collective identity than the roundness of his nose or the baldness of his head. If you asked him to situate himself within the rapidly expanding borders of the known world, he would probably identify himself, first and most naturally, as an Englishman. If that category proved too narrow – if, say, he needed to describe what it was he had in common with the French and the Dutch that he did not share with Ottomans or Africans – he would almost certainly call himself a Christian instead.

    That religious identity was crucial for the development of the English slave trade – and eventually for the development of racial whiteness. In the early 17th century, plantation owners in the West Indies and in the American colonies largely depended on the labour of European indentured servants. These servants were considered chattel and were often treated brutally – the conditions on Barbados, England’s wealthiest colony, were notorious – but they were fortunate in at least one respect: because they were Christian, by law they could not be held in lifetime captivity unless they were criminals or prisoners of war.

    Africans enjoyed no such privilege. They were understood to be infidels, and thus the “perpetual enemies” of Christian nations, which made it legal to hold them as slaves. By 1640 or so, the rough treatment of indentured servants had started to diminish the supply of Europeans willing to work on the sugar and tobacco plantations, and so the colonists looked increasingly to slavery, and the Atlantic-sized loophole that enabled it, to keep their fantastically profitable operations supplied with labour.

    The plantation owners understood very well that their cruel treatment of indentured Europeans, and their even crueller treatment of enslaved Africans, might lead to thoughts – or worse – of vengeance. Significantly outnumbered, they lived in constant fear of uprisings. They were particularly afraid of incidents such as Bacon’s Rebellion, in 1676, which saw indentured Europeans fighting side-by-side with free and enslaved Africans against Virginia’s colonial government.

    To ward off such events, the plantation owners initially sought to protect themselves by giving their “Christian” servants legal privileges not available to their enslaved “Negroes”. The idea was to buy off the allegiance of indentured Europeans with a set of entitlements that, however meagre, set them above enslaved Africans. Toward the end of the 17th century, this scheme witnessed a significant shift: many of the laws that regulated slave and servant behaviour – the 1681 Servant Act in Jamaica, for example, which was later copied for use in South Carolina – began to describe the privileged class as “whites” and not as “Christians”.

    One of the more plausible explanations for this change, made by Rugemer and the historian Katharine Gerbner, among others, is that the establishment of whiteness as a legal category solved a religious dilemma. By the 1670s, Christian missionaries, including the Quaker George Fox, were insisting that enslaved Africans should be inducted into the Christian faith. The problem this posed for the planters was obvious: if their African labourers became Christians, and no longer “perpetual enemies” of Christendom, then on what legal grounds could they be enslaved? And what about the colonial laws that gave special privileges to Christians, laws whose authors apparently never contemplated the possibility that Africans might someday join the faith?

    The planters tried to resolve the former dilemma by blocking the conversion of enslaved Africans, on the grounds, as the Barbados Assembly put it in 1680, that such conversion would “endanger the island, inasmuch as converted negroes grow more perverse and intractable than others”. When that didn’t work (the Bishop of London objected) they instead passed laws guaranteeing that baptism could not be invoked as grounds for seeking freedom.

    But the latter question, about privileges for Christians, required the colonialists to think in a new way. No longer could their religious identity separate them and their servants from enslaved Africans. Henceforth they would need what Morgan called “a screen of racial contempt”. Henceforth, they would need to start thinking of themselves as white.

    As late as 1694, a slave-ship captain could still question the racial logic newly employed to justify his trade. (“I can’t think there is any intrinsick value in one colour more than another, nor that white is better than black, only we think it so because we are so,” Thomas Phillips wrote in his diary.) But whiteness quickly proved itself a powerful weapon that allowed transatlantic capitalism to secure the labour – “white” and African – it needed. As the historian Theodore Allen put it, “The plantation bourgeoisie deliberately extended a privileged status to the white poor of all categories as a means of turning to African slavery as the basis of its system of production.”

    The economic utility of the idea of whiteness helped spread it rapidly around the world. Du Bois was not wrong to call it a religion, for like a religion, it operated at every psychological, sociological and political scale, from the most intimate to the most public. Like a religion, too, it adapted to local conditions. What it meant to be white in British Virginia was not identical to what it would mean in New York before the American civil war, in India during the Raj, in Georgia during Jim Crow, in Australia after Federation, or in Germany during the Third Reich. But what united all these expressions was a singular idea: that some group of people called white was naturally superior to all others. As Benjamin Disraeli, the Victorian prime minister and one of the most committed race ideologists of his time, put it, “race implies difference, difference implies superiority, and superiority leads to predominance”.

    The idea of whiteness, in other words, was identical to the idea of white supremacy. For the three centuries that preceded the civil rights movement, this presumption was accepted at the most refined levels of culture, by people who, in other contexts, were among the most vocal advocates of human liberty and equality. It is well known that Immanuel Kant argued we should treat every other person “always at the same time as an end and never simply as a means”. Less well known is his proposal, in his Lectures on Physical Geography, published in 1802, that “humanity is at its greatest perfection in the race of the whites”, or his claim, in his notes for his Lectures on Anthropology, that native “Americans and Negroes cannot govern themselves. Thus, serve only as slaves”. Even Gandhi, during the early part of his life, accepted the basic lie of whiteness, arguing that “the English and the Indians spring from a common stock, called the Indo-Aryan” and that “the white race in South Africa should be the predominating race”.

    As though aware of their own guilty conscience, the evangelists of the religion of whiteness were always desperate to prove that it was something other than mere prejudice. Where the Bible still held sway, they bent the story of Noah’s son Ham into a divine apologia for white supremacy. When anatomy and anthropology gained prestige in the 18th and 19th centuries, they cited pseudo-scientific markers of racial difference like the cephalic index and the norma verticalis. When psychology took over in the 20th, they told themselves flattering stories about divergences in IQ.

    For all their evident success, the devotees of the religion of whiteness were never able to achieve the total vision they longed for. In part, this was because there were always dissenters, including among those who stood to gain from it, who rejected the creed of racial superiority. Alongside those remembered by history – Elizabeth Freeman, Toussaint Louverture, Harriet Tubman, Sitting Bull, Franz Boas, Haviva Reik, Martin Luther King Jr, Nelson Mandela – there were millions of now-forgotten people who used whatever means they possessed to resist it. In part, too, the nonsense logic that regulated the boundaries of whiteness – the one-drop rule in the US, which said that anyone with Black ancestry could not be white; the endless arguments over what “caucasian” was supposed to mean; the “honorary Aryan” status that Hitler extended to the Japanese – was no match for the robust complexities of human society.

    Yet if the religion of whiteness was never able to gain acceptance as an unchallengeable scientific fact, it was still hugely successful at shaping social reality. Some of this success had to do with its flexibility. Thanks to its role in facilitating slavery, whiteness in the US was often defined in opposition to blackness, but between those two extremes was room for tactical accommodations. In 1751, Benjamin Franklin could claim that only the English and Saxons “make the principal Body of White People on the Face of the Earth”, and nearly 80 years later, Ralph Waldo Emerson would insist that the Irish, like the Chinese and the Native American, were not caucasian. Over time, however, the definition of who counted as culturally white expanded to include Catholics from southern Europe, the Irish and even Jews, who for centuries had been seen as quintessential outsiders.

    The religion of whiteness also found success by persuading its adherents that they, and not the people they oppressed, were the real victims. In 1692, colonial legislators in British Barbados complained that “sundry of the Negroes and Slaves of this island, have been long preparing, contriving, conspiring and designing a most horrid, bloody, damnable and detestable rebellion, massacre, assassination and destruction”. From there, it was a more or less straight line to Woodrow Wilson’s claim, in 1903, that the southerners who started the Ku Klux Klan were “aroused by the mere instinct of self-preservation”, and to Donald Trump’s warning, when he launched his presidential campaign in 2015, that Mexican immigrants to the US were “bringing drugs. And they’re bringing crime. And they’re rapists.”

    Where the religion of whiteness was not able to win converts with persuasion or fear, it deployed cruder measures to secure its power, conscripting laws, institutions, customs and churches to enforce its prerogatives. Above all, it depended on force. By the middle of the 20th century, the presumption that a race of people called white were superior to all others had supplied the central justification not just for the transatlantic slave trade but also for the near-total extinction of Indians in North America; for Belgian atrocities in Congo; for the bloody colonisation of India, east Africa and Australia by Britain; for the equally bloody colonisation of north and west Africa and south-east Asia by France; for the deployment of the Final Solution in Nazi Germany; and for the apartheid state in South Africa. And those are merely the most extreme examples. Alongside those murdered, raped and enslaved in the name of whiteness, the total number of whom runs at least to nine figures, are an almost unthinkable number of people whose lives were shortened, constrained, antagonised and insulted on a daily basis.

    It was not until the aftermath of the second world war that frank endorsements of white supremacy were broadly rejected in Anglo-American public discourse. That this happened at all was thanks largely to the efforts of civil rights and anti-colonial activists, but the war itself also played a role. Though the horrors of the Nazi regime had been more acute in their intensity than anything happening at the time in the US or the UK, they supplied an unflattering mirror that made it impossible to ignore the racism that was still prevalent in both countries. (A New York Times editorial in 1946 made the connection explicit, arguing that “this is a particularly good year to campaign against the evils of bigotry, prejudice and race hatred because we have recently witnessed the defeat of enemies who tried to found a mastery of the world upon such a cruel and fallacious policy”.)

    Political appeals to white solidarity diminished slowly but certainly. In 1955, for example, Winston Churchill could still imagine that “Keep England White” was a winning general-election theme, and even as late as 1964, Peter Griffiths, a Conservative candidate for parliament, would score a surprise victory after endorsing a nakedly racist slogan. By 1968, however, when Enoch Powell delivered his “Rivers of Blood” speech – in which he approvingly quoted a constituent who lamented that “in 15 or 20 years’ time, the black man will have the whip hand over the white man” – he would be greeted by outrage in the Times, which called it an “evil speech”, and expelled from the Conservative shadow cabinet. In the US, too, where a century of racial apartheid had followed a century of slavery, open expressions of racism met with increasing public censure. Throughout the 60s and into the 70s, Congress passed a series of statutes that rendered explicit racial discrimination illegal in many areas of public life.

    This gradual rejection of explicit, government-enforced white supremacy was hugely consequential in terms of public policy. Yet it did not mean that whiteness, as a political force, had lost its appeal: in the weeks after Powell’s speech, to take just one example, a Gallup poll found that 74% of Britons supported his suggestion that brown-skinned immigrants ought to be repatriated. It also left unresolved the more difficult question of whether whiteness was truly separable from its long history of domination.

    Instead of looking too hard at the sordid history of whiteness, many white people found it easier to decide that the civil rights movement had accomplished all the anti-racism work that needed doing. The result was a strange détente. On the one hand, whiteness retreated as a subject of public attention, giving way to a new rhetoric of racial colour-blindness. On the other hand, vast embedded economic and cultural discrepancies allowed white people continue to exercise the institutional and structural power that had accumulated on their behalf across the previous three centuries.

    Similarly, while blatant assertions of white power – such as the 1991 gubernatorial campaign of David Duke, a former Ku Klux Klan grand wizard, in Louisiana – met with significant elite resistance, what counted as racist (and therefore subject to the taboo) was limited to only the most flagrant instances of racial animus. Among liberals and conservatives, racism was widely understood as a species of hatred, which meant that any white person who could look into his heart and find an absence of open hostility could absolve himself of racism.

    Even the phrase “white supremacy”, which predates the word “racism” in English by 80 years and once described a system of interlocking racial privileges that touched every aspect of life, was redefined to mean something rare and extreme. In 1923, for example, under the headline White Supremacy Menaced, the New York Times would print an article which took at face value a Harvard professor’s warning that “one of the gravest and most acute problems before the world today” was “the problem of saving the white race from submergence in the darker races”. In 1967, the US supreme court invalidated a law that prevented whites from marrying people who were not white, on the grounds that it was “obviously an endorsement of the doctrine of White Supremacy”, and two years later, the critic Albert Murray would use the phrase to describe everything from anti-Black prejudice in police departments to bigoted media representations of Black life to influential academic studies such as Daniel Patrick Moynihan’s The Negro Family.

    By the 80s and 90s, however, at least in white-dominated media, “white supremacy” was reserved only for the most shocking and retrograde examples of racism. For many people who grew up at that time, as I did, the phrase evoked cross burnings and racist hooligans, rather than an intricate web of laws and norms that maintained disparities of wealth, education, housing, incarceration and access to political power.

    Perhaps most perverse of all was the charge of “reverse racism”, which emboldened critics of affirmative action and other “race-conscious” policies to claim that they, and not the policies’ proponents, were the true heralds of racial equality. In 1986, Ronald Reagan went so far as to defend his opposition to minority-hiring quotas by invoking Martin Luther King Jr: “We want a colour-blind society,” Reagan declared. “A society, that in the words of Dr King, judges people not by the colour of their skin, but by the content of their character.”

    Of course not everyone accepted this new dispensation, which scholars have variously described as “structural racism”, “symbolic racism” or “racism without racists”. In the decades following the civil rights movement, intellectuals and activists of colour continued to develop the Du Boisian intellectual tradition that understood whiteness as an implement of social domination. In the 80s and 90s, a group of legal scholars that included Derrick Bell, Kimberlé Crenshaw, Cheryl Harris and Richard Delgado produced a body of research that became known as critical race theory, which was, in Bell’s words, “ideologically committed to the struggle against racism, particularly as institutionalised in and by law”.

    Alongside critical race theory, and in many ways derived from it, a new academic trend, known as whiteness studies, took shape. Historians working in this subfield demonstrated the myriad ways in which the pursuit of white supremacy – like the pursuit of wealth and the subjection of women – had been one of the central forces that gave shape to Anglo-American history. For many of them, the bill of indictment against whiteness was total: as the historian David Roediger put it, “it is not merely that whiteness is oppressive and false; it is that whiteness is nothing but oppressive and false.”

    In the fall of 1992, a new journal co-founded by Noel Ignatiev, one of the major figures in whiteness studies, appeared in bookstores around Cambridge, Massachusetts. Called Race Traitor, the magazine wore its motto and guiding ethos on its cover: Treason to Whiteness is Loyalty to Humanity. The issue opened with an editorial whose headline was equally provocative: “Abolish the white race – by any means necessary.” This demand, with its echoes of Sartre by way of Malcolm X, was not, as it turned out, a call for violence, much less for genocide. As Ignatiev and his co-editor, John Garvey, explained, they took as their foundational premise that “the white race is a historically constructed social formation”, a sort of club whose membership “consists of those who partake of the privileges of the white skin in this society”.

    For Ignatiev and Garvey, whiteness had been identified with white supremacy for so long that it was folly to think it was salvageable. “So long as the white race exists,” they wrote, “all movements against racism are doomed to fail.” What was necessary, in their view, was for the people called “white” – people like them – to forcefully reject that identification and the racial privileges that came with it. Whiteness, they suggested, was a fragile, unstable thing, such that even a small number of determined attacks – objecting to racist educational programmes at a school board meeting, say, or capturing racist police behaviour on video – ought to be able to unsettle the whole edifice.

    But while whiteness studies produced much work that still makes for bracing, illuminating reading, it was soon mocked as one more instance of the very privilege it meant to oppose. “The whole enterprise gives whites a kind of standing in the multicultural paradigm they have never before enjoyed,” Margaret Talbot wrote in the New York Times in 1997. “And it involves them, inevitably, in a journey of self-discovery in which white people’s thoughts about their own whiteness acquire a portentous new legitimacy.” Even Ignatiev would later say he “wanted nothing to do with” it.

    By the mid-2000s, the “colour-blind” ideological system had become so successful that it managed to shield even the more obvious operations of whiteness – the overwhelming numbers of white people in corporate boardrooms, for instance, or in the media and tech industries – from much censure. In the US, when racial disparities could not be ignored, it was often suggested that time was the only reliable remedy: as the numerical proportion of whites dwindled, so too would their political and economic power diminish. (Never mind that whiteness had managed to escape predictions of demographic doom before, by integrating groups it had previously kept on its margins.)

    Meanwhile, younger white liberals, the sort of people who might have read Bell or Crenshaw or Ignatiev at university, tended to duck the subject of their own racial identity with a shuffling awkwardness. Growing up white in the decades after the civil rights movement was a little like having a rich but disreputable cousin: you never knew quite what to make of him, or the extravagant gifts he bought for your birthday, and so you found it easier, in general, just not to say anything.

    The absence of talk about whiteness was so pervasive that it became possible to convince yourself that it constituted one of the central obstacles to racial progress. When I was in graduate school during the early 00s, toward the end of the whiteness-studies boomlet, I often heard – including from my own mouth – the argument that the real problem was that white people weren’t talking enough about their racial identity. If you could get people to acknowledge their whiteness, we told ourselves, then it might be possible to get them to acknowledge the unfair ways in which whiteness had helped them.

    The trouble with this notion would become clear soon enough, when the presidency of Barack Obama offered the surest test to date of the proposition that whiteness had separated itself from its supremacist past. Though Obama’s election was initially hailed by some as proof that the US was entering a new post-racial phase, it took just a few months for the Tea party, a conservative movement ostensibly in favour of small government, to suggest that the opposite was closer to the truth.

    In September 2009, Jimmy Carter caused a stir by suggesting that the Tea party’s opposition was something other than a principled reaction to government spending. “I think an overwhelming portion of the intensely demonstrated animosity toward President Barack Obama is based on the fact that he is a black man,” Carter said. (Carter’s speculation was later backed up by research: the political scientist Ashley Jardina, for instance, found that “more racially resentful whites are far more likely to say they support the Tea party and rate it more positively.”)

    The white backlash to Obama’s presidency continued throughout his two terms, helped along by Rupert Murdoch’s media empire and the Republican party, which won majorities in both houses of Congress by promising to obstruct anything Obama tried to accomplish. Neither project kept Obama from a second term, but this does not mean that they were without effect: though Obama lost white voters by 12% in 2008, four years later he would lose them by 20%, the worst showing among white voters for a successful candidate in US history.

    At the same time, Obama’s victory suggested to some observers the vindication of the demographic argument: the changing racial composition of the US appeared to have successfully neutralised the preferences of the white electorate, at least as far as the presidency was concerned. (“There just are not enough middle-aged white guys that we can scrape together to win,” said one Republican after Obama’s victory.)

    What’s more, the first wave of Black Lives Matter protests, which attracted international attention in the summer of 2014, prompted a torrent of demonstrative introspection among white people, especially online. As the critic Hua Hsu would write, half-teasingly, in 2015, “it feels as though we are living in the moment when white people, on a generational scale, have become self-aware”.

    Not for the first time, however, what was visible on Twitter was a poor indicator of deeper social trends. As we now know, the ways in which whiteness was becoming most salient at mid-decade were largely not the ways that prompted recent university graduates to announce their support for Rhodes Must Fall on Instagram. Far more momentous was the version of white identity politics that appreciated the advantages of whiteness and worried about them slipping away; that saw in immigration an existential threat; and that wanted, more than anything, to “Take Back Control” and to “Make America Great Again”.

    It was this version of whiteness that helped to power the twin shocks of 2016: first Brexit and then Trump. The latter, especially – not just the fact of Trump’s presidency but the tone of it, the unrestrained vengeance and vituperation that animated it – put paid to any lingering questions about whether whiteness had renounced its superiority complex. Ta-Nehisi Coates, who more than any other single person had been responsible for making the bumbling stereotype of whiteness offered up by Stuff White People Like seem hopelessly myopic, understood what was happening immediately. “Trump truly is something new – the first president whose entire political existence hinges on the fact of a black president,” Coates wrote in the autumn of 2017. “His ideology is white supremacy, in all its truculent and sanctimonious power.”

    In 1860, a man who called himself “Ethiop” published an essay in The Anglo-African Magazine, which has been called the first Black literary journal in the US. The author behind the pseudonym was William J Wilson, a former bootmaker who later served as the principal of Brooklyn’s first public school for Black children. Wilson’s essay bore the headline, What Shall We Do with the White People?

    The article was meant in part meant to mock the white authors and statesmen who had endlessly asked themselves a similar question about Black people in the US. But it was not only a spoof. In a tone that mimicked the smug paternalism of his targets, he laid out a comprehensive indictment of white rule in the country: the plunder and murder of the “Aborigines”; the theft and enslavement of Africans; the hypocrisy embodied by the American constitution, government and white churches. At the root of all this, he wrote, was “a long continued, extensive and almost complete system of wrongdoing” that made the men and women who enabled it into “restless, grasping” marauders. “In view of the existing state of things around us,” Wilson proposed at the end, “let our constant thought be, what for the best good of all shall we do with the White people?”

    Much has changed since Wilson’s time, but a century and a half on, his question remains no less pertinent. For some people, such as the political scientist Eric Kaufmann, whiteness is what it has always pretended to be. Though he acknowledges that races are not genetically defined, Kaufmann nevertheless sees them as defensible divisions of humanity that have some natural basis: they emerge, he suggests, “through a blend of unconscious colour-processing and slowly evolved cultural conventions”. In his 2019 book Whiteshift, Kaufmann argues that the history of oppression by white people is “real, but moot”, and he advocates for something he calls “symmetrical multiculturalism”, in which “identifying as white, or with a white tradition of nationhood, is no more racist than identifying as black”. What shall we do with the white people? Kaufmann thinks we should encourage them to take pride in being white, lest they turn to more violent means: “Freezing out legitimate expressions of white identity allows the far right to own it, and acts as a recruiting sergeant for their wilder ideas.”

    From another perspective – my own, most days – whiteness means something different from other racial and ethnic identities because it has had a different history than other racial and ethnic identities. Across three-and-a-half centuries, whiteness has been wielded as a weapon on a global scale; Blackness, by contrast, has often been used as a shield. (As Du Bois put it, what made whiteness new and different was “the imperial width of the thing – the heaven-defying audacity.”) Nor is there much reason to believe that whiteness will ever be content to seek “legitimate expressions”, whatever those might look like. The religion of whiteness had 50 years to reform itself along non-supremacist lines, to prove that it was fit for innocuous coexistence. Instead, it gave us Donald Trump.

    Yet even this does not fully answer Wilson’s question. For if it’s easy enough to agree in theory that the only reasonable moral response to the long and very much non-moot history of white supremacy is the abolitionist stance advocated in the pages of Race Traitor – ie, to make whiteness meaningless as a group identity, to shove it into obsolescence alongside “Prussian” and “Etruscan” – it seems equally apparent that whiteness is not nearly so fragile as Ignatiev and Garvey had imagined. Late in his life, James Baldwin described whiteness as “a moral choice”, as a way of emphasising that it was not a natural fact. But whiteness is more than a moral choice: it is a dense network of moral choices, the vast majority of which have been made for us, often in times and places very distant from our own. In this way whiteness is a problem like climate change or economic inequality: it is so thoroughly imbricated in the structure of our everyday lives that it makes the idea of moral choices look quaint.

    As with climate change, however, the only thing more difficult than such an effort would be trying to live with the alternative. Whiteness may seem inevitable and implacable, and Toni Morrison surely had it right when she said that the world “will not become unracialised by assertion”. (To wake up tomorrow and decide I am no longer white would help no one.) Even so, after 350 years, it remains the case, as Nell Irvin Painter argues, that whiteness “is an idea, not a fact”. Not alone, and not without much work to repair the damage done in its name, it still must be possible to change our minds.

    https://www.theguardian.com/news/2021/apr/20/the-invention-of-whiteness-long-history-dangerous-idea
    #blanchité #races #invention #histoire #race_blanche #modernité

    ping @cede @karine4

  • #A_Lua_Platz - #Prendre_place

    En #Seine-Saint-Denis, des années durant, des familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Devenus compagnons de route lors de luttes contre les expulsions, nous fabriquons ce film ensemble, comme autant de maisons ouvertes. Cheminant de villages quittés en bidonvilles, squats et cités, l’intimité de leurs récits se confronte à une banlieue en constante mutation. Des grands ensembles jusqu’au Grand Paris, leurs trajectoires retissent une histoire commune, celle de solidarités habitantes refusant la relégation.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54367_1

    #SDF #sans-abris #France #hébergement #Roms #115 #logement #bidonville #expulsions #Roumanie #Roumains #rénovation_urbaine #travail #habitat #relogement #La_Courneuve #campement_du_Samaritain #OQTF #village_d'insertion #squat #domiciliation #police #droit #logements_vacants #intégration #Platz #collectif_Samaritain #film #documentaire #film_documentaire

  • #L'espace_d'un_instant #11
    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/l-espace-d-un-instant-11

    « La grande révélation n’était jamais arrivée. En fait, la grande révélation n’arrivait peut-être jamais. C’était plutôt de petits miracles quotidiens, des illuminations, allumettes craquées à l’improviste dans le noir ; en voici une. » Vers le phare, Virginia Woolf Fukuoka, Japon : 04:18 Le soir, au lieu de rentrer chez toi, tu restes à la librairie. C’est une petite boutique de quartier qui te ressemble. Des allées étroites. Un plafond bas. Une lumière discrète. Des étagères pleines de livres en tous (...) #Entre_les_lignes / #Cinéma, #Écriture, #Lecture, #Récit, #Voix, #Sons, L’espace d’un instant, #Ville, #Paysage, #Dérive, #Voyage, #Sensation, (...)

    #Quotidien

  • #IRAK, DESTRUCTION D’UNE NATION

    Des premiers jours de la #guerre Iran-Irak, en 1980, à la chute de #Daech, pour la première fois une série documentaire raconte l’histoire de la destruction de l’Irak. Retour sur 40 ans qui ont changé le monde. Pour comprendre les ressorts de cette tragédie, il faut remonter aux racines des relations entre l’Irak, les #États-Unis_d'Amériques et la #France. Mensonges, trahisons, manipulations, alter-vérité : décryptage d’une tragédie aux conséquences mondiales.
    Depuis les coulisses des ventes d’armes dans les années 1980, en passant par les conséquences de la première #guerre_du_Golfe en 1991, la naissance de l’idéologie qui a poussé à la guerre de 2003, jusqu’à l’émergence du monstre Daech, voici l’histoire de quatre décennies qui ont redessinées le #Moyen-Orient.
    A travers les destinées singulières de personnages clés, figures célèbres ou anonymes, pour la première fois, le destin de l’Irak sera raconté en images. Grâce à des accès exclusifs et à la découverte de documents jusque-là classés #secrets_défense, ce polar #géopolitique montrera combien la destinée de l’Irak a encore aujourd’hui des conséquences sur nos vies.

    https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/7135030

    Episode 1 - L’Allié
    Aux premiers jours de 1980, #Saddam_Hussein, alors perçu comme un moderniste par les nations occidentales s’engage dans une guerre totale contre son voisin iranien. L’Europe et les États-Unis voient le Raïs comme un bouclier contre l’obscurantisme islamiste des Mollahs. Pour empêcher leur victoire, tout est permis à l’Irak, y compris l’utilisation d’armes chimiques fournies par plusieurs entreprises occidentales. Le président américain #Ronald_Reagan enclenche même une coopération militaire avec Bagdad qui s’avèrera décisive. La guerre s’achève sur une victoire à la Pyrrhus après huit ans de conflit… Saddam, déjà rongé par son égo, s’imagine protégé par Washington, Londres et Paris. Il se trompe.

    Episode 2 - L’Adversaire
    Persuadé que les grandes puissances le laisseront faire, Saddam Hussein envahit le #Koweït le 2 août 1990. Américains, anglais et français s’accordent pour punir l’Irak, sans vraiment chercher de solution diplomatique. La guerre du Golfe (janvier – février 1991) est aussi rapide que dévastatrice : les Irakiens sous un déluge de feu voient leurs infrastructures rasées. 100 000 soldats et au moins 60 000 civils meurent. S’ensuit un embargo long de douze ans, qui va faire payer au peuple irakien la mégalomanie de son président. Des centaines de milliers d’enfants périssent de malnutrition, la société irakienne régresse alors que commence une islamisation rampante de la jeunesse. Loin de l’avoir fait tomber, l’embargo renforce le régime de Saddam Hussein.

    Episode 3 - Le Condamné
    Pour une partie de la classe politique américaine, faire chuter le dictateur irakien est une obsession. Les attentats du #11_septembre leur offrent une opportunité unique d’y parvenir. Pour justifier la guerre à venir, Washington ment et accuse Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive et d’avoir soutenu les terroristes d’#Al_Qaïda responsables du 11-Septembre. Après une guerre éclair, la Maison Blanche administre le pays dans l’improvisation. Le chaos s’installe. D’un statut de libérateurs, les soldats américains deviennent des envahisseurs aux yeux des Irakiens. La société irakienne cède à la violence interconfessionnelle : Sunnites et chiites irakiens s’affrontent dans une guerre inédite.

    Episode 4 - Le Fantôme
    En 2007, en pleine guerre civile, le fantôme de Saddam Hussein, exécuté un an plus tôt pour crime contre l’humanité, plane sur l’Irak. Le Raïs était un dictateur, mais il avait réussi à tenir le peuple irakien composé de Sunnites, de Chiites et de minorités ethniques et religieuses. Les Américains, eux, sont dépassés par la violence qui déchire le pays où le terrorisme islamiste prospère. A coups de millions de dollars, les #USA financent les tribus sunnites pour combattre Al Qaïda en Irak et soutenir le nouveau régime. Mais #Barack_Obama décide le retrait des troupes américaines d’Irak en 2011 et laisse ainsi le champ libre au voisin iranien qui impose son influence. Une seconde guerre civile éclate entre les chiites soutenus par l’#Iran et les sunnites dont beaucoup rejoignent à nouveau les rangs d’Al Qaïda en Irak, rebaptisé « Etat Islamique en Irak et au Levant » : Daesh. De l’état irakien, il ne reste alors plus grand chose.

    #terrorisme #Jean-Pierre_Canet

  • 2009 : Le retour dans l’OTAN d’une France abaissée – par Eric Juillot
    https://www.les-crises.fr/2009-le-retour-dans-lotan-dune-france-abaissee-par-eric-juillot

    Nicolas #Sarkozy a trop lu Samuel Huntington[1]. C’est du moins l’impression que donne la formule qu’il emploie, le #11_mars 2009, pour exprimer le sens profond du retour plein et entier de la France dans l’OTAN décidé par lui : « Je n’ai pas peur de dire que nos alliés et nos amis, c’est d’abord la […]

    #Géopolitique #Atlantisme #États-Unis #OTAN #Géopolitique,_11_mars,_Atlantisme,_États-Unis,_OTAN,_Sarkozy

  • LES LUTTES DE CLASSE EN TEMPS DE PANDÉMIE

    L’année 2019 a été une année de mouvement de classe mondial d’une ampleur et d’une intensité jamais vues depuis des décennies, peut-être depuis la vague des luttes révolutionnaires des années 60 et 70. La normalité capitaliste du business as usual a été profondément ébranlée par une myriade de manifestations, de grèves, d’émeutes et même, dans certains endroits, de mutineries dans les forces armées et la police. Des centaines de milliers de prolétaires en colère sont descendus dans les rues du Chili, de la France, du Liban, de l’Irak, d’Haïti, de Hong-Kong, de l’Iran, de l’Inde, de la Colombie et de bien d’autres endroits… Pour de nombreux militants communistes, ces mouvements représentaient une bouffée d’air frais. Sur cette lancée, nous observions les émeutes à Sao Paulo, à Recife, à Rio ou encore l’occupation du métro à New York ou les protestations contre les entreprises polluantes à Wenlou dans le delta de la rivière des Perles dans l’espoir que ce sont là les signes que la révolte prolétarienne se propage telle une trainée de poudre et commence à engloutir ces immenses centres d’accumulation du Capital. Le Nouvel An arriva et le mouvement ne montra aucun signe de perte d’énergie. Au contraire, de nouvelles éruptions apparaissaient presque chaque semaine dans une autre ville, une autre région, un autre pays… Et puis, trois mois après le début de l’année 2020, tout s’est arrêté brusquement. Du moins en apparence. (...)

    Alors que la pandémie de Covid-19 se propage dans le monde entier, les mesures répressives de l’État contre le prolétariat se multiplient : couvre-feux massifs, interdiction des rassemblements, piratage des Smart Phones afin de « tracer le virus », mise à jour des logiciels de reconnaissance faciale derrière les caméras de surveillance omniprésentes pour reconnaître le visage des personnes portant un masque médical, fermeture des frontières, etc. (...)

    Bien sûr, c’est le prolétaire qui se voit à nouveau offrir le « choix » libre et démocratique de tomber malade avec le Covid-19, de souffrir de la faim et de se retrouver sans abri ou d’être brutalisé par les forces répressives ou tout ce qui précède. Mais cette fois, l’imposition de cette terreur ne se fait pas sans heurts pour le Capital et son État. La pandémie et le confinement qui en a découlé ont d’abord eu un énorme effet pacificateur sur le mouvement prolétarien enragé, mais en même temps, ils ont clairement mis en évidence l’inhumanité inhérente à cette société basée uniquement sur le fait de générer du profit à tout prix et aux dépends de l’humain. Nous sommes censés croire que les mesures imposées par l’État sont destinées à nous protéger. Nous sommes des hooligans irresponsables, lorsque nous descendons dans la rue pour nous opposer à l’ordre public, lorsque nous nous réunissons pour discuter et nous organiser ou lorsque nous pillons des supermarchés ; mais lorsque nous nous rendons au travail dans un bus rempli de personnes qui toussent ou lorsque nous sommes assis côte à côte sur un tapis roulant ou à un bureau, nous sommes en quelque sorte vaccinés par la plus-value que nous produisons. La réalité est simple : il a toujours été dans l’intérêt du Capital de nous rendre « socialement distants » afin de paralyser notre capacité à nous organiser pour la lutte des classes, mais pas lorsqu’il a besoin de nous pour produire des marchandises, et/ou pour reproduire la paix sociale et donc le rapport social capitaliste, par le biais de la coopération qui n’est ici qu’une médiation. Confronté à cette tromperie, il n’a pas fallu longtemps pour que la propagande du confinement commence à s’effriter et que la résistance de classe recommence à entrer en éruption. (...)

    Notons au passage un élément important : que le prolétariat, dans sa lutte contre l’exploitation et plus particulièrement dans sa lutte contre l’augmentation du taux d’exploitation, prenne pour cible par l’action directe les banques et les institutions financières du capitalisme national et international, c’une chose fondamentale que nous soutenons. Maintenant, que des structures militantes développent toute une théorie qui en arrive à personnifier le Capital à travers la figure ignoble de la banque et du capital financier, et à enfourcher dès lors le cheval de bataille de la dénonciation de la « bancarisation », de « l’oligarchie financière » et de « la ploutocratie », c’est encore une autre chose et nous ne pouvons pas les suivre sur ce terrain dangereux dont la conséquence est de détourner le prolétariat de sa lutte contre les fondements mêmes de la société capitaliste et in fine de nier notre critique communiste de la totalité de l’existant. Indéniablement, le prolétariat est l’ennemi irréconciliable de l’argent, mais celui-ci n’est jamais qu’une forme abstraite exprimant la valeur d’échange et ne peut en aucune manière être confondu à l’essence même du Capital et ses rapports sociaux… (...)

    Cela nous ramène à la réalité de la pandémie, du confinement mondial et à la prise de conscience de nombreuses fractions bourgeoises (et de leurs créanciers), qu’aucun profit futur ne les attend. Non seulement la plupart d’entre eux n’ont pas pu produire leurs marchandises, mais avec les nombreux travailleurs (qui sont aussi les principaux consommateurs des marchandises dans le capitalisme) qui perdent leur emploi maintenant ou dans un avenir proche et avec l’aggravation de la misère générale, il n’y aura personne pour les acheter. Les faillites de nombreuses entreprises surgissent comme des champignons après la pluie et bientôt les banques et les compagnies d’assurance suivront. Alors que la majeure partie du monde est soit toujours soumise à un couvre-feu au moins partiel, soit elle essaye de s’en remettre au milieu d’une réalité faite de commerces aux rideaux définitivement baissés, la vache sacrée de l’économie est atteinte de la fièvre aphteuse.
    La bourgeoisie mondiale commence à se diviser en deux alliances idéologiques, en fonction de leurs intérêts économiques et stratégiques. La première alliance est soit capable de gratter davantage de profits de la situation de confinement, soit elle dispose d’économies qui lui permettent de reporter temporairement ces profits et de parier sur de « nouvelles » stratégies de contrôle social pour maintenir le prolétariat à l’écart de la rue et en toute sécurité sous la domination idéologique de la bourgeoisie. Cette alliance est alignée sur les secteurs qui peuvent faire travailler leurs travailleurs à domicile sur Internet, qui fournissent les biens et les services aux consommateurs piégés à la maison ou qui fournissent des services médicaux et pharmaceutiques.
    Bien entendu, le complexe militaro-industriel entre également dans cette catégorie. Non seulement les dépenses militaires ne diminuent pas pendant la pandémie, mais au contraire, de nombreuses fractions nationales de l’État mondial investissent massivement tant dans leur capacité de contrôle social (militarisation accrue de la police et des gardes-frontières, nouveaux logiciels d’espionnage, etc.) que dans leur capacité meurtrière (avions de combat, tanks, missiles, etc.) Il est clair qu’il s’agit là d’une préparation à la répression de la lutte des classes à venir ou à une tentative de la détourner et de transformer ses participants en chair à canon dans une nouvelle guerre capitaliste. Avec la concurrence toujours présente entre les États-Unis, la Chine et la Russie ainsi qu’avec de nombreuses petites puissances, le risque de la guerre inter-bourgeoise mondiale augmente chaque jour. D’autant plus que la bourgeoisie de ces pays la trouvera plus attrayante comme moyen de canaliser la colère du prolétariat chez elle.
    Quant à la seconde alliance, elle a été beaucoup plus affectée, ses profits sont en chute libre et elle veut redémarrer l’activité immédiatement, même au prix de quelques millions de travailleurs morts. Quoi qu’il en soit, on attend du prolétariat qu’il fasse des sacrifices pour le « bien commun » – par exemple pour soutenir la pérennité de la société capitaliste de misère, d’exploitation, d’aliénation et d’oppression.
    La pandémie de Covid-19 a fait voler en éclats la mascarade bourgeoise et a mis à jour la profonde crise structurelle du capitalisme. (...)

    La réaction du prolétariat semble inévitable et ce n’est qu’une question de temps.
    Mais notre ennemi de classe ne va pas attendre les bras croisés. La violence et la terreur d’État vont s’intensifier ainsi que l’utilisation croissante des technologies numériques et de l’intelligence artificielle (IA) pour contrôler la force de travail et réprimer toute expression de résistance prolétarienne. De même que nos foyers feront partie de notre lieu de travail à une échelle beaucoup plus grande que jamais, nos exploiteurs et leur État développeront d’autres moyens (techniques, sociaux, législatifs, etc.) pour nous espionner, pour nous contrôler même à la maison. Parallèlement à cela, l’idéologie de la « nouvelle révolution technique » et de « l’Industrie 4.0 » se développe, qui tente de nous convaincre que nous devrions soutenir et adopter le développement de l’IA, de l’automatisation et du progrès capitaliste en général, car « cela nous facilitera la tâche à tous ». Même si ces robots sont destinés à accélérer notre élimination en tant que force de travail et à ne nous laisser aucun moyen de subvenir à nos besoins. (...)

    Il est de plus en plus clair que tout cet épisode du couvre-feu n’a été qu’une interruption temporaire de l’activité de notre classe, qu’au lieu de l’étouffer, il a plutôt servi de cocotte-minute et a dépouillé toute la prétention de la société bourgeoise, pour mettre à nu les contradictions capitalistes. Aujourd’hui, nous nous trouvons à nouveau à la croisée des chemins de l’histoire. La fin de cette pandémie est peut-être proche, mais la pandémie de la catastrophe capitaliste ne peut que s’aggraver. La décennie qui nous attend sera peut-être la plus brutale de l’histoire de l’humanité, avec la généralisation mondiale de la guerre, de la pauvreté, de la destruction de la nature, et de la maladie, et peut-être la fin de la race humaine, ou bien ce peut être une période où toute cette société inhumaine sera déchirée dans une lutte de classe révolutionnaire. (...)

    Contre l’épée de Damoclès de la catastrophe capitaliste qui plane au-dessus de nos têtes, nous opposons la lutte révolutionnaire insurrectionnelle pour le communisme !

    Guerre de classe #11 - été 2020 (extraits)
    https://www.autistici.org/tridnivalka/guerre-de-classe-11-2020-le-capitalisme-tue
    --

  • Tip of the Week #116: Keeping References on Arguments
    https://abseil.io/tips/116

    Originally posted as TotW #116 on May 26, 2016

    By Alex Pilkiewicz

    Updated 2020-06-01

    Quicklink: abseil.io/tips/116

    From painting to image, from image to text, from text to voice, a sort of imaginary pointer indicates, shows, fixes, locates, imposes a system of references, tries to stabilize a unique space. — This is Not a Pipe by Michel Foucault

    Const References vs. Pointers to Const

    Used as arguments of functions, const references have several advantages when compared to pointers to const: they cannot be null and it’s quite clear that the function is not taking ownership of the object. But they have other differences that can sometimes be problematic: they are more implicit (i.e. there is nothing on the call site showing we are taking a reference) and they can be bound to a temporary. (...)

  • #Dijon : #expulsion du squat de la rue Becquerel. Entre 60 et 80 personnes chassées de leur refuge
    https://fr.squat.net/2020/09/15/dijon-expulsion-du-squat-de-la-rue-becquerel-entre-60-et-80-personnes-chas

    Ce mardi après-midi aux environs de 15h, une compagnie de CRS est venue expulser les habitants du squat de la rue Henri Becquerel. Cet ancien immeuble de bureau depuis plusieurs années accueillait depuis bientôt un an entre 60 et 80 #sans-papiers. Ce mardi après-midi aux environs de 15h, une compagnie de CRS est venue expulser […]

    #11_rue_Henri_Becquerel #Squat_rue_Henri_Becquerel

  • Depuis 19 ans, après avoir orné de manière ostentatoire mon cou blanc plusieurs mois durant, ce collier est accroché juste au dessus de mon oreiller. Pour ne jamais oublier.
    La foi, quelle qu’elle soit, ne saurait justifier la moindre oppression...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/50330277718

    Flickr

    .
    #LesPetitesPhotos : ValK.
    .
    ⭐ photos : http://frama.link/valk
    ⭐ soutien : https://liberapay.com/ValK
    .
    .
    .
    #11septembre #11september #911
    #syncrétisme #syncretism #sincretismo

  • UNHCR MENA COVID-19 Emergency Response Update #11 - UNHCR

    UNHCR has called upon States to urgently release refugees and asylum-seekers who are being unlawful and arbitrarily held in detention, asking that States act in accordance with international law and that amidst the COVID-19 pandemic, vulnerable refugees are not placed at heightened and unnecessary risk.

    REPORT

    https://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/unhcr-mena-covid-19-emergency-response-update-11-5-august-2020

    #Covid-19#Monde#Moyen-Orient#Santé#UNHCR#Camp#Pandémie#santé#Quarantaine#migrant#migration

  • l’histgeobox : Quand le rap du 113 éclaire de façon originale les enjeux d’identités des vacances au bled.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/06/quand-le-rap-du-113-eclaire-de-facon.html

    Chaque année, des milliers de Marocains, Algériens, Tunisiens vivant en Europe reviennent passer leurs vacances d’été dans leur pays d’origine, ou dans celui de leurs parents et grands-parents.

    En 1999, le 113 sort son premier album intitulé Les princes de la ville. Porté par le tube Tonton du Bled, l’album rencontre un immense succès. Les ventes s’envolent (450 000) et les prix pleuvent. Aux victoires de la musique, le groupe débarque sur scène en 504 et rafle le trophée de « l’album rap » et surtout celui de la « révélation du public ». Rim’K, AP et Mokobé, les trois membres du groupe, habitent 113 rue Camille Groult, à Vitry sur Seine dans le Val de Marne. La rencontre avec DJ Medhi leur permet de décoller avec une production originale et ambitieuse. Trois morceaux de leur premier album reviennent sur les origines bigarrées des membres du 113 : l’Algérie pour le Tonton du Bled de Rim’K, le Mali sur Tonton d’Afrique de Mokobé, la Guadeloupe avec Tonton des îles d’AP.
    Tonton du bled témoigne de l’importance et de la complexité des échanges culturels et économiques qu’entretiennent avec leur région d’origine les migrants maghrébins (et leurs descendants) installés en Europe. Le morceau permet en outre d’aborder la difficile situation de la double culture ( préjugés, stéréotypes, etc…) et le sentiment de toujours avoir le cul entre deux chaises pour une partie de la population issue de l’immigration.

    Au bout du compte, il s’agit d’un morceau bien plus drôle et fin qu’une écoute inattentive pourrait le laisser croire.

  • Utilisation d’un TPM pour l’authentification SSH
    https://linuxfr.org/news/utilisation-d-un-tpm-pour-l-authentification-ssh

    Après son Bien démarrer avec GnuPG, gouttegd nous livre un nouveau journal sur l’utilisation du Trusted Platform Module (TPM) pour s’authentifier auprès d’un serveur SSH. Ce journal a été converti en dépêche et enrichi des premiers commentaires. lien n°1 : Journal à l’origine de la dépêcheSommaire

    Support noyau

    La pile logicielle La pile de base L’interface PKCS#11 L’interface OpenSSL Configurer l’accès au TPM pour les différents composants

    Utilisation avec SSH Créer un jeton PKCS#11 Utiliser le jeton avec SSH

    Utilisation avec OpenSSL TPM et génération pseudo-aléatoire

    J’ai récemment fait l’acquisition d’un nouveau PC portable équipé entre autres choses d’un Trusted Platform Module (TPM) — comme la plupart des PC portables de nos jours, puisqu’à ce qu’il me semble la présence d’un TPM est un pré-requis pour (...)

  • Like after #9/11, governments could use coronavirus to permanently roll back our civil liberties

    The ’emergency’ laws brought in after terrorism in 2001 reshaped the world — and there’s evidence that it could happen again.

    With over a million confirmed cases and a death toll quickly approaching 100,000, Covid-19 is the worst pandemic in modern history by many orders of magnitude. That governments were unprepared to deal with a global pandemic is at this point obvious. What is worse is that the establishment of effective testing and containment policies at the onset of the outbreak could have mitigated the spread of the virus. Because those in charge failed to bring in any of these strategies, we are now seeing a worrying trend: policies that trample on human rights and civil liberties with no clear benefit to our health or safety.

    Broad and undefined emergency powers are already being invoked — in both democracies and dictatorships. Hungary’s Prime Minister Viktor Orban was granted sweeping new powers to combat the pandemic that are unlimited in scope and effectively turn Hungary’s democracy into a dictatorship. China, Thailand, Egypt, Iran and other countries continue to arrest or expel anyone who criticizes those states’ response to coronavirus.

    The US Department of Justice is considering charging anyone who intentionally spreads the virus under federal terrorism laws for spreading a “biological agent”. Israel is tapping into previously undisclosed smartphone data, gathered for counterterrorism efforts, to combat the pandemic. States in Europe, anticipating that measures against Covid-19 will violate their obligations under pan-European human rights treaties, are filing official notices of derogation.

    A chilling example of the effects of emergency powers on privacy rights and civil liberties happened during the aftermath of the September 11, 2001 attacks and the resulting “war on terror”, in which successive US presidents pushed the limits of executive power. As part of an effort to protect Americans from security threats abroad, US government officials justified the use of torture in interrogation, broad state surveillance tactics and unconstitutional military strikes, without the oversight of Congress. While the more controversial parts of those programs were eventually dismantled, some remain in place, with no clear end date or target.

    Those measures — passed under the guise of emergency — reshaped the world, with lasting impacts on how we communicate and the privacy we expect, as well as curbs on the freedoms of certain groups of people. The post-September 11 response has had far-reaching consequences for our politics by emboldening a cohort of populist leaders across the globe, who ride to election victories by playing to nationalist and xenophobic sentiments and warning their populations of the perils brought by outsiders. Covid-19 provides yet another emergency situation in which a climate of fear can lead to suspension of freedoms with little scrutiny — but this time we should heed the lessons of the past.

    First, any restriction on rights should have a clear sunset clause, providing that the restriction is only a temporary measure to combat the virus, and not indefinite. For example, the move to grant Hungary’s Viktor Orban sweeping powers has no end date — thus raising concerns about the purpose of such measures when Hungary is currently less affected than other regions of the world and in light of Orban’s general penchant for authoritarianism.

    Second, measures to combat the virus should be proportional to the aim and narrowly tailored to reach that outcome. In the case of the US Department of Justice debate as to whether federal terrorism laws can be applied to those who intentionally spread the virus, while that could act as a potent tool for charging those who actually seek to weaponize the virus as a biological agent, there is the potential for misapplication to lower-level offenders who cough in the wrong direction or bluff about their coronavirus-positive status. The application of laws should be carefully defined so that prosecutors do not extend the boundaries of these charges in a way that over-criminalizes.

    Third, countries should stop arresting and silencing whistleblowers and critics of a government’s Covid-19 response. Not only does this infringe on freedom of expression and the public’s right to know what their governments are doing to combat the virus, it is also unhelpful from a public health perspective. Prisons, jails and places of detention around the world are already overcrowded, unsanitary and at risk of being “superspreaders” of the virus — there is no need to add to an at-risk carceral population, particularly for non-violent offenses.

    Fourth, the collectors of big data should be more open and transparent with users whose data is being collected. Proposals about sharing a person’s coronavirus status with those around them with the aid of smartphone data should bring into clear focus, for everyone, just what privacy issues are at stake with big tech’s data collection practices.

    And finally, a plan of action should be put in place for how to move to an online voting system for the US elections in November 2020, and in other critical election spots around the world. Bolivia already had to delay its elections, which were key to repairing its democracy in a transitional period following former President Evo Morales’s departure, due to a mandatory quarantine to slow the spread of Covid-19. Other countries, including the US, should take note and not find themselves flat-footed on election day.

    A lack of preparedness is what led to the current scale of this global crisis — our rights and democracies should not suffer as a result.

    https://www.independent.co.uk/voices/911-coronavirus-death-toll-us-trump-government-civil-liberties-a94586

    #le_monde_d'après #stratégie_du_choc #11_septembre #coronavirus #covid-19 #pandémie #liberté #droits_humains #urgence #autoritarisme #terrorisme #privacy #temporaire #Hongrie #proportionnalité #liberté_d'expression #surveillance #big-data #données

    ping @etraces

  • Tribune : Combien vaut une vie d’enfant ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/05/05052020Article637242620524531351.aspx

    À partir du 12 mai, ces enfants seront traités comme des poulets en batterie. Leur liberté de discuter, de jouer, d’échanger, de partager, de se déplacer, de construire et d’apprendre ensemble, sera réduite à néant.

    Le traitement que nous leur réservons est indigne et contraire au respect des droits des enfants. Nous avons #honte. Honte de participer à cela avec les enfants des autres alors que nos propres enfants resteront souvent chez nous, en sécurité, physique et psychologique.

    Nous aimerions pouvoir nous rassurer en nous disant que rouvrir dans ces conditions, c’est aider les familles à reprendre le chemin du travail... Mais en n’accueillant pas les enfants tous les jours de la semaine, nous savons que ce ne sera même pas le cas.

    Et surtout... Faire subir aux enfants ce que nous allons leur faire subir, cette fausse école sans âme ni échange, ce lieu où le commun n’existera plus, où le lavage (des mains) sera plus important que le partage, leur faire subir cela vaut-il le gain de la reprise (très partielle) du travail ?

    Combien vaut une vie d’enfant ? Combien vaut la santé, physique et psychologique, d’un enfant ? Si nous avions considéré qu’elle n’avait pas de prix, nous n’aurions pas rouvert. Cette décision, hélas, ne nous appartenait pas.

    Mais pourquoi y obéir ?

    • La séquence en cours dans une école de Poissy est un naufrage politique. Et je pèse mes mots.

      Des gestes barrière pas respectés, des politiques qui font n’importe quoi en classe, touchent leurs masques. Les enfants mettent la main au visage quand on leur parle (gênés), un protocole pas opérationnel alors qu’il n’y a pas 10 élèves.

      Qu’est-ce que le PR veut démontrer ?

      Tout est artificiel dans cette visite : les enfants n’auront pas accès aux bibliothèques, ils ne seront pas si peu nombreux, ils ne seront pas aussi détendus (les profs non plus) et le président ne sait pas porter un masque.

      Zéro pointé !

      « Cette période qui s’ouvre le #11mai, c’est notre responsabilité collective » #Macron se place encore en spectateur dans cette école de #Poissy.

      Il ne nous a rien demandé, c’est SA responsabilité pleine et entière ;
      Qu’il l’assume !
      #Deconfinement11Mai #COVID19

      « On saura début juin si on pourra avoir des vacances »
      Macron a choisi une école pour nous infantiliser, c’est bien vu ;
      Début juin, sauf miracle, ce sera le début de la #DeuxièmeVague donc on peut déjà faire une croix dessus...

    • L’idiotisme de métier est pas un impératif absolu. Faut être ministre et plus médecin pour dire ça. Ce « médecin » est plus précisément neurologue. Pousser à ce point le cloisonnement, c’est la caricature de ce qui menace sans cesse l’hôpital (et qui a été pour partie brisé au cours des dernières semaines, sinon le bilan serait beaucoup plus lourd). Avec ses aristos de la division taylorienne des tâches. Et ici, vaguement couvert par l’affichage d’une pseudo attention au patient singulier, on mène guerre à l’intelligence de tous. C’est ces types qu’il faut commencer par soigner !

      #neurologue #homme-du_circuit #menteur #Olivier_Véran #ministre_pathogénique

    • Pour la petite histoire, je viens de me facher gravement avec une amie avec laquelle nous avions convenu de ne pas parler politique (oui, je sais, c’est dur à tenir). Sauf que par provo idiote elle est revenue sur cette décision et comme je ne supporte pas l’aveuglement crasse de celles et ceux que j’appelle désormais les fanatiques de LREM (héé le rhum ips le rhume l’est où ?) ça c’est très très mal passé. Je lui ai envoyé quelques liens, je regrette de ne pas lui avoir ajouté celui-là, il est #meumeu !
      Et puis, ce qui m’inquiète, c’est qu’elle n’est pas un cas isolé. Un peu comme les hitlériens à l’époque, les maoïstes ou les staliniens, car combien de temps il leur a fallu pour dessiller et enfin « renier » leurs dieux ? 30 ans ? 40 … misère, ça risque de durer.

    • ça fait longtemps (10 ans) qu’on se connait, au début j’ai cru à une blague, mais tous ses vieux potes babosses d’environ 65/70 ans ils commencent à devenir séniles devant bfm, le machin président est devenu leur gourou et moi leur ennemi juré j’ai eu droit à des insultes … ethnologiquement, c’est pas inintéressant quand j’arrive à faire la touriste intellectuelle dans les milieux remisés (j’ai omis le L devant) et obtus.

    • Ah... c’est la vieillerie, ok. J’avais sucré un bout du post précédent ou je disais voir les proches qui prennent de l’âge tourner à droite - comme le font prévoir ne serait-ce que les statistiques électorales : un vague néolibéralisme venant avec l’étroitesse d’esprit par là (avec info en continu comme neuroleptique, effectivement, un tout autre médoc qu’Igor Barrère, Armand Jamot et Pivot), un ralliement à Mélenchon de qui s’en tenait à des variantes d’"il n’est pas de sauveur suprême", isolement progressif, relations sociales distendues et raréfiées, bilan de plus en négatif quand à divers engagements passés lors des années 60 et début 70 (féminisme ou navigation aux marges du gauchisme) où le collectif n’est plus un motif d’espérance mais d’un jugement pessimiste (aigri). Et pourtant on a tous nos exemples de vieux vieux suffisamment vaillants pour n’avoir pas renoncé à quelques belles convictions de base.
      Les vagues hippies, babas (toujours prêts à être en paix avec ce monde, sauf certains, un moment, impliqué dans des conflits), punk, les contre culture, ont dans l’ensemble pas prémuni d’un libéralisme existentiel qui a contaminé nombre d’anciens militants ou politisés. Faudrait trouver un Docteur Ragout honnête et efficace pour bricoler un traitement préventif :). N’empêche, ça fait peur, toute l’automédication qu’il faut bricoler sans aucune garantie scientifique pour tacher de se prémunir de la sénescence volontaire.
      Bon, c’est grave troll sur le post de @kassem, mais ce n’est que dérive, on a changé de maladie sans faire exprès et c’est encore, autrement, affaire de contagion et d’immunité.

    • Arf, oui, désolée @kassem de squatter ton fil
      Le naufrage de la vieillesse qui s’accroche au radeau macron …
      Il faut retenir qu’il n’y a pas que les vieux qui sont prêts à défendre leur croyance électorale et à clasher avec leur entourage. C’est une des choses que j’entends le plus, faut croire en lui sinon c’est machine qui passera …
      Je préférerai entendre Faisons sauter la Veme république, arrêtons de donner le pouvoir à des taré·es.

  • [Collagène/Gêne Locale] COLLAGÈNE #11
    http://www.radiopanik.org/emissions/collagene-gene-locale/collagene-11

    VICTOR KOLBITR c’est Hubert Barrion, moitié de Krab (entendu dans Collagène #9), moitié de Pop Tatari, dixième de Musica Minorata et j’en passe...

    Cette fois-ci le voilà en entier depuis sa chaumière normande où il appuie sur les boutons de son sampler 90’s pour en faire sortir les pépites sonores, boucles et #samples, glanés par-ci, par-là (et surtout chez les meilleurs), tout en pensant à voix haute à propos du collage en général et du #collage_sonore en particulier. Jamais loin, Antoine, le colloc’ d’hiver, vient compléter le tableau avec son looping intempestif.

    Outre les nombreux samples d’Hubert, on entend beaucoup dans cette émission les sons de l’album « Même pas peur » de Victor Kolbitr, ceux de Musica Minorata et de Pop Tatari mais aussi, en vrac, des extraits de certaines références d’Hubert (...)

    #musiques_étranges #collage_sonore,samples,musiques_étranges
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/collagene-gene-locale/collagene-11_08889__1.mp3

  • Le festival des compétents continue… « Permettre à plus d’enfants de partir en colonie de vacances » : le souhait de Blanquer pour cet été
    https://www.bfmtv.com/societe/permettre-a-plus-d-enfants-de-partiren-colonie-de-vacances-le-souhait-de-blan

    Interrogé par les députés, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse a dit vouloir « permettre à plus d’enfants de partir en colonie de vacances » cet été. Ces séjours s’inscriraient certainement « dans un cadre régional parce que ça sera peut-être difficile de se déplacer », a-t-il détaillé.

  • #Déconfinement_sélectif et #expérimentations_sanitaires : la #colère et le #dégoût

    La décision présidentielle de rouvrir les #écoles, #collèges et #lycées le 11 mai n’a dupé personne, que ce soit parmi les professeurs ou ailleurs : ce dont il s’agit, ce n’est pas de pallier les #inégalités_scolaires qu’engendrerait l’arrêt des cours, ce qui est l’argument officiel, mais tout bonnement de remettre les #parents au #travail. Que cette décision intervienne deux jours après les déclarations du président du #Medef invitant les #entrepreneurs à « relancer l’activité » sans plus attendre n’a sûrement rien d’un hasard du calendrier.

    Selon la méthode désormais classique des interventions présidentielles, le ministre #Blanquer est intervenu le lendemain pour « préciser les modalités » de cette #réouverture. Est alors apparu le caractère fonctionnel de ce qui pouvait n’être qu’un effet de discours parmi d’autres : la réouverture des écoles ne se fera pas d’un seul coup le 11 mai, mais d’abord dans les #quartiers_populaires et les #régions_rurales. La communication ministérielle joue elle aussi sur la corde compassionnelle, voire #humanitaire : « le premier critère est d’abord social, les publics les plus fragiles ».

    C’est donc ces « publics les plus fragiles » qui auront la chance de reprendre le travail en premier. Les autres, les moins fragiles, c’est-à-dire les plus favorisés, c’est-à-dire ceux qui télétravaillent actuellement depuis leur résidence secondaire en Dordogne pourront garder leurs enfants chez eux et rester à l’abri du virus. Entre ces deux catégories, tout un tas de gens se demandent encore à quelle sauce ils vont être mangés.

    Il est intéressant de noter que ce sont précisément ces « #publics_les_plus_fragiles » qui se trouvaient déjà être au travail, que c’est parmi ces « publics » que se trouvent ceux pour lesquels la période du confinement n’aura jamais signifié un arrêt de l’activité. La différence est qu’il s’agit là de poser les condition d’une réouverture générale de cet indispensable vivier de #main-d’œuvre bon marché que sont les quartiers populaires, de remettre tout le monde au travail.

    C’est donc encore une fois sur les plus pauvres que la #politique_compassionnelle toute particulière du gouvernement va venir s’abattre, comme un fléau supplémentaire.

    Cette politique peut et doit se lire à plusieurs niveaux, puisque ce qui caractérise toute crise véritable de la totalité capitaliste c’est son existence simultanée à tous les niveaux de cette totalité. Ici, il s’agit d’une #crise_sanitaire qui existe dans ses effets comme dans la gestion de ceux-ci aux niveaux politique, économique, social, etc.

    Les considérations d’ordre purement sanitaires sont alors intégrées à la chaîne des décisions politiques, à leur niveau particulier, et conditionnées à la logique d’ensemble de ces décisions, qui est d’ordre économique et social. La #recherche_scientifique elle-même intervient à son niveau dans la production des savoirs permettant de formuler les doctrines, les thèses étant sélectionnées non tant en raison de leur rigueur que de leur utilité pratique dans les décisions qui fondent l’action de l’Etat. Le but étant de préserver l’ordre économique et social, c’est-à-dire prioritairement, dans le cas qui nous concerne, de relancer l’#activité_économique sur laquelle repose l’ensemble social.

    Mais s’il s’agit bien, d’un point de vue économique, de remettre les gens au travail, et en particulier les plus pauvres, qui sont aussi ceux dont le travail ne peut se faire par internet, qui doivent mettre les mains à la pâte et au mortier, cette remise au travail n’est pas dépourvue d’arrière-pensées d’ordre sanitaire, qui ne sont pas sur la vie des prolétaires d’un meilleur effet que les considérations purement économiques.

    Ces arrière-pensées ne sont pas mises en avant dans les discours du gouvernement, puisque le discours public reste aujourd’hui celui de « la santé d’abord », ce que tout le monde entend comme la santé de chacun. Le problème est que la « santé » qui est contenue dans le terme « sanitaire » n’a pas le même sens pour nous en tant qu’individus que pour l’Etat qui se trouve être en charge de sa gestion : il s’agit alors de « santé publique », ce qui est d’un tout autre ordre que la santé tout court, celle que l’on se souhaite pour la nouvelle année. Dans cette optique, la santé publique est une chose toute différente de l’activité qui a pour finalité de soigner des gens. Les soignants font l’expérience quotidienne de cette différence. Pour eux comme pour les malades, et pour tous ceux qui doivent travailler quotidiennement au risque de contracter et transmettre le virus, ce sont tout autant les défaillances bien réelles de la gestion sanitaire de la crise qu’il nous faut redouter, que la pleine prise en charge de cette même gestion.

    En l’occurrence, pour l’Etat français, la doctrine officielle reste celle mise en œuvre par l’Etat chinois (qui s’embarrasse moins de discours compassionnels), qui est aussi préconisée par l’OMS et par son propre Conseil scientifique : celle du confinement des populations. Le virus circulant à travers les contacts individuels, il s’agit de limiter ces contacts. L’autre doctrine est celle de l’immunité collective, qui reste cependant valable, mais à condition de disposer des vaccins nécessaires, comme pour une grippe ordinaire ; on vaccine les plus fragiles, on laisse le virus courir dans le reste de la population, qui finit par s’immuniser à son contact répété. En revanche, sans vaccin ni traitement efficace, si on laisse courir le virus en espérant obtenir une immunité de masse, il faut s’attendre selon les projections, à un bilan de 40 à 80 millions de morts à l’échelle planétaire, ce qui est insoutenable en termes économiques, sanitaires, et sociaux.

    Cependant, l’activité économique ne peut pas cesser totalement en attendant qu’on dispose des traitements et vaccins nécessaires. Il faut donc pour l’Etat qui est en charge de cette crise trouver des solutions intermédiaires, qui combinent les nécessités sanitaires et les nécessités économiques.

    Actuellement, le niveau de contamination dans la population française est environ de 10%, pour obtenir une immunité collective il faudrait atteindre un seuil de 60%, on voit qu’on est loin du compte.

    En revanche, les « publics les plus fragiles » sont ceux qui ont été le plus touchés par le virus, et ce non pas seulement en raison d’une surmortalité liée à des cofacteurs tels que problèmes cardio-vasculaires et autres pathologies qui se retrouvent parmi des populations dont l’état sanitaire est déjà dégradé, voire aux problèmes liés au mal-logement, etc., mais d’abord parce que ces populations n’ont jamais véritablement cessé de travailler. En clair, s’ils ont été les plus frappés c’est qu’ils ont été les plus exposés. Mais, outre d’en faire un « public » particulièrement frappé, cela crée aussi des zones sociales où le niveau de contamination dépasse largement les 10% nationaux.

    C’est pour cela qu’on peut se demander si le gouvernement ne serait pas en train de mener sur ces territoires (en gros, sur les banlieues) une expérimentation socio-sanitaire in vivo, c’est-à-dire à tenter d’obtenir une immunité de masse, ou en tout cas de voir si cette immunité est possible, dans quelles conditions et à quel coût sanitaire, et ce sur les dos des plus pauvres. On voit ici que cette expérimentation est rendue à la fois possible par les seuils de contamination induits par la pauvreté dans ces zones, et nécessaire par la demande pressante de reprendre la production, et donc de libérer de la main-d’œuvre.

    C’est la doctrine du stop and go, alternative au pur et simple laisser-faire cher aux libéraux qui est ici testée sur les habitants des quartiers populaires : une fois passé le premier pic épidémique et les capacités de soin désengorgées, on fait redémarrer l’activité, en sachant que des recontaminations vont avoir lieu, et qu’un nouveau pic épidémique va se produire, et on renouvelle l’opération jusqu’à absorption du virus par la population. Il faut simplement souligner que cette méthode est uniquement théorique, et qu’elle repose sur l’hypothèse que ce virus réagisse comme ceux sur lesquels on l’a bâtie. Et que donc, on ne sait pas si cela va fonctionner, d’où le caractère expérimental de la chose.

    Par ailleurs, avant même d’avoir des réponses sur la possibilité d’obtenir une immunité de masse à un coût sanitaire acceptable, la réouverture des écoles en milieu rural revient à ouvrir la vanne du virus sur des régions qui ont été jusqu’ici peu touchées, en espérant que la protection par masques et gel et le fait de maintenir les plus fragiles en confinement (personnes âgées et personnes souffrant de pathologies entraînant une surmortalité) suffira à limiter la casse.

    On assiste donc ici à un zonage socio-sanitaire de l’extension du virus. Ce zonage suit une logique à la fois sanitaire, politique et économique. On voit ici à quel point la logique sanitaire ne recouvre pas celle de la santé des individus, ni même une logique scientifique relevant d’une gestion épidémiologique de cette crise. La logique ici à l’œuvre est celle de la gestion de la population par l’Etat, et si on voit à quel point cette gestion convient aux impératifs économiques dont l’Etat est le garant, il faut aussi comprendre les a priori sociaux qui se cachent derrière cette gestion. Il apparaît ici qu’en cas d’un deuxième pic épidémique, l’Etat a choisi de placer en « première ligne » des populations qu’on peut qualifier de son point de vue d’expendable, et vis à vis desquelles au cas où le déconfinement donnerait lieu à des mouvements de protestation comme c’est déjà le cas un peu partout, une réponse autoritaire serait facile à justifier et à mettre en œuvre, puisqu’on la mène déjà au quotidien. Le caractère expérimental de ce déconfinement sélectif intègre la possibilités des révoltes comme une variable supplémentaire.

    On ne détaillera pas ici à quel point ce sont les plus « fragiles socialement » qui ont été le plus touchés par les conséquences de l’épidémie de Covid-19, avec quelle perversion logique le désastre s’articule chez les plus pauvres pour devenir plus désastreux encore, ni à quel point les conséquences se sont pour eux fait sentir à tous niveaux : pour les femmes, par l’accroissement des violences conjugales et la responsabilité accrue de la reproduction familiale occasionnée à l’échelle mondiale par le chômage, le manque de ressources, la maladie, pour les racisés (on connaît l’effrayante disproportion raciale des décès liés au Covid-19 aux Etats-Unis), pour les prisonniers et les réfugiés, pour les travailleurs les plus précaires, etc. Il faudra y revenir par ailleurs. Il nous fallait dire ici, contre ceux qui veulent « sauver le système de santé », que la sollicitude sanitaire de l’Etat est aussi terrible pour les prolétaires que ses défaillances, et que cette fameuse économie censée être source de tous les maux.

    Tout cela devra être précisé. Pour l’heure on se contentera de dire ce que l’utilisation de cette « fragilité » aux fins d’un retour à la normale qui est lui-même ce qui engendre et justifie ces « fragilités », nous inspire de colère et de dégoût.

    https://carbureblog.com/2020/04/16/deconfinement-selectif-et-experimentations-sanitaires-la-colere-et-le-d
    #déconfinement #confinement #France #11_mai #classes_sociales #inégalités #télétravail #santé_publique #gestion_sanitaire #défaillances #vaccin #immunité_de_groupe #immunité_collective #banlieues #expérimentation #stop_and_go #pic_épidémique #zonage_socio-sanitaire #géographie #gestion_de_la_population #pauvres #fragilité
    via @isskein et @reka