• FREQ #15: G. Willow Wilson: Diversity is Realism
    https://feministfrequency.com/2017/05/26/freq-15-g-willow-wilson-diversity-is-realism

    Each month, FREQ will bring you the latest news and updates from Feminist Frequency, as well as interviews with some of the most inspiring women in media, activism, and beyond. This month, we’re talking to G. Willow Wilson, a novelist and comic book creator, about her phenomenally popular creation, Ms. Marvel; the role religion can play in social justice; and what diversity really means. Make sure you don’t miss out […]


    http://1.gravatar.com/avatar/7b9b699a1ebe8eae1245ca601b04007a?s=96&d=identicon&r=G

  • Presse Purée #15
    http://www.radiopanik.org/emissions/presse-puree/presse-puree-15-2

    Ce soir, en tant que non-experts revendiqués mais de très bonne volonté, les membres de la brigade Presse Purée se sont intéressés à une actualité récurrente, lancinante même, celle qui met en lumière la #Violence. Une violence particulière, puisqu’exercée de manière abusive par les personnes qui justement ont pour mission de la combattre, à savoir des membres des forces de l’ordre. Un abus de pouvoir en somme. Pouvoir que ces personnes reçoivent de l’état. Violence d’état. Car ces personnes qui sont censées connaître la loi pour la faire respecter. Car comme on le sait tous sans vraiment le savoir : « nul n’est censé ignorer la loi ». A plus forte raison un policier.

    Dérapage, bavure, incident, voire même accident, les termes utilisés pour qualifier cette violence sont multiples. Affaire Théo chez les (...)

    #Critique #Police #Info
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/presse-puree/presse-puree-15-2_03342__1.mp3

  • #15
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-15

    Au menu :

    jeu-quizz sur des lieux bruxellois chronique : « de Saint-Gilles à Molenbeek, une simple question de point de vue » ; exploration en sons et en mots sur la #wasserette ; discussion autour de la #tour #brusilia, sur le toit de laquelle trône fièrement l’antenne de Radio Panik : avec la présence des co-réalisateurs de la fiction radiophonique « Dans la Tour » (Pierre Lorquet, Luc Malghem & Sabine Ringelheim) (d’ailleurs, on diffusera la fiction vendredi 24/2 à midi) à confirmer, la présence d’une habitante du Brusilia

    source illustration : https://www.flickr.com/photos/faceme/23221749843

    Flickr

    #quizz
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-15_03301__1.mp3

  • Radicalisations (religions, convictions, mobilisations)
    « Manière de voir » #151, février - mars 2017
    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/151 #st

    « Radicalisé ». Ce verdict commode rendu par la presse frappe pêle-mêle Donald Trump et Benoît Hamon, Julien Coupat et Frigide Barjot, Philippe Martinez et les frères Kouachi. Loin des jugements à l’emporte-pièce, cette livraison de Manière de voir remonte à la racine des radicalités et explore ses rives droite et gauche. Ce numéro s’accompagne d’une iconographie exceptionnelle de l’artiste Ernest Pignon-Ernest.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/48983 via Le Monde diplomatique

  • État d’urgence, la ligne rouge (Résistons ensemble #159)
    http://lahorde.samizdat.net/2017/01/11/etat-durgence-la-ligne-rouge-resistons-ensemble-159

    Le collectif antisécuritaire Résistons ensemble, dans l’édito de son dernier bulletin sorti ce mois-ci, montre comment la banalisation par le gouvernement « socialiste » de l’état d’urgence, prolongé pour la cinquième fois, prépare le fauteuil dans lequel la droite extrême ou l’extrême droite, au choix, n’auront plus qu’à s’asseoir. Ça y est : « l’état d’urgence » a été prolongé pour [&hellip

    #Argumentaires #Repères #État_d'urgence #meurtres_sécuritaires #police

  • Trois questions à Fight for 15$
    par Judith Chouraqui,
    paru dans CQFD n°149 (décembre 2016).
    http://cqfd-journal.org/Trois-questions-a-Fight-for-15

    Comment la grève de 2012 dans la restauration rapide est-elle devenue une campagne nationale ?
    Quand 200 travailleurs de la restauration rapide ont cessé le travail pour demander un salaire minimum de 15 dollars par heure et le droit de se syndiquer, personne n’y croyait. Mais ils se sont appuyés sur une colère profonde contre une économie qui accroît les inégalités sociales et ne profite qu’aux plus riches. Au début du mouvement, j’ai rencontré des travailleurs qui avaient été licenciés pour toutes sortes de motifs – avoir mangé un nugget de poulet sur le lieu de travail ou bu un grand verre d’eau plutôt qu’un petit.
    Les grèves se sont multipliées, de Chicago à Detroit en passant par Milwaukee et Kansas City. Rapidement, les travailleurs de plus de 100 villes ont uni leurs forces et le mouvement s’est rapidement étendu à l’ensemble du secteur des services, la revendication ayant trouvé un écho chez les employés des services à la personne et de l’éducation, les salariés des aéroports, etc. Avec l’aide de l’Union internationale des employés des services (SEIU) et d’autres partenaires, les travailleurs en lutte ont obtenu des augmentations pour 22 millions de salariés. La lutte s’est aussi internationalisée, avec des partenaires syndicaux européens notamment, pour mettre les compagnies transnationales comme Mac Donald’s devant leurs responsabilités.

  • Est-ce qu’on pourrait avoir le choix ?
    http://desordre.net/blog/?debut=2016-11-27#3135

    Si j’avais dû écrire cette lettre, j’aurais fait un massacre, j’aurais été insultant, violent même, tant je ressens tellement durement cette nouvelle attaque du clan des psychologues pour chiens par député d’extrême droite interposé #151 ; je parle de cette nouvelle proposition de loi de Fasquelle qui sera débattue la semaine prochaine à l’Assemblée et qui vise entre autres mesures malsaines d’interdire la prise en charge de l’autisme par les psychanalystes. Source : Le bloc-note du Désordre

    • oui oui je dis pas le contraire, les thérapies comportementales ont sorti de la merde quelqu’un de proche... mais interdire une méthode quel qu’elle soit, ça me semble un peu con, d’autant qu’il y a bien des problèmes de lobbying avec l’#ABA je pense... Enfin, c’est toujours pareil, la guerre des chapelles et au milieu, des gens souffrent...

    • C’est psy pour chiens VS psy pour Maîtes. En tant que chienne j’ai été bien soigné par un de ces vétos. Je suis d’accord que cette interdiction va trop loin, qu’il faut préserver le choix pour lea patient·e·s ou les tuteurices. Par contre je ne sais pas pour l’autisme, mais pour les victimes de violences, les psychotraumatologues et victimologues tel la docteur Muriel Salmona déconseillent de consulter les psychanalystes sans avoir préalablement recu des soins spécifiques. Et les féministes radicales ont été nombreuses à mettre à jour la misogynie des théories psychanalytiques de Freud, Lacan et leurs successeurs.

    • @aude_v

      les psychanalystes n’ont pas été de leur côté accusé.es de culpabiliser les mères d’enfants autistes ?

      Surtout par les psychologues pour chiens. C’est un peu une vieille lune ça, di-sons, pour faire bref, que si tu lis très vite, en sautant un mot sur trois, en tenant le texte à l’envers et avec un éclairage intermittent, des textes de théorie psychanalytique sur le sujet de l’autisme, tu peux avoir cette impression. Les tenants du comportementalisme ont trouvé là une brèche très efficace, comme, la plupart du temps, ce sont les mères qui s’occupent des enfants autistes (et nettement moins souvent les pères, c’est vrai, il y a des exceptions, tu l’auras compris entre mes lignes), c’est un argument très populaire.

      La guerre entre le comportementalisme et la psychanalyse est une chose in-croyablement étrange, c’était, dans les années septante une sorte de joute théorique qui ne faisait de mal à personne et d’une certaine manière la psychanalyse a gagné cette première bataille : au début des années 80, il n’y avait plus grand monde pour soutenir la validité des thérapies courtes.

      Jusqu’à ce que les derniers comportementalistes trouvent un terrain de bataille où ils allaient pouvoir prendre leur revanche : l’autisme.

      Le comportementalisme obtient avec les enfants autistes de très bons résultats — par ailleurs si tu fermes les yeux sur un certain nombre de conduite qui, de mon point de vue, confinent à la maltraitance psychologique —, si tu acceptes que de très bons résultats recouvrent une réalité seulement plaisante en surface, c’est-à-dire une conduite d’automate en codes sociaux, ce qui rend un inestimable service à de nombreux parents qui de fait sont isolés socialement du fait du comportement curieux de leur enfant et nul n’est indemne de ce genre de honte et d’isolement sociaux (j’ai par exemple des souvenirs assez cuisants de situations avec mon fils dont je ne parviens toujours pas à rire dix ans plus tard, ou encore, il est la seule personne que je connaisse au monde qui tire la chasse avant d’aller aux toilettes, et pas après, des fois cela ne sent pas très bon chez moi, par exemple quand je rentre du travail c’est souvent la première chose que je dois faire, tirer la chasse). Naturellement si tu penses pour ton enfant que c’est l’alpha et l’oméga qu’il se tienne à carreau en toutes circonstances (et qu’il tire la chasse après ses besoins), non sans un ton de voix qui ne sera pas sans te rappeler C-3PO, alors le comportementalisme te donnera le sentiment de produire des miracles et le cas de ton enfant viendra grossir le nombre des déclarations de guérison de l’autisme dont se gargarisent les comportementalistes, je ne sais plus où mais je me souviens avoir lu le chiffre magique de 54,25% (j’imagine que dans le cas présent que ce qui compte c’est la précision au centième près).

      Naturellement si tu as d’autres attentes, des attentes plus chaleureuses, plus humaines et si tu t’entêtes à considérer qu’aussi diminué que soit ton enfant ce der-nier demeure un être humain à part entière et qu’en dépit de son handicap, tu dois préserver un espace, si minuscule soit-il, de libre arbitre, alors tu vas vivre la méthode dite A.B.A. comme une façon de penser et voir les choses à la fois problématique et surtout limitée.

      Un des enseignements de la psychanalyse s’agissant de l’autisme est que ce dernier dans le repli extrême sur soi est une réponse du sujet à une angoisse très profonde. Tu auras compris que les comportementalistes font fi entièrement de cette angoisse, ne veulent pas la traiter et ne veulent même pas en entendre parler et je crois que c’est le plus gros reproche que je leur fais, réduire l’individu, le sujet, à la somme de ses comportements et de ses réflexes conditionnés.

      Déplaçons (et simplifions) un moment le débat. Le comportementalisme est de plus en plus en vogue sur le traitement des Troubles Obsessionnels du Comportement. Une personne par exemple a le besoin compulsif de se laver les mains soixante fois par jour, une cure comportementaliste va permettre à la personne d’associer au fait de se laver les mains soixante fois par jour des pensées négatives qui vont désormais lui servir de garde-fou par rapport à cette pathologie. La personne ne se lave plus soixante fois les mains par jour, du point de vue des comportementalistes cette personne est guérie. Du point de vue psychanalytique ceci n’est pas une guérison, au contraire, c’est un passage inquiétant, là où le sujet avait trouvé le moyen de détourner son angoisse profonde, on lui a retiré ce moyen mais on n’a pas effleuré le problème de son angoisse, il est donc fort probable que le prochain subterfuge que le patient va trouver pour contrecarrer ses effets d’angoisse sera nettement plus fâcheux que de se laver les mains soixante fois par jour, par exemple, étrangler des enfants à la sortie de l’école, évidemment j’exagère, mais c’est pour rendre le propos compréhensible.

      En fait c’est beaucoup une affaire de choix. D’où le titre du billet. Certains parents souhaitent que leurs enfants suivent une scolarité dans le privé, et d’autres, dont je suis, ne veulent surtout pas en entendre parler. Certains parents veulent que leurs enfants soient des manchots, d’autres dont, je suis ne veulent surtout pas en entendre parler. Certains parents souhaitent restreindre l’accès à internet pour leurs enfants, et d’autres dont je suis, préfèrent d’autres méthodes d’éducation. Certains parents veulent apprendre à leur fille la couture et la cuisine et à leur garçon le bricolage et un certain goût pour les automobiles, d’autres, dont je suis, trouvent que ce n’est pas une très bonne idée. Certains parents d’enfants autistes souhaitent lutter contre l’autisme de leur enfant en en combattant les symptômes à l’aide de la méthode A.B.A., d’autres, dont je suis, ne veulent pas en entendre parler, et souhaitent au contraire confier les soins de leur enfant à un thérapeute d’une toute autre obédience.

      Mais que l’on confie son enfant autiste à une école de pensée ou à une autre, n’empêche pas, vraiment pas, ne doit pas empêcher, de rester critique vis-à-vis de cette école de pensée. Pour te donner un exemple, je m’excuse d’avoir à utiliser celui de mon fils, mais allons-y : depuis fin 2003, il a connu deux psychologues, trois pédopsychiatres, six orthophonistes, un psychomotricien, un éducateur, un ostéopathe, un médecin traitant, une très belle collection d’Auxiliaires de Vie Scolaire, parmi lesquels se cachait une psychologue algérienne dont le diplôme algérien n’était pas reconnue en France et une autre encore, Algérienne également, qui avait largement le niveau d’éducatrice, elle se formait pour cela, tu te doutes bien que pour avoir connu un tel parcours, il y a eu à un moment ou à un autre des crises de confiance, des démissions, que sais-je ?

      J’ai une amie psychanalyste qui, sur la question de l’autisme, singulièrement, mais pas uniquement sur celle-là, a tendance à penser que l’école de pensée des per-sonnes qui interviennent auprès des patients importe nettement moins que la valeur intrinsèque de la personne qui intervient, ce qui est logiquement équivalent à dire qu’il vaut mieux une bonne comportementaliste qu’un mauvaise lacanien. La pratique montre que c’est assez vrai. Par exemple, Nathan a connu un éducateur spécialisé qui utilisait des méthodes comportementalistes, ce type était un jeune homme très chouette et même s’il a, de son propre aveu, échoué avec Nathan, il lui a apporté quelques bienfaits.

      Cela fait deux fois dans le fil de cette discussion, et d’une autre, qu’est men-tionnée la question de l’évaluation des méthodes, terrain de bataille sur lequel les comportementalistes aimeraient beaucoup emmener les psychanalystes : c’est un peu comme si les All Blacks insistaient pour affronter, au rugby, les quinze meilleurs joueurs d’échecs du monde. Etonnamment les joueurs d’échecs déclinent l’invitation. Comme quoi, ils ne sont pas fous.

      En revanche, dans cette bataille, tu remarqueras sans mal que les comporte-mentalistes veulent la mort des psychanalystes (leur interdiction de soin) tandis que les psychanalystes se moquent pas mal de l’existence des comportementalistes. C’est, à mon sens, une indication très claire, pour moi, de la valeur des uns et des autres.

      De mon point de vue, les armes employées dans cette guerre par les compor-tementalistes sont consubstantielles de leur école, conditionnement de la pensée, propagande etc…, de leur côté les psychanalystes sont les purs esprits qui continuent de croire en l’émancipation du sujet, même chez leur adversaire.

      Et comme le faisait remarquer @tintin, pendant que cette guéguerre fait rage, les patients et leurs familles souffrent, telles les populations civiles en tant de guerre, et, finalement, n’ont pas d’autres exigences que celle de pouvoir choisir, qu’on leur laisse au moins ça, le choix, la plupart du temps dans une existence qui est essentiellement maillée de contraintes et dans laquelle les choix, sont en fait, peu nombreux. Merci de ne pas nous retirer celui-là, et que le dernier tire la chasse en partant.

    • Un psy pas vraiment analyste pas vraiment comportementaliste, qui se dit systémique, me disait qu’on ne peut pas mêler analytique et comportementalisme en un même moment thérapeutique (enfin, c’est comme ça que je l’ai compris). Par ailleurs, l’ordre efficace serait plutôt de faire Ana. puis Comp.
      L’analytique, tu creuses des grands trous dans le jardin, le comportementalisme, tu plantes des narcisses et tu sèmes le gazon… pas compatible.
      Dans les thérapies comportementalistes, il y a aussi des thérapies pour « gens en bonne santé » comme ACT : thérapie d’acceptation et d’engagement. En gros, c’est "j’ai déjà tout pour comprendre ce qui m’arrive, mais j’ai du mal à me dire que c’est vraiment ça" et j’ai besoin qu’on me pousse au cul. Ça passe vachement par la bibliothérapie (tu lis un livre et quand tu détiendras ce bagage, tu reviens me voir).

    • En même temps que je faisais un long et pénible travail de psychanalyse dont je revenais parfois déglinguée, j’avais deux copines qui avaient pris la même comportementaliste pour continuer de vivre. Elles étaient même devenues amies avec elle et ça me sidérait, justement parce que faire porter aux amis cette charge explosive est juste pas le but. Grâce à cette comportementaliste, l’une a réussi à supporter de rester avec le père de son enfant qui en faisait d’autres ailleurs et l’autre à épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Et elles avaient le soutien de leur curé, nan, j’déconne pour le curé.
      En tout cas, quand j’ai vu ça, j’étais atterrée, j’ai dit à mon psy combien j’étais contente de pouvoir lui raconter les errances de mon esprit sans qu’il ne me dise jamais ce que je devais faire. On échangeait alors beaucoup sur ce qu’était le parler juste et c’était un voyage non organisé fabuleux et troublant.

      Et en parlant de chiens, c’est tout le dressage de mon enfance que je fuyais, #dressage, exactement ce mot.

    • A tous : une réflexion qui me vient à la relecture de certaines de vos contributions. Il se trouve que dans mon entourage il y a une grande densité de musiciens et de psychanalystes, très peu de photographes, aucun, en fait.

      Bref, la plupart des amis psys avec lesquels j’échange me renvoient souvent le même son de cloche à propos de leurs référents ou encore à propos de sociétés, d’associations ou encore de groupes de travail : ils sont en désaccord souvent profond d’avec la ligne de ces collectifs et le constat est souvent sévère, les psychanalystes creusent la tombe de leur discipline souvent par obstination et refus de concessions. Il m’apparaît alors curieux que pour des professionnels de l’émancipation ils soient à ce point décçu de ce qui leur tient lieu de hiérachie finalement sans faire, a minima scission, et, plus sûrement, la révolution.

      Ou alors ils sont l’esprit d’équipe chevillé au corps, et prenant acte de l’atomisation de la vraie gauche en une multitude de petites courants qui ne font jamais de grandes rivières et certainement pas des fleuves, ils, les psys d’en bas, restent groupés secrétement, en dépit de hauts-de-coeur par rapport aux psys d’en haut.

      Ca m’amuse un peu de penser les choses comme ça.

    • En revanche, dans cette bataille, tu remarqueras sans mal que les comporte-mentalistes veulent la mort des psychanalystes (leur interdiction de soin) tandis que les psychanalystes se moquent pas mal de l’existence des comportementalistes. C’est, à mon sens, une indication très claire, pour moi, de la valeur des uns et des autres.

      De mon point de vue, les armes employées dans cette guerre par les compor-tementalistes sont consubstantielles de leur école, conditionnement de la pensée, propagande etc…, de leur côté les psychanalystes sont les purs esprits qui continuent de croire en l’émancipation du sujet, même chez leur adversaire.

      Mais mince, comment c’est possible de sortir sérieusement de telles contre-vérités ? Les psychanalystes passent leur temps à invectiver tous ceux et celles qui ne rentrent pas dans leur chapelle.

      J’ai l’impression pour ma part que la psychologie en tant que science humaine est juste en train de sortir de l’âge de pierre, en essayant de se doter d’outils scientifiques, mais que la psychanalyse et ses tenants veulent fermement rester à cet âge de pierre, où l’on peut raconter n’importe quoi en brandissant son statut sans crainte de perdre son travail.

      Tiens j’avais pas noté celle là :

      Surtout par les psychologues pour chiens.

      C’est pas de l’insulte ça peut-être ? Skinner c’était les années 50, c’est fini tout ça, faut actualiser ses connaissances (on parle même de TCC, où le deuxième C veut dire « cognitive », autant dire une aberration pour les comportementalistes du XXème siècle).

      Grâce à cette comportementaliste, l’une a réussi à supporter de rester avec le père de son enfant qui en faisait d’autres ailleurs et l’autre à épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Et elles avaient le soutien de leur curé, nan, j’déconne pour le curé.

      Mais qu’est-ce qu’elles allaient faire « soigner » au bout d’un moment ? Moi je ne déconne pas pour le curé, c’est comme ça que je vois beaucoup de psys (quelle que soit leur obédience) étant donné le peu de données fiables qui existent pour cette discipline, où beaucoup de choses reposent sur du blabla et des croyances (et attention je ne confonds pas psychiatrie et psychologie).

    • @aude_v Oui, cet article avait été signalé ces derniers temps sur seenthis, je ne sais plus où, fort intéressant.

      Mais encore une fois je suis toujours emmerdé : autisme et folie sont deux domaines sans relation. Et quand bien même j’entends bien que cette notion de folie n’est pas considérée, a priori, par les psychanalystes, de façon péjorative, ils feraient quand même bien, ces purs esprits, de penser qu’au contraire dans le langage courant et dans l’esprit de beaucoup, ce n’est pas un compliment. Comme c’est également une insulte de dire à quelqu’un qu’il est autiste, généralement parce qu’il est obstiné dans une voie de pensée qui n’est pas la nôtre, ce qui est assez disant d’ailleurs (j’avais écrit une chronique sur le sujet il y a longtemps quand Juppé, ministre des affaires étrangères avait dit que Khadafi était autiste, merci pour eux), mais sans doute que le fil de cette discussion est assez dense pour cela et qu’il n’a pas besoin d’être enrichi.

    • C’est très précisément le discours promotionnel qu’ont tenu les comportementalistes au début du 20e siècle en fondant leur école : en finir avec l’introspection et la spiritualité, remplacer tout ce fatras par des chiffres, des expériences reproductibles, des données objectives. La suite a démontré que c’était plus compliqué que prévu, et que la mise en statistiques de l’intelligence et des émotions humaines (ou animales en général) engendrait des biais sérieux.

      Les premiers comportementalistes ne cherchaient même pas à savoir ce qui se passait dans le cerveau, ils ne s’intéressaient strictement qu’aux comportements (d’où leur nom). Cela n’existe plus, personne (du moins j’espère) aujourd’hui n’est resté bloqué sur les théories comportementalistes des années 50 (on ne peut pas en dire autant des psychanalystes de leur côté...). Les outils scientifiques à notre disposition sont sans commune mesure avec ceux du siècle dernier parce que, tout simplement, la connaissance scientifique évolue (et notamment, on sait mieux évaluer l’efficacité d’une thérapie). Ici tout un tas de gens qui parlent de ça bien mieux que moi : https://colpsypreuves.sciencesconf.org

    • Oui, comme déjà discuté par ici, dit par @bug_in et ailleurs, le mot « science » c’est pas forcément des chiffres, des statistiques, de la reproductibilité stricte et absolue… (ça c’est du « scientisme », si on veut). Surtout que là on parle à priori d’une science humaine, pas d’une science fondamentale. Mais en sociologie ou en anthropologie, ça ne fait plus très sérieux d’avancer des idées sans aucune sorte de preuves (même si ça existe aussi).

      Il y a aussi des gens honnêtes qui fondent donc leurs analyses sur la méthode scientifique, et notamment le fait de se baser sur des preuves, plus ou moins tangibles ET dont on sait qu’elles peuvent évoluer dans le temps (une personne honnête utilisant la méthode scientifique sait que les choses peuvent évoluer et être remises en cause suivant de nouvelles découvertes, évidemment). L’inverse de se baser sur des croyances, sur des théories non vérifiées, juste parce qu’une personne « a dit que » en se basant sur 10 cas (ou moins), et à une autre époque.

      (Et on n’est plus ya 100 ans non plus : les vérifications de thérapie bien faites prennent en compte le fait que les gens ne réagissent pas tous pareils, sans penser qu’un truc doit marcher pour 100% des cas. Mais je suppose qu’une méthode qui aident 70% des cas est sûrement mieux vue qu’une méthode qui en aide 20%. Sauf que pour ça il faut accepter d’évaluer ses méthodes…)

  • Retour sur les manifs policières (Résistons ensemble #157)
    http://lahorde.samizdat.net/2016/11/15/retour-sur-les-manifs-policieres-resistons-ensemble-157

    Voici l’éditorial du dernier numéro du bulletin anti-sécuritaire Résistons Ensemble à télécharger en intégralité ici : C’est Hollande qui a donné le signal de départ. « La justice est trop lâche » a-t-il déclaré aux journalistes ajoutant ainsi une nouvelle couche à sa politique « ultralibérale » et ultra-répressive (dotation de fusils d’assaut à la police, installation de l’état [&hellip

    #Agressions_&_violences #violences_policières

  • Je découvre donc d’une part l’extérieur de la Philharmonie , certes sous la pluie, mais quand même c’est comme si je découvrais la face cachée de la Lune puisque l’autre côté de cette construction je le connais bien pour passer régulièrement devant en voiture et quelle merveille, mais je suis encore loin de deviner ce que je vais découvrir à l’intérieur, un véritable joyau de salle de concert philharmonique, une fosse gigantesque, une scène à la façon d’une île déposée sur le lac qui aurait été formé au fond d’un volcan, le tout surplombé par des nuages aux formes de berlingots très allongés, c’est tout simplement grandiose. Et sur les pentes internes du volcan des modules et des modules de gradins, on n’est pas trop mal assis encore qu’arthritique à grands pieds, et donc peu de place pour ranger les péniches en question, la pliure des genoux est constante ce qui confine rapidement à la torture, mais c’est comme cela dans la moitié des salles de spectacle, on ne va pas braire. D’autant que ce n’est pas souvent que le spectacle est tel que j’en oublie illico , toute mon attention monopolisée, les petites misères de vieillard qui se dessinent dans mon avenir proche.

    Le Concertgebouw est un orchestre qui doit être responsable d’un bon dixième de ma discothèque classique, c’est du sérieux, c’est une chose, mais c’est aussi de ces orchestres véritablement dotés d’une intelligence collective, c’est-à-dire l’exact opposé de la population des conducteurs aux alentours de cette salle de concert, il réagit comme un seul homme et surtout, maintient son niveau sonore dans les moments calmes à une hauteur très responsable ce qui assure de grands contrastes entre les différents passages, cela rend les choses très belles, quand c’est tutti plein gaz, cela sonne et quand cela retourne dans les piano pianissimo , c’est ténu, mais pas fragile, il faut dire l’acoustique de la Philharmonie est d’une neutralité incomparable, mais je vais y revenir.

    L’orchestre est dirigé par un chef letton, Andris Nelsons, un jeune gars extraordinaire qui occupe tout l’espace de son pupitre, se penchant en arrière sur la rampe comme à un bastingage, dirigeant aussi bien de la baguette que des jambes, son jeu est admirablement physique, terriblement expressif et l’orchestre lui rend ses commandements avec une souplesse très étonnante. Les deux préludes wagnériens sont de toute beauté et se terminent par un silence qui a happé les dernières sonorités dans un souffle sur un geste sec du chef, on dirait l’aspirateur de sons interprété par Tom Waits dans L’Imaginarium du docteur Parnassus de Terry Gilliam.

    La deuxième partie de la soirée est consacrée à deux pièces de Johaness Strauss, Mort et Transfiguration et Till Eulenspiegel , deux pièces dans lesquelles l’extraordinaire souplesse du Concertgebouw donne à plein, laissant une très curieuse impression de facilité dans des passages qui font un peu les montagnes russes et qui doivent être un peu coton quand même pour ce qui est de la rigueur rythmique.

    L’acoustique de la salle brille de tous ses feux avec une particularité étonnante pour les derniers rangs où nous nous trouvons, la salle est tellement grande qu’il y a un très léger décalage entre les gestes du chef et ceux des musiciens et les sonorités qu’ils semblent commander, tel un playback mal synchronisé — oui, je sais cela m’amuse de faire circuler la folle rumeur que le Concertgebouw joue en playback — mais aussi quelques rebonds de sonorités sur les parois de la salle qui perturbent l’entendement, tel coup de triangle qui se fraye un passage depuis jardin pour ricocher et nous parvenir côté cour et plus ou moins par derrière. C’est une acoustique magnifiquement matte, neutre et dont la portée est radieuse qu’un violoncelliste approche seulement son archet du chevalet et on devine déjà le grain des cordes.

    En revanche, rien n’est parfait, nous en sommes en France, le parti des tousseurs est donc majoritaire. Et avec une telle acoustique, c’est souvent que cela gêne. Cela pourrait faire partie d’un programme politique que de trouver une solution à ce déplaisir. Mais personne ne m’écoute jamais. Surtout quand je parle de politique.

    Exercice #15 de Henry Carroll : jetez quelque chose à quelqu’un et saisissez sa réaction avec une vitesse d’obturation rapide.

    #qui_ca

  • Aujourd’hui en librairie : Squatter le pouvoir de Ludovic Lamant

    Et si c’était dans les villes que l’Europe sociale voyait le jour ? Si c’étaient les maires qui faisaient advenir le projet de communauté défiguré par les banques, la troïka et de médiocres économistes ? Voilà l’un des espoirs que nous donne l’Espagne d’aujourd’hui. Loin du marasme austéritaire et cravaté, des mairies indignées et rebelles ont surgi dans des dizaines de villes, dont Barcelone et Madrid. Malgré les promesses de Podemos, la politique nationale espagnole bégaie. Mais à l’échelle municipale, des figures fortes et charismatiques, comme l’ancienne squatteuse Ada Colau et la juge antifranquiste Manuela Carmena, explorent de nouvelles façons de faire de la politique.

    Ludovic Lamant a rencontré des dizaines de femmes et hommes des marées citoyennes qui ont déferlé sur la péninsule ibérique. Alternant témoignages, reportage et analyse politique, il remonte aux origines politiques, historiques et sociales du phénomène et en propose un premier bilan. Portrait de plateformes citoyennes inédites en Europe, ce récit d’un soulèvement qui perdure se révèle être aussi une boîte à idées pour les mouvements de défense des communs ailleurs dans le monde.

    https://www.luxediteur.com/catalogue/squatter-le-pouvoir

    #Espagne #Ada_Colau #Podemos #Ludovic_Lamant #municipalisme #15-M #indignés

  • #soirée de #soutien #femmes_en_lutte 93 !
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/10/14/soiree-de-soutien-femmes-en-lutte-93

    Femmes en lutte 93 organise une soirée/boum de soutien, avec concerts du groupe #bootylicious et d’autres surprises. Cette soirée festive sera au profit de la campagne #papiers_et_pma_pour_toutes, plus que jamais d’actualité ! (http://www.femmesenlutte93.com/2016/06/campagne-contre-le-racisme-et-la-lesbophobie.html). Venez vous ambiancer … Continue reading →

    #CONCERTS/FÊTES #15_octobre #femmes_en_lutte_93 #la_villette ; #pma

  • Assemblée générale et #projection à #paris_7
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/09/13/assemblee-generale-et-projection-a-paris-7

    Après la pause estivale, l’université Paris 7 reste mobilisée contre la #loi_travail et son monde ! Première assemblée générale le 14 septembre à 17h00 suivi de la projection du film “Alors c’est qui les #casseurs” ! Nouvelle #manifestation prévue … Continue reading →

    #MANIFESTATIONS #15_septembre #assemblée_génèrale #lutte #rentrée

  • Dans les égouts de la république (Résistons ensemble #155)
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/12/dans-les-egouts-de-la-republique-resistons-ensemble-155

    Le nouveau numéro du bulletin anti-sécuritaire Résistons ensemble vient de sortir, en voici l’éditorial. Vous pouvez le télécharger en intégralité en cliquant sur l’image. Le dernier numéro (n° 154) dénonçait par anticipation la campagne « raciste, islamophobe liberticide et guerrière » qui ne manquerait d’être lancée suite aux attentats. Et en effet, la « gauche » [&hellip

    #Initiatives_antifas #islamophobie #Manuel_Valls #racisme #racisme_d'État

  • #LoiTravail : vous n’en avez pas fini avec nous… ABROGATION ! #15sept.
    https://gauchedecombat.net/2016/09/12/loitravail-vous-nen-avez-pas-fini-avec-nous-abrogation-15sept

    La loi travail a été promulguée le 9 août. Les mobilisations pour son abrogation se poursuivent. A l’initiative de l’intersyndicale opposée à la loi (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), une journée de manifestations est prévue le 15 septembre. L’intersyndicale dénonce une « logique de dumping social » qui « va engendrer davantage de … Lire la suite de #LoiTravail : vous n’en avez pas fini avec nous… ABROGATION ! #15sept.

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  • « La pièce obscure », ou la mauvaise passe des #indignés
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110916/la-piece-obscure-ou-la-mauvaise-passe-des-indignes

    Dans La Pièce obscure, l’écrivain #Isaac_Rosa décrit une génération de jeunes Espagnols happés par un trou noir, comme une métaphore du marasme ibère. Et met en scène, dans ce texte sombre et inconfortable, les limites politiques du mouvement « indigné » de 2011.

    #Culture-Idées #15-M #Crise #Espagne #franquisme #Littérature