18 aprile
►https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67661&lang=it
(2017) Album: Una valle che brucia
18 aprile 2015. Naufragio nel canale di Sicilia di una barca di...
18 aprile
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(2017) Album: Una valle che brucia
18 aprile 2015. Naufragio nel canale di Sicilia di una barca di...
Erano partiti di notte da un porto vicino a Zwara, a ovest di Tripoli, in Libia. Quando alcune ore più tardi la balena aveva cominciato a inabissarsi in un mugghiare di metallo dopo aver urtato per una manovra sbagliata il mercantile portoghese che la Capitaneria di porto di Roma aveva inviato a soccorrerla, quelli rinchiusi nella stiva si erano ammassati gli uni sugli altri, arrampicandosi su quelli che avevano davanti e di fianco per cercare di raggiungere la botola, lassù in alto. In due si erano abbracciati in quell’inferno che era la sala macchine. “Lì dentro si sviluppa un calore tale che neanche il macchinista ci mette spesso piede”, raccontano i Vigili del fuoco che li avevano tirati fuori, un anno dopo. Persino in mezzo ai motori avevano ammassato 65 persone. I mercanti li avevano stipati in ogni interstizio, mille persone pigiate come bestie in 23 metri di barca, e li avevano spediti nel Mediterraneo con due litri d’acqua a testa e senza uno straccio di ancora perché anche il gavone di prua doveva servire per farcene entrare ancora, per aumentare il guadagno. Erano riusciti a metterne 5 per ogni metro quadro.
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Settecento chilometri senza mangiare
Bevendo sputi, a farsi bruciare
Da questo sole feroce riflesso dal mare
Da questo vento che di giorno scortica e di notte gela
E rimescola il freddo con la paura
Che quest’acqua buia, infinita e cattiva
È più salata dei conti che ci han fatto saldare
Non cura la sete, marcisce le ossa
E questa Italia non vuole arrivare
Questa terra che non ci vuole non si fa trovare
E questo sarcofago sul mare è un cimitero per ottocento
Sulla tavola fredda e muta che non finisce di violentare
A perdita d’occhio e di cuore
Amore mio, che ti ho lasciata a patire
Tra la fame, la sete e l’orrore
Tra gli arti amputati spezzati calpestati
Le bombe esportate
I bambini soldati
Amore mio ascoltami bene: tu non morire che ti vengo a salvare
Appena finisce questo mare io ti vengo a salvare
E a noi ricchi senza pudore
Ce lo spiega la televisione
Un mantenuto ignorante e cafone
Con la felpa e il ghigno arrogante
Ce lo spiega lui cosa dobbiamo pensare
Di questa gente che prende il mare
Per provare a non morire
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▻https://www.youtube.com/watch?v=BpCkiqp6zNs&t=64s
#commémoration #Libye #Méditerranée #mer_Méditerranée #Zouara
#387. #Numéro_387 disparu en Méditerranée
C’est l’histoire d’un médecin grec qui collectionne des pendentifs et des bracelets. C’est l’histoire d’une Italienne qui se bat depuis 15 ans pour « faire parler les corps ». C’est l’histoire de celles et ceux qui veillent les migrants oubliés. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations, 5083 personnes ont trouvé la mort en 2016 en tentant de rejoindre l’Europe par la mer. 5 083 noms, dont la grande majorité se diluent dans les eaux si bleues de la Méditerranée. Que deviennent ces #morts ? Qui les nomme ? Comment font les mères, les frères, pour tenter de retrouver leurs disparus ? Numero 387 nous emmène dans cette quête de l’#identité.
Venezia, per la #Biennale arriva il relitto del barcone dove morirono 800 migranti
Per arrivare in laguna, il relitto è partito dal porto di Augusta, in Sicilia: dopo quasi tre anni ha lasciato dunque il pontile Nato della Marina militare
L’épave du pire naufrage de migrants en Méditerranée exposée à Venise
L’épave du pire naufrage de migrants en Méditerranée, en avril 2015, sera exposée à la Biennale d’art contemporain qui s’ouvre samedi à Venise, comme une invitation à la réflexion sur un des phénomènes majeurs du XXIe siècle.
Dans la nuit du 18 au 19 avril 2015, ce bateau de pêche chargé d’un millier de migrants a percuté un cargo portugais envoyé à son secours et a coulé à pic, sous les yeux horrifiés de l’équipage qui n’a pu sauver que 28 personnes.
Le gouvernement de l’époque, dirigé par Matteo Renzi (centre gauche), a déboursé 10 millions d’euros pour renflouer l’épave, qui gisait à 370 mètres de profondeurs, et l’amener en 2016 en Sicile afin de tenter d’identifier les victimes et leur donner une sépulture digne.
Par une ouverture rectangulaire que l’on distingue nettement sur les flancs balafrés de cette grosse barque à la peinture bleue et rouge écaillée, les pompiers sont allés récupérer les restes des centaines de personnes entassés dans la coque.
Des dizaines de médecins-légistes se sont relayés pour participer à l’examen des 800 à 900 victimes. Ils ont retrouvé des documents du Soudan, de Somalie, du Mali, de Gambie, d’Ethiopie, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, d’Erythrée, de Guinée Bissau et du Bangladesh.
Ils ont aussi trouvé des petits sachets de terre que certains emmenaient de leur pays et le bulletin scolaire qu’un adolescent avait cousu dans ses vêtements comme passeport pour une nouvelle vie.
Les victimes sont désormais inhumées dans différents cimetières de Sicile et l’épave, au départ promise à la destruction, a été finalement été préservée pour intégrer un projet de « Jardin de la mémoire » en Sicile.
« Invitation au silence »
Mais en attendant, l’artiste suisse Christoph Buchel a obtenu l’autorisation des autorités italiennes et du Comité du 18 avril - qui représente les victimes - pour transporter et exposer l’épave à Venise dans le cadre de son projet « Barca Nostra » (Notre barque).
Lors de la Biennale de 2015, cet artiste avait créé la polémique en installant une mosquée dans une ancienne église de Venise.
Portée sur une barge, l’épave est arrivée à Venise, où elle offre un contraste saisissant avec les élégants palais byzantins et les ponts délicatement ornés de la cité des doges.
Elle est exposée à l’Arsenal, les immenses chantiers navals vénitiens. Aucune installation autour, aucune explication devant.
« C’est un lieu silencieux, à l’abri du bruit, une invitation au silence et à la réflexion », a expliqué à la presse le président de la Biennale, Paolo Baratta.
Au-delà de l’épave, le commissaire de cette Biennale, l’Américain Ralph Rugoff, a invité 79 artistes contemporains à créer des oeuvres sur les drames du monde moderne. Le Coréen Lee Bul a dédié une installation à un autre naufrage, celui du ferry Sewol, qui a fait 304 morts, pour l’essentiel des lycéens, en avril 2014 au large de la Corée du Sud : une montagne de vieux chiffons se gonfle pour représenter la douleur, la peur, l’étonnement et l’impuissance.
C’est encore la rage, l’impuissance et la mort qui émanent du travail de la Mexicaine Teresa Margolles : elle expose un mur érigé de barbelés et constitué des blocs de ciment d’une école où l’on peut voir les impacts de balles là où quatre personnes ont été tuées.
▻https://www.lepoint.fr/monde/l-epave-du-pire-naufrage-de-migrants-en-mediterranee-exposee-a-venise-07-05-
I have seen the tragedy of Mediterranean migrants. This ‘art’ makes me feel uneasy
The vessel that became a coffin for hundreds has gone on display at the Venice Biennale. It intends to stir our conscience – but is it a spectacle that exploits disaster?