#a65

  • Une histoire d’autoroute - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-histoire-d-autoroute

    Pourquoi un tel projet a-t-il été mené jusqu’au bout, en dépit des recours juridiques contre la destruction d’écosystèmes protégés, en dépit du danger que cet investissement constituait pour les finances publiques ? D’abord parce que le public était nourri de représentations fausses et mal informé de la teneur du projet (en premier lieu son tracé, comme on l’a vu), ensuite parce que la classe politique locale le soutenait. Pendant que le président du conseil régional, Alain Rousset, se préparait à inaugurer l’infrastructure, son directeur de cabinet Élie Spirou était recruté par le constructeur de l’autoroute au titre de « directeur commercial adjoint chargé des politiques publiques et collectivités locales ». Aucun acte de corruption n’a été dénoncé à cette occasion, ou pas à ma connaissance, et je ne sous-entends pas que ce soit le cas.

    #autoroute #aménagement_du_territoire #A65 #A69 #écologie #Aude_Vidal

  • Leur premier film pour « l’intérêt général » - 14/11/2015 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/14/2217032-leur-premier-film-pour-l-interet-general.html

    « Le film porte sur les grands projets d’infrastructure qui sont sans intérêt, soulignent les deux Gersois. Au début, il y a 5 ou 6 ans, nous nous sommes lancés sur l’autoroute A65 Pau-Langon, parce que nous sommes originaires des Landes. Le but n’était pas de refaire le match mais de lancer le débat, de faire intervenir tous les acteurs : élus, associatifs, militants, hauts fonctionnaires… » Et puis « on voyait en parallèle les luttes qui augmentaient, notamment autour de la ligne grande vitesse Bordeaux-Toulouse et de l’aéroport Notre Dame des Landes. » Alors, le couple a intégré ces deux projets au film. Surtout, explique Sophie Metrich, « on y a ajouté une approche sensible, parce que ces décisions au nom de l’intérêt général tombent sur des gens, c’est une violence assez écrasante sur des gens à qui on donne peu la parole. » D’où le titre du film : « L’intérêt général et moi ». « C’est en réalité un film sur la démocratie, la façon dont les décisions se prennent », conclut l’économiste.

  • Des chiffres et des calculs d’apothicaire, en veux-tu ? en voilà. La presse capitaliste sanctifie le PIB.

    Réduire les limitations de vitesse, c’est freiner la croissance et l’emploi
    http://www.latribune.fr/blogs/cercle-des-ingenieurs-economistes/20140103trib000807759/reduire-les-limitations-de-vitesse-c-est-freiner-la-croissance-et-l-emploi

    Lorsque l’on présente cette mesure, on évoque son impact positif sur l’effet de serre et sur le nombre de morts et de blessés épargnés (qui n’y serait pas favorable !) mais jamais son impact négatif sur le fonctionnement de notre économie. Or, elle aura un fort effet dépressif sur l’économie du pays alors qu’existe toute une panoplie de mesures qui savent concilier écologie, sécurité et vitalité économique, auxquelles il convient d’accorder, bien entendu, la priorité.

    Je ne suis pas entré dans le détails des données prises en compte et des calculs malaxant ces données en une bouillie pour décideurs économiques. Je laisse cela aux jeunes têtes pensantes des écoles de commerce.
    Ce débat sur la vitesse légale ne prends en compte qu’une variable : la vitesse individuelle de chaque véhicule alors qu’il faudrait raisonner en terme de flux, en fait le nombre de véhicules passant en un point donné en unité de temps. Plus ce nombre augmente, plus l’effet de saturation se fait sentir (embouteillages) et plus le risque d’accident est grand : non respect des distances de sécurité, perte de patience des conducteurs, abaissement de la vigilance dû à une vitesse trop faible (somnolence sur autoroute par exemple).
    Le journal « la Tribune » aurait-il l’intention de faire croire que le gouvernement est devenu décroissant ? Je pense plutôt que nos décideurs n’assument aucunement une vraie politique de transport public : transports urbains (bus, tram) et liaisons inter-territoriales (le bon vieux train omnibus ou l’autocar).

    #transport #empreinte_écologique

    • Quelques remarques.
      • il s’agit d’un blog hébergé par la Tribune, blog à forte connotation technocrate…

      Le noyau fondateur du Cercle des ingénieurs économistes ont des ingénieurs des grands corps d’ingénieurs, mines, ponts ..., intéressés par les questions économiques et ayant des expériences professionnelles diversifiées dans les domaines des entreprises, des transports, de l’urbanisme, des réseaux, de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication.

      • l’auteur Jean Poulit est un croisé de l’autoroute. Faire une recherche avec son nom et #A65 ou #Aliénor. On trouve sans problème des articles, pas tous louangeurs… Ex.
      Jean Poulit, la voix de son maître !
      http://aliceleiciaguecahar.eelv-legislatives.fr/jean-poulit-la-voix-de-son-maitre

      Encore une fois, l’expert officiel de la CCI Pau-Béarn présente une étude sur l’impact économique sur le territoire d’une nouvelle infrastructure (étude financée à hauteur de 60 000 euros par Total, Euralis, Turbomeca, Crédit agricole, Laboratoires Fabre, Fédération du BTP, Medef et la CCI Pau-Béarn).
      Encore une fois, il promet monts et merveilles pour l’économie et l’emploi en Béarn, rappelons-nous les milliards promis par le même Jean Poulit grâce à l’A65 !!

      • il a raison de souligner (et il insiste beaucoup là-dessus) que la réduction de la vitesse se répercute en tenant compte de « l’équation comptable » d = v.t et donc l’impact se répartit entre du temps et de la distance (la portée ). En revanche, il se focalise sur la voiture individuelle et néglige totalement l’existence d’autres moyens ou d’autres organisations de transport (transports en commun, covoiturage,…) L’hypothèse de constance du budget temps de transport (dite conjecture de Zahavi) est discutable ; elle est, d’ailleurs, discutée…

      • pour un ancien de la sécurité routière qui a pris soin de détailler l’impact sur la vitesse moyenne, c’est très surprenant qu’il ne détaille pas son calcul d’incidence sur le nombre de morts liés à la vitesse par type de réseau routier…

      • il ne pousse pas son raisonnement la mobilité, c’est la productivité jusqu’à suggérer une baisse drastique de la taxation des carburants…

      • enfin, ce que je trouve le plus éclairant — et le plus rigolo, c’est l’affirmation suivante

      En une heure, en effet, le résident parcourt une distance qui est égale à la vitesse. L’étendue du territoire auquel il peut accéder varie comme le carré de la distance parcourue, c’est-à-dire comme le carré de la vitesse, ce qui témoigne de l’importance critique de ce facteur.

      qui signifie que, pour lui, le territoire est assimilable à une surface entièrement bitumée, où tout trajet de point à point se fait en ligne droite ce qui laisse peu de place à autre chose qu’à la bagnole. Il semblerait que, dans la vraie vie, le réseau de transport routier soit organisé autour d’éléments à caractère plutôt linéaire, de sorte que la dimension fractale du réseau soit comprise quelque part entre 1 et 2 (les bornes étant exclues)…

  • Vers la #faillite de la société #Aliénor en charge de l’#autoroute #A65 :

    Les associations l’avaient dit et redit, et ce plusieurs années avant que ne soit coupé le premier arbre, la construction de l’autoroute A65 entre Langon et Pau est fondée sur des prévisions de #trafic irréalistes qui ne peuvent qu’aboutir à la faillite d’Aliénor, la société concessionnaire, et à la récupération de la dette (environ 900 millions d’euros) par la #collectivité.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article4869