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Drupal c’est bon mangez-en. Ici sur le tout nouveau tout beau site du MOCO, en Drupal 8 tu penses bien… première page que je visite : le point d’interrogation à la ligne (un automatisme présent d’office dans SPIP depuis la version… hum… zéro) :

ou, ailleurs, les guillemets qui se promènent en fin de ligne :

Tu as aussi l’illustration qui, sur un téléphone de 320 pixels de large, charge une image de… 2500 pixels de large :

Une page typique du site charge 3 CSS locales, et 3 fichiers JS (plus une tripotée de cochonneries pour les partages sociaux, dont on pourrait aisément se passer, mais bon).

Sinon, pas directement lié à Drupal : les FontFace qui n’arrivent pas à gérer l’italique (pas de Plantin italique, remplacé par un Plantin « penché »), et le responsive est codé à la va comme je te pousse, tiens pour le plaisir, sur un écran de 800 pixels de large :

Ou encore les tailles de texte toutes petites sur petit écran, puis de plus en plus grandes, puis finalement à nouveau plus petites (en passant 1280 pixels de large, on passe d’une taille énorme à une taille toute riquiqui). Et sur iPad, apparemment on a pensé qu’il fallait se débarrasser totalement des blancs tournants autour du texte :

Ah, et tant qu’à faire, les webfonts du Plantin sont des polices Monotype, que tu peux directement récupérer au format OpenType (.otf) :

Je ne sais pas quel type de licence ils livrent avec leurs polices, chez Monotype, mais ça me semble un peu olé-olé de diffuser une police propriétaire de cette façon.

Voilà, c’est assez typique de ce que je vois passer régulièrement : du Drupal parce que Drupal c’est mieux, souvent du Bootstrap parce que sinon comment tu veux faire du responsive de manière professionnelle, des clients à qui on a expliqué que SPIP c’est caca, des budgets qui, pour du Drupal, passent du simple au double, et au final, clairement, l’argent n’est pas passé dans les finitions et les optimisations, dont certaines sont natives dans SPIP, ou accessibles par des plugins faciles à utiliser.