• Holistic wild bee management in urban spaces
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2023.1155714

    Projects promoting bees in urban areas are initiated in cities around the world but evidence-based conservation concepts at a city-wide scale are scarce. We developed a holistic approach for assessment of bee and flowering plant diversity in a medium-sized city. In addition to standard mapping approaches in bee hotspots, we initiated citizen science projects for participative urban bee research to be able to collect comprehensive bee data across the entire city. We identified 22 hotspots of bee diversity, analyzed connectivity between those hotspots and evaluated the impact of flower patches planted in collaboration with the municipal gardens department as stepping stones for oligolectic bee species throughout the city. Participation by urban citizens in bee identification trainings (...)

  • Des ruches en ville, une fausse bonne idée pour la biodiversité ? Francesca Argiroffo/vajo - RTS

    Depuis quelques années, les ruches essaiment sur les toits des immeubles en ville. Hôtels, entreprises, administrations, universités et particuliers : tout le monde veut ses abeilles, et a le sentiment de faire un geste pour la planète, tout en produisant son miel. Dans de nombreux pays, où on a encouragé ces installations, on revient un peu en arrière.

    Au départ, l’idée semblait séduisante et utile, car la population des abeilles, ainsi que celle des pollinisateurs en général, décline dans les campagnes en raison de l’utilisation massive de pesticides, de désherbants, de parasites tels que le varroa ou le frelon asiatique, et du dérèglement climatique.

    En vingt ans, le taux de mortalité annuel de l’abeille domestique ou mellifère est passé de 10% à 30%. Pour la préserver, les villes ont donc encouragé l’installation de ruches en ville, où l’on trouve moins de pesticides et souvent une bonne diversité de fleurs. Ces initiatives ont suscité un énorme engouement.

    A Paris, par exemple, il y a plus de 2000 ruches urbaines. En Suisse, leur nombre a doublé en quelques années, surtout dans les villes alémaniques. Pourtant, depuis quelques années, cela pose certains problèmes. « Les ressources, les fleurs, ne sont pas infinies », rappelle Audric de Campeau, apiculteur et fondateur de CitizenBees, jeudi dans l’émission de la RTS Tout un monde.

    Concurrence entre les ruches
    S’il y a trop de ruches dans un même secteur, les abeilles produiront moins de miel et seront plus stressées pour trouver des ressources mellifères. « Il va y avoir de la bagarre. Ce n’est pas parce que les ruches sont voisines qu’elles sont copines », indique Audric de Campeau.

    Mais les abeilles à miel ne sont pas les seules à devoir survivre. Les abeilles sauvages - il y en a plus de 500 espèces en Suisse - les papillons de nuit ou encore les bourdons jouent un rôle crucial dans la biodiversité. Ces milliers d’autres insectes pollinisateurs doivent aussi trouver des fleurs à butiner, mais ils suscitent évidemment beaucoup moins d’intérêt.

    Les abeilles sauvages, qui vont chercher leur nourriture moins loin que les abeilles domestiques, ont tendance à disparaître plus vite. Sans compter que l’apiculture est une activité agricole essentielle. Les ruches, les essaims d’abeilles à miel, peuvent être reconstitués d’année en année, ce qui n’est pas le cas des espèces sauvages.

    Pas un geste pour la biodiversité
    Les ruches citadines ne favorisent donc pas la biodiversité. « Il est similaire de parler du déclin des abeilles sauvages, des papillons, des oiseaux, des plantes sauvages... Le déclin du nombre de colonies d’abeilles mellifères, maintenues par les apiculteurs, est finalement un problème qui concerne l’apiculture. Ce n’est donc pas directement lié à l’érosion de la biodiversité », explique Christophe Praz, spécialiste des abeilles sauvages et collaborateur scientifique à l’Université de Neuchâtel.

    Henry Clément, secrétaire général de l’Union nationale de l’apiculture française, estime que le problème n’est pas là. Le problème, ce sont les pesticides et la disparition de certaines variétés de fleurs. Les efforts publics ou privés, en ville comme à la campagne, doivent se concentrer sur ce domaine.

    En tout cas, les villes de Metz et de Besançon ont décidé de freiner l’installation de ruches sur les bâtiments publics. En Suisse, certaines villes, dont Lausanne, envisagent également cette mesure, et les installateurs de ruches urbaines qui ont proliféré ces dernières années mettent aujourd’hui davantage l’accent sur les hôtels à insectes et la revégétalisation que sur les ruches urbaines.

    #mode #apiculture #ruches #abeilles #ville #concurrence #insectes #pollinisateurs #biodiversité #pesticides

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/14329046-des-ruches-en-ville-une-fausse-bonne-idee-pour-la-biodiversite.html

  • Pesticides et abeilles : comment les fongicides s’attaquent à la reine
    https://theconversation.com/pesticides-et-abeilles-comment-les-fongicides-sattaquent-a-la-reine

    Nous avons ainsi constaté que les reines exposées présentaient une diminution des niveaux d’expression génétique d’une protéine impliquée dans la formation des corps gras.

    Dans l’ensemble, nos résultats confirment la nécessité d’inclure la reproduction dans les caractéristiques mesurées au cours des procédures d’évaluation des risques liés aux pesticides. À ce jour en effet, l’évaluation des risques des pesticides avant l’autorisation de mise sur le marché réalisée sur les pollinisateurs ne considère que les ouvrières sans étudier les effets sur les reproducteurs (femelles et mâles).

    Lorsque la reine joue un rôle clé dans la reproduction, comme chez les abeilles domestiques et d’autres insectes monogynes, la dégradation de cette reproduction pourrait être l’un des principaux facteurs de perte des colonies.

    #pesticides #abeilles #reproduction et donc #évaluation biaisée par les industriels.

  • #Pesticides dangereux pour les #abeilles : les inspecteurs de l’environnement priés de ne pas contrôler les arboriculteurs
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/05/pesticides-dangereux-pour-les-abeilles-les-inspecteurs-de-l-environnement-pr

    Une note de la direction de l’Office français de la biodiversité, que « Le Monde » s’est procurée, suscite l’incompréhension d’inspecteurs et de procureurs chargés d’affaires environnementales.

    #France

  • La revue dessinée, n°37

    Plus de patates donc plus de frites, plus de forages donc plus de bouteilles d’eau : plus, plus, toujours plus, quitte à assécher, transformer, surexploiter. À une époque où les ressources les plus essentielles se raréfient, notre numéro d’automne braque ses projecteurs sur cet appétit sans limite, souvent celui de multinationales déconnectées des besoins humains. En librairie le mercredi 7 septembre et en précommande dès maintenant.

    Sommaire :

    Prendre la mer


    Quand l’Europe pêche leurs poissons, les Sénégalais rêvent d’ailleurs.
    par Jeff Pourquié et Taina Tervonen

    Bad BZZZ


    Sélectionnée, transhumée, l’abeille est-elle vraiment l’égérie écolo tant vantée ?
    par Jérémy Capanna et Angela Bolis

    Un trop long silence


    En Algérie, l’armée française à violé. Une vérité qui éclate enfin.
    par Aurel et Florence Beaugé

    Frites à volonté


    Dans le Nord, la ruée vers les pommes de terre laisse les terres exsangues.
    par Émilie Plateau et Simon Henry

    Une ombre au tableau


    Précaires et déconsidérés, les profs contractuels souffrent.
    par Marion Chancerel, Manon Chapelain et Thomas Guichard

    Jusqu´à plus soif


    Dans les Vosges, près de Vittel, l’eau est un bien commun en péril.
    par Alex Puvilland, Alexander Abdelilah et Robert Schmidt

    Inconscience

    La rocambolesque découverte de la première porteuse saine de maladie, « Marie Typhoïde ».
    par Cécily de Villepoix et Fériel Naoura

    La revue des cinés

    Comédie mièvre ou pastiche réjouissant ? Réflexions sur Cry-Baby de #John_Waters.
    par Otto T.

    Face B

    L´icône punk #Siouxsie à passer sa vie à se transformer, et le son de #The_Banshees avec elle.
    par Nicolas Moog et Arnaud Le Gouëfflec

    https://boutique.4revues.fr/la-revue-dessinee-37

    #Sénégal #pêche #surpêche #pommes_frites #frites #pommes_de_terre #agriculture #terres #abeilles #Algérie #viols #eau #Vittel #eau_en_bouteilles #Vosges #Marie_Typhoïde #abeilles_sauvages

  • Une start-up israélienne produit le premier miel fabriqué par intelligence artificielle
    https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-produit-le-1er-miel-fabrique-par-intellig
    Dans un kibboutz de Galilée, une start-up israélienne construit des ruches robotisées qui surveillent les abeilles 24 heures sur 24 et permettent de réduire la mortalité de ces pollinisateurs majeurs, garants de la sécurité alimentaire.

    « Il y a deux millions d’abeilles ici », dit Shlomki Frankin en entrant dans un conteneur blanc de 12 mètre carrés, posé en plein milieu des champs d’avocats du kibboutz Bet Haemek, dans le nord d’Israël.


    Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Le conteneur appelé « Beehome » (maison des abeilles en anglais) peut abriter 24 ruches, explique à l’AFP l’apiculteur de 41 ans qui porte un chapeau avec un voile pour se protéger des éventuelles piqûres.

    Ces maisons d’abeilles fonctionnent comme des ruches normales en bois, si ce n’est qu’elles sont gérées par un robot placé à l’intérieur qui surveille ces insectes, contrôle leur habitat et leur procure des soins, précise M. Frankin qui travaille pour la société Beewise à l’origine de la méga ruche.

    Venu effectuer une visite de contrôle, il observe l’appareil électrique qui se déplace au centre du caisson bourdonnant et vient tirer un cadre de miel où sont agglutinées des abeilles mellifères.

    Intelligence artificielle 
    « Le robot est équipé de capteurs qui lui permettent de savoir ce qu’il se passe dans les cadres », explique à l’AFP Netaly Harari, directrice des opérations de Beewise.

    « Grâce à l’intelligence artificielle, notre logiciel sait ce dont les abeilles ont besoin », dit-elle dans l’atelier où sont assemblées les grandes ruches métalliques.

    Le robot peut en outre distribuer automatiquement du sucre, de l’eau, des médicaments.

    En cas de problème, il alerte l’apiculteur via une application. Ce dernier peut alors intervenir à distance depuis son ordinateur et se déplacer si nécessaire.


    Un apiculteur travaille sur une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    La méga ruche, qui fonctionne à l’énergie solaire, peut aussi réguler la température, éliminer les nuisances et même extraire du miel, grâce à une centrifugeuse intégrée, affirme Netaly Harari.

    La start-up va pour la première fois produire du miel à partir de la fin mai, le « premier miel au monde fabriqué avec l’intelligence artificielle ! », s’enthousiasme Mme Harari.

    Pour Shlomki Frankin, « le robot est un outil pour l’apiculteur, mais il ne le remplace pas ».

    « Je peux effectuer beaucoup de tâches simples à distance comme agrandir la ruche ou la réduire (…) ou bien laisser le robot faire cela et me concentrer sur d’autres tâches », dit-il ajoutant « gagner beaucoup de temps ».

    Une centaine de ces ruches robotisées ont déjà été déployées en Israël et une dizaine aux Etats-Unis. Beewise lorgne une entrée sur le marché européen dans deux ans.

    En avril, la start-up créée en 2018, qui compte plus de 100 employés, a levé environ 76 millions d’euros d’investissement pour développer ses exportations.


    _ Un ingénieur installe de nouvelles ruches, dans le cadre du projet high-tech Beehome, dans le kibboutz israélien Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

    Journée mondiale
    Selon le professeur Sharoni Shafir qui dirige le centre d’étude des abeilles de l’université hébraïque à Rehovot, la technologie peut aider à protéger les colonies d’abeilles de plus en plus fragilisées.

    « Parfois, un apiculteur met plusieurs mois à se rendre compte d’un problème, avec le robot, il peut s’occuper du problème en temps réel, cela réduit la mortalité des abeilles », dit-il à l’AFP.

    Ces dernières années, beaucoup d’entre elles ont disparu dans le monde, victimes du ‘syndrome d’effondrement des colonies’, imputé à la combinaison de plusieurs facteurs.

    « La diminution des champs de fleurs sous l’effet de la construction a réduit les sources et la diversification de l’alimentation des abeilles », note l’expert.

    A cela s’ajoute l’utilisation des pesticides, les maladies et les parasites comme le Varroa destructor, un acarien dévastateur, liste le professeur Shafir.


    Une ruche robotisée, du projet high-tech Beehome, au kibboutz Bet Haemek, dans le nord de la Galilée, le 14 mai 2022. (Crédit : JACK GUEZ / AFP) _

    « En Israël, entre 20 et 30 % des ruches disparaissent chaque année », or, « nous dépendons des abeilles », affirme l’entomologiste qui rappelle qu’une part significative de l’alimentation humaine résulte de la pollinisation, assurée par les insectes et qui permet aux plantes de se reproduire.

    Plus de 70 % des cultures – quasiment tous les fruits, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao – en dépendent très fortement.

    « Les abeilles et autres pollinisateurs sont essentiels à la sécurité alimentaire et à la nutrition », résume l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui célèbre le 20 mai la Journée mondiale des abeilles pour souligner l’importance de leur préservation.

    #abeilles #agriculture #environnement #apiculture #miel #biodiversité #écologie #fin_du_monde #catastrophe #collapsologie #capitalocène #intelligence_artificielle #robot #pollen #ruches

    • Tout ce qui touche à #Israël doit-il être hors du commun ? Le Monde, sur un projet qui a l’air assez semblable, présente les choses de façon bien plus modeste !

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/20/en-tunisie-des-ruches-intelligentes-pour-sauver-les-abeilles-et-produire-plu

      En Tunisie, des « ruches intelligentes » pour sauver les abeilles et produire plus et mieux

      Une start-up tunisienne a créé l’application Smart Bee qui permet aux apiculteurs de surveiller la santé des essaims et d’adapter le rucher aux aléas climatiques.

      Elias se précipite vers ses « ruches intelligentes ». L’apiculteur a reçu un signal d’alerte sur son téléphone grâce à une application, 100 % tunisienne et pionnière en Afrique du Nord, destinée à éviter la surmortalité des abeilles et à optimiser la production de miel.

      Sur une colline de son terrain familial à Testour, au nord-ouest de Tunis, Elias Chebbi, 39 ans, ouvre le volet d’une ruche et montre un petit appareil blanc similaire à un décodeur qui mesure les variables et l’avertit de tout incident, via l’application Smart Bee. La start-up tunisienne Beekeeper Tech a mis au point un dispositif de capteurs à infrarouge qui fournit en permanence des données sur l’environnement et la santé des abeilles, pour « un prix abordable ».

    • C’est pas tellement supprimer l’humain qui m’inquiète. Pour ça je veux bien les aider (en commencant par le haut). Et en terme d’humanité, ça fait lgtps qu’Israel à fait cessession.
      C’est contourner le vivant et industrialiser le vivant (libre) le plus grave.

  • Au Maroc, les #abeilles désertent le plus ancien #rucher au monde - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/au-maroc-les-abeilles-desertent-le-plus-ancien-rucher-au-monde-10968141

    « Cette désertion des #ruches est un phénomène inédit au Maroc », constate l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), chargé de l’enquête, qui impute aux changements climatiques le « syndrome de l’effondrement des colonies d’abeilles ». L’ONSSA exclut l’hypothèse de maladies.

    Le chercheur en sciences apicoles, Antonin Adam, privilégie lui comme explication la pire #sécheresse depuis 40 ans à frapper ce pays d’#Afrique_du_nord.

    #climat

  • Putting beehives in cities is “very dangerous” to other pollinators says bee expert Paula Carnell
    https://www.dezeen.com/2022/02/08/beehives-cities-dangerous-paula-carnell

    Honeybee specialist Paula Carnell told Dezeen that efforts to put beehives in cities actually harmed native pollinators such as solitary bees and bumblebees.

    “The biggest risk to bees is actually beekeepers,” she said. “Honeybees are being bred for the benefit of humans for honey production. There are a lot of aspects of beekeeping that are not sustainable and not natural.”

    Sur l’architecture végétalisée:

    Covering buildings with plants in pots, beds or green walls is a big trend in architecture, but environmentalists have started to question their contributions to biodiversity.

    Designer Thomas Heatherwick came under fire last month for his 1,000 Trees project in Shanghai, which features hundreds of individual trees in elevated planters.

    Writing in Dezeen, sustainable architecture expert Philip Oldfield described the project as “elitist eco-bling”.

    #abeille #pollinisateurs #urbanisme #architecture #greenwashing

  • Dans L’atlas des pesticides de la fondation Heinrich Böll, téléchargeable gratuitement : https://www.boell.de/pestizidatlas?dimension1=ds_pestizidatlas22

    Groupes chimiques : les pesticides & les semences promettent des affaires juteuses
    Le marché mondial des pesticides est en pleine croissance - et ce ne sont qu’une poignée de groupes qui se le partagent. Ils investissent de plus en plus dans les pays du Sud, où les pesticides sont moins strictement réglementés.

    https://www.boell.de/de/2022/01/12/chemiekonzerne-pestizide-saatgut-versprechen-grosse-geschaefte?dimension1=ds_p

    glyphosat : probablement cancérigène
    thiamethoxam : nuit aux abeilles
    glufosinat : nuit à la procréation
    chlorantraniniprol : nuit aux organismes aquatiques
    cyproconazol : nuit à la procréation

    Vier Konzerne dominieren den globalen Pestizid-Markt

    Die meisten Agrochemiekonzerne wie Bayer oder Syngenta entstanden aus Chemie- oder Pharmafirmen, deren Gründungen teils bis ins 19. Jahrhundert zurückgehen. Zu ihrer heutigen Form haben sie sich entwickelt, als sie mit dem Aufkommen der Gentechnik in der Landwirtschaft ab Mitte der 1990er-Jahre ein neues Geschäftsmodell in der Kombination von Pestizid- mit Saatgutverkäufen entdeckten. In großer Zahl kauften sie kleinere Saatguthersteller auf und spalteten rund um die Jahrtausendwende die Agrarsparte vom restlichen Geschäft ab, um neue spezialisierte Konzerne zu bilden. In den letzten Jahren haben sich die Anteile dieser Konzerne am Weltmarkt nochmals stark vergrößert. 2017 übernahm das chinesische Staatsunternehmen ChemChina den Schweizer Agrarkonzern Syngenta, zusätzlich fusionierten die beiden US-Unternehmen Dow Chemicals und Dupont, um ihre Pestizid- und Saatgutgeschäfte 2019 in Corteva Agrisciences zusammenzulegen. 2018 übernahm der deutsche Chemiekonzern Bayer die US-amerikanische Firma Monsanto und verkaufte Teile seines Geschäfts an die deutsche Chemiefirma BASF, die damit ins Saatgutgeschäft einstieg. 2020 schließlich wurden Syngenta, der Pestizidhersteller Adama aus Israel und Sinochem aus China in der neuen Syngenta Group vereint. Die vier Konzerne – die Syngenta Group, Bayer, Corteva und BASF – teilten sich 2018 etwa 70 Prozent des Weltmarktes für Pestizidet. Zum Vergleich: 1994 betrug der Marktanteil der vier größten Anbieter 29 Prozent. Im Saatgut­­­sektor – der heute von genau denselben Konzernen angeführt wird – stieg der Anteil der größten Vier im selben Zeitraum von 21 auf 57 Prozent.

    #pesticide #commerce #pollution

  • Ces apicultrices palestiniennes qui font le buzz sur les toits de Jérusalem-Est Par Sue Surkes
    https://fr.timesofisrael.com/ces-apicultrices-palestiniennes-qui-font-le-buzz-sur-les-toits-de-

    En deux ans, le projet Sinsila a enseigné à près de 100 femmes comment élever des abeilles, faire du miel commercialisable et à cultiver des plantes et des légumes à domicile


    Zahia Abu-Armeilah avec sa ruche dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Les allées bétonnées qui mènent à l’habitation de Zahia Abu-Armeilah, située dans la partie palestinienne d’Abu Tor, sont trop étroites pour y faire pousser des plantes. Mais il suffit de monter sur le toit de son logement de Jérusalem-Est pour découvrir un véritable jardin d’Eden, riche de végétaux, de jeunes arbres fruitiers qui s’épanouissent dans une cacophonie provoquée par le bourdonnement de centaines d’abeilles.

    C’est par hasard, il y a deux ans, qu’Abu-Armeilah, âgée de 51 ans, a vu un post sur Facebook qui avait été publié par Muslala, une organisation à but non-lucratif de Jérusalem-Ouest qui combine l’art, l’activisme social et le développement durable. Le groupe avait construit une oasis sur le toit du bâtiment Clal, dans un centre commercial délabré installé à proximité du marché Mahane Yehuda – un paradis vert constitué de ruches, de plantes, de légumes et d’arbres fruitiers.

    Sur la publication figuraient les coordonnées de Sinsila – un mot qui signifie « terrasse agricole » en arabe – une nouvelle organisation qui s’efforçait alors d’établir un groupe à peu près similaire pour les Palestiniens.

    Après avoir initialement pensé que c’était « majnun, » une folie, de garder des abeilles chez soi, Abu-Armeilah s’est inscrite au premier cours d’apiculture dispensé par Sinsila et elle en a suivi d’autres là-bas sur la création de jardins végétalisés, sur le développement durable et sur l’hydroponie, qui est l’art de faire pousser des plantes hors-sol. Mère au foyer dans le passé, elle enseigne dorénavant les sciences environnementales à des petits garçons, du CE1 au CM2, qui fréquentent une école du quartier d’A-Tor, à Jérusalem-Est. C’est le tout premier emploi qu’elle a obtenu dans sa vie.

    Que lui a apporté cette expérience ? « La confiance en moi-même », s’exclame-t-elle, « et un bel espace où la famille peut s’installer et se divertir. Ce jardin, c’est mon bébé. Je suis si heureuse quand je m’y trouve ».

    Avant, le toit était nu – et il ne servait que d’espace de stockage.


    Une partie du jardin de Zahia Abu-Armeilah, perché sur les toits, dans le quartier Abu Tor de Jérusalem-Est. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Avec la ruche que Sinsila l’a aidée à mettre en place, Abu-Armeilah fait du miel pour sa famille et pour ses amis. A terme, espère-t-elle, elle pourra commencer à le vendre et contribuer ainsi aux revenus du foyer.

    La ruche requiert peu d’attention, explique-t-elle, les abeilles se prenant en charge majoritairement de manière autonome – « mais je vais les voir tous les jours », ajoute-t-elle en riant.

    A l’arrivée d’une guêpe, elle montre avec enthousiasme comment les abeilles se rassemblent pour défendre la ruche et écarter l’intruse. Plus tard, elle montre le pollen jaune que ramènent les abeilles à la ruche après avoir butiné.

    Pendant les confinements entraînés par le coronavirus, l’époux d’Abu-Armeilah, qui n’avait pas caché son dédain, à l’origine, à l’égard du projet d’apiculture de son épouse, s’est affairé à construire des rayonnages pour les plantes qui ornent dorénavant le toit – et il y a de tout, des plantes d’ornement, des piments, des aubergines, des tomates, même du citron et des mandariniers. Les restes de fruits et de légumes sont jetés dans un vermicomposteur, qui utilise les vers de terre pour créer un compost de haute qualité.


    Travaux d’apiculture dans le quartier d’al-Thuri-Abu Tor à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    « Et maintenant, mon mari est très heureux », note Abu-Armeilah. « Il s’installe là, le soir, pour profiter du grand air ». Son fils, âgé de 26 ans, qui vit encore chez elle parce qu’il ne s’est pas encore marié, vient là avec ses amis pour fumer la chicha. Les abeilles, qui sont plus intéressées par les plantes, ignorent en général les invités.

    Abu-Armeilah est l’une des dizaines de femmes palestiniennes de Jérusalem-Est qui, grâce à Sinsila, élèvent aujourd’hui des abeilles et font pousser des légumes sur leur toit, économisant ainsi l’argent dépensé dans les épiceries et s’assurant, dans quelques cas, un revenu supplémentaire.

    C’est Tariq Nassat, architecte, qui est à l’origine du projet. En seulement deux ans, il a transformé le toit et deux grandes terrasses d’une bibliothèque municipale du quartier Wadi Roz de Jérusalem-Est en école d’apiculture, de jardinage et d’agriculture urbaine. Ce sont 95 femmes, jusqu’à présent, qui ont suivi ses cours.


    Hanan, architecte et membre de Sinsila, montre à une étudiante en architecture de l’Académie des arts Bezalel de l’université hébraïque la culture des concombres s’appuyant sur l’hydroponie sur le toit de Sinsila, le 6 septembre 2021. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel)

    Sur une terrasse, une grande ruche et un vermicomposteur. Sur l’autre, des bacs en bois avec des fleurs et des herbes, qui s’épanouissent grâce à divers systèmes d’hydroponie qui permettent de cultiver des légumes avec de l’eau fertilisée.

    Au mois d’août, l’ONG a organisé une fête sur le toit de la bibliothèque et elle a lancé une coopérative de femmes, avec un café en ligne et un point de vente pour commercialiser le miel et d’autres produits à base de cire d’abeille.

    Plusieurs femmes ont transformé leurs activités d’apiculture en affaire et trois d’entre elles – notamment Abu-Armeilah – enseignent le développement durable dans des écoles de Jérusalem-Est. Le groupe crée aussi le lien entre ses diplômées et certains événements. Au début du mois, elles ont par exemple fourni des rafraîchissements lors d’une cérémonie au cours de laquelle les tout premiers arbres d’un verger communautaire ont été plantés sur un terrain surplombé par l’école Hand in Hand, dans le sud de la ville, qui accueille des petits Juifs et des petits Arabes.


    Un atelier de fabrication de panier sur le toit de Sinsila. (Autorisation, Sinsila)

    Nassar tente actuellement d’obtenir le feu vert pour transformer un jardin délabré de la bibliothèque en nursery pour les petits arbres fruitiers. Ailleurs, il a créé un jardin sur un toit qui est cultivé par les jeunes Palestiniens en difficulté et il prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, une branche de Sinsila dans un nouveau bâtiment municipal à Abu Tor. Il travaille aussi avec des experts des toits végétalisés et avec des employés municipaux pour redonner vie aux toits de six bâtiments publics – des centres communautaires et des écoles.

    Nassar, 37 ans, le plus jeune d’une fratrie de dix enfants, élevé dans une famille musulmane conservatrice, a grandi dans le quartier Ras el-Amud de Jérusalem-Est et il a fréquenté ce qu’il appelle « une école très médiocre » de la Vieille Ville.


    Tariq Nassar. (Autorisation)

    Nassar, un élève brillant, a étudié l’architecture à l’université Bir Zeit, en Cisjordanie. Il a travaillé aux États-Unis et aux côtés de l’UNRWA – agence de l’ONU des réfugiés palestiniens – en Jordanie. Il a ensuite suivi un programme d’urbanisation intégrée et de conception durable à l’université de Stuttgart, en Allemagne.

    Mais il dit avoir finalement réalisé que la conception était bien davantage que de simples plans esquissés sur le papier : elle est aussi question plus largement de culture et de société.

    « J’ai réfléchi à la manière de développer des quartiers de façon durable. Mais pour ça, il faut travailler avec les locaux. Tout s’entremêle », dit-il.

    Après être revenu en 2015 à Jérusalem, Nassar s’est marié ; il a eu deux enfants et il a travaillé à Jérusalem et ailleurs dans le secteur de la création d’espace – qui mobilise les communautés locales pour qu’elles décident elles-mêmes comment tirer le meilleur des espaces publics où elles vivent.

    S’il a grandi en haïssant les Juifs, il n’a eu l’occasion de parler avec un Juif qu’à l’âge de 17 ans seulement alors qu’il se trouvait dans un vol en direction des États-Unis pour rendre visite à l’un de ses frères. « Ce type, dans l’avion, était sympa et j’ai commencé à me poser des questions », se souvient-il. « A partir de ce moment-là, beaucoup de choses ont changé ».

    Pendant une rencontre d’activistes communautaires en provenance de tout Jérusalem, Nassar a rencontré Matan Israeli, artiste et cofondateur de Muslala.

    « J’avais les toits en tête en permanence », dit Nassar, en raison de l’absence d’espaces vacants à Jérusalem-Est, au sol. Il a également compris que les Palestiniennes de Jérusalem-Est – qui, pour la plupart, ne travaillent pas pour des raisons sociales et culturelles – étaient la force dominante dans le foyer et, en conséquence, les partenaires parfaites pour végétaliser les toits de la ville. Il souligne que les revenus issus de leur implication dans le projet représentent également, pour elles, une opportunité économique.

    Nassar a aussi rencontré l’expert en apiculture biodynamique Yossi Aud, qui cherchait à mettre en place des cours en direction des femmes de Jérusalem-Est.

    Il a trouvé une salle de classe au sein de la bibliothèque de Wadi Joz, créé un prospectus qu’il a envoyé dans les centres communautaires palestiniens. En deux semaines, cent femmes se sont portées candidates au cursus.



    Les apiculteurs du quartier de Jabel Mukaber, à Jérusalem-Est. (Autorisation : Sinsila)

    Amassant à la hâte et à grand peine des donations, Nassar a lancé un premier programme de trois mois qui a réuni 15 femmes au mois d’avril 2019. Ont suivi six mois de supervision des travaux réalisés sur leur toit par chaque participante, sur place. Les cours sont réservés aux femmes et il n’a autour de lui que des assistantes.

    “Yossi, Matan et moi-même avons passé ce mois de juillet à circuler dans tout Jérusalem-Est pour livrer des ruches », explique Nassar qui, jusqu’à une date récente, était le seul salarié employé par Sinsila.



    Tariq Nassar, fondateur de Sinsila, à la ruche de Sinsila. (Crédit : Sue Surkes/Times of Israel) _

    Il a dorénavant de quoi financer deux postes à plein-temps – celui de Hanan, une architecte, et celui de Hashem, un habitant de Jérusalem-Est qui a obtenu un diplôme en études environnementales à l’université Ben-Gurion, dans le sud du pays.

    « La jeune génération de Palestiniens n’a pas d’espoir et c’est dangereux », estime Nassar. « Nous avons besoin d’espoir, mais il faut aussi qu’il soit combiné à l’action. Sinsila aide à redonner de l’espoir et c’est novateur. »

    #Femmes #palestine #israël #gaza #israel #bds #palestine_assassinée #occupation #colonisation #apartheid #miel #apiculture #abeilles

  • Abeilles domestiques : #Bruxelles veut éviter la prolifération anarchique de ruchers
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_abeilles-domestiques-bruxelles-veut-eviter-la-proliferation-anarchique-d

    Au printemps, l’administration Bruxelles Environnement enlèvera les quelques ruchers qu’elle a en gestion dans les zones Natura 2000 de la Région. C’est la première mesure, symbolique, d’un plan nettement plus vaste de régulation de l’apiculture dans la capitale. L’étoile de l’abeille domestique aurait-elle pâli ? En tout cas, désormais, l’abeille mellifère n’est plus unanimement considérée comme l’icône de la biodiversité.

    Depuis dix ans, dans le monde entier, la communauté scientifique s’inquiète de la compétition entre abeilles domestiques et sauvages. "Il s’agit d’une concurrence sur les ressources alimentaires", pose Nicolas Vereecken, titulaire d’une chaire d’agroécologie à l’ULB. Une concurrence déloyale à en croire les scientifiques : nettement plus nombreuses et plus mobiles – elles butinent jusqu’à un kilomètre de la ruche - les abeilles domestiques s’approprieraient l’essentiel des ressources alimentaires.

    Voilà pour la théorie. Mais en pratique, cette concurrence s’applique-t-elle à la réalité bruxelloise ? Une bonne partie des apiculteurs bruxellois en doutent. « A Bruxelles, nous sommes 200 ou 300 apiculteurs à avoir une, deux ou trois ruches au fond du jardin ou dans le parc tout proche, affirme Yves Van Parys. Nous ne sommes pas de gros producteurs de miel. »

    Pour cet apiculteur qui exploite un rucher à Jette depuis 39 ans, il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une prolifération de ruches, au contraire. « Ces trois dernières années, selon notre recensement, il y a plutôt une diminution du nombre de ruches à Bruxelles, de l’ordre de 30%. »

    Pourtant, selon Bruxelles Environnement et l’équipe de recherche de l’ULB, les premiers résultats d’analyse sur le terrain ne laissent aucun doute sur le fait que l’activité apicole se développe bel et bien à Bruxelles, au détriment de la préservation de la biodiversité et des 200 espèces d’abeilles sauvages recensées à Bruxelles.

    « Dans une ruche, vous avez plusieurs dizaines de milliers d’individus d’abeilles domestiques. A Bruxelles, les populations d’abeilles sauvages sont nettement minoritaires, on parle de quelques dizaines d’individus par espèce. Donc, forcément, celles qui sont surnuméraires ont un effet de dominance », explique Nicolas Vereecken.

    Qui dit vrai ? Bruxelles compte-t-elle trop d’abeilles ou trop peu ? Comment objectiver tout cela ? La Région voudrait réaliser un cadastre du nombre de ruches et de leur localisation par rapport aux espaces verts. Mais la tâche est titanesque.

    « Le milieu apicole est extrêmement opaque. Comme il n’est pas obligatoire de déclarer toutes les ruches installées sur le territoire à Bruxelles, il y a un flou artistique, en raison d’un manque de communication et de transparence », estime Nicolas Vereecken.

    Un premier pas a été franchi dans la bonne direction, mais il est insuffisant selon le scientifique : depuis septembre 2019, les apiculteurs ont l’obligation de se déclarer la commune à partir de trois ruches. Ceux qui en une ou deux, ce qui est fréquent, ont donc la possibilité de passer sous le radar.

    La nouvelle orientation prise par les autorités régionales déplaît à bon nombre d’apiculteurs. « Je suis inquiet pour l’abeille mellifère. Je suis inquiet pour l’apiculteur pédagogue et sensibilisateur », résume Yves Van Parys. L’abeille domestique, qui avait si bonne presse, doit aujourd’hui descendre de son piédestal.

    « Il y a eu un gros phénomène de mode depuis quinze ans, analyse Julien Ruelle, coordinateur de la stratégie pour les pollinisateurs au sein de Bruxelles Environnement. On a installé des ruches partout, y compris sur les toits d’entreprises et d’administrations, parce que c’était une solution facile qui donnait l’impression qu’on sauvait la planète très facilement. Aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas aussi intuitif. Mettre des ruches ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire. Alors, on revient un peu en arrière. Et c’est parfois difficile de revenir sur des certitudes qu’on avait il y a dix ans. »

    Certains apiculteurs abondent dans ce sens-là. "On s’est mis le doigt dans l’œil il y a 10 ans, reconnaît volontiers Marc Wollast. La direction prise est la bonne. Cela va plus loin que le simple principe de précaution", affirme l’apiculteur et coordinateur de l’association Apis Bruoc Sella.

    #abeilles #abeilles_domestiques #abeilles_mellifère #abeilles_sauvages #Ruches #apiculture #biodiversité #environnement #catastrophe #écologie #insectes #apiculture #miel

    • Mettre des ruches en ville ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire
      L’abondance des abeilles domestiques diminuent la biodiversité.
      Ne pourrait on laisser ces petites bêtes en paix ?

  • Un apiculteur a trouvé une méthode pour sauver les #abeilles des redoux et du parasite #varroa
    https://lareleveetlapeste.fr/un-apiculteur-a-trouve-une-methode-pour-sauver-les-abeilles-des-re

    Face à l’hécatombe de ses colonies d’abeille au sortir de l’hiver, Xavier Dumont s’est souvenu des climats plus rigoureux d’il y a 40 ans. C’est ce qui lui a donné l’idée d’une méthode originale pour sauver ses abeilles : les faire hiverner dans sa cave pour reproduire les températures de l’époque. Et l’expérience a été un véritable succès ! En plus d’assurer la survie de toutes ses colonies, la méthode a permis de lutter contre le parasite varroa. L’apiculteur a lancé un grand appel à participer à tous les apiculteurs de France afin d’éprouver la méthode de façon scientifique et d’en valider les différents protocoles.

  • Rendre la ville accueillante pour les #abeilles
    https://metropolitiques.eu/Rendre-la-ville-accueillante-pour-les-abeilles.html

    Sait-on qu’en plus des abeilles domestiques bien connues, plusieurs centaines d’espèces d’abeilles sauvages peuvent trouver un habitat en ville ? Décrivant cette diversité insoupçonnée, Benoît Geslin interroge les conditions de leur présence dans les milieux urbains. Dossier : L’urbanisme écologique : un nouvel impératif ? La ville, un habitat pour les abeilles sauvages ? Nous observons depuis une soixantaine d’années un déclin mondial de la biodiversité, qui concerne également de nombreuses familles #Terrains

    / abeilles, biodiversité, #écologie, #nature

    #biodiversité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_geslin.pdf

  • Les abeilles ont produit dix fois moins de miel en raison de la météo Fabrice Gaudiano/oang
    https://www.rts.ch/info/suisse/12362746-les-abeilles-ont-produit-dix-fois-moins-de-miel-en-raison-de-la-meteo.h

    En raison de la brièveté du printemps et des fortes pluies du début de l’été, les abeilles ont produit cette année environ dix fois moins de miel que d’habitude. La conséquence sera une pénurie du précieux nectar.

    Après une récolte de miel exceptionnelle l’an dernier, 2021 est l’année de la disette pour l’apiculture suisse. Alors qu’une ruche produit environ 15 à 20 kilos de miel par an, on en est actuellement entre 0 et 3 kilos.


    Météo vraiment défavorable
    « La pénurie de miel est provoquée essentiellement par les conditions météorologiques qui ont été vraiment très, très défavorables », a souligné Francis Saucy, président de la Société romande d’apiculture jeudi dans La Matinale de la RTS.

    C’était le cas à la fois pour la première récolte de printemps et pour la seconde récolte de l’année", a précisé l’apiculteur. « Il a plu énormément et les abeilles ont eu très peu de temps pour aller récolter du nectar. Il y en avait du reste extrêmement peu, sur les fleurs, dans les arbres, les forêts, etc… »

    Prix en forte hausse
    . . . . . . . . .
    #miel #abeilles #apiculture #agriculture #alimentation #santé #météo #apiculture #abeilles

  • La fabrique de l’ignorance

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    Agnotologie
    Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    #science #faits_scientifiques #ignorance_délibérée #abeilles #pesticides #néo-nicotinoïdes #apiculture #recherche #tabac #industrie_du_tabac #industrie_agro-alimentaire #big_tobacco #recherches_de_diversion #diversion #déni_scientifique #fabrique_du_doute #doute #responsabilité #RoundUp #round_up #manipulation #contreverse #agnotologie #ignorance_stratégique #DDT #perturbateurs_endocriniens #bisphénol-A (#BPA) #amiante #appel_d'Heidelberg #compétition #udone_science
    #film #film_documentaire #documentaire

    –—

    déjà signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/905361
    et ici :
    https://seenthis.net/messages/902388

    Je remets ici avec plus de mots-clé

  • La fabrique de l’ignorance

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    Disponible du 16/02/2021 au 23/04/2021

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les #pesticides #néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des #abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du #bisphénol_A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’#Europe et les #États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le #tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    #Agnotologie

    Cette instrumentalisation de la science à des fins #mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, #science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    Réalisation :
    Franck Cuvelier
    Pascal Vasselin

    Pays :
    France
    Année :
    2020

  • « Honeyland », film documentaire de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov, - Communier avec les abeilles
    https://reporterre.net/AU-CINEMA-Communier-avec-les-abeilles

    Synopsis — Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de #Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les #abeilles. Elle prélève uniquement le #miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature.
    L’histoire d’Hatidze est un microcosme, qui montre à une échelle plus large à quel point la nature et l’humanité sont intimement liées, et combien nous risquons de perdre si nous décidons d’ignorer ce lien fondamental.

    https://www.youtube.com/watch?v=eKxqPIw7_cs&feature=emb_logo


    #film

  • Ce qu’il nous reste...

    Ce qu’il nous reste ? Nous tenir debout, vaille que vaille. Nous épauler. Tisser des réseaux de solidarité.

    Piquer, tant qu’on peut piquer.
    Le devenir abeille.

    –---

    Il y a des textes qui sont tellement bouleversants qu’ils vous changent à vie. Comme ce texte de #Jean_Paulhan de 44.

    https://twitter.com/Gjpvernant/status/727057049532678144

    https://twitter.com/Gjpvernant/status/1326061119857897477
    #abeille #résistance #piquer #débout #solidarité #piquer #piqure #abeilles

    ping @reka @nepthys @karine4 @isskein

  • Santé | Cancer du sein : le venin des abeilles tuerait les cellules cancéreuses
    https://www.ledauphine.com/insolite/2020/09/04/cancer-du-sein-le-venin-des-abeilles-tuerait-les-cellules-cancereuses

    D’après des chercheurs de l’Institut de recherche médicale Harry Perkins (Australie), le venin des abeilles pourrait détruire les cellules cancéreuses du sein, rapporte Néon. Ils ont publié leur étude dans la revue Nature Precision Oncology. Les scientifiques se sont intéressés à la mélittine, le principal composant du venin, et ses effets sur les cancers agressifs de type triple négatif.

    Et la première idée qui me traverse l’esprit en lisant ça, c’est : ah ben c’est ballot, y’a plus d’abeilles.

  • Meet the Bee With a Body That’s Half Male, Half Female
    https://www.smithsonianmag.com/smithsonian-institution/meet-bee-body-s-half-male-half-female-180974553

    So-called gynandromorphs are rare, but they can teach us a lot about development and evolution

    The face of a sweat bee (Megalopta amoena) that is half female (viewer’s left, bee’s right) and half male (viewer’s right, bee’s left) (Chelsey Ritner / Utah State University)

    n the spring of 2018, Erin Krichilsky stumbled upon the most baffling bee she’d ever seen.

    While the right side of its face sported a stout, rugged jawline trimmed with teeny teeth—characteristics normally found on a female—the left half of the insect’s mug had the delicate, wispy features of a male. A quick skim of the rest of the bee’s body revealed much of the same: a she on the right, a he on the left. It was as if someone had cleaved a male bee and a female bee in two and stitched half of each together.

    Peering into the microscope at the 4-millimeter-long insect, Krichilsky—then a research assistant at the Smithsonian Tropical Research Institute (STRI) in Panama—realized she’d found something extraordinary. “It was this super cool individual that wasn’t anything like what I was used to seeing,” she recalls. “It was a very exciting day.”

    This mysterious insect, described recently in the Journal of Hymenoptera Research, was an exceedingly rare gynandromorph—an animal that is anatomically half male, half female—the first one ever identified in the species Megalopta amoena, a type of sweat bee found in Central and South America.

    Unlike hermaphrodites, which often outwardly appear male or female but have the reproductive organs of both, gynandromorphs boast entire bodies that are sexual mosaics. Because of their rarity in nature, these sex-split individuals are poorly understood. Still, researchers have documented gynandromorphs in creatures ranging from butterflies and crustaceans to reptiles and birds—all with literally mixed results.

    One other Megalopta gynandromorph has shown its face to scientists before: a male-female hybrid in a closely related sweat bee species called Megalopta genalis, identified in 1999. In the two decades since, STRI researchers have collected and analyzed tens of thousands of other bees without uncovering a second example—making the new Megalopta amoena specimen’s recent and serendipitous appearance a welcome encore act, says Krichilsky.

    The team didn’t analyze the bee’s genes to confirm its gynandromorph status. But the insect’s asymmetrical anatomy was kind of a dead giveaway, says study author Adam Smith, a biologist at George Washington University.

    Generally speaking, bees, wasps and ants—which belong to the group Hymenoptera—live in matriarchal societies in which females “do all the things that make bees interesting,” Smith says. “They collect pollen, build nests, take care of the kids.” As such, evolution has equipped these ladies with traits compatible with their endless list of chores: strong jaws capable of digging into wood; thick, hairy hindlegs that can snare and transport pollen; and a sharp-tipped stinger for defense.

    Males, however, “do nothing useful except mate,” Smith says, and have the feeble physique to match.

    Though the researchers aren’t sure how exactly this bizarre bee came to be, studies in similar insects might provide some hints. Several years ago, another team of scientists led by University of Sydney bee expert Benjamin Oldroyd analyzed the genes of several honeybee gynandromorphs and found that the male-female hybrids were likely the result of a developmental mishap.

    In humans, biological sex is determined by two sex chromosomes—one from mom and one from dad. Inheriting two X’s yields a female, while an X paired with a Y creates a male. But bees do things a little differently. All fertilized eggs, which carry genetic material from a mother and a father, hatch female bees. Unfertilized eggs, however, can still yield offspring: fatherless males that carry only one set of chromosomes from their mothers—half of what’s found in females. Sex, in other words, is determined by the quantity of genetic information in a bee’s cells.

    A sweat bee (Megalopta amoena) that is half female (right side of the body) and half male (left side of the body). Females of this species have bigger jaws, thicker and hairier legs and stingers. (Chelsey Ritner / Utah State University)

    On very, very rare occasions, a second sperm can sneak its way into an already-fertilized egg—a would-be female—and start copying itself, Oldroyd explains. This creates two asymmetrical lineages that each populate their own half of the growing embryo: One arising from the union of the egg and the first sperm that develops as female, and another, born out solely from the second, freewheeling sperm. Because this second sperm never partners up with its own egg, the chromosome count in its lineage stays low, creating only male cells.

    These double fertilization events seem to explain at least some honeybee gynandromorphs, though male-female hybrids in other species can manifest in other ways. Another explanation might involve a cell in a typical female embryo making a mistake while copying itself, generating one female cell and one male cell instead of two female cells. Those new cells would then go on dividing independently, yielding two sexually divergent lines.

    Either or neither of these scenarios may have played out in the new Megalopta bee, which has since been immortalized in the STRI’s collections. Without dissecting the specimen and analyzing its genome, researchers can’t tell.

    Before the Megalopta bee died, though, Krichilsky and her colleagues decided to perform a different sort of test: tracking its daily sleep cycle. When they plopped the insect in an activity monitor, they found it woke up a little earlier to forage for food than typical males and females of its species.

    With only one specimen to study, the team can’t draw firm conclusions about this behavioral quirk. “Maybe it’s weird because it’s a gynandromorph,” Smith says. “Or it’s just weird because it’s weird.”

    Still, the team’s findings are notable simply because they include any behavioral data at all, says Sydney Cameron, an entomologist at the University of Illinois at Urbana-Champaign who wasn’t involved in the study. Most gynandromorphs are discovered only after they’ve died and been stowed in museum collections, making it impossible to know how they navigated their surroundings and social relationships in life. Though this specimen can’t speak for all gynandromorphs, Cameron says, its actions are interesting to document.

    Ehab Abouheif, a biologist at McGill University who wasn’t involved in the study, stresses the importance of not dismissing gynandromorphs as “freaks of nature.” Species can only survive and persist if their populations are diverse. In this light, unusual individuals aren’t errors to be written off—they’re fodder for adaptation.

    Many, if not most, gynandromorphs are likely infertile, and probably aren’t founding new species themselves. But developmental changes that blur the anatomical lines between sexes can still drive evolution in other contexts, Smith says. In some parasitic bees, for instance, females have lost many of the usual traits that feminize other species, and can appear almost male.

    This sort of sexual fluidity “probably happens more often than we’re aware of” in nature, Krichilsky says. “There are some niches occupied by a more typically female or male. Maybe [some individuals] can occupy something in between, or both—or become a whole new organism.”

    Unusual though they are, gynandromorphs “are still bees, just like other bees,” she says. “And we can learn a lot from them.”

    #gynandromorphe #abeille #sexe #entomologie #tératologie
    cc @sinehebdo

  • Partout les abeilles sont menacées. Or elles ont un rôle important dans l’écosystème. Quelles seraient les conséquences de leur disparition sur le devenir de nos sociétés ?
    #abeilles #biodiversité #environnement #écologie

    https://sms.hypotheses.org/23085

    According to a sentence rightly or wrongly attributed to Albert Einstein, “if the bee disappeared from the face of the earth, man would only have four more years to live”. Although no reliable source has ever confirmed that the quotation was from the major German physicist, it can still make you tremble.

    And rightly so, the latest Intergovernmental Panel on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) report has just issued a warning following in the steps of so many researchers: the world population of bees keeps declining. Which role do bees play in the ecosystem? How would the disappearance of these insects affect our society (...)