• Frequency, kinetics and determinants of viable SARS-CoV-2 in bioaerosols from ambulatory COVID-19 patients infected with the Beta, Delta or Omicron variants | Nature Communications
    https://www.nature.com/articles/s41467-024-45400-1

    To our knowledge, there has been no systematic large scale study of culturability of virus in #aerosols and whether this is consistent across variants or whether this is affected by proximity to symptom onset and with differing patterns of host immunity. Thus, critically, the final proof that human-generated aerosols <10 μm can harbour replicating virus remains largely unclarified.

    […]

    The frequency of aerosol virus culturability was high at ~60%…. About a third of patients were probably non-infectious, 50% probably highly infectious, and ~20% moderately infectious by our definitions. These data may be in line with the ‘super-spreader’ hypothesis… Here we show for the first time that asymptomatic persons may also produce infectious aerosol <10 μm which is potentially suspensible for several hours and may be deeply inoculated by inhalation into the small airways and alveoli of the lung.

    […]

    These data support the need for prevention of airborne transmission risk using better ventilation in public transports, and indoor environments, especially hospitals, workplaces and schools, and the use of other airborne infection controls in health care facilities caring for COVID-19 patients.

    #aération

  • Maladies à #prions : après le décès de plusieurs chercheurs, la sécurité des laboratoires en question
    https://archive.ph/2023.11.27-203218/https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/11/27/maladies-a-prions-apres-le-deces-de-plusieurs-chercheurs-la-securite-des-lab

    Où en est-on aujourd’hui ? Le moratoire est toujours en cours pour sept des neuf unités travaillant sur les prions, dans l’attente de la fin des audits internes et externes commandés, et de délibérations des instances d’hygiène et de sécurité, nous précise-t-on à la direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) du ministère de la recherche. Un guide des bonnes pratiques a été rédigé à l’intention de l’ensemble des acteurs. Ce guide n’a pas repris une recommandation majeure du second rapport d’inspection qui, citant en modèle le CEA, prônait une séparation effective des chaînes de responsabilité liées à la sécurité et à la recherche « jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie, afin d’éviter les #conflits_d’intérêts ». De sorte que la course aux résultats scientifiques ne mette pas en péril la sécurité des agents.

    Gants anticoupure

    La direction de l’Inrae n’a pas retenu cette organisation, pourtant unanimement réclamée par les représentants du personnel chargés de la santé, de la sécurité et des conditions de travail au centre de Jouy-en-Josas, le 4 juillet 2022. Paradoxalement, alors que nombre d’équipes de recherche rongent encore leur frein dans l’attente de la levée du moratoire, l’unité concernée au laboratoire Virologie et immunologie moléculaires (VIM) de Jouy-en-Josas a repris ses activités – hors animalerie, trop vétuste.

    Pourtant, lors du comité social et économique central de l’Inrae, le 12 juillet 2022, les représentants du personnel s’y étaient unanimement opposés, s’abstenant quant à la poursuite du processus de sortie du moratoire.

    Quelques semaines auparavant, l’Inrae nous avait permis de visiter le VIM, dirigé par Pierre Sibille. Celui-ci nous avait conduits à travers son laboratoire L3 – le niveau de sécurité allant croissant de 1 à 4. Réhabilité en 2014, il forme « une boîte dans une boîte ultra-sécurisée, plus spacieuse » que celle où travaillait Emilie Jaumain lors de son accident. Il nous avait expliqué que les équipements de protection individuelle (EPI) étaient ce qui avait le plus changé depuis celui-ci. Le recours à des gants anticoupure offrant la dextérité nécessaire pour manipuler les lames de microscope et les coupes de cerveau de souris ne datait cependant que de 2021. Quant aux outils piquants ou tranchants, les pinces en plastique et les ciseaux jetables les avaient remplacés en 2020.

    L’une des questions qui taraudent les chercheurs concerne le risque de contamination par #aérosol, notamment lors d’opérations de multiplication des prions par amplification. M. Sibille nous avait assuré que cette technique dite « de PMCA », adoptée au début des années 2010, ne crée pas d’aérosols, « compte tenu des méthodes de prévention mises en place ». Elle est, selon lui, incontournable, « permettant de réduire considérablement la durée d’expérimentation et le recours aux animaux de laboratoire », même si des techniques d’amplification moins risquées sont désormais disponibles. Il avait insisté sur le coût de fonctionnement « astronomique » d’un laboratoire de type L3, estimant le budget supplémentaire postmoratoire à 200 000 euros par an pour les seuls EPI – « un surcoût que la direction générale s’est engagée à compenser pour les équipes les premières années ». Quant au microtome cryostatique, sorte de trancheuse à jambon permettant d’obtenir de très fines lames de cerveau des animaux contaminés, seules deux personnes étaient, selon lui, habilitées à utiliser cet outil à risque.

    Interdiction pour les stagiaires

    Ce genre d’arguments n’est pas de nature à rassurer l’Association Emilys. Créée en 2020 à la suite du décès d’Emilie Jaumain, elle fait figure d’aiguillon pour réclamer un plus haut niveau de sécurité au travail pour les personnes manipulant des prions et des agents pathogènes apparentés. Elle s’inquiète que toutes les leçons n’aient pas été tirées des drames survenus à l’Inrae. Elle réclame notamment « l’interdiction formelle de manipulation de ces agents infectieux mortels par des contractuels et des stagiaires ».

    Les stagiaires ? Claire Giry, qui dirige la DGRI, nous a assuré qu’ils ne pouvaient pas accéder aux installations sécurisées de type L3, même avant le moratoire, car « il faudrait un temps de formation [sur la sécurité] en général plus long que le stage lui-même ». « On est formels, insiste-t-elle, en se fondant sur ce que lui ont rapporté les tutelles de ces laboratoires. Les stagiaires n’ont pas accès aux L3 et n’ont pas manipulé ces agents. »

    Pourtant, nous avons pu recueillir plusieurs témoignages de stagiaires débutants, qui nous ont demandé de préserver leur anonymat, ayant passé plusieurs semaines au VIM de Jouy-en-Josas, dans les années 2010. Ils y ont procédé à des extractions de cerveaux d’animaux auxquels avaient été inoculés des prions pathogènes, et ont été amenés à utiliser le microtome cryostatique et à participer à des expériences visant à amplifier les prions, sans avoir bénéficié d’une formation poussée à la sécurité, avec pour protection des masques et une double paire de gants en latex. Ne possédant pas de badge en propre, ils étaient introduits dans le laboratoire sécurisé par leur tuteur, si bien qu’aucune traçabilité de leur présence ne pouvait être assurée. En 2020, un rapport interne de l’Inrae commandité par la direction après le décès d’Emilie Jaumain préconisait d’« afficher la liste des personnes autorisées et leur fonction et [de] vérifier les autorisations d’accès avec badge » au L3.

    Même si ces stagiaires ne nous ont signalé aucun accident, leur présence dans le L3 du VIM surprend d’autres experts du domaine, pour qui la manipulation de tels agents ne peut intervenir qu’au terme d’un long compagnonnage, durant lequel le tuteur a pu jauger la faculté des étudiants à appréhender le danger de telles manipulations.

    Suivi médical rétroactif

    La capacité de la DGRI à avoir un aperçu réel de l’activité de ces laboratoires pose en tout cas question. Dans un courrier à l’Association Emilys daté du 5 octobre, Claire Giry précisait que six des neuf laboratoires concernés avaient repris leurs activités. Quelques jours plus tard, ses services ne nous confirmaient la réactivation que de deux laboratoires. Pour certains d’entre eux, le blocage provient d’investissements en attente. Faudrait-il allouer des moyens humains et financiers supplémentaires aux laboratoires et aux animaleries pour les accompagner dans leurs efforts de sécurisation ? « Les organismes ne nous ont pas sollicités sur ce thème-là », note Claire Giry.

    • Nous avons découvert deux jours plus tard que la personne qui nous a pris·e·s en photo, malmené·e·s et a fait appel à la #police pour empêcher notre simple présence, le tout en laissant entendre représenter Attac, n’est autre que Marina Ferreruela, suppléante et collaboratrice du député Andy Kerbrat (2ème circo Loire Atlantique) et ex-candidate #LFI aux régionales 2021.

      ... Nous considérons qu’un débat « Santé publique – Bien commun » se doit nécessairement d’intégrer la lutte contre le Covid, l’épidémie et ses lourdes conséquences sur les capacités à travailler qui contribuent, en plus de tout le reste, à l’accélération de la destruction de la Sécurité Sociale et de tout le système de santé. Des personnes bien intégrées socialement nous reprochent de desservir « la cause » alors que cela fait bientôt 4 ans que les conséquences du Covid touchent le monde entier, cloîtrent de plus en plus de « fragiles » à domicile, font chuter l’espérance de vie partout et ravagent les populations les plus marginalisées sur tous les axes de domination.

      ... Scientifiquement nous tenons à rappeler que :
      Le Covid se transmet quasi exclusivement par aérosol, soit des micro-goutelettes émises par la respiration et s’accumulant dans l’air, et pas uniquement lorsque l’on tousse.
      Les aérosols mesurent entre 0.1µ et 0.3µ et sont capturés efficacement par des filtres capturant les PM2.5.
      La plupart des normes recommandent un débit d’aération et purification d’air supérieur à 4 fois le volume de la pièce.
      Les masques les plus couvrant sont les plus efficaces car ne laissant pas fuir ces aérosols ; associé à une mesure du CO2 comme quantification du risque et du besoin de port de masques plus performants.
      59% des contaminations se produisent par des personnes asymptomatiques.
      Le gel hydroalcoolique ou la surface du mobilier n’a aucun impact sur les transmissions aéroportées.
      Les purificateurs d’air reposant sur la filtration mécanique sont sans danger et efficaces contre les aérosols vecteurs du Covid.
      Ces connaissances scientifiques ne sont pas des opinions, et nous avons été surpris·e·s du décalage entre ces données et les pratiques et propos entendus et lus de personnes issues des diverses organisations liées à cet événement et se revendiquant de la science, dont médicale.
      En refusant la mise en place d’un protocole sanitaire et de lutte contre les épidémies, les « responsables » professionnels / syndicalistes / politiques, justifiant « suivre les recommandations gouvernementales », se réfugient dans une attitude gestionnaire en opposition radicale aux valeurs de santé-prévention pourtant défendues. Cette attitude s’incarne dans le mutisme, le « tone policing » (police du ton, soit une disqualification de la parole sous couvert de critique de la forme du message) et dans une réponse répressive dès que l’on pointe les manquements et incohérences politiques, régulièrement retrouvés dès que l’on traite des effets sanitaires, neurodégénératifs et cumulatifs du Covid affectant toute la population et pas uniquement des « fragiles » que certaines personnes jugent sacrifiables.

      #arra #gauche #soignants #covid #aérosolisation #rdr

  • Dr David Berger, aBsuRdiSTe cROnickLeR sur Twitter :

    https://twitter.com/YouAreLobbyLud/status/1682935058989215744?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E16

    1. #COVID effect on the immune system is the far more likely cause of the severity of this year’s flu than the bullshit “immune debt”.

    2. If COVID went away tomorrow, it would change nothing about the importance of improving the quality of indoor #air.

    #aérosols

  • Futuristic airports are coming: #AI facial recognition, biometric scanners
    https://www.axios.com/2023/06/28/airports-future-virtual-queues

    #Technologie sécuritaire, la sanitaire attendra

    Many airports are quickly moving toward “touchless” technology using facial recognition, AI, automation and biometric scanners to smooth check-in and security or immigration clearances.

    Commentaire du site “naked capitalism” :
    https://www.nakedcapitalism.com/2023/07/links-7-3-2023.html

    Nothing about #ventilation, filtration, CO2 monitoring, social distancing, toilets spreading #aerosols, or variant sample collection.

    #IA #aération #aéroport

  • CDC sets first federal target for #ventilation of indoor air to lower #transmission risk for #Covid-19 | CNN
    https://www.cnn.com/2023/05/12/health/cdc-new-ventilation-target/index.html

    The agency had advised people to ventilate indoor #air before, but this is the first time a federal agency has set a target – five air changes per hour – for how much rooms and buildings should be ventilated.

    Air quality experts cheered the updated recommendations.

    “It’s a monumental shift . We haven’t had this. We haven’t had health-based ventilation standards,” said Joseph Allen, director of the Harvard Healthy Buildings Program.

    Allen says that although it’s easy to see the guidance only in the context of Covid-19, it will help with many other airborne hazards like wildfire smoke, allergens and other infectious diseases, such as the flu.

    […]

    “I am pleasantly surprised to see CDC add this guidance. I do find it ironic that they finally published ways to end the pandemic at the same time as declaring it is over ,” said Kimberly Prather, an atmospheric chemist at the University of California at San Diego and the Scripps Institution of Oceanography.

    […]

    “If they had broadcast and implemented these changes at the beginning, there never would have been a pandemic,” Prather said.

    […]

    The new guidance offers detailed recommendations for how to make indoor air healthier. Some of the strategies are as simple as opening a window to let in more outdoor air and using fans to increase the effectiveness of open windows.

    In addition to better air circulation, the CDC recommends cleaning indoor air, using MERV-13 air filters in your HVAC system if possible. Air cleaners or purifiers may be helpful if they use high-efficiency particulate air (HEPA). The CDC says these are most important in high-risk areas like schools and medical offices. Systems that use UV light to kill germs may also be helpful.

    […]

    Ventilation and air cleaning strategies together can help meet the target.

    #aération #aérosols

    Source:
    Ventilation in Buildings | CDC
    https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/community/ventilation.html

  • 50 033 mentions du #Covid sur les certificats de décès en 2022, soit 32% de plus que les 37 936 déclarés par Santé publique France.
    https://threadreaderapp.com/thread/1654594313693679619.html

    opendata.idf.inserm.fr/cepidc/covid-1… Image
    C’est un peu plus haut que ce qu’on pouvait prévoir, la sous-déclaration des décès ayant pas mal augmenté en décembre.

    Unroll available on Thread Reader
    Décès Covid par mois depuis le début de la pandémie (déclaration SPF / mentions du Covid sur les certificats de décès) : Image
    En cumul depuis le début de la pandémie — on a dû passer les 200 000 mentions du Covid sur les certificats en janvier ou février 2023. Image
    Décès Covid par an

    SPF
    2020 : 64 617
    2021 : 59 108
    2022 : 37 936

    Certificats
    2020 : 77 624
    2021 : 68 902
    2022 : 50 033

    Rapport certificats/SPF

    2020 : ×1,20
    2021 : ×1,17
    2022 : ×1,32 Image
    La grippe a également tué en masse en décembre. À vue de museau il y a eu 12 à 13 000 décès de plus qu’attendu et il y a eu 5000 mentions du Covid sur les certificats. La grippe a dû fournir l’essentiel du reste. Image
    Pour référence, il faut remonter 53 ans en arrière pour trouver un mois plus meurtrier que décembre 2022 en France, avec la deuxième vague de grippe pandémique H3N2 de décembre 1969.

    insee.fr/fr/statistique… Image
    En tout, le Covid, la grippe et les autres virus à transmission respiratoire ont dû tuer autour de 65 000 personnes en 2022. Quelle autre cause majeure de mortalité est aussi radicalement ignorée par les pouvoirs publics alors qu’on connaît parfaitement les moyens de prévention ?

  • Lutte contre le Covid : ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/242372/lutte-contre-covid-epidemies-cholera-john-snow-assainissement-eau-air-transmis

    Alors que la démonstration expérimentale de John Snow fut flamboyante, il fallut attendre cinquante à soixante-dix ans avant que les pays développés ne réalisent l’importance d’assainir systématiquement l’eau de boisson dans les circuits d’adduction desservant les canalisations des bâtiments recevant du public. Les installations vouées à faire décanter l’eau de rivière, la filtrer et enfin la purifier ont permis de faire circuler par les robinets de chaque foyer, immeuble et maison, une eau aussi pure sur le plan de la microbiologie que celle d’une source débarrassée de toute contamination.

    En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 allait faucher en trois ans la vie de 15 millions de personnes dans le monde, on allait découvrir que la transmission du SARS-CoV-2, qui en était responsable, survenait quasi exclusivement par voie aérosol. Et que cela était aussi le cas des autres virus respiratoires, celui de la grippe, du VRS, de la rougeole et de la varicelle, tout comme de nombreuses bactéries, dont la tuberculose et la coqueluche.

    À LIRE AUSSI

    L’impact de la pandémie sur la santé mentale a-t-il été surestimé ?

    Paradoxalement, si les travaux de John Snow ont signé un changement de paradigme –avec l’abandon de la théorie des miasmes morbides au profit de la transmission par voie hydrique des surfaces, de l’eau et de la nourriture contaminée–, ils ont retardé l’acceptation d’un retour à la transmission par voie aérosol. Pour un grand nombre de scientifiques et d’hygiénistes du XXIe siècle, la contamination manuportée est presque devenue un dogme.

    Mais les faits sont têtus, et les travaux portant sur la ventilation des espaces clos ont à leur tour été sans appel. Ce ne sont pas dans les lieux dotés d’une ventilation correcte, encore moins à l’extérieur, qu’est advenue la grande majorité des contaminations par le bacille de Koch (responsable de la tuberculose), le virus de la grippe ou le coronavirus du Covid-19.

  • Les toilettes crachent des aérosols invisibles à chaque fois que l’on tire la chasse – la preuve en laser…
    https://theconversation.com/les-toilettes-crachent-des-aerosols-invisibles-a-chaque-fois-que-lo

    C’est l’action qui conclut tout passage aux toilettes : vous actionnez la chasse et celle-ci, en remplissant avec fracas la cuvette, libère à votre insu des panaches de minuscules gouttelettes d’eau dans l’air ambiant. Des gouttelettes qui peuvent sembler bien anodines… Mais ces aérosols (fines particules, solides ou liquides, en suspension dans l’air) peuvent en fait propager des agents pathogènes – selon, entre autres, ce qu’il y avait dans la cuvette.

    Ça fait un moment que je mets un masque quand j’utilise les toilettes publiques, ne serait-ce que pour éviter les miasmes expirés par d’autres usagers. Voilà une raison supplémentaire qui prouve que le masque, c’est bien !

    #toilettes #caca #aérosols

  • Viable #SARS-CoV-2 detected in the air of hospital rooms of #COVID-19 patients with early infection - International Journal of Infectious Diseases
    https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(22)00589-6/abstract

    Results

    The nasopharyngeal swab samples of 18 patients were positive for viable SARS-CoV-2 (median concentration: 4.0×105 TCID50/mL). In the air samples, viral RNA (median concentration: 1.1×105 copies/m3) was detected in 12/18 (67%) patients and viable virus (median concentration: 8.9×102 TCID50/m3) was detected in 5/18 (28%) patients. The median time between illness onset and sampling was 3 days. The RNA concentration was significantly higher in samples wherein viable SARS-CoV-2 was detected than in samples in which viable virus was not detected (p = 0.027).

    Conclusions

    Viable SARS-CoV-2 can be detected in the air surrounding patients with early SARS-CoV-2 infection. Healthcare workers should pay attention to infection control when caring for patients with early SARS-CoV-2 infection.

    #aérosols #hopitaux

  • Le réchauffement climatique en France s’annonce pire que prévu | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-rechauffement-climatique-en-france-sannonce-pire-que-prevu


    Demain, 18 octobre, il va faire 32°C dans mon bled…

    L’optimisme climatique n’est pas de mise ces jours-ci. Le #réchauffement_climatique au cours du XXIe siècle en France pourrait être 50 % plus intense que ce que l’on pensait. C’est le résultat de nouvelles projections sur le climat futur qui viennent d’être réalisées par une équipe du CNRS, de Météo France et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique1. Si les tendances actuelles d’émissions de carbone se maintiennent, la température moyenne de l’Hexagone sera 3,8 °C supérieure à celle du début du XXe siècle. Un chiffre qui pose d’immenses défis d’adaptation et qui promet des changements sévères dans l’agriculture et les écosystèmes français.

  • What were the historical reasons for the resistance to recognizing #airborne transmission during the #COVID‐19 pandemic? - Jimenez - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13070

    The question of whether SARS-CoV-2 is mainly transmitted by droplets or aerosols has been highly controversial. We sought to explain this controversy through a historical analysis of transmission research in other diseases. For most of human history, the dominant paradigm was that many diseases were carried by the air, often over long distances and in a phantasmagorical way. This miasmatic paradigm was challenged in the mid to late 19th century with the rise of germ theory, and as diseases such as cholera, puerperal fever, and malaria were found to actually transmit in other ways. Motivated by his views on the importance of contact/droplet infection, and the resistance he encountered from the remaining influence of miasma theory, prominent public health official Charles Chapin in 1910 helped initiate a successful paradigm shift, deeming airborne transmission most unlikely. This new paradigm became dominant. However, the lack of understanding of aerosols led to systematic errors in the interpretation of research evidence on transmission pathways. For the next five decades, airborne transmission was considered of negligible or minor importance for all major respiratory diseases, until a demonstration of airborne transmission of tuberculosis (which had been mistakenly thought to be transmitted by droplets) in 1962. The contact/droplet paradigm remained dominant, and only a few diseases were widely accepted as airborne before COVID-19: those that were clearly transmitted to people not in the same room. The acceleration of interdisciplinary research inspired by the COVID-19 pandemic has shown that airborne transmission is a major mode of transmission for this disease, and is likely to be significant for many respiratory infectious diseases.

    #économie #Gouvernement #militants_de_l'économie

    • Covid-19 : derrière le retard à reconnaître la transmission par l’air, le poids de l’histoire de la médecine
      https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-derriere-le-retard-a-reconnaitre-la-transmission-par-lair-le-poids-de-lhistoire-de-la-medecine-20220903_FEWQARSVDVFJLJWLJO3BYGSKNM/?redirected=1

      Le 28 mars 2020, L’#OMS tweete « fait : le Covid-19 n’est pas aéroporté », propageant ainsi elle-même une grave #désinformation en matière de santé.

      En réaction à cette fausse affirmation, une petite équipe se forme autour de Lidia Morawska, spécialiste des aérosols à la Queensland University of Technology, et décroche un entretien – en vidéoconférence – avec les responsables de l’OMS. Aux côtés de l’universitaire sont notamment présents une physicienne américaine, Linsey Marr, ou encore l’ingénieur chimiste espagnol José Jimenez. « Nous n’étions ni médecins, ni très connus, nous n’avons pas été entendus », confie ce dernier à Libération.

      Le ton monte même pendant la réunion racontée par le magazine américain Wired. « Ils nous criaient “quelles sont vos preuves ?” J’ai été surpris par leur hostilité. Ils semblaient tellement convaincus de ce qu’ils disaient », se souvient José Jimenez.

      « Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques »

      La doxa officielle qui leur est opposée pose que toute gouttelette d’une taille supérieure à cinq micromètres va tomber au sol dans un rayon d’un à deux mètres de distance. Elle ne reste pas en suspension dans l’air. Ces gouttelettes seraient la principale source d’infection. Dès lors, les consignes pour limiter la transmission du Covid seront de s’espacer physiquement, et de se laver les mains fréquemment. Rien sur l’importance de la #ventilation, donc, essentielle pour lutter contre l’#aérosolisation, c’est-à-dire le maintien en suspension de l’air de particules infectieuses.

      « Leurs arguments me semblaient vraiment légers. Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques de ce dont ils parlaient. Si ce qu’ils disent était vrai, nous verrions tous les jours les nuages tomber rapidement au sol. Or, ce n’est pas le cas », raconte, encore aujourd’hui médusé, José Jimenez.

      Dès lors, la petite équipe va essayer de comprendre d’où vient cette taille limite de 5 microns qui leur a été opposée, et comment expliquer cette réticence à admettre un nouveau mode de transmission des maladies. Une véritable plongée historique dans la compréhension des épidémies. C’est le sujet de leur dernier article « Quelles étaient les raisons historiques de la résistance à reconnaître la transmission aérienne pendant la pandémie de Covid-19 ? »

      L’aérosolisation, de dogme à superstition

      De l’Antiquité au XIXe siècle, les maladies sont réputées se transmettre par l’air. C’est la théorie des miasmes, qui amènera les scientifiques à nommer le paludisme « malaria » une contraction de l’Italien pour « mauvais air ». Au XIXe siècle, plusieurs médecins mettent à mal ce dogme. Il s’agit de John Snow, qui démontre que l’épidémie de choléra à Londres en 1854 se transmet par l’eau contaminée. Ou encore de Ignaz Semmelweis, qui remarque, à Vienne en 1847, que les femmes ont moins de risques de mourir en couches si l’équipe soignante se lave les mains avant de les accoucher. Tous deux ont en commun de ne pas avoir été écoutés. « Comme nous, ils étaient des outsiders. Ils n’avaient pas beaucoup de #pouvoir », explique José Jimenez.

      Ils se heurtent aussi à des élites qui ont du mal à remettre en cause leurs pratiques et à reconnaître leurs torts. « Admettre que Semmelweis avait raison, c’était, pour les médecins, reconnaître qu’ils causaient du tort à leurs patientes. De même, reconnaître publiquement l’importance des aérosols, c’était, pour l’OMS, admettre son erreur initiale. On ne saura jamais quel contrôle sur l’épidémie on aurait pu avoir si on avait tout de suite considéré le bon mode de transmission, mais je suis persuadé que nous aurions moins de morts », peste encore José Jimenez.

      L’ingénieur William F. Wells a démontré, chez le lapin, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns.

      Il faudra encore Pasteur et l’avènement de la théorie microbienne pour que l’idée d’une transmission des maladies par contacts directs avec un malade – ou un animal comme le moustique dans le cas de la malaria – s’impose. En 1910, un épidémiologiste américain, Charles V. Chapin, ira jusqu’à dire que la transmission par aérosol est impossible et relève de la superstition.

      Littérature scientifique mal digérée

      Une position excessive qui ne va pas aider William F. Wells, un ingénieur d’Harvard, à faire connaître ses travaux sur la tuberculose au milieu du XXe siècle. L’histoire a été reconstituée par Katie Randall, membre de la petite équipe de chercheurs, et racontée dans un article d’octobre 2021. Wells a démontré la transmission aéroportée de la maladie en exposant des cochons d’inde à l’air prélevé dans la chambre d’un patient. Il a également démontré, chez le lapin cette fois, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns. Tiens, tiens.

      Après guerre, Alexander Langmuir, le premier directeur du département d’épidémiologie au Centre de contrôle des maladies américain, a contribué à populariser ces travaux. Il a aussi écrit un rapport sur le risque de création d’une arme biologique. Selon lui, le plus dangereux serait la création d’un pathogène pouvant être pulvérisé en aérosol de moins de 5 microns, là encore.

      Selon Katie Randall, il ne faut pas chercher plus loin. La fameuse limite entre les aérosols et les gouttelettes viendrait de cette littérature scientifique mal digérée. « Ce que nous espérons démontrer dans cet essai, c’est que bien que les idées sur la taille des gouttelettes et la plage de propagation soient apparemment bien acceptées, leur fondement est confus et trompeur, et n’est pas cohérent avec la physique », écrit-elle en conclusion de son article. Ironie de l’histoire, Wells lui-même avait un émis une taille limite pour l’aérosolisation. Il l’avait fixée à moins de 100 microns… soit 20 fois plus que les 5 micromètres finalement avancés par l’OMS. Il faut croire que cette partie de ces travaux n’a été ni lue, ni retenue.

      Mea culpa partiel

      L’OMS a fini par recommander l’#aération pour lutter contre le Covid-19. Mais les plus ardents défenseurs des « gouttelettes » conservent un schéma de pensée faussé. #Didier_Pittet, par exemple. Il est l’inventeur du gel hydroalcoolique et il a joué un rôle central dans l’approche française face au Covid-19 puisqu’il était président de la mission d’évaluation indépendante de l’exécutif sur la gestion de la pandémie. Interrogé en mai 2021 sur France Inter pour savoir s’il avait changé d’avis sur l’aérosolisation, il fait une réponse confuse : « Personne n’a vraiment changé d’avis en fait. On s’est mis d’accord davantage sur qu’est-ce qu’on appelle un aérosol, […] jusqu’où une gouttelette peut-elle être contagieuse, je pense qu’il n’y a pas eu changement de dogme, parce que si on avait eu un changement de dogme on aurait dû tout d’abord tous changer de #masque parce que les masques qu’on porte aujourd’hui ne sont absolument pas capables de retenir les aérosols. »

      La fin de sa réponse est importante et illustre une dernière raison derrière la réticence à parler d’aérosolisation. Il est beaucoup plus compliqué, et cher, de lutter contre une maladie qui se transmet par l’air que contre une maladie qui se transmet par contact. D’ailleurs la France n’a pas encore mis en place la moindre mesure d’ampleur sur le sujet.

      Mise à jour 4/09 à 9h43 : inversion de « par l’air » et « par contact » dans le dernier paragraphe.

  • Why clean air might be for the 21st century what clean drinking water was for the 19th | TVO Today
    https://www.tvo.org/article/why-clean-air-might-be-for-the-21st-century-what-clean-drinking-water-was-for-t

    For Jimenez, this is one of the most important implications of taking #aerosol spread seriously: who ends up being held responsible for it.

    “It’s very inconvenient,” Jimenez says. “It’s like climate change … if it’s all surfaces and droplets, all the responsibility is with the individual.” If diseases are airborne, the argument for public policy becomes stronger.

    While this would be an undeniably large undertaking, it’s worth keeping in mind that, in their time, things as basic as sewers and clean water were considered enormously expensive — and controversial. Toronto, for example, spent much of the 19th and early 20th century rejecting costly sewer plans and ignoring repeated outbreaks of waterborne disease.

    The dissidents have not yet won the war to change public policies to reflect aerosol spread of disease. But they aren’t giving up.

    “I know what I’m going to be talking about for the next 10 years,” says Fisman “If they would just do this, I’d have to find something else. But it’s going to be indoor air — not just COVID.”

  • Comment l’auto-production populaire de purificateurs d’air sauve des vies | Douglas Hannah
    https://cabrioles.substack.com/p/comment-lauto-production-populaire

    L’histoire de la boîte Corsi-Rosenthal s’inscrit dans une histoire plus large, celle de la réponse populaire à la pandémie de #Covid-19. Les premiers jours de la #pandémie n’ont pas seulement fait des ravages sur la population. Ils ont également galvanisé un effort collectif massif, des dizaines de milliers de citoyen·nes se prêtant au jeu pour concevoir et produire les fournitures médicales et les équipements de protection individuelle dont on avait soudainement besoin.

    Douglas Hannah, Professeur assistant de strategie et d’innovation à la Boston University.

    Un après-midi, une douzaine d’étudiant·es de l’université d’État de l’Arizona se sont réuni·es pour passer la matinée à découper du carton, coller des ventilateurs et assembler des filtres dans le but de fabriquer 125 purificateurs d’air portables pour les #écoles locales. Le même matin, le personnel d’un refuge pour sans-abri de Los Angeles installait 20 purificateurs faits maison, tandis qu’à Brookline, dans le Massachusetts, un autre purificateur d’air artisanal ronronnait tranquillement au fond d’une crèche pendant que les enfants jouaient.

    Dans ces trois cas, la technologie utilisée - une simple construction de carton et de ruban adhésif connue sous le nom de boîte Corsi-Rosenthal - joue un rôle important dans la lutte contre le Covid-19. L’histoire de sa création en dit long sur les communautés, en tant que sources d’innovation et de résilience face aux catastrophes.

    Une technologie simple avec de grands effets

    Lorsqu’il est devenu évident que le Covid-19 se propageait par voie aérienne, les gens ont commencé à porter des masques et les gestionnaires d’immeubles se sont empressé·es d’améliorer leurs systèmes de ventilation. Cela signifiait généralement l’installation de filtres HEPA à haute efficacité. Ces filtres fonctionnent en capturant les particules chargées de virus : L’air est forcé de pénétrer dans un tapis poreux, les contaminants sont filtrés et l’air propre le traverse.

    L’efficacité du système de ventilation d’un bâtiment est toutefois régie par deux facteurs, et pas seulement par la qualité des filtres. La quantité d’air déplacée par les systèmes de ventilation est également importante. Les expert·es recommandent généralement cinq à six renouvellements d’air par heure dans les espaces partagés, ce qui signifie que le volume total d’air d’une pièce est remplacé toutes les 45 minutes. Les systèmes de nombreux bâtiments anciens ne peuvent cependant pas gérer ce volume.

    Les filtres à air portables sont une option pour renforcer les systèmes de ventilation, mais ils coûtent généralement des centaines de dollars, ce qui les met hors de portée des écoles et autres espaces publics soumis à des contraintes budgétaires.

    C’est là qu’intervient la boîte Corsi-Rosenthal. Il s’agit d’un cube composé de quatre ou cinq filtres de four du commerce, surmonté d’un ventilateur standard soufflant vers l’extérieur. Une fois scellé avec du ruban adhésif, il peut être posé sur le sol, une étagère ou une table. Le ventilateur aspire l’air par les côtés du cube et le fait sortir par le haut. Ces unités sont simples, durables et faciles à fabriquer, et sont plus efficaces que le simple fait de placer un filtre unique devant un ventilateur. Il suffit généralement de 40 minutes, de compétences techniques minimales et de 60 à 90 dollars de matériaux, disponibles dans n’importe quel magasin de bricolage.

    Malgré cette simplicité, ces unités artisanales sont extrêmement efficaces. Utilisées dans un espace partagé comme une salle de classe ou un service hospitalier, elles peuvent compléter la ventilation existante et éliminer les contaminants en suspension dans l’air, notamment la fumée et les particules chargées de virus. Un grand nombre de recherches évaluées par des pairs récentes ont montré que les #purificateurs_d'air_portables peuvent réduire considérablement la transmission par #aérosols. D’autres prépublications et études en cours d’examen ont trouvé que les #boîtes_Corsi-Rosenthal sont aussi performantes que les unités professionnelles pour un coût bien moindre.

    au pays du « système D », eh bien on s’en carre

    #DIY #solidarité #prévention #réduction_des_risques #air #aération

    • Students, Faculty and Staff Assemble Do-It-Yourself Air Filtration Boxes that Fight COVID-19 Spread

      Filters will be used in campus classrooms, lecture halls and labs throughout campus, and donated to The Preuss School UC San Diego

      Throughout the pandemic, UC San Diego has led with science, using the campus as a living laboratory and collaborating with experts to find solutions and put best practices in place. Our award-winning Return to Learn plan applies multiple layers of defense—masking, daily symptom and exposure screening, testing and vaccination—and has highlighted the importance of air filtration in academic and research settings.

      Last week, as students returned to in-person classes, dozens of UC San Diego students, faculty and staff gathered on campus in one of the outdoor classrooms to build 250 do-it-yourself air filters to support our Return to Learn program. The filters will be used in various campus classrooms, lecture halls and labs throughout campus, and also donated to The Preuss School UC San Diego.

      The undergraduate and graduate students gathered to assemble the air filters noted the value to the campus. Nikki Mercer, a graduate student studying Biology said, “Cleaner air benefits the university and its students, so I wanted to play my part in keeping our health predicament in check.” Ellie Peterson, an undergraduate student studying Biochemistry, also appreciated the initiative, “It’s a great opportunity to improve our general situation. I am excited to be back on campus attending in-person classes.”

      The effort was spearheaded by atmospheric chemist Kimberly Prather, who has become a national expert on aerosol transmission of SARS-CoV-2. Prather, who is a distinguished professor at Scripps Institution of Oceanography and the Department of Chemistry and Biochemistry, has spent the past year focused on communicating the latest scientific evidence about the major role of aerosol transmission in silently spreading the SARS-CoV-2 virus.

      “Once it is acknowledged the virus travels in the air, it becomes a very fixable problem. We need to focus on cleaning the air through multiple layers of protection,” said Prather. “These air filters add one more layer the university is implementing to protect our campus community.”

      A team from several campus departments—Academic Affairs, Biological Sciences, Business & Financial Services, Halıcıoğlu Data Science Institute, Resource Management & Planning, Scripps Institution of Oceanography and Student Affairs—learned about the innovative filters and created a cross-campus action plan to put them in use.

      Division of Biological Sciences Dean Kit Pogliano said of the event, “This event and the boxes will raise awareness of the importance of indoor air quality. Masks, open windows and air filters can dramatically reduce the transmission of this disease, and these simple air filters also remove harmful pollutants, including wildfire smoke, from indoor air.”

      The air filter, named the Corsi-Rosenthal Box, is low-cost, easy to assemble and effective. It was first created when Richard Corsi, Dean of the Engineering School at UC Davis, suggested the idea on Twitter, and Jim Rosenthal, owner of Tex-Air Filters, built the first box in response. The materials—a box fan, 4 or 5 MERV-13 filters and duct tape—cost somewhere between $70 and $120, and the box is designed to last six months.

      The air filters supplement the existing efforts UC San Diego has in place to monitor the air quality and keep the campus as safe as possible. With the understanding of how the virus is spread through aerosols, UC San Diego regularly monitors air quality in campus buildings, assessing air volume and adjusting the airflow. “This is something we have done in our labs for years, but this is technology that we took out of the labs and applied to general buildings,” said Gary Matthews, Vice Chancellor of Resource Management & Planning. “We updated HVAC system filters to mirror what is used in a hospital, and now use outside fresh air to flush the buildings around the clock.”

      https://ucsdnews.ucsd.edu/pressrelease/students-faculty-and-staff-assemble-do-it-yourself-air-filtration-box

    • Contre la Covid-19 : la Corsi-Rosenthal Box
      CINQ À DIX FOIS MOINS CHER QUE LES PURIFICATEURS D’AIR DU COMMERCE
      https://www.precisement.org/blog/Contre-la-Covid-19-la-Corsi-Rosenthal-Box.html#forum5324

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Boîte_Corsi-Rosenthal

      en mars 2021, déjà, sur francetvinfos
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-covid-19-les-purificateurs-d-air-sont-ils-efficaces-contre

      un tuto pour la fabrication
      https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=37DxuVFt1Qo

      le souci majeur, ici, outre le désintérêt apparent, outre le fait qu’il est plus dur de trouver des ventilos carrés, c’est le prix des filtres hépa (filtres MERV13 de 40-50cm), bien plus élevé qu’aux USA

      une alternative (sur laquelle se renseigner davantage), les « filtrete »
      https://twitter.com/Trematomus/status/1570365001747271681

      16x25 pouces (40x62,5cm), même surface que les 20x20 recommandés pour les boîtes de Corsi-Rosenthal mais une forme qui me semble plus simple à adapter/caser. On verra bien. Commande chez digikeys, 15 jours entre commande, 27 euros pièce/10.

      il y a 9 mois...
      https://seenthis.net/messages/943381

  • How much virus does a person with COVID exhale ? New research has answers
    https://www.nature.com/articles/d41586-022-02202-z

    Article non encore accepté.

    Remarque : seules les particules inférieures ou égales à 5 microns ont été considérées comme des #aérosols par les auteurs

    The infected people faced into a cone-shaped apparatus and sang and shouted — with inevitable coughs and sneezes in between — for 30 minutes, while an attached machine collected the particles they exhaled. The device, called a Gesundheit-II, separated out the fine ‘aerosol’ droplets measuring 5 micrometres or less in diameter, which can linger in the air and leak through cloth and surgical masks.

    […]

    “This research showed that all three of those #variants that have won the infection race … come out of the body more efficiently when people talk or shout than the earliest strains of the coronavirus,” says John Volckens, a public-health engineer at Colorado State University in Fort Collins.

    Study co-author Kristen Coleman, who researches emerging infectious diseases at the University of Maryland in College Park, says this means that people should be “pushing governments to invest in improving indoor air quality by improving #ventilation and filtration systems”.

    […]

    The study also highlights variation between individuals in the amounts of exhaled virus, which ranged from non-detectable levels to those associated with ‘superspreaders’. One Omicron-infected participant, for example, shed 1,000 times as much viral RNA through fine aerosol as the maximum level observed in those with Alpha or Delta. The researchers say that the root of these discrepancies remains a mystery but could be related to biological factors such as a person’s age. Behaviour might play a part, too: the study’s superspreader coughed more frequently than others.

    If new variants are more prone to superspreading, that might drive them to dominate #COVID-19 cases. The team notes that people infected with SARS-CoV-2 exhale much lower amounts of viral RNA than do people infected with influenza, a comparable airborne disease. This suggests that #SARS-CoV-2 could spin off variants that transmit even more virus.

    “That is something to be concerned about,” says Alsved.

    #aération

  • Sur le Covid, le gouvernement a ouvert un boulevard aux complotistes, Christian Lehman

    On était en droit d’attendre du ministère de la Santé une information honnête, respectueuse des données scientifiques, ne passant pas sous silence les failles, les erreurs d’une gestion forcément complexe.

    La nature a horreur du vide. Voilà des mois que la communication ministérielle sur le covid oscille entre le grotesque, l’inutile et le franchement mensonger. Je passerai rapidement sur le fiasco des masques, pour rappeler qu’il fallut près de dix-huit mois avant de voir reconnue du bout des lèvres la contamination aérienne par aérosolisation. L’an dernier à la même époque, les effets indésirables post-vaccination, souvent minimes mais réels (fièvre, fatigue, courbatures, maux de tête) étaient niés. Ainsi cette affiche officielle d’un sosie de Pierre Niney sur un pédalo, partagée sur son compte Twitter par Olivier Véran le 9 juillet 2021 : « Si vous ressentez des courbatures après le vaccin, pas d’inquiétude, c’est que vous avez trop pédalé. »

    Dans le même temps, aucune information officielle n’était donnée sur l’existence de très rares myocardites post-vaccinales survenant dans les cinq jours après la seconde dose chez les garçons adolescents. Plus récemment encore, le 5 juillet 2022, le ministère des Solidarités et de la Santé publiait le tweet suivant : « #COVID19 /Pour vous protéger et protéger vos proches, lavez-vous les mains régulièrement : Utilisez du savon ou une solution hydroalcoolique. Pendant 30 secondes. Ensemble, restons prudents. » Comme l’avait énoncé le 24 juin l’éphémère porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire : « Se laver les mains ça demeure une mesure d’hygiène indispensable pour tous les virus respiratoires. »

    Dans ce contexte ou l’incompétence le dispute au cynisme, un communiqué de presse en date du 24 juinhttps://twitter.com/Santegouv_alt/status/1540363905108779009 , d’allure officielle, annonçait la création du ministère Santé & Solidarités Déserté (un compte parodique sur Twitter https://twitter.com/Santegouv_alt) : « L’Etat, à défaut d’informer, désinforme. Il est urgent qu’une communication factuelle prenne le relais. c’est l’unique possibilité d’agir positivement sur l’adhésion de la population aux mesures de prévention, à la protection de la santé de tous les citoyens et citoyennes, sur la résilience communautaire et la cohésion sociale. » Avec un logo rappelant celui du ministère, le compte parodique @Santegouv_alt commençait à aligner…. des conseils de bon sens. « #COVID19 /Puisqu’il faut tout reprendre à zéro : Savez-vous qui est fragile dans cette foule ? Nous non plus. Pour que chacun et chacune soit protégé, en milieu clos, dans les foules, portons un masque. »

    Le 28 juin, alors qu’Elisabeth Borne réunissait préfets et directeurs d’Autorités régionales de la Santé (sans masque, mais avec de petits flacons de solutions hydroalcooliques) pour faire un point sur la situation sanitaire, le compte ironisait : « Bonjour Elisabeth Borne. Des erreurs se sont (encore) glissées dans votre com : le gel hydroalcoolique est inefficace contre #COVID19. Pour vous protéger contre le virus : préférez l’extérieur. Aérez les espaces clos. Portez un masque FFP2. Stoppez la désinformation. »

    Quand, le 1er juillet, le compte du gouvernement exhortait à nouveau à se laver les mains, la réponse cinglait : « Bonjour. Nous avons bien compris que vous vous laviez les mains de la situation. Demander à la population de faire de même en faisant croire à un geste barrière efficace est une honte. #COVIDisAirborne et vous le savez. Le matraquage de ce geste barrière quasiment inutile laisse penser à la population qu’elle se protège correctement. Qu’elle a un geste citoyen. Qu’elle participe à la lutte contre l’épidémie. C’est tout simplement de la désinformation. » La nature a horreur du vide, ai-je écrit en préambule. Ainsi, quand le compte parodique publia, le 3 juillet, sa première affiche sur les gestes barrière - « Le virus se propage et reste dans l’air. Ni le gel hydroalcoolique, ni les plexiglas n’empêchent de l’inhaler. Pour que chacun et chacune soit protégé, adoptons les bons gestes : masques, aération, mesure du CO2 »- de nombreux internautes crurent à une communication gouvernementale… et saluèrent le changement de ton, avant de réaliser, comme l’écrivit l’un d’entre eux, de constater : « Un site satirique 100 fois meilleur en prévention que l’original, comment on en arrive là ? »

    Seigneur du château

    Le constat était aussi glaçant que pathétique : « Dire qu’ils payent des bureaux de consultants des millions alors qu’un twittos anonyme en slip derrière son PC fait mieux qu’eux. » L’irruption de ce compte parodique torpillant sans effort le flot d’informations officielles tronquées m’a rappelé la fameuse diatribe de Roselyne Bachelot moquant les médecins envoyés au front sans moyens de protection : « On attend que le directeur de cabinet du préfet ou de l’ARS vienne avec une petite charrette porter des masques ? Qu’est-ce que c’est que ce pays infantilisé ? Il faut quand même se prendre un peu en main. C’est ça la leçon qu’il faut tirer. Tant qu’on attendra tout du seigneur du château, on est mal ! » A l’époque, j’avais prévu que nous arriverions un jour dans la situation actuelle, et pas seulement sur le plan sanitaire, avec une population lassée d’attendre du seigneur du château un minimum de considération et de protection.

    Devant l’absence de politique de santé publique, confrontés quotidiennement à des éléments de langage creux et criminels « Vivre avec le virus », « Masquer les fragiles », des citoyens en viennent à prendre les rênes d’une communication d’autodéfense sanitaire. Si ces initiatives sont utiles et salutaires, elles disent toute la faillite de la communication du gouvernement. Depuis mars 2020, les mensonges gouvernementaux ont permis à quelques gourous autoproclamés d’installer leur emprise sur des citoyens rétifs à un président qui les avait « traités » à coups de LBD et de lacrymogènes et soudain essayait le cosplay de protecteur du peuple.

    Canaux parallèles

    On était en droit d’attendre du ministère de la Santé une information honnête, respectueuse des données scientifiques, ne passant pas sous silence les failles, les erreurs d’une gestion forcément complexe. En son absence, un boulevard a été ouvert aux complotistes. Et ceux qui prônent la protection de la population sont aujourd’hui à leur tour amenés à inventer des canaux parallèles de diffusion d’information sur les mesures de protection. Le 4 juillet, jour de sa nomination, François Braun, le nouveau ministre de la Santé, annonçait : « Le message c’est la responsabilité. La responsabilité des Français. Ça fait deux ans et demi qu’on a le Covid, je pense que les gens ont compris les messages, ils savent, nos concitoyens, que quand ils sont dans les lieux clos, dans des moyens de transport, et bien c’est plus prudent de mettre le masque, c’est prudent pour soi, c’est surtout prudent pour les autres, donc c’est ça le message principal. » Cette prise de parole avait le mérite de rappeler une mesure de prévention efficace, qui nous changeait agréablement du lavage de mains, mais semblait encore empreinte du déni gouvernemental face à la tâche qui restait encore à accomplir.

    Non, les gens n’ont pas compris les messages, parce que les messages n’ont cessé de se contredire et n’ont souvent servi qu’à entériner et légitimer des décisions politiques dont le rapport à la réalité scientifique est bien souvent à géométrie variable. Non, les Français ne savent pas qu’il est prudent de porter un masque dans les lieux clos puisque depuis six mois le ministre de la Santé précédent et le gouvernement n’ont eu de cesse de rappeler que le port du masque en lieu clos ne se justifiait plus. Tout reste à faire.

    https://www.liberation.fr/societe/sante/sur-le-covid-le-gouvernement-a-ouvert-un-boulevard-aux-complotistes-20220

    #autodéfense_sanitaire #prévention #aérosol #masques #aération

    • Covid-19 : une France sans cap ni boussole face à la septième vague

      *Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie souffre de la lassitude des Français, mais aussi de la concurrence d’autres crises, alors que le nombre de cas quotidiens s’élève à 100 000 en moyenne au 1er juillet.

      Nul ne sait précisément jusqu’où elle montera. Depuis début juin, la septième vague se déploie en France et les variants d’Omicron BA.4 et BA.5 se diffusent rapidement dans la population. Les conséquences en matière de mortalité et sur le système de santé sont encore limitées, mais les chiffres flambent et l’hôpital est plus fragile que jamais. En fin de semaine dernière, le président du conseil scientifique, le professeur Jean-François Delfraissy, estimait, sur l’antenne de RTL, que des tensions pourraient se faire jour dans le système hospitalier vers la fin juillet. Selon les dernières données du gouvernement, en date du 1er juillet, 960 personnes atteintes du Covid-19 se trouvent en soins critiques, avec une reprise amorcée depuis le 20 juin. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees Plus de 16 000 personnes sont hospitalisées, avec désormais près d’un millier d’admissions quotidiennes. Soit une progression de 31 % au cours des sept derniers jours par rapport à la semaine précédente. Au 1er juillet, près de 100 000 nouveaux cas quotidiens étaient relevés en moyenne, en hausse de près de 60% par rapport à la semaine précédente. L’augmentation ne faiblit pas.

      L’évolution de l’épidémie

      Au seuil de l’été, cette nouvelle vague survient aussi dans une atmosphère de vacance scientifique et politique. Le conseil scientifique, qui devrait cesser ses activités le 31 juillet, a rendu, le 23 juin, un avis minimaliste de cinq pages au gouvernement, mis en ligne lundi 4 juillet. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_conseil_scientifique_23_juin_2022.pdf?TSPD_101_R0=087dc2 Ce dernier, deux fois remanié en six semaines, n’a guère été proactif dans la gestion de la situation sanitaire. Celle-ci semble être tombée dans un puits de désintérêt, dévaluée par la lassitude, mais aussi par la concurrence d’autres crises : la guerre en Ukraine, l’inflation et le pouvoir d’achat, la sécheresse, la recomposition du paysage politique. Peu de messages de prévention, aucune mesure forte, le tout sur fond d’incertitude scientifique : la gestion de la pandémie a basculé dans un grand flou.

      Un brouillard épidémiologique

      Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, aucune équipe de chercheurs en épidémiologie n’a rendu publiques des projections pour la vague en cours, septième du nom. En cause, la difficulté de l’exercice. « Il y a maintenant beaucoup de profils d’immunité différents avec des effets différents qui rendent la modélisation de cette vague plus difficile que celle des vagues précédentes, explique-t-on du côté de l’Institut Pasteur. Si on cherche à modéliser tous les effets, étant donné l’incertitude sur certains paramètres, le système est instable. »

      Une nouvelle génération de modèles est en cours de développement, mais l’aboutissement n’est pas pour tout de suite, selon l’Institut. « Cela explique pourquoi l’Institut Pasteur n’a pas publié de projections pour BA.4/BA.5 pour le moyen terme. Nous espérons pouvoir de nouveau proposer prochainement des projections à court terme pour ce qui concerne la charge hospitalière. »

      L’équipe de l’épidémiologiste Mircea Sofonea (université de Montpellier) n’a pas, elle non plus, publié de projections. Le scientifique montpelliérain pointe, lui aussi, la difficulté de l’exercice, ainsi que le désengagement de l’Etat dans le financement de ses travaux. https://seenthis.net/messages/966203#message966207 « Au printemps 2021, les appels à projets sur le Covid-19 de l’Agence nationale de la recherche se sont arrêtés, et quatre des cinq projets que nous avons soumis auprès de différents organismes de financement ont été rejetés, parfois sans raison scientifique solide, explique M. Sofonea. Via notre seul projet retenu, nous n’aurons de quoi payer l’unique poste supplémentaire par rapport à notre composition prépandémique que jusqu’en octobre 2023. Finalement, nous ne sommes dans mon équipe que deux permanents à travailler sur le Covid. C’est absolument décourageant. »

      Le découragement le dispute à l’amertume. « J’ai travaillé près de six mois sur le rapport de l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail] sur la transmission du nouveau coronavirus par aérosols, raconte l’épidémiologiste. Aucune conséquence n’a été tirée de ce travail, qui m’a tout juste valu une indemnité de 242 euros. » Les chercheurs ne sont pas plus immunisés contre la frustration et la lassitude.

      Une vague sur un hôpital en crise

      « Il est difficile de dire quel sera, en France, le retentissement en décès et hospitalisations de la vague épidémique BA.4/BA.5 qui débute. » Dans son avis rendu public lundi, le conseil scientifique ne fait pas mystère des incertitudes de la nouvelle vague. Une chose est sûre : alors que les indicateurs épidémiques grimpent, les hospitalisations pour Covid-19 augmentent à leur tour dans les services de médecine et désormais en soins critiques. « Cela continue de remonter doucement », résume le professeur Rémi Salomon, à la tête de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement (CME) de CHU.

      « Il est probable que les hospitalisations vont continuer à augmenter, puisque le nombre de cas progresse toujours, rappelle l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. Au vu des tendances actuelles, on devrait arriver à 2 000 entrées par jour, c’est un peu supérieur à la sixième vague, ce serait moins que la cinquième… On voit qu’on bénéficie encore de l’immunité acquise grâce à la vaccination. » Par rapport à la dernière vague estivale – la quatrième –, qui a touché principalement les régions touristiques et du littoral, au premier rang Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette septième vague apparaît pour l’instant « plus diffuse », se déployant de manière relativement « homogène » dans l’ensemble des régions, l’Ile-de-France en tête.

      « Si le sujet se limitait au Covid-19 pour l’hôpital, l’impact serait important mais modéré, mais on craint surtout que cela précipite la rupture », reprend le professeur de santé publique à l’université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Car les chiffres ont beau être encore fort éloignés des rebonds épidémiques qui ont saturé les services hospitaliers, impossible d’être serein dans un hôpital en crise. L’été constitue toujours une période tendue en matière de ressources humaines, en raison des congés des soignants, mais encore plus cette année, avec un manque de personnels qui oblige de nombreux services à fermer plus de lits que d’habitude. Sans oublier les services d’urgence, qui fonctionnent déjà de manière dégradée dans plusieurs établissements, comme à Bordeaux ou à Grenoble.

      « Il faut tout faire pour limiter la diffusion épidémique, notamment avec le masque dans les lieux confinés, quand bien même ce n’est plus une question de “vie ou de mort” pour cause de Covid et que l’impact hospitalier demeure relativement faible, car c’est la santé de tout le monde qui est jeu », pointe le docteur Thierry Godeau, de la Conférence des présidents de CME de CHU, rappelant « les difficultés qui existent déjà pour soigner ceux qui en ont besoin ». « Nous voyons une remontée de l’absentéisme [autrement appelée arrêts maladie..., ndc] chez les personnels pour cause de Covid-19 depuis une quinzaine de jours, cela nous inquiète beaucoup, abonde Rémi Salomon, à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Nous avons aussi de plus en plus de patients dont nous devons déprogrammer l’opération, car ils sont positifs au Covid-19. »

      La réponse minimaliste du gouvernement

      Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement entend n’agir que façon minimaliste. Sans contraintes ni répression [et surtout sans information ni prévention, ndc].A l’heure de prendre ses nouvelles fonctions de ministre de la santé, lundi 4 juillet, François Braun a beau avoir décrit « un système de santé à bout de souffle », celui-ci devra résister, bon an mal an, à la montée attendue des hospitalisations liées à la propagation du variant BA.5. Le premier texte de loi que doit examiner le Parlement cette semaine est lié à l’« urgence sanitaire ». Mais il ne comporte que deux articles. Le premier entend assurer la continuité du suivi de l’épidémie, notamment par l’intermédiaire des tests, et le second doit permettre d’instaurer un contrôle sanitaire aux frontières de l’Hexagone, y compris avec la Corse et les territoires d’outre-mer, si la situation l’exigeait. Un régime transitoire après la fin programmée de l’état d’urgence sanitaire, le 31 juillet.

      Après plus de deux ans de pandémie, le gouvernement a d’ores et déjà écarté l’idée d’imposer des mesures trop coercitives, difficilement acceptées par une population lasse. Sans majorité absolue au sein d’un Parlement qui compte désormais de nouveaux opposants au passe sanitaire, le gouvernement semble résigné à faire profil bas. Une attitude qui s’est d’ores et déjà traduite sur la question du port du masque dans les transports : une recommandation qui n’est, pour l’heure, assortie d’aucune obligation. « Le gouvernement répond modestement parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet », estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      Aucune campagne de communication ambitieuse n’a été lancée en direction des personnes les plus à risque, afin de promouvoir le deuxième rappel (quatrième dose), dont l’efficacité contre les formes graves est avérée. « La proportion des plus de 80 ans l’ayant effectué n’est que de 22,2 % au 20 juin, relève le conseil scientifique dans son avis du 23 juin. Il est important de pratiquer ce rappel au plus vite, ainsi que pour les personnes sévèrement immunodéprimées ou à très haut risque de formes sévères. »

      La ruée sur les tests

      Au minimalisme gouvernemental répond le retour à une forme de fébrilité dans la rue. Le nombre de tests antigéniques et PCR en est un bon indicateur. Il franchit désormais de nouveau la barre des 2 millions par semaine, pour friser avec les 2,5 millions la semaine du 27 juin. Très loin, certes, des records à plus d’un million de tests quotidiens de la fin d’année 2021, quand le variant Omicron du SARS-CoV-2 déferlait sur la France, mais similaire au niveau de juillet 2021, quand l’extension du passe sanitaire déclenchait une ruée vers les laboratoires et les pharmacies. Cette fois, avec une hausse de plus de 25 % des PCR ces deux dernières semaines, les laboratoires ne sont « pas encore sous tension », tempère Jean-Claude Azoulay, vice-président du Syndicat national des médecins biologistes.

      Avec une augmentation de plus de 50 % des tests antigéniques, ce sont les pharmacies qui sont encore en première ligne. « Certaines personnes vont jusqu’à se faire tester deux à trois fois dans la même journée, en changeant de pharmacies, pour être certaines de ne pas être des faux positifs » [eh oui, il ya de gens qui ont compris, ndc], témoigne le docteur Azoulay. Devant les officines ou les barnums installés sur les trottoirs, les files d’attente commencent à se reformer et à s’allonger. « Tous les quatre à cinq mois, nous nous retrouvons sous pression », explique-t-on à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. L’organisation syndicale attend une « impulsion » du nouveau ministre de la santé pour « relancer la vaccination » à un moment où la protection vaccinale arrive en fin de cycle.

      Les entreprises sans boussole

      Si les levées de restriction liées à la pandémie de Covid-19 permettent aux salariés de partir en vacances à l’étranger, ceux qui restent redécouvrent les joies du port du masque au bureau. Le nombre de nouveaux cas est reparti à la hausse en juin, avec la fin de l’obligation de travailler masqué. Et les entreprises le constatent chaque jour.

      Le 28 juin, la première ministre, Elisabeth Borne, a bien encouragé la population à respecter la distanciation physique et le port du masque dans « les lieux de promiscuité », « les espaces clos » et en particulier « les transports en commun ». Mais les employeurs n’ayant pas reçu de nouvelles consignes du ministère du travail, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie n’a pas été réactivé.

      La réaction des salariés est plutôt modérée : la demande de télétravail n’a pas augmenté. « Ils ont appris à gérer. On en voit qui remettent le masque dans la journée par prudence. D’autres nous demandent si on peut organiser la vaccination. Sans nouvelles consignes des pouvoirs publics, on recommande juste de faire la troisième dose, si ce n’est pas déjà fait », explique Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des DRH [ de merde, ndc], qui réunit quelque 5 000 entreprises issues de tous les secteurs.

      Mais les DRH communiquent du bout des lèvres : « On a juste rappelé les règles en cas de contamination et de cas contact, car les salariés ne savaient plus ce qu’il fallait faire, commente Benoît Serre. Les employeurs ne veulent pas être à l’origine d’un mouvement de panique. » Tenus responsables de la santé de leurs salariés, ils avaient intégré les règles de distanciation dans leur usage de « prévention des risques » [ben voyons, ndc]. Ils ne les ont pas supprimées avec la fin de l’application du protocole sanitaire, le 14 mars. https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/protocole-national-sante-securite-salaries#:~:text=À%20compter%2. *

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/05/covid-19-le-grand-flou-de-la-septieme-vague_6133348_3244.html

      #covid_long, #aération, #PCR, jamais cités, #masques, aucune précision

      #Covid-19 #BA.5 #santé_publique #aérosols #hôpital #salopards

    • on notera les propos parfaitement politicards de #LFI
      qui zappe lorsqu’on lui cause covid et s’empresse de blablater assemblée nationale.

      « Le gouvernement répond modestement [sic] parce que la nouvelle composition de l’Assemblée ne leur permet pas de passer en force, bien qu’ils aient encore beaucoup de moyens d’action au niveau réglementaire, sans avoir à passer par l’Assemblée jusqu’au 31 juillet » estime Ugo Bernalicis, député du Nord pour La France insoumise.

      faut vivre et mourir sans « contraintes » ni « restrictions », ni masques, ni bouclier (politique). À quoi sert la Nupes ?

    • Tout comme les troufions russes qui ne veulent pas mourir à la guerre en Ukraine, il nous faudra peut-être nous suicider pour échapper au virus. (ping @arno )

      Vendredi dernier, au bled, Madame la Maire convie ses administrés pour des « retrouvailles post covid » dans la « nouvelle salle des fêtes ». Sur une centaine de personnes présentes, trois portaient un masques (dont madame et moi). Après les discours, pour ne pas se faire contaminer autour du « verre de l’amitié » dans un « moment de convivialité », on s’est cassé fissa.
      C’t’aprèm, courses dans l’église du coin : aucune personne (sauf madame et moi) ne portait le masque. Même les caissières ont découvert leur museau alors qu’il y a une semaine encore, la plupart d’entre elles était masquée).
      Ça me fatigue, mais d’une force ...

    • ValK 💫 #InactionDirecte @ValKphotos
      https://twitter.com/ValKphotos/status/1544409242639155201

      #AN : première audition du nouveau ministre de la santé #Braun par la commission des lois.
      Sur les 7 questions posées par les député-es LFI, au moins 2 se font sans masque et flirtent avec les revendications antivax #Covid_19. Une cata.
      Merci @Deputee_Obono de relever le niveau.

      mais qu’est- ce qu’elle fait Obono ? elle se croit au NPA ? que quelqu’un la prévienne qu’elle est l’assemblée nationale !

    • @colporteur y a pas que LFI qui flirte avec l’antivax, selon comment on interprète ce qui est dit ; voilà ce que dit l’article de Slate :

      Notre emmental se réduit essentiellement au vaccin (dont on rappelle qu’il n’a pas grande efficacité sur la transmission) et donc à une seule couche non pharmacologique : le port du masque.

      et à la fin :

      Enfin, et c’est une des pistes avancées par le gouvernement, nous questionnons la pertinence de la mise en place d’un pass sanitaire aux frontières cet été, sachant l’inefficacité des vaccins à réduire la transmission des sous-variants d’Omicron, les seuls qui circulent désormais dans le monde.

      ok, c’est spécifiquement relatif à l’inefficacité sur la transmission mais c’est assez facilement interprétable comme du « ça sert à rien » glissant vers l’antivax non ? :-)

      et en même temps, ils recommandent clairement et fortement la 4eme dose pour les >60 ans et immunodéprimés, cf section "4eme dose et fissa" :

      Ces dernières nouvelles redoublent l’importance d’administrer fissa la quatrième dose aux plus de 60 ans et aux personnes les plus vulnérables. Mais pour tous les autres, s’ils veulent limiter les risques de Covid sévères, trois doses vaccinales les protègeront. Et s’ils veulent éviter les Covid longs, des mesures non pharmaceutiques complémentaires simples pourraient s’avérer être le meilleur rempart, même imparfait.

      et là aussi, on peut interpréter la partie "mais pour tous les autres" comme de la minimisation de l’utilité de la 4eme sur la « population générale », voire, de la non-incitation ;

      à ce sujet, vous avez des infos ou retour d’expérience sur la « durée de protection » de la 3ème dose ? Ptet une étude sur la pop portugaise, p.ex. les <70, vaxed cet hiver, qui a vu passer le BA.5 ces 3 derniers mois ?

    • le passage de l’article de Slate sur les « maigres » efforts de comm [du gouv - qui s’en lave les mains] :

      Ne dispersons pas nos maigres efforts en matière de communication : voir le gouvernement continuer à promouvoir le lavage des mains ne relève-t-il pas de la preuve d’un manque de classement des priorités dans les messages à diffuser pour prévenir le Covid ? Au mieux, ce sera peut-être efficace pour limiter la propagation des salmonelles dans les campings cet été…

      Pas d’avancée sur la qualité de l’air. La seule couche qui n’est quasiment pas abordée par la communication officielle –ou sinon de manière accessoire–, alors qu’elle est fondamentale dans la gestion de cette pandémie, c’est l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. L’aération, la ventilation, la filtration et la purification de l’air des lieux clos qui reçoivent du public ne sont pas des sujets qui intéressent et mobilisent un tant soit peu nos autorités. Il est pourtant plus que jamais nécessaire que les lieux collectifs soient sécurisés concernant la qualité de l’air qu’on y respire.

      MDR ? la suite, a propos des écoles, est encore plus marrante :-)

    • On espère au moins que les vacances d’été permettront aux établissements scolaires de se mettre aux normes.

      (ptdr)

      Pas de rentrée en septembre : ça vaudrait aussi (et surtout) pour les élèves car, comme le dit le proverbe, « Pas de rentrée en septembre, pas de covid en décembre » ...

    • A propos des retrouvailles post-covid organisée par la mairie du bled l’autre soir, une des conseillères municipales était en train d’incuber son petit variant. Elle a été déclarée positive trois jours plus tard. Étonnant, non ?

    • N’empêche sur Twitter, t’as un type un peu populaire pour autre chose que le covid et qui d’un coup dévoile qu’il est positif et que bon, « faisez gaffe les potos », il se prend l’avalanche de tordus qui lui répondent qu’il est complètement stupide, que le vaccin sert à rien, que eux, ils vont bien, ils l’ont eu, et rien ne s’est passé, et que eux, ils savent que le monde tourne et que le covid est une grippette. Cf. F. Malaussena cet après-midi.
      https://twitter.com/malopedia/status/1544944022740951040

  • #COVID-19 : Comment prévenir le risque dans le #train ? | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-comment-prevenir-le-risque-dans-le-train

    Les chercheurs décryptent à nouveau comment les maladies aéroportées telles que le COVID-19 se propagent sur toute la longueur du wagon et suggère qu’il ne reste que le port du #masque pour réduire le risque d’infection. Ces travaux publiés dans la revue spécialisée Indoor Air, rappellent également que rien ne vaut un bon système de #ventilation.

    Source : Modeling disease transmission in a train carriage using a simple 1D‐model - Kreij - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13066
    https://onlinelibrary.wiley.com/cms/asset/51de4721-15ae-43ae-ba2d-db73a6e1ad96/ina.v32.6.cover.jpg?trick=1656068874684

    Understanding airborne infectious disease transmission on public transport is essential to reducing the risk of infection of passengers and crew members. We propose a new one-dimensional (1D) model that predicts the longitudinal dispersion of airborne contaminants and the risk of disease transmission inside a railway carriage. We compare the results of this 1D-model to the predictions of a model that assumes the carriage is fully mixed. The 1D-model is validated using measurements of controlled carbon-dioxide experiments conducted in a full-scale railway carriage. We use our results to provide novel insights into the impact of various strategies to reduce the risk of airborne transmission on public transport.

    #aérosols

  • Two years of #COVID: The battle to accept airborne transmission | Coronavirus pandemic | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/features/2022/3/11/two-years-of-covid-the-battle-to-accept-airborne-transmission

    For Catherine Noakes, a scientist who studies how pathogens move in the built environment, the first few months of the coronavirus pandemic were punctuated with a foreboding sense of frustration.

    […]

    Noakes recalls how she and her colleagues were even accused of running ventilation companies. “It’s complete rubbish, none of us runs a ventilation company,” she says, bemused.

    But the repudiation from sections of the medical community wasn’t entirely surprising.

    “Disease transmission has traditionally been the preserve of the medical profession and it felt like there was a dismissal of people from other fields, particularly engineers,” says Noakes.

    There has been this resistance from people in medical fields, agrees Prather, who says, “They’ve sort of dismissed our opinions.”

    One of the reasons for that has been the call from certain scientists in the medical field for randomised controlled trials (RCTs), considered a gold standard to measure an intervention’s effect, to back airborne transmission measures.

    That makes sense when you’re measuring the effect (if any) of a vaccine or drug — because there are so many factors at play — but to apply it to airborne transmission measures doesn’t make sense because it is possible to directly measure their impact, Prather said.

    “It makes sense that if something filters out 99 percent of aerosols, it will reduce the risk of transmission,” adds Gurdasani.

    […]

    There are also socioeconomic implications of health authorities endorsing airborne transmission, particularly in countries that may not have good mechanical ventilation systems or enough respirators, says Marr: “That is basically what the WHO told us when we were in a meeting with them in early April [2020]. I think they were very hesitant to call the disease airborne because it would basically tell these lower-resource settings … there’s no hope for you.”

    “That’s where the WHO have struggled … because they have to give advice that applies to the whole world,” says Noakes.

    Lidia Morawska, director of the International Laboratory for Air Quality and Health at Queensland University of Technology in Australia and a co-author of the open letter, added that even in richer countries, recognition of airborne transmission would require major investment from governments to, for instance, retrofit schools to improve ventilation.

    “Admitting that the virus is airborne, and something has to be done with ventilation, government has to provide guidelines and means for doing this,” Morawska says.

    #aérosols #OMS