• Signature d’un #accord entre la Suisse et Chypre en vue la mise en œuvre de l’#accord-cadre migration

    La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter et le ministre chypriote de l’intérieur Nicos Nouris signent un accord bilatéral de mise en œuvre du #crédit-cadre migration. Ce crédit-cadre fait partie de la deuxième contribution de la Suisse en faveur de certains États membres de l’Union européenne

    #Chypre #Suisse #accord_bilatéral #migrations #asile #réfugiés #externalisation

  • Le retard alarmant des pays à respecter leurs engagements pour le climat.
    http://www.rfi.fr/science/20191102-climat-retards-engagements-pays-cop21

    Quatre anciens présidents ou co-présidents du Giec ont analysé les engagements des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans l’objectif d’atteindre les engagements pris à l’accord de Paris en 2015. Le résultat de leur étude annonce un désastre économique et environnemental. Sur les engagements de 184 Etats, 36 seulement sont jugés suffisants. Les quatre pays les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre représentent 56% des émissions globales : la Chine 27%, les Etats-Unis, 13%, l’Union européenne, 9%, et l’Inde, 7%.

    #climat #COP21 #accord-de-Paris

  • On n’arrête pas l’éco

    Alexandra Bensaid reçoit Antoine Frérot, PDG de #Véolia. Débat sur le retrait des USA de l’#accord-climat, et reportage de Mélanie Nunes : le #luxe face à la concurrence d’internet.

    L’invité

    Deux jours après l’annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris,vous entendrez la réaction d’Antoine Frérot, PDG du numéro un mondiale du traitement de l’#eau et des déchets Véolia.
    Le débat

    Quels impacts, quelles conséquences sur le plan économique aura ce retrait des Etats-Unis des Accords de Paris ? Sonne-t-il le glas des ambitions dé-carbonnées des économies développées ? Ou est-ce au contraire l’élément accélérateur de la formation d’un « axe » vert ? Et pour nous, qu’est-ce que ça change ? L’actualité économique analysée par Christian Chavagneux ( Alternatives_économiques ) et Emmanuel Lechypre ( BFM_Business )

    Le reportage

    L’industrie française du luxe face à la nouvelle concurrence des internets ! Un reportage de Mélanie Nunes

    Ma vie au boulot
    Sandrine répond à un courrier de Raphaël : il s’inquiète de la perspective de radiation de #Pôle_Emploi s’il refuse deux offres d’emplois « décentes »... C’est quoi, une « offre décente » ?

    Chaque semaine, Sandrine Foulon répond à un courrier d’auditeur : vous aussi, parlez-nous de vos conditions de #travail : écrivez à Sandrine Foulon en suivant le formulaire contact ci-dessous

    https://www.franceinter.fr/emissions/on-n-arrete-pas-l-eco/on-n-arrete-pas-l-eco-03-juin-2017

    http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_11548.xml

    #économie #emploi #climat #carbone (marché carbone, fiscalité carbone)

  • Analyse et Dénonciation claires et pédagogiques de l’épouvantable Accord UE-Turquie sur les migrants. Intervenants : Geneviève Garrigos (Amnesty Internationale), Florent Geer (Bureau Afrique de la FIDH), Fatima Benomar (mouvement féministe "Les effrontées) et Pascal Durand (député européen EELV)

    http://www.itele.fr/magazines/18h-politique-audrey-pulvar/18h-politique-du-03042016-159907

    On apprend dans le reportage d’introduction que les camps dans lesquels les migrants ont été regroupés en Grèce sont fermés (les migrants y sont prisonniers) et ni les ONG, ni les journalistes n’y ont accès.

    Florent Geer souligne que l’OFPRA établissement public administratif qui en France statue sur les demandes d’asile, considère l’Accord UE-Turquie comme illégal. L’OFPRA a donc refusé de participer à sa mise en oeuvre.
    Ceci dit, en refusant de prendre en charge un nombre significatif de réfugiés syriens, le gouvernement français est responsable de la mise en place de cet Accord UE-Turquie. Angela Merkel a en effet été mise dans une situation inextricable par le refus d’une écrasante majorité d’états européens de prendre leur part dans l’application du Droit d’Asile (alors qu’ils ont tous signé les Conventions de Genève).

    #Migrants #Migration #Syrie #Grèce #Union-Européenne #Accord-UE-Turquie #Droit-d'asile #Conventions-de-Genève #refus-du-droit

  • Manifestation de migrants à la frontière macédonienne

    Environ 50.000 migrants et réfugiés sont aujourd’hui bloqués sur le territoire grec et ne peuvent poursuivre leur route vers l’Allemagne et l’Europe occidentale à la suite de la fermeture des frontières des pays de la « route des Balkans ».

    Au moins 12.000 personnes, dont des milliers d’enfants, vivent au camp d’Idomeni dans des conditions précaires.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/27/97001-20160327FILWWW00105-manifestation-de-migrants-a-la-frontiere-macedoni

    #Migration #Migrants #Union-Européenne #Accord-UE-Turquie

  • Les Blogs de Politique - Une arme de destruction sociale massive aux mains de la Commission ?
    http://blogs.politique.eu.org/Une-arme-de-destruction-sociale

    lors que le Pacte Budgétaire et l’accord de libre-échange transatlantique reçoivent une large attention, un autre projet européen actuellement en négociation ne reçoit qu’une couverture médiatique limitée : les « arrangements de nature contractuelle ». Derrière cette expression lénifiante, se cache pourtant ce qui pourrait bien devenir une arme de destruction massive des Etats sociaux aux mains de la Commission Européenne. Explications…

    Ce post constitue un complément – en libre accès - à mon article paru dans le Monde Diplomatique du mois d’avril 2014 ; disponible intégralement en anglais à cette adresse.

    Les arrangements contractuels, kezako ?

    L’idée de base qui sous-tend les arrangements contractuels est simple : chaque année, la Commission Européenne pourrait conditionner l’octroi d’avantages financiers aux Etats membres à la mise en oeuvre des réformes structurelles de son choix. Par exemple, la Commission européenne pourrait exiger que les Etats réforment leur système de pension s’ils souhaitent recevoir une partie du revenu de la future taxe sur les transactions financière (taxe Tobin). Autre exemple : la Commission pourrait exiger une diminution des règles de protection de l’emploi en échange de l’accès à des emprunts publics garantis par l’ensemble des Etats membres (et donc, bénéficiant d’un taux d’intérêt réduit).

    Pourquoi un tel projet ?

    Quoiqu’en dise la gauche, la droite européenne (en particulier, son chef de proue allemand) estime que la mise en œuvre actuelle des réformes structurelles néolibérales est beaucoup trop lente. La raison en est que, dans les domaines économiques, sociaux et fiscaux, il faut la plupart du temps obtenir l’accord unanime de l’ensemble des Etats membres, ce qui est particulièrement difficile.

    Il en résulte que, en matière de réformes structurelles, les institutions européennes en sont souvent réduites à des recommandations non-contraignantes et, la plupart du temps, non suivies d’effets. En clair : malgré de nombreuses réformes récentes, la droite européenne estime, par exemple, que les pensions publiques sont toujours trop généreuses, qu’il convient de déréguler plus radicalement le marché du travail, qu’il faut réduire plus drastiquement les dépenses sociales afin de diminuer la dette publique, etc.

    Incapable d’atteindre des accords unanimes au sein du Conseil européen sur chacun de ces projets, la droite européenne espère y parvenir de manière détournée par le biais d’arrangements contractuels…

    Comment cela fonctionnerait-il ?

    La proposition d’arrangements de nature contractuelle s’inspire directement des méthodes des « prêts avec conditions » mises en oeuvre depuis les années 80 par le FMI et, plus récemment, par la Troika européenne. Le raisonnement est simple : si les peuples ne consentent pas par eux-mêmes à la mise en œuvre des réformes structurelles voulues par la droite européenne, peut-être peut-on acheter leur consentement en conditionnant l’octroi de certains avantages financiers à la mise en œuvre de ces réformes…

    En d’autres termes, afin d’avoir accès aux fonds européens qui sont financés par les impôts payés par leurs propres citoyens, les Etats européens n’auraient d’autres choix que de procéder aux réformes demandées par la Commission.

    Couplés avec les exigences strictes du traité budgétaire européen, on aperçoit la puissance potentielle des arrangements contractuels. Chaque année, les Etats européens [1] seraient placés face à un choix cornélien : soit accepter les réformes structurelles demandées par la Commission afin de boucler leur budget dans les limites fixées par le Traité, soit refuser ces réformes et n’avoir d’autres choix que d’augmenter les impôts ou diminuer les dépenses publiques…

    Vu l’aversion (compréhensible) de l’électeur pour toute hausse d’impôts, on comprend aisément que des incitants financiers, même limités, pourraient avoir un effet de levier considérable en matière de réforme structurelle…

    Notons, en outre, que le projet actuel prévoit que les réformes demandées pourraient porter sur l’ensemble des domaines sociaux, économiques ou fiscaux, même si les institutions européennes ne possèdent pas de pouvoir d’action propre dans ce domaine. Les arrangements contractuels pourraient donc permettre à la Commission d’étendre le champs de son action largement au delà des compétences qui lui sont actuellement confiées par les Traités Européens… On pourrait imaginer, par exemple, des demandes de réforme en matière d’éducation ou de baisses d’impôts sur les entreprises…

    Faut-il vraiment s’inquiéter ?

    Les arrangements contractuels sont encore en négociation : les chefs d’Etat européens ont certes abouti à un accord de principe au Sommet Européen de décembre 2013 mais il n’y a pas eu d’accord sur les modalités pratiques. Or, il est évident que le risque réellement posé par les arrangements contractuels dépendra fortement des détails de la mesure finalement adoptée (par exemple, la nature et le montant des avantages financiers). Rien n’est donc encore joué…

    Néanmoins, le risque est réel. En témoigne, la réaction du Président du Parti Socialiste Européen (PSE) qui estime que les arrangements contractuels pourraient « faire disparaître les dispositions sociales dans tous les Etats membres, l’un après l’autre, mesure après mesure ».

    Le chef des libéraux lui-même – Guy Verhofstadt – estime que ce projet pourrait mener à la « mort de l’Europe » : sa crainte n’est évidemment pas guidée par la peur d’un virage à gauche mais par le fait que, selon lui, le pouvoir donné à la Commission pourrait être si grand qu’il pourrait mener à une révolte populaire contre l’ensemble du projet européen.

    Le projet a rencontré le scepticisme de nombreux Etats (ainsi que du Parlement Européen) et il est encore temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Le Président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, est chargé de négocier un accord et de faire rapport au Conseil (pour décision finale) au Sommet d’octobre 2014. L’imminence des élections européennes offre une fenêtre d’action unique aux gauches d’Europe. Il ne tient qu’à elles de la saisir…

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    Frédéric Panier

    [1] En tout cas, ceux qui se trouvent à la marge de la limite de déficit autorisée par le traité budgétaire : ce qui est le cas de la majorité des Etats à l’heure actuelle

    #destruction-sociale arme de destruction sociale massive aux mains de la Commission..
    #Pacte-Budgétaire
    #accord-de-libre-échange-transatlantique
    #arrangements-contractuels

  • L’abus de libre échange peut nuire à votre santé
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/250314/labus-de-libre-echange-peut-nuire-votre-sante

    Préoccupation majeure des Français, la santé est au cœur des négociations de libre-échange (Tafta ou TTIP) qu’ont engagé les Etats-Unis et l’Union européenne depuis juillet 2013. Après des années de combat pour doter l’Union européenne d’un cadre législatif protecteur en matière de santé, le risque est grand de voir les 28 faire un bond en arrière et ainsi mettre en danger des acquis essentiels.

    Rappelons l’urgence de la situation. Malgré les progrès de la médecine, les maladies liées à notre environnement explosent. Les Français perdent 2% de leur fertilité tous les ans, les cancers hormonaux se multiplient, les maladies chroniques frappent un nombre croissant de nos concitoyens. En cause notamment, les pesticides et autres produits chimiques qui envahissent notre quotidien. Tous ces perturbateurs endocriniens, comme les phtalates et le bisphénol A, qui migrent des emballages alimentaires vers nos assiettes, les parabens contenus dans les cosmétiques qui traversent la peau, les résistances aux antibiotiques qui progressent dangereusement, ou encore des résidus médicamenteux qui se mélangent dans l’eau du robinet et dans l’eau en bouteille. Conséquence, des pans entiers de la santé des citoyens se dégradent, le déficit de la sécurité sociale se creuse, et la biodiversité se trouve chaque jour plus attaquée.

    Malgré la pression acharnée des lobbys industriels et agricoles, l’Union européenne s’est dotée de l’arsenal juridique le plus protecteur au monde, pour encadrer par exemple la mise sur le marché de ces produits chimiques grâce à la législation Reach adoptée en 2007. Celle-ci oblige ainsi l’industrie à évaluer et à gérer les risques posés par les produits chimiques, et d’en substituer les plus dangereux. Elle a aussi, au nom du principe de précaution et d’une réalité scientifique que trop d’Etats veulent ignorer, lutté bien avant la France contre la pollution de l’air par les particules fines, de l’eau par les nitrates et des terres par les pesticides.

    Tous ces efforts pourraient hélas être remis en cause. Car comme pour l’environnement, l’agriculture, les données personnelles ou l’alimentation, l’ambition européenne et certains acquis en matière de santé pourraient être sacrifiés sur l’autel du libre-échange. Déjà, la Commission, qui était tenue d’adopter d’ici fin 2013 les critères d’identification et d’évaluation des perturbateurs endocriniens pour les législations biocides et pesticides, joue la montre. Pour ne pas froisser les lobbies de la chimie, très puissants des deux côtés de l’Atlantique, elle a préféré lancer une évaluation d’impacts économiques préalable à l’élaboration de ces critères. La protection des consommateurs n’est plus une priorité, et l’exigence scientifique est revue à l’aune d’enjeux économiques contestables......

    #santé
    #libre-échange
    #accord-transatlantique
    #TAFTA
    #Traité-transatlantique
    #TTIP

  • #Corée du #Sud : #Séoul paiera 866 M USD pour la présence #américaine | International | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/world/20140112/200199072.html

    Séoul participera à hauteur de 920 milliards de wons (866 M USD) au financement de la présence militaire US dans le pays en 2014, rapporte dimanche l’agence sud-coréenne Yonhap citant le ministère des Affaires étrangères.

    En 2013, le gouvernement sud-coréen a consacré 819 M USD aux besoins des troupes américaines stationnées dans le pays.

    Un accord américano-sud-coréen ad hoc, prévu pour un délai de cinq ans, a été adopté en juillet dernier au terme de dix rounds de négociations. Pour entrer en vigueur, il doit encore être approuvé par le parlement.

    A présent, environ 28.500 soldats américains sont présents en Corée du Sud....

    #géopolitique
    #International
    #États-Unis ( présence militaire US )
    #Corée-du-Sud
    #accord-américano-sud-coréen

  • L’agent du néolibéralisme fou
    http://www.marianne.net/L-agent-du-neoliberalisme-fou_a234635.html

    Au nom de l’Europe, Ignacio Garcia Bercero négocie en secret avec les États-Unis un accord de libre-échange qui soumettrait les pays aux diktats des géants du privé.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977221-1158205.jpg?v=1389115450

    ui connaît Ignacio Garcia Bercero ? L’homme est directeur général du commerce à la Commission européenne, structure qui est à la transparence ce que la margarine est au beurre. A ce titre, il négocie pour les vingt-huit l’accord de partenariat transatlantique entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Ce dernier vise à concrétiser le rêve des libre-échangistes les plus fous : la création d’une vaste zone où les barrières douanières et réglementaires seraient bannies, au profit des géants du privé, et notamment des groupes américains....

    #Ignacio-Garcia-Bercero
    #États-Unis
    #accord-de-libre-échange
    #Europe

    • ça ne répond pas à la question posée en titre : à qui donc l’UE donne-t-elle les clés ? (et, pourquoi à ces gens-là)

  • Aéronautique : la compagnie nationale canadienne choisit désormais Boeing - Canada / Transport aérien - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20131212-aeronautique-compagnie-air-canada-commande-boeing-airbus

    Mauvaise nouvelle pour Airbus : Air Canada a décidé de lâcher le constructeur européen au profit de son grand concurrent américain. En effet, la compagnie nationale canadienne qui renouvelle sa flotte aérienne, vient de commander 61 nouveaux Boeing 737. Une première pour Air Canada, qui respectait jusqu’ici la parité entre les deux géants de l’aéronautique.

    #accord-canada-UE ;-) > http://seenthis.net/tag/accord-canada/ue

  • Avant que Monsanto ne débouche le champagne, À tous les pays négociant l’accord de partenariat transpacifique : | Forum Démocratique
    http://forumdemocratique.fr/2013/12/07/avant-que-monsanto-ne-debouche-le-champagne-a-tous-les-pays-negoci

    .....Monsanto s’apprête à célébrer son plus grand tour de passe passe mais nous avons jusqu’à ce week-end pour renverser ses projets.

    Le partenariat transpacifique (PTP, ou TPP en anglais) est un immense accord ultrasecret passé entre douze grands pays, qui s’apprêtent à donner aux entreprises un pouvoir inouï : celui de faire appel à de nouveaux tribunaux internationaux pour attaquer en justice les gouvernements qui adoptent des lois qui nous protègent mais réduisent leurs bénéfices ! Et cela peut avoir des répercussions dans tous les domaines, de l’étiquetage des aliments contenant des OGM à la liberté sur Internet. WikiLeaks a fait fuiter les documents de travail et une vague d’opposition est en train de se soulever très rapidement, mais les pays signataires se dépêchent afin de signer d’ici 48 heures.
    C’est insensé et pourtant nous avons une chance de tout arrêter. Trois pays hésitent, et s’ils se retirent immédiatement, tout pourrait s’effondrer. Inondons les dirigeants chiliens, néo-zélandais et australiens de nos appels à la résistance, et nous pourrons bloquer ce coup d’État orchestré par les grandes firmes avant que Monsanto ne débouche le champagne. Signez la pétition maintenant et envoyez-la à tous vos proches.....

    #Monsanto
    #accord-de-partenariat-transpacifique

  • La souveraineté privatisée - La lettre volée, politique, lectures, Europe et humeurs diverses
    http://www.lalettrevolee.net/article-la-souverainete-privatisee-121092306.html

    Le malheureux Jean Quatremer pleure la souveraineté européenne.
    De façon fort intéressante, il explique que, suite à l’accord USA/UE, qui sera calqué sur l’accord Canada/UE, « petit à petit, l’Union (mais aussi l’ensemble des pays signataires) va voir sa capacité à modifier ses politiques publiques limitée ».
    Quatremer doit sortir d’une congère, car l’UE travaille depuis longtemps à réduire à peu les politiques publiques. Plus au fond, il a également aujourd’hui un problème logique : il lui faut réhabiliter le souverainisme après l’avoir combattu inlassablement.
    Il commence en effet ainsi son billet :
    « L’Europe est-elle en train de renoncer à sa souveraineté normative ? L’Union aura-t-elle encore, demain, la capacité d’adopter des directives et des règlements plus protecteurs et, donc, de changer de politique ? »
    Il redécouvre donc que la souveraineté est la condition de la démocratie.
    Il lui faudra du courage pour convertir à la souveraineté les européens auxquels a été sans cesse répété que le souverainisme c’était le mal absolu.
    Il aura d’autant plus de mal que l’Union européenne n’a pas été construite pour être une puissance, mais, comme l’expliquait fort bien Zbigniew Brzezinski, « un des piliers vitaux d’une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous l’égide américaine et s’étendant à toute l’Eurasie. »
    Ce que Quatremer ne voit pas est que l’écrasement successif des souverainetés des nations européennes, puis, dans la foulée, celui de la souveraineté de l’Union européenne, à peine (mal) acquise, obéit à une logique.
    Cette neutralisation des puissances publiques se fait en réalité au bénéfice de la plus grande et dernière des puissances publiques, les Etats-Unis. Et les entreprises américaines en seront premières bénéficiaires. La souveraineté est en réalité confisquée, privatisée, au bénéfice des Etats-Unis principalement (Prism et la surveillance globale mise en place par ceux-ci ne sont que la marque électronique de cet état de fait).
    Si bien qu’un combat pour redonner des marges de manoeuvre au politique doit se fixer comme objectif de restaurer les souverainetés au niveau d’abord national. Quatremer devra donc se faire aussi souverainiste au niveau national s’il souhaite que l’UE conserve quelques pouvoirs résiduels.
    C’est un thème qu’aborde régulièrement Dani Rodrik, professeur à Princeton, que j’ai déjà évoqué pour noter son opposition à une gouvernance mondiale ou son triangle d’impossibilité.

    #Jean-Quatremer
    #accord-Canada/UE
    #souveraineté-privatisée
    #souveraineté-normative
    #accord-USA/UE
    La #souveraineté est en réalité #confisquée, #privatisée, au #bénéfice des #Etats-Unis principalement ( #Prism et la #surveillance-globale mise en place par ceux-ci ne sont que la marque électronique de cet état de fait).