Lavalette est signataire de plusieurs documents importants notamment l’appel de la Garde nationale à la tenue d’élections communales.
On note qu’il est indiqué comme membre du comité du XIXe arrondissement de la Garde nationale. Il est par ailleurs candidat à l’élection du 26 mars sur deux listes : sur celle présentée par le journal Le Père Duchêne, pour le XIXe arrondissement, et celle du journal La Caricature.
Sur le journal Le fils du père Duchêne Illustré, voir :
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_P%C3%A8re_Duchesne
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_fils_du_p%C3%A8re_Duch%C3%AAne_Illustr%C3%A9
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Journaux_de_la_Commune_de_Paris_%281871%29
Source :
Élections des 26 mars et 16 avril 1871, Affiches, professions de foi, documents officiels, clubs et comités pendant la Commune, par Firmin Maillard, éditions E. Dentu, 1871. Disponible en ligne :
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112793c
Appel aux gardes nationaux le 19 mars 1871 pour des élections communales :
AUX GARDES NATIONAUX DE PARIS.
CITOYENS,
Vous nous aviez chargés d’organiser la défense de Paris et de vos droits.
Nous avons conscience d’avoir rempli cette mission ; aidés par votre généreux courage et votre admirable sang-froid, nous avons chassé ce gouvernement qui nous trahissait. A ce moment, notre mandat est expiré, et nous vous le rapportons, car nous ne prétendons pas prendre la place de ceux que le souffle populaire vient de renverser. Préparez donc et faites de suite vos élections communales, et donnez-nous pour récompense, la seule que nous ayons jamais espérée celle de vous voir établir la véritable République.
En attendant, nous conservons, au nom du peuple, l’Hôtel-de-Ville.
Hôtel-de-Ville, Paris, le 19 mars 1871.
Le Comité central de la garde nationale :
ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BABICK, E. MOREAU, C. DUPONT, VARLIN, BOURSIER, MORTIER, GOUHIER, LAVALETTE, F. JOURDE, ROUSSEAU, Ch. LULLIER, BLANCHET, J. GROLLARD, BARROUD, H. GÉRESME, FABRE, POUGERET.
Appel aux citoyens le 19 mars 1871 pour des élections communales :
AU PEUPLE.
CITOYENS,
Le peuple de Paris a secoué le joug qu’on essayait de lui imposer.
Calme, implacable dans sa force, il a attendu sans crainte comme sans provocation, les fous éhontés qui voulaient toucher à la République.
Cette fois, nos frères de l’armée n’ont pas voulu porter la main sur l’arche sainte de nos libertés. Merci à tous, et que Paris et la France jettent ensemble les bases d’une République acclamée avec toutes ses conséquences, le seul gouvernement qui fermera pour toujoiw l’ère des invasions et des guerres civiles.
L’état de siège est levé.
Le peuple de, Paris est convoqué dans ses sections pour faire ses élections communales.
La sûreté de tous les citoyens est assurée par le concours de la garde nationale.
Hôtel-de-Ville, Paris, le 19 mars 1871.
Le Comité central de la garde nationale
Assi, BILLIORAY, FERRAT, BABICK, E. MOREAU, C. DUPONT, VARLIN, BOURSIER, MORTIER, GOUHIER, LAVALETTE, F. JOURDE, ROUSSEAU, Ch. LULLIER, BLANCHET, J. GROLLARD, BARROUD, H. GÉRESME, FABRE, POUGERET.
Arrêté du Comité central du 19 mars 1871 organisant les élections :
LE COMITÉ CENTRAL DE LA GARDE NATIONALE,
Considérant
Qu’il y a urgence de constituer immédiatement l’administration communale de Paris,
Arrête
1° Les élections du conseil communal de la ville de Paris auront lieu mercredi prochain, 22 mars.
2° Le vote se fera au scrutin de liste et par arrondissement.
Chaque arrondissement nommera un conseiller par chaque vingt mille habitants ou fraction excédante de plus de dix mille.
3° Le scrutin sera ouvert de huit heures du matin à six
heures du soir. Le dépouillement aura lieu immédiatement.
4° Les municipalités des vingt arrondissements sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Un avis ultérieur indiquera le nombre de conseillers à élire par arrondissement.
Hôtel-de-Ville, Paris, ce 19 mars 1871.
Le Comité central de la garde nationale :
ASSI, BILLIORAY, FERRAT, BABICK, E. MOREAU, C. DUPONT, VARLIN, BOURSIER, MORTIER, GOUHJER, LAVALETTE, F., JOURDE, ROUSSEAU, Ch. LULLIER, BLANCHET, J. GROLLARD, BARROUD, H. GÊRESME, FABRE, POUGERET, Bouit, VIARD, Ant. ARNAUD.
Arrêté précisant les élections :
FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE DE LA GARDE NATIONALE.
Le Comité central, n’ayant pu établir une entente parfaite avec les maires, se voit forcé de procéder aux élections sans leur concours.
En conséquence, le Comité arrête :
1° Les élections se feront dans chaque arrondissement par les soins d’une commission électorale nommée à cet effet par le Comité central.
2° Les électeurs de la ville de Paris sont convoqués, jeudi 23 mars 4871, dans leurs colléges électoraux à l’effet d’élire le Conseil communal de Paris.
3° Le vote se fera au scrutin de liste et par arrondissement.
4° Le nombre de conseillers est fixé à 90, soit 1 pour 20,000 habitants et par fraction de plus de 10,000.
5° Ils sont répartis d’après la population, ainsi qu’il suit
ARRONDISSEMENTS. POPULATION. NOMBRE de CONSEILLERS.
Ier. 81,665 4
IIe. 79,909 4
IIIe 92,680 5
IVe. 98,648 5
Ve. 104,,083 5
VIe. 99,115 5
VIle. 75,438 4
VIne 70,259 4
IXe. 106,221 5
Xe. 116,438 6
XIe. 149,641 7
XIIe. 78,635 4
XIIIe 70,192 4
XIVe. 65,506 3
XVe. 69,340 3
XVIe. 42,187 2
XVIIe. 93,193 5
XVIIIe 130,456 7
XIXe 88,930 4
XXe. 87,444 4
TOTAL...... 90 (1)
(1) Il y eut une rectification faite à ce tableau la population du XIXe arrondissement étant réellement de 113,000 habitants, et non de 88,930, aura à élire 6 conseillers municipaux au lieu de 4. (Journal officiel du 26 mars 1871.)
6° Les électeurs voteront sur la présentation de la carte qui leur a été délivrée pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, le 8 février 1S71, et dans les mêmes locaux.
7° Ceux des électeurs qui n’auraient pas retiré leur carte à cette époque, ou l’auraient égarée depuis, prendront part au vote après vérification de leur inscription sur la liste électorale. Ils devront faire constater leur identité par deux électeurs inscrits dans leur section.
8° Le scrutin ouvrira à huit heures du matin et sera clos à six heures du soir le dépouillement commencera immédiatement après la clôture du scrutin.
CITOYENS,
Le Comité central remet aux mains du peuple de Paris le pouvoir tombé de mains indignes. Les élections communales se feront d’après le mode ordinaire mais le Comité central exprime le vœu qu’à l’avenir le vote nominal soit considéré comme le seul vraiment moral et digne des principes démocratiques.
Le Comité central de la garde nationale :
AVOINE fils, Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, Assi, ANDIGNOUX, BOUIT, J. BERGERET, BABICK, BOURSIER, BAROU (sic), BILLIORAY, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FERRAT, H. FORTUNÉ, FABRE, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, GUIRAL, GÉRESME, GROLLARD, JOSSELIN, F. JOURDE, M. LISBONNE, LAVALETTE, Ch. LULLIER, MALJOURNAL, MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN, VIARD.
Arrêté reportant les élections au 26 mars suite aux violences liées à la manifestation des Amis de l’Ordre le 22 mars 1871 :
COMITÉ CENTRAL
CITOYENS,
Votre légitime colère nous a placés le 18 mars au poste que nous ne devions occuper que le temps strictement nécessaire pour procéder aux élections communales. Vos maires, vos députés, répudiant les engagements pris à l’heure où ils étaient des candidats, ont tout mis en œuvre pour entraver ces élections, que nous voulions faire à bref délai.
La réaction, soulevée par eux, nous déclare la guerre. Nous devons accepter la lutte et briser la résistance, afin que vous puissiez y procéder dans le calme de votre volonté et de votre force.
En conséquence, les élections sont remises au dimanche prochain, 26 mars.
Jusque-là, les mesures les plus énergiques seront prises pour faire respecter les droits que vous avez revendiqués.
Hôtel-de-Ville, 22 mars 1871.
Le Comité central de la garde nationale
AVOINE fils, Ant. ARNAUD, G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, J. BERGERET, BABICK, BOURSIER, BAROU, BILUORAY, BLANCHET, CASTIONI, CHOUTEAU, C. DUPONT, FERRAT, II. FORTUNÉ, FABRE, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, GUIRAL, GÉRESME, GROLLARD, JOSSELIN, F. JOURDE, M. LISBONNE, LAVALETTE, Ch. Lullier, Maljournal, MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, Ranvier, VARLIN, Viard.
Fameuse affiche de la veille des élections le 25 mars 1871 :
CITOYENS,
Notre mission est terminée ; nous allons céder la place, dans votre Hôtel-de-Ville, à vos mandataires réguliers. Aidés par votre patriotisme et votre dévoûment, nous avons pu mener à bonne fin l’œuvre difficile entreprise en votre nom. Merci de votre concours persévérant ; la solidarité n’est plus un vain mot le salut de la République est assuré.
Si nos conseils peuvent avoir quelque poids dans vos résolutions, permettez à vos plus zélés serviteurs de vous faire connaître, avant le scrutin, ce qu’ils attendent du vote aujourd’hui.
CITOYENS,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre vie, souffrant des mêmes maux.
Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables.
Défiez-vous également des parleurs ; incapables de passer à l’action, ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire ou à un mot spirituel. Évitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère.
Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes et non à ceux-ci à se présenter.
Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres.
Hôtel-de-Ville, 25 mars 1871.
Le Comité central de la garde nationale :
AVOINE fils, Ant. ARNAUD. G. ARNOLD, ASSI, ANDIGNOUX, BOUIT, J. BERGERET, BABICK, BAROUD, BILLIORAY, BOURSIER, BLANCHET, CASTIONI, CI-IOUTEAU, C. DUPONT, FABRE, FERRAT, FLEURY, FOUGERET, C. GAUDIER, GOUHIER, II. GÉRESME, GRELIER, GROLARD, JOSSELIN, F. JOURDE, LAVALETTE, H. FORTUNÉ, MALJOURNAL, E. MOREAU, MORTIER, PRUDHOMME, ROUSSEAU, RANVIER, VARLIN.
Manifeste du Comité des vingt arrondissements où Lavalette apparaît comme étant du XIXe arrondissement.
MANIFESTE DU COMITÉ DES VINGT ARRONDISSEMENTS
[Texte n° 43]
MANIFESTE
DU
.COMITÉ DES VINGT ARRONDISSEMENTS Paris, par la révolution du 18 mars, par l’effort spontané et courageux de sa garde nationale, a reconquis son autonomie, c’est-à-dire le droit d’organiser sa force publique, sa police et son administration financière. Au lendemain de la défaite sanglante et désastreuse que la France vient de subir, comme le châtiment de soixantedix ans d’empire, de monarchie, de réaction cléricale, parlementaire, autoritaire et centralisatrice, notre patrie se relève, ressuscite, commence une ère nouvelle, et reprend la tradition des anciennes communes et de la Révolution française, cette tradition qui lui a donné la victoire, mérité le respect et la sympathie des nations dans le passé, et qui lui donnera l’indépendance, la richesse, la gloire pacifique et l’amour des peuples dans l’avenir.
Jamais heure ne fut plus solennelle. Cette révolution, que nos pères ont commencée et que nous achevons, poursuivie à travers les siècles avec tant d’abnégation et d’héroïsme par les artisans du moyen âge, par les bourgeois de la Renaissance, par les combattants de 1789, qui a coûté la vie à tant de héros glorieux ou obscurs, va se consommer sans lutte sanglante, par la toute-puissance de la volonté populaire, qui va se prononcer souverainement en déposant son bulletin dans l’urne.
Pour assurer le triomphe de l’idée révolutionnaire et communale dont nous poursuivons le pacifique accomplissement, il importe d’en déterminer les principes généraux et d’en formuler le programme que nos mandataires devront réaliser et défendre.
La Commune est la base de tout état politique, comme la famille est l’embryon des sociétés.
Elle doit être autonome, c’est-à-dire se gouverner et s’administrer elle-même suivant son génie particulier, ses traditions, ses besoins exister comme personne morale, conservant dans le groupe politique, national et fédéral, son eritière liberté, son caractère propre, sa souveraineté complète, comme l’individu au milieu de la cité. Pour s’assurer le développement économique le plus large, l’indépendance et la sécurité nationale et territoriale, elle peut et doit s’associer, c’est-à-dire se fédérer avec toutes les autres communes ou associations de communes qui composent, la nation. Elle a pour la décider les affinités de race, le langage, la situation géographique, la communauté de souvenirs, de relations et d’intérêts.
L’autonomie de la Commune garantit au citoyen la liberté, l’ordre à la cité, et la fédération de toutes les communes augmente, par la réciprocité, la force, les débouchés et les ressources de chacune d’elles, en la faisant profiter des efforts de toutes.
C’est cette idée communale, poursuivie dès le XIIe siècle, affirmée par la morale, le droit et la science, qui vient de triompher le 18 mars 1871.
Elle implique, comme forme politique, la République, seule compatible avec la liberté et la" souveraineté populaire
La liberté la plus complète de parler, d’écrire, de se réunir et de s’associer ;
Le respect de l’individu et l’inviolabilité de sa pensée ; La souveraineté du suffrage universel, restant toujours maître de lui-même et pouvant se convoquer et se manifester incessamment ;
Le principe de l’élection appliqué à tous les fonctionnaires ou magistrats ;
La responsabilité des mandataires, et par conséquent leur révocabilité permanente ;
Le mandat impératif, c’est-à-dire précisant et limitant le pouvoir et la mission du mandataire.
En ce qui concerne Paris, ce mandat peut être ainsi déterminé
Réorganisation immédiate des districts de la cité, suivant la situation industrielle et commerciale de chaque quartier ; Autonomie de la garde nationale, formée de tous les électeurs, nommant tous ses chefs et son état-major général, conservant l’organisation civile et fédérative, représentée par le Comité central, et à laquelle la révolution du 18 mars doit son triomphe
Suppression de la Préfecture de police ; surveillance de la cité exercée par la garde nationale, placée sous les ordres immédiats de la Commune
Suppression, quant à Paris, de l’armée permanente, aussi dangereuse pour la liberté civique qu’onéreuse pour l’économie sociale
Organisation financière qui permette à la ville de Paris de disposer entièrement et librement de son budget, sous réserve de sa part de contributions dans les dépenses générales et services publics, et qui répartisse suivant le droit et l’équité les charges du contribuable d’après les services reçus
Suppression de toutes subventions favorisant les cultes, les théâtres ou la presse
Propagation de l’enseignement laïque, intégral, professionnel, conciliant la liberté de conscience, les intérêts, les droits de l’enfant avec les droits et la liberté du père de famille
Ouverture immédiate d’une vaste enquête établissant la responsabilité incombant aux hommes publics dans les désastres qui viennent d’accabler la France, précisant la situation financière, commerciale, industrielle et sociale de la cité, le capital et les forces dont elle dispose, les ressources dont elle jouit, et fournissant les éléments d’une liquidation générale et amiable nécessaire à l’acquittement de l’arriéré et à la reconstruction du crédit ;
Organisation d’un système d’assurance communale contre tous les risques sociaux, y compris le chômage et la faillite ; Recherche incessante et assidue des moyens les plus propres à fournir au producteur le capital, l’instrument de travail, les débouchés et le crédit, afin d’en finir pour toujours avec le salariat et l’horrible paupérisme,, afin d’éviter à jamais le retour des revendications sanglantes et des guerres civiles, qui en sont les conséquences fatales. Tel est le mandat que nous donnons et que nous vous demandons, citoyens, de donner à vos élus. S’ils le remplissent comme ils le doivent, avec intelligence et fidélité, Paris sera devenu, par la révolution radieuse et fraternelle du 18 mars, la cité la plus libre et la plus heureuse entre toutes les villes, non pas seulement la capitale de la France, mais la capitale du monde.
C’est à vous, citoyens, à consommer pacifiquement avec la fierté et le calme de la souveraineté l’acte qui sera peutêtre le plus grand que doive voir le siècle et qu’aura vu l’histoire, en allant déposer dans l’urne le bulletin de vote qui affirmera votre capacité, votre idée, votre force.
Pour et par délégation du Comité des vingt arrondissements :
PIERRE DENIS, DUPAS, LEFRANÇAIS EDOUARD ROULLIER, JULES VALLÈS.
Liste du Comité.
1er arrond. - ANDRIEUX, GRANDJEAN, NAPIAS-PIQUET, VÉSINIER.
2e – SERAILLER, Jacques DURAND, JOHANNARD, Eugène POTTIER.
3e - Antoine ARNAUD (Comité central), Demay, statuaire Clovis DUPONT, PINDY.
4.e – Lefrançais, Adolphe CLÉMENCE, E. GÉRARDIN, Amouroux, Arthur ARNOULD.
5e – Edouard ROULLIER, Francis JOURDE (Comité central), Th. Régère, Murât (délégué desÉcoles), LONGUET.
6e – Ch. BESLAY, Ed. VAILLANT, VARLIN, LACORD (Comité central), Rogeard.
7e – BRUNEL, délégué à la guerre ; Ch. LALLEMENT, Parisel, TOUSSAINT.
8e - arrond. Raoul Rigaolt, BESTETT !, P. DENIS, Edouard Moreau.
9e – RANC, BRIOSNE, G. DUCHÊNE, Casimir Bouis.
10e - F. GAMBON, BABICK (Comité central), Henri FORTUNÉ (Comité central), RASTOUL, Champy, Félix Pyat.
11e - AVRIAL, Emile EUDES, Henri MORTIER, PROTOT, CLUSERET, Minet.
12e – LACAMBRE, A. BAROUD (Comité central), MONTELS, GÉRESME, HUBERT (Comité central).
13e – Léo MELLIET, FRANKEL, CHARDON, E. DUVAL.
14e - MARTELET, BILLIORAY, DECAMPS.
15° - Jules VALLÈS, CHAUVIÈRE, Clément, teinturier.
16e
17e - MALJOURNAL (Comité central), GRANGER, P. GROUSSET, GAILLARD, Alph. HUMBERT, MÉSY, G. BRIDEAU.
18e - BLANQUI, THEISZ, DUPAS, J.-B. Clément, DEREURE, Th. FERRÉ, VERMOREL.
19e - OUDET, LAVALETTE (Comité central), PUGET, P. Mallet.
20e - RANVIER, DUMONT, Jules BERGERET, TRIDON.
Lavalette apparaît sur la Grande liste du Père Duchêne pour le XIXe arrondissement :
LA GRANDE LISTE du PÈRE DUCHÊNE.
(6 germinal.)
[...]
19° – OUDET, LAVALETTE, EUDES, P. MALLET.
[...]
Blanqui en tête de tous les arrondissements.
Lavalette apparaît aussi dans la liste de la Caricature :
ÉLECTIONS COMMUNALES.
LISTE DE LA CARICATURE.
Varlin.
Teullière(E.).
Arnaud (A.).
Arnold (G.).
Bouis.
Babick.
Boursier.
Baron.
Billioray.
Larochette.
Villeneuve (E.).
Blanchet.
Castioni.
Dupont (E.).
Ferrât.
Fortuné (H.).
Fabre.
Fougeret.
Gaudier (G.).
Gouhier.
Géresme.
Grollard.
Josselin.
Jourde.
Lisbonne.
Lavalette.
Maljournal.
Moreau.
Mortier.
Prud’homme.
Rousseau.
Viard.
Brunereau.
Piazza.
Brunel.
Blanqui.
Gambon.
Cluseret.
Malézieux.
Longuet.
Rogeard.
Tibaldi.
Murat.
Levraud(Ed.).
Lacambre.
Clément (J.-B.).
Cremer.
Désessart.
Pyat.
Bordone.
Chardon.
Vergnaud.
Mouton.
Humbert (A.).
Genton.
Meillet (L.).
Tolain.
Pindy.
Macdonal.
Résultat des élections. Lavalette obtient 600 voix sur 11 282 votants et n’est pas élu :
Dix-neuvième arrondissement (Bulles Ckaumont).
Seize sections, 113,000 habitants, 6,conseillers.
Inscrits : 28,270
Le huitième : 3,533
Votants : 11,282
OUDET, élu : 10,065
PUGET, élu : 9,547
DELESCLUZE, élu dans le 11e : 5,846
MIOT (J.), élu : 5,520
OSTYN, élu : 5,065
FLOURENS, élu : 4,100
Henry : 4,084
Pillioud : 3,860
Cavol : 3,622
Mallet : 721
Lavalette : 600
Blanqui : 548
Pyat : 222
Lagarde : 195
Lefrançais : 173
Divers : 1,384
Nuls : 445
Élection complémentaire du 9e arrondissement :
ÉLECTIONS COMMUNALES DU 9e ARRONDISSEMENT.
Considérant que MM. Desmarets, Ferry, Nast e.t André, lors des élections du 26 mars, ont adjuré tous leurs concitoyens de se rendre au scrutin et ont ensuite donné leur démission
Considérant que MM. Ranc et Ulysse Parent, après les élections précitées, ont aussi donné leur démission ; Considérant que MM. Dupont de Bussac, Henri Rochefort, Avenel et Semerie, qui s’étaient présentés aux suffrages électoraux du 26 mars, ont déclaré ne point accepter de candidature pour les élections complémentaires du 10 avril,
Les soussignés arrêtent qu’ils établissent ainsi leur liste pour les élections de dimanche prochain, dans le 9e arrondissement :
MILLIÈRE, député démissionnaire, 37, rue des Martyrs.
BRIOSNE, du comité central des vingt arrondissements.
Vauthier, ancien représentant du peuple, 11, rue Saint-Lazare.
CHASSIN, directeur de la Démocratie, 39, rue Rochechouart.
PWCHIO, peintre, 21, rue Bréda.
Ont signé
A. MONNANTEUIL, BRUNEREAU, CHEVALLIER, GROMIER, LÉCHELLE, BAEHR, CHEVAUDEMANN, MARIN, POULY, LAVRILUT, LAVALETTE, L. BÉNAZET, DAKBLENTZ, A. MARX, MAUREL, MARAVAL, GAUTHIER, LESIEUR, BERGERET, ANDRÉ, LAROUDÉ, PERRON, THIOLAT, THOMAS, E. GIRARDIN, WEBER, TLXIRON, RUNTIEZ, CHALLEMET, A. FALLE fils, PRUDHON, LIÉBAUT, Ch. POITRINE, L. LABELLE, G. AYMARD, MESLIER, F. DOCHEZ, SCHREIBER, Day, FLANDIN, Strinel, Duhamel, F. COURANDEAU, MICHEL, E. COUROUX, F. FRANÇOIS, BRUTON, RAGARU, L. PROVENCEL.