city:beyrouth

  • A Lannemezan, une mobilisation pour le plus ancien détenu de France
    Par Jean-Manuel Escarnot, Envoyé spécial à Lannemezan — 22 octobre 2017 à 18:19
    http://www.liberation.fr/france/2017/10/22/a-lannemezan-une-mobilisation-pour-le-plus-ancien-detenu-de-france_160491

    Des soutiens à Georges Ibrahim Abdallah, le détenu ayant purgé la plus longue peine en France, devant l’ambassade française de Beyrouth, le 26 février 2015. Photo AFP

    (...) « Finir ses jours parmi les siens »

    « Il entame sa 34e année de détention. Il reste combatif même s’il a peu d’espoir d’obtenir une libération conditionnelle, relate Suzanne, responsable du collectif de soutien. Le 5 novembre 2014, le tribunal d’application des peines a rejeté sa dernière demande de libération au motif qu’il ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné. Des actes qu’il assume en tant que militant politique d’une organisation et qui ont été commis dans un contexte de guerre et d’occupation israélienne au Liban.

    De retour du parloir où il vient « de passer deux heures avec Georges », Jean-Pierre Bastid, 80 ans, cinéaste et coscénariste du film Dupont Lajoie, se pose à une table de la brasserie où se sont amassés les manifestants à la fin du rassemblement. « Je suis impressionné par son moral, livre-t-il à Libération. Tous les jours il se lève aux aurores dans sa cellule remplie de livres. Après avoir écouté les infos de la BBC en arabe, il fait sa gymnastique puis sort en promenade, avant de revenir en cellule pour lire et répondre à son courrier venu du monde entier. Il reste très informé de la situation au Proche et au Moyen-Orient. Aujourd’hui, il estime que seul un soutien politique de l’Etat libanais lui permettra de sortir de prison. Il veut garder l’espoir que cela finira par arriver. » Originaire de Kobayat, village du Nord du Liban où il est né dans une famille de chrétiens maronites, « Georges » ne rêverait « que de finir ses jours parmi les siens, affirme l’un de ses anciens codétenus venu participer au rassemblement. Mais il a parfois le sentiment qu’il ne sortira de prison que les pieds devant. »

  • Nasrallah accuse Riyad de vouloir semer la division au Liban et dans la région - R.M. - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1075635/nasrallah-accuse-riyad-de-vouloir-semer-la-division-au-liban-et-dans-

    M. Nasrallah a toutefois mis en garde contre « toute tentative de créer des divisions internes », en référence de manière indirecte aux visites de responsables libanais en Arabie saoudite au cours de la semaine dernière. « Il est dans l’intérêt du Liban d’éviter toute confrontation interne sous n’importe quel prétexte, a dit le chef du Hezbollah. Nous assistons à l’effondrement des axes dans la région et les Etats-Unis souhaitent l’éclatement de nouveaux conflits. Nous n’avons aucun intérêt à cela ».

    Nasrallah : L’Arabie saoudite est un « agent déstabilisateur dans la région, comme Israël » - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1077000/nasrallah-larabie-saoudite-est-un-agent-destabilisateur-dans-la-regio

    Le leader chiite a par ailleurs accusé les États-Unis de « protéger » les régions qui sont toujours contrôlées par Daech en Syrie. « L’armée de l’air américaine empêche les forces syriennes et les combattants de la résistance de s’approcher des derniers bastions de Daech près de l’Irak, a martelé Hassan Nasrallah. Washington veut préserver la présence de Daech pour garder le conflit pendant dix ans encore et embourber les Irakiens plus profondément dans ce conflit ».

    Nasrallah : US hampering fight against Daesh | News , Lebanon News | THE DAILY STAR
    http://www.dailystar.com.lb//News/Lebanon-News/2017/Oct-08/421901-nasrallah-begins-commemoration-speech.ashx

    “In Lebanon and the region, we are faced with a new situation.”

    “There is a new project which is a Saudi Arabian-American scheme for the war in the region – Syria, Iraq and others as well. But this project has failed. It failed in Iraq and Lebanon, and Syria is on the road to being finished. It failed in Yemen and Bahrain as well.”

    “They will try to hold accountable those sides that stood against this scheme. This means with Iran. The issue is no longer a nuclear weapons issue. The real issue between the U.S. and Iran is that Iran was the main power to stand against the Saudi-American scheme for the region.”

    “We are going to see what the new strategy is that [U.S. President Donald] Trump will announce regarding Iran, and this strategy will impact the whole region because Iran is a true regional power.”

    “There is a new American policy against Hezbollah that also falls within this. Even Russia is included in certain sanctions and now the Americans ... consider that Hezbollah had the ‘honor’ to foil this project.”

    • Riyad s’efforce de rétablir l’équilibre politique sur la scène libanaise - Zeina ANTONIOS - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1075315/riyad-sefforce-de-retablir-lequilibre-politique-sur-la-scene-libanais

      Questionnée par L’Orient-Le Jour sur le timing de l’invitation officielle adressée à MM. Geagea et Gemayel, une source proche des Kataëb considère qu’elle intervient au moment où « le mandat Aoun a fait entrer le Liban dans un processus de normalisation des relations avec l’axe iranien qui divise les Libanais ». « L’Arabie n’est pas satisfaite de la situation et a voulu écouter les forces souverainistes libanaises, ce qui justifie l’invitation officielle lancée à Geagea et Gemayel. Riyad cherche à rétablir un équilibre dans le rapport des forces sur la scène politique libanaise. Dans la logique des choses, d’autres invitations à des figures souverainistes vont suivre », souligne ce proche du chef des Kataëb. Et d’ajouter : « Ce n’est pas peu que le prince héritier saoudien rencontre Samy Gemayel. »

    • Le retour de l’ancien clivage politique se profile à l’horizon - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1075317/le-retour-de-lancien-clivage-politique-se-profile-a-lhorizon.html

      Certains les appellent « des visites officielles », d’autres « des convocations ». Mais quel que soit le nom donné aux voyages successifs de bon nombre de figures du « 14 Mars » soudain ressuscité, ceux-ci alimentent aujourd’hui la polémique interne. D’autant que, selon des sources proches des personnalités concernées, les invitations ont été adressées soudainement. Toutefois, ces mêmes sources rappellent que, lors de la visite du ministre saoudien chargé des Affaires du Golfe, Thamer el-Sabhane, à Beyrouth, au mois d’août, il était clair que le royaume wahhabite voulait reprendre l’initiative au Liban et tenter de créer un équilibre politique avec le camp qualifié de pro-iranien et mené par le Hezbollah.

      Cette visite de quelques jours, au cours de laquelle le ministre saoudien, connu pour son hostilité aux chiites (il avait dû quitter l’Irak, où il était ambassadeur de son pays, en raison de ses déclarations violentes contre les chiites et en particulier les « forces populaires »), avait rencontré un grand nombre de personnalités libanaises, essentiellement dans la mouvance du 14 Mars, tout en évitant de se rendre au palais de Baabda, avait été interprétée comme une tentative saoudienne de relancer l’alliance du 14 Mars pour redonner vie à l’ancien clivage politique qui avait divisé le pays entre 2005 et 2016. La visite de M. Sabhane devait être suivie de mesures concrètes qui se sont traduites récemment par les invitations adressées aux personnalités politiques libanaises.

    • U.S. believes Hezbollah determined to develop attack capability inside U.S. - U.S. News - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/us-news/1.816692

      The announcement is part of the Trump administration’s broader plan to tackle Iran’s proxies in the Middle East, including Hezbollah, in line with its new Iran strategy. Administration officials briefed a number of U.S. media outlets last week about this strategy, saying it will include new measures against Hezbollah, including possibly imposing sanctions targeting the terror group.
      Trump is reportedly planning to decertify the nuclear deal with Iran by announcing that the agreement is not in the national interest of the United States. Rather than nullifying the deal, decertifying it would send the agreement back to U.S. lawmakers, who would then be left with the dilemma of whether or not to scrap it by reimposing sanctions on Iran.
      Rasmussen’s announcement came just hours after Defense Minister Avigdor Lieberman warned that Israel’s next war will be fought on two fronts, with Hezbollah along the northern border and Gaza in the south.
      Speaking to a group of soldiers at the Israeli army’s headquarters in Tel Aviv, Lieberman also accused the Lebanese army of being co-opted by Hezbollah.
      “The Lebanese army has become an integral part of the Hezbollah force and under its command. The Lebanese army has lost its independence and become an inseparable part of the Hezbollah force,” Lieberman said.

  • Pourquoi Ziad Dueiri n’est pas un héros national libanais | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/300917/pourquoi-ziad-dueiri-n-est-pas-un-heros-national-libanais

    Le 24 septembre 2017, Miri Regev, ministre israélienne de la Culture, a demandé au Procureur général d’Israël Avichai Mandelblit d’ouvrir une enquête sur le réalisateur Mohammed Bakri, un Palestinien détenteur de la citoyenneté israélienne. L’auteur de Jénine Jénine (2002) s’était en effet rendu les jours précédents au Liban. Trois ans plus tôt, en janvier 2014, c’est un jeune écrivain palestinien, Majd al-Kayali, qui était arrêté à l’aéroport de Tel Aviv pour s’être rendu à Beyrouth à l’invitation du quotidien al-Safir. Les Palestiniens de Cisjordanie qui se rendent au Liban à l’invitation de centres de recherches, d’associations ou d’universités libanaises sont toujours susceptibles d’être interrogés et appréhendés par l’armée israélienne à leur retour. Cela fait rarement l’actualité.

    « L’affaire Ziad Doueri » a par contre été bien plus médiatisée. Le 10 septembre 2017, le réalisateur franco-libanais Ziad Doueiri est arrêté par la Sûreté Générale libanaise à l’aéroport de Beyrouth. Relâché après deux heures d’interrogatoires, il est convoqué le lendemain devant le Tribunal militaire. Ce n’est pas son dernier film, l’Insulte, récemment primé au Festival de Venise, qui est dans le collimateur des autorités libanaises, mais L’attentat, réalisé en 2013 : adapté d’un ouvrage de l’écrivain algérien Yasmina Khadra, l’Attentat a été en partie filmé en Israël, où le réalisateur et son équipe se sont rendus à l’époque. Or, l’article 285 du code pénal libanais, édicté en 1964, pénalise tout citoyen libanais ou tout ressortissant d’un État arabe résidant au Liban qui serait entré en « territoire ennemi » (Israël) sans l’accord du Gouvernement libanais. Le délit est passible d’un an de prison et d’une amende symbolique de 200 000 Livres libanaises (112 euros).

    #Liban #Israël #cinéma #boycott

  • En intro d’un article sur un énième projet de liaison ferroviaire entre Beyrouth et Tripoli, ce chapô qui en dit long, et qui ouvre à des conséquences inattendues de la guerre de Syrie (et de ses vainqueurs) : la reformation de la complémentarité naturelle et historique entre la Syrie et sa province occidentale, le Liban ! (Je l’écris comme ça juste pour faire bondir les amis libanais !)

    مجتمع واقتصاد | الأخبار
    http://al-akhbar.com/soc-eco

    200 مليار دولار، هي القيمة التقديريّة، التي وضعها البنك الدولي، لإعادة إعمار سوريا. هذا المبلغ الضخم يقف وراء السعي اللبناني الرسمي والخاص لاعتماد لبنان معبراً نحو المشاريع المتوقعة، واقتطاع حصة من عائدات هذه الورشة. في هذا السياق، تُطرح مجموعة من مشاريع البنى التحتيّة لتجهيز الأرضية للعب الدور المذكور، أبرزها: إعادة إحياء سكة الحديد من بيروت إلى طرابلس ومن طرابلس إلى العبوديّة

    « 200 milliards de dollars, c’est l’estimation de la Banque mondiale pour la reconstruction en Syrie. Une énorme masse financière qui explique que le secteur public et privé au Liban s’efforcent de faire du pays le point de passage des projets attendus afin de tirer une partie des dividendes de ce chantier. Dans ce contexte, différents projets d’infrastructure sont soumis, pour préparer le terrain à un tel rôle. A commencer par la remise en fonctionnement de la voie ferrée Beyrouth/Tripoli jusqu’à la frontière syrienne (Aboudiyé). »

    #liban #syrie

  • Réfugiés oubliés : les survivants des massacres de Sabra et Chatila
    Dr. Swee Chai Ang –15 septembre 2017 – Newsdeeply – Traduction : Chronique de Palestine
    http://chroniquepalestine.com/refugies-oublies-survivants-massacres-sabra-chatila

    Puis, le 15 septembre, plusieurs centaines de chars israéliens sont entrés Beyrouth ouest. Certains d’entre eux ont construit des monticules de terre aux entrées des camps et scellé Sabra et Chatila, empêchant les habitants de s’enfuir. Un groupe de miliciens chrétiens, formés et armés par Israël, est ensuite entré dans le camp. Lorsque les chars se sont retirés du périmètre du camp le 18 septembre, plusieurs milliers de civils ont été retrouvés morts, tandis que d’autres avaient été enlevés et avaient disparu.

    Notre équipe de l’hôpital, qui a travaillé sans arrêt pendant 72 heures, a été contrainte sous la menace des armes d’abandonner ses patients et a dû quitter le camp le 18 septembre. À mesure que je m’éloignais de la salle d’opération du sous-sol, j’ai appris la douloureuse vérité. Alors que nous luttions pour sauver quelques dizaines de vies, des milliers de personnes étaient massacrées.

    Certains corps étaient déjà en putréfaction sous le soleil de Beyrouth. Les images du massacre se sont profondément imprimées dans ma mémoire. Elles incluent des corps sans vie et mutilés bordant les allées de camp…

    (...) Aujourd’hui, les réfugiés palestiniens au Liban sont exclus de 30 professions et seulement 2% des Palestiniens dans des emplois de l’économie informelle ont des permis de travail appropriés. Ils n’ont pas de passeport. Ils n’ont pas le droit de posséder et d’hériter de propriétés. Interdits de retourner chez eux en Palestine, ils ne sont pas seulement des réfugiés, ils grandiront en tant que réfugiés et mourront comme réfugiés.

    Quant à moi, j’ai encore des questions douloureuses auxquelles il faut répondre. Pourquoi ont-ils été massacrés ? Le monde a-t-il oublié les survivants ? Comment pouvons-nous permettre une situation où la seule affirmation d’humanité d’une personne est de disposer d’une carte d’identité de réfugié ? Ces questions m’ont hantée depuis que j’ai rencontré les réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila. Je n’ai pas encore reçu de réponse.

    #Sabra_Chatila

  • Quatre heures à Chatila
    Chronique de Palestine | dimanche 17 septembre 2017
    http://chroniquepalestine.com/quatre-heures-a-chatila

    Jean Genet – Note de la rédaction – Il y a 35 ans, , du 16 au 18 septembre 1982, l’horreur s’est abattue dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth. Durant plus de 40 heures, près de 3000 Palestiniens ont été décimés par des miliciens phalangistes libanais armés et protégés par les forces d’occupation israéliennes. Un massacre planifié et orchestré par l’armée israélienne.
    En septembre 1982, Jean Genet accompagne à Beyrouth Layla Shahid, devenue présidente de l’Union des étudiants Palestiniens. Le 16 septembre ont lieu les massacres de Sabra et Chatila par les milices libanaises, avec l’active complicité de l’armée israélienne qui vient d’envahir et d’occuper le Liban.
    Le 19 septembre, Genet est un des premiers Européens à pouvoir pénétrer dans le camp de Chatila. Dans les mois qui suivent, il écrit « Quatre heures à Chatila », publié en janvier 1983 dans La Revue d’études palestiniennes.

    Ce texte magnifique, réquisitoire implacable contre les responsables de cet acte de barbarie, ne commence pas par évoquer l’horreur du charnier. Il commence par le souvenir des six mois passés dans les camps palestiniens avec les feddayin, dix ans avant le massacre de Sabra et Chatila.

  • Le cinéaste Ziad Doueiri, primé à Venise, puni à Beyrouth
    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/09/11/le-cineaste-ziad-doueiri-prime-a-venise-puni-a-beyrouth_5184053_3476.html

    Le cinéaste Ziad Doueiri, primé à Venise, puni à Beyrouth

    Le réalisateur franco-libanais de « L’Insulte » a brièvement comparu lundi devant le tribunal militaire, qui lui reprochait d’avoir tourné son précédent film, « L’Attentat », en Israël.

    Dans Al-Akhbar, ça donne :
    عن ثقافة الخيانة وخيانة المثقف : هل يفلت زياد دويري من المحاسبة؟
    P. Abi Saab : De la culture de la trahison et de la trahison du cultureux [traduction personnelle] : Ziad Doueiri échappera-t-il à sa peine ? Un précédent dangereux pour la suite
    دويري حُرّاً : « مرور زمن ثلاثي » أم تواطؤ؟
    R. Mortada : Prescription triannuelle ou collusion ?
    عناوين مخادِعة ومضلّلة للرأي العام : الإعلام مروّجاً للتطبيع بحجة... حرية الإبداع !
    Z. Hawi : Des titres trompeurs pour l’opinion publique : les médias font la publicité de la normalisation au prétexte de liberté de création.
    قضاة وضباط ومصرفيون في ورشة عمل « تطبيعية »؟
    Juges, officiers et banquiers dans l’atelier de la "normalisation"

    #ziyad_doueiri #normalisation

  • Syrie : Israël mène des raids aériens sur une infrastructure militaire - Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 07/09/2017
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/syrie-israel-mene-des-raids-aeriens-sur-une-infrastructure-militaire_194121

    Cette opération a été menée ce jeudi matin, dans une région où le régime est accusé de développer des armes chimiques. Deux personnes ont été tuées.

    L’armée israélienne a mené ce jeudi des raids aériens dans l’ouest de la Syrie, région où le régime est accusé de développer du gaz sarin.

    « Des avions de guerre israéliens ont tiré à 02h42 des missiles depuis l’espace aérien libanais, ciblant une de nos positions militaires à proximité de Mesyaf, et ont provoqué des dégâts matériels et la mort de deux membres du site », a affirmé l’armée syrienne dans un communiqué.

    Mesyaf est une localité située à environ 60 km à l’est de la ville côtière de Tartous, où l’allié russe du régime de Bachar al-Assad compte une base navale. L’armée syrienne dispose pour sa part d’un site militaire au nord de Mesyaf qui comprend un camp d’entraînement et une branche du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC).

    • L’aviation israélienne frappe un site stratégique syrien

      Des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques sont identifiées de longue date comme lieu de production d’armes chimiques.

      LE MONDE | 07.09.2017 à 11h25 • Mis à jour le 07.09.2017 à 11h52 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) et Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/07/l-aviation-israelienne-frappe-un-site-strategique-syrien_5182258_3218.html

      L’aviation israélienne a frappé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, un site militaire syrien stratégique, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama (ouest). Cette information, relayée jeudi matin par les journaux israéliens, a été confirmée par Damas. Le site est l’une des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS), identifié de longue date comme responsable de la production d’armes chimiques, mais aussi de missiles sophistiqués et de roquettes. On ignore la nature des installations visées. Selon l’armée syrienne, deux soldats auraient été tués.

      « Si ces frappes étaient confirmées, elles représenteraient un changement, explique au Monde Yaakov Amidror, ancien chef du Conseil de sécurité national. Cette fois, la cible ne serait plus des convois du Hezbollah libanais, mais un site appartenant au régime syrien, attaqué sûrement car il fabrique des armements pour le Hezbollah. Israël n’agit pas en Syrie en fonction de qui contrôle le pays. Mais on ne permettra pas au Hezbollah d’améliorer ses capacités d’action contre nous. » De son côté, l’ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin s’est réjoui sur Twitter : « Si c’est une attaque israélienne, elle marque enfin une prise de position morale au sujet du massacre en Syrie. »

      Dans un entretien publié le 25 août dans le quotidien Haaretz, le chef sortant des forces aériennes, le major général Amir Eshel, confirmait ouvertement l’implication militaire israélienne croissante en Syrie, visant le Hezbollah et ses convois : « Depuis 2012, je parle de nombreuses, de dizaines d’opérations. Disons qu’on approche un nombre à trois chiffres, dans le nord et dans d’autres secteurs. »

  • Une carte à la Une de Al-Akhbar ce matin sous le titre « la voie de la libération ». Le fil rouge relie Téhéran à Beyrouth. Les zones grises correspondent en gros aux « takfiristes » selon la terminologie de ce journal. Le jaune, les Kurdes. Rose par conséquent, les zones sous contrôle des régimes syrien et irakien.

    الأخبار
    http://al-akhbar.com

    #new_middle_east

    • Commentaires détaillés ici http://bigthink.com/strange-maps/a-bizarre-peace-proposal-slice-europe-up-like-a-pie

      Vraiment très étrange. Mais pas si marrant que cela : les « cantons » ne faisant pas partie de l’Union sont occupés par des troupes dont la nation d’origine est indiquée par la couleur du canon…

      Et dans les détails beaucoup de surprises :
      • la Serbie, réduite à la région de Niš et le Kosovo fusionne avec l’Albanie et devient un Reich serbo-albanais
      • la Bulgarie récupère la Thrace orientale (comme après les deux guerres balkaniques)
      • l’Estonie et la Livonie restent en dehors, les deux autres régions baltes annexées étant « Lettones »
      • la Grèce perd l’Épire du nord, tout le Dodécanèse ("Sporades du sud" ?) et récupère une « Grande Grèce », pas mal amputée (pas Tarente, p. ex.)
      • la France (occupée…) est dans ses frontières d’avant 1914 augmentées de la Wallonie
      • l’ensemble des frontières de l’Union est bordée d’une zone militaire
      • il y a un Reich hébreu incluant Beyrouth et Damas

      pour explorer la carte dans les détails

  • Première étape de la bataille du jurd de Ersal : effet de surprise et avancée rapide... - Scarlett Haddad
    https://www.lorientlejour.com/article/1063585/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-de-ersal-effet-de-surprise-et-a

    À l’aube d’hier, juste après la prière, l’offensive conjointe du Hezbollah et de l’armée syrienne dans le jurd de Ersal a officiellement commencé. Elle était préparée depuis quelques jours par des bombardements aériens intensifs de l’armée de l’air syrienne contre les positions présumées des combattants de Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra), de Daech, ainsi que d’autres factions armées de l’opposition syrienne.

    Malgré l’importance de l’événement, couverture médiatique minimale en France : rien d’autre que la reprise d’une même dépêche de l’AFP :
    https://www.lorientlejour.com/article/1063585/premiere-etape-de-la-bataille-du-jurd-de-ersal-effet-de-surprise-et-a
    Et dans le cas du Monde, rien.

    On doit encore se demander s’il faut en dire du bien ou du mal. Ou, plutôt, comment en dire du mal sans passer trop visiblement pour un suppôt d’Al Qaeda. (On attend le communiqué de presse de l’ambassade séoudienne de Beyrouth.)

  • Simone Veil, une femme debout

    30 juin 2017

    http://www.liberation.fr/france/2017/06/30/simone-veil-une-femme-debout_1471459

    Simone Veil, ce sont des mots, aussi, qu’elle nous tenait en 1995, il y a plus de vingt ans : alors ministre des Affaires sociales du gouvernement Balladur ; elle était en voyage officiel à Beyrouth. « Vous savez, malgré un destin difficile, je suis, je reste toujours optimiste. La vie m’a appris qu’avec le temps, le progrès l’emporte toujours. C’est long, c’est lent, mais en définitive, je fais confiance. » Propos apparemment banals, propos qui pourraient paraître naïfs s’ils venaient de quelqu’un d’autre. Simone Veil est ainsi. Par un curieux hasard du calendrier, Simone Veil s’était trouvée quelques jours plus tôt à Auschwitz où elle dirigeait la délégation française aux cérémonies de commémoration de la libération du camp. Un camp où elle-même a été déportée. « Aujourd’hui, nous disait-elle, je ne suis pas émue. Il n’y a plus la boue, il n’y a plus le froid. Il n’y a plus surtout cette odeur. Le camp, c’était une odeur, tout le temps. »

    Ce 26 janvier 1995, il faisait froid, un vent glacial. Dans le haut du camp de Birkenau, beaucoup de monde. Une quarantaine de délégations étrangères. Simone Veil avait pris le bras de son fils qui l’accompagnait aux cérémonies. Et tous les deux s’étaient dirigés vers un des baraquements, marron et gris. Elle y est restée quelques minutes. « C’est celui-là le baraquement où j’étais, nous dira-t-elle un peu plus tard. J’en suis sûre, avec ma sœur et ma mère, juste en bas du crématoire. A l’intérieur, ça n’a pas changé ; les deux endroits pour la kapo et la sous-kapo. Un poêle. Et puis au fond, tout du long, les couches de bois où on dormait, entassées. Je voulais les lui montrer. » Elle a ajouté : « Pendant toute la cérémonie de commémoration, il y avait quelque chose qui m’intriguait. J’ai eu, toute la matinée, comme tout le monde, un peu froid aux pieds, alors qu’il ne faisait pourtant pas très froid. Et je me demandais comment on avait pu résister à tant de froid. Jusqu’à -30°… Je n’arrive pas à me souvenir comment on faisait. On n’avait rien. Est-ce qu’on se mettait du papier sur le corps ? Ou bien des vieux sacs de plâtre ? Pendant toute la cérémonie, j’essayais de m’en souvenir, et je n’arrivais pas. »

    Simone Veil est dans le présent, toujours. Femme exceptionnelle, adorée des Français, à l’image si pure. Simone Veil la déportée, Simone Veil la combattante de l’IVG, Simone Veil l’Européenne. Toujours la même. Un roc. Elle disait encore : « Je crois, toujours, que cela sert à quelque chose de se battre. Et quoi qu’on dise, l’humanité, aujourd’hui, est plus supportable qu’hier. » Et ajoutant : « On me reproche d’être autoritaire. Mais les regrets que j’ai, c’est de ne pas m’être battu assez sur tel ou tel sujet. »

    #Simone_Veil #optimisme #déportation #Auschwitz #Birkenau #Europe

  • Et si le Moyen-Orient ressemblait à ça ? La carte du #Moyen-Orient idéal pour l’armée américaine en 2006 (PHOTOS)

    Si vous pouviez réorganiser les frontières du Moyen-Orient à votre guise, comment procéderiez-vous ? En 2006, l’armée américaine s’est posée précisément cette question.
    Le projet impliquerait une forme de chaos constructif. « L’administration Bush prendrait la destruction créatrice pour décrire le processus par lequel elle souhaite voir émerger le nouvel ordre mondial », analysait alors le professeur #Mark_Levine pour le #think-tank #Global_Research. Il faudrait donc passer par une #tabula_rasa (et ce qu’une telle expression implique en terme de pertes humaines et infrastructurelles) pour pouvoir reconstruire sur des bases différentes. « Et suivant les intérêts et les besoins » américains et israéliens, précisait #Mahdi_Darius_Nazemroaya, également chercheur à Global Research.
    Le Lieutenant-Colonel américain #Ralph_Peters, retraité et enseignant à l’Académie Militaire des Etats-Unis, avait conçu une carte idéale, redessinant les frontières pour un « Nouveau Moyen-Orient ».

    http://www.huffpostmaghreb.com/2013/10/25/moyen-orient-armee-americ_n_4157849.html
    #frontières #USA #Etats-Unis #cartographie #visualisation #morcellement #histoire

    –-> pour archivage

  • Gros émoi au Liban. Asala, vedette de la chanson syrienne connue pour son soutien à l’opposition se fait arrêter à l’aéroport de Beyrouth avec de la cocaïne. Analyses de sang qui confirment la prise de stupéfiants. Mais un juge la fait libérer. Réaction d’un politicien local, Wiam Wahhab : « Bonne nouvelle pour les opposants syriens, ils peuvent détenir de la drogue, Claude Karam [le juge] les fera libérer. »

    وئام وهاب معلقا على قرار الإفراج عن الفنانه أصالة نصري : بشرى للمعارضين السوريين بإمكانكم حيازة المخدرات وكلود كرم سيتكفل بإخلائكم | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=699401

    #drogue #liban

  • Transition en douceur à Riyad, pas d’impact prévu au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1058609/transition-en-douceur-a-riyad-pas-dimpact-prevu-au-liban.html

    Selon un spécialiste des questions saoudiennes installé à Beyrouth, ces deux dossiers resteront primordiaux pour l’émir au pouvoir presque absolu. Par contre, le dossier syrien ne l’intéresse pas beaucoup et il serait prêt à jeter du lest en Syrie, moyennant des acquis au Yémen et au Qatar. Ce spécialiste qui a requis l’anonymat rappelle qu’en 2016, l’émir ben Salmane a rencontré à Riyad le général Ali Mamlouk. Certes, la rencontre n’a pas été déterminante et elle n’a pas eu de suivi en raison notamment de sa divulgation dans la presse, alors que les deux parties s’étaient engagées à la maintenir secrète. Mais c’était un premier contact qui montrait déjà que le prince héritier n’avait pas vraiment de position rigide sur le dossier syrien. Concernant le Liban, l’éviction de l’émir Mohammad ben Nayef peut être considérée comme une aubaine pour le Premier ministre Saad Hariri (que cet émir ne portait pas dans son cœur) et comme une mauvaise nouvelle pour Achraf Rifi. Mais, toujours selon le spécialiste précité, ces impressions sont des détails secondaires. Ce qui compte, c’est que le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour le nouvel héritier du trône...

  • Vers une mise à plat du dispositif des instituts français de recherche au Moyen Orient
    A l’heure où l’IFPO (donc en fait le ministère des Affaires étrangères) licencie dans l’ingratitude une partie de ses salariés en Syrie (http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/08/l-institut-francais-du-proche-orient-dans-la-tourmente_5140966_3218.), un rapport de l’IREMMO appelle à une remise à plat du dispositif français de recherche en SHS au Moyen Orient

    La région Maghreb-Moyen-Orient, priorité de politique étrangère pour le nouveau quinquennat ? - iReMMO
    http://iremmo.org/rencontres/controverses/region-maghreb-moyen-orient-priorite-de-politique-etrangere-nouveau-quinquen

    Les Instituts Français de Recherche à l’Etranger
    Plus spécifiquement encore, une réflexion poussée doit enfin être conduite, avec une large remise à plat, sur l’outil remarquable, mais aujourd’hui malmené que constituent les Instituts Français de
    Recherche à l’Etranger (IFRE). Bénéficiant souvent d’une ancienneté, d’une image, d’une notoriété inhérente à la longue tradition de présence de notre pays dans cette zone, ces acteurs constituent des
    atouts stratégiques à redécouvrir. On compte aujourd’hui le Centre Jacques Berque à Rabat, le CEDEJ (Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales) au Caire et à Khartoum, le Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa (CEFAS, actuellement au Koweït), le Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ), l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC, à Tunis), l’Institut français de recherche en Iran (IFRI) à Téhéran, l’Institut français du Proche Orient (IFPO) à Beyrouth, Amman, Erbil et les territoires palestiniens en attendant peut-être de
    retourner en Syrie, l’Institut français d’études anatoliennes Georges Dumézil (IFEA) à Istanbul. Après avoir subi des baisses de crédit et de personnels, après avoir été trop légèrement pointés comme
    dispendieux et comme proies faciles pour des réductions budgétaires, ces instituts qui continuent d’effectuer un travail difficile dans des zones en crise, au contact direct d’une population très demandeuse, permettent en réalité à coût réduit une connaissance importante des sociétés, un échange avec leurs analystes les plus pointus, des publics intéressés, et maintiennent la présence d’une France ouverte, telle qu’elle est encore souhaitée par des segments entiers de ces sociétés.
    Ils doivent faire l’objet désormais d’une attention soutenue. Il convient qu’ils soient considérés directement dans la perspective de notre ambition affichée, mais rarement explicitée, de développer
    une politique d’influence, au sein d’une diplomatie publique qui s’adresse aux forces vives des sociétés civiles. Une réflexion sur leur gouvernance et sur leur inscription directe dans le processus de
    connaissance de la région est indispensable en combinant d’une part respect de la liberté universitaire, et d’autre part utilité politique et sociale des recherches menées. Il importe d’ouvrir, de diversifier
    considérablement le recrutement des cadres dirigeants et chercheurs qui les animent, et qui tournent trop souvent, au fil des dernières années, autour du même vivier. Pour ce faire, une politique attractive
    des élites de la recherche doit être imaginée. Il importe surtout de les doter des moyens décents de développer une politique d’influence (missions, invitations, colloques, revues, sites internet,
    diplomatie publique, voire pourquoi pas une journée annuelle de rendez-vous stratégique telle que d’autres pays en proposent via des think tanks, comme la Grande-Bretagne avec le Manama Dialogue
    organisé par l’IISS de Londres). A cette fin, une clarification/ rationalisation de la présence intellectuelle française dans certains pays est indispensable (pour éviter les doublons entre filières francophones universitaires, université française à part entière, antennes, centres de recherche variés ou autres entités, comme au Caire par exemple).

    #ifre

  • La ligne de bus Beyrouth-Tabarja approuvée par la commission des Travaux publics - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1056252/la-ligne-de-bus-beyrouth-tabarja-approuvee-par-la-commission-des-trav

    La commission parlementaire des Travaux publics, des Transports et de l’Eau a approuvé hier la mise en place d’une ligne de bus à haut niveau de service (BRT, Bus Rapid Transit) reliant Beyrouth (station routière Charles Hélou) à Tabarja. Ce projet, qui est financé par la Banque mondiale, prévoit également un réseau de bus desservant le Grand Beyrouth et qui devrait être approuvé bientôt.
    Les BRT, qui circuleront sur des voies dédiées au milieu de l’autoroute, desserviront, dans un premier temps, l’entrée nord de la capitale.

    Là aussi, ça avance ? attendons de le voir pour y croire... #transports_collectifs #Liban

  • http://www.creativememory.org

    MÉMOIRE CRÉATIVE DE LA RÉVOLUTION SYRIENNE
    « NOUS SERONS CE QUE NOUS VOULONS ÊTRE »

    Depuis la Révolution syrienne de 2011, Sana Yazigi, graphiste ayant fui Damas pour Beyrouth, collecte les traces laissées dans les rues de Syrie par des femmes et des hommes sans voix, invisibles. Comme ces mots, ceux du poète palestinien Mahmoud Darwich, inscrits sur un mur en 2015 : « Un jour, nous serons ce que nous voulons être. Le voyage n’a pas commencé et le chemin n’est pas fini ».

    Le projet, intitulé Creative Memory, rassemble graffitis, photographies, peintures, chansons, dessins, caricatures, témoignages vidéo, etc. et les documente sur un site Internet traduit en trois langues (arabe, français, anglais), interface indélébile avec le monde. Au nombre de 22 000, ces objets vont du plus dérisoire au plus monumental, et forment une mosaïque d’images indispensable à la compréhension de la situation actuelle.

    Une exposition présente une sélection de ces œuvres au TANDEM (Théâtre d’Arras et Hippodrome de Douai) jusqu’au 7 avril.

    http://www.droguistes.fr/memoire-creative-de-la-revolution-syrienne

  • Déclaration de Ryad : Comment l’Arabie a leurré la délégation libanaise… et les autres ?
    http://french.almanar.com.lb/413686

    Selon le journal libanais al-Akhbar, le ministre libanais des AE, Joubrane Bassil s’était informé bien avant le départ de la délégation libanaise vers la capitale saoudienne s’il y aurait un communiqué final, pour décider d’avancer s’il allait y participer. La réponse des responsables saoudiens qui lui a été donnée est qu’ils s’en tiendraient exclusivement au communiqué publié au terme de la rencontre qui a réuni les pays du Golfe aux Etats-Unis.

    Le Premier ministre Libanais Saad Hariri lui aussi donnait la même réponse à ceux qui le lui demandaient à Beyrouth.

    Toujours est-il, indique al-Akhbar, dès son arrivée à Ryad, M. Bassil a de nouveau interrogé son homologue saoudien Adel al-Jubeir et obtenu la même réponse.

    Ce n’est qu’au terme du sommet et après le départ de la délégation libanaise que des flashs d’information ont commencé à rendre compte d’une Déclaration de Ryad.

    « Il s’avère aussi que les responsables saoudiens ne l’ont publié qu’après le départ de toutes les délégations qui étaient conviées », au sommet, estime un membre de la délégation libanaise. Selon lui certains pays arabes ou islamiques n’auraient pu admettre laisser passer un texte pareil qui s’en prend nommément contre la République islamique d’Iran et en appelle à l’isoler, à l’instar de l’Algérie, du Pakistan, du Sénégal, et de l’Irak lesquels entretiennent de bonnes relations avec l’Iran.

    Si quelqu’un veut trouver la référence exacte du Akhbar…

  • Nouveau #plugin #SPIP : Fonds d’articles
    https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/fonds

    C’est un plugin particulièrement important dans les sites que je réalise désormais, parce qu’il me permet d’installer les images qui viendront se fondre sous le texte de l’article, ce qui constitue un aspect central de mes #longforms avec SPIP.

    Par exemple :
    – dans les dossiers histoires d’Orient XXI :
    http://orientxxi.info/l-orient-dans-la-guerre-1914-1918/german-asymmetric-warfare-in-world-war-i,1423
    – les articles d’Orient Palms :
    http://fr.orientpalms.com/L-oeil-de-Tony-Hage
    – la page d’accueil de Paris-Beyrouth :
    http://www.paris-beyrouth.org
    – les « formes longues » du site de l’OPPIC :
    http://www.oppic.fr/rubrique18.html
    – bien entendu, ma spectaculaire démonstration à base d’images de la NASA :
    http://www.orientpalms.com/demo/spip.php?rubrique2

    Le principe est de créer des images se terminant par un dégradé vers un aplat de couleur (de la même couleur que le fond de la page, que l’on indiquera aussi dans l’interface du plugin), puis d’installer cette image en « fond » d’article, une partie se trouvant avant le pavé de texte, et la seconde (la partie peu contrastée) en dessous du pavé de texte. Le plugin permet d’installer de telles images en haut et en bas de l’article. D’autres options permettent d’installer une image « en fond » d’article, sans notion de haut et de bas.

    Par ailleurs, l’affichage est responsive, avec un balisage moderne qui autorise le pré-chargement des images et l’affichage adapté sur écran haute définition.

    • Pour créer l’effet de dégradé ci-dessus…

      (1) Je pars de l’image d’origine (celle-ci n’est pas très grande, je préfère si possible travailler avec des images de 2400 pixels de large, pour couvrir les besoins d’un écran haute définition de type iPad) :

      (2) Dans mon logiciel de dessin, je déterminer (avec des règles bleues ici) comment découper mon image :


      – La partie supérieure du ciel sera ici supprimée.
      – La partie centrale sera la partie qui apparaîtra au-dessus de la zone de texte : on n’écrira donc pas sur cette partie (par choix graphique, et parce que c’est une image trop contrastée pour que du texte qui soit lisible).
      – La partie inférieure sera la partie sur laquelle on commencera le bloc de texte : on écrira donc « par dessus » cette partie, qui devrait être faiblement contrastée.

      (3) Étape particulièrement importante : j’applique un dégradé vers une couleur d’aplat (qui correspondra à la couleur de mon fond d’article) sur la partie basse de l’image :

      (4) Je découpe l’image en deux parties :

      Je sauvegarde ces deux images (img_haut.jpg et fond_haut.jpg par exemple) sur mon disque dur.

      (5) Je me rends dans l’espace privé de mon site, sur l’article qui convient, et je trouve en colonne de droite, l’encadré suivant :

      Les deux intitulés qui m’intéressent sont : « Image du haut », où je vais installer img_haut.jpg, et « Dégradé du haut » où j’installe fond_haut.jpg. Je peux uploader via « Enregistrer », mais ici, je vais cliquer plutôt sur la pipette.

      Et hop… Cela donne directement une vue réduite de la page :

      La pipette a indiqué que je voulais extraire automatiquement la couleur en bordure bas de l’image. Si le résultat automatique ne convient pas, je peux évidemment renseigner le code de la couleur à la main. (Et à l’inverse, si j’ai oublié de passer par la pipette pour uploader les images, je peux simplement cliquer sur la pipette une fois les images déjà chargées, ça fonctionnera aussi.)

      Si nécessaire, j’effectue la même opération pour le bas de l’article.

    • On peut tout à fait n’installer qu’une image de haut, ou qu’une image de dégradé du haut, ou la même chose en bas, selon la nature des images qu’on utilise. Toute la difficulté, c’est de bien prévoir à quel endroit on accepte ou on interdit de placer le texte par dessus l’image, avant tout par souci de lisibilité.

      Un autre usage très simple consiste à ne même pas utiliser d’image, ni en haut ni en bas, mais à simplement choisir une couleur de fond d’article.

    • Au niveau des squelettes, il faut modifier son squelette d’article pour appeler fonds_article.html, par exemple :

      [(#INCLURE{fond=fonds_article}{id_article})]

      Ce squelette gère l’ajout des images. En revanche, c’est toujours à vous de créer le squelette d’affichage du bloc de texte de l’article (contenant le texte, mais aussi le titre, le sous-titre, et tout ce que vous voulez…).

      De manière automatique, le squelette du plugin essaiera de charger un squelette : inc/contenu-article.html

      mais vous pouvez aussi lui passer un autre nom de squelette, que vous passerez dans une variable contenu_article :

      [(#INCLURE{fond=fonds_article}{id_article}{contenu_article=inc/mon_squelette_a_moi)]

      Oui, c’est un peu brut de décoffrage, il va falloir bosser un peu de votre côté…

    • Ah, un détail mignon : sur écran de petite taille (smartphone, tablette verticale), les images sont recadrées automatiquement, on conserve tout leur contenu vertical, mais on supprime une partie de la droite et de la gauche de l’image. De cette façon, sur petit écran, on limite l’aspect « minuscule bandeau horizontal », en « zoomant » un peu par rapport à l’image d’origine.

    • Quelques remarques :

      – d’expérience, ce n’est pas évident du tout à utiliser ; pas techniquement (une fois qu’on a réussi à bidouiller les squelettes), ni de l’interface, mais surtout au niveau graphique ; si on n’a pas de solides compétences de graphisme (et si on ne sait pas bien utiliser un logiciel de manipulation d’images), on n’y arrivera pas ;

      – du coup : ça réintroduit un graphiste dans la mise en ligne des articles. (Je te laisse réfléchir à ça…)

      – réaliser les images du haut avec des dégradés est généralement beaucoup plus difficile que de créer les images du bas de l’article. Avec les images du haut, on est généralement coincés par le corps des gens, sur lesquels on ne peut pas facilement appliquer de dégradé de couleur… avec les images du bas, on a souvent le ciel ou le plafond, c’est nettement plus facile (mais moins spectaculaire puisqu’on ne le voit qu’après avoir scrollé tout l’article)

      – par ailleurs, il faut essayer de faire des images « du haut » (au-dessus) du texte très larges et pas trop hautes, c’est-à-dire de grands bandeaux très horizontaux, puisque sinon on va rejeter le texte après l’image, possiblement en dehors de l’écran ; ça ajoute encore de la difficulté dans la création des images de fond du haut de l’article (alors que, en bas de page, on n’a aucun problème à avoir une image très haut).

    • Le plugin permet aussi de gérer une image en fond d’article (ni en haut, ni en bas, « en fond »…). Cela se passe dans la partie basse de l’interface :

      On chargera donc une image dans « Image de fond », qui devra s’afficher sous le bloc de texte de l’article.

      Il y a alors trois options pour dimensionner ce bloc de texte :

      taille automatique, le bloc aura naturellement la taille fabriquée par son contenu ; c’est l’image qui tentera de s’adapter aux dimensions du bloc de texte (donc de manière potentiellement grotesque) ;
      remplir l’écran, le bloc aura la hauteur de la fenêtre du navigateur ; si nécessaire, le plugin ajoutera de l’espace en haut et bas du texte pour centrer le texte dans l’écran, ou au contraire provoquera un ascenseur vertical (pas dément). C’est surtout destiné à un texte très court. Et c’est excessivement difficile à maîtriser, à cause des grandes différences de tailles d’écrans ;
      proportions de l’image : fabriquer un bloc de la « taille » de l’image affichée sur toute la largeur de l’écran ; on ne cherche pas à « remplir » l’écran, mais à afficher toute l’image. Comme précédemment, c’est destiné aux textes courts, ça ajoute du blanc ou ça ajoute des ascenseurs selon la hauteur du bloc de texte, mais c’est généralement plus facile à maîtriser…

      Dans le cas de remplir l’écran, par défaut le plugin affichera l’image en « position : fixed », l’image s’affichera avec cet effet de « parallaxe » (qui personnellement me sort désormais par les oreilles…), c’est-à-dire un élément qui ne scrolle pas pendant que le reste de la page défile.

    • Et une dernière technique : si tu fais ça en haut et bas d’articles, et que tu affiches tous les articles d’une rubrique les uns après les autres dans la même page, tu obtiens un énorme… longform. Et c’est comme ça que j’ai fabriqué ma démo de la Nasa. (Ou, moins « fondue » graphiquement, la page d’accueil de Paris-Beyrouth.)

      Dans le cas de la Nasa, toute la difficulté consiste à découper les images pour que le bas de l’article se « fonde » pour devenir le haut-dégradé de l’article suivant, et qu’on ait ainsi une impression de passage d’un article à l’autre avec une même grande image dégradée vers le haut et vers le bas. C’est pas évident à faire graphiquement, ça demande des images très spécifiques, le choix des couleurs se complique d’autant, mais le résultat est assez bluffant.

    • Super !

      Au niveau technique (je fais ce que je sais hein :p) il y aurait sûrement moyen de rendre ça générique pour l’activer (avec une config) sur n’importe quel type de contenu (objet SPIP). Le stockage est dans un sous-dossier « article123 » donc on devrait pouvoir avoir la même chose pour « rubrique123 » ou « patate123 ».
      (D’ailleurs je ne vois pas pourquoi l’id est répété dans le nom des fichiers, puisqu’on stocke déjà tout dans un sous-dossier dédié à tel contenu précis.)

      Pour les images, effectivement je ne vois pas ce qu’on pourrait automatiser de plus, et donc il faut forcément des compétences graphiques, c’est sûr.

      À la limite, avec une interface plus complète dans l’admin avec du JS, on pourrait imaginer faire le découpage, définir la ligne où va commencer le dégradé, et créer le dégrader (pas auto, avec un outil graphique pour définir l’amplitude, etc)… il y a des librairies JS qui permettent de manipuler ce genre de choses. Mais bon ça demande un sacré gros boulot en plus…

    • @rastapopoulos :

      – oui sur la généralisation, très juste, juste faire attention que ça stocke trois petites infos en base de donnée de l’objet (intitulé des images, et dimensionnement quand image de fond) ;

      – ne me demande pas pourquoi je répète le numéro dans un dossier déjà numéroté :-))

      – une évolution que j’envisage, effectivement, c’est de ne plus demander deux images pour gérer l’endroit où commence le texte, mais d’utiliser directement un curseur à gérer par glisser-déposer sur l’image dans l’interface privée ; parce que c’est un des points les plus bloquants pour les usagers ;

      – une autre difficulté : mon plugin image_reponsive ne fabrique pas de timestamp, et comme il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois, hé ben c’est pas pratique parce que l’usager lambda se fait planter par son cache quand il veut voir ses nouvelles images…

  • Résultat du premier tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-premier-tour-pour

    Il y a quelques cas spéciaux :

    Au Tadjikistan et au Yémen : aucun suffrage exprimé !
    En Libye : il n’y a eu que 7 voix d’exprimées, 1 pour Mélenchon, 3 pour Hamon, et 3 pour Fillon !
    En Syrie : il n’y a eu que 43 voix d’exprimées, 1 pour Hamon, 2 pour Mélenchon, 2 pour Le Pen, 6 pour Macron, et 32 pour Fillon !
    A part ces pays, le pays où la participation est la plus faible est israel (entre 10 et 20%).

    En israel : 60% pour Fillon ; 31% pour Macron ; 3.7% pour Le Pen ; 1.6% pour Mélenchon
    Au Liban : 61% pour Fillon ; 16% pour Macron ; 12% pour Le Pen ; 7% pour Mélenchon
    Le Maroc se distingue avec de très forts scores (plus de 30%) pour Mélenchon à Fes, Rabat et Tanger, mais de très fort scores (plus de 35%) pour Fillon à Agadir et Marrakech

    Sinon, Le Pen fait 27% en Biélorussie et à Djibouti, et 32% à Assomption, en Argentine
    Mélenchon fait plus de 30% au Laos, en Mongolie, au Mozambique, au Soudan et en Tunisie, mais aussi 32% à Reykjavik en Islande, et frôle les 30% à Ouagadougou, Montréal, Calcutta et Kyoto
    Sans compter israel, le Liban et la Syrie où il explose les scores, Fillon fait plus de 40% en Arménie, en Côte d’Ivoire, aux Émirats Arabes Unis, au Kazakhstan, à Maurice, Monaco, Panama et en Russie
    et Macron est élu des le premier tour en Algérie, Allemagne, Danemark, États-Unis, Pays Bas, Royaume Uni, Suède, Zimbabwe, et il fait même 64% à Djouba en Éthiopie (9 des 14 suffrages exprimés !)

    Déjà discuté là :
    https://seenthis.net/messages/595080

    #France #Elections_présidentielles_2017

    • Résultat du second tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-second-tour-pour-

      Au second tour, à l’international, Macron frôle les 90%, donc il n’y a pas grand chose à regarder : dans certaines circonscriptions en Afrique du Sud, en Irak, en Libye, au Pakistan ou au Sénégal, il fait même 100% !

      Marine Le Pen est quand même majoritaire dans quelques circonscriptions, comme Ekaterinbourg en Russie (4 voix pour elle, 3 pour Macron !) et Damas en Syrie (9 pour elle, 5 pour Macron, 1 vote blanc).

      Il faut donc regarder l’abstention, les blancs et nuls. Israel a le record de l’abstention (83%), avec aussi la Libye, Sainte Lucie, le Sénégal et la Syrie (98% d’abstention, 15 votants sur 807 inscrits), mais ce sont à peu près les mêmes pays qui se sont abstenus au premier tour.

      Il n’est pas facile de regarder les blancs et nuls dont les chiffres sont donnés en brut, mais à première vue les taux ne sont pas extraordinaires, sauf pour quelques villes : Genève a le record des blancs et nuls (plus de 3000 au second tour contre 600 au premier tour), suivis par Bruxelles (près de 2000 contre 300 au premier tour), Londres et Montréal (plus de 1000 contre respectivement 400 et 200 au premier tour), Beyrouth (plus de 400 contre 90 au premier tour) et, dans une moindre mesure, Ouagadougou et Calcutta. Dans toutes ces villes, Marine Le Pen fait un score minable, sauf à Beyrouth où elle fait plus de 31% des voix !

      Evolution entre les deux tours :

      Bruxelles : 2000 contre 321 au premier tour
      Beyrouth : 432 contre 87 au premier tour
      Genève : 3229 contre 636 au premier tour
      Montréal : 1084 contre 225 au premier tour
      Londres : 1033 contre 375 au premier tour

      Bruxelles : Participation : -3% ; Blancs et Nuls : +500%
      Beyrouth : Participation : -13% ; Blancs et Nuls : +400%
      Genève : Participation : +0.2% ; Blancs et Nuls : +400%
      Montréal : Participation : +6% ; Blancs et Nuls : +400%
      Londres : Participation : +7% ; Blancs et Nuls : +200%

      Aussi signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/597307

  • Au Liban, Fillon a fait 61%, suivi par Macron à 16%. Mélanchon et Hamon, au total, atteignent tout juste 9%.

    Premier tour de la présidentielle française : les résultats au Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1048185/premier-tour-de-la-presidentielle-francaise-les-resultats-au-liban.ht

    Au Liban, où le taux de participation était de 50,62% (soit 9.028 votants, dont 8.941 bulletins valides, sur 17.664 inscrits), c’est François Fillon qui est arrivé premier avec 60,97% des voix, soit 5.451 voix, devant Emmanuel Macron qui a recueilli 16,02% des suffrages, soit 1.432 voix, a annoncé l’ambassade de France à Beyrouth.

    Marine Le Pen a, elle, obtenu 12,29% des suffrages,soit 1.099 voix, Jean-Luc Mélenchon 6,60% des suffrages, soit 590 voix, et Benoît Hamon 2,46% des suffrages, soit 220 voix.

    • Je serais curieux de savoir s’il y a une étude pour tenter de savoir pour qui votent les franco-libanais aux élections françaises selon leur affiliation politique au Liban. (Bon, en même temps, avec 90% de votes à droite, c’est pas super-mystérieux non plus…)

    • Élection présidentielle : le vote en France et dans le monde arabe
      http://www.middleeasteye.net/fr/news/live-blog-l-lection-pr-sidentielle-fran-aise-873875422
      Algérie/Tunisie/Maroc : Macron fait de meilleurs scores qu’en France !
      Middle East Eye s’est procuré les résultats des votes de la communauté française en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Dans les trois pays, Emmanuel Macron arrive en tête des sondages avec un score supérieur à celui réalisé en France et c’est en Algérie – où il s’est rendu en février dernier – qu’il réalise son meilleur résultat avec 51,9 % de voix.
      En Algérie toujours et en Tunisie, il est suivi par Jean-Luc Mélenchon alors qu’au Maroc, c’est François Fillon qui se hisse à la deuxième place avec 28,8 % des votes, un bon résultat dû, selon des sources locales, à la forte présence de chefs d’entreprise et de retraités français, qui votent traditionnellement à droite. François Fillon réalise également un bon score en Algérie et en Tunisie où il arrive en troisième position.
      Loin derrière suivent Benoît Hamon – avec moins de 6 % des voix – et surtout Marine Le Pen (moins de 5 %).
      Enfin, c’est au Maroc que la participation a été la plus élevée (53,2 %). (...)

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      RESULTATS OFFICIELS TRANSMIS PAR LE CONSULAT GENERAL DE FRANCE –
      http://jssnews.com/2017/04/24/resultat-des-elections-presidentielles-francaise-les-resultats-en-israel
      RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM :
      Nombre d’électeurs inscrits à la clôture du scrutin : 57738
      Nombre de votants : 8434
      Nombre de suffrages exprimés : 8370
      NOM ET PRENOMS DES CANDIDATS (dans l’ordre figurant sur la liste arrêtée par le conseil constitutionnel)
      M. Nicolas DUPONT-AIGNAN 1,08 %
      Mme Marine LE PEN 3,72 %
      M. Emmanuel MACRON 30,93 %
      M. Benoît HAMON 0,98 %
      Mme Nathalie ARTHAUD 0,10 %
      M. Philippe POUTOU 0,25 %
      M. Jacques CHEMINADE 0,10 %
      M. Jean LASSALLE 0,51 %
      M. Jean-Luc MÉLENCHON 1,60 %
      M. François ASSELINEAU 0,33 %
      M. François FILLON 60,41 %

      RESULTATS A JERUSALEM (en suffrages)
      Inscrits : 16483
      Votants : 3156
      Suffrages exprimés : 3118
      Nicolas DUPONT-AIGNAN : 30
      Marine LE PEN : 117
      Emmanuel MACRON : 989
      Benoît HAMON : 56
      Nathalie ARTHAUD : 4
      Philippe POUTOU : 17
      Jacques CHEMINADE : 4
      Jean LASALLE : 22
      Jean-Luc MELENCHON : 77
      François ASSELINEAU : 21
      François FILLON : 1781

    • Un rapide examen (le plus long, c’est d’importer proprement le pdf dans mon tableur…)
      (total 148 pays)

      E. Macron en tête dans 110 pays (plus de 50% des suffrages exprimés dans 8 pays, Allemagne 55,92%, puis Zimbabwe, Pays-Bas, Algérie, Suède, États-Unis, Royaume-Uni et Danemark)

      F.Fillon en tête dans 32 pays (max. 74,72% en Syrie, suivi loin derrière par le Liban, 60,97%, Israël, 60,41% et Jérusalem, 57,12% puis moins de 50%)

      les pays où la première place n’est pas occupée par F. Fillon ou E. Macron

      Djibouti : M. Le Pen, 27,21% des 1415 suffrages exprimés

      Laos, Mongolie et Mozambique : J.-L. Mélenchon avec 31,61%, 32,50% et 33,66% des 560, 40 et 202 suffrages exprimés

      Libye : où B. Hamon et F. Fillon sont ex æquo avec 3 votes chacunsur les 7 exprimés

      Tadjikistan et Yemen : pas de suffrages exprimés

    • Berlin avec macron à 40%...
      Je suis parti depuis 4 ans, suis je encore français dans la mesure ou je totalement déconnecté d’un quotidien et d’une réalité de vie.
      Il y a fort longtemps un article sur la communauté turc de Paris, c’était peut dans le Diplo ou le Monde ou il étai dit en substance que la diaspora avait 10 ans de retard sur leur compatriotes restés au pays et la pour eux la Turquie était un pays fantasmé.
      Voire peut être le résultat du référendum ou Erdogan a explosé tous les pronostics.
      L’éloignement est deep conservateur.

    • @loutre « RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM » : comment ça la capitale ?! OK, c’est jssnews qui parle...

      Je me demande en fait si Jérusalem n’est pas séparée du reste parce que, au contraire, les Palestiniens binationaux peuvent y voter (mais se mobilisent encore moins que les israéliens binationaux)

  • Au Liban, un 1er mai éminemment politique - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1049455/au-liban-un-1er-mai-eminemment-politique.html

    En ce 1er mai, jour de la Fête du Travail, le Parti communiste libanais (PCL) et plusieurs syndicats s’en sont pris lundi aux dirigeants lors d’une marche organisée à Beyrouth en faveur des travailleurs qui manifestent leur colère depuis plusieurs semaines dans certains secteurs de l’économie.

    « Intérêts inavouables »
    "La présence et l’avenir du peuple libanais sont menacés car ils sont l’otage d’intérêts inavouables", a déclaré le secrétaire général du PCL, Hanna Gharib, place Riad Solh, au centre-ville de Beyrouth, où s’est achevée la marche partie du siège de la Fédération nationale des syndicats d’ouvriers et employés au Liban (Fenasol), dans le quartier de Wata Mousseitbé. « Vous, au pouvoir, êtes corrompus. Il est temps que l’Etat que veulent les Libanais soit bâti », a-t-il ajouté, inscrivant cette mobilisation dans « la lutte contre la coalition des requins de la finance ».

    « Nous sommes disposés à vous faire face le 15 mai pour vous empêcher de proroger votre mandat », a déclaré M. Gharib. De son côté, le président de la Fenasol, Castro Abdallah, s’est prononcé en faveur d’une « nouvelle loi électorale juste et basée sur le scrutin proportionnel ».

    Pour sa part, Ghazi Aridi, député du Parti socialiste progressiste dirigé par le leader druze Walid Joumblatt, a déclaré que la nouvelle loi électorale doit être adoptée avec l’assentiment de toutes les parties.

    La loi en vigueur, dite de 1960, est fondée sur la majoritaire plurinominale. Elle est critiquée, du moins officiellement, par la plupart des forces politiques qui n’arrivent toutefois pas à s’accorder sur un nouveau texte. La proportionnelle intégrale et le mode de scrutin mixte (alliant majoritaire et proportionnelle) sont envisagés. Le 15 mai, une séance parlementaire est prévue pour voter une proposition de loi sur une troisième prorogation de la législature après celles de 2013 et 2014 si une nouvelle loi n’est pas trouvée entre temps.

    Par ailleurs, des militaires à la retraite ont battu le pavé dans la journée à Qab Elias, près de Chtaura, dans la Békaa, pour réclamer leur inclusion dans la grille des salaires de la fonction publique, introduite dans le cadre du projet de loi de budget pour 2017 qui doit être soumis au vote du Parlement.