#3ac

  • Le capitalisme et ses salopards… ou la prédation comme vocation.

    D’ex-traders sur les cryptomonnaies se lancent… dans le business des faillites dans le secteur des cryptos, et misent sur la « cryptodétresse »

    Les anciens traders de Three Arrows Capital, auteurs avant FTX de la plus grande faillite d’une firme de trading sur les cryptos, tentent une reconversion inattendue. Elle fait polémique dans un secteur qui se remet à peine du séisme de FTX.

    Après avoir perdu des milliards de dollars, les #traders fautifs peuvent-ils avoir une seconde chance ? Avant #FTX et Alameda Research, Kyle Davies et Su Zhu détenaient le titre de la plus grande faillite d’une firme de trading sur les cryptos.

    Les anciens fondateurs de #Three_Arrows_Capital (#3AC) tentent de nouveau leur chance en tablant sur la mansuétude des investisseurs. Ils ne changent pas d’environnement et se lancent… dans le business des faillites dans le secteur des #cryptos . De victimes, ils passent au statut de prédateurs. Ils ne veulent pas lancer un fonds ou une firme de #trading mais une plateforme d’échange baptisée provisoirement « #GTX ». Une allusion à « FTX » afin de montrer que, le « G » venant après le « F » dans l’alphabet, leur société inaugure une nouvelle ère. Ils espèrent lever 25 millions de dollars pour leur projet selon « The Block ».

    Le risque passe du trader au client
    Ce ne sont plus les traders de 3AC qui prendront des risques sur les marchés, mais les clients de leur plateforme. Ces derniers spéculeront sur les #banqueroutes des sociétés de cryptos et la probabilité de récupérer l’argent des clients. Ils pourront acheter ou vendre des créances plus ou moins douteuses de sociétés en #faillite, assorties de probabilités variables d’être remboursées.

    Comme dans le cas des faillites de FTX, Voyager, BlockFi et Celsius, des créanciers désireux de récupérer tout de suite leur argent doivent abandonner leurs droits à de futurs remboursements. En échange de cette rentrée d’argent immédiate, ils doivent accepter aussi de perdre l’écrasante part de leur investissement - près de 90 % pour les clients de FTX. Si ces derniers abandonnent leurs créances sur la plateforme GTX, ils recevront non pas de l’argent mais une crypto stable (ou #stablecoin) « USDG », censée être équivalente au dollar. Un risque supplémentaire.

    Ce business de la « #cryptodétresse » est florissant après 12 mois de chaos sur les marchés. Les faillites ont fait des millions de victimes. Autant de clients potentiels. […]

    (Les Échos)