Certaines personnes, du fait de leur patrimoine #génétique, seraient plus sensibles que d’autres à l’impact #toxique des pesticides, qui peut être transgénérationnel. Certaines études indiquent que même si les générations futures ne sont pas directement exposées aux pesticides, elles pourraient en subir les conséquences car leurs grands-parents y étaient exposés !
LES PESTICIDES DANS LES #FRUITS ET #LÉGUMES
[...]
De nombreuses études publiées entre 2007 et 2014 suggèrent que les légumes, notamment les légumes à feuilles vertes, et les fruits, tels que les pommes et les raisins, sont généralement les aliments qui contiennent les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés.
[...] Bien que des recherches poussées suggèrent que le fait de nettoyer les légumes et de les cuisiner réduise le niveau de certains résidus situés à la surface, dans certains cas la préparation peut au contraire concentrer les niveaux de résidus (Keikotlhaile et al. 2010).
LES PESTICIDES DANS LE #POISSON
[...] Les composés organostanniques (et plus particulièrement le tributylétain ou TBT) ont également été largement utilisés en tant qu’agents antisalissures sur les bateaux, donnant lieu à une pollution étendue de nombreuses eaux côtières et menant à une interdiction totale de leur utilisation par l’Organisation maritime internationale dans le cadre de la Convention internationale sur le contrôle des systèmes antisalissure nuisibles sur les navires de 2001 (ou Convention AFS, entrée en vigueur en 2008). Une étude sur la pollution par les organoétains dans les environnements marins a déterminé qu’un composé du triphénylétain (TPT), utilisé en tant que pesticide sur terre, constituait l’un des polluants les plus répandus dans les sédiments. Les composés du triphénylétain ne sont pas facilement biotransformés par les organismes marins, ce qui entraîne leur bioaccumulation et potentiellement leur bioamplification par le biais des chaînes alimentaires marines. Les concentrations d’organoétains sont particulièrement élevées dans le sang des personnes consommant de grandes quantités de #fruits_de_mer, et il a été suggéré que la surveillance régulière des niveaux de ces substances était nécessaire à des fins de santé publique (Yi et al. 2012).
LES PESTICIDES DANS LES PRODUITS ANIMAUX
Les #animaux d’#élevage peuvent également accumuler les pesticides par le biais d’aliments contaminés et de traitements vétérinaires. Bien que ces substances soient généralement stockées dans la graisse et les muscles des animaux, on en retrouve également dans le cerveau, le foie, les poumons et autres #abats. Les insecticides et les acaricides sont souvent utilisés pour lutter contre les ectoparasites tels que les araignées rouges dans le cadre de la production avicole (#volailles et œufs). Certains de ces pesticides s’accumulent dans les muscles, la graisse et le foie des animaux, et peuvent être détectés dans les #œufs longtemps après que les produits chimiques aient été éliminés des autres tissus. Le #lait et les produits laitiers en général contiennent eux aussi de nombreuses substances en raison de la bioaccumulation et du stockage des pesticides dans les tissus graisseux des animaux. Ce phénomène est particulièrement inquiétant quand on sait que le lait de vache constitue souvent un élément de base de l’alimentation chez l’homme, et qu’il est en grande partie consommé par les enfants.