city:monaco

  • Nicolas «Paul Bismuth» Sarkozy sera bien jugé pour corruption
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190619/nicolas-paul-bismuth-sarkozy-sera-bien-juge-pour-corruption

    La Cour de cassation a rejeté, mercredi 19 juin, une ultime requête en nullité de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite « Paul Bismuth », ce qui signifie que l’ancien président de la République sera bel et bien jugé pour « corruption » et « trafic d’influence » dans ce dossier.

    #France #trafic_d'influence,_Monaco,_Gilbert_Azibert,_Thierry_Herzog,_Nicolas_Sarkozy,_Justice,_Cour_de_cassation,_Corruption,_Sarkozy,_Azibert,_Herzog,_Bismuth,_Paul_Bismuth,_ecoutes

  • Ukraine : Volodymyr Zelensky remporte la présidentielle, le pays fait un saut dans l’inconnu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/21/en-elisant-volodymyr-zelensky-president-l-ukraine-fait-un-saut-dans-l-inconn

    Elu à 73% des voix selon les premières estimations, l’ancien humoriste incarne un changement profond, mais son arrivée au pouvoir est assortie de multiples incertitudes.

    Cinq ans après avoir mené la révolution dans la rue, les Ukrainiens ont à nouveau renversé la table, dimanche 21 avril, sans violence ni fracas, en portant au pouvoir un néophyte complet, Volodymyr Zelensky. Cet humoriste et producteur à succès dénué de la moindre expérience politique, réalise le hold-up électoral parfait, en récoltant, selon les premiers sondages de sortie des urnes, un score raz-de-marée de 73 % des voix, loin devant le sortant Petro Porochenko. Jamais président ukrainien n’avait obtenu un soutien aussi massif, et ce n’est là que l’un des records engrangés par M. Zelensky, qui devient à 41 ans le plus jeune président qu’ait connu le pays.

    • Quand la réalité rattrape la fiction (ou lycée de Versailles…)

      Le comédien Volodimir Zelenski remporte haut la main la présidentielle en Ukraine
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-comedien-volodimir-zelenski-remporte-haut-la-main-la-presidentielle-en-

      Moins de quatre mois après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, cet acteur et humoriste a imposé une #cuisante_défaite au président sortant Petro Porochenko.
      […]
      Volodimir Zelenski doit une bonne part de sa popularité à la série télévisée à succès « Serviteur du peuple » [Слуга народу], dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’Etat, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.

    • vu intégralement… pas compris grand chose aux dialogues, mais assez facile à suivre avec les images.

      1. Vassili Petrovitch Goloborodko (Volodimir Zelensky) entre en prison alors que son successeur (genre Leonid Kravtchouk) entre en fonction. Corruption (scènes répétées avec gâteau), …, nouveau Maïdan à la suite de quoi

      2. Olga Youchenko Michenko (sosie de Ioulia Timochenko) prend le pouvoir, mais laisse V. P. Goloborodko en prison. Sa présidence s’achève par un coup d’état des extrémistes galiciens.

      3. L’Europe (avec la Chine ?) sort V. P. Goloborodko de sa prison et le replace à la présidence. Il découvre une Ukraine éclatée en une multitude d’états (d’une principauté galicienne à une URSS (si, si !) à l’est en passant par un émirat de Crimée, un Monaco chinois (si, si !) et une zone autonome juive. Où se sont recasés les anciens dirigeants de tous les régimes précédents.

      Sous son mandat (1919-1923) et sans qu’il y soit pour grand chose, l’Ukraine redevient une puissance économique, lance des satellites et après la poursuite de la désintégration des micro-états, et par la magie du Saint-Esprit, s’unifie progressivement. Il ne reste plus que les deux extrêmes (extrémistes galiciens et soviétiques de l’autre) qui s’unissent lorsque les mineurs du Donbass viennent au secours de leurs camarades galiciens lors d’une catastrophe dans une mine de charbon (Golobordko et son gouvernement sont totalement spectateurs des événements…)

      Pendant tout le film, Golobordko est en permanence sous la coupe de son (ancien (et futur)) premier ministre Iouri Ivanovitch Tchouïko.

      Le tout raconté par un professeur d’université à sa classe (les élèves disposent chacun d’un iPad et rien d’autre sur les tables…) 40 ans plus tard.

      Beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’allusions explicites (y compris un général qui tape avec sa chaussure sur la table des négociations lors d’une empoignade entre dirigeants des micro-états. Beaucoup de scènes comiques : la visite de la représentante européenne à Goloborodko dans sa prison, la découverte de la carte du nouveau découpage du pays suivie du défilé des chefs des différents micro-états, l’explication d’une délégation de la famille de Goloborodko à la Commission européenne des liens entre l’ancienne équipe (Kravtchouk), la nouvelle (Timochenko) et les oligarques.

      Une énorme partie du rôle de Zelensky est muet, il subit en permanence et on ne saisit absolument pas quels sont les leviers de son action.

      À noter pour finir que, IRL, le nom du parti de Zelensky #Serviteur_du_Peuple, créé en mars 2018 est celui de la série dont il est acteur…

      En France, la totalité du coût de la série aurait été intégrée aux dépenses de campagne de l’élection présidentielle. Du moins, normalement… Attendons de voir le traitement du coût du #Grand_Débat_National et le décompte de son temps médiatique par la CNCCFP…

      pour les personnages, WP[uk]
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Слуга_народу_(серіал,_2015)

  • PINGRES et MÉCHANTS

    On ne peut pas satisfaire tout le monde, voilà ce que sera la conclusion du « grand débat ».

    C’est vrai, on ne peut à la fois satisfaire l’avidité des capitalistes et les besoins des travailleurs. Il y a une dizaine d’années de cela, Warren Buffet ce milliardaire américain qui sait que la guerre de classe existe ! l’avait bien dit : pour lui, ce sont ceux de sa classe qui ont gagné cette guerre. Ils se sont enrichis en écrasant les populations sous leurs profits, leurs privilèges et leurs pollutions. La famille Grimaldi ne dira pas le contraire car les grandes messes pro-climat n’ont pas empêché le moins du monde que l’un de ses bateaux:le « Grande America », ne défèque dans l’océan. Sur ce sujet, nous savons seulement que sur les 365 conteneurs coulés avec le navire, 45 contenaient des matières dangereuses dont 100 tonnes d’acide chlorhydrique et 70 d’acide sulfurique. Pour les saloperies transportées dans les 320 autres conteneurs restants (entre autres pour la probabilité de la présence de sources radioactives) prière d’écrire au Prince de Monaco...

    Quant à connaître le prix de tels dégâts, constatons que les médias sont bien moins bavards que lorsqu’il s’agit d’incriminer les coûts des dernières manifestations des Gilets Jaunes. Alors soyons sérieux, si l’on n’indique pas à qui profite ce genre de crime contre la planète, alors marcher pour le climat ne signifie rien, pas plus que de parler doctement de croissance ou de décroissance si l’on ne précise pas qui profite de la croissance et qui en est exclu.

    D’abord parce que ce n’est pas avec un petit millier d’euros mensuels qu’on lutte pour le climat, et ensuite parce que nos efforts personnels n’y contribueraient que de façon infinitésimale, le réchauffement climatique n’est jamais que la résultante du mode de production capitaliste précisément celui que subissent les populations et dont profitent les Buffet, Grimaldi et autres magnats.

    Alors, cessons ces exercices de contrition écologique tout juste bons à faire frémir une classe de CM2 et passons au vif du sujet avec ce que les médias nomment « la crise des Gilets Jaunes ». Il s’agit là d’un euphémisme qui désigne en réalité un épisode historique produit par cet antagonisme social qui s’est accentué au cours de ces 40 dernières années. Cette sous-évaluation est celle d’une bourgeoisie ivre de ses succès, telle un Castaner en goguette, oubliant qu’arrivé à un certain niveau d’injustices sociales, un pays ne peut plus fonctionner normalement et qu’à partir de ce moment-là, tout peut arriver. Eh bien, disons que le mouvement des Gilets Jaunes a très clairement tracé cette limite au-delà de laquelle cette bourgeoisie ne pourra pas sans risques attaquer les travailleurs et c’est en quoi il marquera l’histoire de ce pays.

    Observons maintenant que face à la détermination de ce mouvement de plus en plus conscientisé, le Pouvoir dont le but est de protéger ces système a manœuvré au gré des samedis de mobilisation. Pensait- il que celle-ci était forte, il reculait en cédant quelques miettes, en achetant les consciences à coups de primes pour les uns et d’augmentation pour les autres ; pensait-il qu’il fallait attendre la fin de « l’essoufflement », il temporisait à coup de logorrhées macronesques ; pensait-il que c’était fini, il partait au ski le 16 Mars et remettait sur la table l’attaque contre les retraites.

    Ce comportement, digne de celui d’Harpagon et de sa bourse à élastique, qui s’est accompagné d‘une répression féroce, nous permet de dessiner les contours psychologiques de cette bourgeoisie au pouvoir. Ce sont ceux de la pingrerie, aggravée de cette complication que la seule perspective de perdre un sou lui ferait tuer père et mère. Avec ce genre de profil, pingre et méchant, il est inutile d’espérer une rémission sincère, car ces malades ils l’ont dit et redit ne trouvent leur jouissance ultime que lorsqu’au bout d’un discours catastrophiste à souhait, ils en arrivent à éjaculer leur leitmotiv : « nous faire payer ». Peut-être que l’issue de cette bataille comme ce fût le cas pour toutes les autres de même nature sera impitoyable si les travailleurs en sortent vaincus mais c’est par leur masse et leur esprit à la fois généreux et combatif qu’ils pourront vaincre, vivre mieux et sauver la planète.

    C’est pourquoi la solidarité de classe avec les Gilets Jaunes doit être plus que jamais à l’ordre du jour.

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°163

    http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article956

  • Volet russe de l’affaire Benalla : le patron de la société Velours s’exprime sur BFMTV
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15640-volet-russe-de-l-affaire-benalla-le-patron-de-la-societe-velours-s-

    Dans un entretien accordé à BFMTV et diffusé en intégralité à 19h, Jean-Maurice Bernard, président de la société Velours, assure que l’ancien chargé de mission de l’Elysée était un intermédiaire majeur de la négociation.

    Le 21 janvier passé devant le Sénat, Alexandre Benalla, alors interrogé sur ses liens avec le gendarme réserviste Vincent Crase, a assuré qu’il n’avait jamais été intéressé par les activités de ce dernier et qu’il n’avait jamais participé à la négociation du contrat passé avec un oligarque russe, Iskander Makhmudov, afin d’assurer la sécurité de sa famille et de ses biens à Monaco. Interrogé par BFMTV ce lundi, Jean-Maurice Bernard, président de la société Velours chargée de la sous-traitance du contrat, balaie d’un revers de main la défense de Benalla.

    "Benalla (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • #s04e02
    #Affaire_Benalla : Matignon a provoqué l’enquête sur les sources de Mediapart - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060219/affaire-benalla-matignon-provoque-l-enquete-sur-les-sources-de-mediapart

    Matignon répond au journaliste. « La chef du #GSPM dément être impliquée d’une quelconque façon dans la rupture du contrôle judiciaire de MM. #Benalla et Crase. Elle affirme connaître M. Benalla, mais ne jamais avoir rencontré M. Crase et qu’à sa connaissance celui-ci n’est jamais venu à son domicile. Elle dément également que son compagnon ait pu organiser cette rencontre chez elle en son absence », explique à Mediapart l’entourage d’Édouard Philippe. Matignon a aussi vérifié qu’aucune écoute administrative n’avait été autorisée concernant les protagonistes cités pendant la période des faits.

    Résultat : Valeurs actuelles ne publie rien. Contacté, le journaliste de l’hebdomadaire, Louis de Raguenel, confirme avoir envoyé des questions à Matignon. « S’il était avéré que ce sont mes questions qui ont entraîné la tentative de perquisition de Mediapart, je trouve cela choquant. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste », a-t-il réagi.

    [...]

    Le procureur Heitz, qui pilote personnellement les investigations, n’est pas n’importe qui. Il a été nommé en octobre dernier par le pouvoir exécutif après un processus de désignation qui avait suscité une vive polémique, l’Élysée ayant retoqué les trois postulants retenus par le ministère de la justice et le Conseil supérieur de la magistrature.

    Les procureurs, « parce qu’ils sont porteurs d’une politique publique définie par notre gouvernement […], s’inscrivent dans une ligne de hiérarchie », avait estimé en octobre dernier la ministre de la justice, Nicole Belloubet, qui a couvert mardi 5 février, en mentant devant l’Assemblée nationale, la tentative de perquisition de Mediapart par le parquet de Paris.

    Le premier ministre Édouard Philippe a quant à lui dit assumer être intervenu, avec le président de la République, dans la nomination de Rémy Heitz, voulant « être certain » qu’il serait « parfaitement à l’aise » avec le nouveau procureur de Paris.

    papier de libé sur le journaliste en 2014 (suite révélation VA sur Davet / Lhomme)

    (1) « Valeurs actuelles » marche dans la #barbouze - Libération
    https://www.liberation.fr/ecrans/2014/10/28/valeurs-actuelles-marche-dans-la-barbouze_1131405

    Avant de devenir journaliste, ce militant UMP proche de la Droite forte a été le monsieur Communication numérique de Claude Guéant au ministère de l’Intérieur, entre 2011 et 2012. Puis il a été promu chef du groupe « nouvelles technologies et veille » au cabinet du directeur général de la Police nationale, Claude Balland. Très actif, le jeune community manager se fait vite remarquer par ses prises de position outrancières sur les réseaux sociaux, notamment contre le mariage gay.

    En mars 2013, comme l’a révélé l’Express à l’époque, il finit par être discrètement écarté par Manuel Valls, qui se méfie à juste titre de son activisme. A 26 ans, Louis de #Raguenel devient alors le nouveau rédacteur en chef Internet de Valeurs actuelles. Une reconversion éclair qui ne manque pas de faire jaser en interne. Aux côtés de quelques autres plumes fraîchement débauchées, la nouvelle recrue incarne le virage radical pris avec l’arrivée d’Yves de Kerdrel aux manettes, en octobre 2013. Depuis, de révélations anonymes en dossiers complaisants, l’hebdomadaire s’efforce de servir au mieux la cause sarkozyste. Une stratégie offensive dans laquelle Louis de Raguenel occupe une place discrète mais efficace. La semaine de son scoop, il s’est ouvertement targué d’avoir obtenu ses informations par l’intermédiaire d’un ancien policier proche de la galaxie sarkozyste, reconverti depuis dans le privé. Contacté par Libération, Louis de Raguenel n’a pas souhaité répondre à nos questions.

    La piste barbouzarde est aujourd’hui corroborée par les témoignages des policiers chargés d’assurer la sécurité de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme, sous protection rapprochée depuis qu’ils ont reçu des menaces de mort. A deux reprises, tôt le matin, les hommes du SDLP (Service de la protection) ont identifié un véhicule dans lequel un photographe mitraillait méthodiquement ses cibles à l’aide d’un téléobjectif. A chaque fois, la plaque d’immatriculation a été relevée et passée aux cribles des fichiers de police. La première correspond au véhicule d’un particulier, la seconde à une voiture de location.

    Pour les deux journalistes du Monde, les menaces justifiant une protection policière remontent à la fin de l’été, quand Gérard Davet a reçu dans sa boîte aux lettres un courrier explicite (« on va te faire la peau »). Quelques jours plus tard, Fabrice Lhomme découvre sur son paillasson le dessin d’un cercueil, à l’intérieur duquel ont été notés les noms et dates de naissance de sa femme et de ses enfants. Une enquête préliminaire a été ouverte dans la foulée par le parquet de Paris, confiée aux policiers de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance aux personnes).

    et plus recemment sur le mari de la cheffe du GSPM

    https://www.liberation.fr/france/2019/02/06/revelations-sur-un-nouveau-partenaire-de-benalla-qui-inquiete-matignon_17

    • #croustillant
      #pop_corn
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/06/la-perquisition-avortee-de-mediapart-a-ete-declenchee-par-des-informations-t

      « Je voulais savoir si des services étatiques avaient été mobilisés, explique M. de Raguenel. La bande provient-elle d’une écoute ou d’une sonorisation clandestine ? L’idée n’était aucunement d’enquêter sur les sources de Mediapart, ni de savoir comment le site a eu accès à l’enregistrement. »

      Lire aussi Les questions que pose la tentative de perquisition à « Mediapart »
      Après cet appel de M. de Raguenel, mais aussi d’autres médias, un courrier est adressé par le directeur de cabinet d’Edouard Philippe au procureur de Paris, dans un souci de « transparence », selon l’entourage du premier ministre.

      « Plusieurs journalistes nous ont contactés, jeudi et vendredi, pour tenter d’établir un lien entre la cheffe du GSPM, son conjoint, et la rupture du contrôle judiciaire de MM. Benalla et Crase. Matignon a donc procédé à de premières vérifications », écrit M. Ribadeau-Dumas dans ce courrier en date du 1er février, que Le Monde a pu consulter.

      Le bras droit de M. Philippe explique avoir « convoqué sans attendre » Marie-Elodie Poitout, cheffe du GSPM. Elle lui aurait alors expliqué avoir « reçu M. Benalla, qu’elle dit connaître depuis 2017, à son domicile, fin juillet, avec un ami commun », Chokri Wakrim, mais assure que M. Crase n’était pas présent. Enfin, M. Ribadeau-Dumas affirme dans cette lettre qu’aucun des protagonistes n’a fait l’objet « d’autorisation de techniques de renseignement », réfutant ainsi l’idée selon laquelle l’enregistrement aurait été réalisé par un service de renseignement.

      La brigade criminelle saisie du dossier
      Selon Le Parisien, la brigade criminelle, saisie du dossier, a procédé en début de semaine aux premières auditions. Marie-Elodie Poitout a été entendue mardi. Elle aurait confirmé avoir reçu M. Benalla à son domicile à la période indiquée, sans pouvoir préciser le jour, pour lui témoigner son soutien, tout en assurant ne pas avoir réalisé les fameux enregistrements.

      Elle aurait en outre affirmé ne pas se souvenir de la présence de M. Crase lors de cette rencontre mais a indiqué que son compagnon était présent. D’après Valeurs actuelles, ce dernier, militaire en activité, aurait été entendu par la direction du renseignement et de la sécurité de la défense pour son éventuelle implication dans le contrat de protection de l’oligarque russe Iskander Makhmudov que M. Benalla est soupçonné d’avoir négocié alors qu’il était encore en poste à l’Elysée.

      Selon Libération, Chokri Wakrim, présent au domicile de Mme Poitout, serait impliqué dans l’exécution de ce contrat. Le quotidien assure que M. Wakrim « a été sollicité quelques mois plus tôt par M. Benalla pour travailler sur le fameux contrat russe » puis « était notamment chargé, à Monaco, de la sécurité de la famille de M. Makhmudov ». Contactés, ni Alexandre Benalla, ni Vincent Crase n’ont donné suite aux sollicitations du Monde. M. Wakrim et Mme Poitout n’ont pu être joints.

      Reste à savoir pourquoi Matignon a alerté le parquet de la sorte, alors qu’aucune procédure judiciaire n’était ouverte. L’entourage de M. Philippe précise au Monde qu’« il ne s’agit en aucun cas d’un signalement ou d’un article 40 [du code pénal, qui impose aux agents publics le signalement des crimes ou délits dont ils ont connaissance]. Il s’agit simplement de partager en toute transparence avec la justice des éléments de réponse transmis à la presse et qui sont susceptibles de concerner une affaire judiciaire en cours. Qui comprendrait que Matignon réserve à la presse des informations que la justice pourrait estimer utiles ? »

      Une célérité qui interroge
      Toujours est-il que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire – dont les bases judiciaires font débat, celle-ci ayant été lancée sans qu’aucune plainte ne soit déposée – dans la foulée de l’envoi de ce courrier et de diligenter les premiers actes avec une célérité qui interroge.

      Pour la première fois de son histoire, Mediapart a fait face à une tentative de perquisition. Comme il en avait la possibilité, le journal en ligne a refusé cet acte judiciaire. Depuis lundi, une trentaine de sociétés de journalistes ont apporté leur soutien à Mediapart en déclarant notamment que la perquisition qui avait visé le site fondé par Edwy Plenel « constitue une tentative particulièrement inquiétante d’attenter au secret de leurs sources. »

    • Révélations sur un nouveau partenaire de Benalla qui inquiète Matignon - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2019/02/06/revelations-sur-un-nouveau-partenaire-de-benalla-qui-inquiete-matignon_17


      Alexandre Benalla et Chokri Wakrim en août 2018.
      Captures d’écran vidéo, DR

      C’est un personnage central de l’affaire Benalla, dont le nom n’est encore jamais apparu jusqu’ici. Chokri Wakrim, 34 ans, a pourtant tissé de nombreux liens avec l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron. Libération enquête depuis plusieurs semaines sur ce militaire au parcours opaque. Selon nos informations, il est impliqué dans un contrat de sécurité avec l’oligarque russe, Iskander #Makhmudov. L’homme est aussi le compagnon de Marie-Elodie Poitout, cheffe du groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM), Edouard Philippe.
      […]
      Un attelage d’autant plus suspect que Wakrim a été sollicité quelques mois plus tôt par Alexandre Benalla pour travailler sur le fameux contrat russe. Il était notamment en charge, à Monaco, de la sécurité de la famille de Iskander Makhmudov. A l’époque, une partie de ce contrat avait été confiée à la société de sécurité privée Velours, qu’Alexandre Benalla connaît bien pour y avoir travaillé entre 2014 et 2015. Or il existe un autre lien entre cette entreprise et Chokri Wakrim. Selon nos informations, ce dernier a en effet créé une autre société avec un des fondateurs de Velours, dont les statuts datent du 9 juillet 2018, à peine dix jours avant les premières révélations du Monde à l’origine de l’affaire Benalla. Pourquoi avoir créé cette structure à l’objet social incongru (« entretien corporel »), sans lien apparent avec le milieu de la sécurité ? Toujours est-il que le patron de Velours a revendu toutes ses parts à Chokri Wakrim quelques semaines plus tard.

      Plusieurs documents consultés par Libération attestent par ailleurs de la proximité entre Chokri Wakrim et Alexandre Benalla. Le militaire l’a notamment accompagné cet été dans le château de l’homme d’affaires Vincent Miclet, en Dordogne. Dans une vidéo, il apparaît par exemple en pleine séance de tir à la carabine avec l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, dans les jardins de la demeure. Une autre séquence le montre cette fois au domicile parisien de Mohamad Izzat Khatab, sulfureux homme d’affaires syrien soupçonné de nombreuses escroqueries, qui a hébergé Alexandre Benalla pendant plusieurs semaines après son son départ de l’Elysée, comme l’avait révélé Libération. Une proximité qui soulève de très nombreuses questions. Contacté à plusieurs reprises, Chokri Wakrim n’a pas répondu à nos sollicitations.

      #Izmaïlovo #Izmaïlovskaya

    • https://melenchon.fr/2019/02/04/perquisition-mediapart-letat-autoritaire-saffole

      Ce jour-là, Médiapart n’eut pas un mot pour s’étonner des 17 perquisitions contre les militants de « La France insoumise » et trois de leurs prestataires, ni pour les motifs, ni pour la méthode. Pas un mot d’étonnement sur le déploiement de cent policiers avec les méthodes réservées au grand banditisme, ni la perquisition au domicile du Président d’un groupe parlementaire d’opposition, de la saisie de tout le contenu de l’ordinateur de la Secrétaire Générale du groupe, pourtant aucunement concernée par les deux dossiers bizarrement joints qui servaient de prétexte à cette razzia. Pas un mot contre la confiscation d’ordinateurs ou de leur contenu intégral, rien contre la capture du fichier d’adhérents au Parti de Gauche, pas un mot contre l’interdiction faite aux responsables d’être présents pendant la perquisition du siège de « La France insoumise ». J’en passe et non des moindres.

      Médiapart ne s’étonna de rien, approuva tout, se tut sur tout ce qui à l’évidence sentait à plein nez l’instrumentalisation politique de la justice et de la police. Rien sur les liens politiques entre les décideurs de l’opération, rien sur l’anomalie d’une opération construite sur deux simples dénonciations et dont seul j’ai eu à pâtir parmi nombre d’autres cités dans ces deux domaines des assistants au Parlement européen et des comptes de campagnes pourtant validés. Rien. Au contraire Médiapart a organisé une croisade de presse contre moi le jour même pour crime de lèse-majesté médiatique. Mediapart a tout justifié, tout validé. Médiapart a couvert de boue dans des spasmes de rage misogyne Sophia Chikirou. Edwy Plenel a tellement dépassé les bornes qu’il a dû lui-même retirer un de ses tweets graveleux. Médiapart a claironné que « les hommes politiques n’ont pas de vie privée ». Médiapart a diffusé des mensonges délibérés comme celui d’après lequel nous aurions été prévenus de longue date de ces perquisitions. Médiapart a fait tout ce qui lui était possible pour salir nos personnes, notre honneur, nos vies personnelles. Médiapart a été dans cette circonstance le chien de garde zélé des basses besognes de la Macronie.

      Mais voilà que l’arroseur est arrosé. Médiapart est pris à son tour dans les manipulations de coups tordus entre divers étages de la police, et de la justice. Cela sous couvert d’une plainte de Benalla à propos d’un supposé viol du secret de l’instruction concernant sa vie privée. L’une d’entre nous a pourtant déposé une plainte de même nature. Bien sûr, elle n’a été suivie d’aucun effet d’aucune sorte. Alors que se passe-t-il ?

      Au-delà de tous les effets de manche et postures héroïques de défenseurs de la liberté de la presse, la réalité crue est d’une autre nature et d’une autre gravité. Les médias, la police et la justice fonctionnent en circuit fermé depuis des années. Les uns achètent des informations à certains des autres qui ne devraient pas les vendre. Parfois, la tractation est gratuite quand se produit un cas qu’ils appellent le « donnant-donnant ». On se demande ce que chacun donne et contre quoi. La preuve de ce trafic impuni : jamais aucune plainte pour violation du secret de l’instruction n’aboutit. Jamais. Au sujet de nos perquisitions, Médiapart publia dès le lendemain des « informations » en copié-collé (tendancieux) des procès-verbaux sans que le Parquet n’émette la moindre protestation ni velléité de réaction. Jubilant, Fabrice Arfi tweeta : « (Révélations) Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon. Et c’est embarrassant… ». Mais tout a changé depuis peu.

      Le démarrage de l’affaire Benalla a ouvert une guerre sans merci entre services de police, également entre eux et le palais de l’Elysée, et entre magistrats et médias qui servent de relais d’habitude aux fuites organisées. Tout le monde est en embuscade autour d’un palais présidentiel en état de siège multiple. Tout est en cause dorénavant dans un régime aux abois. Les deux procureurs et les trois policiers venus perquisitionner savaient parfaitement que les dirigeants de Médiapart, sans doute prévenus de longue date, ne permettraient pas la perquisition. En effet celle-ci n’avait pas l’aval d’un juge, au contraire de mon invasion matinale. Ils savaient qu’ils exciperaient du secret des sources. Ce privilège réservé aux seuls journalistes, s’il est parfaitement compréhensible et nécessaire dans une enquête menée par un média, change de nature quand il concerne les affaires de justice. En effet il devient alors la négation des droits de la défense à une instruction sans publicité et donc sans pression. Le secret des sources dans le délit de violation du secret de l’instruction est tout simplement la porte ouverte à tous les abus et manœuvres puisque personne ne peut se défendre, ni contredire les informations publiées, ni solliciter personne pour faire cesser le trafic marchand de l’information. Il devient un droit à faire des piloris médiatiques.

      Ceux qui sont venus chez Médiapart avaient donc une autre intention évidente : intimider les sources d’informations policières à l’œuvre dans l’affaire Benalla auprès de Médiapart et auprès des autres médias qui attendent leur tour de balançoire. Une guerre de grande ampleur a donc lieu en ce moment au sommet des hiérarchies élyséenne, policière et judiciaire. Médiapart aurait dû comprendre à temps ce que signifiait l’agression contre « La France insoumise », les inquisitions sous prétexte de dossiers bidonnés. Médiapart aurait dû se rendre compte que le pouvoir macroniste voulait seulement ouvrir un feuilleton judiciaire à rebondissements contre moi comme cela se pratique dans beaucoup de pays contre les leaders de ma mouvance. Il aurait dû penser politiquement la situation au lieu de s’abandonner au joie du « Schadenfreude », joie à propos du malheur des autres.

      Voici ce que je crois : encouragé par la complicité de Médiapart contre nous, conscient de l’énorme discrédit des médias dans la période, le pouvoir aux abois se croit dorénavant tout permis. Sa tendance autoritaire est désormais en action la bride sur le cou. Si discutables que soient les pratiques de Médiapart et de ses dirigeants, si détestables que soient les méthodes utilisées par ce média contre nous, il ne faut pas se mettre à leur niveau. Ne soyons pas comme Fabrice Arfi quand il pérorait à mon sujet « Depuis deux jours les fausses nouvelles volent en escadrille. La première d’entre elles consiste à dire par un habile syllogisme que les procureurs de la république n’étant pas indépendants en France, la perquisition visant un membre de l’opposition est la preuve d’une justice aux ordres de l’Elysée. CQFD. C’est pourtant bien plus compliqué que cela. Mais que valent la complexité et la nuance quand il s’agit de s’ériger en martyr ? »

      Le danger du moment demande au contraire de prendre la mesure de ce qui se passe bien au-delà de nos mauvais souvenirs. Devant l’exigence d’une justice impartiale et juste, face à l’exigence de la liberté de la presse, on ne règle pas de compte avec ses adversaires politiques. Il faut donc comprendre que le coup porté contre la rédaction de Médiapart en annonce d’autres contre d’autres rédactions. Les perquisitions politiques contre « La France insoumise » ouvraient la porte à celle de Médiapart. Ce qui est fait à Médiapart prépare d’autres mauvais coup de même nature contre d’autres médias ou d’autres formations politiques. Une telle pente est sans retour quand elle est prise. Le silence moutonnier des députés macronistes montre qu’ils sont prêts à tout avaliser. La Macronie est devenue dangereuse pour la liberté. En attestent la violence de la répression contre les manifestants, les pressions sur la justice pour le prononcé de peines très lourdes contre les gilets jaunes. En attestent la série de lois liberticides de Belloubet et Castaner. En attestent les délires du Président de la République sur le rôle de Poutine dans l’insurrection des gilets jaunes et son mépris de classe devenu incoercible. En atteste l’état de siège dans lequel vit notre pays sous la main de cette équipe au pouvoir « par effraction » selon l’expression de son propre chef. Mais que Médiapart n’oublie pas ses erreurs s’il veut être utile au moment qui commence. Nous, nous n’oublierons pas que nos principes doivent profiter aussi à nos adversaires, même les moins sympathiques. La République, comme la liberté, ne se divise pas au gré des moments.

    • Juan Branco :

      « J’ai grand peine pour Mediapart qui se trouve complu en une situation que leur propre veulerie, lors des perquisitions d’octobre, aura autorisé. Je refuse de rendre héroïques des personnes qui s’étaient effacées lorsque la liberté des autres était en danger.

      Je ne recevrai aucun des arguments rhétoriques, notamment en ce qui concerne la saisine des JLD dont on sait tous l’inanité, pour tenter de distinguer les situations. Il y a une tendance grave en un pouvoir que ce media a contribué à enfanter, et celle-ci est là depuis le début.

      Mediapart y a cédé par habitus sociologique, bien plus que du fait des liens qu’il entretient par ailleurs avec certains de ses principaux soutiens (Niel, dont il est incompréhensible que Mediapart n’ait pas racheté la participation) ou Jean-Pierre Mignard.

      Ils ont voulu voir en Macron un bourgeois gentilhomme, là où il présentait de graves dangers : parce qu’ils leur ressemblait. Leur lecture de l’un des mouvements politiques les plus dangereux de notre temps a contribué à le légitimer et le normaliser au sein de la sphère publique.

      Un tel saccage de mois et de mois d’enquête menés par @fabricearfi, @MartineOrange et tant d’autres, un tel saccage d’années de lutte d’@edwyplenel en faveur des idées contre lesquelles s’est fondée la macronie, est chose qui ne peut que blesser. Voilà où nous nous trouvons.

      Alors je répète, une énième fois : cessons de vouloir nous distinguer en courant comme des lapins aveuglés derrière chacune des manifestations de l’autoritarisme de ce pouvoir. Car alors celui-ci en s’effondrant, nous écrasera. Lisons. Débattons. Et enfin, pensons. »

  • Les biens européens des membres de l’organisation criminelle Izmaylovskaya - Похищение России
    http://rubakhin.org/?page_id=1054

    Je colle pour bookmark n’ai pas encore vérifié cette source mais l’enquête datée de 2016 YT à l’air fournie.
    Des avis ? @simplicissimus @reka ?

    Схемы, через которые в Европе проходили деньги, украденные у России, позволили бывшим мафиози захватить предприятия в нескольких странах ЕС, а также купить элитную недвижимость во Франции. Документы, представленные в фильме, находятся в открытом доступе на сайте rubakhin.org

    #lanceur_d'alerte
    #Makhmudov #Bokarev
    #mafia_russe
    #Izmaylovskaya
    #UGMK

    • https://www.liberation.fr/france/2019/01/31/contrat-russe-alexandre-benalla-rattrape-par-la-bande_1706702

      La société de sécurité privée dont il est le seul actionnaire, Mars, intéresserait aussi les enquêteurs. Selon Benalla, manifestement bien informé, elle serait visée par une discrète enquête de la brigade financière. Quelques semaines plus tôt, le 28 juin, la boîte a en effet reçu un étrange virement de 294 000 euros qui a mis en alerte Tracfin, le service antiblanchiment de Bercy. Or ce versement correspond à la première tranche d’un contrat de sécurité signé avec un oligarque russe proche de Poutine, Iskander #Makhmudov, portant sur la sécurisation de ses biens immobiliers en France et de sa famille à Monaco. Un contrat d’autant plus compromettant qu’il aurait été négocié pour le compte de Benalla alors que ce dernier travaillait encore à l’Elysée. Toujours en charge de la sécurité de LREM, Vincent Crase aurait été sollicité pour permettre aux fonds russes d’arriver sur le compte de sa boîte. Pour les prestations elles-mêmes, Mars a fait appel aux services d’un sous-traitant, la société Velours, qui a touché 172 200 euros sur le premier versement.

    • L’auteur de la vidéo (février 2016) est Constantin Roubakhine (ou Konstatin Rubakhin)

      La Lituanie ouvre ses bras à l’opposition russe - Libération
      (article de mai 2016)
      https://www.liberation.fr/planete/2016/05/24/la-lituanie-ouvre-ses-bras-a-l-opposition-russe_1454897

      Dans les rues de Vilnius, on croise aussi Konstantin Rubakhin, exfiltré vers Vilnius en novembre 2013 grâce à des Lituaniens. Connu pour sa lutte contre l’exploitation du nickel dans la région de Voronej, il a échappé de justesse à la police russe.

      sa notice WP[ru] (je la reproduis ici pour disposer du traducteur…)
      Рубахин, Константин Викторович — Википедия
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D1%83%D0%B1%D0%B0%D1%85%D0%B8%D0%BD,_%D0%9A%D0%BE%D0%BD%D1%81%D

      Константин Викторович Рубахин (род. 9 июля 1975, Губкин) — российский поэт и общественный деятель.

      Биография
      Сын предпринимателя Виктора Емельяновича Рубахина, на рубеже 1990—2000-х гг. топ-менеджера Лебединского ГОКа, затем члена Совета директоров компании «Рудгормаш».

      Окончил факультет журналистики Воронежского университета (1997) и аспирантуру Санкт-Петербургского университета (кафедра социальной философии).

      С 2001 г. жил и работал в Москве как сотрудник аналитической редакции телеканала ОРТ, аналитического отдела Министерства транспорта Российской Федерации, политтехнолог, советник руководителей Росавиации и авиакомпании «Атлант-Союз». Был помощником народного депутата РФ Ильи Пономарёва.

      Общественная деятельность
      С 2012 г. лидер общественного движения «В защиту Хопра», выступавшего против сооружения Уральской горно-металлургической компанией никеледобывающего производства в Воронежской области.

      В 2014 г. бежал из России в Литву, затем перебрался в Латвию. Выступает с общественными расследованиями российской коррупции.

      sa page FB
      https://www.facebook.com/konstantin.rubakhin

    • La #mafia_d'Izmaïlovo est une #bratva, dite aussi #Izmaïlovskaya
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Izmaïlovskaya

      notice évidemment beaucoup plus détaillée en russe
      https://ru.wikipedia.org/wiki/Измайловская_организованная_преступная_группировка

      On y découvre ainsi un certain Alexandre Litvinenko, le transfuge assassiné au Polonium 210 en novembre 2006 dont les fonctions au FSB l’ont mis en relation et amené à collaborer avec la bratva d’Izmaïlovo sur laquelle il détenait certainement des informations précises…
      (traduction automatique très médiocre…)

      Александр Литвиненко – подполковник ФСБ, который в 1990-е служил в Центральном аппарате на Лубянке в подразделении по борьбе с организованной преступностью. Эмигрировал в Англию, где был убит в 2006 году. По данным Литвиненко, в середине 1990-х ФСБ оказала большую помощь кадрами, техникой и оружием ЧОПу «Стелс», который работал при измайловской ОПГ. Поддержка «Стелсу» была оказана по решению самого Коржакова, начальника охраны Ельцина, под предлогом того, что ЧОП будет использоваться для оперативных целей ФСБ, для борьбы с преступностью. Поддержка измайловской ОПГ со стороны ФСБ заключалась не только в том, что шеф контрразведки ФСБ сливал им информацию, «чтобы эффективнее осуществлять вымогательство». По данным Литвиненко, в ЧОПе «Стелс», собрали бывших бойцов спецназа, специалистов по наружному наблюдению, личной охране. Они образовали мощное боевое подразделение, численность которого доходила до 600 человек. Ни одна из бандитских группировок в России ничего подобного не имела. История с ЧОПом «Стелс», раскрытая Литвиненко показательна. По сути она говорит о том, что подольско-измайловская ОПГ– порождение спецслужб и людей из окружения Ельцина-Коржакова.

    • @simplicissimus #merci pour tes recherches.
      Les journalistes préfèrent nous abreuver de la perquisition de Médiapart alors que l’organisation criminelle Izmaïlovskaya s’est installée confortablement en France.
      Attends Manu, j’ai une question, c’est les gilets jaunes ou les complets noirs qui sont en accointance avec la mafia russe ?

      #macron_t'es_fini

    • Oui, dans mes recherches, j’ai vu d’ailleurs avec étonnement que RFI (pas RT, ni Sputnik, hein) titrait ainsi son article sur les révélations de Mediapart : les relations entre l’ex-conseiller de Macron et Makhmoudov
      le reste y figure aussi, plus bas.
      (bon, c’est la version en russe de RFI,…)
      Mediapart опубликовал новое расследование о связях экс-советника Макрона с Махмудовым - ФРАНЦИЯ - RFI
      http://ru.rfi.fr/frantsiya/20190202-mediapart-opublikoval-novoe-rassledovanie-o-svyazyakh-eks-sovetnika-

      Александр Беналла и Эмманюэль Макрон в апреле 2018 года

      REUTERS/Gonzalo Fuentes

      Mediapart опубликовал новое расследование о связях экс-советника Макрона с Махмудовым - ФРАНЦИЯ - RFI

      Издание Mediapart публикует расследование, подтверждающее связи Александра Беналлы, бывшего сотрудника Елисейского дворца, приближенного к президенту Макрону, и Искандера Махмудова, российского олигарха, которого Mediapart называет близким к Владимиру Путину.

      Mediapart публикует запись переговоров 27-летнего Александра Беналлы, бывшего сотрудника Елисейского дворца, и Венсана Краза, бывшего начальника службы безопасности партии «Вперед, Республика!».

      Речь идет о разговоре, произошедшем 26 июля 2018 года. Оба его участника, Александр Беналла и Венсан Краз, находились в это время под следствием по делу об избиении участников первомайской демонстрации в Париже и не имели права встречаться.

  • La Cour de cassation fait évoluer la définition du « viol par surprise »
    https://www.lepoint.fr/justice/la-cour-de-cassation-fait-evoluer-la-definition-du-viol-par-surprise-01-02-2 ?

    C’est un arrêt important dans la lutte contre les violences sexuelles que la Cour de cassation a rendu, le 23 janvier dernier. Il précise la définition du « viol par surprise », et le décline à Internet et aux sites de rencontre, où des hommes et femmes ont recours à de nouveaux stratagèmes pour tromper leurs victimes sur leur véritable identité. Et les amener ainsi à avoir des rapports sexuels…

    En juillet 2014, Dorothée* porte plainte contre un homme, Jack S., qu’elle connaît sous le nom d’Anthony Laroche, et dont elle a fait la connaissance sur un site de rencontre. L’homme s’était présenté comme architecte d’intérieur à Monaco, âgé de 38 ans, alors qu’il en avait 68, était dégarni et légèrement bedonnant.
    Un scénario érotique bien huilé

    À toutes ses victimes, il proposait le même scénario : qu’elles se présentent chez lui, nues dans l’obscurité, les yeux bandés et les mains attachées au lit. Ils feraient alors l’amour, et les femmes n’auraient droit d’enlever leur bandeau qu’une fois l’acte terminé. Ultime détail : les femmes devaient se soumettre et avaient interdiction de le toucher.

    Aux policiers, Dorothée raconte ainsi avoir eu un rapport sexuel sans préservatif et avoir aperçu dans l’obscurité que son partenaire était en réalité un vieil homme « à la peau fripée ». « Je dépose plainte parce que, pour moi, il m’a manipulée. Il m’a utilisée pour arriver à ses fins et, pour moi, c’est un viol. Ce qu’il a fait est malsain », avait-elle déclaré. À l’été 2014, les enquêteurs lancent donc des investigations et découvrent que de très nombreuses femmes ont été dupées de la même façon.
    « Ce qui m’hallucine, c’est de me retrouver ici »

    Jack S. est interpellé et, lors des perquisitions, 200 photographies intimes de ses partenaires, parfois prises dans sa chambre à leur insu, seront découvertes. Mais interrogé en garde à vue, l’homme ne désarme pas : « Ce qui m’hallucine, c’est de me retrouver ici. Je ne comprends pas que l’on me reproche des faits de viol. Je n’ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne […] Je voulais m’amuser avec des personnes qui étaient dans le même état d’esprit que moi. »

    Quand les policiers lui objectent qu’ils ont retrouvé chez lui un étrange carnet sur lequel il écrivait l’âge des enfants des femmes qu’il contactait sur les sites de rencontre, le mis en cause répond : « Je suis un homme délicat. » Puis il s’offusque de ce que ses partenaires étaient libres de leur mouvement : « Quelqu’un de normal, ou qui n’est pas dans ce trip, enlève le bandeau ne serait-ce qu’un instant pour voir à qui elle a à faire », plaide-t-il.
    Une zone grise du droit

    Jack sait pertinemment de quoi il parle : placé deux fois en garde à vue pour les mêmes motifs en 2009 et 2013, il avait été relâché, faute de pouvoir prouver qu’il avait exercé une contrainte sur les femmes avec qui il couchait. En garde à vue, le suspect enfonce donc le clou, sûr de son bon droit : « Vous me dites que dans la définition du viol, le législateur a également prévu la notion de surprise, indépendamment de la violence, de la contrainte et de la menace. Je vous réponds : où est la surprise quand quelqu’un vient spontanément pour vivre quelque chose dont elle a envie ? »

    Et le suspect, dans un déni total, de livrer cet avertissement : « Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elles-mêmes les yeux, compte tenu des risques. J’aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal. Je les avais bien mises en garde de ne jamais reproduire ce scénario. Vous vous rendez compte si elles vont chez un inconnu qui peut être quelqu’un de dangereux et leur faire du mal ? »
    Pas de « viol par surprise », pour la cour d’appel d’Aix

    En janvier 2018, le juge d’instruction, retenant le stratagème employé par Jack pour dissimuler à ses partenaires sa véritable identité, décide de le renvoyer pour viol devant la Cour de cassation. Mais la décision est annulée trois mois plus tard, en avril. La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence considère qu’il n’y a pas « surprise » : « Dans le cas présent, ce sont les plaignantes qui se rendent volontairement au domicile de Jack S. », note-t-elle.

    Les magistrats ajoutent : « Les plaignantes sont demandeuses d’une relation sexuelle et capable d’analyser une situation pour le moins originale et, le cas échéant, de s’y dérober. Il est donc patent qu’au-delà même du consentement, les plaignantes ont également accepté le scénario mis en place par le mis en examen. » En clair : elles avaient la possibilité de ne pas se prêter au jeu et « les conditions qui leur étaient posées pouvaient parfaitement être refusées ». Les plaignantes ont accepté le « risque réel » qu’Anthony Laroche ne soit pas Anthony Laroche.
    Une décision diamétralement opposée de la Cour de cassation

    Les parties civiles se sont pourvues en cassation et la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a rendu son arrêt, le 23 janvier dernier. Dans un long raisonnement, l’avocate générale Sandrine Zientara est revenue sur le « viol par surprise », une infraction définie pour la première fois par la jurisprudence il y a un siècle et demi, et qui n’a cessé d’évoluer depuis.

    En 1857, dans une affaire emblématique, un homme avait ainsi profité de l’obscurité et de l’absence du maître de maison, occupé à « vider un second broc de vin », pour se glisser subrepticement dans le lit d’une femme afin de pratiquer des « actes lubriques », lit-on dans la décision de justice. L’épouse, dans son demi-sommeil, pensait avoir affaire à son mari… Il est alors admis que le « viol par surprise » consiste alors à « surprendre le consentement » de sa victime.

    Au fil des affaires qui se sont posées devant la Cour de cassation, l’infraction a ainsi été retenue dans le cas d’une personne présentant des troubles mentaux, dans un état d’inconscience au moment de l’acte (prise d’alcool, de médicaments ou de stupéfiants), ou encore lorsque les abus sexuels étaient commis à l’occasion d’un examen médical ou gynécologique.
    « Manœuvres destinées à tromper le consentement »

    Pour Sandrine Zientara, « l’existence de manœuvres destinées à tromper le consentement de la victime, en abusant de ses difficultés à appréhender la situation réelle, est déterminante de la caractérisation du viol par surprise ». Et l’avocate générale d’en tirer les conclusions : « Le fait d’accepter le risque d’avoir une relation sexuelle, sans le voir, avec un individu rencontré sur Internet, sur lequel elles ne disposaient d’aucun renseignement autre que ce qu’il avait bien voulu fournir, s’il atteste de la crédulité des victimes, et de leur éventuelle difficulté à appréhender les mondes virtuels et réels, ne peut, en tant que tel, établir leur consentement. »

    L’avocate générale conclut : « On peut rappeler que si par le passé la jurisprudence a pu se montrer hésitante à reconnaître qu’il puisse y avoir viol en cas de forte alcoolisation, quand la victime avait bu de son plein gré, jusqu’à en perdre la raison, et alors même qu’elle se trouvait en compagnie d’une personne sur les intentions sexuelles de laquelle elle ne pouvait se tromper, tel n’est plus le cas aujourd’hui […] Peu importe la situation dans laquelle s’est volontairement mise la victime, il y a viol si elle est hors d’état d’exprimer un consentement libre et éclairé. »

    La Cour de cassation ne dit pas autre chose : « Constitue un viol le fait de profiter, en
 connaissance de cause, de l’erreur d’identification commise par une personne pour obtenir d’elle un rapport sexuel, a fortiori lorsque cette erreur d’identification est le fruit d’un stratagème minutieusement élaboré. » Jack S. devrait donc être renvoyé prochainement aux assises, à la suite d’un arrêt que certains juristes ont déjà surnommé « la jurisprudence 50 Shades of Grey », du nom du roman érotique vendu à 125 millions d’exemplaires dans le monde et adapté au cinéma.

    Contacté, un des avocats des parties civiles, Me Mohamed Maktouf, estime être face à une « décision satisfaisante [pour ses clientes, NDLR], car elle récompense leur souffrance et leur longue attente pour que justice leur soit enfin rendue ».

    * Le prénom a été modifié

  • #Benalla #s03e07

    Un nouveau lien apparaît entre #Alexandre_Benalla et l’affaire du #contrat_russe - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290119/un-nouveau-lien-apparait-entre-alexandre-benalla-et-l-affaire-du-contrat-r

    #Reynald_Chevallier, un agent de sécurité du parti présidentiel La République en marche (#LREM), qui interviendrait comme « prof de sport à l’#Élysée », selon Benalla lui-même.

    Mediapart avait révélé, mi-décembre, que l’oligarque en question, Iskander #Makhmudov, avait rémunéré à hauteur de 300 000 euros la société d’un proche de Benalla, le gendarme #Vincent_Crase, à une date où ce dernier était encore chargé de la sécurité du parti LREM, tandis qu’Alexandre Benalla travaillait encore à l’Élysée. Ce virement a été effectué le 28 juin, depuis l’un des comptes à Monaco de l’oligarque. Proche de #Vladimir_Poutine, M. Makhmudov est soupçonné par plusieurs magistrats européens d’accointances avec l’un des pires groupes criminels moscovites.

    Selon nos informations, c’est en effet ce qui s’est passé. L’été dernier, Vincent Crase et Alexandre Benalla ont organisé la transition afin de garder la main sur le contrat russe. La société France Close Protection a pris le relais de Mars, d’après plusieurs sources informées du dossier. Cette entreprise de sécurité, dont l’objet social est, selon ses statuts, d’assurer, « en France et à l’étranger », « la protection » de personnes et de réaliser du « conseil pour les affaires », a été créée en octobre dernier, au moment même où Vincent Crase fermait le compte bancaire de #Mars. La boîte aux lettres de France Close Protection a été installée dans le même centre de domiciliation que celui utilisé par Mars, rue de Penthièvre, à Paris, à trois cents mètres de l’Élysée.

    Mais l’oligarque est également soupçonné de longue date d’être personnellement lié au groupe criminel moscovite #Ismajlovskaya, réputé l’un des plus dangereux au monde, comme Mediapart l’a raconté, en s’appuyant sur des documents judiciaires obtenus en Espagne et en Allemagne.

    un docu sur les biens du clan en Fr (paris, sologne, nice...)
    http://rubakhin.org/?page_id=1043

  • Les liens cachés de #Benalla avec l’affaire du contrat #russe - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160119/les-liens-caches-de-benalla-avec-l-affaire-du-contrat-russe

    #mars & #jupiter (#100balles_et_1mars)

    #benalla #s02e09

    #Vincent_Crase, qui a aussi travaillé à l’Élysée comme chargé de mission entre 2017 et 2018, est par ailleurs mis en examen pour « violences volontaires » avec #Alexandre_Benalla dans l’affaire des violences du 1er Mai, commises contre des opposants à la politique du président de la République.

    Le contrat russe visait la sécurisation du patrimoine immobilier d’Iskander #Makhmudov à Ramatuelle et en Sologne, financé par un entrelacs de sociétés dissimulées dans des paradis fiscaux (à Chypre notamment), ainsi que l’octroi d’une garde rapprochée pour les membres de sa famille, à Monaco. Il a été en grande partie exécuté dans un premier temps par l’entreprise de sécurité Velours, dont Benalla a été l’un des salariés d’octobre 2014 à novembre 2015, avant de rejoindre Emmanuel Macron puis l’Élysée.

    Les négociations ayant précédé la signature du contrat ont été menées pour le compte de Makhmudov par un homme d’affaires français vivant et travaillant en Russie depuis plus de trente ans, que connaît bien Alexandre Benalla. « C’est Benalla qui a conseillé et désigné Crase pour ce contrat », a d’ailleurs confié à Mediapart un acteur du dossier, qui s’exprime sous le couvert de l’anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.

    Interrogé mi-décembre par Mediapart, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron avait pourtant assuré, en parlant de lui à la troisième personne : « Il n’y a pas de lien entre Makhmudov et Benalla. »

  • Avorter à Monaco ? C’est interdit. RTBF avec Brut - 2 Novembre 2018 RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_avorter-a-monaco-c-est-interdit?id=10062584
    Sauf en cas de viol, de danger pour la santé de la mère ou de l’enfant. _

    À Monaco, l’accès à l’avortement est extrêmement restreint pour les femmes. Il y a près de 10 ans, l’avortement était même totalement interdit. C’est seulement en 2009 que la loi a évolué et ouvert l’avortement aux femmes victimes de viol ou encore qui voient leur santé ou celle de leur enfant en danger. Toute personne qui a recours à l’IVG en dehors du cadre déterminé par cette loi encourt une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à 3 ans ainsi qu’une amende de 9000 à 18 000 euros. Les médecins qui pratiquent l’intervention, eux, risquent la même amende et 1 à 5 ans de prison.

    Une forte pression de l’Église
    Une telle législation s’explique notamment par l’article 9 de la Constitution monégasque de 1962 qui indique que « la religion catholique, apostolique et romaine est religion d’État. » Ne pouvant avorter à Monaco, les femmes monégasques sont donc contraintes de se diriger vers la France, principalement à Nice. Mais, pour cela, elles doivent obligatoirement être rattachées à la caisse primaire d’Assurance maladie française pour être remboursées, une démarche qui demande parfois plusieurs semaines alors que le délai légal pour pratiquer l’IVG est de 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines d’aménorrhée.

    #monaco #IVG #interdiction #Femmes #catholicisme #droits_des_femmes #religion #catholicisme

  • Jean-Yves Le Drian ou l’intensité du désir.
    Chris au « Monde » : « la Russie ne doit pas s’ingérer dans nos affaires » 

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    Assurance-Chômage : « Nous sommes dans une impasse
    Theresa May à propos du Brexit : le gouvernement veut plus de 3 milliards d’économies sur trois ans.

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    En Allemagne, la bombe de l’homéopathie
    Efficacité sociale du logement cher, que dit la science ?

    Le fondateur des centres dentaires low cost Dentexia, assassiné au Mexique
    Un journaliste mis en examen, le neuvième depuis le début de l’année

    #de_la_dyslexie_creative

  • Pourquoi le sport reste encore un truc de mecs – Binge Audio
    https://www.binge.audio/pourquoi-le-sport-reste-encore-un-truc-de-mecs

    Pourquoi le sport reste-il encore aujourd’hui largement une affaire de mecs ? En quoi la culture sportive dominante est-elle une culture viriliste ? Pourquoi ceux qui le pratiquent, ceux qui le regardent, ceux qui gagnent de l’argent avec, ceux qui le dirigent et ceux qui l’enseignent sont-ils encore si souvent des hommes ? Et quel rôle joue le sport dans la construction des masculinités contemporaines ?

    Réponses avec Thierry Terret, professeur des universités, historien du sport, auteur de « Sport, genre et vulnérabilité au XXème siècle. »

    Un épisode spécial, rencontre des podcasts « Les Couilles sur la Table » et « Du Sport », présenté par Victoire Tuaillon et produit par Binge Audio.

    “Le sport, inventé par des hommes et pensé initialement comme une activité exclusivité masculine, contribue historiquement et socialement à la construction d’un idéal de masculinité hégémonique* Par sa nature même, compétitive et spectaculaire, et il met en scène l’expression et le contrôle de la force physique. Il organise des contextes où s’installent des formes de violence physique (blessures, dopage) et morale (discrimination) et se valorisent des qualités associées idéalement à l’Homme : intelligence tactique, maîtrise technique et technologique, courage, abnégation, résistance à la douleur… Il est aussi idéalement lié à la réussite professionnelle, propulsant ses champions (plus que ses championnes) au rang de modèle. (…) Il est par ailleurs organisé et montré pour banaliser la norme hétérosexuelle, y compris même dans les formes polygames, hyperactives et agressives. Enfin le sport traduit dans ses institutions et ses pratiques la domination des hommes sur les femmes et le rejet des formes de masculinité les plus éloignées de l’idéal hégémonique.

    Extrait de l’article “Masculinité” de Thierry Terret, dans Dictionnaire culturel du sport (2010))

    *La “masculinité hégémonique” est un concept développé par Raewyn Connell (1995) : elle se définit comme la masculinité qui est provisoirement (car elle est sans cesse contestée ) en position dominante et dont les différents acteurs institutionnels ou individuels s’efforcent de maintenir le rang face à la féminité et aux autres formes de masculinité.

    RÉFÉRENCES

    Pratiques physiques ou sportives des femmes et des hommes : des rapprochements mais aussi des différences qui persistent (INSEE, novembre 2017)

    Homosexualité dans le football : perceptions des Français (IPSOS, avril 2018)

    Sport et Genre, Thierry Terret et co-auteur·es (4 volumes parus chez L’Harmattan, 2006)

    Sport, Men and the Gender Order (Messner, Sabo, 1990)

    Masculinities, Gender Relations and Sport (Mb Kay, Messner et Sabo, 2000)

    RECOMMANDATION DE L’INVITE

    … regarder tous les films de James Bond !

    SOURCES AUDIO

    – Denis Balbir sur W9, 13 avril 2018

    – “Quand des hommes catholiques suivent des stages pour réaffirmer leur masculinité”, Reportage au 20h de France 2, 30 mars 2017

    – Guy Lacombe, entraîneur de l’équipe de football de l’AS Monaco, pendant une conférence de presse, 7 décembre 2012

    – René Malleville, supporter de l’OM

    • 21% des ho pratiquent le sport pour « dépasé leurs limites » et 24% des femmes pour perdre du poids. (INSEE)
      Les ho pratiques le sport pour la compétition, les femmes pour la collégialité.
      Les violences sexuelles contre les femmes augmentent au moment des compétitions sportives prisées par les hommes (foot) - cf étude allemande.

  • SPACE I 2016 – Faits & Chiffres

    De manière générale, les femmes représentent une partie relativement faible de la population carcérale . Il y a néanmoins quelqu es pays où les femmes détenues étaient surreprésentées (plus de 7% de l’ensemble de la population carcérale). Il s’agit de Monaco (18.8%), Andorre ( 12.8 %), Lettonie (8.4%), Malte (8.3%), Espagne ( niv. Etat) (7.8%), Finland e (7.5%), H ongrie (7.4%), et Ré publique Tchèque (7.3%). De plus, pendant les dernières années, la proportion d’étrangers au sein des détenus de sexe féminin a diminué. En 2013, les femmes étrangères représentaient 13% de l’ensemble de la population carcérale de sexe féminin, alors qu’en 2014 ce pourcentage baisse à 11.5% et en 2015 à 10.1%. en 2016 ce pourcentage augmente légèrement atteignant 11.2%. La proportion de femmes en détention pré ventive s’est maintenue stable de manière générale . En 2013, 24.3% des détenu es étaient en détention préventive, en 2014 ce pourcentage baisse à 22.5% ; néanmoins, en 2015, il augmente à 23.7%, et en 2016, 24.2% des détenus de sexe féminin sont en détention préventive. Ainsi, les pourcentages de 2013 et 2016 sont presque les mêmes.


    #détention_administrative #rétention #statistiques #chiffres #2016 #Europe

  • Je dois faire signer
    Des demandes d’autorisation
    À mes personnages de roman

    Le fils Obama est assassiné
    Un crime raciste
    Black lives matter

    Je présente mes condoléances
    Aux Obama venus incognito
    Je suis poursuivi par les services secrets

    Je trouve refuge chez une ancienne amante
    Qui voudrait remettre le couvert
    Les services secrets m’ont piqué mes préservatifs

    Un soleil autoritaire
    A commandé des bourrasques de mistral
    Pour assoir son règne

    Les réponses de mes enfants
    Sont assez divertissantes
    Surtout celle de Zoé, tendres aussi

    L’année 2018
    Sera l’année
    De Raffut

    Mais aussi Frôlé par un V1
    Mon Oiseau bleu
    Les Anguilles les mains mouillées

    Allez
    Du
    Nerf !

    Daniel connait un démarrage lent
    Je vais faire un tour à pied
    La lumière me démange, je photographie

    Nous partons visiter le domaine de Peyrassol
    J’ai mauvais esprit : l’argent ne peut pas tout acheter
    Les œuvres sont souvent faibles, même Long

    Même Richard Long
    Même Bertrand Lavier
    Surtout Robert Morris

    Reste un très beau Tapiès
    Un beau Lee Ufan
    Et une belle œuvre de Venet

    Compliments au paysagiste
    De cette affaire : belle promenade
    Dommage pour les œuvres, faibles

    On choppe un déjeuner
    Sur le pouce en voiture
    Et on va se perdre dans les Maures

    Roches grenat
    Pins parasol
    Paysage africain

    Marche sans but
    Chemin qui ne mène nulle part
    Lumière de fin de jour, début d’année

    On rentre saouls
    D’air
    Presque

    Dîner, tarte salée à la moutarde
    Parmesan exceptionnel
    Brioche de Noël italienne

    Je reçois un message d’elle
    J’aimerais bien ne plus être
    Désarçonné quand j’en reçois

    Quelques pages, une vingtaine
    De Churchill, Manitoba
    D’Anthony Poiraudeau

    Je pose le livre en cavalier
    Je me dis
    J’aimerais écrire comme ça

    #mon_oiseau_bleu

  • #Lactalis, roi de la dissimulation

    Bien avant le scandale des #salmonelles, Lactalis s’était déjà distingué en cachant ses défaillances aux pouvoirs publics. #Falsification_de_produits, optimisation fiscale, rejets polluants, etc., Mediacités s’est replongé dans les dossiers d’un empire très secret.


    https://www.mediacites.fr/nantes/enquete-nantes/2018/01/12/lactalis-roi-de-la-dissimulation
    #évasion_fiscale #pollution #industrie_laitière #France #paywall

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/12/lactalis-emmanuel-besnier-le-boss-invisible_1622133

      A la tête du géant de l’agro-alimentaire depuis près de dix-huit ans, le Mayennais cultive le secret dans sa vie comme dans son groupe. Au point que les ministres n’ont pas son portable.

      Les doigts d’une main sont beaucoup trop nombreux pour compter les interviews qu’Emmanuel Besnier a accordées à la presse - nous aussi avons tenté d’entrer en contact, mais en vain… Depuis qu’il est patron de l’empire laitier Lactalis, c’est encore plus simple : il n’a pas parlé à un journaliste. Une rare photo de lui existe, réalisée à Zagreb en 2007 au ministère croate de l’Agriculture (ci-contre). Lors de sa venue vendredi à Bercy pour répondre à la convocation de Bruno Le Maire, il a emprunté une entrée discrète afin d’échapper aux objectifs des photographes. Alors que les syndicalistes agricoles se voient accorder audience plus qu’exceptionnellement, la grande majorité des 15 000 salariés français du groupe Lactalis n’ont jamais rencontré Emmanuel Besnier car il ne se rend jamais dans ses usines. Les ministres de l’Agriculture qui se succèdent rue de Varenne ne connaissent pas son numéro de portable. « Je ne l’ai même jamais rencontré », nous confiait Stéphane Le Foll avant de quitter son ministère en 2017. Au stade de Laval, l’héritier de Lactalis assiste aux matchs de son équipe de foot préférée (dont il est actionnaire et sponsor) depuis sa loge aux mêmes vitres fumées que sa berline. Dans un restaurant de la préfecture de la Mayenne où il a ses habitudes, il déjeune dans un salon privé. Il refuse de publier les comptes de son groupe, qui ne l’ont été qu’une fois et sous la contrainte lors de l’OPA hostile mais réussie contre l’Italien Parmalat en 2011. « Il a repris l’adage de son père : le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit », a confié un jour à Paris Match son ami Jean Arthuis, eurodéputé et ex-ministre, un des rares à le fréquenter.

      La 8e fortune française.
      S’il est invisible et muet, Besnier pèse très lourd. En 2017, le magazine Forbes l’a classé 8e fortune française et 116e mondiale, avec 11,3 milliards de dollars (9,32 milliards d’euros). Pour mémoire, quatre ans plus tôt, elle était estimée à 4,3 milliards de dollars. De quoi investir dans un jet privé, des costumes et des propriétés de luxe sous les tropiques ou fréquenter le Fouquet’s et les clubs du moment ? Que nenni. Le milliardaire élancé (1,90 mètre), à l’élégance sobre (dit-on), ne se rend pas davantage au Rotary Club ou au Lions Club. Ni ne fraye parmi les politiques en vue, les puissants des affaires ou les cercles parisiens. Le PDG n’a aucune vie publique, à l’instar de son paternel Michel.

      C’est la mort de ce dernier en juin 2000 d’une crise cardiaque dans sa maison de Marbella qui l’a propulsé dans le fauteuil de PDG de Lactalis, groupe familial qu’il avait rejoint immédiatement après ses études à l’Institut supérieur de gestion, à Paris. Il n’a alors que 29 ans. Plus tôt, l’héritier a étudié dans deux institutions catholiques de Laval, sa ville de naissance. Après ses études supérieures, Emmanuel Besnier s’est forgé une expérience dans la production aux Etats-Unis, puis dans la logistique et les questions commerciales en Espagne. Avant de rejoindre le siège lavallois en 1995 pour devenir directeur du développement et occuper un bureau voisin de celui du paternel durant cinq ans. Ses interlocuteurs le disent solitaire, calme, franc et peu adepte du haussement de ton, à l’inverse de son père. Mais il serait ferme, pour ne pas dire intransigeant et brutal : à l’image de sa gestion de la crise avec les producteurs-fournisseurs de lait depuis 2016.

      En 4×3.
      Le propriétaire du leader mondial du secteur (avec sa sœur et son frère, actionnaires à 49 % du groupe mais sans responsabilité opérationnelle) a soufflé ses 47 bougies en septembre dans son château du XIXe avec sa femme et leurs trois enfants. C’est son père qui avait acheté en 1973 cette demeure d’Etrammes, près de Laval, où il a vécu au quotidien et vient désormais en famille le week-end profiter du court de tennis, de la piscine et du sauna. Pour l’anecdote, à l’occasion de son mariage, le publicitaire Jean-Claude Decaux, qui travaille avec Lactalis, avait décidé de placarder dans les panneaux 4 × 3 de Laval des affiches « Félicitations président ! » Furieux, le tout frais époux avait fait tout enlever. A Paris, le cadet loge dans un appartement du VIIe arrondissement situé près de ceux de son frère et de sa sœur. En vacances, Emmanuel Besnier et les siens rejoignent leur maison de l’île de Ré ou le chalet de Courchevel où le tycoon mayennais aime skier. Pas bling-bling, mais dans les codes bourgeois.

    • http://www.liberation.fr/france/2018/01/16/lactalis-la-ville-de-craon-a-cran_1622784

      En Mayenne, depuis l’arrêt de l’activité de l’usine où ont été retrouvées des traces de salmonelles, 250 personnes ont été placées au chômage technique. L’inquiétude et l’agacement sont palpables.

      A Craon, petite ville de la Mayenne où coule l’Oudon, et où se dresse un orgueilleux château du XVIIIe, le ciel est lourd et l’inquiétude dans toutes les têtes depuis l’arrêt de l’activité de l’usine Lactalis, où ont été retrouvées des traces de salmonelles. Avec 250 personnes placées au chômage technique sur un effectif de 327 employés affectés à la production de poudre de lait, la grande question demeure la durée de cette période d’inactivité.

      « Tout le monde est très inquiet car tout le monde connaît des gens qui travaillent à l’usine, souligne Régine, 56 ans, venue faire son marché sur une place de la ville. Personnellement, j’y ai des amis qui travaillent avec leur fils et je n’ose même pas les appeler. La Mayenne est un département rural où on a besoin de ces emplois. »

      Tirant son chariot devant les étals débordant de clémentines et de salades vertes, Régine salue en outre la « conscience professionnelle » et le sérieux des employés de Lactalis, et ne comprend pas ce qui a pu se passer pour provoquer la contamination. Mariée à un inséminateur qui fait régulièrement le tour des élevages de la région, elle ne cache pas en revanche son ressentiment vis-à-vis du géant laitier : « Est-ce qu’il ne va pas en profiter encore pour baisser le prix du lait ? Début janvier, alors que toutes les laiteries augmentaient leurs prix, Lactalis baissait le sien. Ils n’en ont rien à faire des éleveurs, ni de la laiterie ! » Une manifestation d’éleveurs devant l’usine est d’ores et déjà annoncée pour vendredi.

      « On en a marre des journalistes »

      Devant la petite camionnette d’où s’échappent les effluves parfumés de galettes de sarrasin, le sentiment d’inquiétude est tout aussi prégnant. Mais se double aussi d’exaspération, voire de franche colère face aux feux médiatiques dont fait l’objet la commune.

      « Vous fouillez la merde et vous ne faites qu’en rajouter ! » s’emporte une dame engoncée dans son anorak à l’adresse des journalistes qui défilent ces derniers jours dans la petite ville de 4 500 habitants, dont le maire, comme les employés de Lactalis, déclinent toute déclaration. « Je suis productrice de lait et au finale, c’est encore les éleveurs qui vont morfler », ajoute-t-elle, même si pour l’heure, le lait des producteurs qui fournissaient l’usine de Craon est livré sur d’autres sites.

      « Pourquoi on ne parle pas de ce qui va bien à Craon ? » suggère de son côté un amateur de crêpes et de hippisme, qui cite le dernier vainqueur des championnats du monde de gentlemen riders, remporté à Doha par un natif de Saint-Quentin-des-Anges, une commune voisine. « On en a marre des journalistes qui viennent seulement ici pour démolir, reprend un grand gaillard, aux cheveux frisés comme seul rempart à la pluie. Allez voir à Monaco ce qui s’y passe et laissez-nous tranquilles ! »

      Logique industrielle

      Une dame de 52 ans, cheveux tirés en arrière et sourire entendu, qui dit connaître plusieurs employés de Lactalis, se montre plus conciliante. Et laisse entendre à demi-mot que l’hygiène dans l’usine de Craon où l’on produit en continu, jour et nuit, du lait infantile mais aussi du fromage, n’a pas toujours été irréprochable : « Ceux qui travaillent à l’usine savent bien qu’il y a déjà eu des petits problèmes. Il fallait bien un jour que ça éclate. »

      Devant la rôtisserie, un bonnet de laine enfoncé sur le crâne, Vincent Guillet, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, s’interroge de son côté sur une logique industrielle qui, a force de vouloir tout aseptiser au maximum, rend peut-être plus sensible l’être humain à la moindre bactérie. « Alors que dans les fromages, on a aussi des bactéries, des champignons », remarque-t-il, tout en approuvant les contrôles systématiques de la laiterie sur le lait tiré dans le tank de l’exploitation, comme à la sortie du camion-citerne. Eleveur de vaches laitières installé à Craon et produisant pour Lactalis, il déplore l’absence de syndicat au sein de l’usine : « A chaque fois que quelqu’un a voulu monter une section, il s’est fait viré. Et aujourd’hui, on envoie des gens travailler sur d’autres sites, sans personne pour discuter des conditions. »

      « Manque de rigueur dans les contrôles »

      Au bar-restaurant la Station, avec plat du jour et hors-d’œuvre à volonté, le son de cloche est un peu différent. Et on vitupère là aussi surtout contre « l’emballement » médiatique qui apparaît totalement démesuré face au problème de santé soulevé. « Il y a peut-être eu un manque de rigueur dans les contrôles, mais les conséquences ne sont pas si dramatiques, estime un client installé devant son expresso. On ne peut même pas dire combien il y a eu de cas avérés de salmonellose. Et des germes et des microbes, il y en a partout dans une maison. »

      Il en est un qui fait l’unanimité en s’attirant des huées lorsqu’il apparaît sur la chaîne d’info en continu : le président de l’Association des victimes du lait contaminé, Quentin Guillemain. « Lui, c’est un vrai fouteur de merde ! » s’exclame un retraité moustachu.
      Pierre-Henri Allain correspondant à Rennes

      Cet article est totalement désespérant. Les gens interrogés en sont quasiment à reprocher aux instances de contrôles d’avoir repéré les bactéries. Tout ça pour préserver du travail ! On est vraiment dans un pays d’aliéné·e·s.

  • Très cher Léonard | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/11/26/tres-cher-leonard

    Toujours soucieux d’apporter à nos lecteurs les éclairements nécessaires, et ce à propos de cette colossale adjudication, nous avons questionné au téléphone à Paris Thierry Ohrmann, directeur d’Artprice et spécialiste de la cotation du marché de l’art. Thierry Ohrmann a donné son accord à l’enregistrement de cette conversation téléphonique que nous vous livrons.

    Bonjour Thierry Ohrmann. Vous êtes aujourd’hui reconnu comme un des plus informés quant à tout ce qui touche au marché de l’art, ces deux termes vont si bien ensemble. Nous appelons cela un oxymore. Cette annonce de l’adjudication record de Salvator Mundi a éveillé la curiosité de plus d’un de nos lecteurs. Êtes-vous autorisé à nous révéler le nom de ce nouvel oint du Seigneur ? Ne s’agirait-il pas de Bernard Arnault, l’amateur éclairé, le mécène prestigieux, l’ambassadeur de la french touch ? Un des rares, à notre connaissance, en France, à pouvoir signer un chèque à neuf chiffres.

    Mais voyons ! Pour en faire quoi ? L’exposer dans son bureau ? Cessons là ces enfantillages. Où serait l’intérêt Non, les acquéreurs sont deux fonds d’investissement associés – siègent-ils aux Bermudes, aux Îles Vierges ou aux Îles Caïmans, c’est une autre histoire – deux fonds d’investissement qui comptent faire de ce Christ Salvateur un tout simple produit commercial.

    Mais, comptent-ils le revendre pour en tirer bénéfice ? On voit mal, au prix d’acquisition annoncé, quelle marge supplémentaire ils pourraient tirer d’une revente, même à la sauvette.

    Éclats de rire dans l’écouteur. Qui vous parle de revente ? Non, il s’agira de location. Connaissez-vous « l’industrie muséale » ? 700 nouveaux musées émergent aujourd’hui chaque année dans le monde. Ils sont à l’affût permanent d’œuvres de qualité à accrocher à leurs cimaises. Nous ne sommes plus à l’époque révolue des collectionneurs d’art, mais à celle d’un marché de 70 millions et plus de consommateurs. 450 millions de dollars est un prix raisonnable et calibré si l’on tient compte du modèle économique auquel il s’adosse.

    Le cash-flow est immédiat, généré par la billetterie des musées. Avec une telle œuvre, et la publicité qui en est faite, cela fait partie du marché, vous êtes assurés de déplacer les foules. Comme au Louvre, où le circuit Joconde à son propre chiffre d’affaires.

    Thierry Ohrmann, êtes-vous en train de nous dire que le patrimoine artistique de l’humanité est en passe de devenir un eldorado profitabiliste ?

    Exactement. Les banques lèvent aujourd’hui des fonds colossaux pour constituer des fonds d’art, variante des fonds d’investissement, et miser à guichets fermés sur les icônes de l’art contemporain. Placements sûrs et peu risqués, le retour sur investissement peut atteindre 18 %. Pour les financiers d’aujourd’hui, les œuvres d’art sont devenues des actifs à part entières, comme une action ou une obligation. Et c’est le mot, un nouvel eldorado. Le marché de l’art est un des seuls à remarquablement résister aux chocs qui frappent les Bourses (mettez une majuscule, s’il vous plaît, dans votre papier). Les œuvres d’art sont un placement sûr et peu risqué, porté par l’appétit des musées et des consommateurs que nous sommes tous.

    • Le milliardaire Rybolovlev maintient sa plainte contre Yves Bouvier RTS - kkub avec ats - 17 Novembre 2017
      http://www.rts.ch/info/culture/9095530-le-milliardaire-rybolovlev-maintient-sa-plainte-contre-yves-bouvier.html

      Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, qui vient de vendre un tableau de Léonard de Vinci pour un montant record, maintient sa plainte contre le marchand d’art genevois Yves Bouvier, qu’il accuse d’escroquerie.

      Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci a été vendu mercredi à New York pour 450,3 millions de dollars (445,4 millions de francs), devenant ainsi la toile la plus chère du monde.


      L’oligarque russe Dmitri Rybolovlev, président du club de football de l’AS Monaco, avait acquis la toile en 2013 pour 127,5 millions de dollars auprès du marchand d’art suisse Yves Bouvier, qui l’avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 millions de dollars.

      « Tromperies et stratagèmes »
      Le milliardaire estime avoir été floué par le Genevois, qui lui avait procuré toute sa collection. Il l’accuse d’avoir empoché une plus-value cachée exorbitante de 47,5 millions de dollars sur cette peinture, au lieu d’une commission. Au total, il chiffre son préjudice à un milliard de dollars.

      Après la vente de mercredi, les avocats d’Yves Bouvier avaient immédiatement jugé que la plainte déposée en 2015 par Dmitri Rybolovlev était désormais sans fondement.

      La défense de l’oligarque, au contraire, continue de reprocher au marchand d’art ses « manoeuvres frauduleuses, tromperies et stratagèmes répétés » autour de l’achat de 38 oeuvres en dix ans.

      #Suisse #Monaco #marchand_d_Art trés #gros_sous

    • Inculpé à Monaco, le marchand d’art genevois assume « ses plus-values » RTS - agences/sbad - 06 mars 2015
      http://www.rts.ch/info/regions/geneve/6596639-inculpe-a-monaco-le-marchand-d-art-genevois-assume-ses-plus-values-.html

      Le Genevois arrêté est l’actionnaire majoritaire des Ports francs de Genève.

      Le plus grand locataire des Ports Francs à Genève, mis en examen par la justice monégasque pour « escroqueries » et « complicité de blanchiment », donne sa vision de l’affaire dans le journal Le Temps.

      Libéré après avoir été obligé de verser une caution de 10 millions d’euros, le plus grand locataire des Ports Francs à Genève se déclare dans Le Temps de vendredi « totalement confiant » quant à la suite de la procédure.

      L’homme est accusé par l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev d’avoir surfacturé des toiles de maîtres qu’il lui achetait.


      Rybolovlev au courant
      « J’assume parfaitement avoir fait des plus-values, c’est légal et je vous assure que Dmitri Rybolovlev le savait très bien », ajoute l’entrepreneur suisse. Il explique avoir agi comme « marchand d’art » et non pas comme « courtier en art » quand il a vendu de nombreux tableaux de maître au milliardaire, qui réside à Monaco.

      En tant que « marchand d’art », il peut fixer librement selon lui sa marge, alors que s’il avait agi en tant que « courtier » entre un acheteur et un vendeur, sa rémunération est fixée par un pourcentage sur le prix.

      Selon l’homme d’affaires, il avait d’abord acheté les tableaux, avant de les revendre à l’oligarque.

      Une quarantaine d’oeuvres vendues pour 2 milliards
      Selon le journal Le Temps, « en dix ans, le marchand d’art a vendu à Dmitri Rybolovlev une quarantaine d’oeuvres majeures pour une valeur totale d’environ 2 milliards de francs suisses ».

      La collection constituée est digne d’un musée, avec des tableaux de Picasso, Modigliani, Rothko, Klimt, Magritte, Toulouse-Lautrec.

      La plainte concerne la vente de deux tableaux, le Salvador Mundi attribué à Léonard de Vinci et le Nu au coussin bleu de Modigliani, selon Le Temps qui a pu la consulter.

      #Ports_francs #Genève #courtier #tableaux

    • Tentative d’évasion (fiscale) Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup -
      Emission REGARDS - Ajoutée le 27 oct. 2016 _

      https://www.youtube.com/watch?v=GQEGkqWR01Q

      Plus forts que les #Panama_Papers et les #Bahamas_Leaks ! Dans cette nouvelle émission « Regards », Monique #Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des #îles_Caïman jusqu’au cœur de nos Etats où s’organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d’argent... sur le dos des peuples. Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, « Tentative d’évasion (fiscale) », paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film « L’homme qui voulait détruire le secret bancaire » (A Leak in Paradise).

      #évasion_fiscale

  • Le Parquet national financier assimile Nicolas Sarkozy à un « délinquant chevronné »

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/14/le-parquet-national-financier-assimile-nicolas-sarkozy-a-un-delinquant-chevr

    Dans son réquisitoire sur l’affaire des écoutes, le PNF réclame le renvoi de l’ancien président en correctionnelle. Il estime constituées les infractions de « corruption » et de « trafic d’influence ».

    Les derniers espoirs de Nicolas Sarkozy d’échapper à un procès dans l’affaire de corruption et de trafic d’influence qui le poursuit depuis plus de trois ans viennent sans doute d’être anéantis par le Parquet national financier (PNF). Au terme des 79 pages de leur cinglant réquisitoire, dont Le Monde a pris connaissance, les magistrats du PNF concluent sans ambiguïté qu’« il existe des charges suffisantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog d’avoir commis les faits de corruption et de trafic d’influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen ». Ils demandent leur renvoi en correctionnelle. Leur réquisitoire, daté du 4 octobre, va jusqu’à comparer les méthodes utilisées par les deux hommes à celles de « délinquants chevronnés »…

    Ces réquisitions ouvrent la voie à un procès qui semble désormais inéluctable. Patricia Simon et Claire Thépaut, les deux juges d’instruction, dont les investigations sont ainsi confortées par le ministère public, pourraient signer l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel d’ici à la fin de l’année. Pour la première fois, un ancien président de la République pourrait répondre de « corruption » au cours d’un procès public, où il comparaîtrait aux côtés de son avocat et ami Thierry Herzog et d’un ancien haut magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert.

    MM. Herzog et Azibert sont également poursuivis pour « violation du secret professionnel » et recel de ce délit, la justice reprochant au premier d’avoir remis au second un arrêt de la cour d’appel de Bordeaux rendu dans l’affaire Bettencourt.

    Un premier téléphone « clandestin »

    Comme le rappelle la longue chronologie établie par le PNF, c’est précisément ce dossier Bettencourt, mais aussi, de manière fortuite, l’affaire libyenne, qui sont à l’origine de cette affaire, révélée par Le Monde le 7 mars 2014.

    En janvier 2014, les juges chargés de l’enquête sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime de Mouammar Kadhafi découvrent que l’ex-chef de l’Etat et son avocat communiquent sur des téléphones portables « secrets », acquis sous une fausse identité, celle d’un certain Paul Bismuth. Les deux lignes, qualifiées d’« occultes » par le réquisitoire, sont alors à leur tour placées sur écoute par les enquêteurs.

    « Lors de leurs communications sur cette ligne, résume le PNF, certains de bénéficier de la clandestinité qu’elle devait leur procurer, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont abordé ensemble les moyens d’obtenir des informations privilégiées sur une instance en cours devant la Cour de cassation, portant, dans le cadre de l’affaire dite Bettencourt instruite à Bordeaux, sur la validité de la saisie des agendas appartenant à Nicolas Sarkozy. Ils ont régulièrement évoqué les moyens de tirer avantage de la présence au sein même de la Cour de cassation d’un haut magistrat qui leur était dévoué, rapidement identifié comme étant Gilbert Azibert, premier avocat général à la 2e chambre civile de la Cour. »

    Les conversations captées par les enquêteurs ont révélé qu’en contrepartie des informations confidentielles qu’il obtiendrait, M. Azibert espérait, grâce à l’appui de M. Sarkozy, décrocher un poste de choix en principauté de Monaco.

    Comme l’indique le parquet, « l’expertise du téléphone occulte utilisé par Thierry Herzog a permis de confirmer qu’il était dédié à ses seules communications avec la ligne occulte utilisée par Nicolas Sarkozy, enregistrée dans ses contacts comme étant celle du “Sphinx” ».

    Pour l’anecdote, les investigations ont établi, comme l’a rapporté Le Canard enchaîné du 11 octobre, qu’avant d’activer la ligne « Bismuth », M. Sarkozy et son avocat avaient utilisé une première ligne secrète, ouverte cette fois sous l’identité de Gilda Atlan.

    Si M. Sarkozy a essentiellement utilisé ce premier téléphone « clandestin » pour converser en toute sécurité avec M. Herzog, des appels en direction du Qatar, des Etats-Unis et d’autres en France ont été identifiés par les enquêteurs. Le PNF note ainsi qu’a été contacté, à douze reprises entre le 28 septembre 2013 et le 28 janvier 2014, « un correspondant apparaissant également sur la ligne officielle de Nicolas Sarkozy, un homme prénommé Vincent utilisant une ligne ouverte au nom de la société Bolloré Participation à Puteaux »… Reste à savoir pourquoi Nicolas Sarkozy, un intime de Vincent Bolloré, conversait avec l’homme d’affaires sur une ligne secrète.

    Eléments à charge « multiples et concordants »

    Le PNF accorde, dans son réquisitoire, un chapitre aux multiples recours intentés par MM. Sarkozy et Herzog, y voyant des manœuvres dilatoires : « Ouverte en février 2014 et considérée comme terminée en octobre 2016, l’information judiciaire, qui a duré trente-deux mois au total, a été paralysée plus de la moitié de ce temps, soit pendant dix-huit mois. »

    Si M. Sarkozy a tout fait pour ralentir la procédure, c’est à l’évidence en raison de son calendrier politique : bien décidé à emporter la présidentielle de 2017, il voulait à tout prix éviter d’être renvoyé devant un tribunal avant l’élection. Une fois élu, immunité présidentielle oblige, il aurait été à l’abri des juges pour au moins cinq ans…

    « Bien que ralentie par l’exercice de multiples recours, et même suspendue, se félicite en conclusion le PNF, [l’enquête] a permis de déterminer les conditions dans lesquelles Nicolas Sarkozy, par l’intermédiaire de Thierry Herzog, a bénéficié de la présence de Gilbert Azibert au sein de la Cour de cassation. Elle a également permis d’établir que Gilbert Azibert a tenté de tirer avantage de la situation en sollicitant, et en obtenant, en guise de récompense et de contrepartie, l’intervention de Nicolas Sarkozy au soutien de sa candidature pour un poste judiciaire à Monaco. » Le parquet est donc formel, « en dépit des dénégations des intéressés, les éléments à charge sont multiples et concordants ».

    Parmi ceux-ci, le PNF insiste sur le fait que MM. Sarkozy et Herzog « ont utilisé pendant plusieurs mois des téléphones occultes pour passer une partie de leurs communications, celles qui, par nature, devaient échapper à une surveillance judiciaire. Les deux téléphones, achetés en janvier 2014 sous l’identité de Paul Bismuth puis utilisés selon un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires, n’étaient pas les premiers ».

    Seule consolation pour les deux hommes, le PNF estime nécessaire d’abandonner les poursuites pour « recel de violation du secret professionnel » les visant, l’enquête n’ayant pu identifier qui les avait prévenus qu’ils étaient sur écoutes et les avait incités à communiquer sur des téléphones secrets.

    En revanche, le parquet estime totalement constituées les infractions de « corruption » et de « trafic d’influence » reprochées aux trois mis en examen. « L’information judiciaire a mis en évidence des charges lourdes et concordantes à l’encontre de MM. Azibert, Herzog et Sarkozy », assure le PNF. Les avocats ont désormais un mois pour répondre aux réquisitions du parquet, dernière étape avant la rédaction par les juges de leur ordonnance définitive.

  • Scandale russe à #Monaco : le ministre de la justice forcé à la démission
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140917/scandale-russe-monaco-le-ministre-de-la-justice-force-la-demission

    Le milliardaire russe #Dmitri_Rybolovlev, patron de l’AS Monaco, a manipulé la justice et la police monégasques pour servir ses intérêts. Cette affaire, révélée par plusieurs articles de Mediapart, a fait une première victime : Philippe Narmino, le ministre de la justice, a dû annoncer qu’il prenait une « retraite anticipée ».

    #International #Phlippe_Narmino #Yves_Bouvier

  • Quand la police monégasque se met au service du président de l’AS #Monaco
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210817/quand-la-police-monegasque-se-met-au-service-du-president-de-l-monaco

    Dmitri Rybolovlev a de puissants relais sur le Rocher. Des textos exhumés dans le téléphone de son avocate montrent qu’en 2015, il a supervisé en coulisses l’enquête ouverte à Monaco contre son ancien marchand d’art #Yves_Bouvier. Le milliardaire russe transmettait ses desiderata au patron de la police judiciaire, un commissaire français détaché dans la principauté, et à son adjoint. Ces retranscriptions sont entre les mains de la justice monégasque.

    #International #AS_Monaco #Dmitri_Rybolovlev #marché_de_l'art #oligarques_russes #Ports_francs

  • Les entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards vers des paradis fiscaux en 2016 - RTBF avec Belga - 14 Aout 2017 -

    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-entreprises-belges-ont-envoyes-plus-de-221-milliards-vers-des-paradi

    L’an dernier, 853 entreprises belges ont envoyé plus de 221 milliards d’euros vers des paradis fiscaux, selon Le Soir de lundi, qui cite des statistiques du SPF Finances relatives aux déclarations de paiement vers ces destinations. La loi fiscale belge impose en effet une obligation à toutes les sociétés de déclarer de telles transactions dès lors qu’elles versent plus de 100 000 euros par an sur des comptes bancaires ou à des personnes domiciliées dans ces Etats ’blacklistés’.

    Parmi ces paradis fiscaux figurent Monaco, les îles Vierges britanniques, les Bermudes ou les îles Caïmans. Toutes ces destinations sont considérées par la Belgique comme des Etats « à fiscalité inexistante ou peu élevée », explique Le Soir.

    Autant que l’épargne de tous les Belges réunis
    L’an dernier, ce sont 853 sociétés qui ont indiqué avoir opéré des versements vers les pays de la liste noire. Et ce pour un montant total de 221,3 milliards d’euros, soit une moyenne de 260 millions par société. C’est presque autant que l’épargne de l’ensemble des Belges (262 milliards).

    Dans le top 5 des destinations préférées des entreprises belges, on trouve notamment les Bermudes.

    Singapour, Panama et Hong Kong ne figurent pas sur la liste noire belge - alors qu’ils devraient en faire partie au vu de la loi actuelle, relève Le Soir. Le Luxembourg est, quant à lui, redevenu « fréquentable » en 2016.

    #Fraude_fiscale #Fraude_légale #Paradis_fiscaux #Belgique #entreprises #fiscalité #union_européenne #crise #déficit #fausse_dette #impôts


    • Cet album de Silmarils que j’ai beaucoup écouté à sa sortie, en 2000, souvent bourré ou entre 2 cuites. En le réécoutant aujourd’hui, il me fout encore les boules, en particulier ce morceau : https://www.youtube.com/watch?v=y-bxYJY9qBk

      Mais à écouter dans son intégralité et de préférence dans l’ordre tant il est le reflet ( fenêtre ) sur ces dérapage de #winners
      https://www.discogs.com/fr/Silmarils-Vegas-76/release/1611461
      https://www.youtube.com/watch?v=Cyr0-a6_IQc&list=PLcF-L2OhzFePLEGYvQSsI8PaV5bREKDJ7&index=47

    • L’argent donné aux 1 % c’est donc pour les paradis fiscaux.
      L’argent des 99 % sert à faire tourner le pays, et son économie, et les néo libéraux au pouvoir veulent en faire diminuer la part.

      Une récession ça s’organise.
      Rien de tel que la sécheresse des statistiques pour le prouver, en Belgique, en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Autriche et ailleurs.

    • à ce propos @bce_106_6 voir l’édito de Serge Halimi
      Le leurre des 99% @mdiplo août 2017

      À 100 °C, l’eau bout, c’est certain. Mais mieux vaut ne pas attendre que la vie des sociétés se plie aux lois de la physique. Certes, 1% de la population s’attribue la majorité des richesses produites sur Terre ; cela ne fait pas pour autant des 99 % qui restent un groupe social solidaire, encore moins une force politique en ébullition.

      En 2011, le mouvement Occupy Wall Street s’est construit autour d’une idée, d’un slogan : « Nous avons en commun d’être les 99 % qui ne tolèrent plus l’avidité et la corruption des 1 % restants. » Diverses études venaient d’établir que la quasi-totalité des gains de la reprise économique avaient profité aux 1 % d’Américains les plus riches. Ce ne fut ni une aberration historique ni une particularité nationale. Un peu partout, un tel résultat n’a cessé d’être conforté par des politiques gouvernementales. Les projets fiscaux du président français #Emmanuel_Macron, par exemple, auront pour principaux bénéficiaires « les 280 000 ménages les plus riches, le dernier centile (...) dont le patrimoine est surtout constitué de placements financiers et de parts d’entreprise (1) ».

      Est-ce à dire que l’ensemble des autres auraient tant en commun qu’ils pourraient fédérer leurs énergies pour renverser l’ordre établi ? Quand, à défaut d’être soi-même milliardaire, on appartient à la catégorie des privilégiés, il est réconfortant de s’en extraire en fantasmant qu’on relève du même bloc social que les prolétaires. Mais les 99 % mêlent indistinctement les damnés de la terre et une couche moyenne supérieure, assez épaisse, de médecins, d’universitaires, de journalistes, de militaires, de cadres supérieurs, de publicitaires, de hauts fonctionnaires sans qui la domination des 1 % ne résisterait pas plus de quarante-huit heures. Réunir des choux-fleurs et des cerfs-volants dans le grand sac des 99 % rappelle un peu le mythe fondateur américain qui prétend, lui, que tout le monde, peu ou prou, appartient à la classe moyenne, que chacun ou presque est déjà riche ou va le devenir (2).

      Or, si l’union fait la force, la cohésion aussi… L’histoire nous a appris que les grands moments de communion, d’unanimisme ne durent pas longtemps. Février 1848, la fraternité, Lamartine, ces barricades défendues indistinctement par des ouvriers et des bourgeois débouchèrent quelques semaines plus tard sur l’affrontement meurtrier qui les opposa lors des « journées de juin » (3). Construire une alliance est déjà difficile, y compris entre deux mouvements progressistes d’un même pays. Imaginer un projet commun, une force politique durable sur une base aussi indifférenciée que « l’humanité moins l’oligarchie » relève au mieux de l’utopie, au pis de la volonté de ne pas choisir, de ne pas trancher. Et, finalement, revient à ne pas faire grand-chose, à moins de ne se consacrer qu’à des droits consensuels, à la maltraitance des enfants et aux accidents de la route.

      Pour tout le reste, 99 %, c’est trop.

      Serge Halimi

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/08/HALIMI/57816
      #éditorial
      la 1ère note : Anne de Guigné « Les mesures fiscales de Macron profiteront d’abord aux français les plus riches » _Le Figaro , Paris, le 12 juillet 2017._
      La dessus le clan Dassault sait déjà combien il va profiter.

  • Succès retentissant de l’agriculture urbaine à Monaco (https://mrmo...
    https://diasp.eu/p/5865658

    Succès retentissant de l’agriculture urbaine à Monaco

    La ville prend de plus en plus d’espace ? Qu’à cela ne tienne, faisons en sorte que la nature prenne ses droits sur les toits, les balcons, les pelouses, les alentours des bâtiments… Voilà en substance le message de Terre de Monaco, dont la mission est de valoriser les espaces plats de la ville de Monaco en créant des potagers hors sol de fruits et légumes. Un geste fort et symbolique pour une principauté comme Monaco qui permet de limiter le transport des aliments, les emballages, tout en permettant à tous de concevoir et d’entretenir son propre potager. Explications.

    https://youtu.be/P8Qj2OCdcEg

    L’initiative de Jessica Sbaraglia a vu le jour au printemps 2016, et a beaucoup fait parlé d’elle depuis. Et on peut dire que sa mission est (...)