• Nous avons découvert deux jours plus tard que la personne qui nous a pris·e·s en photo, malmené·e·s et a fait appel à la #police pour empêcher notre simple présence, le tout en laissant entendre représenter Attac, n’est autre que Marina Ferreruela, suppléante et collaboratrice du député Andy Kerbrat (2ème circo Loire Atlantique) et ex-candidate #LFI aux régionales 2021.

      ... Nous considérons qu’un débat « Santé publique – Bien commun » se doit nécessairement d’intégrer la lutte contre le Covid, l’épidémie et ses lourdes conséquences sur les capacités à travailler qui contribuent, en plus de tout le reste, à l’accélération de la destruction de la Sécurité Sociale et de tout le système de santé. Des personnes bien intégrées socialement nous reprochent de desservir « la cause » alors que cela fait bientôt 4 ans que les conséquences du Covid touchent le monde entier, cloîtrent de plus en plus de « fragiles » à domicile, font chuter l’espérance de vie partout et ravagent les populations les plus marginalisées sur tous les axes de domination.

      ... Scientifiquement nous tenons à rappeler que :
      Le Covid se transmet quasi exclusivement par aérosol, soit des micro-goutelettes émises par la respiration et s’accumulant dans l’air, et pas uniquement lorsque l’on tousse.
      Les aérosols mesurent entre 0.1µ et 0.3µ et sont capturés efficacement par des filtres capturant les PM2.5.
      La plupart des normes recommandent un débit d’aération et purification d’air supérieur à 4 fois le volume de la pièce.
      Les masques les plus couvrant sont les plus efficaces car ne laissant pas fuir ces aérosols ; associé à une mesure du CO2 comme quantification du risque et du besoin de port de masques plus performants.
      59% des contaminations se produisent par des personnes asymptomatiques.
      Le gel hydroalcoolique ou la surface du mobilier n’a aucun impact sur les transmissions aéroportées.
      Les purificateurs d’air reposant sur la filtration mécanique sont sans danger et efficaces contre les aérosols vecteurs du Covid.
      Ces connaissances scientifiques ne sont pas des opinions, et nous avons été surpris·e·s du décalage entre ces données et les pratiques et propos entendus et lus de personnes issues des diverses organisations liées à cet événement et se revendiquant de la science, dont médicale.
      En refusant la mise en place d’un protocole sanitaire et de lutte contre les épidémies, les « responsables » professionnels / syndicalistes / politiques, justifiant « suivre les recommandations gouvernementales », se réfugient dans une attitude gestionnaire en opposition radicale aux valeurs de santé-prévention pourtant défendues. Cette attitude s’incarne dans le mutisme, le « tone policing » (police du ton, soit une disqualification de la parole sous couvert de critique de la forme du message) et dans une réponse répressive dès que l’on pointe les manquements et incohérences politiques, régulièrement retrouvés dès que l’on traite des effets sanitaires, neurodégénératifs et cumulatifs du Covid affectant toute la population et pas uniquement des « fragiles » que certaines personnes jugent sacrifiables.

      #arra #gauche #soignants #covid #aérosolisation #rdr

  • What were the historical reasons for the resistance to recognizing #airborne transmission during the #COVID‐19 pandemic? - Jimenez - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13070

    The question of whether SARS-CoV-2 is mainly transmitted by droplets or aerosols has been highly controversial. We sought to explain this controversy through a historical analysis of transmission research in other diseases. For most of human history, the dominant paradigm was that many diseases were carried by the air, often over long distances and in a phantasmagorical way. This miasmatic paradigm was challenged in the mid to late 19th century with the rise of germ theory, and as diseases such as cholera, puerperal fever, and malaria were found to actually transmit in other ways. Motivated by his views on the importance of contact/droplet infection, and the resistance he encountered from the remaining influence of miasma theory, prominent public health official Charles Chapin in 1910 helped initiate a successful paradigm shift, deeming airborne transmission most unlikely. This new paradigm became dominant. However, the lack of understanding of aerosols led to systematic errors in the interpretation of research evidence on transmission pathways. For the next five decades, airborne transmission was considered of negligible or minor importance for all major respiratory diseases, until a demonstration of airborne transmission of tuberculosis (which had been mistakenly thought to be transmitted by droplets) in 1962. The contact/droplet paradigm remained dominant, and only a few diseases were widely accepted as airborne before COVID-19: those that were clearly transmitted to people not in the same room. The acceleration of interdisciplinary research inspired by the COVID-19 pandemic has shown that airborne transmission is a major mode of transmission for this disease, and is likely to be significant for many respiratory infectious diseases.

    #économie #Gouvernement #militants_de_l'économie

    • Covid-19 : derrière le retard à reconnaître la transmission par l’air, le poids de l’histoire de la médecine
      https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-derriere-le-retard-a-reconnaitre-la-transmission-par-lair-le-poids-de-lhistoire-de-la-medecine-20220903_FEWQARSVDVFJLJWLJO3BYGSKNM/?redirected=1

      Le 28 mars 2020, L’#OMS tweete « fait : le Covid-19 n’est pas aéroporté », propageant ainsi elle-même une grave #désinformation en matière de santé.

      En réaction à cette fausse affirmation, une petite équipe se forme autour de Lidia Morawska, spécialiste des aérosols à la Queensland University of Technology, et décroche un entretien – en vidéoconférence – avec les responsables de l’OMS. Aux côtés de l’universitaire sont notamment présents une physicienne américaine, Linsey Marr, ou encore l’ingénieur chimiste espagnol José Jimenez. « Nous n’étions ni médecins, ni très connus, nous n’avons pas été entendus », confie ce dernier à Libération.

      Le ton monte même pendant la réunion racontée par le magazine américain Wired. « Ils nous criaient “quelles sont vos preuves ?” J’ai été surpris par leur hostilité. Ils semblaient tellement convaincus de ce qu’ils disaient », se souvient José Jimenez.

      « Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques »

      La doxa officielle qui leur est opposée pose que toute gouttelette d’une taille supérieure à cinq micromètres va tomber au sol dans un rayon d’un à deux mètres de distance. Elle ne reste pas en suspension dans l’air. Ces gouttelettes seraient la principale source d’infection. Dès lors, les consignes pour limiter la transmission du Covid seront de s’espacer physiquement, et de se laver les mains fréquemment. Rien sur l’importance de la #ventilation, donc, essentielle pour lutter contre l’#aérosolisation, c’est-à-dire le maintien en suspension de l’air de particules infectieuses.

      « Leurs arguments me semblaient vraiment légers. Ils ne maîtrisaient pas les bases physiques de ce dont ils parlaient. Si ce qu’ils disent était vrai, nous verrions tous les jours les nuages tomber rapidement au sol. Or, ce n’est pas le cas », raconte, encore aujourd’hui médusé, José Jimenez.

      Dès lors, la petite équipe va essayer de comprendre d’où vient cette taille limite de 5 microns qui leur a été opposée, et comment expliquer cette réticence à admettre un nouveau mode de transmission des maladies. Une véritable plongée historique dans la compréhension des épidémies. C’est le sujet de leur dernier article « Quelles étaient les raisons historiques de la résistance à reconnaître la transmission aérienne pendant la pandémie de Covid-19 ? »

      L’aérosolisation, de dogme à superstition

      De l’Antiquité au XIXe siècle, les maladies sont réputées se transmettre par l’air. C’est la théorie des miasmes, qui amènera les scientifiques à nommer le paludisme « malaria » une contraction de l’Italien pour « mauvais air ». Au XIXe siècle, plusieurs médecins mettent à mal ce dogme. Il s’agit de John Snow, qui démontre que l’épidémie de choléra à Londres en 1854 se transmet par l’eau contaminée. Ou encore de Ignaz Semmelweis, qui remarque, à Vienne en 1847, que les femmes ont moins de risques de mourir en couches si l’équipe soignante se lave les mains avant de les accoucher. Tous deux ont en commun de ne pas avoir été écoutés. « Comme nous, ils étaient des outsiders. Ils n’avaient pas beaucoup de #pouvoir », explique José Jimenez.

      Ils se heurtent aussi à des élites qui ont du mal à remettre en cause leurs pratiques et à reconnaître leurs torts. « Admettre que Semmelweis avait raison, c’était, pour les médecins, reconnaître qu’ils causaient du tort à leurs patientes. De même, reconnaître publiquement l’importance des aérosols, c’était, pour l’OMS, admettre son erreur initiale. On ne saura jamais quel contrôle sur l’épidémie on aurait pu avoir si on avait tout de suite considéré le bon mode de transmission, mais je suis persuadé que nous aurions moins de morts », peste encore José Jimenez.

      L’ingénieur William F. Wells a démontré, chez le lapin, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns.

      Il faudra encore Pasteur et l’avènement de la théorie microbienne pour que l’idée d’une transmission des maladies par contacts directs avec un malade – ou un animal comme le moustique dans le cas de la malaria – s’impose. En 1910, un épidémiologiste américain, Charles V. Chapin, ira jusqu’à dire que la transmission par aérosol est impossible et relève de la superstition.

      Littérature scientifique mal digérée

      Une position excessive qui ne va pas aider William F. Wells, un ingénieur d’Harvard, à faire connaître ses travaux sur la tuberculose au milieu du XXe siècle. L’histoire a été reconstituée par Katie Randall, membre de la petite équipe de chercheurs, et racontée dans un article d’octobre 2021. Wells a démontré la transmission aéroportée de la maladie en exposant des cochons d’inde à l’air prélevé dans la chambre d’un patient. Il a également démontré, chez le lapin cette fois, que la tuberculose ne se transmettait que si la bactérie était contenue dans des particules de moins de… 5 microns. Tiens, tiens.

      Après guerre, Alexander Langmuir, le premier directeur du département d’épidémiologie au Centre de contrôle des maladies américain, a contribué à populariser ces travaux. Il a aussi écrit un rapport sur le risque de création d’une arme biologique. Selon lui, le plus dangereux serait la création d’un pathogène pouvant être pulvérisé en aérosol de moins de 5 microns, là encore.

      Selon Katie Randall, il ne faut pas chercher plus loin. La fameuse limite entre les aérosols et les gouttelettes viendrait de cette littérature scientifique mal digérée. « Ce que nous espérons démontrer dans cet essai, c’est que bien que les idées sur la taille des gouttelettes et la plage de propagation soient apparemment bien acceptées, leur fondement est confus et trompeur, et n’est pas cohérent avec la physique », écrit-elle en conclusion de son article. Ironie de l’histoire, Wells lui-même avait un émis une taille limite pour l’aérosolisation. Il l’avait fixée à moins de 100 microns… soit 20 fois plus que les 5 micromètres finalement avancés par l’OMS. Il faut croire que cette partie de ces travaux n’a été ni lue, ni retenue.

      Mea culpa partiel

      L’OMS a fini par recommander l’#aération pour lutter contre le Covid-19. Mais les plus ardents défenseurs des « gouttelettes » conservent un schéma de pensée faussé. #Didier_Pittet, par exemple. Il est l’inventeur du gel hydroalcoolique et il a joué un rôle central dans l’approche française face au Covid-19 puisqu’il était président de la mission d’évaluation indépendante de l’exécutif sur la gestion de la pandémie. Interrogé en mai 2021 sur France Inter pour savoir s’il avait changé d’avis sur l’aérosolisation, il fait une réponse confuse : « Personne n’a vraiment changé d’avis en fait. On s’est mis d’accord davantage sur qu’est-ce qu’on appelle un aérosol, […] jusqu’où une gouttelette peut-elle être contagieuse, je pense qu’il n’y a pas eu changement de dogme, parce que si on avait eu un changement de dogme on aurait dû tout d’abord tous changer de #masque parce que les masques qu’on porte aujourd’hui ne sont absolument pas capables de retenir les aérosols. »

      La fin de sa réponse est importante et illustre une dernière raison derrière la réticence à parler d’aérosolisation. Il est beaucoup plus compliqué, et cher, de lutter contre une maladie qui se transmet par l’air que contre une maladie qui se transmet par contact. D’ailleurs la France n’a pas encore mis en place la moindre mesure d’ampleur sur le sujet.

      Mise à jour 4/09 à 9h43 : inversion de « par l’air » et « par contact » dans le dernier paragraphe.

  • La scène tu la connais, hein ? Tu rentres dans une petite boutique, où il n’y avait aucun client, et là le·la vendeur·se enfile ostensiblement son masque pour t’accueillir. Genre il·elle prend soin de ta santé. Parce que les aérosols ne se matérialisent dans l’espace qu’à partir du moment où il y a un client dans la pièce.

    À la réflexion, ma question c’est : est-ce qu’il t’est arrivé d’entrer dans un magasin vide, et que ça ne se passe pas comme ça ? Tu imagines le truc de dingue : entrer dans un magasin vide, et constater que la personne là-dedans avait gardé son masque ?

    C’est, évidemment, le même petit commerce qui hurlait à la concurrence déloyale pendant les confinements, et qui te jure ses grands dieux que c’est pas chez eux que les gens se contaminent. Parce qu’ils remettent le masque pile poil quand tu franchis la porte du magasin. En janvier 2022.

    • on disait SBAM sourire bonjour merci au revoir, et trois bricoles de plus en cas de besoin de répondre ou vendre. masque bonjour merci au revoir c’est ach’te moins cool.

      on a appris à croire aux fomites et aux #goutelettes. depuis, rien. à part l’ultime concession « aérez c’est pas mal ». sans argument appropriable aucun, sinon, comment continuer en l’état transports écoles travail masques dehors ?

      cherch. étude lexicographique sur la presse depuis 2020 pour trouver des occurrences des mots aérosol.s ou aérosolisation : chez les responsables politiques actuels ou potentiels.

      j’arrive plus à rentrer dans les magoss, soit c’est un circuit plus où moins connu où je débranche la logique - focalise sur le produit, gars !- pour pas que ça tourne mal, soit j’en regarde douze de l’extérieur avant de décider sinon je me vois me transformer (ou pas !) évangéliste imprécateur de la rationalité des courants d’air et tout le toutim des masques ou bien je cherche des astuces pour faire passer un minimum d’entente des choses ouvertement ou en contrebande pour ne pas juste prendre en pleine gueule les apprentissages actuels, où l’obscurantisme se permet d’être en même temps insultant façon télé gouvernement et commercialement poli.

      sinon, je sais pas ce qu’en pense la famille des vitrines mais il manque beaucoup de courants d’air dans les magasins.

    • En magasin, il nous est arrivé d’entamer une telle discussion.

      Souvenir. Le gars, derrière son rideau en plastique, sans son masque, pouvait donc postillonner sur la charcuterie tranquillou, mais il nous expliquait que tout allait bien, on était tous protégés, il y avait le rideau transparent en plastique.

      Nan, en fait, ça donne lieu à des discussions tellement gênantes, pour l’intelligence des uns et des autres, que de mon côté, j’ai pris le parti de porter mon FFP2 quand je le juge utile, et je tâche de me foutre de ce que les autres font. Au risque, parfois, de me faire regarder bizarrement, dans la rue, quand je ne porte pas mon masque alors que le gouvernement a dit qu’il fallait le porter.

    • L’autre anecdote qui me vient, rapport à l’incommunicabilité, c’est le jour où on me sort une connerie sur les vaccins qui servent à rien, et que je rappelle que le vaccin contre la polio, dans la famille on aurait bien aimé qu’il existe plus tôt (on a un oncle qui a vécu une vie bien compliquée du fait de la polio, attrapée au moment de la sortie du vaccin). Immédiatement, on me répond que je suis un terroriste intellectuel. J’ai fermé ma gueule. Aucune raison de discuter quand la discussion dévie de la sorte. Je porte mon masque et je les laisse mener leur vie dans leur coin. C’est pas drôle, c’est la famille. Mais quand ils virent barrés de la sorte, c’est juste épuisant.

      Ah... J’ai un collègue, il a passé le Nouvel An en famille avec du monde. Ils sont tous les 4 avec le covid, sans aucune idée de ce qu’il faut faire. La petite dernière est à priori négative, donc ils doivent l’envoyer à l’école, mais eux deux sont positifs... Le protocole il dit qu’elle doit aller à l’école. Mais euh... Seconde fois que je lis un truc de ce genre. Le bon sens semble l’emporter cette fois. Mais. Euh.

  • Les non vaccinés covid vont prendre cher... à cause des vaccinés. Et c’est très logique. Je vous explique. @DocPepper_FR
    https://threadreaderapp.com/thread/1462842693999022091.html

    Le vaccin contre le covid ce n’est pas comme le vaccin contre la rougeole par exemple. Contre la rougeole, vous n’avez plus la maladie une fois vacciné.

    Les non vaccinés de la rougeole sont donc protégés par les vaccinés. C’était d’ailleurs l’argument très égoïste des antivaxx de la rougeole pour ne pas vacciner leur enfant, quand ce n’était pas obligatoire.

    Mais pour le covid, les vaccinés peuvent encore avoir la maladie.

    Il y a bien une baisse du risque de contagion, mais pas assez pour empêcher le virus de circuler. C’est d’ailleurs l’argument des antivaxx pour pas se vacciner. Sauf qu’ils oublient que le vaccin, s’il empêche pas d’être malade, réduit considérablement les cas de forme grave.

    D’ailleurs on le voit en ce moment à l’hôpital : pour 1.7 vaccinés, il y a 6 non vaccinés. C’est à dire que 13% des gens (les non vaccinés) représentent 78% des hospitalisations en soins critiques (source data.gouv.fr, au 28/10)

    Ça c’est la preuve que le vaccin protège, en réduisant drastiquement les chances (non nulles, mais très faibles) de finir à l’hôpital.

    Bilan : quand les vaccinés ont le nez qui coule, une anosmie, de la toux, bref, des symptômes, bha ils s’en foutent.

    Et ils ont pas tord. Ils ont un pass, le nez qui coule, pourquoi aller se faire tester ? Pour protéger les non vaccinés ? Mais c’est une grosse blague. Ils en en rien à carrer des non vaccinés, au contraire même.

    Je vois moultes cas depuis 2 sem et aucun vacciné se teste.

    Bilan : le virus est en train de circuler à une vitesse qu’on a jamais vu, et on a que très peu d’infos car plus de tests systématiques. Ajoutez à cela les enfants, c’est explosif ! Quand la classe de ma fille a fermé, on s’est demandé qui était malade. Le cas. Le vilain.

    Ils étaient au final 8 sur 26. La classe d’à côté 15 sur 28. Du délire. Et vous savez quoi ? Les gens devant travailler ont envoyé leur enfant en quarantaine (dans l’attente du test) chez les grands-parents ! Olé ! Et la directrice dépitée de me dire que les familles n’annulent pas les goûters d’anniv pdt la quarantaine !

    Voilà pquoi les non vaccinés, qui avaient 3 options pour l’instant : vaccin, covid ou passer entre les gouttes, n’ont plus cette dernière option. La fenêtre entre le vaccin ou le covid se ferme.

    Les 13% de non vaccinés, entourés de 87% de gens qui n’en ont plus rien à foutre du covid ET de ces 13%, n’auront le choix qu’à soit le vaccin, soit le covid. C’est pas pour rien que le ministre allemand a dit ce jour que d’ici la fin 2022 chaque allemand sera soit vacciné, soit guéris du covid, soit mort du covid.

    Après les non vaccinés, n’oubliez pas un truc : 10% des covid font un covid long. Cela va d’une fatigue de qq semaines à une anosmie de plusieurs mois (et probablement définitive), à des fibroses pulmonaires.

    Je vous ai déjà raconté ce cas d’un ami de 35 ans, sportif, le mec qui fait des iron man tous les mois, qui depuis son covid ne peut plus monter deux étages sans être essoufflé. Et qui terminera probablement sous oxygène à vie dans 20, 30 ou 40 ans. Qui sait.

    Bref, les non vaccinés, je vous le dis : vous allez subir de plein fouet l’égoïsme des gens qui n’en auront rien à foutre de vous, c’est à dire les vaccinés. Et vous ne passerez plus entre les mailles du filet, qui se resserent chaque jour un peu plus.

    Avis aux amateurs.

    #covid-19

    • Je vois vaguement l’intérêt de s’adresser ainsi aux non-vaccinés, mais d’un autre côté, c’est tout de même drôlement tiré par les cheveux.

      Le gros défaut est de laisser croire que les non-vaccinés auraient un comportement plus « vertueux » que les vaccinés (qui s’en foutraient), et explicitement que les non-vaccinés seraient les victimes des vaccinés (« à cause des vaccinés », « subir de plein fouet l’égoïsme… »).

      Le paragraphe sur l’école par exemple : mais d’où les gens qui ont des enfants, avant le vaccin, respectaient correctement les recommandations ? On a passé 2 ans à lire des témoignages comme quoi les gens envoyaient leurs gosses malades à l’école, ne voulaient pas les faire tester, les directeur·ices qui n’informaient pas les enseignants et les autres parents, de toute façon le télétravail c’est le mal, et les enfants ne transmettent pas le biniou, etc. Tout d’un coup les gens continueraient donc à faire exactement la même chose, envoyer leurs gosses malades à l’école et tout faire pour éviter de devoir les garder pendant une semaine à la maison, mais désormais ce serait au motif qu’ils seraient vaccinés ?

      Sur le « balec » des vaccinés : quand je vais au supermarché régional, que je vois quasiment tous les vieux portant consciencieusement leur masque, et qu’au milieu se pavanent des jeunes hommes avec le masque sous le pif, il faut vraiment que je crois que les vieux au comportement prudent ne sont pas vaccinés, et les jeunes virilistes en mode « balec » le sont justement parce qu’ils sont vaccinés ? Comment ça se fait que dans mon entourage, les anti-vaccin sont les mêmes qui étaient déjà anti-masque ?

      Le « à cause » est problématique, parce qu’il repose sur l’idée que les gens, une fois vaccinés, s’en foutraient des gestes barrière et des mesures sanitaires, alors que les non vaccinés ne s’en foutent pas. C’est vraiment problématique. Depuis deux ans qu’on se farcit cette épidémie, il me semble assez clair que les gens qui s’en foutent une fois vaccinés s’en foutaient déjà totalement avant d’être vaccinés.

      Par ailleurs, si l’idée c’est de faire comprendre que la vaccination ne suffit pas à atteindre l’immunité de groupe, c’est une façon drôlement bizarre de le dire, et de toute façon les non-vaccinés sont les premiers à le répéter.

      Faudrait pas oublier qu’à chaque vague, ce ne sont pas les comportements collectifs vertueux qui ont limité les dégâts, mais des restrictions sévères de notre vie sociale. Dès qu’on a rouvert, à chaque fois ça a été la fête du slip (nos politiciens montrant largement l’exemple en la matière). La vaccination ne change pas cette partie là de l’équation, et mettre sur le dos des gens vaccinés le fait que les non-vaccinés vont crever d’un virus hautement contagieux pour lequel il existe un vaccin est une façon vraiment maladroite de présenter les choses.

      Et tout ça renforce l’idée des anti-vax qu’ils seraient des victimes des méchants collabos et qu’ils seraient ségrégationnés avec une étoile jaune cousue sur leurs vêtements, alors qu’il s’agit d’une petite piqûre pour se protéger collectivement contre un virus mortel. Les non-vaccinés vont prendre cher… du fait qu’il y a un virus mortel contre lequel ils ont décidé de ne pas se vacciner. Les non-vaccinés vont prendre de plein fouet le fait qu’ils ne sont pas vaccinés, et que ça c’est leur propre décision.

    • en rester à la punch line suffit pas il me semble, mais oui, il est peu question des mesures non pharmaceutiques. et l’étroitesse du propos heurte. il aura eu besoin de purger l’évitable contre transfert de nombreux soignants vis-à-vis des non-vaccinés

      edit il est pas trop tard pour que dal annate de toubibs s’occupent de choper les vieux et les fragiles au lieu de les attendre ou de croire que ça se fait ailleurs (en écoutant france intox ?). espérons qu’ils emploient aussi d’autres méthodes.
      aujourd’hui j’entends qu’un médecin macroniste parisien prescrit de l’azithromycine à une personne PCR+. à n’en pas douter les symptômes sont marqués et virulents. il aura fait quelque chose
      #pouvoir_médical #soin #vacccination #non_vaccinés

    • C’est hallucinant comme en plus, ils continuent dans la direction d’empirer les choses.

      On ferme trop de classes parce qu’on avait décidé de fermer au premier cas ? Y-a-qu’à modifier les règles et dire qu’on ne les ferme que s’il y a plus de un cas.
      Et évidemment, on décide de ce changement au moment où l’incidence est au sommet. Sinon ce ne serait pas drôle.
      En fait, les criminels, ils ont eu l’impression d’être brimés lors des premières vagues, quand on leur a dit que l’immunité collective n’était pas la solution. Maintenant, ces eugénistes, ils jouent leur partition à fond. « Faut qu’ça circule » !

  • Le #covid, vu de mon pallier.

    J’ai croisé ce matin un voisin dans la cage d’escalier, lui visage découvert, évidemment.
    Courant septembre, il a été hospitalisé 2-3 semaines pour une pneumopathie aiguë , mais rien à voir avec le covid, avait tranché son épouse, « l’épidémie est finie ».
    Donc, 2 mois plus tard, celui-qui-n’a-pas-eu-le-covid m’avoue ne pas arriver à s’en remettre, être tout le temps essoufflé et fatigué. Bon, il a dans les 80 balais. Et un oxymètre. Qui plafonne à 91% de sat., mais plus souvent autour de 88%.

    Personne ne porte de masque dans les espaces communs comme la cage d’escalier, les boites aux lettres, le local poubelles… où il y a tout le temps passage et brassage. En ville dans les administrations, je vois toujours le même cirque  : des agents qui discutent tranquilles museaux à l’air dans des box en plexi ouverts en haut et sur les côtés et qui rajustent vaguement leur masque aux élastoques détendus quand ils me voient arriver en mode Dark Vador.

    Bref, personne n’a rien compris à cette pandémie, son fonctionnement et à son mode de contamination exclusif (https://seenthis.net/messages/936234), l’#aérosolisation.

    Autrement dit, on n’a pas le cul sorti des ronces et je suppose qu’on va continuer à nous raconter que cet automne, la bronchiolite fait un tabac…

  • Ces 2000 ans d’histoire qui ont fait que nous avons mis si longtemps à comprendre que le #Covid se transmettait par voie aérienne | Atlantico.fr
    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/ces-2000-ans-d-histoire-qui-ont-fait-que-nous-avons-mis-si-longtemps-a-com

    La publication revient sur différents exemples d’études de transmission erronées ou pas au cours du temps. Il est important de comprendre que les capacités d’analyses, de recherche de #virus dans l’air par exemple, sont plutôt récentes, et que les conclusions sur les modes de transmission sont donc également définies par les approches techniques que l’on a pu mettre en place à un instant t. Dans le cas de la tuberculose à Taiwan, les publications de référence avaient bien montré qu’une bonne aération permettait de complètement éliminer le risque. Lors de l’épidémie du MERS/SARS-CoV-1 avaient aussi été mis en évidence un lien de transmission aérienne. Il est fort possible que les erreurs passées sur l’#aérosolisation aient fait que les autorités n’ont pas sérieusement considéré cette voie pour le Covid. A partir du moment où cette hypothèse n’est pas testée dans un cas antérieur, il est fort probable qu’elle ne soit pas considérée non plus dans les cas suivants.

    Un autre point important souligné par cet excellent papier est que présenter le Covid comme ayant une transmission interhumaine permettait d’en appeler à la responsabilité individuelle mais cela repoussait la mise en place des bonnes solutions. l’État aurait dû investir dans la qualité de l’air comme il le fait aussi pour la qualité de l’eau et de la nourriture. Cela voudrait dire investir dans le renouvellement de l’air des espaces clos : aération purification etc et il faudra sans doute du temps pour que cela soit fait. En attendant, on a dépensé beaucoup d’argent (parfois inutilement : cf les plexiglas, les gants) sur la prévention de modes de transmission mineurs.

  • La transmission aérienne, grande négligée du discours officiel ? Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1810836/transmission-aerienne-aerosols-debat-covid-coronavirus-pandemie

    On commence à abandonner les masques, on réduit la distanciation physique, on n’a pas de plans précis pour la ventilation dans les écoles à l’automne. Des experts rappellent que le SRAS-CoV2 se transmet par l’air.

    (...) les autorités ont minimisé la transmission aérienne à cause d’un manque de ressources. Ça aurait voulu dire recommander l’utilisation des #masques N95 et améliorer la ventilation.

    « ... si la transmission par aérosols avait été reconnue, il aurait été difficile de justifier pourquoi on fermait certaines choses (ex. : les terrains de jeux) et pas d’autres (les milieux de travail). la majorité des cas ont eu lieu dans les milieux de travail. »

    Une étude (Géorgie), montre que le nombre de cas de #COVID-19 était 35 % moins élevé dans les écoles lorsqu’on ouvrait les fenêtres et les portes et qu’on utilisait des ventilateurs, et 48 % moins élevé lorsqu’on utilisait des systèmes de filtration et de purification.

    #aérosolisation #média (pas français)

    • Tirer les conséquences politiques de la transmission aéroportée du COVID - KALMOGOROV
      https://blogs.mediapart.fr/kalmogorov/blog/190721/tirer-les-consequences-politiques-de-la-transmission-aeroportee-du-c

      (...) pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour que les instances de santé publique reconnaissent la transmission aéroportée ? Ce problème a été analysé par Greenhalgh et al. qui se sont intéressées aux discours niant la transmission aéroportée : l’OMS, la réponse à une lettre ouverte envoyée par le Royal College of Nursing (Royaume-Uni) à Boris Johnson, la réponse à une demande d’institutrices de Colombie Britannique aux autorités sanitaires de la province et un jugement après qu’un employé de supermarché québécois a été licencié pour obtenir une meilleure protection au travail. Par comparaison, au Japon, les médecins ont travaillé avec un mathématicien modélisateur qui a tout de suite mis sur la table la possibilité d’une transmission aéroportée dès mars 2020 - l’OMS a adopté cette position six mois plus tard.

      Les conclusions des auteurices, qui s’appuient extensivement sur les outils développés par P. Bourdieu, sont les suivantes : la position « postillons » est la position orthodoxe, tenue par les médecins, les infectiologues, les spécialistes de santé publique. Leur pouvoir symbolique est considérable : ce sont eux les « experts » qui écrivent les rapports des agences de santé, les communiqués de presse etc. Leur autorité scientifique est une autorité sociale, qu’ils ne veulent pas voir remettre en cause. Au contraire, les partisans de la théorie des aérosols sont hétérodoxes au champ, à sa frontière : ce sont des mathématiciens, des physiciennes, des spécialistes des aérosols atmosphériques... À cause du manque d’interdisciplinarité dans les agences de santé, leur voix a mis du temps à porter et leurs contributions ont été ignorées pendant beaucoup trop longtemps, étant donnée l’urgence de la situation.

      [...]

      Certains à gauche, notamment dans les milieux « sceptiques », font de la vaccination leur cheval de bataille. Les antivax (amalgamés aux hésitants) seraient une grande menace pour la santé publique, et la vaccination notre meilleur outil contre la pandémie. Soyons clairs : les vaccins sont une technologie formidable, leur efficacité est démontrée, la balance bénéfice-risque est excellente dans quasi toutes les situations. Mais vouloir combattre la pandémie en ignorant ses facteurs de transmission et sa dépendance à l’environnement, c’est faire une grave erreur. Imagine-t-on lutter contre le VIH en ignorant le fait qu’il est sexuellement transmissible (on l’a déjà fait et ça s’est mal terminé...) ? Le vaccin n’est pas la solution magique. Son effet sur la transmission est long à se mettre en place : il y a besoin de minimum 5 semaines entre la première dose et l’immunité la plus grande, sachant que la première dose a un effet faible. Rappelons qu’avec un doublement du nombre de cas toutes les semaines (la dynamique optimiste au 19/07/21), le nombre de cas journalier a le temps d’être multiplié par 32 le temps que l’immunisation se mette en place. Si une fraction P de la population est vaccinée, le taux de reproduction R devient (1-P)×R. Avec 60% de la population vaccinée (estimation raisonnable du taux de vaccination au 1er septembre), R est divisé par 2.5. Sauf que Delta est 2.5 fois plus contagieux que la souche sauvage qui avait crû dès la rentrée 2020. Ce qu’on est en train de gagner en vaccination, on le perd avec la plus grande contagiosité du variant. On pourrait gagner un facteur 2, 3 voire 4 facilement en ventilant mieux, et ce dès cet été.

      #transmission #théorie_des_postillons #pluridisciplinarité #pouvoir_médical

    • Une étude (Géorgie), montre que le nombre de cas de #COVID-19 était 35 % moins élevé dans les écoles lorsqu’on ouvrait les fenêtres et les portes et qu’on utilisait des ventilateurs, et 48 % moins élevé lorsqu’on utilisait des systèmes de filtration et de purification.

      « Ça c’est rien que des mensonges pas vrai de woke islamo-gauchistes de l’internet » (Jean-Michel Blanquer)

      Après, 48% de moins sur 2,5 fois plus contagieux, c’est pas suffisant. Si on arrive à survivre aux touristes en août, c’est bon on sera refait par la rentrée de septembre.

  • Precieux.
    #COVID19 & #AÉROSOLISATION : explications, démonstrations et préconisations !
    Comment déterminer le risque de transmission aéroportée de SARS-CoV-2 ? Quel est le surcroit de risque à courte distance d’une personne porteuse du virus, à l’intérieur et à l’extérieur ? Comment réduire les transmissions ? (Et vivement une adaptation en français et simplifiée !)
    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03213146

    • Coronavirus et distanciation physique : et s’il fallait parler en minutes plutôt qu’en mètres ?
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-et-distanciation-physique-et-sil-fallait-parler-en-minute

      Le Covid-19 se propage dans l’air, deux mètres et un masque ne suffisent plus en intérieur. Pour réduire les risques, des chercheurs du MIT veulent intégrer le temps dans les protocoles.

      [...]

      “A guideline to Limit Indoor Airborne Transmission of Covid-19 est une manière d’introduire le concept de dose virale, qu’il faudrait vulgariser. La dose virale croît avec le temps d’exposition et la concentration en particules virales dans l’air”, explique Bruno Andreotti. Le scientifique milite pour développer ces approches dans les collectivités locales sous la forme politico-économique d’un “budget de risque”. Penser en temps, ou en dose virale est une manière d’impulser une rénovation de l’arsenal de mesures sanitaires, dans l’optique de mieux déconfiner et dans l’attente des effets de la vaccination.

      “Intégrer la durée d’exposition dans les protocoles sanitaires me paraît plus juste et souhaitable. Le temps est important. Par exemple, la cantine est un lieu très risqué, mais le repas ne dure qu′une demi-heure. Tandis que la classe est un environnement moins risqué si le masque est bien porté, mais les cours durent 5 heures par jour”, insiste Bruno Andreotti. Dans certains cas, les pouvoirs publics pourraient fixer une durée à ne pas dépasser dans une pièce si l’air n’est pas entièrement renouvelé. Sans abolir la règle des deux mètres, car le mode de contamination par gouttelette est toujours possible.

      Bien que surtout à destination des décideurs, la version mobile du simulateur a été téléchargée plus de 500.000 fois depuis sa mise en ligne en octobre. Elle permet aussi d’avoir une idée approximative du risque d’attraper le Covid-19 à l’échelle individuelle, en se rendant à un anniversaire ou en télétravaillant à plusieurs par exemple. “Ce risque personnel est toujours plus faible, car c’est le risque que je sois précisément la personne infectée, pas seulement le risque qu’une infection se produise dans la pièce”, traduit John Bush.

      #aérosolisation #dose_virale

  • Ultra vénère de lire ce témoignage de Bruno Andreotti : #Covid19, #aerosolisation et responsabilité criminelle gouvernementale...

    Il y a un mois, je reçois un mail un dimanche après-midi de l’ANSES me demandant si je souhaite faire partie d’un comité groupe d’expertise collective en urgence (GECU) sur les risques de transmission par voie aérienne de la Covid 19, sujet sur lequel je travaille.

    Les questions posées au groupe de travail correspondent en tout point à un rapport de sécurisation sanitaire remis la veille —travaillant sur la dynamique des gouttes en aérosol dans les brumes et les nuages, me rendre utile à la société en travaillant sur la Covid était naturel.
    La lettre d’invitation me demandait une liste de noms pour compléter le comité de travail… Après avoir rempli un formulaire en ligne qui m’a pris 2h, je n’ai plus eu aucune nouvelle avant d’en demander ce soir.
    J’ai appris par retour de mail mon éviction de ce comité. Je ne crois pas que nous soyons nombreux en France à travailler sur le risque de transmission aéroportée.

    Au delà de l’incorrection, je ne comprends pas ce à quoi joue le ministère commanditaire du rapport de l’ANSES.

    J’ai passé mes jours et mes nuits à éplucher toute la littérature scientifique sur les courbes dose-réponse, les courbes de charge virale, la dynamique des aérosols qui portent les particules virales et j’aurais aimé discuté avec les virologues sur les données manquantes.
    Je suis très déçu ; travailler un mois dans un groupe multi-disciplinaire, cela m’enthousiasmait ; avoir enfin une ouverture vers l’appareil d’Etat, plutôt que les collectivités locales et les agents économiques non étatiques, cela m’enthousiasmait.
    Que le ministère ait changé le contour du groupe de travail sur le risque de contamination aéroportée en en supprimant… le risque ET la contamination aéroportée, pour le réduire aux données virologiques (dose réponse sur modèle animal et tissus cellulaires)…
    Bref.

    Pour bien apprécier la chose :
    • le milieu de la virologie a nié, partout dans le monde, la possibilité d’une transmission par voie d’aérosol.
    • le monde politique, les comités hospitaliers et les agences sanitaires ont 8 mois de retard sur l’état de l’art scientifique.
    • le milieu de la santé est très mal formé aux questions d’aérosol et d’hydrodynamique (ainsi, la responsable Covid de mon université a soutenu pendant des mois qu’ouvrir les fenêtres allait concentrer le virus…)

    On m’a fuité la composition du groupe : on n’y trouve personne qui ait travaillé sur la transmission aéroportée de Sars-Cov-2, personne qui connaisse la physico-chimie des aérosols, et nombre de collègues venus des domaines qui ont nié pendant un an la transmission aéroportée.

    Ce n’est pas comme lanceur d’alerte pénible qu’il me semblait avoir ma place, mais parce qu’objectivement, nous sommes peu à avoir, depuis une certaine discipline, avalé les centaines d’articles dans trois disciplines différentes permettant de construire.
    Les personnes qui m’ont fait évincer depuis le ministère (probablement comme lanceur d’alerte pénible) n’ont même pas conscience que le rapport sera décortiqué dès sa parution et mis en pièce s’il n’est pas à la hauteur (scientifique) des enjeux graves du moment.

    Quel type de conséquences dans le verrouillage de la composition de groupe de travail ANSES de ce type ? Par exemple de produire un rapport sur les purificateurs d’air intérieur qui… ignore les purificateurs d’air à filtre Hépa.
    –> https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2012SA0236Ra.pdf

    Le rapport ne dit rien de faux, bien sûr, mais passer à côté d’un système éprouvé en usage dans tous les trains, dans tous les avions, dans tous les immeubles modernes, cela conduit le politique à faire des erreurs aux conséquences très graves.
    –> extrait du 7/9 sur France Inter le 2 novembre 2020 avec J.M. Blanquer : "On a fait une étude sur les purificateurs d’air et ça n’est absolument pas probant. Mais chaque fois qu’on peut ouvrir les fenêtres, il faut le faire" : https://twitter.com/franceinter/status/1323171923203969026

    Je tiens pour vrai que la science repose sur des faits objectivés et des méthodes explicites, mais surtout sur l’invention de cadres régulés pour la confrontation critique. Plus un groupe de travail présente de diversité, et plus il a de chance de démêler savoirs et croyances.

    S’engueuler scientifiquement n’est jamais un problème et ne laisse aucune trace (autre qu’égotique) : quand on a tort, on a tort ; on en convient et on passe.

    Le contrôle politique de « l’expertise », je trouve que c’est l’abomination.

    Source https://twitter.com/Andreotti_B/status/1383116127652491265

  • Covid-19 : pourquoi y a-t-il encore des doutes sur l’#aérosolisation du virus ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/covid-19-pourquoi-y-a-t-il-encore-des-doutes-sur-l-aerosolisation-du-vi

    Quels moyens restent-ils pour lutter contre ce mode de transmission par aérosolisation ? Il faut dire que dans beaucoup de pays, les autorités ont insisté au début sur le risque de transmission par les mains. Malgré de nombreuses études de cas comme celle de la transmission du virus par la ventilation dans un bus ou dans un restaurant en Chine dès le printemps dernier, il a fallu du temps pour que l’OMS ne reconnaisse aussi ce risque par rapport à celui des surfaces contaminées. Si bien qu’aujourd’hui, beaucoup de gens vous disent : moi, l’aérosolisation du virus, je n’y crois pas trop, y compris en France mais aussi aux États-Unis ou au Canada.

    Plusieurs chercheurs s’inquiètent aujourd’hui dans la revue Nature, des moyens dédiés à la lutte contre ce mode de transmission. En effet, il y a eu beaucoup d’investissements dans la désinfection des surfaces (le métro new yorkais va par exemple dépenser 380 millions de dollars pour nettoyer ses rames pour trois ans), que reste-t-il du coup pour les ventilations performantes, les masques filtrants, les capteurs de CO2 pour savoir quand aérer les pièces ?

  • Covid-19 : infection nosocomiale dans un hôpital israélien malgré le port du masque et la distanciation physique – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/03/02/covid-19-infection-nosocomiale-dans-un-hopital-israelien-malgre-le-port-du-m

    Des médecins israéliens rapportent la survenue dans un hôpital pédiatrique d’une flambée épidémique de Covid-19 après qu’un enfant soit venu consulter, accompagné de sa mère. Et ce malgré le respect des mesures de protection habituelles : port du masque chirurgical et distanciation physique. Ces cas d’infection intra-hospitalière ont été rapportés le 27 janvier 2021 dans un article paru dans la revue en ligne Open Forum Infectious Diseases.

    C’est la première fois que l’on décrit dans la littérature médicale une flambée nosocomiale par le SARS-CoV-2 alors que le port du masque et la distanciation physique étaient respectés. La description de ces cas plaide en faveur d’une transmission aéroportée du SARS-CoV-2, autrement dit d’une contamination par production d’aérosols infectieux.

    • Voilà la réalité de l’#aérosolisation et voilà pourquoi on vit comme des moines…

      Le fait que des membres du personnel de l’unité pédiatrique n’ayant pas été en contact avec la mère et son petit garçon, que d’autres patients et leurs parents accompagnateurs et que les sujets contacts des soignants contaminés aient eu un test PCR négatif indique fortement que la flambée épidémique a eu pour origine un #super-contaminateur, c’est-à-dire une personne ayant une charge virale très élevée et qui a transmis le virus à de nombreux individus. Il s’avère donc que les neuf cas de contamination par le SARS-CoV-2 survenus dans une unité pédiatrique sont sans doute liés à un événement super-contaminateur.

      Transmission du SARS-CoV-2 par des aérosols

      « Nous estimons que le fait que ces personnes ont été infectées alors qu’elles portaient des masques chirurgicaux et que la plupart d’entre elles se trouvaient à une distance de 1,80 mètre ou plus, sans contact direct avec le patient Covid-19, ne peut s’expliquer uniquement par la transmission du virus par des gouttelettes ou par contact. Elle peut impliquer une transmission par voie aérienne du SARS-CoV-2 et renforcer l’hypothèse d’une infection par des aérosols lors d’événements de super-contamination », déclarent les auteurs.

      Autre possibilité : une contamination par des surfaces ou des objets contaminés, ce que les hygiénistes appellent des fomites. « La contamination par fomites ne peut cependant pas expliquer l’infection des deux pédiatres et de la diététicienne qui n’ont pas eu de contact physique avec du matériel ou partagé le même équipement », font remarquer les auteurs. Ceux-ci sont bien placés pour le savoir dans la mesure où certains d’entre eux ont été contaminés alors qu’ils respectaient bien les gestes barrières.

  • Voici pourquoi la ventilation est importante | Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/info/2020/12/ventilation-mecanique-aerosols-covid-19-ecoles-bureaux-transmission


    Maintenant que c’est Radio Canada qui utilise l’analogie avec la fumée de tabac, on va mieux comprendre l’#aérosolisation  ?

    « Quand l’air n’est pas renouvelé, les aérosols s’accumulent, ce qui augmente la chance que quelqu’un d’autre inhale ou respire ces particules », explique Caroline Duchaine.

    « C’est comme avec la fumée de cigarette dans une pièce fermée où tout le monde fume, donne-t-elle comme exemple. Avec la ventilation, on s’assure de diluer ou de retirer ces particules, ce qui fait en sorte que leur concentration va demeurer beaucoup plus basse. »

  • Aérosolisation et dîner de Macron : il n’est jamais trop tard pour réviser sa doctrine
    https://www.liberation.fr/france/2020/12/21/aerosolisation-et-diner-de-macron-il-n-est-jamais-trop-tard-pour-reviser-

    Emmanuel Macron, qui selon ses propres dires et ceux de son entourage se badigeonne régulièrement les mains au soluté hydroalcoolique (SHA), a aussi choisi dès juin l’infectiologue suisse Didier Pittet pour mener une mission d’évaluation indépendante sur la gestion de la crise. Or Didier Pittet, célèbre pour avoir popularisé il y a vingt-cinq ans la formulation du gel hydroalcoolique, qui lui vaut le surnom de « docteur Mains propres », nie encore aujourd’hui que l’aérosolisation soit un mode prépondérant de contamination du Sars-Cov-2. Inquiet à juste titre de la diminution de l’utilisation du SHA, il en vient même à tenir un discours négationniste sur les masques, accusés selon lui de diminuer la vigilance des Français quant à l’hygiène des mains. Le masque, écrit-il, « n’est pas la première ligne de défense ». En septembre, il déclarait : « Il n’y a aucune évidence à ce jour de transmission par aérosols ! Le R0 et le Rt pour #covid19 évoluant suite #handhygiene et #SocialDistancing parlent contre transmission aérienne par aérosol et confirme gouttelettes et contact. »

    • Le CDC a mis à jour ses recommandations sur le covid et les aérosols.
      https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/faq.html#Spread

      The virus that causes COVID-19 most commonly spreads between people who are in close contact with one another (within about 6 feet, or 2 arm lengths).
      It spreads through respiratory droplets or small particles, such as those in aerosols, produced when an infected person coughs, sneezes, sings, talks, or breathes.
      These particles can be inhaled into the nose, mouth, airways, and lungs and cause infection. This is thought to be the main way the virus spreads.
      Droplets can also land on surfaces and objects and be transferred by touch. A person may get COVID-19 by touching the surface or object that has the virus on it and then touching their own mouth, nose, or eyes. Spread from touching surfaces is not thought to be the main way the virus spreads.
      It is possible that COVID-19 may spread through the droplets and airborne particles that are formed when a person who has COVID-19 coughs, sneezes, sings, talks, or breathes. There is growing evidence that droplets and airborne particles can remain suspended in the air and be breathed in by others, and travel distances beyond 6 feet (for example, during choir practice, in restaurants, or in fitness classes). In general, indoor environments without good ventilation increase this risk.

      COVID-19 seems to be spreading easily and sustainably in the community (“community spread”) in many affected geographic areas. Community spread means people have been infected with the virus in an area, including some who are not sure how or where they became infected.

    • L’état de la science sur l’#aérosolisation du virus
      https://first10em.com/covid-19-is-spread-by-aerosols-an-evidence-review

      In early April, I wrote a long post covering all the science I could find about aerosols and droplets. The basic summary was that this is an area of medicine with lots of misconceptions, poor assumptions, and incomplete science. There was good evidence that previous coronaviruses were spread by aerosols. There was good evidence that influenza is spread by aerosols. Overall, it seemed very likely that SARS-CoV-2 or COVID-19 was being spread by aerosols, but the science was pretty weak. There is still a lot we don’t know, but as I update the evidence 6 months later, it is pretty clear that aerosols play an important, and unfortunately still widely ignored, role in the transmission of COVID-19.

    • Je me dois de signaler que je n’arrive pas à surmonter le titre de cet article et son « dîner de Macron ».

      Je pense que je vais lancer le concept : quand on sera enfin déconfinés, on organisera des « dîners de Macron », en invitant chacun un brave macroniste, histoire de les comparer et de se marrer en les écoutant nous expliquer leur truc.

      (Oh j’entends déjà les commentaires outrés : « quoi, vous invitez des macronistes pour vous moquer d’eux, mais c’est ignoble ! » Oui. Et je pense que c’est une excellente idée.)

  • #Direct Emmanuel Macron testé positif au covid19 : le ministère de l’intérieur accuse l’ultra-gauche, @le_gorafi
    https://twitter.com/le_gorafi/status/1339508007428874242

    Manuel Valls refoulé de l’entrée de l’Elysée alors qu’il apportait une bouillotte au Président.

    Miniaturisé, Alexandre Benalla va être injecté dans le corps d’Emmanuel Macron pour rouer de coups le virus.

    Macron positif au Covid : mercredi soir, le long dîner de la majorité à l’Élysée
    https://www.lepoint.fr/politique/macron-positif-au-covid-mercredi-soir-le-long-diner-de-la-majorite-a-l-elyse

    Ils étaient une dizaine rassemblés mercredi soir autour du chef de l’État, pour l’un de ces dîners politiques qu’il affectionne. Au menu : les élections régionales de juin, le programme des réformes pour les six prochains mois et le référendum sur l’écologie, annoncé par le président notamment. Autour de la table, les plus hauts dirigeants de la majorité et les principaux responsables du cabinet de l’Élysée : le Premier ministre Jean Castex, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, le patron de LREM Stanislas Guerini, le chef des députés LREM Christophe Castaner, François Bayrou et Patrick Mignola pour le MoDem et, côté conseillers, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le tandem de conseillers politiques officieux Stéphane Séjourné et Thierry Solère et le conseiller politique en titre Pierre Herrero. Et, bien sûr, présidant la tablée, Emmanuel Macron.

    « Il était en forme et ne présentait aucun symptôme, il n’y avait pas un seul indice qu’il pouvait être malade ! On n’en a même pas parlé »(...) confie un participant. Testé positif au #Covid-19 ce jeudi, le chef de l’État ignorait alors qu’il était contaminé. « On était dans la salle des fêtes de l’Élysée et la table faisait 15 mètres de long, on était tous à trois mètres les uns des autres avec des micros et des masques, sauf pendant le repas bien sûr », rassure un autre.

    #aérosolisation

  • Comment sécuriser les #universités vis-à-vis de l’épidémie ?

    Comment éviter de nouvelles vagues épidémiques sans restreindre ni les libertés publiques ni l’activité sociale ? Comment faire en sorte que les universités, ainsi que les autres lieux publics, ne participent pas à la circulation du virus ? Nous examinons ici l’état des connaissances sur les voies de contamination pour formuler des préconisations à mettre en œuvre de toute urgence .

    Le coronavirus se transmet principalement par voie respiratoire. Une personne atteinte du Covid et symptomatique, émet en toussant des gouttelettes de salives entre 50 microns et 1 mm, chargées en virus . Les porteurs symptomatiques ou asymptomatiques, en parlant ou simplement en respirant, émettent de plus petites gouttes porteuse de particules virales, entre la centaine de nanomètre, ce qui correspond à la taille du virus, et 5 microns. Ces deux types de gouttelettes ont des comportements hydrodynamiques différents . Les grosses gouttelettes produites par la toux retombent sur le sol après un vol de l’ordre du mètre. Lorsqu’on les respire, elles se déposent, du fait de leur inertie, sur les parois des voies respiratoires. Les petites gouttelettes produites par la toux, par la parole, par le chant ou par la respiration ont une faible inertie et suivent l’écoulement de l’air. En conséquence, elles peuvent rester suspendues en aérosol dans l’air, entraînées par ses mouvements turbulents. Lorsqu’on les respire, elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Seules des gouttelettes de petites tailles peuvent ainsi aller jusqu’aux alvéoles pulmonaires . Une dizaine d’études de cas ont montré des contaminations par voies aérosol. Cela a été confirmé par des études sur des modèles animaux. On estime maintenant que 50% au moins des contaminations sont dues aux porteurs asymptomatiques, ce qui implique des gouttes transportées en aérosol. Du reste, 4 personnes sur 5 se montrent incapables de savoir précisément dans quelles circonstances elles ont été contaminées.

    https://www.youtube.com/watch?v=x_HcZyz1pFQ

    #ESR #université #sécurisation #contamination #facs #vidéo #voie_aérosol #modélisation #goutelettes #épidémie #repas #coronavirus #covid-19 #toilettes #aérosolisation_fécale #masques #salles_de_cours #chaînes_épidémiques #tests #transmission #lieux_collectifs #ventilation #niveau_de_ventilation #respiration #tutoriel #CO2 #VMC #fenêtres #transmission_aéroportée #purificateurs_d'air #filtres_HEPA

    ping @simplicissimus

  • What the data say about asymptomatic #COVID infections
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-03141-3

    Définition : Au moins 7 jours de suivi sans symptômes
    20% des sujets infectés sont asymptomatiques ;
    contagieux mais moindre que les symptomatiques ;
    leur rôle dans la propagation n’est pas capital
    Leur charge virale est initialement aussi importante que les symptomatiques (d’où la nécessité des mesures barrière malgré tout) mais diminue plus rapidement.

    Research early in the pandemic suggested that the rate of asymptomatic infections could be as high as 81%. But a meta-analysis published last month1, which included 13 studies involving 21,708 people, calculated the rate of asymptomatic presentation to be 17%. The analysis defined asymptomatic people as those who showed none of the key COVID-19 symptoms during the entire follow-up period, and the authors included only studies that followed participants for at least seven days. Evidence suggests that most people develop symptoms in 7–13 days, says lead author Oyungerel Byambasuren, a biomedical researcher at the Institute for Evidence-Based Healthcare at Bond University in Gold Coast, Australia.

    Byambasuren’s review also found that asymptomatic individuals were 42% less likely to transmit the virus than symptomatic people.

    One reason that scientists want to know how frequently people without symptoms transmit the virus is because these infections largely go undetected. Testing in most countries is targeted at those with symptoms.

    As part of a large population study in Geneva, Switzerland, researchers modelled viral spread among people living together. In a manuscript posted on medRxiv this month2, they report that the risk of an asymptomatic person passing the virus to others in their home is about one-quarter of the risk of transmission from a symptomatic person.

    Although there is a lower risk of transmission from asymptomatic people, they might still present a significant public-health risk because they are more likely to be out in the community than isolated at home, says Andrew Azman, an infectious-disease epidemiologist at the Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health in Baltimore, Maryland, who is based in Switzerland and was a co-author on the study. “The actual public-health burden of this massive pool of interacting ‘asymptomatics’ in the community probably suggests that a sizeable portion of transmission events are from asymptomatic transmissions,” he says.

    But other researchers disagree about the extent to which asymptomatic infections are contributing to community transmission. If the studies are correct in finding that asymptomatic people are a low transmission risk, “these people are not the secret drivers of this pandemic”, says Byambasuren. They “are not coughing or sneezing as much, they’re probably not contaminating as much surfaces as other people”.

    Muge Cevik, an infectious-disease researcher at the University of St Andrews, UK, points out that because most people are symptomatic, concentrating on identifying them will probably eliminate most transmission events.

    Viral dynamics

    To understand what is happening in people with no symptoms, Cevik and colleagues conducted a systematic review and meta-analysis3 of 79 studies on the viral dynamics and transmissibility of SARS-CoV-2, which is posted on social-sciences preprint server SSRN. Some studies showed that those without symptoms had similar initial viral loads — the number of viral particles present in a throat swab — when compared with people with symptoms. But asymptomatic people seem to clear the virus faster and are infectious for a shorter period.

    The immune systems of asymptomatic individuals might be able to neutralize the virus more rapidly, says Cevik. But that doesn’t mean these people have a stronger or more durable immune response — and there is evidence that people with severe COVID-19 have a more substantial and long-lasting neutralizing antibody response, she says.

    Although there is a now a better understanding of asymptomatic infections and transmission of COVID-19, Cevik says that asymptomatic people should continue to use measures that reduce viral spread, such as social distancing, hand hygiene and wearing a mask.

    References

    1. Byambasuren, O. et al. J. Assoc. Med. Microbiol. Infect. Dis. Can. https://doi.org/10.3138/jammi-2020-0030 (2020).

    #asymptomatique #contagiosité

  • VIDEO. Comment une personne atteinte du coronavirus peut contaminer tout un supermarché en quelques minutes - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2020/04/19/video-comment-une-personne-atteinte-du-coronavirus-peut-contaminer-tout-un
    https://www.youtube.com/watch?v=WZSKoNGTR6Q&feature=emb_logo

    En Finlande, des chercheurs ont modélisé en 3D la propagation du virus dans le rayon d’une grande surface. Ils ont simulé un scénario où une personne tousse dans un rayon, en tenant compte de la ventilation. L’Université Aalto, le Centre de recherche technique VTT de Finlande et l’Institut météorologique finlandais ont chacun effectué la modélisation indépendamment, en utilisant les mêmes conditions de départ. Tous ont obtenu le même résultat préliminaire : dans la situation étudiée, le nuage d’aérosol (la toux et ses gouttelettes) se propage à l’extérieur du voisinage immédiat de la personne qui tousse. Cela peut prendre plusieurs minutes.

  • Face masks: what the data say
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-02801-8

    What does this imply for the ability of masks to impede COVID-19 transmission? The virus itself is only about 0.1 µm in diameter. But because viruses don’t leave the body on their own, a mask doesn’t need to block particles that small to be effective. More relevant are the pathogen-transporting droplets and aerosols, which range from about 0.2 µm to hundreds of micrometres across. (An average human hair has a diameter of about 80 µm.) The majority are 1–10 µm in diameter and can linger in the air a long time, says Jose-Luis Jimenez, an environmental chemist at the University of Colorado Boulder. “That is where the action is.”

    Scientists are still unsure which size of particle is most important in COVID-19 transmission. Some can’t even agree on the cut-off that should define aerosols. For the same reasons, scientists still don’t know the major form of transmission for influenza, which has been studied for much longer.

    Many believe that asymptomatic transmission is driving much of the COVID-19 pandemic, which would suggest that viruses aren’t typically riding out on coughs or sneezes. By this reasoning, aerosols could prove to be the most important transmission vehicle. So, it is worth looking at which masks can stop aerosols.

    #masque #covid #aérosolisation

    • All in the fabric

      Even well-fitting N95 respirators fall slightly short of their 95% rating in real-world use, actually filtering out around 90% of incoming aerosols down to 0.3 µm. And, according to unpublished research, N95 masks that don’t have exhalation valves — which expel unfiltered exhaled air — block a similar proportion of outgoing aerosols. Much less is known about surgical and cloth masks, says Kevin Fennelly, a pulmonologist at the US National Heart, Lung, and Blood Institute in Bethesda, Maryland.

      In a review9 of observational studies, an international research team estimates that surgical and comparable cloth masks are 67% effective in protecting the wearer.

      In unpublished work, Linsey Marr, an environmental engineer at Virginia Tech in Blacksburg, and her colleagues found that even a cotton T-shirt can block half of inhaled aerosols and almost 80% of exhaled aerosols measuring 2 µm across. Once you get to aerosols of 4–5 µm, almost any fabric can block more than 80% in both directions, she says.

      Multiple layers of fabric, she adds, are more effective, and the tighter the weave, the better. Another study10 found that masks with layers of different materials — such as cotton and silk — could catch aerosols more efficiently than those made from a single material.

      Benn worked with Danish engineers at her university to test their two-layered cloth mask design using the same criteria as for medical-grade ventilators. They found that their mask blocked only 11–19% of aerosols down to the 0.3 µm mark, according to Benn. But because most transmission is probably occurring through particles of at least 1 µm, according to Marr and Jimenez, the actual difference in effectiveness between N95 and other masks might not be huge.

      Eric Westman, a clinical researcher at Duke University School of Medicine in Durham, North Carolina, co-authored an August study11 that demonstrated a method for testing mask effectiveness. His team used lasers and smartphone cameras to compare how well 14 different cloth and surgical face coverings stopped droplets while a person spoke. “I was reassured that a lot of the masks we use did work,” he says, referring to the performance of cloth and surgical masks. But thin polyester-and-spandex neck gaiters — stretchable scarves that can be pulled up over the mouth and nose — seemed to actually reduce the size of droplets being released. “That could be worse than wearing nothing at all,” Westman says.

      Some scientists advise not making too much of the finding, which was based on just one person talking. Marr and her team were among the scientists who responded with experiments of their own, finding that neck gaiters blocked most large droplets. Marr says she is writing up her results for publication.

      “There’s a lot of information out there, but it’s confusing to put all the lines of evidence together,” says Angela Rasmussen, a virologist at Columbia University’s Mailman School of Public Health in New York City. “When it comes down to it, we still don’t know a lot.”

      Minding human minds

      Questions about masks go beyond biology, epidemiology and physics. Human behaviour is core to how well masks work in the real world. “I don’t want someone who is infected in a crowded area being confident while wearing one of these cloth coverings,” says Michael Osterholm, director of the Center for Infectious Disease Research and Policy at the University of Minnesota in Minneapolis.

      Perhaps fortunately, some evidence12 suggests that donning a face mask might drive the wearer and those around them to adhere better to other measures, such as social distancing. The masks remind them of shared responsibility, perhaps. But that requires that people wear them.

  • #Covid-19 : un risque de contamination grandement accru avec la promiscuité et la #précarité

    Une étude réalisée par Médecins sans frontières a montré un taux de contamination très élevé parmi un échantillon de personnes très #précaires, pour l’essentiel des #migrants.

    C’est une étude qui vient une nouvelle fois confirmer que les plus précaires sont davantage touchés par l’épidémie de Covid-19. Médecins sans frontières (#MSF) a mené une enquête sur le taux d’exposition au coronavirus SARS-CoV-2 de personnes très précaires, notamment des migrants. Sur les 818 personnes testées par l’ONG dans les différents centres où elle est intervenue en Ile-de-France, plus de la moitié a été infectée.

    L’enquête, décrite comme la toute première en France et en Europe à s’intéresser exclusivement au niveau d’exposition au virus des grands précaires, concerne surtout les étrangers, qui représentent 90 % de l’échantillon.

    Menée entre le 23 juin et le 2 juillet avec Epicentre, le centre d’épidémiologie qu’héberge MSF, l’étude révèle de fortes disparités selon les types de sites sur lesquels les personnes ont été testées. Ainsi, dans les dix centres d’hébergement où elle intervient, le taux de positivité atteint 50,5 %, contre 27, 8 % sur les sites de distribution alimentaire et 88, 7 % dans les deux foyers de travailleurs migrants. MSF s’inquiète d’un taux parmi les plus élevés jamais observés.

    Forte promiscuité
    « Les résultats démontrent une prévalence énorme. La raison principale est la promiscuité et les conditions d’hébergement qui ont généré des clusters », par exemple dans les gymnases, où ces personnes ont été mises à l’abri à l’aube du confinement généralisé, commente pour l’Agence France-Presse Corinne Torre, chef de la mission France chez MSF.

    « En Europe et en France, aucune autre étude ne montre ce type de prévalence. Ces chiffres-là, ces proportions-là, on ne les retrouve qu’en Inde, dans les bidonvilles du Brésil… et encore, on est plutôt à 40 %, 50 % », s’étonne Thomas Roederer, épidémiologiste chez Epicentre.

    De fait, en France, le taux de positivité de la population générale oscille plutôt entre 5 % et 10 %. Selon Santé publique France, elle était à 8 % en fin de semaine dernière, et autour de 12 % sur Paris, là où se trouvent les principaux sites couverts par MSF.

    Des conditions d’accueil inadaptées
    Comment expliquer un tel écart ? Paradoxalement, pour ces personnes, « le lieu de contamination a potentiellement pu être le lieu d’hébergement et de confinement », où règnent promiscuité et densité de population, souligne l’étude. Dans les foyers de travailleurs, par exemple, un tiers des résidents partagent une chambre avec 2 à 5 personnes, et 21 % avec plus de 5 personnes, tandis que dans les centres d’hébergement ou les hôtels, plus de la moitié (59 %) partagent la leur.

    « C’est ce qu’on disait depuis le début, on savait que ces conditions d’accueil ne pouvaient pas fonctionner, que c’était impossible d’y respecter les gestes barrières », regrette Corinne Torre, dénonçant en particulier la situation en gymnases, où MSF a été mandatée au début de la crise pour mener des tests. « Il faut changer de stratégie d’hébergement car cela reflète la situation générale des personnes qu’on suit, ça donne un premier aperçu », en termes d’exposition au Covid, extrapole Mme Torre.

    Rencontre avec le ministère de la #santé
    Le risque d’être infecté au coronavirus, tempère Thomas Roederer, « dépend largement de la gestion » de chaque site. Ainsi, selon le centre d’hébergement où étaient logées les personnes testées, les moyennes de contamination pouvaient varier de 23 % à 62 %, 18 % à 35 % pour les sites de distribution alimentaire.

    C’est principalement sur ces derniers lieux que MSF a croisé des précaires français, sans abri ou simplement des personnes n’ayant pas les moyens d’accéder aux soins « et qui venaient dans nos cliniques mobiles », affirme la responsable de MSF. Quant aux foyers de travailleurs migrants, où la quasi-totalité des personnes testées ont été infectées, « on parle de livreurs Deliveroo, de chauffeurs Uber, etc. », relève Thomas Roederer.

    Le document a été transmis au ministère de la santé, où MSF doit être reçue mercredi. Et l’ONG espère un changement de braquet sur le sujet, explique Corinne Torre, « car on se retrouve aujourd’hui dans la même situation », avec un campement de migrants en banlieue de Paris où s’entassent 1 400 personnes selon MSF, qui y déploie une clinique mobile.

    « On craint que les mises à l’abri ne se fassent encore à l’arrache, avec des gens envoyés massivement en gymnases (…) On craint de repartir dans le même schéma. »

    Le Monde avec AFP

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/06/covid-19-promiscuite-et-grande-precarite-accroissent-le-risque-de-surcontami

  • Covid et aérosolisation - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2020/09/30/covid-et-aerosolisation

    Si vous ne devez savoir qu’une seule chose utile sur le #covid, n’en retenir qu’une seule pour guider votre comportement, faire vos choix et en tirer les conséquences, c’est qu’il se diffuse essentiellement par #aérosolisation.

    Bien sûr, dit comme cela, je ne vous aide en rien  : qu’est-ce que cela veut dire, quelles en sont les conséquences pratiques  ?

    • OK donc là j’ai demandé plusieurs fois à des gens qui appellent à occuper les théâtres / opéra s’iels avaient pigé l’aérosolisation et ... plusieurs m’ont dit qu’iels ne connaissent pas ce truc ... je suis atterrée :/

    • Non, ils pètent les cojones avec le lavage de mains alors que cela fait des mois qu’on sait.
      Pourquoi  ?
      Parce qu’admettre que cette merde ne se transmet pratiquement que par aérosolisation, ça revient à remettre en cause pratiquement tous les choix de société des dernières décennies qui sont basés sur l’idée de densifier tout pour faire des économies d’échelle  : les logements, les entreprises, les transports, les hostos, les écoles.

      Alors, tu penses, pour le reste, on n’est pas rendu  : à savoir la masse de gens à séquelles invalidantes (de 10 à 30% des contaminés — on parle bien des contaminés, pas des malades) et le fait que cette merde est un virus dont la cible est le système circulatoire et non pas spécifiquement le système respiratoire qui est juste la porte d’entrée (mais qui peut être directement touché parce que très irrigué de capillaires).

      Depuis aout, on ne porte plus que des FFP2.

      Il y a 2 semaines, j’ai pu rentrer des masques avec une meilleure étanchéité périphérique. Parce que comme on a noté que personne ne comprend pour l’aérosolisation, les quelques espaces clos communautaires que nous sommes parfois obligés de fréquenter ne sont pas assez aérés (voire pas du tout) et que l’air possiblement contaminé a tendance à s’y accumuler. Donc, un KN95 ou un FFP2 taille unique pour homme a tendance à laisser passer trop d’air non filtré par les côtés.
      Grâce au Israéliens, on sait que même avec des FFP2, en espace clos non aéré et même si tout le monde est masqué, en 15 min, un variant a une charge virale suffisante pour commencer à se reproduire. Même si le gus contaminé est parti depuis 20 min quand tu arrives. Ce qui explique les clusters nosocomiaux.

      Bref, avec l’incidence qu’on se tape, à peu près rien n’est safe et à fortiori ni les transports, ni les hostos, ni les lieux de travail et certainement pas les écoles. On fait les courses le moins possible, au pas de charge et préférentiellement le lundi matin à l’ouverture.

    • Un « bon plan » pour les FFP2, « les gens » ? Perso, on en a trouvé dans une boutique de matériel médical : 19 € les 20 masques, un peu juste sur les bords (manque d’étanchéité) et bien sûr, manufacturé en RPC. Quasiment 1 € le masque. C’est abusé pour du matos qui vient de Chine, non ?

    • Alors, oui, mais, selon l’usage, vous pouvez les recycler (si vous suez ou éternuez dedans, c’est mort)  : donc, nous utilisons des poches zip de congélation pour se déplacer avec nos masques quand ils ne sont pas sur notre visage.

      En rentrant, nous les passons dans notre boite UVC, puis, on les pend à l’air libre avant réusage. Ne pas les laisser dans des trucs fermés où ça macère.

      Pour les usages + intensifs, on suggère d’en avoir une petite noria que l’on change, désinfecte et aère à tour de rôle.

      Il est possible de faire une noria sans désinfection UVC, mais faut laisser passer plusieurs jours entre chaque usage et il reste le problème de toutes les bactéries et champignons qui peuvent proliférer.

      La boite UVC est un investissement de cet été, quand on a compris qu’on était gouvernés par des cons.

      Au prix des FFP2, elle est très largement amortie.

      Cela dit, nous venons d’opter pour des masques durables et + étanches. On cherche à en avoir des comme ça depuis le début, mais beaucoup de boites ne sont pas arrivées au bout des protos. Nous testons ceux-là depuis 2 semaines et nous sommes satisfaits de l’étanchéité.

      https://pure-factory.eu/?ref=wKdV5kaBcotCh

    • Autre méthode de réemploi des jetables : une fois à la maison, les ranger dans des enveloppes en papier, fermer celles-ci en notant le nombre d’utilisation et la date du jour, faire sécher (sur un radiateur par exemple) attendre 7 jours. Selon des sources qui m’avaient parues fiables, le chirurgical peut aller à 10 réemplois, le FFP2 à 15, sauf accident, doute, odeur. Dehors en général le chirurgical suffit (quelques fois, juste pour éviter la police), dedans, selon les cas, préfèrer le FFP2 (plus c’est clôt, peuplé au mètre cube, durable, pas aéré). Donc sortir, c’est souvent trimballer plusieurs masques (j’en suis venu hier à acheter mon premier parapluie...)
      Il est arrivé que les FFP2 descendent à leur prix « normal », 50 centimes pièce en commandant par lot. Pas sûr que ça se reproduise de sitôt.
      Du coup des filtres amovibles à 79 centimes, ça peut valoir la peine, spécialement, si on y élimine le virus par le même procédé afin de les réutiliser.

      #masques

    • #Merci. Je faisais déjà le recyclage des masques chirurgicaux avec les UV naturels au printemps dernier et en été (3 jours sur le fil à linge) mais attention à l’averse intempestive qui te remouille le lot et que tu dois laisser sécher à nouveau. Sinon, maintenant, je dispose d’une véranda. Ça marche aussi ?
      Faudra juste que je convainque Madame de ne plus jeter les masques mis au « séchage + UV » : elle trouve que c’est pas « safe » ...

    • @sombre attention peut-être à deux choses : plus un « jetable » a été fortement mouillé, plus sa filtration risque de baisser ; pour inactiver le sars cov 2, j’ai retenu de je ne sais quelles lectures qu’une durée de non utilisation de 5 voire 7 jours était nécessaire.
      L’enveloppe papier permet un séchage qui ne laisse pas passer le virus.

    • Les UVC sont des serial killers, ce qui fait que je leur fais vachement plus confiance.

      Certes. Mais quand je parlais d’enfants, je voulais dire des enfants en bas âge en dessous de 2 ans. Leur curiosité pourrait tourner à la catastrophe si par mégarde, ils venaient à ouvrir le local, genre placard sous évier. Alors sécuriser au maximum le local où l’on opère ou bien planquer la boîte en lieu sûr.

  • Coronavirus : ce que l’on sait des futures mesures que prépare le préfet de l’Hérault - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2020/09/24/montpellier-ce-que-lon-sait-ce-jeudi-soir-des-futures-mesures-dues-au-covi

    – Fermeture des bars à 22 h ;
    – Fermeture des restaurants à minuit (dernier client accepté à 22 h) ; 
    – Interdiction de la vente d’alcool par les épiceries de nuit après 20 h, fermeture des épiceries de nuit à 22 h ;
    – Interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique après 20 h ;
    – Fermeture des gymnases (sauf pour les scolaires et les sportifs professionnels ; en discussion pour les amateurs) ;
    – Interdiction des sorties scolaires ;
    – Rassemblement de 10 personnes interdites dans les lieux publics ;
    – Rassemblement de plusieurs groupes de dix personnes autorisées dans les lieux privés à condition de respecter les règles sanitaires strictes (y compris mariages où il est possible de faire plusieurs tables de dix). Pas d’autorisation préfectorale nécessaire dans ce cas-là ; 
    – Interdiction des visites de groupes (sauf accompagnements genre office de tourisme) ; 
    – Interdiction des mises à disposition des salles municipales pour les événements festifs.

    • Agnès, je ne suis pas d’accord pour mettre au même plan les cantines et les bars. La tournure de Blanquer n’est pas démente (ne serait-ce qu’on peut la prendre pour un jugement moral), mais je ne suis pas vraiment choqué.

      – Mes gamins à la cantine, c’est certes pas forcément idéal, mais c’est très régulé, quand c’est possible ils ont mis en place plus de services, les déplacements et croisements sont limités, etc. Les bars du centre-ville après 22 heures, on l’a déjà largement remarqué ici, c’est systématiquement la fête du slip.

      – Et on doit pouvoir admettre que sortir dans les bars est une activité moins indispensable au fonctionnement de la société que la cantine. Si tu fermes les bars (ici à Montpellier : à 22 heures désormais), tu empêches les bars de travailler et c’est à peu près tout. Si tu fermes les cantines, tu empêches la moitié de la population de bosser (et : certainement beaucoup plus les femmes que les hommes).

    • Les cantines sont des hauts lieux de contamination dans un contexte de transmission par #aérosolisation  : forte densité de population, brassage, port du masque impossible et bruit ambiant qui pousse à parler fort, donc à augmenter significativement le volume d’air expiré → plusieurs centaines de couverts par services, pas forcément une aération de ouf.

      https://zdfheute-stories-scroll.zdf.de/aerosole-klassenzimmer-corona/index.html#CS5-62

    • Oui mais l’impact absolu d’une mesure sur la diffusion du virus n’est pas le seul critère. À nouveau : on a décidé que les écoles sont indispensables, à la fois comme socialisation des jeunes, éducation, et pour permettre aux parents de travailler, alors que les bars sont d’un intérêt pour la société et l’économie moindre.

      Fermer les écoles et les universités, même si c’est la mesure la plus efficace contre le virus, c’est certainement la toute dernière avant le confinement total de la population.

      Perso, tant qu’on n’en est pas là, je comprend qu’on ferme les bars à 22 heures et qu’on conserve les cantines. J’aimerais (comme toi, de ce que je lis) qu’on ai eu de véritables investissements pour qu’on évite d’immédiatement transformer les écoles en cloaques à Covid, qu’on n’allège pas le protocole sanitaire pour limiter les fermetures de classes, et qu’on n’ait pas cette volonté de limiter les alertes quitte à cacher l’information aux parents. Je préférerais qu’on se soit donné les moyens de fermer les classes temporairement en assurant autant que possible de la visio avec les profs. Mais c’est pas le choix qui a été fait.

    • Bien sûr que l’ouverture des écoles est souhaitable… mais pas dans ces conditions  !

      L’info confirmée sur l’#aérosolisation du virus, on l’a depuis début juillet.
      Le protocole était simple et il a été déployé ailleurs  : fermeture des internats, sauf si possibilité de chambres individuelles et possibilité de repas en zone aérée non dense (donc fermeture des internats jusqu’à diffusion 0).

      2 protocoles, un pour le premier degré, un autre pour le second.
      1e degré  : masque (des pays s’en sortent avec vraiment des gosses très jeunes) et effectifs max ≃ 10/classe. Dans certain pays, on a recruté et loué des locaux temporaires, dans d’autres, on est passé à l’école alternée. Les cantines sont fermées pour des raisons évidentes et les gosses ont des lunch boxes.

      2nd degré  : a peu près pareil, effectifs 15 max. Les lycées sont souvent fermés et en télétravail : prise en compte du fait que ce sont physiologiquement des adultes.

      Tout ça dans des contextes de préparation : beaucoup de pays n’avaient pas rouvert avant les vacances pour se laisser le temps de créer des protocoles et des solutions. Certains ont retardé la rentrée pour se laisser plus de temps pour les travaux, recrutement, etc. La plupart n’envisage ça que dans le cadre d’un covid maîtrisé, à très bas niveau de circulation.

      RIEN de tout cela en France.
      Dans ces conditions, c’est inadmissible  !

    • Ah ne m’en parle pas. Ici on essaie d’obtenir des réponses du collège et de l’école, parce que le confinement ça a été le néant complet, et que quand tu parles de visio, on n’obtient que l’hostilité des profs (genre : « nan mais ça va pas être possible »).

      Bref on sait déjà que s’il y a reconfinement ou des fermetures de classe (ce qu’on vient de subir pendant 10 jours pour nos jumeaux), ça va être à nouveau l’abandon total.

  • Coronavirus : bientôt de nouvelles restrictions à Toulouse, les recettes touristiques de la France en forte baisse - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2020/09/16/direct-coronavirus-2100-classes-fermees-dans-toute-la-france-annonce-jean-

    Dans sa conférence de presse de rentrée ce mercredi, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, annonce que de nouvelles mesures en vue de lutter contre l’épidémie sont en préparation en lien avec le préfet. Mais le maire s’est refusé à évoquer ces dispositions qui relèvent d’abord d’une décision du préfet. Seule précision : les bars et restaurants ne seraient pas concernés par une fermeture anticipée. Le maire affirme qu’il s’y opposerait le cas échéant.

  • Covid-19 : 81 établissements et « un peu plus de 2 100 classes » actuellement fermés en France, annonce Jean-Michel Blanquer
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-la-pandemie-s-accelere-en-inde-qui-depasse-les-cinq-mil

    Deux semaines après la rentrée, il dresse un nouveau bilan. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, mercredi 16 septembre, que 81 établissements scolaires et « un peu plus de 2 100 classes » étaient actuellement fermés en France à cause de cas de coronavirus. « Ce sont des chiffres qui restent très limités », a-t-il pondéré, sur LCI, rappelant que le pays compte 60 000 établissements. Suivez l’évolution de la situation dans notre direct.

    Il y a cinq jours, ils annonçaient 32 établissements et 524 classes fermées. Bon gros progrès…
    https://seenthis.net/messages/875440
    (et l’école de mes enfants n’apparaît toujours nulle part, donc je pense que les chiffres officiels sont déjà largement sous-estimés).