• Lure : L’usine Ikea Industry poursuivie pour manquement à la sécurité après un accident mortel du travail Sophie Courageot - 15 Octobre 2018 - FR3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/haute-saone/lure-usine-ikea-industry-poursuivie-manquement-securite

    Un ouvrier avait écrasé par un engin le 21 août 2018 dans l’usine du groupe suédois à Lure en Haute-Saône. Le parquet ouvre une information judiciaire contre Ikea pour homicide volontaire par manquement aux obligations de sécurité et de prudence. 


    C’est la seule usine du groupe Ikea en France. On y produit des panneaux de bois agglomérés pour la fabrication de meubles en kit vendus dans les magasins de l’enseigne. Le 21 août 2018, un ouvrier de 43 est mort écrasé par un engin dans l’usine de Lure en Haute-Saône. L’engin chargeait du bois dans un silo, le conducteur n’a pas vu son collègue. La victime avait été écrasée par un engin de chargement qui transportait des bris de bois. L’homme était responsable depuis dix mois de la zone de chargement où l’accident a eu lieu.

    Le Procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic a annoncé ce lundi 15 octobre l’ouverture de deux informations judiciaires. L’une contre le conducteur de l’engin pour homicide involontaire. Ce dernier a été très choqué après l’accident.

    L’usine Ikea est visée par une information judiciaire pour homicide involontaire par manquement à une obligation de sécurité et de prudence imposées par la loi.

    Selon Emmanuel Dupic "sur la zone où s’est produite l’accident, il n’y avait pas de consignes de sécurité ni de protocole". 

    L’enquête menée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Lure a établi que les engins étaient chargés au maximum dans cette zone de déchargement, sans offrir une visibilité aux conducteurs.

    Selon le parquet, « le volume sonore de la broyeuse sur la zone de déchargement était supérieur au volume sonore des engins de chargement ». Autrement dit, un piéton dans cette zone ne pouvait pas entendre un engin arriver. 

    La société Ikea risque une amende de 22.500 euros pour ce manquement aux obligations de sécurité. La société encourt également le risque d’une interdiction de gérer. La famille de la victime s’est constituée partie civile dans ce dossier.

    L’usine Ikea de Lure avait mis ses drapeaux en berne au lendemain de cet accident mortel du travail. Elle emploie sur le site 170 salariés. Début octobre, les dirigeants d’Ikea Industry ont annoncé qu’ils étudiaient une proposition d’acquisition du site luron par le groupe français P3G. 

    #ikéa #accident_du_travail #homicide #Lure

  • #Exposition en plein air sur les #interdits à #Grenoble

    #street-art #art_de_rue #interdiction #témoignages #portraits #amour #drogue #délit_de_solidarité #secte #mort #inceste #tabou #corps #nudité #vol #classe_sociale #valeurs #humanisme #squats #sans-papiers #solidarité #accident #handicap #grossesse #langue #rouge_à_lèvre #SDF #sans-abri #parentalité #avoir_des_enfants #non-travailleur #chômage #identité_féminine #prépa #rectangle_blanc #ordre_établi #NDDL #ZAD #notre_dame_des_landes #sexualité #LGBT #homosexualité #interdit_social #toxicomanie

    cc @reka

  • Les Pays-Bas vont interdire les téléphones portables à vélo AFP à La Haye - 26 Septembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/monde/537670/les-pays-bas-vont-interdire-les-telephones-portables-a-velo

    L’usage du téléphone portable à vélo sera bientôt interdit aux Pays-Bas où il n’est pas rare de voir des cyclistes collés à leur téléphone intelligent, une pratique jugée trop dangereuse suite à une hausse du nombre d’accidents.

    « Il est interdit de tenir un appareil électronique mobile en conduisant tout véhicule (y compris les vélos) », déclare le gouvernement dans un texte publié mardi. La loi, qui doit encore être approuvée par la Chambre basse, doit entrer en vigueur à partir du 1er juillet 2019.

    Aux Pays-Bas, une amende de 230 euros (350 $) est infligée aux automobilistes qui utilisent leur téléphone portable sans kit mains libres. Avec cette proposition de loi, le gouvernement veut également bannir leur usage à vélo.

    L’usage du téléphone portable est « tout aussi dangereux à vélo et dans tous les types de véhicules qu’en voiture », a indiqué la ministre néerlandaise des Infrastructures Cora van Nieuwenhuizen.

    « Lorsque vous êtes sur la route, vous devez y apporter toute votre attention, et donc ne pas envoyer des messages ou faire d’autres choses sur le téléphone », a-t-elle ajouté auprès du quotidien populaire AD.

    L’organisation néerlandaise pour la sécurité routière (SWOV) estime que l’utilisation des téléphones portables à vélo constitue un danger grandissant, malgré l’existence de très bonnes infrastructures pour les cyclistes.

    D’après l’organisation, les téléphones intelligents sont impliqués dans un accident sur cinq concernant des jeunes à vélo.

    Si la nouvelle loi est votée, le montant de l’amende devrait être le même pour les automobilistes. Le gouvernement a toutefois précisé attendre les résultats d’une consultation publique sur le sujet.

    La publication de la proposition de loi a été accueillie avec émotion par les proches de victimes d’accidents de vélo aux Pays-Bas, où se déplacer à bicyclette est un mode de vie : le pays compte près de 23 millions de vélos pour 17 millions d’habitants, selon l’association d’automobilistes BOVAG.

    « Les larmes me sont montées aux yeux lorsque j’ai entendu à la radio » l’annonce du gouvernement, a témoigné auprès du quotidien De Telegraaf Michael Kulkens. Son fils de 13 ans a perdu la vie en 2015 dans un accident de vélo survenu alors qu’il utilisait son téléphone.

    #smartphone #sécurité_routière #sécurité_vélocypédique #cyclisme #audio #bicyclette #accident #accidents #mobilité #transport #transports

  • Un accident suspend la circulation des navettes autonomes à Sion ats/spe - 20 Septembre 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/valais/9858744-un-accident-suspend-la-circulation-des-navettes-autonomes-a-sion-.html

    Une légère collision entre une voiture et une navette autonome s’est produite jeudi matin à Sion (VS). CarPostal a retiré ses deux navettes de la circulation, le temps de comprendre les causes de l’incident.
    La voiture bifurquait lentement sur la place de la gare de Sion lorsqu’elle a heurté l’aile avant gauche de la navette. « Aucun voyageur ne se trouvait à l’intérieur et personne n’a été blessé » a précisé CarPostal dans un communiqué.

    CarPostal espère remettre le plus vite possible les navettes en circulation mais ne le fera que lorsque les causes de l’incident seront élucidées. « Le constructeur analyse en ce moment les boîtes noires du véhicule », a précisé Valérie Gerl, porte-parole de CarPostal.


    Intégration au trafic urbain
    C’est la deuxième fois que les tests doivent être temporairement suspendus. En septembre 2016, un incident avait provoqué la suspension de l’exploitation durant deux semaines.

    Cantonnées jusqu’à fin 2017 dans les rues à faible trafic de la vieille-ville de Sion, les navettes autonomes peuvent depuis mai 2018 traverser les carrefours à grande circulation sans assistance manuelle et ainsi s’intégrer davantage au trafic urbain.

    #navette_autonome #transport #accident #poubelles #daube #echec #fantasme #Suisse #voiture #algorithme #robotisation #innovation #intelligence_artificielle 

  • Droit au chômage. "Muriel Pénicaud : « Je fais le pari que la négociation est possible »"
    La ministre du travail évoque dans un entretien au « Monde » (07.09.2018) les discussions en cours avec les partenaires sociaux et assure qu’elle n’est « attachée à aucune piste en particulier » pour rééquilibrer les comptes de l’assurance-chômage. Propos recueillis par Sarah Belouezzane et Bertrand Bissuel au ministère du travail, à Paris, le 5 septembre.

    Muriel Pénicaud est ministre du travail. Elle revient pour Le Monde sur les réformes sociales qui ont jalonné les seize premiers mois du quinquennat Macron.

    Les rencontres bilatérales entre le gouvernement et les partenaires sociaux se sont achevées mercredi. Quel bilan en tirez-vous ?

    Trois thématiques ont été abordées : la négociation d’une nouvelle convention #Unédic sur les règles de l’#assurance-chômage, la santé au travail et les indemnités journalières versées en cas d’arrêt maladie. Nous avons également demandé aux organisations patronales et syndicales quels étaient les autres sujets qui leur paraissaient devoir être inscrits à l’agenda social. Un point émerge : l’impact de la révolution numérique et de la transition écologique sur le contenu des métiers et les formes d’organisation du #travail. Il s’agit d’avoir un débat approfondi au plan national. C’est un sujet qui sera aussi à l’agenda international, notamment du G7 en 2019.

    Nous poursuivons notre projet de transformation après les ordonnances travail et la loi avenir professionnel. Il s’agit de créer les conditions d’un changement culturel, qui fait confiance au dialogue social sur le terrain, qui croit dans le potentiel de développement de chacune et de chacun, et qui s’appuie sur l’intelligence collective pour un projet de société centré sur le travail, l’éducation et la formation.

    Qu’en est-il de l’assurance-chômage ?

    L’objectif est clair : mettre en place une assurance-chômage qui n’enferme plus les personnes dans la #précarité et incite davantage à la reprise d’un #emploi durable. Certaines règles encouragent un recours, que nous jugeons excessif, au contrat à durée déterminée (#CDD) et à l’#intérim. Il faut régler ça.

    Nous engageons une démarche en vue de parvenir à un diagnostic partagé, cela ne veut pas dire pour autant que tout le monde sera d’accord sur les solutions. Les organisations patronales et syndicales ont proposé de tenir trois réunions, du 7 au 12 septembre, pour parler de couverture chômage, de soutenabilité financière et des rapports entre solidarité [qui relève de l’Etat] et assurance [qui incombe aux partenaires sociaux]. Nous discuterons ensuite du document de cadrage fixant les grandes lignes de la négociation, que nous enverrons donc, après concertation, autour du 20 septembre.

    Certains ont exprimé des doutes quant à leur réelle marge de manœuvre et à la possibilité d’arriver à un accord. Craignez-vous que certains syndicats ne participent pas à la négociation ?

    Il y a une précaution à prendre de ce point de vue-là. C’est vrai que, si le document précisait les solutions auxquelles ils doivent aboutir, alors ils n’auraient pas vraiment de latitude. Par ailleurs, certains se sont exprimés et ils ne sont pas tous d’accord entre eux. Mais il ne faut jamais préjuger du résultat d’une négociation. Les partenaires sociaux ont déjà montré leur capacité à discuter sur ce sujet. Je fais le pari que la négociation est possible, mais c’est entre leurs mains.

    Plusieurs syndicats estiment que le problème a déjà été traité dans la convention Unédic de 2017…

    Ils ne nous ont pas tenu ce propos durant les bilatérales. Tout le monde souhaite cette phase de diagnostic car le régime, à l’heure actuelle, engendre clairement des effets indésirables sur la reprise d’emploi durable. Il y a un autre sujet, celui de l’articulation entre système d’assurance et système de solidarité. Le premier indemnise les chômeurs pendant les deux premières années (trois pour les seniors). A l’issue de cette période, ils basculent dans le second, en percevant l’allocation de solidarité spécifique [ASS]. Il faut discuter de l’articulation entre les deux.

    La baisse des indemnités est-elle un objectif du gouvernement ?

    Non. Le retour à l’activité durable est la raison première de ces négociations, mais ce serait irresponsable de fermer les yeux sur la dette accumulée de l’Unédic : 35 milliards d’euros, soit l’équivalent d’un an de cotisations. La réduction progressive de cet endettement est une condition de viabilité de l’Unédic, et nous allons discuter avec les partenaires sociaux des voies et moyens pour le faire.

    Etes-vous attachée à la piste de la dégressivité des allocations ?

    Je ne suis attachée à aucune piste en particulier. Ce ne serait pas sérieux d’avoir des idées déjà arrêtées avant même de dresser un diagnostic partagé. La dégressivité n’a pas été évoquée par le gouvernement, mais par un député [Aurélien Taché, élu LRM du Val-d’Oise], et nous n’avons pas vocation à rejeter ou à avaliser un outil à l’avance. Les partenaires sociaux nous reprocheraient de préjuger de ce qu’ils veulent faire. Le principal est que les outils permettent un retour durable à l’emploi.

    Y aura-t-il un objectif d’économie explicite ?

    Il y aura dans la lettre de cadrage un élément sur le désendettement. Le document fixera un objectif. Le débat portera sur le niveau et la rapidité de ce désendettement. Les systèmes d’assurance chômage en période de récession ou de croissance ne peuvent pas être conçus de la même façon, et c’est logique qu’il y ait un désendettement accéléré aujourd’hui.

    Vous avez parlé d’articuler solidarité et assurance chômage, cela signifie-t-il que le coût de l’#ASS, versée aux chômeurs en fin de droits, va désormais peser sur le régime d’assurance-chômage ?

    Aujourd’hui, l’ASS n’est pas soumise aux partenaires sociaux. Or, c’est bien parce que les chômeurs de longue durée ont travaillé à un moment qu’ils ont droit à cette allocation. C’est donc logique de mettre le sujet sur la table des syndicats et du patronat.

    L’ASS pourrait-elle disparaître ?

    On ne raisonne pas en ces termes-là. Si, dans leur réflexion, les partenaires sociaux estiment qu’il faut deux étages, un pour les premières années sans emploi et un autre pour le chômage de longue durée, il y aura forcément une incidence sur l’ASS. On ne peut pas cumuler deux choses à la fois.

    Que comptez-vous faire en matière de santé au travail ?

    Tous les partenaires sociaux s’accordent à reconnaître que le sujet n’est pas suffisamment pris en considération, au regard de son ampleur. Aujourd’hui, il y a 625 000 #accidents_du_travail par an. Le phénomène se réduit, assez lentement, mais il demeure élevé, comparé aux niveaux relevés chez nos voisins. Il y a par ailleurs 48 730 personnes nouvelles qui sont reconnues, chaque année, comme ayant une maladie professionnelle ; pour 87 % d’entre elles, c’est lié à des troubles musculosquelettiques. Franchement, on peut mieux faire.

    Notre priorité est la prévention, domaine dans lequel nous ne sommes pas assez bons. Le dispositif est assez illisible et couvre mal les TPE-PME [très petites entreprises et petites et moyennes entreprises]. Le sujet doit donc être étudié, ce qui nous a amenés à commander deux rapports : l’un sur la prévention des risques professionnels, l’autre sur les risques chimiques. Reste maintenant à savoir quelles conséquences on en tire. Le dossier de la médecine du travail pourra également être traité. Certains responsables syndicaux souhaitent aussi que soit abordée la question de la qualité de vie au travail.

    Comment comptez-vous procéder ?

    Nous discuterons de la méthode avec les partenaires d’ici à la première quinzaine d’octobre, car plusieurs options sont possibles, mais une chose est sûre, il faut se retrousser les manches car, sur ces sujets, la justice sociale et la performance économique vont de pair. Quoi qu’il en soit, nous pensons travailler sur le fond de ces questions jusqu’en janvier ou février 2019. Il y aura forcément des mesures législatives à prendre : un projet de loi devrait être présenté au printemps ou au début de l’été 2019.

    Un an après leur publication, quel bilan tirez-vous des ordonnances réécrivant le code du travail ?

    Nous venons de recevoir les premiers chiffres sur l’application des mesures, depuis janvier jusqu’au début de cet été. Ils livrent un aperçu, forcément partiel, ne serait-ce que parce que les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2020 pour regrouper leurs instances représentatives du personnel dans le comité social et économique [CSE] ou dans le conseil d’entreprise [CE]. Les premiers signaux sont encourageants. Le changement culturel, qui nous fait passer d’un droit social administré d’en haut à un droit coconstruit sur le terrain par le dialogue social, est en train de prendre. Près de 9 000 CSE ont été créés en six mois, ils représentent plusieurs centaines de milliers de salariés. Le nombre d’élus du personnel a baissé, mais le volume d’heures de délégation, lui, est resté stable.

    Dans les PME, les choses bougent aussi, alors qu’il n’y avait rien, jusqu’alors : 364 accords ont été conclus par consultation directe du personnel dans les sociétés employant moins de 20 personnes, en vertu d’une disposition nouvelle inscrite dans les ordonnances. Dans les entreprises de 20 à 50 salariés, où le nombre d’accords était très faible, un déclic s’est également produit : 584 accords ont été signés par des représentants du personnel. Des employeurs peuvent désormais négocier alors qu’ils n’en avaient pas la possibilité auparavant. C’est la preuve qu’il se passe quelque chose et que la procédure mise en place dans les ordonnances fonctionne.

    Comparés au nombre d’entreprises implantées en France (plus de trois millions), ces chiffres peuvent paraître bien faibles…

    C’est un début, mais tous les signaux vont dans le même sens : les salariés, leurs représentants et les entreprises sont en train de s’approprier les dispositifs des ordonnances. Quand vous cherchez à impulser des changements culturels profonds, ce sont les premiers signaux qu’il convient de regarder. On est au début de l’histoire.

    Pour plusieurs leaders syndicaux, les études publiées en juin par France Stratégie sur la perception des ordonnances dans les entreprises montrent que le dialogue social ne s’est pas tellement revivifié. Qu’en pensez-vous ?

    Les deux textes que j’ai portés [les ordonnances en 2017 et la loi avenir professionnel, cette année] ont créé les conditions d’un changement culturel. Il est normal que ces transformations débutent à bas bruit, de façon peu spectaculaire. J’ajoute que le climat a déjà commencé à changer, grâce aux ordonnances : les enquêtes montrent que les dirigeants de TPE-PME n’ont plus peur d’embaucher.

    Les ordonnances étaient censées fluidifier le marché du travail et favoriser l’embauche mais le chômage a stagné au premier semestre…

    En 2017, nous avons créé 287 000 emplois nets [c’est-à-dire déduction faite des destructions de postes], ce qui n’était pas arrivé depuis vingt ans ; cette année, la tendance se situe autour de 180 000, ce qui est très au-dessus de la moyenne des dix dernières années.

    Les recrutements en CDI repartent à la hausse dans plusieurs secteurs. L’amélioration est tangible, autant en termes quantitatifs que qualitatifs.

    Subsiste la question des difficultés auxquelles font face des entreprises pour trouver de la main-d’œuvre. Notre approche pour combattre le chômage est systémique : les ordonnances ont permis de redonner confiance, la loi avenir professionnel traite le sujet des compétences en modifiant en profondeur l’apprentissage.

    Le gouvernement a-t-il toujours l’intention de faire peser le coût des arrêts maladie de courte durée sur les entreprises ?

    Le premier ministre [Edouard Philippe] a dit qu’il n’était pas question de procéder à un transfert brutal du coût sur les salariés ou sur les entreprises. Mais cela ne dispense pas de traiter le sujet : les indemnités journalières liées aux arrêts de travail représentent une dépense de 10 milliards d’euros par an et augmentent de 4 % chaque année.

    Un tel dérapage ne peut pas continuer, car il grève les marges de manœuvre pour améliorer le système de soins, et notamment l’hôpital. Nous allons faire un diagnostic afin de bien cerner les contours du problème.

    Qu’avez-vous pensé de la démission de Nicolas Hulot ?

    Il a pris une décision individuelle qui lui appartient face à une équation personnelle devenue, semble-t-il, insoluble pour lui. Ce dont je suis certaine, c’est que cela ne va pas affaiblir la volonté du gouvernement pour avancer sur les sujets environnementaux.

    Le changement de cap attendu ne semble pas à l’ordre du jour…

    Nous sommes tous engagés sur le programme sur lequel le président a été élu. Il faut garder une vision de long terme, tenir le cap et, en même temps, prendre en compte la réalité pour savoir à quelle vitesse et par quel chemin on y arrive. Mais changer de cap pour changer de cap n’aurait pas de sens.

    Comment réagissez-vous à la critique selon laquelle le gouvernement ne fait pas assez de social ?

    J’ai la chance d’être à la tête d’un ministère au carrefour du social et de l’économique, ce qui est au cœur de mon engagement depuis quarante ans. Quand on permet aux personnes de se former, c’est de l’investissement dans le social. Quand on aide deux millions de chômeurs à retrouver un emploi, grâce au plan d’investissement dans les compétences, c’est du social. Quand on s’apprête à annoncer le plan de lutte contre la pauvreté, c’est aussi du #social.

    Le social ne se réduit pas à distribuer de l’argent ; c’est aussi et surtout donner un espoir concret à chacun de s’en tirer et de s’élever, en ne laissant personne sur le bord du chemin. La meilleure aide, c’est celle qui vous permet de ne plus avoir besoin d’aide.

    Benalla, Hulot, la retenue à la source… Les polémiques s’enchaînent, le quinquennat est-il entré dans une phase plus difficile ?

    Il y a des vagues plus hautes que d’autres, c’est le propre de la navigation en haute mer. Sur le prélèvement à la source, c’est de la bonne gestion que, sur des réformes qui touchent de très nombreux Français, le président de la République vérifie non seulement que le principe est bon mais l’exécution aussi. Le dire, c’est de la transparence, c’est moderne. C’est une des marques de fabrique de ce gouvernement. Une réforme n’a de sens que si elle est applicable sur le terrain.

    Réforme de l’assurance-chômage : les lignes rouges des partenaires sociaux , LE MONDE | 31.08.2018
    Reçus à Matignon, le patronat comme les syndicats ont affiché des positions difficilement conciliables, notamment sur la lutte contre le recours aux contrats courts.

    Le premier ministre, Edouard Philippe (à droite), et la ministre du travail, Muriel Pénicaud, reçoivent le secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau (à gauche), le 30 août 2018 à Matignon.
    Deux jours après le début des rendez-vous entre les partenaires sociaux et le premier ministre, Edouard Philippe, difficile d’y voir plus clair dans les intentions de l’exécutif. Depuis mercredi 29 août, organisations syndicales et patronales sont en effet reçues en tête à tête à Matignon pour discuter principalement de deux sujets qu’Emmanuel Macron a souhaité voir traités dans les prochains mois : l’assurance-chômage et la santé au travail.

    C’est surtout l’occasion pour chacun des invités de réaffirmer ses lignes rouges. Autant de positions qui semblent, pour l’heure, difficilement conciliables. Le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, en a pointé deux, jeudi, après sa rencontre avec le chef du gouvernement, qui était accompagné de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, et de sa collègue des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn. A sa sortie, le successeur de Pierre Gattaz a rappelé son « opposition totale » à l’idée d’un financement des arrêts maladie de courte durée par les entreprises envisagé cet été par l’exécutif, même si, dimanche, Edouard Philippe avait écarté « l’hypothèse d’une mesure brutale de transfert vers les entreprises ».

    Sur l’assurance-chômage, la méthode et le calendrier ont été confirmés : après une phase de diagnostic, une lettre de cadrage doit être élaborée par le gouvernement et envoyée aux partenaires sociaux avant fin septembre. Ces derniers auront alors jusqu’en janvier 2019 pour tenter de se mettre d’accord. Parmi les sujets qui devraient être abordés, celui de la « permittence », c’est-à-dire l’alternance de petits boulots et de périodes d’inactivité, qui serait encouragée par les règles de l’assurance-chômage. Mais aussi celui du bonus-malus qui viserait à pénaliser les entreprises qui abusent de contrats courts. M. Roux de Bézieux a redit tout le mal qu’il pensait de cette idée. Et ce « quels qu’en soient les paramètres, non pas pour des raisons dogmatiques ou idéologiques », mais parce que « c’est la nature de l’activité qui amène à avoir des contrats courts ou un turn-over important ». Le gouvernement a cependant prévenu que, si les partenaires sociaux ne parvenaient pas à s’entendre, il le mettrait en place.

    Lire aussi : Devant le Medef, Edouard Philippe fait la réclame de sa politique économique

    « Rien n’a changé »

    Une telle mesure est également rejetée par l’U2P (artisanat, commerce, professions libérales), qui estime qu’il faut laisser les branches professionnelles négocier, comme c’était initialement prévu par le gouvernement. « Toute solution imposée d’en haut serait contre-productive, d’autant plus que les contrats courts utilisés dans les entreprises de proximité répondent à de réels besoins », a souligné la structure patronale dans un communiqué.

    Côté syndical, certaines organisations ont monté le ton jeudi. Dans la soirée, la CGT, Force ouvrière, Solidaires et des mouvements de jeunesse ont appelé à une journée de mobilisation et de grèves interprofessionnelles, étudiantes et lycéennes, le 9 octobre, pour protester contre la politique « idéologique » du gouvernement. Un peu plus tôt, dans la cour de Matignon, le secrétaire général de FO, Pascal Pavageau, avait évoqué cette possibilité, « nécessaire » selon lui pour « bloquer cette casse organisée que nous voyons aujourd’hui du modèle social ».

    Lire aussi : Edouard Philippe, premier de corvées

    Sur l’assurance-chômage, il a demandé, après une phase de concertation « réelle », non pas une lettre de cadrage « fermée » mais « une lettre d’orientations » qui soit « suffisamment large » et qui « regroupe les points que souhaitent voir à la négociation les interlocuteurs sociaux ». Un avis partagé par son homologue de la CGT, Philippe Martinez, reçu mercredi. Selon lui, sur la méthode, « rien n’a changé » : « On nous convoque pour expliquer ce qu’on va faire cette année. (…) Et puis on nous dit : “De toute façon, on fera ce qu’on voudra” », a-t-il regretté. Ce dernier a également prévenu que sa centrale ne jouerait pas « les faire-valoir » du gouvernement et assuré qu’elle ne participerait pas « à une pseudo-consultation ni à une négociation » si les partenaires sociaux, qui gèrent le système, n’ont pas de marge de manœuvre.

    Pour sa part, Philippe Louis, président de la CFTC, a dit à M. Philippe être prêt à rentrer en négociations « à une seule condition » : « Que ce soit les demandeurs d’emploi qui soient au cœur de la problématique ». « Il nous a été dit qu’effectivement c’était l’état d’esprit (…) mais je préférerais insister : pour nous, ce n’est pas un problème budgétaire », a-t-il ajouté. Sans surprise, son homologue de la CFE-CGC, François Homméril, lui, s’est élevé jeudi contre l’idée d’une dégressivité des allocations-chômage des cadres comme le propose le député (LRM) du Val-d’Oise Aurélien Taché. « Pour nous, c’est un tabou ! », a-t-il mis en garde. Ces réunions doivent se poursuivre jusqu’au 4 septembre. L’UNSA de Luc Bérille et la CFDT de Laurent Berger seront les dernières, ce jour-là, à échanger avec le premier ministre.

    Rentrée sociale sous le signe de l’austérité : nos tribunes

    Minima sociaux, assurance-chômage, insertion des jeunes… le choix des coupes budgétaires et de la « mise au travail » est contesté par quatre experts.

    Chômage, aide sociale : « Il faut donner toute l’attention à l’accompagnement et à la lutte contre les freins à l’emploi », par Jean-Claude Barbier
    Plafonnement des allocations chômage des cadres : « Il vaut mieux utiliser le levier du délai de carence », par Bertrand Martinot
    « Les jeunes européens expriment un attachement à la redistribution de la richesse », par Louis Boillot et Quentin Sauzay
    « Il faut favoriser la mobilité des jeunes comme moyen d’échapper aux déterminants territoriaux », par Quentin Jagorel

    #chômage #chômeurs

  • Scooter use is rising in major cities. So are trips to the emergency room. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/business/economy/scooter-use-is-rising-in-major-cities-so-are-trips-to-the-emergency-room/2018/09/06/53d6a8d4-abd6-11e8-a8d7-0f63ab8b1370_story.html?noredirect=on

    Attention aux faux-amis, ici scooter veut dire trottinettes electriques.

    Il faudra un jour repenser la question de ces systèmes qui n’ont pas de points fixes (dont qui encombrent les villes, sont moins biens réparés et plus abîmés). Ce modèle est une certaine idée du partage qui en réalité est ouverte... à la « tragédie des communs ». Effectivement, dans ce modèle, le partage et la conservation du système devient second par rapport à l’utilité pour chaque usager. Les conditions de la tragédie des communs sont alors réunies : il n’y a pas de communauté pour « se parler » (communs, communautés et communication viennent de la même racine latine) et donc régler les problèmes.

    They have been pouring into emergency rooms around the nation all summer, their bodies bearing a blend of injuries that doctors normally associate with victims of car wrecks — broken noses, wrists and shoulders, facial lacerations and fractures, as well as the kind of blunt head trauma that can leave brains permanently damaged.

    When doctors began asking patients to explain their injuries, many were surprised to learn that the surge of broken body parts stemmed from the latest urban transportation trend: shared electric scooters.

    In Santa Monica, Calif. — where one of the biggest electric-scooter companies is based — the city’s fire department has responded to 34 serious accidents involving the devices this summer. The director of an emergency department there said his team treated 18 patients who were seriously injured in electric-scooter accidents during the final two weeks of July. And in San Francisco, the doctor who runs the emergency room at a major hospital said he is seeing as many as 10 severe injuries a week.

    As the injuries pile up in cities across the country, the three largest scooter companies — operating under the names Bird, Lime and Skip — have seen their values soar as they attempt to transform urban transit, following the successes of ride-hailing and bike-sharing companies. The scooter start-ups have attracted massive investments from Uber, the prominent technology venture capital firm Sequoia Capital and Alphabet, Google’s parent company, with some analysts estimating that some of the privately held companies might be worth more than $1 billion.

    A commuter rides a scooter on 15th Street NW in Washington. (Robert Miller/The Washington Post)

    But a growing number of critics — including doctors, former riders, scooter mechanics and personal injury lawyers — say the devices may look like toys but inflict the same degree of harm as any other motorized vehicle on the road, only without having to comply with safety regulations. These critics add that some ­electric-scooter fleets are poorly maintained by a loose-knit flock of amateur mechanics, making them prone to dangerous mechanical failures.

    Bird and Skip have programs that give helmets to riders who request them, and Lime notes that riders must go through an “in-app tutorial” on helmet safety to unlock one of the company’s scooters for the first time.

    “We also strive to reduce injuries though our vehicle design and include key safety features such as headlights and taillights, independent suspension, and a wider and higher footboard to improve stability,” a statement from Skip said.

    But Bird is also lobbying against legislation in California that would require users to wear helmets.

    The injured might quickly discover that their ability to sue the scooter industry is limited.

    Bird and Lime, the two biggest companies, require consumers to agree to not sue — either individually or as part of a class-action suit — and instead turn to a form of mediation known as “binding arbitration” as a condition of using their scooters. They both name specific arbitration companies, while Bird also names a preferred location for arbitration and Lime requires users to first engage in a 60-day “dialogue” with the company.

    Bird says its user agreement “represents an industry standard” among “transportation technology companies.”

    Skip recently informed users that its arbitration agreement would be binding for users beginning Friday. Skip said the company is adding the arbitration provision as part of a revamp of its user agreement as the firm expands across the country. In a statement, Skip said the changes “make the terms and conditions more clear, more informative, and more efficient.”

    Consumer advocates have long criticized binding arbitration as putting consumers at a disadvantage. Arbitration clauses — often appearing as fine print in user agreements and employee contracts — have become a defining feature of corporate contracts used by many of the nation’s most recognizable brands across multiple industries.

    #Véhicules_partagés #Tragédie_des_communs #Accidents #Economie_collaborative(_mon_c..)

  • USA-Une voiture autonome d’Apple emboutie lors d’un test
    https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1LJ0N1-OFRTP

    Une voiture autonome d’Apple a été emboutie à l’arrière en août alors qu’elle s’engageait sur une voie rapide près du siège du groupe dans la Silicon Valley, selon un rapport d’accident posté vendredi qui confirme que le fabricant de l’iPhone travaille toujours au développement de véhicules sans conducteur. Le géant californien n’a jamais communiqué publiquement sur son programme de conduite autonome mais les documents soumis à la justice à la suite de cet accident montrent qu’il a au moins 5.000 employés (...)

    #Apple #voiture #accident

    https://s3.reutersmedia.net/resources/r

  • Shocked, burnt and bruised: the plight of workers at Tesla’s plants Peoples Dispatch - 10 Juillet 2018
    https://peoplesdispatch.org/2018/07/10/shocked-burnt-and-bruised-the-plight-of-workers-at-teslas-plants

    A third investigation has been opened last week into carmaker Tesla by California’s Division of Occupational Safety and Health (OSHA), which received a complaint from a worker at the company’s automobile assembly plant in Fremont. The details of the complaint will be disclosed by the body only after the completion of the investigation.

    The investigation has been launched only days after the company’s CEO, Elon Musk, announced that he would be launching a new production line at the Fremont plant.

    Over the past years, Tesla’s Fremont plant, which employs over 10,000 workers, has proven to be an extremely dangerous workplace, where employes have been “sliced by machinery, crushed by forklifts, burned in electrical explosions and sprayed with molten metal.”


    In 2014, the rate of work-related recordable injuries – i.e injuries that require medical treatment beyond first aid – was 15% higher than the average rate in the automobile industry. The following year, when the industry average of such injuries came down from 7.3 per 100 workers to 6.7, at the Fremont plant, the rate of injuries increased from 8.4 per 100 workers to 8.8, which was 31% higher than the industry average.

    The figures on the rate of serious injuries – i.e those that require days off from work or restricted duty or transfer to a different task – paint a much darker picture of how dangerous working in Tesla is for its employees. As with recordable injuries, the rate of serious injuries also came down industry-wide in 2015. In the case of Tesla’s plant, however, the rate of serious injuries soared and was 103% higher than the industry average, according to a report by Work Safe, a non-profit organization that specializes in workplace health and safety issues.

    The 2018 annual report of The National Council for Occupational Safety and Health, which identified Tesla as one of the 12 most dangerous workplaces in the US that puts its employees at risk of physical injuries, pointed out that the rate of recordable injuries was 31% higher than the industry average in 2016, while the rate of serious injuries was 83% higher. Last year, another 722 instances of work-related injuries were reported at the Fremont plant, of which 600 were serious injuries.

    While the industry-average for last year is not yet available, Tesla’s Vice President of Environment, Health and Safety claimed on its website, under an article titled “Becoming the Safest Car Factory in the World”, that the recordable injuries last year had declined by 25% compared to the year before.

    “Relying on 2017 injury data to reach any conclusions about safety trends at the plant is premature and could have misleading results,” said Workspace’s report, which pointed to many irregularities in the way in which the injury logs were maintained by the company.

    “I hear coworkers quietly say that they are hurting but they are too afraid to report it for fear of being labeled as a complainer or bad worker.”

    . . . . . . .

    #tesla#voiture #mobilité #robotisation #innovation #batteries #électricité #accidents_du_travail #pénibilité #danger #elon_musk

    • Une troisième enquête a été ouverte début juillet contre le constructeur automobile Tesla par la Division de la sécurité et de la santé au travail de Californie (OSHA dans son acronyme anglais), à la suite de la plainte d’un ouvrier de l’usine d’assemblage automobile de l’entreprise de Fremont. Les détails de la plainte ne seront divulgués par le service qu’après la fin de l’enquête.

      L’enquête a été entamée quelques jours seulement après l’annonce, par le PDG de l’entreprise Elon Musk, qu’il lancerait une nouvelle ligne de production dans l’usine de Fremont.

      Ces dernières années, l’usine Tesla de Fremont, qui emploie plus de 10 000 ouvriers, s’est avérée être un lieu de travail extrêmement dangereux, où les employés ont été « taillés en pièces par des machines, écrasés par des chariots élévateurs, brûlés dans des explosions électriques et aspergés de métal en fusion ».

      En 2014, le taux de blessures liées au travail rapportées – c’est-à-dire des blessures exigeant un traitement médical au-delà des premiers soins – était de 15% plus élevé que le taux moyen dans l’industrie automobile. L’année suivante, lorsque le taux moyen de ces blessures dans l’industrie est passé de 7.3 à 6.7 pour 100 ouvriers, il a augmenté de 8.4% à 8.8% dans l’usine de Fremont, ce qui était plus élevé de 31% que la moyenne de l’industrie.

      Les chiffres du taux de blessures graves – c’est-à-dire celles qui nécessitent des jours d’arrêt de travail ou un horaire de travail limité ou encore le transfert à un autre poste – brossent un tableau beaucoup plus sombre de la dangerosité du travail chez Tesla pour ses employés. Comme pour les blessures signalées, le taux de blessures graves a aussi diminué dans toute l’industrie en 2015. Dans le cas de l’usine de Tesla, ce taux de blessures graves a explosé pour se situer à 103% de la moyenne de l’industrie, selon un rapport de Work Safe, une organisation à but non lucratif spécialisée dans les questions de santé et de sécurité au travail.

      Le rapport annuel 2018 du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail, qui a identifié Tesla comme l’un des 12 lieux de travail les plus dangereux aux États-Unis, qui exposent leurs employés au risque de blessures physiques, a souligné que le taux de blessures signalées était plus élevé de 31% que la moyenne dans l’industrie en 2016, tandis que le taux de blessures graves était plus élevé de 83%. L’an dernier, 722 cas de blessures liées au travail ont été rapportées dans l’usine de Fremont, dont 600 étaient graves.
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  • Arcelor | Les Pieds sur terre
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/arcelor

    Il y a deux à trois fois plus d’accidents sur les sites d’ArcelorMittal que chez ses concurrents. En 10 ans, 500 accidents mortels ont eu lieu dans cette entreprise.
    Quand les risques de perdre sa vie sont bien plus grands que ceux de perdre son emploi

    L’usine de Dunkerque détient le triste record dans ce domaine. Près de dix ouvriers y ont trouvé la mort depuis 1996. Des enquêtes ont été ouvertes.

    « Les ouvriers à ce poste sont en danger tous les jours, mais c’est une entreprise qui recrute, le salaire est là… » Julie, la sœur de Jérôme, intérimaire décédé à ArcelorMittal.

    L’inspection du travail pointe la responsabilité d’ArcelorMittal. Pourtant le parquet de Dunkerque a classé sans suite ces accidents du travail mortels. Rencontre avec les familles, des salariés et le procureur en charge de ces affaires.

    « L’usine de Dunkerque a un triste record : trois morts en moins de huit mois, des sous-traitants et des intérimaires, et surtout des jeunes parce qu’on ne renouvelle pas ou peu les départs ». Alexandre, un employé d’ArcelorMittal.

    #LesPiedssurterre #FranceCulture #ArcelorMittal #PascalePascariello #Dunkerque #accidents_du_travail #justice

  • Sulle tracce del marmo della discordia

    Le montagne sventrate, le falde inquinate, il viavai di camion, i morti sul lavoro, le infiltrazioni criminali, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non nisce in sculture e non alimenta più la liera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera #Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.


    https://www.wereport.fr/articles/sulle-tracce-del-marmo-della-discordia-area
    #marbre #extractivisme #Carrara #Italie #pollution #carbonate_de_calcium #multinationales #Suisse #mondialisation #géographie_de_la_mondialisation #globalisation

    • A Carrara, sulle tracce del marmo della discordia

      Le montagne sventrate, le falde inquinate, il via vai di camion, i morti sul lavoro, la mancata distribuzione di una ricchezza collettiva. Carrara è schiacciata dai signori del marmo. Non sono cave: sono miniere. La roccia estratta qui non finisce in sculture e non alimenta più la filiera artigianale locale. Parte per l’Asia oppure, in gran percentuale, finisce nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. È il business del carbonato di calcio. Un’attività dominata dalla multinazionale svizzera Omya che qui possiede un grosso stabilimento industriale.

      Sembra un ghiacciaio ma è un bacino minerario. Tutto è bianco sporco. Le rocce, le strade, la polvere. Le montagne sono divorate dalle ruspe. Decine di camion, carichi di blocchi o di detriti, scendono a valle da stradine improvvisate. Persino la nostra Panda 4X4 fatica sul ripido pendio sterrato. Stiamo salendo alla cava Michelangelo, una delle più pregiate del bacino marmifero di Carrara, in Toscana. Qui viene estratto lo statuario, il marmo venduto anche a 4.600 franchi la tonnellata. In questa grossa cava lavorano circa una dozzina di persone.

      Riccardo, 52 anni di cui trenta passati a estrarre roccia, sta manovrando un blocco con il filo diamantato. Il sole che batte a picco sul marmo dà l’effetto di un forno. «D’estate è così mentre d’inverno è freddo e umido» ci racconta questo figlio e nipote di cavatori. Riccardo spiega con orgoglio il suo lavoro. Poi conclude: «Spero che mio figlio faccia qualcos’altro nella vita».

      Un lavoro rischioso

      La situazione nelle cave è sicuramente migliorata rispetto a qualche anno fa, ma il lavoro qui resta rischioso. L’ultimo decesso è dello scorso mese di luglio: Luca Savio, 37 anni, papà di un piccolo bambino, è stato travolto da un blocco in un deposito. Aveva un contratto di lavoro di sei giorni. A maggio, Luciano Pampana, un operaio di 58 anni, è invece morto schiacciato sotto una pala meccanica. «Qui i servi della gleba versano sangue» ha esclamato don Raffaello, il parroco di Carrara che nella sua omelia dopo questa morte si è scagliato contro il business del marmo: «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!»

      «Le Apuane sono sfregiate e pochi si arricchiscono!».

      Don Raffaele, parroco di Carrara
      Fine della citazione

      I sindacati hanno indetto un giorno di sciopero e chiesto la chiusura delle cave non in regola. Negli ultimi dodici anni vi sono stati undici incidenti mortali, di cui sei tra il 2015 e il 2016. «È decisamente troppo se si calcola che in tutta la provincia i cavatori sono circa 600» esclama Roberto Venturini, segretario della Fillea Cgil di Massa Carrara che ci accompagna nella visita. Per il sindacalista vi è un solo modo per rendere compatibile questa attività con l’ambiente e con una cittadinanza che sempre meno tollera le cave: «Bisogna rallentare la produzione e aumentare il numero di dipendenti».
      «Monocoltura del marmo»

      Carrara e la vicina Massa sono un microcosmo rappresentativo delle attuali problematiche dell’economia: l’automatizzazione, la maledizione delle risorse, la concentrazione delle ricchezze, il conflitto tra ambiente e lavoro. Un conflitto, questo, che è emerso in queste zone già negli anni 80 attorno al polo chimico situato nella piana, verso il mare. Nel 1987 ci fu il primo referendum consultivo d’Europa con cui i cittadini si espressero a favore della chiusura dello stabilimento Farmoplant della Montedison. Ciò che avvenne, però, solo un anno dopo, a seguito dell’esplosione di un serbatoio di Rogor, pesticida cui già il nome dà inquietudine.

      In pochi anni, a catena, tutti gli stabilimenti cessarono le attività lasciando come eredità terreni inquinati e una schiera di disoccupati. Oggi la zona industriale si è trasferita dal mare alle montagne.

      L’unico settore che tira è quello estrattivo tanto che qui si parla di “monocultura del marmo”, in comparazione a quei paesi che hanno fatto di un prodotto destinato all’esportazione la sola attività economica. E così in pochi ci guadagnano mentre alla collettività rimangono le briciole e gli effetti nocivi.

      I ricavi crescono, gli impieghi no

      Nello scorso triennio il settore, dal punto di vista del ricavo, è cresciuto all’incirca del 5% all’anno. Difficile trovare un altro comparto in così rapida crescita. I profitti, però, sono sempre più concentrati.

      Gli addetti sono sempre meno e una crescente percentuale dell’attività di trasformazione è ormai svolta all’estero: dall’inizio degli anni duemila gli impieghi diretti sono diminuiti di oltre il 30%, passando da quasi 7’000 a circa 4’750 unità. Negli ultimi anni nelle cave sempre più meccanizzate sono stati persi più di 300 posti di lavoro; altri 300 sono scomparsi nelle attività di trasformazione e nella lavorazione.

      Ma anche attorno a queste cifre vi è scontro. Da un lato gli ambientalisti, dall’altro i rappresentanti del mondo imprenditoriale con i primi che tendono a sminuirne l’impatto economico e i secondi che mettono in valore l’effetto occupazionale del settore. La sola certezza, qui, è che quel marmo che ha plasmato l’identità ribelle dei carrarrini e fatto conoscere la città nel mondo intero è oggi sinonimo di conflitto.
      «Una comunità arrabbiata e ferita»

      «Dal marmo il territorio si aspetterebbe molto di più», ci spiega Paolo Gozzani, segretario della Cgil di Massa e Carrara. Il quale aggiunge: «Questa è una comunità arrabbiata e ferita che vede i signori del marmo come un potere arrogante, che si accaparra la ricchezza derivata da questa materia prima senza dare al territorio la possibilità di migliorarsi da un punto di vista sociale, dei servizi e senza fare in modo che, attorno al marmo, si sviluppi una vera e propria filiera».

      Un’opinione condivisa da Giulio Milani, uno scrittore che ha dedicato un libro alla devastazione territoriale di questa terra, dalla chimica al marmo: «L’industria del marmo c’è sempre stata in questa zona, ma negli ultimi anni è diventata una turboindustria che sta mettendo in crisi il territorio».

      Milani s’interroga sul presente e sul futuro dei suoi tre figli in un luogo che ha già sofferto per le conseguenze dell’inquinamento della chimica: «Tutte le volte in cui piove i fiumi diventano bianchi come latte a causa della marmittola, la polvere di marmo; a Carrara vi sono state quattro gravi alluvioni in nove anni legate al dissesto idrogeologico del territorio. Per questo parlo di costi sociali di questa attività. Dobbiamo ormai considerare che questo è diventato un distretto minerario vero e proprio e noi ci viviamo dentro».

      A supporto di questa situazione vi è la netta presa di posizione del procuratore capo di Massa, Aldo Giubilaro, che lo scorso mese di maggio ha illustrato l’entità di un’operazione effettuata presso diverse società attive nella lavorazione del marmo dalla quale è emerso uno spaccato di irregolarità ambientali diffuse: «Salvo rari casi, sicuramente encomiabili, sembra essere una regola per le aziende del lapideo al piano, quella di non rispettare le normative sull’impatto ambientale con conseguenze decisamente deleterie per chi vive in questa zona (…). Non si tratta solo di un problema ambientale, ma riguarda anche e soprattutto la salute dei cittadini che vivono in questa provincia, purtroppo maglia nera per il numero di tumori in tutta la Toscana» ha affermato questo magistrato noto per aver più volte criticato l’omertà del settore.
      Il carbonato svizzero

      Lasciata la cava, con la nostra Panda 4X4 ridiscendiamo a valle. Ai lati della strada diversi ravaneti, le vallate dove una volta si riversavano i detriti derivati dalla scavazione.

      Sotto numerosi camion sono in fila per scaricare le loro benne cariche di sassi. Il rumore degli scarichi e della frantumazione è incessante. Siamo di fronte a quello che è chiamato «il mulino»: i sassi qui vengono frantumati in scaglie.

      Una volta effettuata l’operazione, i camion imboccano la Strada dei marmi – sei chilometri di gallerie costati 138 milioni di franchi pubblici e destinati solo al trasporto del marmo – che sbuca verso il mare, a pochi passi da un grosso stabilimento industriale. È la fabbrica della Omya Spa dove le scaglie di marmo vengono lavorate fino a renderle carbonato di calcio, un prodotto sempre più richiesto.

      Questa farina di marmo la si trova dappertutto, nei dentifrici, nella carta e in altre decine di prodotti. La Omya Spa è una filiale della Omya Schweiz, che ha sede nel Canton Argovia. Pur essendo un’impresa familiare, poco nota al grande pubblico e non quotata in borsa, stiamo parlando di una vera e propria multinazionale: con 180 stabilimenti in 55 paesi Omya è il leader mondiale del carbonato di calcio. In Toscana ha campo libero. Nel 2014 il gruppo elvetico ha acquistato lo stabilimento del principale concorrente, la francese Imerys. Non solo: Omya ha preso importanti partecipazioni in quattro aziende attive nell’estrazione che la riforniscono di materia prima.

      Le polveri del boom

      A Carrara e dintorni si respirano le polveri di questo boom. Si stima che i blocchi di marmo rappresentino soltanto il 25% del materiale estratto: il restante 75% sono detriti. Una volta le scaglie erano considerate un rifiuto fastidioso, che impediva l’avanzata degli scavi e che veniva liberato nei ravaneti.

      Poi, nel 1987, arrivò Raul Gardini che con la sua Calcestruzzi Spa entrò nel business delle cave e ottenne un maxi contratto per la desolforazione delle centrali a carbone della Enel: un’attività in cui il carbonato di calcio era essenziale. L’industriale Raul Gardini morì suicida sulla scia di Tangentopoli, ma a Carrara rimase e si sviluppò questa nuova attività.

      Il business del carbonato di calcio ha dato un’accelerata all’attività estrattiva e ha permesso di tenere aperte cave che altrimenti sarebbero già state chiuse. Lo abbiamo visto alle pendici del Monte Sagro, all’interno del Parco delle Apuane, marchio Unesco: questa montagna, come ci ha mostrato Eros Tetti, dell’associazione Salviamo le Apuane, continua ad essere scarnificata per alimentare proprio il commercio del carbonato.

      La corsa alla polvere di marmo tocca anche il versante lucano. A Seravezza, un paesino a mezz’ora di auto da Carrara, abbiamo incontrato un gruppo di cittadini che si batte contro l’aumento incontrollato dell’attività di scavo: «Il comitato – ci spiegano i promotori – nasce proprio in risposta alla riapertura di tre cave di marmo sul Monte Costa. Siamo preoccupati per il nostro territorio e ci siamo interrogati sugli effetti che questi siti estrattivi avranno sulla nostra cittadinanza».
      Le parti nobili partono all’estero

      Se gran parte della roccia viene sbriciolata, la parte nobile – i blocchi di marmo – partono per il mondo. Così, interi e grezzi. Verranno poi lavorati direttamente all’estero, dove la manodopera costa meno.

      Se prima la regione di Massa e Carrara era un centro mondiale dell’arte e dell’artigianato legato al marmo, oggi la filiera legata all’estrazione è praticamente scomparsa. Ce lo racconta Boutros Romhein, un rinomato scultore siriano, da 35 anni a Carrara dove, oltre a realizzare enormi sculture, insegna agli studenti di tutto il mondo i segreti di questa nobile roccia: «Non ci sono ormai più artigiani sulla via Carriona, che parte dalle cave e va fino al mare. Una volta era un tutt’uno di piccole e grandi aziende che producevano sculture o materiale per l’architettura. Oggi possiamo dire che non c’è più nessuno».

      Una percezione confermata dai dati. Nel 2017 l’esportazione dei blocchi di marmo italiano è aumentata del 37%. È stata, in particolare, la provincia di Massa Carrara a realizzare il fatturato estero più alto con un export del valore di circa 212 milioni di euro. In calo, invece, i lavorati di marmo: per la provincia, nel 2017, la diminuzione è stata del 6,6%. I blocchi partono interi per gli Stati Uniti, la Cina, l’India e per i Paesi arabi.
      Il marmo dei Bin Laden

      Significativo di questa dinamica mondiale è lo sbarco a Carrara della famiglia saudita dei Bin Laden. Già grandi acquirenti di marmo per le loro attività edili, i Bin Laden sono ora entrati direttamente nell’attività estrattiva.

      Nel 2014 la famiglia saudita ha investito 45 milioni di euro per assicurarsi il controllo della società Erton che detiene il 50% della Marmi Carrara, il gruppo più importante del comprensorio del marmo, che attraverso la Società Apuana Marmi (Sam) controlla un terzo delle concessioni. Quattro famiglie carraresi si sono così riempite le tasche e messo parte delle cave nelle mani della CpC Holding, società controllata dalla Saudi Binladin Group.
      Un bacino minerario vero e proprio

      A Carrara siamo davanti non più a un’economia di cava, ma ad un bacino minerario vero e proprio. Così come nelle Ande e in Africa, nelle zone cioè dove l’estrazione di minerali è più selvaggia, il lato oscuro di questo business – mischiato alla pesante eredità lasciata dall’industria chimica e al fatto di non aver saputo sviluppare alternative economiche al marmo – hanno generato tutta una serie di effetti negativi: inquinamento, malattie, disoccupazione e disagio sociale.

      Nella graduatoria sulla qualità di vita 2017 curata dal dipartimento di statistiche dell’Università La Sapienza di Roma, la provincia di Massa-Carrara figura al 98esimo posto su 110. Se guardiamo i dettagli di questa classifica, la provincia è addirittura penultima per il fattore ambiente, 107esima per disagio sociale, 103esima per il superamento quotidiano della media di polveri sottili disperse nell’aria e 95esima per gli infortuni sul lavoro.

      Anche se non è possibile fare un legame diretto con il marmo, in questa terra vi è inoltre un’incidenza di malattie oncologiche fra le più elevate in Italia. In particolare vi un indice molto elevato nei mesoteliomi pleurici, la cui causa è quasi certamente dovuta alle tipologie di lavorazioni svolte in passato e all’eredità di prodotti tossici tuttora da smaltire. Per quanto riguarda il lavoro: nel 2017, Massa Carrara è stata la seconda provincia d’Italia con l’incremento più grande di disoccupazione (+36,7%). Il business del marmo e del suo derivato, il carbonato di calcio, sembra anch’esso continuare a crescere.


      https://www.tvsvizzera.it/tvs/cultura-e-dintorni/economia-mineraria_a-carrara--sulle-tracce-del-marmo-della-discordia/44377160
      #décès #risque #accident #morts #travail #Farmoplant #Montedison #Rogor #mécanisation #inondations #environnement #cancer #santé #Strad_dei_marmi #suisse #dentifrice #Argovie #Imerys #Calcestruzzi_Spa #Raul_Gardini #Monte_Sagro #Parco_delle_Apuane #résistance #Salviamo_le_Apuane #Seravezza #Monte_Costa #Bin_Laden #Arabie_Saoudite #Erton #Società_Apuana_Marmi (#Sam) #CpC_Holding #Saudi_Binladin_Group #chômage #pollution

    • “La terra bianca. Marmo, chimica e altri disastri” di #Giulio_Milani

      Mi balena in mente un quadro, come un’epifania, intercettato anni fa nel vivaio del d’Orsay, perché quelle opere respirano e non venitemi a dire che non assorbono luce e non emettono ossigeno. Sono creature folte e sempre assetate. Le spigolatrici di Jean-François Millet incastra tre donne su un lenzuolo di terra. Sono chinate, sono ingobbite, sono stanche e senza volto. La fatica rivendica il possesso feudale di quelle facce. Ma malgrado le loro schiene lontane da ogni verticale, malgrado tutte le ore inarcate e incallite, quelle lavoratrici sanno che il suolo non sputa. Che dal ventre di semi e raccolte dipende la loro vita. E anche quella che non conoscono. Non esiste(va) legame più forte. Perché il tempo presente fa pensare all’imperfetto.

      Il libro di Giulio Milani La terra bianca (Laterza, 2015) è l’ennesimo emblema della frattura, l’ulteriore dolente puntata di una serie d’inchieste sullo stupro più o meno inconsapevole subito dal nostro Paese.

      Siamo avvezzi ai fuochi campani, allo sfregio dell’agro aversano, all’idea che i rifiuti si sommergano, oppure che s-fumino altissimi a ingozzare le nuvole. Tutto già digerito. Il potere dei media gonfia il clamore e poi lo normalizza. Ci anestetizza. Ma la tragedia ambientale cambia dialetto. E in questo caso parla toscano. Nell’enclave assoluta del marmo.

      «Un’onda pietrificata, una sterminata scogliera di fossili» nella zona di confine tra la bassa Liguria e l’Emilia, che comprende la doppia provincia di Massa Carrara, le Alpi Apuane e una costola di Mar Tirreno.

      Giulio Milani, scrittore e direttore responsabile della casa editrice Transeuropa, ha sempre abitato qui, il bacino delle cave, un poligono colonizzato dalle industrie fin dagli anni Cinquanta. «Ex Farmoplant-Montedison. Ex Rumianca-Enichem. Ex Bario-Solvay. Ex Italiana Coke».

      Una sequela di sposalizi chimici e divorzi malconci che hanno divelto, macellato, svuotato un territorio rendendolo una tra le aree più inquinate d’Italia «anche per le polveri sottili prodotte dal traffico incessante dei mezzi pesanti, tra i quali i sempre più numerosi e caratteristici camion coi pianali per il trasporto di blocchi di marmo grandi alle volte come interi container e, in misura molto maggiore, i ribaltabili carichi fino al colmo di scaglie detritiche per i mille usi non ornamentali della pietra». «Fumi di latte», un impasto pestifero sbriciolato nell’aria, che la gente del luogo ingurgita ogni giorno, pensando non sia immaginabile un ipotetico altrimenti. Perché le cave sono lavoro e senza lavoro si muore. Ma a quanto pare anche a causa del lavoro.

      L’inchiesta di Milani parte da un episodio miliare: Il 17 luglio del 1988 il serbatoio di un pesticida (il Rogor), occultato malamente tra i Formulati liquidi per eludere la legge, scoppia come un attentato nello stabilimento Farmoplant- Montedison, partorendo una nube tossica diluita per 2000 kmq, soprattutto su Marina di Massa e Marina di Carrara. Nessun morto e chissà quante vittime. Perché il disastro più maligno è quello che s’incassa tardi, che s’incista nelle crepe, acquattato nelle vie respiratorie, nell’alcova dei polmoni, tra reni e vescica.

      Dopo proteste di ogni tipo la fabbrica fu chiusa, ma non la scia di condanne pronta a chiedere asilo dentro troppi cittadini. Il motivo? Le pratiche più diffuse da molte di quelle aziende riguardavano lo smaltimento “sportivo” dei rifiuti. Ovviamente tossico-nocivi, tramite la termodistruzione per opera dell’inceneritore Lurgi nel caso della Farmoplant, attraverso interramenti silenziosi e consenzienti in tutti gli altri. Abbuffare le zolle di veleni e poi coprirle di ulivi e ammalarsi d’olio e non capirlo mai per tempo.

      Ma il libro di Milani procede oltre, traccia una geometria spazio-temporale molto complessa, diagonali d’analisi che scavalcano il singolo episodio e pennellano il profilo di una provincia abusata attraverso la Storia, in prima istanza dalla fatica delle cave, dove i dispositivi di protezione sono stati per decenni fantasmi senza guanti. Operai falciati come insetti per un cumulo distratto, schiacciati da un peso sfuggito al controllo. Poi il vespaio furioso dell’industria estrattiva e dei suoi sversamenti. E la smania noncurante di usare la terra come un tappeto. Come un sepolcro ben ammobiliato.

      Milani ci racconta per salti, di uomini capaci di opporsi al male, dello stormo partigiano della Resistenza Apuana, negli echi di guerra nelle steppe di Russia (suo argomento di laurea). «Si erano battuti per tre giorni di seguito. Per tre giorni e due notti si erano sacrificati, a turno, ai piedi di una quota da riconquistare». Poi di altri uomini anni in anni più vicini, intenti a riagguantare la pulizia dei fatti, a denunciare gli illeciti, a spingere forze, a non tacere. Come Marcello Palagi, principale esponente del movimento per la chiusura della Farmoplant; come Alberto Grossi, regista del documentario Aut Out.«Se si altera la morfologia di un luogo non ne vengono modificati solo i caratteri distintivi, ma anche quelli invisibili, come l’alimentazione degli acquiferi e il clima. Sono a rischio le sorgenti, si perdono i fiori, e forse anche la poesia». E lo scempio continua.

      Chi pagherà per ogni verso bruciato, per lo sguardo rappreso in un cucchiaio d’orrore? Per la strage travestita da capitolo ordinario, senza nessun dittatore da offendere? Per le diagnosi neoplastiche di cui smettiamo di stupirci? Sempre noi, che se restiamo fermi avremo solo terre sane dipinte in un museo.

      http://www.flaneri.com/2016/05/25/la-terra-bianca-giulio-milani

      #livre

    • La malédiction du marbre de Carrare

      Le fameux marbre de Carrare n’est pas seulement symbole de luxe. Le site est surtout devenu un des hauts lieux de l’extraction du carbonate de calcium, utilisé notamment dans la fabrication des dentifrices. Une exploitation industrielle qui défigure le paysage et s’accompagne de morts sur les chantiers, de pollution et d’accaparement des ressources par une élite locale et par des acteurs internationaux, dont la famille Ben Laden et la multinationale suisse Omya.


      https://www.swissinfo.ch/fre/economie/pollution--maladies-et-gros-profits_la-mal%C3%A9diction-du-marbre-de-carrare/44416350

    • Gli affari sul marmo delle #Apuane e i riflessi su salute e ambiente

      A Massa e Carrara la “#marmettola” prodotta dalla lavorazione della roccia nelle cave impatta sulle falde. Diverse realtà locali denunciano la gestione problematica delle aziende e le ricadute ambientali del settore. Ecco perché

      Sopra la vallata del fiume Frigido, nel Comune di Massa, c’è una cava inattiva da circa tre anni. Ci avviciniamo in un giorno di sole, risalendo il sentiero che si inerpica nel canale tra cumuli di massi bianchi. Dal tunnel scavato nel marmo si sente l’acqua che scroscia. “Le #Alpi_Apuane sono come un serbatoio, è il famoso carsismo: l’acqua penetra in abbondanza nella roccia, in direzioni che non conosciamo perché non seguono quelle dello spartiacque di superficie, e poi scende formando le sorgenti. Quella che senti, però, alla sorgente del Frigido non arriverà mai”, spiega Nicola Cavazzuti del Club alpino italiano (Cai), che da anni denuncia gli impatti ambientali delle circa ottanta cave attive a Carrara alle quali si aggiungono le quindici di Massa. Tra quest’ultime, molte rientrano all’interno del Parco regionale delle Alpi Apuane.

      L’ultima denuncia risale all’inizio di giugno quando il Cai e altre realtà come il Gruppo d’Intervento Giuridico (GrIG) e Italia Nostra hanno presentato un’istanza di accesso civico a una serie di soggetti istituzionali, tra i quali la Regione Toscana, il ministero dell’Ambiente e i carabinieri forestali, per ottenere informazioni sulle azioni intraprese a tutela dell’ambiente, inviando anche un esposto alla procura di Massa. Al centro della denuncia c’è il fenomeno della “marmettola”, la polvere prodotta dall’estrazione e dalla lavorazione del marmo. Per le associazioni, produce un inquinamento “gravissimo, conclamato e ormai cronico delle acque destinate all’uso potabile”.

      Il problema è noto da decenni e anche se oggi viene gestita come un rifiuto e sono aumentate le prescrizioni per evitare che si diffonda nell’ambiente, le realtà del territorio denunciano che spesso è ancora abbandonata sui piazzali delle cave. Così quando piove viene trascinata nei fiumi cementificandone il letto e riducendo l’habitat di microflora e piccoli organismi. “Le situazioni più critiche sono state osservate nel fiume Frigido e nel torrente Carrione”, si legge nelle conclusioni del “#Progetto_Cave” dell’#Agenzia_regionale_per_la_protezione_ambientale_della_Toscana (#Arpat), monitoraggio durato dal 2017 al 2019. In quegli anni l’Arpat ha effettuato una serie di controlli nelle cave di Massa, Carrara e Lucca, anche in merito alla gestione della marmettola, che “hanno evidenziato una diffusa illegalità e dato luogo a un consistente numero di sanzioni amministrative e di notizie di reato all’autorità giudiziaria”. Nel 2018, scrive Arpat, 18 cave su 60 hanno avuto un “controllo regolare”.

      La marmettola finisce anche nelle falde. Secondo un articolo scientifico del 2019, redatto da docenti e ricercatori dell’università di Firenze, dell’Aquila e del Cnr, si è “accumulata negli acquiferi” con effetti “non ancora noti nel dettaglio” ma che potrebbero modificare “l’idrodinamica delle reti carsiche riducendone la capacità di accumulo”.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      A Forno, frazione di Massa dove nasce il Frigido, il problema è esploso il 19 novembre 2022. “La sorgente è diventata bianca e per dieci giorni l’erogazione dell’acqua è stata sospesa -racconta Cavazzuti-. È un problema costante, tanto che negli anni Novanta è stato costruito questo impianto di depurazione”, dice indicando le sue grandi vasche. Pochi metri più a monte, tra i massi di un fosso in secca, si è accumulato uno strato di marmettola. Le immagini di fiumi e torrenti di colore bianco sono una costante sui giornali locali. Quelle del Carrione che attraversa Carrara, scattate il 13 aprile 2023, sono arrivate anche sulla scrivania del ministero dell’Ambiente che ha chiesto all’Istituto superiore per la protezione e la ricerca ambientale (Ispra) di valutare se si tratti di danno ambientale.

      Il problema della marmettola si è aggravato con l’introduzione di strumenti più efficienti, come il filo diamantato, che ha reso possibile la lavorazione dei blocchi anche a monte. Le nuove tecnologie hanno anche generato un’impennata della quantità di materiale estratto, che oggi ammonta a quattro milioni di tonnellate all’anno. “Le montagne spariscono davanti ai nostri occhi”, commenta Grossi. Nonostante Carrara sia famosa per il suo marmo, secondo dati forniti dal Comune alla sezione locale di Legambiente, nel 2022 solo il 18,6% del materiale è stato estratto in blocchi (utilizzato quindi per uso ornamentale). “Il danno alla montagna viene inferto per ricavare detriti di carbonato di calcio che dagli anni Novanta è diventato un affare perché impiegato per vari usi industriali, dall’alimentazione alle vernici -denuncia Paola Antonioli, presidente di Legambiente Carrara che da 15 anni raccoglie i dati comunali-. Purtroppo non possiamo collegare i dati alle rispettive cave, perché l’amministrazione li ha secretati fornendoli solo in modo anonimo. Ma è importante saperli: alcune aziende estraggono il 90% di detriti e vorremmo che venissero chiuse”. Il Piano regionale cave del 2020 ha affrontato il nodo fissando il quantitativo minimo di blocchi, introducendo però delle deroghe. Per Antonioli “la norma è stata stravolta e le cave che non rispettano i parametri non sono mai state chiuse”.

      Per gli imprenditori del marmo il territorio non può fare a meno di un settore che, secondo un report di Confindustria con dati del 2017, vale il 15% del Pil provinciale per un fatturato totale di quasi un miliardo, di cui 560 milioni di export e rappresenta il 7% degli occupati. Per gli ambientalisti però il marmo grezzo che parte per l’estero, in particolare per la Cina, è sempre di più e i lavoratori sono sempre meno. Dal 1994 al 2020, secondo Fondo Marmo, ente che riunisce industriali e sindacati, il numero di dipendenti è sceso del 36%. Il calo più marcato riguarda i lavoratori impiegati “al piano”: meno 50,9%. Laboratori e segherie, invece, sono crollati del 55%.

      Gli incidenti sul lavoro però non si fermano. Nonostante l’Inail abbia certificato un calo del rischio infortunistico, la provincia di Massa Carrara vanta il primato per gli incidenti mortali nel settore tra il 2015 e il 2019, sette in totale. Anche il 2023 ha già avuto la sua vittima nel bacino apuano, anche se in provincia di Lucca: il 13 maggio Ugo Antonio Orsi, 55 anni, è rimasto schiacciato da un masso che si è staccato dal costone in una cava a Minucciano, in Garfagnana. “Questa è una storia di sfruttamento di beni comuni che arricchiscono le tasche di pochi privati. Ammesso che si possa compensare un simile danno, quasi nulla viene risarcito alla comunità -commenta Paolo Pileri, docente di Pianificazione urbanistica al Politecnico di Milano-. Comparando i canoni di concessione e il contributo di estrazione incassato ogni anno dal comune di Carrara con la quantità di blocchi prodotti, ho calcolato che per ogni tonnellata di marmo rimangono al territorio circa 25 euro a fronte di un prezzo di vendita che va da 800 a 8mila euro. Preciso che si tratta di dati parziali, ottenuti grazie al lavoro di attivisti locali, che non sono resi accessibili così che tutti possano conoscere la situazione. Un pezzo di Paese viene così distrutto per alimentare un modello di sviluppo tossico”.

      https://altreconomia.it/gli-affari-sul-marmo-delle-apuane-e-i-riflessi-su-salute-e-ambiente

  • Suivi des accidents Tesla :

    15 Juin 2018 : @Tesla This is what happened to my husband and his car today. No accident,out of the blue, in traffic on Santa Monica Blvd. Thank you to the kind couple who flagged him down and told him to pull over. And thank god my three little girls weren’t in the car with him.
    https://twitter.com/marycmccormack/status/1007831286176571394/video/1

    21 Mai 2018 : Man Dies After Tesla Crashes Into East Bay Pond
    A man died after the Tesla he was driving plunged into a pond along Crow Canyon Road in the East Bay Sunday night, according to the California Highway Patrol. Bob Redell reports.
    (Published Monday, May 21, 2018)

    https://www.nbcbayarea.com/on-air/as-seen-on/Man-Dies-After-Tesla-Crashes-Into-East-Bay-Pond_-CHP_Bay-Area-483210491.

    12 Mai 2018 : Tesla en feu sur l’A2: la batterie serait en cause
    https://www.tdg.ch/suisse/Tesla-en-feu-sur-l-A2-la-batterie-serait-en-cause/story/13942273
    Tessin : Un automobiliste s’est tué jeudi dernier près du tunnel du Monte Ceneri. Selon les pompiers, la batterie de sa Tesla serait à l’origine de l’incendie.


    Les causes de l’incendie d’une Tesla jeudi au Tessin suscitent la controverse. Selon un message des pompiers de Bellinzone sur Facebook, un problème de batterie pourrait être en cause. Le constructeur américain appelle à la prudence. L’enquête en cours n’a pas encore livré ses résultats.
    L’automobiliste allemand de 48 ans a, pour une raison inconnue, percuté la glissière centrale de l’autoroute A2, près du tunnel du Monte Ceneri (TI). Son véhicule s’est alors renversé et a pris feu. Le conducteur a péri sur les lieux de l’accident.

    10 Mai 2018 : Teenagers killed in fire after Tesla crashes, battery bursts into flames

    http://www.abc.net.au/news/2018-05-10/tesla-crash-battery-fire-kills-two-teenagers/9747648

    Safety investigators in the US are investigating a crash in which the battery of a Tesla electric car caught fire, burning two teenagers to death.

    A witness to the crash in Fort Lauderdale, Florida, said the Tesla Model S was being driven fast and spun out of control. It then crashed into a wall and caught fire.

    Police said two 18-year-olds were trapped and died when the car became engulfed in flames.

    Another teenager was thrown from the car and was taken to a hospital, where his condition was unknown.

    The witness said he tried to help the teenagers but the fire was too intense to get them out of the car.

    Lithium-ion batteries like those used by Tesla can catch fire and burn rapidly in a crash, although Tesla has maintained its vehicles catch fire far less often than those powered by petrol.
    1 Mai 2018 : Teen Driver Charged in Fatal Ohio Prom Night Car Crash
    https://www.usnews.com/news/best-states/ohio/articles/2018-05-10/teen-driver-charged-in-fatal-ohio-prom-night-car-crash

    MONROE, Ohio (AP) — Authorities have charged the teen driver in an Ohio prom night car crash that caused a 17-year-old girl’s death.
    Butler County Sheriff Richard Jones said Thursday that Chynna Brandon is charged with one count of vehicular homicide and two counts of vehicular assault. Butler County Prosecutor Michael Gmoser (MOH’-sur) tells the Hamilton-Middletown Journal-News he plans to keep the case in the juvenile court system.

    No records were available immediately Thursday for a phone or attorney for the 17-year-old Brandon.

    Police say four teens were going to the Monroe school prom in southwestern Ohio April 27 when the driver lost control of a 2013 Tesla sedan and crashed into a telephone pole.

    Passenger Kaylie Jackson later died from her injuries. Three other passengers were released from the hospital.

    #Tesla #voiture_autopilotée #voiture_autonome #transport #voitures_autonomes #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation #batteries #électricité #accidents

  • ICE-Unfall von Eschede
    https://de.wikipedia.org/wiki/ICE-Unfall_von_Eschede


    Il y a exactement vingt ans le 3 juin 1998 à 10:59:01 l’Allemagne est frappée par la pire catastrophe ferroviare depuis 1948. L’accident arrive quantre ans après la privatisation de des chemins de fer. Il suffit de lire l’article dans Wikipedia pour comprendre que les raisons systématiques pour la mort de 101 personnes sont la course à la compétivité par les managers de Hartmut Mehdorn, général des armées de la privatisation des biens jusqu’alors communs.

    Vor dem Unglück durfte ein Radreifen von 920 mm Außendurchmesser (Neuzustand) bis auf 854 mm abgefahren werden. Der infolge eines Ermüdungsbruchs[15] gebrochene Radreifen hatte 1.789.000 km Laufleistung und einen Außendurchmesser von 862 mm. Das Darmstädter Fraunhofer-Institut kam nach dem Unfall im Rahmen eines Gutachtens zur Erkenntnis, dass nur ein Radreifen mit 890 mm und einer jährlichen Inspektion auf Innenrisse noch dauerfest ist. Im Jahr 1997 ergaben Prüfprotokolle anderer Räder bereits bei 60.000 km Laufleistung viele Fehler wie etwa Unrundheiten. Das den Unfall auslösende Rad lief fast 30-mal so lange.

    A l’époque le nouveau train à grande vitesse allemand ICE souffre de vibrations désagrábles et dangereuses. La solution adoptée est efficace mais on pousse la rentabilté à son maximum en utilisant les mêmes roues sur une rame pour une période 30 fois plus longue que leur durée de vie en état fiable.

    Angeklagt wurden ein Abteilungspräsident der Deutschen Bahn, ein technischer Bundesbahnoberrat sowie ein Betriebsingenieur des Herstellerwerks der Radreifen.
    ...
    Am 54. Verhandlungstag, dem 28. April 2003, schlug der Vorsitzende Richter die Einstellung des Verfahrens gegen eine Zahlung der drei Angeklagten von je 10.000 Euro vor. Dieser Vorschlag wurde vielfältig kritisiert. Mit dem 55. Verhandlungstag, am 8. Mai 2003, endete das Verfahren.

    Il n’y a pas de condamnation en justice des responsables. Deux fonctionnaires et un technicien sont acquittés contre une somme de 10.000 Euros chacun.

    Der Anwalt der Opfer, Reiner Geulen, kritisierte, die Strategie der Deutschen Bahn AG sei es gewesen, den Prozess zu „paralysieren“. So habe beispielsweise die Bestellung eines japanischen Gutachters zu stundenlangen Diskussionen über die Übersetzung geführt. Strafjustiz und Bahn hätten gegenüber den Eschede-Opfern versagt. Bei einem Treffen mit Hartmut Mehdorn seien er und weitere Opfer-Vertreter „regelrecht abgefertigt“ worden. Eine Beschwerde gegen die Einstellung des Verfahrens von elf Hinterbliebenen wurde vor dem Bundesverfassungsgericht vom 4. Juni 2003 nicht zur Entscheidung angenommen. Eine Strafanzeige von zwei Betroffenen gegen Bahnvorstand Heinisch wurde ebenfalls abgewiesen; ein pflichtwidriges Verhalten sei ihm nicht nachzuweisen. Eine 2002 vor dem Landgericht Berlin angestrengte Zivilklage wurde ebenfalls abgewiesen.

    On ne gagne pas en justice contre le cartel neo-libéral. Aucune des multiples tentatives d’obtenir une condamnation des responsable ou des dommages et intérêts n’est couronnée de succès.

    Nach dem Unglück bildete sich die Selbsthilfe Eschede, Interessengemeinschaft der Betroffenen des Zugunglücks. Die Vereinigung verhandelte mit der Bahn über Schmerzensgeld, wobei von 500.000 D-Mark pro Todesopfer berichtet wurde. Laut Ombudsmann Krasney war das Schmerzensgeld eine rein freiwillige Leistung der Bahn, die zudem über den üblichen Sätzen gelegen habe.

    Les responsables qui préparent l’ntroduction en bourse de la nouvelle société ferroviare Deutsche Bahn AG font tout pour étouffer le débat autour des problèmes systématiques. Sous ces conditions l’ombudsman désigné par la Deutsche Bahn accorde au moins un demi million d’Euros à la famille de chaque victime. C’est une somme qui dépasse largement le montant des dommages et intérêts qu’on peut obtenir en Allemagne par une cour de justice. Les sommes exactes restent inconnues.

    Blueprint For Disaster - The Crash at Eschede (EN)
    https://www.youtube.com/watch?v=ScUqs_L116w

    Eschede - Zug 884 (DE)
    https://www.youtube.com/watch?v=xNK8pprSOw8

    ICE 1
    https://de.wikipedia.org/wiki/ICE_1

    Der ICE 1 ist der erste in Serie gefertigte Hochgeschwindigkeitszug in Deutschland und der erste von inzwischen sechs Typen von Intercity-Express-Triebzügen. Die seit 1991 im Fahrgastbetrieb mit bis zu 280 km/h eingesetzten Triebzüge werden planmäßig aus zwei Triebköpfen (Baureihe 401) und bis zu 14 Mittelwagen der Baureihen 801 bis 804 gebildet. Vereinzelt werden sie mit Triebköpfen (Baureihe 402) und Mittelwagen der zweiten Klasse (Baureihe 806) des ICE 2 kombiniert.

    Deutsche Bundesbahn
    https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Bundesbahn

    Die Deutsche Bundesbahn (DB) war die Staatsbahn der Bundesrepublik Deutschland (Westdeutschland – siehe auch: Geschichte der Bundesrepublik) und bestand von September 1949 bis Ende 1993. Sie war als nichtrechtsfähiges Sondervermögen des Bundes deklariert, konnte aber selbst klagen oder verklagt werden.

    Am 1. Januar 1994 wurde die Deutsche Bundesbahn mit der Deutschen Reichsbahn der ehemaligen Deutschen Demokratischen Republik zur handelsrechtlich organisierten Aktiengesellschaft Deutsche Bahn AG vereinigt, die sich bis heute (2018) im alleinigen Besitz des deutschen Staates befindet.

    Bahnreform (Deutschland)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Bahnreform_(Deutschland)

    Der Begriff Bahnreform bezeichnet die gesetzliche und organisatorische Neuordnung der bundeseigenen Eisenbahnen in Deutschland, die durch das 1994 in Kraft getretene Eisenbahnneuordnungsgesetz eingeleitet wurde. Bestandteile der Bahnreform sind die Gründung der Deutschen Bahn AG als privatrechtlich organisierte Eisenbahngesellschaft des Bundes, die Öffnung der Schienenwege für private Eisenbahnunternehmen sowie die Übertragung der Zuständigkeit für den Schienenpersonennahverkehr vom Bund auf die Länder.

    Deutsche Bahn
    https://de.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Bahn

    Die Deutsche Bahn AG (kurz DB AG, umgangssprachlich auch nur DB) ist ein deutsches Verkehrsunternehmen mit Sitz in Berlin. Es entstand 1994 aus der Fusion der Deutschen Bundesbahn und der Deutschen Reichsbahn und Umwandlung in eine Aktiengesellschaft. Das zu 100 % bundeseigene Unternehmen ist das größte Eisenbahnverkehrs- und Eisenbahninfrastrukturunternehmen in Mitteleuropa und bereits seit mehreren Jahren international tätig.

    Eisenbahnunfall von Genthin
    https://de.wikipedia.org/wiki/Eisenbahnunfall_von_Genthin

    Bei dem Eisenbahnunfall von Genthin fuhr im Bereich des Bahnhofs Genthin am 22. Dezember 1939 der D 180 von Berlin Potsdamer Bahnhof nach Neunkirchen (Saar) auf den D 10 von Berlin Potsdamer Bahnhof nach Köln Hauptbahnhof auf. Mindestens 186 Tote und 106 Verletzte waren zu beklagen. Es ist der bis heute schwerste Unfall von Reisezügen in Deutschland.

    Eisenbahnunfall von Aßling
    https://de.wikipedia.org/wiki/Eisenbahnunfall_von_A%C3%9Fling

    Der Eisenbahnunfall von Aßling war ein Auffahrunfall, der sich am 16. Juli 1945 gegen 21.40 Uhr auf der Bahnstrecke München–Rosenheim zwischen den heutigen Bahnhöfen von Aßling und Grafing bei Elkofen bei km 43,2 ereignete. Mindestens 102 Menschen starben.

    Kesselwagenexplosion in der BASF
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kesselwagenexplosion_in_der_BASF

    Die Kesselwagenexplosion in der BASF war ein Explosionsunglück, das sich am 28. Juli 1948 in Ludwigshafen am Rhein (Rheinland-Pfalz) auf dem Gelände des Chemiewerks BASF ereignete. Das Werk stand zu dieser Zeit unter Zwangsverwaltung der französischen Besatzungsmacht.

    Bei der Katastrophe starben 207 Menschen, es gab 3818 Verletzte, 3122 Gebäude wurden erheblich in Mitleidenschaft gezogen. Der Sachschaden belief sich allein in der BASF auf 80 Millionen DM, was inflations­bereinigt in heutiger Währung 245 Millionen Euro entspricht. Da die Militärregierung der französischen Besatzungszone die Firmenversicherungen außer Kraft gesetzt hatte, forderte die BASF noch 1958 in einem Verwaltungsgerichtsprozess von der Bundesrepublik Deutschland einen Schadensersatz von 24 Millionen DM (heute 56 Millionen Euro).

    #Allemagne #train #privatisation #accident

  • Les #mains_invisibles dans la #sécurité_routière

    Le débat récent sur la sécurité routière s’est focalisé sur la #vitesse. Mais chacun sait que d’autres facteurs conditionnent le nombre de victimes d’#accidents_de_la_route. Les Cafés de la #statistique ont, à deux reprises, éclairé le sujet, en mai 2008 puis en octobre 2015. Parmi les causes expliquant la baisse du nombre de tués sur les routes, les « mains invisibles » sont moins médiatisées que les décisions gouvernementales. On en compte trois : le taux d’occupation des véhicules, qui est passé de 2,3 en 1960 à 1,4 de nos jours ; cela produit mécaniquement moins de tués, à trafic comparable. Par ailleurs, il y a de moins en moins de « conducteurs novices » (c’est-à-dire de conducteurs ayant moins de douze années de pratique de la conduite) ; de 70 % en 1960 et 50 % en 1970, leur proportion est tombée à 20 %. Enfin, troisième main invisible, le traitement des blessés s’est beaucoup amélioré et il y a donc moins de tués là encore. Il est frappant de constater qu’il y a peu d’études sur ces trois facteurs, sans doute parce qu’elles sont hors du champ de l’action des ministères chargés de la circulation et de la police. Si bien qu’on ne connaît pas leur importance relative !

    https://www.sfds.asso.fr/sdoc-3787-d5bd0c3beedd00c4415c0eabb3b1d886-la_statistique_dans_la_cite_num

  • Omerta au ballet de l’Opéra
    https://www.franceculture.fr/danse/omerta-au-ballet-de-lopera

    Un document interne du ballet de l’Opéra national de Paris rassemblant des témoignages anonymes des 154 danseurs a été rendu public par une fuite dans la presse. La direction de la danseuse Aurélie #Dupont est violemment remise en cause. Une crise grave, à l’image de l’histoire de l’institution.

    Ça donne envie d’être danseur à l’#opéra de Paris mazette !
    #danse #harcèlement #ballet #accident_du_travail

    • J’ai chercher le nombre de femmes qui travaillent à l’opéra car à part pour Aurélie Dupont tout est au masculin comme si il n’y avait pas de danseuses.
      Ici : https://publishpaper.com/demo/7.0/fr/operaweb/files/html5/index.html
      Il est indiqué que pour l’école de danse il y a 80 filles et 62 garçons. Mais pas d’infos sur les salariés de l’opéra. Dans le rapport il y a une pyramide des ages qui est divisé selon le sexe. On voie que les hommes ont le droit d’être plus agés que les femmes mais on ne sais pas le sexe-ratio. Pour le choix des spéctacles, leur mise en scène, là c’est clairement la domination masculine, composition d’hommes, dirigés par des hommes, mis en musique par des chefs d’orchestre masculins...

      #invisibilisation #discrimination #language

    • D’après cet article : https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/articles/les-hommes-menent-la-danse/23400
      l’opéra de Paris est aux 2/3 masculin sauf pour l’école de danse.

      Le milieu de la danse forme une étrange pyramide des sexes. À sa base, dans les cours de quartier comme dans les écoles supérieures : une éclatante majorité de justaucorps pastel et de chignon hauts. Au milieu : un corps professoral et des compagnies de danse à peu près paritaires. Et au sommet : des hommes. Les chiffres sont éloquents. Sur les dix-neuf centres chorégraphiques nationaux créés à l’initiative de Jack Lang au début des années 1980, seize sont aujourd’hui dirigés par des hommes.

      Pour la chorégraphe Karine Saporta, il n’y a pas d’interrogation mais un constat sans appel : « Non seulement il y a bien discrimination faite aux femmes mais, plus grave, un effacement de leur dimension créative dans l’histoire de la danse. Des femmes, on retient l’anecdote, l’écharpe d’Isadora Duncan prise dans les roues d’une voiture mais pas leur énorme apport à cet art. » Une opinion que partage la chorégraphe italienne Alice Valentin : « Que serait devenu Rudolf Noureev sans ­Margot Fonteyn ? Pourtant, on ne se souvient que de lui. Martha Graham a été la première chorégraphe à avoir intégré des Noirs dans une compagnie de danse, elle a fait autant pour l’émancipation des Noirs que Martin Luther King. Mais seuls les initiés la connaissent. Il y a une injustice dans l’hommage qui devrait être rendu aux femmes. »

      Et dire que le premier rapport sur l’égalité hommes-femmes rendu en 2006 par Reine Prat, alors chargée de mission auprès du ministre de la culture, avait distribué des bons points au milieu de la danse, bien en avance sur ses camarades la musique et le théâtre – rappelons ce chiffre ahurissant : au théâtre de l’Odéon, à la fin des années 1990, 100 % des spectacles étaient créés par des hommes. « Ce que j’avais retenu de ce rapport, à l’époque, c’est que les deux domaines artistiques où les femmes étaient très présentes étaient la danse et le spectacle pour enfants, s’amuse la chorégraphe Mathilde Monnier. Et ce n’est pas par hasard. C’était les domaines les moins valorisés. »

  • La #SNCF coûte moins cher que les accidents de la #route | L’interconnexion n’est plus assurée
    http://transports.blog.lemonde.fr/2018/03/04/cout-sncf-accidents-route

    374 milliards en Europe. Pour effectuer un bilan, l’Université technique de Dresde, à la demande du groupe Verts/ALE du Parlement européen, a publié une étude intitulée « Les #coûts_externes de l’#automobile ». Les chercheurs évaluent ces dépenses à 374 milliards d’euros à l’échelle européenne, 50,5 milliards pour la France. Pour l’Hexagone, selon cette étude, le coût des #accidents de la route (16,8 milliards en 2008), dépasse à lui seul le fardeau de la SNCF identifié par le rapport Spinetta (14 milliards). Si on prend en compte l’ensemble des coûts générés par les accidents de la route, y compris ceux qui pèsent sur les particuliers, on atteint même 32,8 milliards d’euros en 2015, d’après les calculs de l’Observatoire national interministériel de l’insécurité routière.

  • Uber halts self-driving car tests after death - BBC News
    http://www.bbc.com/news/business-43459156

    Uber said it is suspending self-driving car tests in all North American cities after a fatal accident.

    A 49-year-old woman was hit by a car and killed as she crossed the street in Tempe, Arizona.

    While self-driving cars have been involved in multiple accidents, it is thought to be the first time an autonomous car has been involved in a fatal collision.

    Uber chief Dara Khosrowshahi said the death was “incredibly sad news”.

    #voiture_auto_pilotée ça commence pas bien
    “We’re thinking of the victim’s family as we work with local law enforcement to understand what happened,” he said in a tweet.

  • Sur une chaîne de production de la société Josselin Porc Abattage, un homme de 52 ans a tenté de débloquer une machine. « Le bras droit de la victime a été happé, l’homme a alors tenté de s’aider de son bras gauche coincé à son tour », détaille la gendarmerie de Ploërmel.
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploermel-56800/josselin-un-homme-s-est-fait-arracher-la-main-lors-d-un-accident-de-tra
    #accident_de_travail

  • Shipspotting-Kiel | Shipspotting am Nord-Ostsee-Kanal zwischen Kiel und Brunsbüttel
    http://www.shipspotting-kiel.de

    Schleuse Bunsbüttel
    http://www.openstreetmap.org/way/73032688

    Nord-Ostsee-Kanal
    http://www.openstreetmap.org/relation/407981#map=12/54.1265/9.6320

    In der Nacht von Montag auf Dienstag gegen 23:50 Uhr konnte das Containerschiff Akacia bei der Einfahrt in die Große Südschleuse nicht mehr rechzeitig gestoppt werden. Das Schiff fuhr mit erheblicher Wucht in das seeseitige Schleusentor und durchbrach es sogar. Es entstand ein Sachschaden in Millionenhöhe.

    http://www.spiegel.de/panorama/kiel-frachter-rammt-schleusentor-im-nord-ostsee-kanal-a-1194443.html

    Ein Sprecher des Wasserstraßen- und Schifffahrtsamtes sagte dem Radiosender NDR 1 Welle Nord, ein Ersatztor für die Kammer sei vorhanden. Schiffe könnten aktuell nur durch die Nordkammer fahren.

    https://www.ndr.de/nachrichten/schleswig-holstein/Gerammte-Schleuse-Bergung-des-Frachters-laeuft,schleuse760.html

    http://www.wsa-kiel.wsv.de/Nord-Ostsee-Kanal

    Schiffspositionen – Kieler Förde, Nord-Ostsee-Kanal, Eckernförder Bucht – KN - Kieler Nachrichten
    http://www.kn-online.de/Lokales/Verkehrsinfo/Schiffspositionen-Kieler-Foerde

    #transport_maritime #navigation #accident #Brunsbüttel #Allemagne

  • Alors qu’ils circulaient en 4x4 en transportant sept chiens de chasses, deux hommes âgés d’une cinquantaine d’années ont été victimes d’un accident de la circulation, à Callen dans les Landes.
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/landes-deux-chasseurs-perdent-vie-apres-avoir-percute-s

    2 chasseurs âgés d’une cinquantaine d’années ont perdu la vie lors d’un accident à Callen, dans les Landes, sur la RD 143, samedi 20 janvier.

    Ils circulaient dans un 4x4, transportant sept chiens de chasse, lorsque les deux hommes ont percuté deux sangliers qui traversaient la route.

    Leur véhicule a alors fait une embardée fatale. Les deux hommes ont été déclarés morts peu après l’arrivée des secours.

    Trois des sept chiens ont également du être euthanasiés après l’accident, qui s’est produit au niveau du lieu-dit Peytringue, peu avant 21 heures

    #accident_de_chasse

  • Invisible pénibilité du travail féminin

    Pour faire passer le recul de l’âge de la retraite, le précédent gouvernement français avait promis la création d’un compte personnel de pénibilité, ouvrant le droit à un départ plus précoce. Non seulement les critères ont été réduits par l’actuelle équipe, mais la plupart avaient été définis en fonction du travail masculin. Les facteurs de risques encourus par les femmes demeurent occultés, comme les gestes répétitifs ou les tâches liées au nettoyage et aux services à la personne. (...)

    Construite dans des branches comme le bâtiment, la chimie ou la métallurgie, la notion de pénibilité s’est d’abord définie en fonction de critères masculins. « Les recherches ne sont quasiment jamais faites dans une perspective de genre, constatait le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en 2010. L’impact des facteurs de risques au travail sur la santé des femmes conserve ainsi à bien des égards un caractère d’invisibilité entraînant méconnaissance ou sous-estimation et donc faible prise en compte. » (...)

    Si les accidents du travail avec arrêt baissent globalement de 15,3 % entre 2001 et 2015, ils progressent pour les femmes.

    #retraite #pénibilité #travail #travail_féminin #travail_invisible #risque #femmes #gestes #tâches #nettoyage #accidents_du_travail #genre #santé

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/ANDRZEJEWSKI/58205

  • French institute suspects nuclear accident in Russia or Kazakhstan in September
    https://www.reuters.com/article/us-russia-nuclearpower-accident/french-institute-suspects-nuclear-accident-in-russia-or-kazakhstan-in-septe
    https://s2.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20171109&t=2&i=1209160788&w=&fh=545px&fw=&ll=&pl=&sq=&r=LYN

    A cloud of radioactive pollution over Europe in recent weeks indicates that an accident has happened in a nuclear facility in Russia or Kazakhstan in the last week of September, French nuclear safety institute IRSN said on Thursday.

    #nucléaire #accident #tout_va_bien

    • ​Du ruthénium-106 a été détecté dès fin septembre 2017 par plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité dans l’atmosphère, à des niveaux de l’ordre de quelques millibecquerels par mètre cube d’air. Les investigations de l’IRSN permettent d’apporter des éléments sur la localisation possible de la source de rejet ainsi que l’ordre de grandeur des quantités rejetées.

      http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20171109_Detection-Ruthenium-106-en-france-et-en-europe-resultat-des-investigat


    • La zone de rejet la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural (en rouge sur la carte). L’échelle de couleur va du plus probable (rouge) au moins probable (blanc).

      A partir des données météorologiques de Météo France (sur les déplacements des masses d’air notamment) et des résultats des mesures des autres pays européens, l’IRSN a réalisé des simulations afin de localiser et de quantifier le rejet. Il en ressort que « la zone la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural, sans qu’il soit possible de préciser la localisation exacte du point de rejet ». Celui-ci « aurait eu lieu au cours de la dernière semaine du mois de septembre ».

      Quant à la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère, elle est « très importante », entre 100 et 300 térabecquerels, un térabecquerel équivalant à mille milliards de becquerels.

      EDIT : le point rouge est dans la région de Perm.

    • la quantité de ruthénium 106 relâchée dans l’atmosphère […] est " très importante "

      si je ne me trompe pas dans mes calculs (relativement élémentaires), on est autour de 2 grammes de Ru 106 :

      • prenons 200 TBq, le milieu de la fourchette, soit 2.10^14 désintégrations par seconde
      • demi-vie T = 373,59 jours, soit 3,2.10^7 s
      => constante de temps, λ = ln(2)/T = 2,15.10^-8 s^-1

      => nombre d’atomes soumis à désintégration :
      2.10^14 / 2,15.10^-8 ≈ 1.10^22
      => nombre de moles 1.10^22 /N =1.10^22 /6,02.10^23 = 1,6.10^-2
      => masse molaire 106 (en fait, 105,9 g) => masse = 1,6 g

      Allez, je vous le fait à 2 grammes.

    • D’après google news, des articles sont sortis dans la presse et médias FR aujourd’hui.
      Avant ça, rien à part deux articles sur le figaro les 8 et 22 octobre.

      L’incident date quand même de fin septembre !!

      J’appelle bien ça aucun écho dans la presse (jusqu’à ce soir).

    • Techniquement, le réseau de détection fonctionne plutôt bien : l’incident a été détecté dès l’arrivée de la radioactivité aux stations de mesure qui publient leurs résultats, hors Russie, donc. Il n’a pas été détecté par le réseau de balises aériennes géré par la Criirad dans la Drôme.

      C’est ce qui se passe après (rien !) qui n’est pas rassurant. En France, la transparence est plutôt bonne, conséquence évidente de la vigilance citoyenne attentive de la Criirad. Ainsi, je regardais pour comparaison le suivi des incidents de dépassement de seuil de rejet par la Socatri au Tricastin en juillet 2008 (p. ex. là : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Environnement/Fuite-d-uranium-au-Tricastin-apres-des-dysfonctionnements-la-CRIIRAD-de ) on dispose d’une information le lendemain, voire le jour même (pour l’activité, on est de l’ordre du GBq). Pour cet incident russe, activité 10 000 fois plus forte, il faut attendre presque 2 mois pour avoir confirmation, par l’émetteur et sans aucun détail de l’existence de l’incident.

      Sans parler de la reprise dans la presse, inexistante dans la presse française, alors en Russie… Déjà, il faut chercher un peu pour découvrir que #RosHydroMet n’est pas que l’organisme fédéral de météo mais qu’il a également en charge le suivi de l’environnement (d’où la remarque d’un des commentateurs).

      Federal Service for Hydrometeorology and Environmental Monitoring of Russia, WP[en], https://en.wikipedia.org/wiki/Federal_Service_for_Hydrometeorology_and_Environmental_Monitoring_of_R , rien d’équivalent en français, ce qui en approche le plus est la mention de ce service comme maison mère de la météo en Russie
      Centre hydrométéorologique de Russie, WP[fr] https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hydrométéorologique_de_Russie

      Bien évidemment, on peut chercher (obligatoirement en russe, la version anglaise est « en construction »…) sur le site de RosHydroMet, rigoureusement pas un mot sur une quelconque radioactivité où que ce soit (j’ai été vérifier par acquit de conscience, les 100 dernières dépêches, (rapidement avec gg:translate), ce qui nous met au 16/08/2017).
      http://www.meteorf.ru/press/news

    • Dans la presse russe :

      • le 11 octobre, Rossiyskaya Gazeta (et d’autres) reprend un communiqué de Rosatom : tout va bien, d’ailleurs RosHydroMet ne détecte rien, il y a du Ruthénium en Europe, mais ce n’est pas nous. Le sous-titre affirme même que l’AIEA et Rosatom savent déjà d’où et de qui provient le ruthénium (non repris dans l’article, sauf une phrase qui dit que Rosatom n’a pas pour habitude de dénoncer qui que ce soit…)

      «Росатом» опроверг информацию о выбросе рутения-106 в России — Российская газета

      https://rg.ru/2017/10/11/rosatom-oproverg-informaciiu-o-vybrose-ruteniia-106-v-rossii.html

      titre et sous-titre (pour la traduction par gg)

      «Росатом» опроверг информацию о выбросе рутения-106 в России
      В МАГАТЭ и «Росатоме» уже знают, откуда и чей над Европой рутений

      la conclusion

      Поэтому общий вывод в заявлении сдержанный: «Предприятия атомной отрасли России не могут рассматриваться в качестве источника выброса Ru-106. Версия о, якобы, российском происхождении загрязнения несостоятельна».

      • le 20 novembre, Nastoyashee Vremia (transcription française, Nastoyachtcheïé vremia, çàd Temps Présent), site et chaîne télé filiale de Radio Free Europe et Voices of America signale la détection (en septembre…) par RosHydroMet de ruthénium 106 dans la région de Tchéliabinsk et notamment, proche de Maïak.

      Росгидромет подтвердил рост загрязнения рутением в Челябинской области в сентябре - Настоящее время

      https://www.currenttime.tv/a/28865007.html

      Наибольшая концентрация радиоактивного рутения-106 (Ru-106) в сентябре наблюдалась в Челябинской области, в стокилометровой зоне ПО «Маяк»

      Федеральная служба по гидрометеорологии и мониторингу окружающей среды России опубликовала бюллетень о радиационной обстановке на территории России в сентябре 2017 года. В нем прямо сказано о содержании радиоактивного рутения-106 (Ru-106) в пробах, отобранных в сентябре в Челябинской области, в стокилометровой зоне производственного объединения «Маяк».

    • Report : Russia Confirms Radioactivity Emanating From Southeastern Urals (20/11/2017)
      https://www.rferl.org/a/report-russia-confirms-radioactivty-ruthenium-106-emanating-southeastern-urals/28865773.html

      Russia’s meteorological service has confirmed there were “extremely high” concentrations of the radioactive isotope ruthenium-106 in several parts of the country in late September, Agence France-Press reported on November 20.

      The reported findings from Russia appear to confirm reports from Europe earlier this month that a cloud containing the radioisotope Ru-106 drifted over Europe last month which European meteorological agencies had said likely originated in either the southeastern Urals region of Russia or Kazakhstan.

      “Probes of radioactive aerosols from monitoring stations Argayash and Novogorny were found to contain radioisotope Ru-106” between September 25 and October 1, Russia’s Rosgidromet service said, according to AFP.

      si je ne m’abuse, il s’agit de la version anglaise du même article sur RFE/RL, complété d’éléments de cadrage provenant de l’AFP.

      Rosatom later said in response to the French agency’s report [IRSN report] that “radiation around all objects of Russian nuclear infrastructure are within the norm and are at the level of background radiation.

      But Rosatom suggested that a discharge from an installation linked to the nuclear fuel cycle or which produces radioactive materials could be the cause of the radioactive cloud.

      Greenpeace Russia on November 20 called on Rosatom to open “an in-depth inquiry and publish the results about the incidents at Mayak.

      Greenpeace will send a letter asking prosecutors to open an inquiry into potential concealment of a nuclear incident,” it said in a statement.

    • Le titre du 20 minutes (La Russie reconnaît avoir détecté une pollution radioactive sur son territoire http://www.20minutes.fr/monde/russie/2172799-20171121-russie-reconnait-avoir-detecte-pollution-radioactive-terr) me semble plus proche du communiqué non ? Ils n’expriment pas qu’ils sont « à l’origine » ou responsables de cette pollution ? Un satellite ou une malveillance étrangère pourrait être encore possible. C’est fou qu’ils ne disent pas précisément de quelle usine cela vient, ils devraient le savoir maintenant même si le rejet était involontaire et passé inaperçu (gasp). Je vois pas vraiment ce qu’ils leur en coûterait…

      Quelle confiance peut on accorder à leurs dires (« dans les échantillons relevés du 25 septembre au 7 octobre, y compris dans le sud de l’Oural, aucune trace de ruthénium-106 n’a été découverte à part à Saint-Pétersbourg ») alors même qu’ils ont menti en disant les jours précédents qu’ils n’avaient pas vu signe de pollution (ou alors ils disaient déjà ne pas être à l’origine de la pollution sans préciser qu’ils l’avaient bien détecté) ?

      C’est absurde et tellement inconscient…

    • http://www.20minutes.fr/planete/2173303-20171121-hallucinant-mystere-possible-incident-nucleaire-fin-septe

      [...]

      Les regards tournés vers Maïak, le site militaire russe secret
      Il reste alors la troisième piste : celle d’un problème survenu dans un site de retraitement du combustible nucléaire usagé. « 
      Ces sites extraient et séparent de ces combustibles le plutonium et l’uranium, qui pourront servir à des fins militaires ou à la production d’électricité, des autres radionucléides, dont le ruthènium 106, explique Yves Marignac. Ces autres éléments radioactifs, encore très chauds, sont des déchets et vont être conditionnés en colis vitrifiés. »

      Cette fois-ci, cette hypothèse d’un couac dans le processus de retraitement colle bien. Arguaïach, le village où l’agence météorologique russe a relevé des concentrations très élevées de ruthénium 106, est à 30 km du complexe nucléaire Maïak, un site militaire secret et marqué en 1957 par un grave accident nucléaire. « On sait que le complexe sert aujourd’hui de site de retraitement au combustible nucléaire usé », précise Yannick Rousselet.

      [...]

      Voilà ce qui fait dire à Yves Marignac que cette histoire est « sidérante ». « Nous sommes face à un incident nucléaire majeur et il demeure caché. » « En France, il aurait très certainement été classé au niveau 5 sur une échelle qui en compte 7, renchérit Yannick Rousselet.

    • Nuage de ruthénium 106 : toute la lumière doit être faite sur un possible accident nucléaire en Russie !
      http://sortirdunucleaire.org/Nuage-de-ruthenium-106-toute-la-lumiere-doit-etre

      Sur le site en pdf, un témoignage très détaillé de Nadejda Kutepova
      http://sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/te_moignage_de_nadezda_kutepova_19.11.17-2.pdf

      Je m’appelle Nadezda Kutepova. Je suis réfugiée politique en France depuis juillet 2015.Pendant seize ans (1999-2015), en tant qu’avocate et directrice de l’ONG « La Planète des Espoirs », j’ai défendu des habitants contaminés par les usines de Mayak qui vivent dans la ville fermée d’Ozersk dans la région de Tcheliabinsk. C’est pourquoi mon ONG a été reconnue comme étant un « agent de l’étranger » et accusée d’espionnage. Ainsi, j’ai été contrainte de quitter la Russie pour éviter la prison.

      Je suis née et j’ai grandi dans la ville fermée Ozersk, tandis que ma grand-mère, comme mon père, travaillaient à Mayak.
      Je suis toutes les nouvelles en provenance d’Ozersk et de Mayak parce que je voudrais y revenir et continuer à travailler dans cette région dès que je serais sûre d’obtenir des garanties pour ma sécurité. J’ai suivi de près l’évolution des données sur la contamination par le ruthénium 106, dès l’instant où le Ministère allemand en charge de la Sûreté Nucléaire a publié son premier communiqué de presse.

      Ses hypothèses :

      D’où peut provenir cette émission de ruthénium, à Mayak ?
      1. De l’usine de retraitement
      2. De l’usine de vitrification de déchets nucléaires de très haute activité.

      C’est l’hypothèse qui est privilégiée dans cette interview.

      Выброс рутения-106 на Урале : что произошло и что делать ? — Новости политики, Новости России — EADaily
      https://eadaily.com/ru/news/2017/11/21/vybros-ruteniya-106-na-urale-chto-proizoshlo-i-chto-delat

      «Я предполагаю, что в ночь с 25 на 26 либо днем 26 сентября на электрической печи остекловывания радиоактивных отходов завода по переработке ядерных отходов 235, который работает круглосуточно, во время технологического процесса остекловывания высокоактивных ядерных отходов произошел аварийный выброс рутения-106», — написала в Facebook Надежда Кутепова.

    • Dans cette autre version du communiqué de N. Kutepova, cette hypothèse sur la source.

      Nuage de Ruthénium-106 sur l’Europe : que s’est-il réellement passé ?
      http://sortirdunucleaire.org/Nuage-de-Ruthenium-106-sur-l-Europe-que-s-est-il

      6. L’IRSN estime à 300 ou 400 TBq la quantité relâchée à la source, soit la quantité contenue dans une dizaine de tonnes de combustibles retraités (environ 20 assemblages combustibles).. C’est une quantité compatible avec une opération de vitrification.

    • Sur Euronews, hier (21/11) des hypothèses (essentiellement les mêmes : accident dans un four lors de la vitrification).

      Что такое изотоп рутения-106 ? | Euronews
      http://ru.euronews.com/2017/11/21/russia-ruthenium-what-it-is

      Другая точка зрения у Игоря Смирнова, доктора химических наук, профессора, ученого секретаря ФГУП НПО Радиевый институт им. В.Г. Хлопина.

      «В печке остекловывания предусмотрены меры по предотвращению летучести всех летучих соединений. Там добавляют восстановитель, который оксид рутения в том числе превращает в металл абсолютно не летучий. Поэтому из этой печки выбросов рутения не может быть в принципе просто по технологии. Там все сделано так, чтобы ничего не было», – говорит профессор в интервью euronews.

      En français sur le même site, à la même date, aucun détail de ce genre.

      Pollution radioactive : les hypothèses de Greenpeace | Euronews
      http://fr.euronews.com/2017/11/21/pollution-radioactive-les-hypotheses-de-greenpeace

      Selon plusieurs réseaux de surveillance européens le complexe nucléaire russe Maïak pourrait être à l’origine de la pollution radioactive détectée au mois de septembre sur le Vieux continent. Le site sert de retraitement de combustible nucléaire. Pour Jan Vande Putte, qui suit ces questions pour Greenpeace, les risques pour la santé demeurent assez faibles au sein de l’Union. “C’est dangereux localement disons autour de Maïak, mais il y a une dilution importante de la radioactivité sur une telle distance et cette dilution réduit évidemment les risques pour les personnes dans l’ouest de l’Europe”, assure-t-il.

      Les agences de surveillance ont détecté des taux élevé de ruthénium-106, un élément particulièrement employé “par le secteur médical, c’est pour cela qu’il est connu, pour le traitement de cancers”, précise Jan Vande Putte.

    • En lien avec le sujet, l’impact de la qualification, en 2012, d’#agent_de_l'étranger pour les ONG russes les plus actives en particulier pour la défense de l’environnement. Parmi les ONG impactées, celle de Nadejda Kutepova.

      HRW Calls Russian ’Foreign Agent’ Law ’Devastating’ For Environmental Groups
      https://www.rferl.org/a/russia-hrw-says-foreign-agent-law-devastating-environmental-groups/28868194.html

      It cites the case of Planeta Nadezhd (A Planet of Hope), an NGO based in the city of Ozersk, near the Mayak nuclear complex in the Chelyabinsk region. The group, which has ceased its activities, was active in defending the rights of radiation victims.

      The organization’s director, Nadezhda Kutepova, left Russia for France in 2015 after the authorities branded it a “foreign agent” and a local television channel accused her group of espionage. She received political asylum in France last year.

    • #damage_control (autant qu’on peut…)
      1. chez RosHydroMet

      RosHydroMet va modifier la forme de ses communiqués relatifs aux mesures environnementales, il semblerait que la forme actuelle soit mal comprise…

      Росгидромет изменит форму отчетов мониторинга в РФ после ситуации с рутением-106
      http://www.interfax.ru/russia/588721

      Росгидромет изменит форму отчетов мониторинга в РФ после ситуации с рутением-106.

      «Мы учли факт некорректной и иногда преднамеренно недобросовестной интерпретации наших данных по рутению-106 некоторыми общественными организациями и СМИ. Для однозначного понимания данных мониторинга качества окружающей среды на территории страны Росгидромет внесет изменения в форму представления соответствующих отчетов. В таблицах будут даваться данные о концентрациях обнаруженных загрязняющих веществ в сравнении с установленными предельно допустимыми концентрациями (ПДК)», - говорится в распространенном в четверг комментарии руководителя Росгидромета Максима Яковенко.

      В настоящее время данные мониторинга приводятся в сравнении с предыдущим месяцем.

      Кроме того, по словам Яковенко, в Росгидромете «обеспокоены тем фактом, что в некоторых СМИ появились утверждения о якобы сокрытии Росгидрометом информации о данных мониторинга радиационной обстановки на территории России и, в частности, о фиксации повышения уровня рутения-106 в некоторых регионах страны. Это не соответствует действительности и вводит в заблуждение население страны», - заявил он.

    • #damage_control
      2. chez Rosatom

      En gros, #TVB (article intégral)
      les journalistes vont être invités à Ozersk et pourvoir y toucher du ruthénium. J’imagine pas l’isotope 106 ni parmi ces isotopes (34 au total) ceux qui sont actifs…

      Pour Rosatom, il n’y a pas eu d’incident ou d’accident qui aurait pu avoir pour conséquence d’élever les concentrations en ruthénium.
      « Росатом » предложил блогерам понюхать и потрогать рутений : Деловой климат : Экономика : Lenta.ru
      https://lenta.ru/news/2017/11/23/rutenitour

      «Росатом» предложил блогерам понюхать и потрогать рутений

      Госкорпорация «Росатом» предложила журналистам и блогерам отправиться в рутений-тур, чтобы получить полную информацию об одноименном изотопе. Об этом «Росатом» говорится в сообщениях, размещенных в социальных сетях на странице госкорпорации.

      «"Росатом" начинает тотальный ликбез и приглашает вас в поездку по местам «боевой славы» Ru-106. В рамках пресс-тура, у вас есть возможность посетить производство ПО «Маяк» в закрытом городе Озерск, которое, по мнению зарубежных журналистов, и стало «колыбелью» рутения», — говорится в сообщении на странице госкорпорации в Facebook.

      В ходе поездки «Росатом» предлагает найти ответы на вопросы о том, что такое рутений и существует ли он вообще, как он может образоваться и как его обнаружить, «где та труба на «Маяке», откуда вылетает рутений», можно понюхать и потрогать рутений?

      Несколькими днями ранее Росгидромет сообщил, что в Челябинской области и некоторых других регионах страны в сентябре-октябре фиксировалась в аэрозольных пробах концентрация изотопа рутений-106. При этом, по данным ведомства, с 29 сентября по 3 октября Ru-106 был обнаружен в незначительных количествах на территории стран Евросоюза.

      Позже специалисты федеральной службы заявили, что уровень концентрации рутения-106 не представляет опасности. В пресс-службе Минприроды России также подтвердили, что зафиксированный на Южном Урале уровень превышения содержания рутения-106 был на несколько порядков ниже допустимой нормы.

      В свою очередь, в «Росатоме» сообщили, что никаких инцидентов и аварий, из-за которых мог бы вырасти уровень концентрации изотопа, не было.

      На повышение уровня содержания изотопа первоначально пожаловались в Европе. В конце сентября немецкое ведомство по радиационной защите обнаружило в воздухе Германии и Австрии безопасные для населения концентрации рутения-106. В ведомстве предполагали, что источник изотопа мог находиться в России на Южном Урале.

      « Росатом » предложил блогерам понюхать и потрогать рутений : Деловой климат : Экономика : Lenta.ru
      https://lenta.ru/news/2017/11/23/rutenitour

      «Росатом» предложил блогерам понюхать и потрогать рутений

      Фото: Рамиль Ситдиков / РИА Новости
      Госкорпорация «Росатом» предложила журналистам и блогерам отправиться в рутений-тур, чтобы получить полную информацию об одноименном изотопе. Об этом «Росатом» говорится в сообщениях, размещенных в социальных сетях на странице госкорпорации.

      «"Росатом" начинает тотальный ликбез и приглашает вас в поездку по местам «боевой славы» Ru-106. В рамках пресс-тура, у вас есть возможность посетить производство ПО «Маяк» в закрытом городе Озерск, которое, по мнению зарубежных журналистов, и стало «колыбелью» рутения», — говорится в сообщении на странице госкорпорации в Facebook.

      В ходе поездки «Росатом» предлагает найти ответы на вопросы о том, что такое рутений и существует ли он вообще, как он может образоваться и как его обнаружить, «где та труба на «Маяке», откуда вылетает рутений», можно понюхать и потрогать рутений?

      Несколькими днями ранее Росгидромет сообщил, что в Челябинской области и некоторых других регионах страны в сентябре-октябре фиксировалась в аэрозольных пробах концентрация изотопа рутений-106. При этом, по данным ведомства, с 29 сентября по 3 октября Ru-106 был обнаружен в незначительных количествах на территории стран Евросоюза.

      Позже специалисты федеральной службы заявили, что уровень концентрации рутения-106 не представляет опасности. В пресс-службе Минприроды России также подтвердили, что зафиксированный на Южном Урале уровень превышения содержания рутения-106 был на несколько порядков ниже допустимой нормы.

      В свою очередь, в «Росатоме» сообщили, что никаких инцидентов и аварий, из-за которых мог бы вырасти уровень концентрации изотопа, не было.

      На повышение уровня содержания изотопа первоначально пожаловались в Европе. В конце сентября немецкое ведомство по радиационной защите обнаружило в воздухе Германии и Австрии безопасные для населения концентрации рутения-106. В ведомстве предполагали, что источник изотопа мог находиться в России на Южном Урале.

    • Dans un tout autre genre, un blogueur pro-ukrainien dénommé #Michel_le_Prophète (en référence à #Nostradamus dont le portrait illustre la notice de l’auteur) et dont les autres articles sont engagés mais pas aussi délirants :
      • entre 1,5 et 2 millions de personnes de la région de Tcheliabinsk ont reçu une dose létale et vont mourir dans les 6 mois
      • 15 à 20 millions de personnes à l’ouest de Tcheliabinsk (Bachkirie, Tatarstan, Rostov-sur-le Don) ont reçu une dose très dangereuse
      • 150 millions (de Moscou au nord du Kazakhstan et de la Sibérie occidentale à l’Ukraine) ont reçu des doses importantes.

      2 млн человек в Челябинской области получили смертельные дозы рутения-106 и обречены на тотальное вымирание. Украина тоже пострадает – Экономика от Пророка
      https://www.economics-prorok.com/2017/11/2-%d0%bc%d0%bb%d0%bd-%d1%87%d0%b5%d0%bb%d0%be%d0%b2%d0%b5%d0%ba-%d

      1.Челябинск и приблизительно около 1.5- 2 миллионов человек в области получили смертельные дозы рутения-106 (последствия начнут проявляться через полгода) обречены на тотальное вымирание.

      2. 15-20 миллионов жителей ( Свердловской области, Башкирии, Татарстана, Ростова-на Дону и др. получили очень опасные дозы радиоактивного рутения.

      3. Вся остальная Европейская часть России от Урала, включая Москву, Украина, часть Западной Сибири, Северного Казахстана — более 150 млн. человек !!!!! получили опасные дозы радиоактивного изотопа.

    • Le texte de l’article traduit par une intelligence artificielle donne encore plus froid dans le dos.

      « Rosatom » commence un programme éducatif complet et vous invite à un voyage aux lieux de « gloire militaire » Ru-106.