country:norvège

  • Je ne suis pas une voyageuse | Ma vie à Téhéran
    https://blog.courrierinternational.com/ma-vie-a-teheran/2019/07/05/je-ne-suis-pas-une-voyageuse

    A l’étranger, cette routine agit comme un repère, une trace de soi, mais aussi comme une sorte de rite d’intégration. Mes premiers horaires de travail en Inde, ma première carte de métro en Iran, mon premier café fétiche pour étudier au Liban, mes virées dans les mythiques supermarchés 7/11 en Asie du Sud, mes plantes à arroser aux Émirats, mes cours de yoga à l’aube en Inde : tous ces petits détails me restent comme des souvenirs émus, comme autant de rites de passage vers un nouveau moi qui vit et s’épanouit à l’étranger.

    #voyages

  • Ouverture d’un grand pont suspendu construit par une société chinoise en Norvège (décembre 2018)
    http://french.china.org.cn/business/txt/2018-12/10/content_74259330.htm


    Surnommé Le pont qui accompagne l’aurore polaire, il enjambe le fjord Ofotfjorden dans le cercle arctique et répond à toutes les normes strictes exigées par la Norvège sur le plan de sa structuration et de la qualité de ses pièces métalliques

    Construit par le groupe chinois SRBG (Sichuan Road and Bridge Construction Group) pour un coût de 96 millions de dollars, le pont suspendu de Halogaland, le premier grand pont construit par une société chinoise en Norvège, a été ouvert le 9 décembre à 14h30 à Narvik, ville côtière norvégienne du nord, devenant ainsi une partie de l’E6, une autoroute européenne desservant l’ouest de la Suède.

    Mesurant 1 533 mètres de long avec deux tours hautes de 172 mètres et de 175 mètres, la travée principale du pont possède une portée de 1 145 mètres. Il s’agit du deuxième grand pont suspendu de la Norvège. 

    Surnommé Le pont qui accompagne l’aurore polaire, il enjambe le fjord Ofotfjorden dans le cercle arctique et répond à toutes les normes strictes exigées par la Norvège sur le plan de sa structuration et de la qualité de ses pièces métalliques.

  • Explosion d’une station d’hydrogène en Norvège : premiers résultats de l’enquête
    https://www.automobile-propre.com/explosion-dune-station-dhydrogene-en-norvege-premiers-resultats-d

    150 voitures à hydrogène seulement sont en circulation en Norvège. Il s’agit principalement de Toyota Mirai. Le réseau de distribution d’hydrogène étant quasi paralysé leurs propriétaires n’ont plus la possibilité de faire le plein.

    (...)

    Leurs premières constatations indiquent qu’une fuite dans le réservoir haute pression a provoqué la constitution d’un « nuage » d’hydrogène. Celui-ci s’est brusquement enflammé dans l’air, ce qui a provoqué une onde de choc. « Nous pouvons affirmer avec certitude que la fuite s’est produite dans le réservoir de stockage à haute pression et nous menons actuellement des recherches pour comprendre les mécanismes détaillés de la fuite ainsi que les causes de l’allumage », a déclaré Geirmund Vislie, vice-président de Gexcon. Actuellement les experts ne retiennent pas l’hypothèse d’une erreur humaine, d’un acte de vandalisme ou d’une action terroriste.

    (...)

    Comme tout combustible, l’hydrogène peut s’enflammer ou exploser en cas de fuite. Mais comme il s’agit de la plus petite des molécules gazeuses, les risques de fuites sont plus importants qu’avec n’importe quel autre gaz. Il est en effet difficile de rendre complètement étanche les réservoirs et tuyauteries contenant de l’hydrogène surtout lorsque celui-ci est comprimé à très haute pression : il peut s’échapper par des ouvertures microscopiques. Ainsi, mêmes les meilleurs réservoirs ne sont jamais complètement étanches : ceux des voitures à hydrogène peuvent se vider en quelques semaines, même quand le véhicule est à l’arrêt.

    (...)

    De plus, lorsque l’hydrogène est comprimé à très haute pression (ce qui est le cas dans les véhicules à hydrogène et les stations de distribution) et qu’une fuite a lieu, le gaz se détend fortement et il se produit ce qu’on appelle un effet Joule-Thompson inverse. L’hydrogène qui s’échappe s’échauffe, ce qui peut être suffisant pour qu’il s’enflamme spontanément.

    • Effet Joule-Thomson — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Joule-Thomson

      L’effet Joule-Thomson est entièrement lié à la différence qui existe entre un gaz réel et un gaz idéal du point de vue des forces intermoléculaires, notamment l’attraction et la répulsion des forces de Van der Waals.

      Tandis qu’un gaz entre en expansion, la distance moyenne entre les molécules s’accroît. Du fait de l’attraction des forces intermoléculaires, l’expansion génère une augmentation de l’énergie potentielle des interactions microscopiques du gaz. Si l’on considère qu’il n’y a pas de travail extrait du processus et pas de chaleur transférée, la quantité totale d’énergie du gaz reste la même du fait de la conservation de l’énergie. L’augmentation d’énergie potentielle microscopique implique alors une diminution de l’énergie cinétique microscopique et de fait, de la température.

      Un second mécanisme qui s’oppose à celui-ci entre en jeu. Lors des collisions des atomes ou des molécules au sein d’un gaz, l’énergie cinétique est temporairement transformée en énergie potentielle (c’est la répulsion des forces intermoléculaires). Or une diminution de la densité du gaz (lors de l’expansion) entraîne une diminution du nombre de collisions par unité de temps, donc une diminution de l’énergie potentielle, ce qui du fait de la conservation de l’énergie entraîne une augmentation de l’énergie cinétique et donc de la température.

      Les trois seuls gaz pour lesquels le second mécanisme prédomine lors d’une détente adiabatique à pression atmosphérique sont le dihydrogène, le néon et l’hélium, dont les températures d’inversion de Joule-Thomson à pression atmosphérique sont d’environ 245 K (−18 °C), 200 K (−73 °C) et 40 K (−233 °C) respectivement.

    • Ici, je lis même que la température d’inversion de l’hydrogène est de -68°C, mais qu’il n’y pas réellement de refroidissement lors de la détente tant que la température n’est pas inférieure à -200°C,…

      #on_en_apprend_tous_les_jours
      #thermodynamique

      http://processs.free.fr/Pages/VersionMobile.php?page=2013


      Ah ! le #diagramme_enthalpique ! (ça, c’est un tag !!!)

      Quel que soit le vrai sujet de l’épreuve, le rituel taupin imposait au premier élève à qui l’on distribuait le sujet de Physique lors des écrits des concours d’accès aux grandes écoles de beugler un sonore #thermo !
      C’était au milieu des années 70, mais je ne vois pas de raisons pour lesquelles la tradition pourrait s’être perdue ;-)

  • « On peut produire de l’hydrogène partout et de manière totalement propre » (Libération)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16147-on-peut-produire-de-l-hydrogene-partout-et-de-maniere-totalement-pr

    Je suis très content que l’option hydrogène ait le vent en poupe, c’est pour moi LA solution. Du reste la chine abandonne la voiture électrique pour se concentrer sur celles à hydrogène.

    Une pompe à hydrogène au salon international de l’auto canadien à Toronto, le 13 février 2019. Photo M.B. REUTERS

    Selon l’Agence internationale de l’énergie, qui vient de publier un rapport, l’hydrogène doit jouer un rôle clé dans la transition énergétique. Le spécialiste Daniel Hissel insiste sur la nécessité de développer l’utilisation et de moderniser la production de ce gaz.

    L’Agence internationale de l’énergie a présenté vendredi, dans le cadre du G20, un rapport sur l’hydrogène, réalisé à la demande du Japon. Ces 203 pages insistent sur la place majeure de ce gaz « propre » dans la lutte contre le (...)

  • Norvège : explosion d’une station d’hydrogène, Toyota et Hyundai dans l’attente
    https://www.caradisiac.com/norvege-explosion-d-une-station-d-hydrogene-toyota-et-hyundai-dans-l-att

    Ce n’était jamais réellement arrivé dans le domaine de la distribution pour les automobiles, mais cette première pourrait amener quelques craintes sur l’hydrogène en attendant les résultats de l’enquête. Y a-t-il eu erreur humaine, ou bien l’hydrogène est-il le seul responsable de cette énorme explosion qui a eu lieu en Norvège, du côté de Sandvika, le 10 juin ?

  • La pellicule invisible d’Alice Guy
    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/05/la-pellicule-invisible-d-alice-guy_1731901

    Bien qu’Alice Guy-Blaché soit française et la réalisatrice d’une œuvre protéiforme, il y a peu de chances pour que Be Natural : The Untold Story of Alice Guy-Blaché, le documentaire de Pamela B. Green sorti depuis peu aux Etats-Unis, soit montré en France. Il n’a trouvé, pour l’heure, aucun distributeur dans l’Hexagone, quand l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et l’Espagne ont acheté les droits. Doit-on s’en étonner ? Non, à en croire la réalisatrice, dont le film dénonce l’indifférence têtue de la France vis-à-vis d’une pionnière du cinéma. A ce titre, il n’est pas exagéré de dire que le véritable sujet de Be Natural, enquête cinématographique et making of de cette enquête, porte sur la façon dont l’histoire se fait, puis s’écrit - ou pas - et se réécrit.

    Née en 1873, Alice Guy commence sa carrière en 1894, à 21 ans, comme sténodactylographe d’un certain Léon Gaumont. L’année suivante, elle assiste avec son patron à la première projection organisée par les frères Lumières. Gaumont saisit tout de suite l’importance du procédé, qu’il entend développer. Alice Guy se propose aussitôt de participer à l’aventure en créant des petits films courts. Gaumont accepte, au motif que « c’est un métier pour jeunes filles (sic) ». Loin d’être un art, le cinématographe n’est pas encore une profession, tout au plus une occupation d’amateurs - idéale pour une femme, donc.

    Alice Guy a trouvé sa vocation. Dès 1896, elle réalise ce qui peut être considéré comme le premier film de fiction, la Fée aux choux, soit moins d’une minute où l’on voit une plantureuse fée sortir des nourrissons de choux en cartons, artistiquement dessinés. Suivront près de mille films, sur dix-sept ans de carrière où Alice Guy, désormais directrice de production chez Gaumont, assure souvent tous les rôles - réalisatrice, scénariste, habilleuse… Elle touche à tous les genres, le comique, le drame sentimental, le western, le « clip » musical avec des chansonniers comme Mayol ou Dranem, et même le péplum avec son « chef-d’œuvre », la Vie du Christ (1906), film en vingt-cinq tableaux, d’une longueur totale de trente-cinq minutes, très inhabituelle pour l’époque. Elle participe à toutes les innovations comme la colorisation et, surtout, le chronophone, ancêtre du parlant, qu’elle part introduire aux Etats-Unis en 1907. C’est le deuxième volet de sa carrière, qui la voit s’épanouir à New York, où elle est partie avec son mari, le réalisateur Herbert Blaché. Bien que jeune mère, elle ne renonce pas à sa passion, bien au contraire, et ce malgré la difficulté qu’elle éprouvera toujours à maîtriser l’anglais. Elle parvient même à fonder sa propre compagnie, Solax, implantée à Fort Lee (New Jersey) et considérée comme le studio le plus important aux Etats-Unis de l’ère pré-Hollywood. Mais en 1921, en instance de divorce, alors que Solax a été en partie endommagé par un incendie, elle décide de rentrer en France.

    Commence alors une période sombre, qui s’étirera jusqu’à la fin de sa vie, en 1968. Sombre car Alice Guy, avec deux enfants à charge, ne parvient pas à trouver de travail. On ne l’a pas seulement oubliée : alors que paraissent les premières histoires du cinéma, son œuvre est effacée ou attribuée à d’autres, acteurs ou assistants qu’elle a employés, comme Feuillade. Même Gaumont, qui publie l’histoire de sa maison, la passe sous silence. Il promet des corrections pour la seconde édition - et des brouillons prouvent qu’il entendait tenir sa promesse - mais il meurt en 1946, avant la parution prévue du volume, qui ne verra jamais le jour.

    Comprenant que le cinéma lui a désormais fermé ses portes, Alice Guy entreprend de se faire elle-même justice. Elle corrige les premières histoire(s) du cinéma qui paraissent, tente de récupérer ses œuvres, perdues, oubliées, éparpillées chez les premiers collectionneurs. Non signés, dépourvus de génériques, sans crédits ni copyrights, les films d’Alice Guy semblent ne plus exister que dans la mémoire de leur créatrice. En désespoir de cause, elle écrit ses souvenirs. Aucun éditeur n’en voudra. L’Autobiographie d’une pionnière du cinéma paraîtra à titre posthume chez Denoël, en 1976. Une préface de Nicole-Lise Bernheim ouvre le livre par ces mots : « Si j’étais née en 1873 […]. / Si j’avais travaillé chez Gaumont pendant onze ans / […]. Si j’avais été la seule femme metteur en scène du monde entier pendant dix-sept ans, / Qui serais-je ? / Je serais connue, / Je serais célèbre, / Je serais fêtée, / Je serais reconnue. / […]. Qui suis-je ? / Méliès, Lumière, Gaumont ? / Non. / Je suis une femme. »

    Encouragée par Léon Gaumont, qui sut lui confier d’importantes responsabilités, objet d’hommages appuyés signés - excusez du peu - Eisenstein ou Hitchcock, Alice Guy n’a pas tant été victime « des hommes » que des historiens du cinéma. Son effacement est l’exemplification même d’un déni d’histoire. Une femme peut réussir - et Alice Guy l’a prouvé avec éclat - mais à partir du moment où une pratique amateur devient une profession, un art et un enjeu commercial, elle n’a plus sa place dans la légende. Prenez Méliès. Lui aussi a été oublié, son œuvre effacée, tandis qu’il tombait dans la misère et survivait en vendant des bonbons devant la gare Montparnasse. Mais dès 1925, l’Histoire du cinématographe de ses origines à nos jours, par Georges-Michel Coissac lui redonnait sa place, qui ne fera dès lors que grandir. Le nom d’Alice Guy n’y est même pas mentionné. Georges Sadoul a attribué ses films à d’autres, Langlois l’a négligée, Toscan du Plantier, directeur de la Gaumont de 1975 à 1985, ne savait même pas qui elle était. Et la France, aujourd’hui, rechigne à diffuser Be Natural, documentaire passionnant et presque trop dense, tant le nombre d’informations, glanées pendant dix ans, peine à rentrer dans les 103 minutes du film. On se consolera avec les quelques films d’Alice Guy disponibles sur YouTube (1), dont l’hilarant les Résultats du féminisme (1906), qui inverse les rôles de genre. Edifiant.

    (1) On trouvera aussi sur YouTube le Jardin oublié : la vie et l’œuvre d’Alice Guy-Blaché (1995), documentaire de Marquise Lepage. A mentionner également, le prix Alice-Guy, qui a récompensé cette année Un amour impossible, de Catherine Corsini.

    #invisibilisation #historicisation #femmes #cinema

    Quand est-ce qu’on efface les historiens du cinéma ?

  • Le HCR évacue des centaines de réfugiés vulnérables depuis la Libye vers des lieux en sécurité

    Dans un contexte d’affrontements violents et de détérioration de la situation sécuritaire à Tripoli, 149 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables ont été évacués aujourd’hui vers Rome.

    Les personnes évacuées sont originaires d’Érythrée, de Somalie, du Soudan et d’Éthiopie. Parmi elles se trouvent 65 enfants, dont 13 de moins d’un an. L’un d’entre eux est né il y a tout juste deux mois.

    De nombreuses personnes évacuées ont besoin de soins médicaux et souffrent de malnutrition.

    Ce groupe avait été transféré depuis le Centre de rassemblement et de départ (GDF) qui est géré par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, après avoir survécu pendant des mois dans des conditions difficiles au sein de centres de détention situés dans d’autres quartiers de la ville. L’évacuation a été menée en collaboration avec les autorités libyennes et italiennes.

    « D’autres évacuations humanitaires sont nécessaires », a déclaré Jean-Paul Cavalieri, chef de mission du HCR en Libye. « Elles s’avèrent une bouée de sauvetage vitale pour les réfugiés dont la seule autre alternative est de remettre leur vie entre les mains de passeurs et de trafiquants sans scrupules pour traverser la mer Méditerranée. »

    En début de semaine, 62 réfugiés originaires de Syrie, du Soudan et de Somalie et vivant en milieu urbain ont également été évacués depuis Tripoli vers le Centre de transit d’urgence du HCR à Timisoara, en Roumanie. Ils y recevront de la nourriture, des vêtements et des soins médicaux avant de partir pour la Norvège. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni un appui pour leur transport.

    Le HCR est reconnaissant envers les Etats qui ont proposé et mis en place des lieux d’évacuation, mais les nouveaux détenus arrivent à un rythme plus rapide que les personnes sur le départ. Plus de 1000 réfugiés et migrants ont été évacués ou réinstallés hors de la Libye par le HCR en 2019. Par ailleurs, plus de 1200 autres ont été renvoyés en Libye par les garde-côtes libyens durant le seul mois de mai, après avoir été secourus ou interceptés lors d’une tentative de traversée par bateau après avoir fui la Libye.

    Les combats à Tripoli ne montrent aucun signe de ralentissement, et les risques que des détenus soient pris au piège dans les affrontements augmentent. Le HCR réitère son appel aux Etats pour qu’ils présentent d’urgence de nouvelles offres de couloirs humanitaires et de places de réinstallation pour les personnes évacuées, afin de pouvoir mettre en sécurité les réfugiés détenus en Libye.

    Plus de 83 000 Libyens ont été contraints de fuir leur foyer depuis début avril, les forces rivales continuant de s’engager dans des combats et des bombardements violents. Les administrations municipales locales et les communautés d’accueil ont joué un rôle crucial dans l’assistance aux personnes déplacées, dont beaucoup ont trouvé abri à l’intérieur des écoles ou d’autres bâtiments publics. D’autres sont hébergés chez des amis et des proches dans les villes et villages voisins.

    Le HCR a fourni une aide d’urgence et des articles de secours à plus de 9000 personnes déplacées et a fait don de matériel médical et d’ambulances aux hôpitaux par l’intermédiaire du Ministère de la santé et du Croissant-Rouge libyen.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 600 personnes ont perdu la vie lors des récents affrontements. La semaine dernière, deux ambulanciers sont morts après avoir été pris au piège dans des bombardements. Le HCR réaffirme que le fait de prendre pour cible des civils et des travailleurs humanitaires constitue une violation du droit international et appelle à ce que tous les auteurs de ces attaques en répondent.

    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/5/5cf0d99ea/hcr-evacue-centaines-refugies-vulnerables-libye-vers-lieux-securite.html

    #évacuation #Italie #Libye #asile #migrations #réfugiés #réinstallation #HCR

    Alors que Salvini dit que les ports sont fermés (je ne vais pas rentrer dans les détails de cela)... les aéroports semblent, eux, ouverts... même si pour une petite minorité des personnes qui auraient besoin d’être évacuées de Libye...

    ping @karine4 @isskein

  • Statens vegvesen - Takk for oppmerksomheten (hovedfilm 45 sek.) - YouTube

    « Merci de rester attentifs ! [quand vous êtes derrière le volant]

    La campagne norvégienne 2018 pour la sécurité routière. Un film très subtil, le choix des autorités de ne montrer aucune images violentes, le pari de la responsabilité. Une pudeur très norvégienne en somme :)

    Pour rappel, sur la route (chiffre OMS de 2016) :

    nombre morts pour 100 000 habitants

    Norvège 2,7
    Suisse 2,7
    Suède 2,8
    Royaume-Uni 3,1
    Espagne 4,1
    France 5,5
    Canada 5,9
    Turquie 12,6
    États-Unis 12,7
    Russie 18
    Afrique du Sud 26
    Arabie Saoudite 29
    Burkina Faso 31
    Thaïlande 33
    Zimbabwe 36

    https://www.youtube.com/watch?v=pKBjGxxiEKI

    Statens vegvesen
    Ajoutée le 5 juin 2018
    3 av 10 ulykker skjer på grunn av uoppmerksomhet. Hvor har du din oppmerksomhet når du kjører ?

    Filmen er en del av Statens vegvesens oppmerksomhetskampanje, lansert juni 2018.

    Regissør : Jakob Marky

    –------------

    Et le making off :

    Statens vegvesen - Takk for oppmerksomheten bakomfilm - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Le7wxiFKvRE

    #sécurité_routière #automobile

  • Lampsaque, 300 av. J.-C. : « Que soient exemptés de taxes les étudiants étrangers qui viendront résider dans la cité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/17/lampsaque-300-av-j-c-que-soient-exemptes-de-taxes-les-etudiants-etrangers-qu

    On sait par exemple que la cité de Lampsaque, près des Dardanelles, avait fait aux alentours de 300 avant notre ère le choix inverse de celui du gouvernement français en 2019. Une stèle inscrite a en effet conservé les restes d’un décret et on y lit : « Que soient exemptés de taxes les étudiants et enseignants [étrangers] qui résident ou viendront résider dans la cité pour instruire ou être instruits. »

    Il faut dire que, dans le monde intellectuel, Lampsaque avait un rang à tenir : Anaxagore, le maître à penser de Périclès, y avait enseigné au Ve siècle avant Jésus-Christ, tout comme Epicure lui-même au IVe. Il s’agissait donc pour elle de continuer à attirer les élites dans un contexte de plus en plus concurrentiel : peu après, des mesures comparables furent prises en Egypte par le roi Ptolémée II, notamment pour sa capitale, Alexandrie, riche de son incomparable bibliothèque et de son musée. Ce dernier n’était pas, contrairement à ce qu’on appelle aujourd’hui sous ce nom, une galerie d’art, mais une sorte de complexe universitaire attirant les plus grands esprits du temps autour d’un sanctuaire des Muses.

    On retrouve exactement les mêmes stratégies, en ce début de XXIe siècle après Jésus-Christ, pour attirer les meilleurs étudiants du monde. De plus en plus de pays, comme l’Allemagne ou la Norvège, ont complètement supprimé les frais d’inscription pour les étudiants étrangers, tandis que beaucoup d’universités cherchent à se regrouper pour former des complexes suffisamment visibles dans les classements mondiaux.

  • L’invasion de la Norvège
    http://www.dedefensa.org/article/linvasion-de-lanorvege

    L’invasion de la Norvège

    10 mai 20198 – Pour bien vous mettre dans l’ambiance, je vais d’abord vous rapporter rapidement l’histoire de Hvaldimir, alias-Semion, ou bien est-ce le contraire : Semion, alias-Hvaldimir, qu’importe. Je vais m’attarder un peu pour bien faire prendre conscience de l’importance et du danger que recèle, – pour la civilisation occidentale-BAO, précise-je, – la faune marine dans les eaux glacés des Mers Baltique et du Nord.

    Le début de l’aventure se situe autour du 25 avril et détaille la rencontre de trois frères, pêcheurs norvégiens, avec un bélouga, ou une “jeune baleine blanche”, très amicale, très joueuse, extraordinairement sympathique, mais qui était équipée d’un harnais et semblait en être indisposée. Je laisse les différents épisodes, icinou là, d’une histoire qui fut aussitôt, (...)

  • Blitzkrieg et police nationale
    https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2019/05/08/blitzkrieg-et-police-nationale

    D’un côté, nous avons une candidate au parlement européen qui parle de « blitzkrieg » pour désigner sa campagne. Pour rappel, le blitzkrieg, c’est environ 66 000 morts et 133 700 blessés en Pologne, 1 500 morts en Norvège, 2 890 morts et 6 889 blessés au Pays Bas, 7 500 morts et 15 850 blessés en […]

    https://0.gravatar.com/avatar/fae7880a13ff373ef7ab14b76ec88027?s=96&d=identicon&r=G

  • Controlling Transboundary Trade in Plastic Waste | GRID-Arendal
    http://www.grida.no/publications/443

    scrap plastic formally registered as ´recycled´ by developed nations is commonly exported to emerging economies for further sorting, processing and recycling. This lowers processing costs and avoids environmental impacts in the country of origin, which may record an artificially high recycling rate while waste importing countries in emerging economies are ultimately responsible for processing the waste. However, waste importing countries typically lack the necessary enforcement and facilities to properly process this scrap plastic, resulting in ocean, air, and land pollution.

    Un superbe rapport des Nations Unies sur le (non-)recyclage du #plastique, (qui n’apprendra sans doute rien à @aude_v) ; j’ai contribué la collecte des données qui alimente la carto.

  • Ce béluga repéré en Norvège pourrait être un espion russe...
    https://www.midilibre.fr/2019/04/25/ce-beluga-repere-en-norvege-pourrait-etre-un-espion-russe,8166097.php

    Un béluga a récément été repéré par des pêcheurs norvégiens au large de la côte Nord du pays. Ceux ci pensent qu’il s’agit d’un animal entrainé par la marine russe...


    Le 25 avril, en Norvège, des pécheurs ont été surpris de trouver un béluga au comportement étrange, munit d’un harnais portant comme inscription : « Equipment of St.Petersburg » ("équipement de Saint-Pétersbourg"). Les experts de la marine nationale redoutent qu’il s’agisse d’un animal envoyé par la marine russe.

    Le harnais semble être prévu pour y accrocher des appareils GO PRO ou des armes. Le professeur de l’université Arctique Norvégienne de Tromso a annoncé avoir contacté des chercheurs qui travaillent actuellement pour la Russie mais ils ont déclaré n’avoir aucune relation avec le béluga.

    Ils ont par contre supposé que la baleine appartenait très probablement à la marine russe. Le Guardian mentionne Martin Biuw de l’Institut de recherche marine de Norvège, qui affirme que « si cette baleine vient de Russie, il y a de bonnes raisons de le croire, alors ce ne sont pas des scientifiques russes, mais la marine qui a fait ça ».

    L’armée entraînait auparavant des animaux marins pour des opérations militaires telles que le transport de matériel, pour retrouver des personnes disparues, trouver des mines sous-marines ou encore tuer des ennemis. En 2017, le ministère de la Défense russe à fait une déclaration sur la formation et l’entraînement des animaux pour des missions militaires.

    En particulier des dauphins, des phoques et des bélugas. De plus, la Russie fait l’aquisition en 2016 de 5 dauphins sans aucune explication sur leurs utilisations. L’animal a finalement été relâché après les enquêtes menées et le harnais retiré.

  • Un #index sur l’#apatridie compare 18 pays européens et montre que la #Suisse est à la traîne

    Les personnes apatrides sont parmi les plus vulnérables du globe. Elles n’ont tout simplement pas le “droit d’avoir des droits” comme l’expliquait Hannah Arendt. Pour les personnes apatrides, accéder à l’éducation, aux soins, au marché du travail, à la justice ou même à l’ouverture d’un compte en banque, est impossible. En plus, les personnes apatrides sans titre de séjour sont souvent arbitrairement placées en détention administrative bien qu’aucun renvoi (vers quel pays ?) n’est possible. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) estime que l’apatridie concerne plus de 10 millions de personnes dans le monde et près de 500’000 personnes en Europe.
    L’Index sur l’apatridie

    L’Index a été mis sur pied par le Réseau européen sur l’apatridie (European Network on Statelessness). Il permet de comparer et évaluer la législation, les politiques et les pratiques des pays européens en matière de protection, de prévention et de réduction de l’apatridie par rapport aux normes et aux bonnes pratiques internationales.

    Depuis février 2019, il permet de comparer simultanément 17 pays européens (Bulgarie, Italie, Lettonie, Norvège, Hongrie, France, Allemagne, Macédoine, Moldavie, Pays Bas, Pologne, Serbie, Slovénie, Royaume Uni, Ukraine, Chypre) en plus de la Suisse sur quatre thèmes principaux : la ratification des principaux traités de protection des personnes apatrides, le comptage des personnes apatrides, la détermination du statut d’apatride, la détention, la prévention et la réduction des apatrides. L’accès à l’index est gratuit et mis à disposition des ONG, des différents services gouvernementaux, des avocats et juristes, des chercheurs et des personnes apatrides elles-mêmes.
    Les manquements à l’égard des apatrides en Suisse

    En comparaison de beaucoup d’autres pays la Suisse est mauvais élève (1). Sur l’index, l’information détaillée sur la pratique des autorités est fournie par la plateforme d’information Humanrights.ch qui insiste sur les mesures légales, administratives et pratiques que la Suisse doit entreprendre pour mieux protéger les apatrides.

    “L’index permet de constater que la Suisse présente une faible protection des personnes apatrides en comparaison des autres États européens, même s’il existe certaines mesures spécifiques positives (voir notre article sur l’apatridie en Suisse). Elle gère plutôt bien l’enregistrement d’enfants nouveaux nés apatrides. Elle fait également en sorte que les pratiques liées à l’adoption ne conduisent pas à créer de nouveaux cas d’apatridie. Idem pour les enfants trouvés. La Suisse ne dispose cependant d’aucune mesure de protection pour les enfants qui naissent apatrides sur son sol, ce qui viole le droit de l’enfant à acquérir une nationalité, comme le spécifient pourtant l’art. 24 du Pacte ONU II et l’art. 7 de la Convention des droits de l’enfant (voir notre article sur les enfants apatrides).”
    Quelques recommandations du HCR

    Notre pays est donc très en retard sur la ratification des traités protégeant les personnes apatrides. En 1972 elle a ratifié la Convention relative au statut des apatrides (1954) qu’elle interprète à sa guise. Elle devrait aussi ratifier la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, la Convention européenne sur la nationalité de 1997 et la Convention de 2006 sur la prévention des cas d’apatridie en relation avec la succession d’États (2).

    Il est impératif que la Suisse ait une loi spécifique qui réglemente, comme dans neuf autres pays, la procédure de reconnaissance des apatrides. Actuellement, la procédure d’octroi du permis de séjour accordé aux personnes reconnues comme apatrides se base sur le droit général de la procédure administrative. Une loi spéciale permettrait de définir non seulement le statut juridique des personnes concernées en cours de procédure, mais aussi de prévoir des auditions et déterminerait mieux le fardeau de la preuve ainsi que les conditions recours.

    Une autre pratique problématique concerne la #détention_administrative des personnes apatrides. En Suisse, l’apatridie n’est pas considérée comme un fait juridiquement pertinent dans les décisions de détention et un pays de renvoi n’a pas besoin d’être identifié avant la détention. La détention peut aussi être ordonnée pendant que les autorités établissent l’identité de la personne. Si la loi prévoit quelques alternatives à la détention, elles ne sont que rarement appliquées. Actuellement, on ne sait d’ailleurs pas combien de personnes apatrides se trouvent en détention administrative en Suisse en vertu du droit des étrangers.

    https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2019/04/08/un-index-sur-lapatridie-compare-18-pays-europeens-et-montre-que-la-sui
    #vulnérabilité #rétention #Europe #comparaison

    par @forumasile

  • Le prix du premier enfant sur le salaire des femmes
    Par Ioana Marinescu, professeure d’économie à l’université de Pennsylvanie — 8 avril 2019 à 17:06
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/08/le-prix-du-premier-enfant-sur-le-salaire-des-femmes_1720101
    Une étude a mesuré les baisses de revenus après un premier accouchement chez les couples hétérosexuels comme lesbiens. Les conclusions sont édifiantes.

    Le prix du premier enfant sur le salaire des femmes

    Pourquoi les femmes gagnent-elles moins d’argent que les hommes ? Dans les pays riches, les femmes sans enfant gagnent à peu près la même chose que les hommes. La différence de salaire entre les hommes et les femmes ne peut donc pas s’expliquer par la biologie : les femmes ne sont pas intrinsèquement moins productives. Pourtant, lors de la naissance du premier enfant, un écart de salaire entre hommes et femmes se creuse puis persiste. Un nouveau document de travail par Andresen et Nix montre que cet écart de salaire s’explique largement par des raisons culturelles, et qu’il peut être réduit par un meilleur accès aux crèches.

    Que ce soit aux Etats-Unis, au Danemark ou en Norvège, la naissance du premier enfant s’accompagne d’une baisse de revenu pour les nouvelles mères. En Norvège, le revenu d’une mère baisse d’environ 20 % et, même lorsque l’enfant grandit, cet écart demeure. Quelles sont les raisons profondes pour lesquelles les mères choisissent de travailler moins ou dans des jobs moins rémunérateurs ?

    Pour tenter d’y répondre, les chercheurs comparent l’effet d’une première naissance sur le revenu dans les couples hétérosexuels et dans les couples lesbiens.

    Dans les couples hétérosexuels, le salaire du père n’est donc pas affecté par la naissance du premier enfant. La mère subit une perte de revenu d’environ 20 %, qui persiste au cours du temps. On pourrait penser que cela est simplement dû au congé maternité. Si c’était le cas, encourager le congé paternité pourrait contribuer à une plus grande égalité dans le couple. En fait, il n’en est rien. La Norvège a rendu le congé paternité de plus en plus attractif, et de plus en plus de pères en ont profité. Mais sans que le revenu des mères n’augmente.

    Que se passe-t-il dans les couples lesbiens ? La femme qui accouche pour la première fois subit également une perte de revenu, mais « seulement » d’environ 10 %. Contrairement aux pères qui ne subissent pas de perte de salaire, la compagne d’une nouvelle mère homosexuelle subit elle aussi une perte de revenu d’environ 5 %. Cela suggère que la compagne participe plus activement aux activités au foyer que ne le fait le père dans un couple hétérosexuel. Alors que dans les couples hétérosexuels la baisse de revenu demeure pendant plus de cinq ans, dans les couples lesbiens la baisse de revenu s’efface cinq ans après la naissance du premier enfant.

    Le fait que l’effet de la naissance du premier enfant n’est pas le même sur les deux femmes dans un couple lesbien suggère que la naissance elle-même - les soins du nouveau-né, y compris l’allaitement - joue bien un rôle dans la baisse de revenu. Mais dans ces couples, la mère qui a accouché perd moins de terrain professionnellement, sa compagne semble l’aider davantage et in fine la perte de revenu s’efface. Il est donc vraisemblable que des normes plus égalitaires règnent dans les couples lesbiens.

    En revanche, dans les couples hétérosexuels, les normes renforcent le handicap de la mère et créent une inégalité persistante, même au-delà de la toute petite enfance où la biologie peut jouer un rôle plus important. Cette norme prescrit encore souvent à la mère de mettre l’accent sur son foyer plus que sur son travail.

    Alors comment peut-on créer plus d’égalité salariale ? Encore une fois, l’expérience de la Norvège est édifiante. Avant 2002, moins de 50 % des enfants de 1 à 2 ans allaient à la crèche. En 2002, le gouvernement a décidé d’augmenter le nombre de places en crèche. Les chercheurs montrent que l’arrivée de places supplémentaires dans une ville réduit la perte de salaire des nouvelles mères d’environ 25 %. Il est donc possible de réduire les inégalités salariales entre les hommes et les femmes en augmentant l’accès aux crèches.

    Comme le montre l’expérience des couples lesbiens, la perte de salaire subie par les mères n’est pas une fatalité. Une culture plus égalitaire au sein du couple permet aux nouvelles mères de rattraper leur retard salarial plus vite.

    En attendant le changement - lent - de la culture et des mentalités, l’intervention du gouvernement pour fournir des places en crèche peut réduire les inégalités salariales entre hommes et femmes.

    Cette chronique est assurée en alternance par Pierre-Yves Geoffard, Anne-Laure Delatte, Bruno Amable et Ioana Marinescu.
    Ioana Marinescu professeure d’économie à l’université de Pennsylvanie

  • Outil pour une #répartition plus équitable des réfugié·e·s en Europe

    L’#accueil de personnes réfugiées peut se révéler très positif à long terme pour une société sur le plan démographique et économique, mais il est très coûteux pour l’Etat social durant les premières années de séjour et suscite de violents débats politiques. Au cours des dernières décennies, les pays d’Europe ont donc, à quelques exceptions près, tout fait pour laisser la #responsabilité de l’accueil à leurs voisins.

    Quelle serait une #répartition_équitable de cette #responsabilité ? Certains ont mis en avant la taille du pays, d’autres sa richesse ou un faible taux de chômage. Grâce à un nouvel outil cartographique développé par #Andreas_Perret, data manager du « nccr – on the move », le Pôle de recherche national (PRN) consacré aux études sur la migration et la mobilité de l’Université de Neuchâtel, sur la base de mon étude de 2014, il est désormais possible de choisir et de pondérer les critères de répartition sur la période 2008-2018. Il s’agit d’une base de réflexion fondamentale dont on espère qu’elle stimulera les Etats à coopérer.

    Une première série de cartes permet de comparer l’effectif de demandeurs·euses d’asile reçu·e·s (représenté par un demi-cercle rouge) avec l’effectif « équitable » en proportion de différents critères (autre moitié du cercle, en gris).

    Ainsi, compte tenu de sa population en 2018 (1.6% de l’UE+AELE), la Suisse a reçu « trop » de demandeurs·euses d’asile (2.3%, soit 15’160 au lieu de 10’386) tout comme l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique, la France, la Suède et surtout la Grèce (66’965 au lieu de 13’615 !), tandis que le Portugal, la Norvège, Le Danemark, le Royaume-Uni et tous les pays de l’Est n’en ont pas reçu « assez ». Compte tenu de son produit intérieur brut (PIB) qui pèse 3.72% de celui de l’UE+, la Suisse aurait, par contre, dû accueillir nettement plus de personnes (24’418). Les mêmes simulations peuvent être effectuées en fonction de la surface géographique et du taux de chômage (proportion inverse) ou d’une combinaison de critères. Si l’on adopte la pondération suggérée dans un rapport de la fondation Mercator (Angenendt et al.), soit 40% pour le PIB et la population et 10% pour le chômage et la surface, on observe que la Suisse reçoit une proportion assez équilibrée des demandeurs·euses d’asile en 2017 et 2018. En 2016 par contre, en pleine crise syrienne, elle aurait « dû » accueillir plus de demandes, surtout en comparaison de l’Allemagne.

    Débat politique informé à l’aide de simulations cartographiques

    La deuxième série de cartes (#Choroplèthe) permet d’identifier en un coup d’œil les pays qui devraient recevoir plus (en rouge) ou moins (en vert) de demandeurs·euses d’asile.

    Un tableau de synthèse (Heat) permet de suivre l’évolution entre 2008 et 2018. Il en ressort – toujours avec la pondération « Mercator » – que si certains pays sont chroniquement « trop peu accueillants » (pays de l’Est européen, Portugal, Espagne, Irlande, Luxembourg, Royaume-Uni), d’autres comme la Suisse, la Grèce et la France ont alterné des périodes d’ouverture et de fermeture. L’Allemagne, la Suède, l’Autriche et la Belgique sont les pays qui ont le plus souvent été aux avant-postes de l’accueil.

    Les cartes n’apportent pas de réponses directes à la question d’une répartition « équitable ». Elles ne donnent pas non plus de réponses à la question des #critères à utiliser ni du nombre total de personnes qui devraient être accueillies. En permettant d’effectuer des simulations, elles ont pour ambition de faciliter un débat politique informé visant à faire progresser l’indispensable #harmonisation des politiques d’accueil à l’échelle du continent européen.

    Note : Exemple pas à pas pour créer une carte : dans le volet « Symbolic » choisir l’année 2018 et affecter un poids de 100% à l’effet de la surface : la carte présentée donne en demi-cercle rouge le nombre effectif de demandes d’asile reçues et en gris le nombre qu’un pays aurait dû recevoir compte tenu de sa taille (surface) par rapport à la surface totale de l’UE+. Pour la France, on compte 119’190 demandes d’asile effectives en 2018, mais la France occupe 11% du territoire ce qui correspond à 73’370 demandes d’asile (11% du total). La France a donc reçu « trop » de demandes d’asile si l’on prend la surface comme unique clé de répartition. En choisissant une autre pondération on peut combiner l’effet de la population, du chômage, du PIB et de la surface.

    https://blog.nccr-onthemove.ch/outil-pour-une-repartition-plus-equitable-des-refugie%c2%b7e%c2%b7s-en-europe/?lang=fr
    #cartographie #visualisation #équité
    #asile #migrations #réfugiés #Europe #quotas #coopération #pondération #statistiques #chiffres

    #Simulation interactive :
    https://public.tableau.com/profile/nccr.on.the.move#!/vizhome/FairShare_0/Symbolic
    #carte_interactive

    –--------------------

    –-> Petit commentaire (mais qui, évidemment, me semble indispensable pour une réforme du droit d’asile européen) :
    Mais... aucune référence est faite sur les besoins, envies, projets et aspirations des demandeurs et demandeuses d’asile !!!!!
    Les demandeurs d’asile sont considérés comme des paquets interchangeables qu’un bureau central pourrait envoyer à droite et à gauches selon son besoin et le besoin des petits bureaux situés sur le territoire européen... la poste, quoi !
    Il n’y a pas du tout l’idée de #matching entre les besoins et nécessités du pays et ceux des personnes concernées...

    ping @karine4 @isskein

    #paquets_de_la_poste

  • Encore un qui a lu nos grands intellectuels:
    https://actu.orange.fr/monde/un-extremiste-de-droite-tire-dans-deux-mosquees-neo-zeolandaises-49-mort

    Avant de passer à l’action, l’homme, qui se présente comme un blanc de la classe ouvrière aux bas revenus, a publié sur Twitter un « manifeste » raciste de 74 pages intitulé « Le grand remplacement », en référence à une théorie née en France et populaire dans les milieux d’extrême droite selon laquelle les "peuples européens" seraient « remplacés » par des populations non-européennes immigrées.

    • Sinon, se souvenir qu’avant le « Grand remplacement » de Renaud Camus, il y a eu l’« Eurabia » popularisé en Europe par Oriana Fallaci, reprenant le concept de Bat Ye’or. Concept lui-même dérivé de la « dhimmitude », de Bachir Gemayel, auquel le Nouvel obs tendait le crachoir en 1982 à ce sujet.

      Ça donne une nébuleuse reliant l’extrême-droite chrétienne libanaise, les propagandistes d’Israël, l’extrême-droite raciste (souvent antisémite) française et européenne, souvent derrière un alibi laïcard, tout ça dans un univers médiatique européen particulièrement complaisant avec tous ces complotismes islamophobes.

      Et en gros le même « arc » aux États-Unis, où il faut ajouter les fondamentalistes chrétiens, à la fois frénétiquement pro-israéliens et fondamentalement antisémites.

    • Les chrétiens du Liban, la dhimmitude, l’Eurabia, le marxisme culturel propogeant l’islamisation de l’Europe… toutes foutaises déjà présentes dans le « manifeste » de Breivik (2011) :
      https://seenthis.net/messages/28765

      Mais le nouveau « Manifeste » est beaucoup plus au ras des pâquerettes.

      Et en gros rien sur Israël (contrairement au manifeste Breivik), à part une mention :

      Were/are you an anti-semite?

      No. A jew living in israel is no enemy of mine, so long as they do not seek to subvert or harm my people.

    • @reka Puisque tu cites Millet, remarque qu’on est dans le même « arc » (caution intellectuelle et ancien de l’extrême-droite libanaise) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Millet

      En 2012, il publie chez Pierre-Guillaume de Roux un essai intitulé Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik, dans lequel il s’en prend au multiculturalisme et à la perte de repères identitaires à l’origine, selon lui, du geste du tueur norvégien. Frappé par la « perfection formelle » des actes de Breivik, Richard Millet leur prête une « dimension littéraire » qui aurait été mal comprise et mal interprétée par la presse : d’après lui, seule une littérature qui ose s’intéresser à la question du mal est valable à une époque où le divertissement domine, et donc l’insignifiance. Tout en condamnant les actes d’Anders Breivik, Richard Millet affirme qu’il est « sans doute ce que méritait la Norvège et ce qui attend nos sociétés qui ne cessent de s’aveugler » sur « les ravages du multiculturalisme », « l’islamisation de l’Europe » et son renoncement à « l’affirmation de ses racines chrétiennes ». Richard Millet considère Anders Breivik comme « tout à la fois bourreau et victime ». Il assimile ce massacre à un nouveau symptôme de l’échec de la littérature, supplantée par le fusil d’assaut.

      À bonne école :

      Il participe à la guerre du Liban en 1975-1976 en tant que volontaire auprès de la communauté chrétienne, plus particulièrement au sein des Phalanges libanaises.

    • Et ça n’a pas traîné : sur RMC (via Arrêts sur image), Olivier Truchot, Elizabeth Lévy, Gilles-William Goldnadel s’inquiètent que le massacre perpétré par un islamophobe donne une mauvaise image de l’islamophobie.

      Face aux 40 morts de Christchurch, les télé-islamophobes ne désarment pas
      https://www.arretsurimages.net/articles/face-aux-40-morts-de-christchurch-les-tele-islamophobes-ne-desarment

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1106851251306811392/pu/vid/640x360/lxvwcd397Lpmp8WJ.mp4

      Caroline Fourest sur Twitter (via @mona) :
      https://twitter.com/carolinefourest/status/1106509831026999298

      Un terroriste d’extrême droite qui croit au « grand remplacement » n’est pas juste « islamophobe », il n’a pas peur de l’Islam. Il est RACISTE, anti-Musulmans. Il voit tous les Musulmans, et non leur religion, comme une menace. Mal nommer, c’est minimiser. #ChristchurchShooting

      Renaud Camus sur Twitter :
      https://twitter.com/renaudcamus/status/1106870609168994304

      L’attentat de Christ Church est d’abord atroce et criminel, c’est un monstrueux forfait. Très accessoirement, il est aussi imbécile, puisqu’il dessert gravement la cause que (peut-être) il prétend servir, la lutte contre le remplacisme global, crime contre l’humanité du XXIe s.

    • Soyons précis avec Jean-Yves Camus : Breivik citait Finkielkraut et l’Eurabia, le nouveau taré titre « Le grand remplacement », mais ça n’a rien à voir.
      https://www.ladepeche.fr/2019/03/16/on-retrouve-lhypothese-dune-riposte-aux-attaques-islamistes-selon-jean-yve

      Le tueur fait référence à une théorie élaborée par le Français Renaud Camus intitulée le « grand remplacement ». Est-ce une référence pour les extrêmes droites radicales ?

      C’est une théorie en vogue, mais Camus, qui a formulé la théorie du grand remplacement, n’est pas sur la même ligne que le tueur. Quel que soit le caractère contestable des idées de Renaud Camus, il n’a jamais prôné la violence, il ne fait pas référence au nazisme et ne se présente pas comme fasciste. Il est souverainiste, anti-immigration et proche du Siel (Souveraineté Identité et Libertés, extrême droite, NDLR). La théorie du grand remplacement a « fait sa vie » et est arrivée dans les mains de gens pour qui l’action politique est devenue insuffisante et qui ont basculé dans la violence.

    • 24h Pujadas sur Twitter : Guillaume Tabard « joue à de la comptabilité »
      https://twitter.com/24hpujadas/status/1106606907723264005
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1106606702189776897/pu/vid/640x360/L3JsLBliVVfRoNa-.mp4?tag=8

      « On a vécu en France un terrorisme islamiste assez meurtrier, si on veut jouer à de la comptabilité, on n’est pas encore dans l’équilibre. Il ne faut pas s’aventurer sur le terrain du match retour » @GTabard @Le_Figaro

    • Remarquez bien, dans le genre « meurtrier », ce matin je lisais ça : https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/attentats-a-christchurch/attentat-en-nouvelle-zelande-ou-que-j-aille-les-envahisseurs-etaient-la

      Son parcours de radicalisation

      Le tireur décrit les raisons de sa radicalisation en évoquant l’attentat de Stockholm (Suède) en 2017 et sa déception lorsqu’Emmanuel Macron l’emporte face à Marine Le Pen. Mais ce qui le décide à commettre cette attaque, ce sont ses impressions lors d’un voyage en France : "Le déclic final fut l’observation de l’état des villes et villages français. Où que j’aille, les envahisseurs étaient là."

      Charles Martel, sors de ce corps !

      Les médias français ne feraient-ils pas preuve d’une certaine #complaisance vis à vis de la radicalisation d’extrême-droite, des théories du grand remplacement et du suprématisme blanc ? (C’est une question que je n’arrête pas de me poser).

      Vous avez aimé la lepénisation des esprits. Alors passez sans plus attendre à la trumpisation. ---> Trump again punts on white supremacy after New Zealand attacks - CNNPolitics
      https://edition.cnn.com/2019/03/16/politics/donald-trump-new-zealand-white-supremacy-muslims

    • Mais aussi Géraldine Woessner sur Twitter (repéré par @le_bougnoulosophe) – attention, attrape un sac à vomi avant de te lancer :
      https://twitter.com/GeWoessner/status/1107071339016392704

      C’est insupportable. Si les mots on un sens, celui de « théorie » du grand remplacement est particulièrement mal choisi. Petit thread à l’attention des apprentis-combattants de la droite-extrême et des populismes.

      La « théorie du Grand Remplacement » n’est PAS une « théorie » : c’est une PEUR, qui s’appuie sur des éléments concrets, que nous fournissent les pays qui, contrairement à la France, tiennent des statistiques ethniques....

      Le « remplacement » de populations n’a rien de fantasmatique : il est advenu dans maintes villes des USA ou du Canada, où les Latinos sont maintenant majoritaires, et nos grands médias s’en sont fait l’écho : https://t.co/OjbJKtLHgB

      Ce n’est pas un mal : c’est un FAIT. Dicté par la science démographique, avec lequel il faut composer. Il explique en partie l’élection de Donald Trump. Parfois, on sait l’affronter avec sang-froid et pragmatisme. On en débat ouvertement. On discute des politiques à conduire...

      Le fait que des extrêmes aient repris ce concept n’y change rien : JE ne crois PAS qu’un pouvoir « remplaciste » œuvre pour m’imposer un ordre « mondialiste ». Je ne crois PAS à la supériorité d’une race sur une autre. Ma si la pression démographique m’inquiète… #CestGraveDocteur ?

      En France, on ne débat PAS. RIEN. On préfère NIER les taux de natalité plus élevés de populations allogènes, au motif que la République, très forte, serait capable d’intégrer chacun dans son grand creuset laïc et républicain...

      Tant pis si ça ne marche pas.
      On fera semblant que si.
      Et ceux qui ont "peur", parce qu’ils voient les populations changer autour d’eux, qu’ils doutent de la volonté de l’ État d’imposer ses standards, seront vilipendés.
      Votre peur ? « Un fantasme. Une théorie ».

      Cet argumentaire, en plus d’être absurde, est d’une violence inouïe.
      UN sentiment, par définition, ne peut être une « théorie. » Si autant de gens, en France, en GB, en Allemagne, en Hongrie… Sentent leur « identité culturelle » menacée et le disent, QUI sommes-nous...

      ...pour décréter que leur ressenti ne vaut rien ? Ne devrions-nous pas, plutôt, entendre leurs craintes et tâcher d’y répondre ?
      Si nous sommes sûrs que ce risque de « grand Remplacement » est un fantasme, ne devons-nous pas apaiser aves des études basées sur des données fiables ?

      Nous sommes tellement habitués à contempler l’UE marcher sur la tête et s’autodétruire, que nous ne songeons même plus à exiger d’elle qu’elle se dote des instruments de sa survie. Des outils, une recherche, une prospective intelligentes. Des instruments statistiques signifiants.

      A défaut, et vu le niveau du débat, marqué de haines, de rancunes, d’amalgames, je redoute que tout cela finisse dans un bain de sang... Je pèse mes mots.
      Il n’est jamais trop tard pour s’ausculter, pour faire Nation. Je veux savoir QUI sont mes frères...

      Ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, ce qu’ils espèrent.
      Des statistiques ethniques me donneraient l’occasion de partager leurs vues. De comprendre. De connaître.
      Leur absence est un voile, une insulte à l’avenir, terreau de l’outrance. Un blanc-seing pour tous les extrêmes.

      Si on a vraiment besoin d’arguments sur ces histoires d’allogènes qui nous remplacent avec leur taux de natalité de lapin sous Viagra, on a le thread de Jacques Caplat ici :
      https://twitter.com/nourrirlemonde/status/1107282903996743680

    • [ARCHIVE]

      Two sentenced to life imprisonment in hate media trial (2003)
      https://rsf.org/en/news/two-sentenced-life-imprisonment-hate-media-trial

      “We are pleased that this case has finally reached a conclusion despite countless procedural delays and obstacles,” Reporters Without Borders secretary-general Robert Ménard said. “This is the first time that journalists have been sentenced to life imprisonment for incitement to murder and violence in their reports,” he said.

      “We hope these sentences are seen as a warning to the many journalists in Africa and elsewhere who also stir up hate in their writing,” Ménard added. “Even if no country is today in a situation comparable to Rwanda’s at the time of the genocide, these sentences should serve as a call to order to all the publications that constantly flout the most elementary rules of professional ethics and conduct.”

      en français:

      « Nous souhaitons que ces condamnations soient perçues comme un avertissement en direction de nombreux journalistes qui, en Afrique ou ailleurs, attisent, eux aussi, les haines par leurs écrits. Même si aucun pays ne connaît aujourd’hui une situation comparable à celle qui prévalait au moment du génocide rwandais, cette condamnation doit résonner comme un rappel à l’ordre pour toutes les rédactions qui bafouent quotidiennement les règles les plus élémentaires en matière d’éthique et de déontologie professionnelles », a ajouté Ménard.

      https://www.ifex.org/rwanda/2003/12/05/rsf_welcomes_life_sentences_against/fr

    • Hier soir, le Centre Anne Frank a choisi très curieusement de partager un lien vers un article du néoconservateur David Frum expliquant qu’il faut fermer les frontières, « sinon ce sont les fascistes qui le feront » :
      https://twitter.com/annefrankcenter/status/1107383900471521281

      We need compassion and deliberation in our approach to #immigration. #education #humanity ⁦⁦@davidfrum⁩

      avec en référencement cet article :
      https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/04/david-frum-how-much-immigration-is-too-much/583252

      If Liberals Won’t Enforce Borders, Fascists Will - We need to make hard decisions now about what will truly benefit current and future Americans - David Frum

      Énorme retour de manivelle, le centre publiait ensuite une série de 10 messages pour tenter d’expliquer qu’il s’agissait seulement d’ouvrir un dialogue. Mais le timing d’un tel référencement (« fermer les frontières sinon les fascistes s’en chargeront », au lendemain du massacre en Nouvelle Zélande) n’est pas expliqué.

      EDIT. Finalement tweet retiré, avec un message posté à la place :
      https://docs.wixstatic.com/ugd/7279dd_c6e89ff1f5f74d269aab5418f1c657e7.pdf
      (et toujours pas d’explication sur le timing d’un tel sujet).

    • Le grand remplacement est en marche et l’absence de LBD est responsable du saccage des Champs-Elysées
      https://www.telerama.fr/television/le-grand-remplacement-est-en-marche-et-labsence-de-lbd-est-responsable-du-s

      Nathalie Saint-Cricq salue une Marine Le Pen “consensuelle”, David Pujadas laisse libre court à Robert Ménard pour soutenir la théorie du grand remplacement, un expert de BFMTV estime que les LBD sont trop dangereux pour les employer ailleurs que “dans les banlieues”… Nous sommes en France, en 2019. Bienvenue à la télé.

  • #Épaves et #pollution - Les larmes noires de l’#océan | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/047526-000-A/epaves-et-pollution

    Au large des côtes du monde entier reposent de véritables bombes à retardement, ignorées du grand public : 6 300 épaves de navires coulés pendant la Seconde #Guerre mondiale, qui rouillent depuis plus de soixante-dix ans au fond de l’eau.

    Ces épaves, toujours chargées en #carburant, représentent une source de pollution potentielle extrêmement préoccupante, la corrosion fissurant peu à peu les coques. La #menace dépasse de loin les pires #marées_noires de l’histoire : à titre de comparaison, les 37 000 tonnes de carburant déversées par le pétrolier Exxon Valdez, qui s’échoua en 1989 au large de l’Alaska, ne constituent qu’une proportion #infime de ce que pourraient contenir les #épaves de la dernière guerre mondiale. Selon les estimations, leurs réservoirs renfermeraient jusqu’à 15 millions de tonnes de #pétrole, qui menacent de s’échapper. Sur les côtes de Pologne, de Norvège ou des États-Unis, et jusqu’au fond de l’océan Pacifique, Christian Heynen suit des chercheurs qui évaluent l’ampleur de cette #catastrophe à venir. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : si on veut éviter le drame, le contenu des cuves doit être pompé de toute urgence. Alors que la course contre la montre est désormais engagée, les #gouvernements tardent pourtant à agir.

  • Les scientifiques veulent une IA Orwellienne morale dans les assistants intelligents pour moucharder les propriétaires et discuter de la façon de contacter la police
    https://www.crashdebug.fr/high-teck/15721-les-scientifiques-veulent-une-ia-orwellienne-morale-dans-les-assist

    Le 28 février 2019

    Par Aaron Kesel

    Des assistants intelligents comme Siri, Google Home et Amazon Echo pourraient bientôt être implémentés avec une "intelligence artificielle morale" pour décider s’ils doivent signaler leurs propriétaires pour infraction à la loi.

    Des scientifiques de l’Université de Bergen, en Norvège, ont proposé l’idée incroyablement orwellienne d’insérer la morale dans le code des I.A. lors de la conférence de l’ACM à Hawaï sur l’intelligence artificielle, l’éthique et la société, selon Dailymail.

    Oui, vous avez bien lu, les scientifiques veulent rendre ce petit morceau de métal de la technologie invasive encore plus invasif.

    Les chercheurs font pression pour ce qui est considéré comme un logiciel éthique intelligent amélioré qui pourrait être (...)

    #En_vedette #Actualités_High-Tech #High_Tech

  • 5 philosophies de vie scandinaves qui pourraient vous faire un bien fou
    https://www.crashdebug.fr/international/15685-5-philosophies-de-vie-scandinaves-qui-pourraient-vous-faire-un-bien

    Vous le savez probablement, mais la Scandinavie est régulièrement citée comme un des endroits les plus optimisés pour vivre. Plus heureux, plus de tranquillité et moins de stress, voici les trois éléments les plus intéressants qu’offre la Scandinavie par rapport à nos sociétés européennes. Danemark, Norvège, Suède ou Finlande, tous figurent parmi les 10 pays les plus heureux au monde. S’en aspirer pourrait être une bonne idée, et le Daily Geek Show vous propose aujourd’hui 5 philosophies scandinaves susceptibles de vous apporter un plus de joie dans votre vie.

    Hygge

    Pouvant se traduire “par le confort de l’âme”, c’est à l’origine un concept danois. Pour faire simple, il s’agit du sentiment que vous ressentez lorsque vous êtes en couple, entrain de vous faire des papouilles, sous la couette par un hiver très (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Dans la prison des frontières
    https://visionscarto.net/dans-la-prison-des-frontieres

    Breil sur Roya, Alpes maritimes, fin décembre 2018. Le nombre de personnes exilées passant la frontière franco-italienne a diminué, et le calme est revenu dans la vallée. Depuis l’automne, en raison de la crise sociale française révélée par le mouvement des gilets jaunes, les forces de l’ordre ont été redéployées sur la côte d’Azur. La Noël a pourtant apporté, une nuit, de nouvelles personnes en migrance, qui, dans l’urgence, ont trouvé de l’aide auprès des habitant·es... par Nepthys Zwer chercheuse en (...)

    #Billets

  • Un pasaporte para refugiados con formación | Sociedad | EL PAÍS
    https://elpais.com/sociedad/2019/02/08/actualidad/1549650651_003166.html

    Ahora el Consejo de Europa —cuyo objetivo es la defensa y promoción de los derechos humanos— se ha propuesto ayudarles a reconstruir su vida a través del Pasaporte Europeo de Cualificaciones para Refugiados, que acredita —tras una evaluación— su formación para que puedan continuar sus estudios o trabajar en lo suyo en el país de acogida. Lo que comenzó en campamentos de refugiados de Grecia e Italia como proyecto piloto en 2017 adquiere ahora otra dimensión con la incorporación de Alemania, Francia y otros cinco países entre los que aún no está España. Este papel “es la herramienta principal para integrar a los refugiados en las sociedades europeas”, dice el Consejo.

    #migrants

    • https://www.la-croix.com/Monde/Europe/passeport-europeen-qualifications-refugies-2018-03-29-1200927762

      Le Conseil de l’Europe a lancé mercredi 28 mars à Athènes la deuxième phase de son projet de « passeport » pour les réfugiés en exil qui souhaitent faire reconnaître leurs diplômes dans leur pays d’accueil. « Notre but est de fournir aux réfugiés un document assurant de leur cursus universitaire et de leurs compétences pour poursuivre leurs études ou trouver un travail. L’Europe doit les préparer à contribuer à la richesse de leurs nouveaux pays d’accueil », a expliqué Sjur Bergan, responsable du projet pour le Conseil de l’Europe.

      Depuis 2015, l’Union européenne a connu un afflux sans précédent de réfugiés et de migrants. Plus d’un million de personnes sont arrivées dans l’Union européenne, la plupart d’entre elles ayant fui la guerre et le terrorisme. Dans leur fuite, ces personnes n’ont pas toujours la possibilité d’emporter leurs diplômes et autres documents. Elles arrivent dans des pays qu’elles ne connaissent pas, sans possibilité de justifier leur niveau de qualifications.

      penser l’immigration
      Le Passeport européen de qualifications pour les réfugiés est un document qui fournit une évaluation des qualifications académiques basée sur les documents disponibles et un entretien. Il contient les informations sur l’expérience professionnelle du candidat et sa maîtrise des langues. Le document fournit des informations fiables pour le marché du travail et la poursuite d’études supérieures.

      Trois sessions d’évaluation ont eu lieu à Athènes en 2017 au cours desquelles 92 entretiens ont été menés avec des évaluateurs expérimentés afin de vérifier la qualification des réfugiés en l’absence de documents.

      Au préalable, un questionnaire avait été envoyé au candidat trois semaines avant l’évaluation, avec deux semaines pour le remplir, donnant ainsi une semaine aux évaluateurs pour l’examiner.

      Soixante-treize passeports européens de qualifications pour les réfugiés ont été délivrés. Les réfugiés venaient majoritairement de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan.
      Vaincre les réticences

      Ce « passeport » n’est pas un support d’identité ou un document éducatif. Il ne garantit pas l’admission dans un établissement d’enseignement supérieur ou à un emploi. Il ne s’agit pas non plus d’un acte de reconnaissance formelle.

      La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada et l’Arménie participeront à la deuxième phase du projet prévue pour trois ans, après la Grèce, la Norvège, l’Italie et le Royaume-Uni qui étaient impliqués dans l’expérimentation de 2017.

      « Une étape importante de cette seconde phase est de convaincre les ministères de l’éducation dans chaque pays du bien-fondé de ce passeport et d’ouvrir leurs portes aux réfugiés. Il existe encore beaucoup de divergences entre les pays européens », a reconnu Xenia Passa, représentante en Grèce du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

      En France, « des centres ENIC-NARIC de reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger existent déjà, et il faut maintenant faire de la publicité auprès des universités pour qu’elles acceptent cette idée de passeport », a estimé Wafa Triek, chargée du département de reconnaissance des qualifications au centre ENIC-NARIC en France.

  • Réchauffement : « On approche du point de bascule où l’Atlantique va envahir l’Arctique »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/07/rechauffement-de-l-arctique-le-point-de-bascule-bientot-atteint_5420464_3244

    Océanographe à l’Institut de recherche marine de Tromso, en Norvège, Sigrid Lind étudie l’évolution du climat dans le nord de la mer de Barents depuis les années 1970. Elle explique comment l’augmentation très rapide de la température dans cette zone annonce un changement climatique majeur.

    Dans vos travaux, vous décrivez le nord de la mer de Barents comme le « point chaud » du réchauffement climatique…
    On a commencé à y mesurer la température de l’eau à 50 mètres de profondeur, là où elle est la plus froide, au mois de septembre, dans les années 1970. Le point de congélation pour l’eau salée est à – 1,9 degré. Les températures variaient entre – 1 et – 2 degrés. Le changement a commencé au début des années 2000 et s’est accéléré à partir de 2007. Entre 2011 et 2016, c’est incroyable : l’eau y est à zéro degré.

    Que s’est-il passé ?
    Le nord de la mer de Barents est la zone frontière du domaine arctique, là où convergent les eaux atlantiques et arctiques. Il en résulte une stratification de la colonne d’eau. Plus chaud et plus salé, l’océan Atlantique constitue la couche inférieure, recouverte par la couche arctique, moins dense car alimentée en eau douce moins salée. Ses eaux, plus fraîches protègent la surface de la chaleur des profondeurs, ce qui permet à la glace de se former.

    #paywall

    • L’apport premier d’eau douce provient des banquises de l’Arctique intérieur, ainsi que des rivières et des zones humides de Sibérie. Plus cet apport est important, plus les différences de salinité et donc de densité sont importantes entre les deux couches, plus la stratification est solide. Mais les réactions climatiques positives, qui amplifient les changements, fonctionnent dans les deux sens. Donc moins il y a d’eau douce, plus la stratification s’affaiblit.

      C’est ce qui est en train de se passer ?

      Dans le nord de la mer de Barents, la stratification est plus fragile à la base, car c’est une zone frontière : l’Atlantique, qui vient de passer sous l’Arctique, est à son niveau le plus chaud et le plus salé. Il y avait déjà des mélanges entre les deux couches. Ces dernières années, l’apport en eau douce vers l’Arctique a décliné rapidement, en raison de divers phénomènes dont les effets se renforcent,tels que la réduction de l’extension des glaces saisonnières. L’écart de densité s’est réduit, ce qui veut dire que le sel qui remonte à la surface n’est plus contrebalancé par l’eau douce. Il y a de plus en plus de mélanges et la couche arctique se réchauffe.

      Les études analytiques montrent que la stratification va finir pas s’effondrer. On ne sait pas quand mais on approche rapidement du point de bascule, ce moment où l’océan Atlantique va envahir une grande partie du domaine arctique, repoussant le front polaire vers l’est.

      Avec quelles conséquences ?

      L’Arctique n’est plus capable d’entretenir sa région frontière. Or, pour que l’Arctique existe, il lui faut une région frontière, c’est une question d’équilibre. Cela pourrait influencer les phénomènes météorologiques. Si l’Atlantique envahit le nord de la mer de Barents, cela aura également un impact sur l’écosystème. Cela met en évidence le rôle particulier que le nord de la mer Barents joue pour le climat, probablement depuis la dernière glaciation, il y a 12 000 ans.