#aaarrgggghhh

  • Quelle hypocrisie !!! Mais quelle hypocrisie !
    J’ai envie de HURLER... il y a des cadavres partout, et regardez ce que notre « chère » conseillère fédérale déclare au journal télé de hier soir :
    Journaliste : « La situazione che sta vivendo il Mediterraneo non lascia indifferente la Confederazione, che intende rafforzare il proprio contributo. Dichiarazione di Simonetta Sommaruga »
    Simonetta Sommaruga : « La Svizzera può aiutare, può avere del personale per Frontex, per queste missioni si salvataggio. La Svizzera può anche prendere dei rifugiati, e il Consiglio federale ha già preso la decisione di prendere 3000 rifugiati siriani nei prossimi 3 anni. Posso dire che in Europa siamo quelli che fanno un passo importante. La cosa più importante è di aiutare i paesi vicini alla crisi. Lì bisogna pagare, mostrare che siamo solidali »
    http://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/telegiornale/Telegiornale-4253873.html#

    Traduction vite fait :
    Journaliste : « La situation que la #Méditerranée est en train de vivre ne laisse pas indifférent la Confédération, qui veut renforcer sa contribution. Déclaration de #Simonetta_Sommaruga »
    #Sommaruga : « La #Suisse peut aider, elle peut mettre à disposition du personnel pour #Frontex, per ces missions de sauvetage. La Suisse peut prendre des réfugiés, e le Conseil fédéral a déjà décidé de prendre 3000 #réfugiés syriens dans les 3 prochaines années. Je peux dire qu’en Europe nous sommes parmi ceux qui ont fait un pas important. La chose la plus importante est d’aider les pays voisins à la crise. Là, il faut payer, pour se montrer solidaires »

    Ai-je besoin d’ajouter quelque chose ??

    #naufrage #hypocrisie #crétin_abyssal #flagrant_délit #asile #Forteresse_Europe #aide #AAARRGGGGHHH #naufrage

    cc @reka

    • La suite, c’est l’analyse de Thomas Miglierina, depuis le Luxembourg. Il fait une synthèse de ce que la commission européenne a discuté pendant la journée et son récit est juste tout aussi décevant... Un peu de critique de ce que tu as entendus, M. Miglierina, ne serait pas mal...

      Miglierina: «La pressione sull’Unione europea e sui suoi stati membri è senza precedenti. La commissione ha messo sul tavolo un decalogo di proposte urgenti e concrete. Alcune riguardano la repressione, si pensa di intercettare e di distruggere scafi e carrette del mare. Di lavorare contro le organizzazioni di trafficanti e contro i loro canali finanziari. Altre misure riguardano la gestion degli imbarchi, la possibilità che tutti vengano registrati. Che le domande d’asilo vengano esaminate nel tempo di due mesi e che chi non ha titolo per restare in Europa venga rimpatriato in modo celere. La parte più debole dell’impalcatura proposta dalla commissione rimane l’accoglienza. Si parla di 5000 posti per chi l’asilo se lo merita, ma su base volontaria. E dell’impegno a discutere una possibilità di ripartirsi l’onere anche per le persone di primo sbarco, in attesa che la domanda d’asilo venga esaminata, ma senza cifre concrete».
      Giornalista: «Concretamente, cosa può fare l’Unione europea? Un conto è darsi i mezzi per accogliere i migranti un altro è quello di fermare le partenze dai paesi extra europei e evitare nuove tragedie»
      Miglierina: «Non ci sono delle soluzioni veloci e semplici. L’idea è di lavorare con i paesi da cui i migranti salpano, con la Libia, appena ci sarà un governo, ma anche con i paesi d’origine. Promettere loro sostegno, ma in cambio di un’assunzione di responsabilità. Quello che manca, sono delle idee per l’immigrazione legale. La critica, che viene soprattuto da sinistra e dagli ambienti sociali, all’Europa è di avere reso praticamente impossibile immigrare legalmente. E in questo modo costringe la gente a rivolgersi ai trafficanti di uomini. Ma di tutto questo non c’è traccia, anche perché l’immigrazione legale non è una competenza dell’Unione europea»

      Traduction rapide :

      Miglierina : « La pression sur l’UE et sur ses Etats membres est sans précédents. La commission a mis sur la table une série de propositions urgentes et concrètes. Certaines ont à faire avec la répression, on pense d’intercepter et détruire les charrettes de la mer. De travailler contre les organisations de trafiquants et contre leurs canaux de financement. D’autres mesures ont à faire avec la gestion des embarquements, la possibilité que tous soient enregistrés. Que les demandes d’asile soient examinées en deux mois et que ceux qui n’ont pas un permis pour rester en Europe soient renvoyés de façon rapide. La partie la plus faible de ce système proposé par la commission est l’accueil. On parle de 5000 places pour ceux qui méritent l’asile, mais sur une base volontaire. Et de la volonté de discuter une possibilité pour se repartir le fardeau aussi pour les personnes qui arrivent et sont en attente de l’examen de leur demande, mais sans chiffres concrets ».
      Journaliste : « Concrètement, qu’est-ce que l’Union européenne peut faire ? Se donner les moyens pour accueillir les migrants c’est une chose, arrêter les départ depuis les pays extra européens et éviter les tragédies, c’est une autre histoire »
      Miglierina : « Il n’y a pas de solution rapide et simple. L’idée est de travailler avec les pays d’où s’embarquent les migrants, avec la Libye, dès qu’il y aura un gouvernement, mais aussi avec les pays d’origine. Leur promettre un soutien, mais contre une prise de responsabilité. Ce qui manque, ce sont des idées pour l’immigration légale. La critique à l’Europe, qui vient surtout de la gauche et des milieux sociaux, c’est d’avoir rendu impossible la possibilité d’immigrer légalement. E ainsi cela contraint les personnes de s’adresser aux trafiquants d’hommes. Mais de tout cela, il n’y a pas de trace, aussi car l’immigration légale n’est pas une compétence de l’Union européenne ».