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  • Ah, des nouvelles de la sympathique nouvelle-économie de #montpellier : L’échec de Care Labs rejaillit sur la French Tech de Montpellier
    http://www.touleco.fr/L-echec-de-Care-Labs-rejaillit-sur-la-French-Tech-de-Montpellier,26654

    C’est par voie de communiqué de presse que le repreneur de Care Labs, la société créée en 2014 par Vincent Daffourd, avait annoncé sa liquidation. « Pas de chiffre d’affaires, pertes cumulées de 4,7 millions d’euros, une absence de modèle économique viable et de perspectives », précisait alors le communiqué rédigé par Alain Foret, spécialiste des flux financiers qui avait repris Care Labs en mars 2018. Fortement médiatisée et soutenue par l’écosystème French Tech de Montpellier, la disparition de Care Labs a surpris.

    De fait, la société était parvenue à lever 2 millions d’euros en mars 2015 et 5 millions en mars 2017 pour mettre au point le Chèque Santé, titre de prestation de santé destiné à financer les prestations non remboursées par la sécurité sociale. De nombreux effets d’annonces dans la presse semblent avoir ainsi trompé la confiance des investisseurs IXO Private Equity, Sofilaro, Sofimac ou encore Irdri Soridec Gestion.

    Vincent Daffourd n’avait alloué à l’investissement que 63.300 euros en 2015, 148.000 euros en 2016, et 37.300 euros en 2017. Des sommes dérisoires face aux sommes décrochées auprès des actionnaires.

    C’est trop mignon, la startup nation : des gros fonds d’investissements qui prétendent avoir été « trompés » parce qu’ils lisent la presse régionale plutôt que les comptes des entreprises…

    • Oui, toi aussi tu as remarqué la conclusion :

      Les starts-up de Montpellier espèrent désormais que les effets de la chute de Care Labs ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir et souhaitent rappeler que la French Tech est constituée d’entreprises d’avenir à la pointe de l’innovation.

      Sinon, je vois que le site Touléco (« L’actualité économique de Toulouse et de la région Occitanie Pyrénées Méditerranée ») est sous SPIP.

    • Je découvre cet article... avec ce passage... Là aussi, une « startup », qui a du mal à dépenser l’argent qu’on lui a donné gracieusement.

      Une alternative au broyage des poussins fait ses premiers pas en France - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2019/05/05/une-alternative-au-broyage-des-poussins-fait-ses-premiers-pas-en-france_1

      En mars 2016, l’entreprise française Tronico figurait parmi les lauréats du « programme d’investissements d’avenir » pour son projet de sexage dans l’œuf, empochant au passage une enveloppe de 4,3 millions d’euros de l’Etat. Tronico prévoyait alors le développement d’un prototype pour 2017 ; force est de constater que ce projet n’a pas encore abouti. « Ça avance, nous sommes optimistes, assure Patrick Collet, directeur général de Tronico. Notre prototype pourrait être prêt fin 2019 et si nous parvenons à passer cette étape, nous serons opérationnels une année plus tard. »