• Finissons-en définitivement avec #CETA !
    https://www.laquadrature.net/fr/finissons-en-definitivement-avec-CETA

    Paris, 10 février 2017 — Le 15 février, le Parlement européen se prononcera au sujet de la ratification de CETA1, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada. En choisissant d’approuver cet accord, les membres du Parlement européen permettraient son entrée en application partielle et ouvriraient la porte à la suite du processus législatif pouvant conduire à son application complète et définitive. Au contraire, le rejet de l’accord lui porterait un coup fatal, à l’image de celui d’ACTA en juillet 2012. Au-delà de son processus d’élaboration inacceptable, CETA menace gravement nos libertés et droits fondamentaux. Ainsi, La Quadrature du Net appelle les membres du Parlement à s’y opposer fermement. Négocié à huis-clos par des fonctionnaires du Canada (...)

    #Accords_internationaux #censure_et_filtrage_du_Net #droit_d'auteur #influence #liberté_d'expression #Vie_privée_-_Données_personnelles #communiqué

  • « Il faut renforcer le lien entre coopération internationale et politique migratoire »

    Manuel Sager, le patron de la #DDC, explique les nouvelles lignes directrices de la coopération suisse à l’étranger.

    http://www.24heures.ch/suisse/faut-renforcer-lien-cooperation-internationale-politique-migratoire/story/28298251
    #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #accords_de_réadmission #partenariats_migratoires #Suisse #développement #coopération_au_développement #externalisation

  • La loi sur le travail entre en application
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291216/la-loi-sur-le-travail-entre-en-application

    Manuel Valls et Myriam El Khomri lors du vote du troisième 49-3 en août © Reuters Dès le 1er janvier 2017, l’essentiel des textes de la loi sur le travail sera applicable. Les #décrets sur le #temps_de_travail, l’assouplissement des #licenciements_économiques ou la réforme de la #médecine_du_travail sont sortis.

    #France #Economie #accords_offensifs #CPA #Heures_supplémentaires #loi_El_Khomri #loi_travail #référendum #social

  • La loi sur le travail entre en application le 1er janvier
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291216/la-loi-sur-le-travail-entre-en-application-le-1er-janvier

    Manuel Valls et Myriam El Khomri lors du vote du troisième 49-3 en août © Reuters Dès le 1er janvier 2017, l’essentiel des textes de la loi sur le travail sera applicable. Les #décrets sur le #temps_de_travail, l’assouplissement des #licenciements_économiques ou la réforme de la #médecine_du_travail sont sortis.

    #France #Economie #accords_offensifs #CPA #Heures_supplémentaires #loi_El_Khomri #loi_travail #référendum #social

  • Les litiges fiscaux se multiplient entre États africains et multinationales, sur fond de baisse des matières premières
    http://multinationales.org/Les-litiges-fiscaux-se-multiplient-entre-Etats-africains-et-multina

    Du #Nigeria à l’Algérie en passant par l’Ouganda et le #Mali, les contentieux opposant États africains et multinationales se multiplient. En cause, la baisse des cours du pétrole et des autres matières premières, qui met les finances publiques de ces pays sous pression. Mais les contrats qu’ils avaient négocié avec les multinationales au cours des années fastes leur laissent peu de marges de manœuvre. #Jeune_Afrique fait le point sur plusieurs litiges en cours : #Algérie, Mali, Tchad… Les conflits – (...)

    Actualités

    / #Total, Nigeria, Algérie, #Ouganda, #Gabon, Mali, #Industries_extractives, #Accords_de_commerce_et_d'investissement, fiscalité, #accords_de_commerce_et_d'investissement, #industries_extractives, Jeune (...)

    #fiscalité
    « http://www.jeuneafrique.com/mag/379453/economie/contentieux-etats-africains-face-aux-multinationales »

  • UE : les arrangements fiscaux accordés aux multinationales ont triplé en deux ans RTBF - Belga - 7 Décembre 2016
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_ue-les-arrangements-fiscaux-accordes-aux-multinationales-ont-triple-en-d

    Les accords fiscaux octroyés par les gouvernements européens aux multinationales, une pratique d’optimisation fiscale qui leur permet parfois d’échapper en partie à l’impôt, ont presque triplé entre 2013 et 2015, selon une étude publiée mercredi par l’ONG internationale Eurodad. La Belgique et le Luxembourg sont les deux pays à avoir conclu le plus d’accords fiscaux (ou « rescrits fiscaux ») avec des multinationales, est-il également précisé.

    D’après cette étude, intitulée « Survival of the Richest : comment l’Europe soutient un système fiscal international injuste », le nombre d’accords fiscaux de ce type, qualifiés « d’accord de complaisance », est passé de 547 en 2013, à 972 en 2014 et à 1.444 en 2015. Eurodad explique s’être basé sur des données publiées par la Commission européenne pour obtenir ces chiffres, qui concernent 17 pays de l’Union européenne, ainsi que la Norvège, dont les politiques en matière fiscale ont été analysées.

    La progression du nombre de rescrits fiscaux est « très surprenante et profondément inquiétante » , a commenté Tove Ryding, co-auteur du rapport, qui s’occupe des questions d’"équité fiscale" chez Eurodad. « Avec les exemples d’Apple et des LuxLeaks, nous savons que ces accords secrets peuvent être utilisés a des fins d’évasion fiscale par les entreprises multinationales », a expliqué Tove Ryding. Apple, qui avait passé un arrangement avec l’Irlande lui permettant d’échapper en grande partie à l’impôt pendant des années, a été sommé fin août par la Commission européenne de rembourser à Dublin 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux indus.

    Le scandale LuxLeaks, en 2014, renvoie à plus de 350 « rescrits fiscaux » accordés par l’administration luxembourgeoise à des entreprises, révélés par deux anciens de la firme d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC).

    #UE #union_européenne #UEF #PricewaterhouseCoopers #PwC #accords_fiscaux #Impôts #multinationale #apple #fraude_fiscale #Luxleaks #Belgique #Luxembourg #France #blanchiment #Fraude_fiscale

  • Dans la future administration Trump, un ancien de Goldman Sachs au Trésor, un pétrolier à l’Énergie et un lobbyiste climato-sceptique à l’Environnement ?
    http://multinationales.org/Dans-la-future-administration-Trump-un-ancien-de-Goldman-Sachs-au-T

    Donald Trump a construit une grande partie de sa victoire surprise à l’élection présidentielle américaine sur un discours de rejet des élites de Washington et de Wall Street. Une stratégie gagnante qui lui a permis d’attirer une grande partie des classes populaires blanches, au détriment des Démocrates. Mais ceux qui ont pris au sérieux sa rhétorique anti-libérale, et sa dénonciation du libre-échange, des délocalisations et des excès de la finance, risquent fort de déchanter. Donald Trump se prépare en (...)

    Actualités

    / #États-Unis, #Lobbying, #Énergies_fossiles, #influence, #changement_climatique, accords de commerce et (...)

    #accords_de_commerce_et_d'investissement
    « http://www.politico.com/story/2016/11/who-is-in-president-trump-cabinet-231071 »
    « http://next.liberation.fr/food/2016/11/07/presidentielle-americaine-mcdo-soutient-donald-et-fayote-aupres-d-hi »
    « http://www.motherjones.com/environment/2016/09/which-candidate-does-big-ag-support-president »
    « https://theintercept.com/2016/11/08/trump-transition-lobbyists »

  • à propos de la visite du Commissaire européen

    Le 5 et le 6 novembre 2016, l’Association Malienne des Expulsés célèbre le 20eme anniversaire de sa création. ça nous a permit de donner la parole à des syndicats africains, à des associations des pays des donneurs d’ordre, à des associations de migrants et à des migrants. L’AME a informé de la visite secrète du commissaire européen a Bamako le 10 novembre 2016 pour imposer au Mali la signature d’un accord de réadmission Union Européenne / Mali. La signature d’un tel accord permettrait à l’Europe d’expulser les maliens sans papiers, sans demander l’accord du consulat malien pour la délivrance de laissez-passer et d’utiliser des laissez-passer européens. Cela va permettre d’expulser de nombreux travailleurs sans papiers en Europe dans des conditions légales, à cause de la signature de cet accord. Des mobilisations conjointes au Mali et en France en 2008 avaient permis d’éviter la signature d’un accord de réadmission France / Mali que Sarkozy tentait déjà d’imposer par la force.

    L’AME avait organisé une marche de protestation qui avait eu un retentissement politique et médiatique important et avait amplement contribué à faire capoter cet accord. Aujourd’hui, l’AME appelle à une collaboration avec les syndicalistes français pour faire une mobilisation conjointe contre la visite du commissaire européen au Mali le 10 novembre, cette mobilisation pourrait débuter par une déclaration conjointe. Si le commissaire européen maintient son projet de visite, l’AME organisera un rassemblement devant l’aéroport de Bamako Senou. Elle demande à la CGT de relayer largement cette information et de la soutenir par tous moyens.

    http://www.expulsesmaliens.info/a-propos-de-la-visite-du.html
    #Mali #externalisation #accords #réfugiés #asile #migrations

  • L’UE et la Tunisie commencent des #négociations en vue de faciliter la délivrance de #visas et la #réadmission

    La Commission et la Tunisie ont commencé aujourd’hui à Tunis la négociation en parallèle d’un accord destiné à assouplir les procédures de délivrance des visas de court séjour et d’un accord visant à établir des procédures de réadmission des migrants en situation irrégulière.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-3394_fr.htm

    #Tunisie #renvoi #asile #migrations #réfugiés #EU #UE #Europe #accords_de_réadmission

  • #Europe pressing harder on countries to take back deported migrants

    As Europe reels from a historic rush of migrants, leaders are searching for new ways to reverse the flow by stepping up deportations.

    The quest led to a deal with Afghanistan that envisions a whole new terminal at the Kabul airport to take deportees. It sent German Chancellor Angela Merkel this week on a whistle-stop tour of African capitals, where she promised an influx of euros in exchange for willingness to take back migrants. And it resulted in an agreement with Turkey that critics say means European nations are biting their tongues about Ankara’s human rights abuses to halt refugees from flowing to Greece.

    https://www.washingtonpost.com/world/europe/europepressing-harder-on-countries-to-take-back-deported-migrants/2016/10/12/c822453a-8fb4-11e6-bc00-1a9756d4111b_story.html?tid=sm_tw
    #renvoi #expulsion #réfugiés #asile #migrations #Afghanistan #réfugiés_afghans #accords #diplomatie #externalisation

  • Angela Merkel veut multiplier les accords de renvoi de migrants

    À Vienne, la chancelière allemande, Angela Merkel, a insisté pour que l’Europe accélère sa lutte contre l’immigration illégale afin de traiter la crise migratoire.
    « Il est nécessaire de conclure des accords avec les pays tiers, notamment en Afrique, mais aussi avec le Pakistan et l’Afghanistan... pour qu’il devienne clair que ceux qui n’ont pas le droit de rester en Europe sont renvoyés vers leur pays d’origine », a ajouté la chancelière. La « route des Balkans », au départ de la Grèce et à destination de l’Europe de l’Ouest, fut empruntée par des dizaines de milliers de migrants jusqu’en mars. Des centaines d’entre eux tentent encore quotidiennement de franchir les frontières aujourd’hui étroitement surveillées, voire fermées par des barbelés. Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), plus de 300 000 migrants et réfugiés ont traversé en 2016 la Méditerranée pour se rendre en Europe, principalement en Italie, un chiffre nettement inférieur aux arrivées enregistrées durant les neuf premiers mois de 2015 (520 000), mais supérieur à l’ensemble de l’année 2014 (216 054).

    http://www.lepoint.fr/europe/angela-merkel-veut-multiplier-les-accords-de-renvoi-de-migrants-24-09-2016-2

    #accords_de_réadmission #asile #migrations #réfugiés #Europe #UE #EU #Pakistan #Afghanistan #Afrique #dissuasion

  • Gros plan sur les lobbys européens derrière le projet d’accord de libre-échange Tafta
    http://multinationales.org/Gros-plan-sur-les-lobbys-europeens-derriere-le-projet-d-accord-de-l

    Le prix « Démocratie à vendre » entend mettre sous les feux de projecteurs les lobbys économiques qui, à Bruxelles comme à Washington, poussent le projet d’accord de libre-échange transatlantique. De grandes associations professionnelles peu connues du grand public, porte-voix des multinationales, que la Commission européenne a étroitement associé, dès le début, aux négociations. Mais qui pousse réellement l’accord de libre-échange entre Europe et États-Unis ? Les citoyens européens, chaque fois qu’on leur (...)

    Actualités

    / #Lobbying, #Accords_de_commerce_et_d'investissement, #union_européenne, #accords_de_commerce_et_d'investissement, (...)

    #influence
    « https://www.democracyforsale.eu/fr »

  • Does Development Reduce Migration ?

    The most basic economic theory suggests that rising incomes in developing countries will deter emigration from those countries, an idea that captivates policymakers in international aid and trade diplomacy. A lengthy literature and recent data suggest something quite different: that over the course of a “mobility transition”, emigration generally rises with economic development until countries reach upper-middle income, and only thereafter falls. This note quantifies the shape of the mobility transition in every decade since 1960. It then briefly surveys 45 years of research, which has yielded six classes of theory to explain the mobility transition and numerous tests of its existence and characteristics in both macro- and micro-level data. The note concludes by suggesting five questions that require further study.


    http://www.iza.org/en/webcontent/publications/papers/viewAbstract?dp_id=8592

    #développement #migrations #émigration #statistiques
    cc @reka @isskein

    • Can Development Assistance Deter Emigration ?

      As waves of migrants have crossed the Mediterranean and the US Southwest border, development agencies have received a de facto mandate: to deter migration from poor countries. The European Union, for example, has pledged €3 billion in development assistance to address the “root causes” of migration from Africa. The United States has made deterring migration a centerpiece of its development assistance to Central America.

      Will it work? Here we review the evidence on whether foreign aid has been directed toward these “root causes” in the past, whether it has deterred migration from poor countries, and whether it can do so. Development aid can only deter migration if it causes specific large changes in the countries migrants come from, and those changes must cause fewer people to move.

      Key findings:

      Economic development in low-income countries typically raises migration. Evidence suggests that greater youth employment may deter migration in the short term for countries that remain poor. But such deterrence is overwhelmed when sustained overall development shapes income, education, aspirations, and demographic structure in ways that encourage emigration.

      This will continue for generations. Emigration tends to slow and then fall as countries develop past middle-income. But most of today’s low-income countries will not approach that point for several decades at any plausible rate of growth.

      Aid has an important role in positively shaping migration flows. Realizing that potential requires massive innovation. Because successful development goes hand in hand with greater migration, aid agencies seeking to affect migration must move beyond deterrence. They must invest in new tools to change the terms on which migration happens.


      https://www.cgdev.org/publication/can-development-assistance-deter-emigration

    • Quel lien entre migrations internationales et développement ?

      Le développement, la lutte contre la pauvreté, des freins migratoires ? Sans doute pas. Aux politiques d’être vigilants et d’assumer une réalité qui échappe malgré tout à la force des logiques économiques, à l’efficacité des contrôles frontaliers. Le Nord attire, il a besoin de main-d’œuvre. Comment concilier ses intérêts avec ceux du Sud, avec les droits de l’homme des migrants ?

      http://www.revue-projet.com/articles/2002-4-quel-lien-entre-migrations-internationales-et-developpement

    • #Root_Causes’ Development Aid: The False Panacea for Lower Migration

      Migration is a positive side effect of development, and aid should not be spent in pursuit of keeping people where they are. Development economist #Michael_Clemens sorts the evidence from the politics in conversation with Refugees Deeply.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/02/23/root-causes-development-aid-the-false-panacea-for-lower-migration
      #aide_du_développement

    • #Aiutiamoli_a_casa_loro”: è una strategia efficace?

      Ricerche recenti hanno dimostrato che c’è una relazione tra il livello di sviluppo economico di un paese e il suo tasso di emigrazione netta. Ma non sempre questa relazione va a sostegno di chi pensa che per arginare i flussi migratori basti aiutare i paesi più poveri a svilupparsi. Gli esperti parlano infatti di “gobba migratoria”: man mano che il PIL pro capite di un paese povero aumenta, il tasso di emigrazione dei suoi abitanti cresce, toccando un massimo nel momento in cui il paese raggiunge un reddito medio pro capite di circa 5.000 dollari annui (a parità di potere d’acquisto - PPA). Solo una volta superato quel livello di reddito, il tasso di emigrazione torna a scendere.

      Nel 2016 i paesi dell’Africa subsahariana avevano un reddito pro capite medio inferiore a 3.500 dollari annui PPA e, nonostante quest’ultimo sia cresciuto del 38% tra il 2003 e il 2014, negli ultimi anni questa crescita si è interrotta e rischia addirittura di invertirsi. I paesi dell’Africa subsahariana si trovano quindi ancora a un livello di sviluppo economico coerente con un tasso di emigrazione in crescita, ed è difficile immaginare che riusciranno a raggiungere (e superare) la “gobba” dei 5.000 dollari pro capite PPA nel futuro più prossimo.

      È tuttavia vero che, se si sviluppano insieme tutti i paesi africani, ciò potrebbe favorire una ripresa delle migrazioni intra-regionali, ovvero da paesi dell’Africa subsahariana verso altri paesi dell’area. Sarebbe un’inversione di tendenza rispetto a quanto verificatosi negli ultimi 25 anni, un periodo in cui le migrazioni extra-regionali (quindi verso Europa, Golfo, America del Nord, ecc.) sono quadruplicate.

      Infine va sottolineato che per “aiutarli a casa loro” attraverso politiche di sviluppo sarebbero necessari aiuti di importo molto consistente. All’opposto, gli aiuti ufficiali allo sviluppo da parte dei paesi Ocse verso l’Africa subsahariana sono rimasti a un livello praticamente invariato dal 2010, e quelli italiani si sono addirittura ridotti di oltre il 70%: da un picco di 1 miliardo di euro nel 2006 a 297 milioni di euro nel 2016.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415

      Dans cet article, on cite cette étude de Michael A. Clemens:
      Does Development Reduce Migration?
      http://ftp.iza.org/dp8592.pdf

    • Povertà, migrazioni, sviluppo: un nesso problematico

      È proprio vero che sono i più poveri a migrare? E cosa succede se prevale la visione degli aiuti ai paesi in via di sviluppo come antidoto all’immigrazione? Il professor Maurizio Ambrosini mette a confronto la retorica dell’”aiutiamoli a casa loro” con i fatti.

      Uno dei luoghi comuni più inossidabili nel dibattito sulle migrazioni riguarda il rapporto tra immigrazione e povertà. Convergono sul punto sia i sostenitori della retorica dell’emergenza (“la povertà dell’Africa si riversa sulle nostre coste”), sia i paladini dell’accoglienza (“siamo responsabili della povertà del Terzo Mondo e dobbiamo farcene carico”). Il corollario più logico di questa visione patologica delle migrazioni è inevitabilmente lo slogan “Aiutiamoli a casa loro”. Mi propongo di porre a confronto questa visione con una serie di dati, al fine di valutare la pertinenza dell’idea dell’aiuto allo sviluppo come alternativa all’immigrazione.
      Non la povertà, ma le disuguaglianze

      Come vedremo, la povertà in termini assoluti non ha un rapporto stretto con le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze. È vero invece che le disuguaglianze tra regioni del mondo, anche confinanti, spiegano una parte delle motivazioni a partire. Anzi, si può dire che i confini sono il maggiore fattore di disuguaglianza su scala globale. Pesano più dell’istruzione, del genere, dell’età, del retaggio familiare. Un bracciante agricolo nell’Europa meridionale guadagna più di un medico in Africa. Questo fatto rappresenta un incentivo alla mobilità attraverso i confini.

      L’enfasi sulla povertà come molla scatenante delle migrazioni si scontra invece con un primo dato: nel complesso i migranti internazionali sono una piccola frazione dell’umanità: secondo i dati più recenti contenuti nel Dossier statistico Idos 2017, intorno ai 247 milioni su oltre 7 miliardi di esseri umani, pari al 3,3 per cento. Se i numeri sono cresciuti (erano 175 milioni nel 2000), la percentuale rimane invece stabile da parecchi anni, essendo cresciuta anche la popolazione mondiale.

      Ciò significa che le popolazioni povere del mondo hanno in realtà un accesso assai limitato alle migrazioni internazionali, e soprattutto alle migrazioni verso il Nord globale. Il temuto sviluppo demografico dell’Africa non si traduce in spostamenti massicci di popolazione verso l’Europa o altre regioni sviluppate. I movimenti di popolazione nel mondo avvengono soprattutto tra paesi limitrofi o comunque all’interno dello stesso continente (87 per cento nel caso della mobilità dell’Africa sub-sahariana), con la sola eccezione dell’America settentrionale, che attrae immigrati dall’America centro-meridionale e dagli altri continenti. Per di più, dall’interno dell’Africa partono soprattutto persone istruite.

      Ne consegue un secondo importante assunto: la povertà in senso assoluto ha un rapporto negativo con le migrazioni internazionali, tanto più sulle lunghe distanze. I migranti, come regola generale, non provengono dai paesi più poveri del mondo. La connessione diretta tra povertà e migrazioni non ha basi statistiche. Certo, i migranti partono soprattutto per migliorare le loro condizioni economiche e sociali, inseguendo l’aspirazione a una vita migliore di quella che conducevano in patria. Questo miglioramento però è appunto comparativo, e ha come base uno zoccolo di risorse di vario tipo.
      Chi è poverissimo non riesce a partire

      Le migrazioni sono processi intrinsecamente selettivi, che richiedono risorse economiche, culturali e sociali: occorre denaro per partire, che le famiglie investono nella speranza di ricavarne dei ritorni sotto forma di rimesse; occorre una visione di un mondo diverso, in cui riuscire a inserirsi pur non conoscendolo; occorrono risorse caratteriali, ossia il coraggio di partire per cercare fortuna in paesi lontani di cui spesso non si conosce neanche la lingua, e di affrontare vessazioni, discriminazioni, solitudini, imprevisti di ogni tipo; occorrono risorse sociali, rappresentate specialmente da parenti e conoscenti già insediati e in grado di favorire l’insediamento dei nuovi arrivati. Come ha detto qualcuno, i poverissimi dell’Africa di norma non riescono neanche ad arrivare al capoluogo del loro distretto. Pertanto la popolazione in Africa potrà anche aumentare ma, senza una sufficiente dotazione di risorse e senza una domanda di lavoro almeno implicita da parte dell’Europa, non si vede come possa arrivare fino alle nostre coste.

      Se invece di fissare lo sguardo sugli sbarchi guardiamo ai dati sulle nazionalità degli immigrati che risiedono in Italia, ci accorgiamo che i grandi numeri non provengono dai paesi più derelitti dell’Africa. L’immigrazione insediata in Italia è prevalentemente europea, femminile, proveniente da paesi di tradizione culturale cristiana. La graduatoria delle provenienze vede nell’ordine: Romania, Albania, Marocco, Cina, Ucraina, Filippine. Nessuno di questi è annoverato tra i paesi più poveri del mondo, quelli che occupano le ultime posizioni nella graduatoria basata sull’indice di sviluppo umano dell’Onu: un complesso di indicatori che comprendono non solo il reddito, ma anche altre importanti variabili come i tassi di alfabetizzazione, la speranza di vita alla nascita, il numero di posti-letto in ospedale in proporzione agli abitanti. Su scala globale, i migranti provengono prevalentemente da paesi collocati nelle posizioni intermedie della graduatoria. Per esempio negli Stati Uniti di oggi provengono in maggioranza dal Messico, in Svizzera sono europei per oltre l’80 per cento, in Germania in due casi su tre.

      Per le stesse ragioni, i migranti non sono i più poveri dei loro paesi: mediamente, sono meno poveri di chi rimane. E più vengono da lontano, più sono selezionati socialmente. Raramente troviamo immigrati provenienti da molto lontano (cinesi, filippini, latino-americani…) nei dormitori per i senza dimora, nelle mense dei poveri, precariamente accampati sotto i portici, o anche in carcere. Chi arriva da più lontano, fra l’altro, necessita di un progetto più definito e di lunga durata, non può permettersi di fare sperimentazioni o andirivieni: deve essere determinato a rimanere e a lavorare per ripagare almeno le spese sostenute e gli eventuali prestiti ricevuti. Ha anche bisogno di teste di ponte più solide, ossia di parenti o connazionali affidabili che lo accolgano e lo aiutino a sistemarsi.
      Mostra «La Terra Inquieta», Triennale di Milano, 2017 (foto: Marina Petrillo)

      La cattiva gestione dell’asilo ha in parte incrinato questa logica: i rischi sono tali che a volte arriva anche chi non ha niente da perdere e ha l’incoscienza di provare a partire. Se viene riconosciuto come rifugiato, in Italia il più delle volte viene lasciato in mezzo alla strada. Incontra severe difficoltà anche nello spostarsi verso altri paesi europei, come avveniva più agevolmente nel passato. In modo particolare, i beneficiari dell’Emergenza Nord Africa dell’ultimo governo Berlusconi sono stati gestiti con un approccio emergenziale che non ha favorito la loro integrazione socio-economica. Ma pur tenendo conto di questa variabile, la logica complessiva non cambia: le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze non sono un effetto della povertà, ma dell’accesso ad alcune risorse decisive.
      A proposito dei “migranti ambientali”

      Una valutazione analoga riguarda un altro tema oggi dibattuto, quello dei cosiddetti “rifugiati ambientali”. Il concetto sta conoscendo una certa fortuna, perché consente di collegare la crescente sensibilità ecologica, la preoccupazione per i cambiamenti climatici e la protezione di popolazioni vulnerabili del Sud del mondo. È una spiegazione affascinante della mobilità umana, e anche politicamente spendibile. Ora, è senz’altro vero che nel mondo si moltiplicano i problemi ambientali, direttamente indotti come nel caso della costruzione di dighe o di installazioni petrolifere, o provocati da desertificazioni, alluvioni, avvelenamenti del suolo e delle acque.

      Tuttavia, che questi spostamenti forzati si traducano in migrazioni internazionali, soprattutto sulle lunghe distanze, è molto più dubbio. Anzitutto, le migrazioni difficilmente hanno un’unica causa: i danni ambientali semmai aggravano altri fattori di fragilità, tanto che hanno un impatto diverso su gruppi diversi di popolazione che abitano negli stessi territori. Entrano in relazione con altri fattori, come per esempio l’insediamento in altri territori di parenti che si spera possano fornire una base di appoggio. È più probabile poi che eventualmente i contadini scacciati dalla loro terra ingrossino le megalopoli del Terzo Mondo, anziché arrivare in Europa, sempre per la ragione prima considerata: dove trovano le risorse per affrontare viaggi così lunghi e necessariamente costosi? Va inoltre ricordato che l’esodo dal mondo rurale è una tendenza strutturale, difficile da rovesciare, in paesi in cui la popolazione impegnata nell’agricoltura supera il 50 per cento dell’occupazione complessiva. Neppure la Cina ci riesce, pur avendo trattato a lungo i contadini inurbati senza permesso alla stessa stregua degli immigrati stranieri considerati illegali nei nostri paesi, tanto che ha dovuto negli ultimi anni ammorbidire la sua politica in materia.
      Gli aiuti allo sviluppo non risolvono la questione

      Questa analisi ha inevitabili ripercussioni sull’idea della promozione dello sviluppo come alternativa all’emigrazione. Ossia l’idea sintetizzabile nel noto slogan “aiutiamoli a casa loro”.

      Si tratta di un’idea semplice, accattivante, apparentemente molto logica, ma in realtà fallace. Prima di tutto, presuppone che l’emigrazione sia provocata dalla povertà, ma abbiamo visto che questo è meno vero di quanto si pensi. Se gli immigrati non arrivano dai paesi più poveri, dovremmo paradossalmente aiutare i paesi in posizione intermedia sulla base degli indici di sviluppo, anziché quelli più bisognosi, i soggetti istruiti anziché i meno alfabetizzati, le classi medie anziché quelle più povere.

      In secondo luogo, gli studi sull’argomento mostrano che in una prima, non breve fase lo sviluppo fa aumentare la propensione a emigrare. Cresce anzitutto il numero delle persone che dispongono delle risorse per partire. Le aspirazioni a un maggior benessere inoltre aumentano prima e più rapidamente delle opportunità locali di realizzarle, anche perché lo sviluppo solitamente inasprisce le disuguaglianze, soprattutto agli inizi. Possiamo dire che lo sviluppo si lega ad altri fattori di cambiamento sociale, mette in movimento le società, semina speranze e sogni che spingono altre persone a partire. Solo in un secondo tempo le migrazioni rallentano, finché a un certo punto il fenomeno s’inverte: il raggiunto benessere fa sì che regioni e paesi in precedenza luoghi di origine di emigranti diventino luoghi di approdo di immigrati, provenienti da altri luoghi che a quel punto risultano meno sviluppati.

      Così è avvenuto in Italia, ma dobbiamo ricordare che abbiamo impiegato un secolo a invertire il segno dei movimenti migratori, dalla prevalenza di quelli in uscita alla primazia di quelli in entrata. In tutti i casi fin qui conosciuti sono occorsi decenni di sviluppo prima di osservare un calo significativo dell’emigrazione.
      Le rimesse degli emigranti

      L’emigrazione non è facile da contrastare neppure con generose politiche di sostegno allo sviluppo e di cooperazione internazionale, anche perché un altro fenomeno incentiva le partenze e la permanenza all’estero delle persone: le rimesse degli emigranti. Si tratta di 586 miliardi di dollari nel 2015, 616 nel 2016, secondo le stime della Banca Mondiale, basate sui soli canali ufficiali di trasferimento di valuta.

      A livello macro, vari paesi hanno le rimesse come prima voce attiva negli scambi con l’estero, e 26 paesi del mondo hanno un’incidenza delle rimesse sul PIL che supera il 10 per cento. A livello micro, le rimesse arrivano direttamente nelle tasche delle famiglie, saltando l’intermediazione di apparati pubblici e imprese private. Sono soldi che consentono di migliorare istruzione, alimentazione, abitazione dei componenti delle famiglie degli emigranti, in modo particolare dei figli, malgrado gli effetti negativi che pure non mancano. Poiché gli emigranti tipicamente investono in terreni e case come simbolo del loro successo, le rimesse fanno lavorare l’industria edilizia. Fanno però salire i prezzi e svantaggiano chi non ha parenti all’estero, alimentando così nuove partenze. Difficile negare tuttavia che le rimesse allevino i disagi e migliorino le condizioni di vita delle famiglie che le ricevono. Il sostegno allo sviluppo dovrebbe realizzare rapidamente delle alternative per competere con la dinamica propulsiva del nesso emigrazione-rimesse-nuova emigrazione, ma un simile effetto nel breve periodo è praticamente impossibile.

      Dunque le politiche di sviluppo dei paesi svantaggiati sono giuste e auspicabili, la cooperazione internazionale è un’attività encomiabile, rimedio a tante emergenze e produttrice di legami, scambi culturali e posti di lavoro su entrambi i versanti del rapporto tra paesi donatori e paesi beneficiari. Ma subordinare tutto questo al controllo delle migrazioni è una strategia di dubbia efficacia, certamente improduttiva nel breve periodo, oltre che eticamente discutibile. Di fatto, gli aiuti in cambio del contrasto delle partenze significano oggi finanziare i governi dei paesi di transito affinché assumano il ruolo di gendarmi di confine per nostro conto.

      Da ultimo, il presunto buon senso dell’“aiutiamoli a casa loro” dimentica un aspetto di capitale importanza: il bisogno che le società sviluppate hanno del lavoro degli immigrati. Basti pensare alle centinaia di migliaia di anziani assistiti a domicilio da altrettante assistenti familiari, dette comunemente badanti. Se i paesi che attualmente esportano queste lavoratrici verso l’Italia dovessero conoscere uno sviluppo tale da scongiurare le partenze, non cesserebbero i nostri fabbisogni. In mancanza di alternative di cui per ora non si vedono neppure i presupposti, andremmo semplicemente a cercare lavoratrici disponibili in altri paesi, più arretrati di quelli che attualmente ce le forniscono.

      Concludendo, il nesso diretto tra migrazioni, povertà e sviluppo è una delle tante semplificazioni di un dibattito che prescinde dai dati, si basa sulle percezioni e rifugge dalla fatica dell’approfondimento dei fenomeni.

      http://openmigration.org/analisi/poverta-migrazioni-sviluppo-un-nesso-problematico

    • #Codéveloppement : un marché de dupes

      Née du souci d’un partage équitable des richesses et d’une volonté de coopération entre la France et les pays d’émigration, la notion de codéveloppement a été rapidement dévoyée. Au lieu de considérer que migrations et développement sont deux phénomènes complémentaires, les unes apportant à l’autre l’aide la plus conséquente et la plus efficace, on assiste aujourd’hui, derrière un discours d’un cynisme affiché prétendant mener une politique qui répond aux intérêts de tous, à un contrôle accru et une diminution des migrations. À l’inverse des incantations officielles, cette politique ne bénéficie ni aux migrants, ni aux pays de destination, ni aux pays d’origine.


      https://www.gisti.org/spip.php?article1799

    • Immigration : l’échec de la méthode Sami Nair. Le « codéveloppement » du chevènementiste ne démarre pas.

      Les uns parlent de fiasco, rigolent en douce : « C’était couru

      d’avance. » Les autres maintiennent que l’idée est révolutionnaire. Au Quai d’Orsay, certains assurent que le codéveloppement est enterré. A Matignon, d’autres affirment que l’aventure ne fait que commencer. Ces divergences, même radicales, seraient banales s’il ne s’agissait pas d’une approche totalement différente de la gestion des flux migratoires. Mais, un an après le lancement de la délégation interministérielle au codéveloppement, le démarrage est poussif : aucune convention n’a encore été signée avec les trois pays concernés (Maroc, Mali, Sénégal), et le contrat de réinsertion dans le pays d’origine (CRPO), proposé aux immigrés, n’a attiré que 27 personnes. « Normal, c’est un projet à long terme », assure-t-on à l’Office des migrations internationales (OMI, rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité). Il n’empêche, les chiffres sont rudes : Sami Naïr, père du concept, ancien délégué au codéveloppement et nouveau député européen (MDC), tablait sur des milliers de demandes. « Le codéveloppement, ça marche », persiste-t-il. Ces résultats décevants, voire piteux, signent-ils la mort du projet ?

      Marotte. Au départ, il y a cette idée, séduisante comme une évidence : transformer les émigrés en acteurs mobiles du développement de leur pays. En pratique, il s’agit de proposer, sur place, des conditions suffisamment attrayantes pour garder et/ou faire revenir les immigrés. Et, in fine, de substituer des flux transitoires aux flux permanents d’immigration irrégulière.

      Le codéveloppement a toujours été la marotte de Sami Naïr. Universitaire, très proche de Chevènement, rencontré dans sa jeunesse belfortaine, Naïr séduit les uns, excède les autres. « C’est un faux-jeton », assurent ces derniers, l’accusant d’avoir troqué ses convictions et son passé de pourfendeur des lois Pasqua (1) contre un bureau de conseiller place Beauvau. D’autres vantent son enthousiasme, sa vision de l’immigration et des rapports Nord-Sud. « On croirait qu’il va déplacer des montagnes », expliquent ses adversaires pour justifier son influence.

      Signe du climat passionnel qui règne autour de Jean-Pierre Chevènement, les détracteurs et même les partisans préfèrent garder l’anonymat. Mais tous, ou presque, reconnaissent sa compétence en matière de flux migratoires. « Je ne crois pas à une Europe-forteresse, mais à une Europe forte, qui intègre et dynamise les flux migratoires », dit-il malgré son appartenance au MDC, qui n’en fait pas un européen convaincu.

      Jospin séduit. Fin 1997, Sami Naïr remet à Jospin son rapport sur le codéveloppement. « La France ne peut plus, dans le contexte actuel, accueillir de nouveaux flux migratoires. Le codéveloppement n’a pas pour but de favoriser le retour des immigrés chez eux s’ils n’en ont pas la volonté », mais de « favoriser la solidarité active avec les pays d’origine », lit-on dans ce rapport. Jospin est très séduit, comme Martine Aubry, ainsi, bien sûr, que Chevènement. Le ministère de la Coopération n’y croit pas, des spécialistes dénoncent « une vieille idée des années 50 » et jugent impossible de renvoyer des gens contre leur gré. « La coopération avec les pays du Sud est un acte de solidarité, la gestion des entrées sur le territoire relève de la police. On ne peut associer les deux », estime le président du groupe de travail Migrations-développement, structure de réflexion qui regroupe des représentants de l’Etat et des ONG.

      Habiller les restrictions. Mais le contexte politique sert Naïr. Alors que s’achève l’opération de régularisation des sans-papiers, qui laisse 60 000 irréguliers sur le carreau, le conseiller de Chevènement devient le premier délégué interministériel au codéveloppement et aux flux migratoires. « Il fallait que Chevènement habille sa politique restrictionniste, explique aujourd’hui un anti-Naïr de la première heure. Si Chevènement avait mis pour les sans-papiers 10% de l’énergie consacrée au projet de Sami Naïr, on n’en serait pas là. C’est les avions renifleurs de l’immigration. » Le jugement est sévère. Car la délégation, finalement installée boulevard Diderot à Paris dans un local appartenant aux Finances, est bien modeste et n’a quasiment aucun fonds propre.

      Le Quai accusé. Les négociations des décrets sont agitées. « C’était un dossier très chaud. La Coopération n’a pas voulu jouer le jeu. Ils n’étaient pas contents qu’on leur enlève des budgets », se souvient-on à Matignon où on loue, sans réserve, le « travail remarquable de Sami, compte tenu des difficultés ». « Faux. On était demandeurs », se défend un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay, auquel le ministère de la Coopération est rattaché. En fait, les adversaires du projet sont divisés. Aux Affaires sociales, le cabinet refuse qu’on dépense de l’argent pour former des immigrés en situation irrégulière. « Je me suis battu comme un chien, et Martine Aubry m’a soutenu », rétorque Sami Naïr. A la Coopération et aux Affaires étrangères, on juge le projet trop imprégné du fantasme de l’immigration zéro cher à Pasqua, qui avait déjà tenté ­ sans suite ­ une politique de codéveloppement : « Ça marche si le type n’est pas encore parti. Parce qu’une fois qu’il a goûté à l’Occident, même dans une banlieue pauvre, il connaît vraiment la différence, et il faut payer très cher pour qu’il reparte. »

      « Politique réac ». L’échec du contrat de réinsertion dans le pays d’origine affecte moins Sami Naïr que les commentaires désobligeants qui l’accompagnent. « Le CRPO n’est qu’un petit dossier de la politique de codéveloppement et il n’a pas été pris en charge », explique-t-il, visant l’OMI, pourtant riche des 1 300 francs ponctionnés à chacun des 70 000 régularisés de la circulaire Chevènement (visite médicale plus « taxe de chancellerie »).

      Les détracteurs du codéveloppement ne désarment pas quand on en vient au principal volet, nettement plus complexe : les conventions proposées au Maroc, au Mali et au Sénégal, prévoyant des investissements français en échange d’une limitation des flux migratoires. Le Maroc refuse de signer la convention. Le Mali et le Sénégal, d’abord réticents, ont été convaincus par les arguments de Naïr, et les accords devraient être signés à la rentrée. « La gaugauche s’est fait avoir. C’est une politique très réac enrobée de tiers-mondisme. Le colonialisme et les quotas, c’est fini, on ne dispose plus des gens contre leur gré », s’énerve un spécialiste, pourtant proche de Chevènement, qui s’appuie sur vingt ans d’échecs répétés de tous les systèmes d’aide au retour des immigrés. Ailleurs, on reconnaît que ce genre de politique se juge sur le long terme. Encore faut-il y mettre des moyens et une volonté politique. Et si, effectivement, le codéveloppement a été seulement perçu comme un habillage de la politique d’immigration, il est très probable qu’on en restera là.

      (1) Sami Naïr est l’auteur de Contre les lois Pasqua (1997).

      http://www.liberation.fr/societe/1999/07/08/immigration-l-echec-de-la-methode-sami-nair-le-codeveloppement-du-chevene

    • Codéveloppement et flux migratoires

      Je crois que le mieux pour comprendre ce que j’ai essayé de faire en matière de codéveloppement lié aux flux migratoires à la fin des années 90, c’est encore de résumer, brièvement, comment cette idée de codéveloppement a été élaborée et pourquoi elle reste d’actualité. On pardonnera une implication plus personnelle du propos, mais il se trouve que grâce à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur à partir de juin 1997, j’ai été associé à la politique gouvernementale en matière d’immigration.

      https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MIGRA_117_0071

    • Je transcris ici les propos de Murat Julian Alder, avocat, député au Grand Conseil genevois, prononcés lors d’un débat à Infrarouge (autour de la minute 53) :

      « Il est temps qu’on pose la question sur la table avec les pays d’émigration. Au PLR on a la conviction qu’on est en droit, en tant qu’Etat qui malheureusement subit une partie de cette migration, d’exiger une contre-partie des pays à qui nous versons chaque année des centaines de millions de francs au titre de l’#aide_au_développement. Lorsqu’on est au pouvoir dans un pays, on en défend ses intérêts. Et la défense des intérêts de notre pays implique que nos gouvernants explique aux pays d’émigration que cette aide au développement est à bien plaire, mais qu’on peut faire davantage pour autant qu’il y ait une contrepartie. Et cette contrepartie c’est la conclusion d’#accords_de_réadmission, c’est aussi une aide davantage ciblée sur place dans les pays d’émigration au lieu de la politique de l’arrosoir que nous connaissons actuellement »

      #accords_bilatéraux

  • #Ukraine : la #Russie relance la crise, en utilisant la #Crimée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150816/ukraine-la-russie-relance-la-crise-en-utilisant-la-crimee

    A Ukrainian serviceman is seen at his position on the front line in Krasnogorivka near Donetsk, Ukraine, August 12, 2016. © Reuters / Gleb Garanich Tout se met en place pour une nouvelle offensive en Ukraine. Alors que le Kremlin achemine des matériels militaires en Crimée, Moscou a accusé Kiev le 10 août d’avoir tenté d’y commettre des actes terroristes. Les #accords_de_Minsk, portés par les Européens, semblent enterrés.

    #International #europe #Vladimir_Poutine

  • We Must Fight Proposed E.U. Resettlement Program

    The long-awaited proposal from the European Commission for refugee resettlement is a “poisonous gift” and must be opposed, says Malin Björk, a special rapporteur to the European Parliament.

    However, instead of showing initiative and taking responsibility at a time when we are facing the worst global refugee crisis since the second world war, the commission’s proposal was a huge disappointment. Rather than standing up for the principles on which the UNCHR resettlement scheme is based, the commission’s proposal makes the resettlement program subservient to a game in which third countries (outside the E.U.) are encouraged to act as gatekeepers, “to control refugee flows,” as officials put it.

    According to the proposal, the E.U. is to prioritize the resettlement of refugees from these third countries based on the extent of their cooperation with the E.U. to stop “irregular refugees” – in practice, the vast majority of all refugees – and deport them back to their countries of origin. This version of a resettlement scheme is no less than a continuation of the disgraceful E.U.-Turkey deal, in which the authoritarian regime of Turkey’s president, Recep Tayyip Erdogan, is being paid to stop refugees from reaching Europe.

    https://www.newsdeeply.com/refugees/op-eds/2016/07/15/we-must-fight-proposed-e-u-resettlement-program
    #réinstallation #asile #migrations #réfugiés #UE #EU #Union_européenne #politique_d'asile #externalisation #accords #critique #regroupement_familial

  • L’Afrique sous pression pour des #accords_de_libre-échange avec l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040816/l-afrique-sous-pression-pour-des-accords-de-libre-echange-avec-l-europe

    La Commission européenne, qui cherche depuis quatorze ans et par tous les moyens à faire signer des accords de #libre-échange à l’Afrique, a fixé à cette dernière une date butoir au 1er octobre, en espérant la faire céder. Mais plusieurs pays, dont le Nigeria et la Tanzanie, résistent.

    #International #accords_de_partenariat_économique #Afrique #APE #Commission_européene #europe

  • I nuovi accordi tra Ue e Africa per gestire le migrazioni. Cinque cose da sapere | AfricaEuropa

    http://africaeuropa.it/2016/06/17/i-nuovi-accordi-tra-ue-e-africa-sui-migranti-ecco-cosa-cambia

    Est-ce que cette carte est dangereuse ? (et surtout est-elle vraissemblable ?). SIgnalé par @isskein sur FB. #flèches #migrations #asile #réfugiés

    Nei giorni scorsi – precisamente il 7 giugno 2016 – la Commissione europea ha presentato a Strasburgo il nuovo schema di accordi bilaterali (i cosiddetti compacts) che verranno sottoscritti con sette Paesi di Africa (Nigeria, Mali, Niger, Senegal ed Etiopia) e Medio Oriente (Giordania e Libano) nel tentativo di coinvolgerli nella gestione dei flussi migratori. Ho provato a leggere i vari documenti ufficiali di quella che è stata ribattezzata una “New Migration Partnership Framework” e questo è quello che ho capito riguardo all’Africa.

  • Procès LuxLeaks : La solitude des lanceurs d’alerte
    Le procès des salariés et des journalistes à l’origine des révélations sur les #accords_fiscaux entre le #Luxembourg et de grandes multinationales et le harcèlement auquel sont confrontés ceux qui dénoncent les malversations font apparaître le besoin d’une protection pour ces héros modestes et fragiles des démocraties modernes.

    http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/5077840-la-solitude-des-lanceurs-d-alerte

    #LuxLeaks #Cash_investigation #lanceur_d’alerte

  • L’Europe demande à l’#Afrique de garder ses migrants

    Après l’accord contesté passé entre l’Union européenne et le gouvernement turc, la Commission européenne s’apprête à passer des accords du même type avec des dirigeants africains. Parmi eux, de célèbres dictateurs.

    http://www.humanite.fr/leurope-demande-lafrique-de-garder-ses-migrants-609244

    #externalisation #UE #EU #politique_migratoire #Niger #accords #asile #migrations #réfugiés

    • The E.U.’s misguided template to curb migration

      THE EUROPEAN Union appears to be using its problematic deal with Turkey as a global model in its desperate efforts to curb migration. Earlier this year, the E.U. Commission promised the regime of Recep Tayyip Erdogan billions in aid as well as visa-free access for Turks to Europe in exchange for measures to stop a massive flow of refugees from the Middle East. Now it has proposed similar compacts with countries in Africa, potentially offering 62 billion euros of trade and aid incentives to nations that assist in preventing African migrants from making the treacherous journey to Europe, or that take them back. The carrots come with sticks: E.U. officials say there will be “consequences for those who do not cooperate.”

      https://www.washingtonpost.com/opinions/global-opinions/the-eus-misguided-template-to-curb-migration/2016/07/10/848bc452-43ad-11e6-bc99-7d269f8719b1_story.html

    • Piano per bloccare i profughi: Human Rights Watch accusa l’Europa

      Novantasette profughi eritrei, tra cui 22 donne, sono stati arrestati, il tre luglio, in una vasta retata condotta dalla polizia a Misurata. Accusati di immigrazione illegale, ora sono in attesa di essere riconsegnati ad Asmara. Il governo di Tripoli ha già preso contatto con l’ambasciata per espellerli prima possibile. Poco importa se rimpatriarli significa consegnarli alla vendetta del regime dal quale sono fuggiti, a rischio della vita. Nell’attesa resteranno rinchiusi in uno dei tanti centri di detenzione, lager dove i prigionieri sono in balia degli abusi delle guardie, privati di ogni diritto, costretti a condizioni di vita inumane. Nella stessa situazione di quel centinaio di eritrei ci sono in Libia migliaia di altri migranti: nelle carceri dello Stato, in quelle gestite da miliziani di varie fazioni, nelle prigioni improvvisate dei trafficanti. Non fa molta differenza chi siano i carcerieri: per tutte queste migliaia di detenuti la vita quotidiana è scandita, di giorno e di notte, da fame, sete, maltrattamenti, violenze, lavoro forzato, stupri, torture, uccisioni.

      http://www.a-dif.org/2016/07/11/piano-per-bloccare-i-profughi-human-rights-watch-accusa-leuropa

  • #congés_payés : le modèle français s’est finalement imposé à l’Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/06/07/cong-s-pay-s-le-mod-le-fran-ais-s-est-finalement-impos-l-europe-14569

    Il y a aujourd’hui 80 ans, le gouvernement du #Front_Populaire accordait à tous les travailleurs deux semaines de congés payés. Ce fut la première généralisation d’une pratique qui concernait jusque-là les salariés de quelques secteurs. Aujourd’hui, beaucoup d’Européens bénéficient de cinq semaines.

    Il y aura dans quelques heures exactement 80 ans, le gouvernement du Front populaire et les syndicats signaient les #accords_de_Matignon. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Autriche #Belgique #Espagne #France #Italie #Pologne #Royaume-Uni #1936 #jours_feriés #ouvriers_en_grève #RFI #temps_de_travail

  • Knocking on the EU’s door: the Italian proposal for a shared migration policy

    In the last few weeks the Italian government submitted a draft plan called the “Migration Compact” setting out a new approach to the migration problem. It envisages a number of investment projects in many African countries designed to create partnerships to boost development and provide would-be migrants with job opportunities at home. Albeit interesting when it comes to economic partnership, the “Migration Compact” is questionable for a number of reasons. First of all, it considers migration from Africa to be driven only by economic factors, which is not always true - the dictatorship in Eritrea, the Boko-Haram conflict in northern Nigeria, the instability in northern Mali and around Lake Chad, as well as the repression of the Oromo people in Ethiopia are all causes for people to leave their country and seek asylum somewhere else. Secondly, some of the countries Italy views as possible partners – like Sudan, Ethiopia and Eritrea – are the very same places people are fleeing.

    http://www.ispionline.it/it/pubblicazione/knocking-eus-door-italian-proposal-shared-migration-policy-15178?platform

    #migration_compact #migrations #asile #réfugiés #Italie #coopération #coopération_régionale #externalisation

    • “Migration compact” La Commissione Europea elabora e Renzi rivende come propria la proposta

      Provando a cercare in rete il documento denominato Migration compact, con il quale il presidente del Consiglio Matteo Renzi propone all’Unione europea un patto per il governo della cosiddetta emergenza immigrazione, fino a ieri si trovava il testo integrale, in inglese. Poi il testo è sparito. Per l’intera mattina, compulsando l’home page del Governo si apriva un file con la scritta “pagina non trovata”. Restavano i commenti e gli articoli correlati, fra i quali spiccava il messaggio della Commissaria europea agli Affari esteri Federica Mogherini, che lodava il lavoro del governo italiano. E ci mancherebbe, visto che l’autore del testo risultava essere, nelle proprietà del file, un collaboratore della stessa Mogherini (come da documento salvato in data 16 aprile, ore 12.58′ 22”). Più tardi però il testo riappariva, questa volta senza riferimenti all’autore, la cui identità risultava rimossa dalle proprietà del file il 18 aprile alle ore 19.27’41”. Rendiamo intanto il testo disponibile in versione integrale e tradotto in italiano come a nostro avviso utile strumento.

      http://www.a-dif.org/2016/04/19/migration-compact-la-commissione-europea-elabora-e-renzi-rivende-come-propria

    • Le texte, traduit en italien, du Migration compact (version intégrale) :

      Introduzione

      Si prevede che il fenomeno senza precedenti di crescita dei flussi migratori verso l’Europa durerà per decenni a causa delle varie dinamiche geopolitiche nel vicinato e oltre (principalmente Medio Oriente e Nord Africa, Sahel, Corno d’Africa): sfide alla sicurezza e instabilità regionale, deterioramento dell’ambiente economico e sociale, povertà e disoccupazione, cambio climatico ecc. La sfida migratoria sta seriamente minando i pilastri fondamentali dell’integrazione europea (es. l’integrità dell’area Schengen) e la solidarietà tra gli Stati membri.

      La complessità di tale sfida è legata alla natura mista dei flussi (sia rifugiati che migranti economici). Le azioni adottate sulla rotta orientale devono affrontare flussi misti con una componente maggiore di rifugiati dovuti alla guerra civile in Siria. I flussi che passano per la rotta del Mediterraneo centrale sono composti principalmente da migranti economici e ci si aspetta una loro durata sul medio-lungo termine. L’Unione deve essere pronta ad affrontare entrambe le sfide (la seconda si prevede durerà per decenni) così come l’apertura di altre possibili rotte (es. nord-est)

      Al tempo stesso, se ben gestita, la migrazione può rappresentare un’opportunità sia per l’Unione che per i paesi partner, in termini di crescita economica e sviluppo,, e per un’Europa che invecchia in termini di sostenibilità del sistema di sicurezza sociale.

      Lezioni apprese

      Recentemente sono state discusse a livello dell’UE diverse iniziative e proposte legislative per affrontare la sfida, perlo più concentrandosi sulla dimensione interna, come:

      costruire la Guardia di frontiera europea;
      riformare il Sistema comune di asilo che dovrebbe portare ad ambiziose proposte legislative;
      le Decisioni sulla relocation adottate nel 2015;
      l’intenzione della Commissione di non mettere i costi per la gestione dell’attuale crisi nel patto di stabilità e crescita;
      la Comunicazione “Back to Schengen” e la recente proposta di “Smart Borders”.

      Tuttavia queste misure costituiscono solo una parte, per quanto importante, della risposta più ampia di cui abbiamo bisogno, che finora non si è rivolta alla dimensione esterna della nostra politica sulla migrazione. Per poter essere effettive, queste misure interne devono essere completate conuna più forte azione congiunta esterna.

      L’esplosione della crisi migratoria ha evidenziato la necessità di superare la frammentazione degli strumenti disponibili di azione esterna dell’UE e di aggiornare l’Approccio Globale in materia di Migrazione e Mobilità, rivedere il partenariato UE-ACP[1], e sviluppare ulteriormente i percorsi offerti dal Piano d’azione di La Valletta, dall’accordo UE-Turchia e dai dialoghi che l’UE sta promuovendo a livello regionale (come ad esempio i processi di Khartoum e Rabat).

      Al fine di progettare una strategia di azione esterna rafforzata in materia di migrazione è urgente condurre un’analisi completa di tutti gli strumenti e le azioni esistenti con l’obiettivo di mettere in evidenza i punti di forza e di debolezza del quadro esistente, e di conseguenza riorientare la programmazione e pianificazione dell’UE. Il recente accordo UE/Turchia rappresenta il primo tentativo di avviare una cooperazione su vasta scala con un Paese terzo e ha dimostrato che è possibile utilizzare gli strumenti e il bilancio esistenti in modo innovativo.

      Tutte le iniziative e gli strumenti esistenti nel campo dell’azione esterna dovrebbero essere indirizzati (in modo coerente con quelli interni) allo sviluppo di una strategia attiva, puntando in primo luogo sui Paesi africani di origine e di transito.

      PROSPETTIVE FUTURE: “IL GRANDE AFFARE CONDOTTO CON CORRETTEZZA” (The fair grand bargain)

      Il primo passo della strategia dovrebbe riguardare l’identificazione dei principali Paesi partner con cui cooperare sui temi della migrazione e la definizione del genere di cooperazione da sviluppare con ciascuno di essi. Bisognerebbe definire una matrice sulla base delle diverse caratteristiche migratorie di ciascun paese (origine, transito, origine e transito) da adattare in funzione delle caratteristiche del Paese (es: trend economico e sociale, sicurezza, il cambiamento climatico, ecc.). Le schede relative ai vari Paesi predisposte dalla Commissione e dal SEAE sono un buon punto di partenza e un esempio di cooperazione inter istituzionale che è molto necessario per migliorare il nostro approccio. Tale mappatura dovrebbe essere accompagnata da una valutazione approfondita da effettuare in collaborazione con il Paese terzo, in un autentico spirito di comproprietà, e dovrebbe diventare la base per Piani d’azione specifici per Paese per un partenariato rafforzato. L’UE dovrebbe aggiornare il suo impegno relativo alle priorità individuate dal Paese terzo, mentre quest’ultimo dovrebbe aggiornare il suo impegno sulle priorità individuate dall’UE.

      3.1 L’UE può offrire:

      Progetti di investimento ad alto impatto sociale e infrastrutturale da identificare con il Paese partner come incentivo cruciale per rafforzare la cooperazione con l’UE. A tal fine, la programmazione degli strumenti finanziari per l’azione esterna (EDF, DCI, ENI, ecc.)[2] deve essere riorientati e dovrebbe essere istituito un nuovo Fondo europeo per gli investimenti nei Paesi terzi
      “Bond UE-Africa” volti a facilitare l’accesso dei Paesi africani ai mercati dei capitali (con una prospettiva di medio-lungo termine, al fine di garantire la disponibilità di capitale per la crescita e schemi di prosperità sostenibile), nonché altre iniziative di finanziamento innovative (facilitazioni per le rimesse e il loro reinvestimento, meccanismi integrati, ecc), in sinergia con la EIB[3] e altre organizzazioni finanziarie europee e internazionali.
      Cooperazione in materia di sicurezza: integrazione della migrazione (controllo e gestione delle frontiere, dogane, giustizia penale, gestione dei migranti e rifugiati in linea con gli standard internazionali) nel mandato delle missioni PSDC[4] attuali e future in Africa (Sahel; una riflessione potrebbe essere fatta anche per il Corno d’Africa). Il prossimo passo logico in questo processo sarebbe un raggruppamento regionale di missioni per gestire meglio un fenomeno che, per definizione, ha una dimensione “transfrontaliera”. Dovrebbe inoltre essere garantito un supporto ai processi regionali esistenti volti alla cooperazione regionale in materia di sicurezza e migrazione (es. il G5 Sahel). Questo approccio dovrebbe andare di pari passo con l’attuazione del Capacity Building per la sicurezza e lo sviluppo (CBSD), abbinando la a formazione con attrezzature adeguate.
      Opportunità di migrazione legale, sulla base dei pilastri fissati dal Consiglio europeo di Tampere del 1999, come un incentivo che potrebbe includere: quote di ingresso per i lavoratori, informazioni sulle opportunità di lavoro in Europa per i cittadini dei Paesi terzi, misure precedenti la partenza (compresa la lingua e la formazione professionale) in collaborazione con le imprese europee pronte a impiegare manodopera dai Paesi terzi, incontro tra domanda e offerta di posti di lavoro, integrazione professionale e sociale negli Stati membri ospiti, programmi Erasmus Plus per studenti e ricercatori. Le iniziative in materia di migrazione circolare, così come le opportunità di migrazione da-sud-a-sud dovrebbero essere ulteriormente esplorate.
      Schemi di reinsediamento come compensazione dell’onere per quei Paesi che si impegnano nella creazione di sistemi nazionali di asilo in linea con gli standard internazionali.
      L’UE può chiedere:
      Impegno su un efficace controllo delle frontiere e la riduzione dei flussi verso l’Europa. L’UE dovrebbe aiutare con iniziative di “capacity building” e fornire attrezzature e tecnologie. I Paesi terzi dovrebbero anche impegnarsi in attività di ricerca e soccorso. La Guardia di frontiera europea, nel suo nuovo mandato, deve intensificare la cooperazione con i Paesi terzi e avere un ruolo di coordinamento.
      Cooperazione sui rimpatri / riammissioni, concentrata su accordi operativi, distacco reciproco di ufficiali di collegamento nei Paesi terzi e negli Stati membri al fine di accelerare l’identificazione e il rilascio di documenti di viaggio. L’UE dovrebbe finanziare questi distacchi, nonché programmi di reinserimento per i rimpatriati. Il Paese terzo dovrebbe accettare rimpatri anche tramite voli charter organizzati dai singoli Stati membri o dalla Guardia di frontiera europea. L’UE dovrebbe fornire assistenza per lo sviluppo di un database biometrico e sistemi informatici per i registri civili. Lo sviluppo della cooperazione per i rimpatri tra i Paesi terzi dovrebbe essere sostenuto dall’UE. L’UE dovrebbe promuovere una revisione coerente del partenariato UE-ACP (post-Cotonou), in linea con le priorità dell’UE in materia di migrazione, compresa la piena attuazione degli obblighi di cui all’art. 13.5 dell’accordo di Cotonou.
      Gestione della migrazione e dei flussi di profughi: i Paesi terzi dovrebbero essere sostenuti nella creazione di un sistema di ricezione e gestione dei flussi migratori (comprese le infrastrutture e la logistica), che dovrebbe prevedere un attento esame in loco dei rifugiati e dei migranti economici, abbinato a misure di reinsediamento in Europa per le persone bisognose di protezione internazionale e a rimpatri per i migranti irregolari.
      Creazione di sistemi di asilo: l’UE dovrebbe sostenere i Paesi terzi nella creazione di sistemi nazionali in linea con gli standard internazionali, che offrano la protezione in loco (“porti sicuri”) a persone in stato di bisogno. L’esperienza delle organizzazioni internazionali competenti, come l’UNHCR e l’OIM potrebbe essere utilizzata per aiutare i Paesi terzi a realizzare centri di accoglienza per i rifugiati, finanziati dalla UE.
      Rafforzamento della lotta contro la tratta di esseri umani e il traffico di migranti anche attraverso cooperazione congiunta giudiziaria e di polizia.

      Per implementare questo approccio, la nuova Guardia di frontiera europea (in particolare il nuovo Ufficio per i Rimpatri) dovrebbe sviluppare un piano (già prima dell’entrata in vigore del Regolamento) relativo alle operazioni di rimpatrio congiunte dell’UE da finanziare con il bilancio dell’UE e per sostenere le operazioni di rimpatrio dai Paesi terzi di transito verso i Paesi di origine (in cui la cooperazione in materia di riammissione sia a posto). Dovrebbe essere esplorata la possibilità per gli Stati membri che abbiano rapporti privilegiati con i Paesi terzi specifici di condurre e organizzare (con il sostegno dell’Agenzia) operazioni di rimpatrio congiunte. L’UE dovrebbe utilizzare in modo efficace la sua rete di Delegazioni, la nuova Guardia di frontiera e tutti gli strumenti della Politica di Sicurezza e Difesa Comune. Questo sforzo potrebbe essere completato da contributi degli Stati membri.

      Tutti gli strumenti di sicurezza, politica estera e sviluppo esistenti nell’UE e negli Stati membri dovrebbero essere strategicamente combinati per mantenere una presenza costante di polizia europea nella fascia del Sahara con l’obiettivo di addestrare formalmente, equipaggiare, assistere e cooperare in materia di sicurezza con i Paesi della regione (controllo delle frontiere, pattugliamento congiunto, migrazione irregolare e tratta, terrorismo, droga, criminalità organizzata, ecc), e al tempo stesso di migliorare informalmente i nostri meccanismi di allarme e prevenzione.

      3.3 L’approccio “Migration Compact” dovrebbe essere finanziata attraverso

      Il riorientamento della programmazione degli strumenti finanziari dell’azione esterna (FES, DCI, ENI, ecc…)
      Un nuovo “strumento per l’azione esterna in materia di migrazione” finanziario (IEAM) da introdurre nel bilancio dell’UE così da operare in sinergia con AMIF e ISF. Nel frattempo, l’UE dovrebbe aumentare le risorse disponibili nell’ambito dell’Emergency Africa Trust Fund a sostegno di un programma UE-Africa per la prosperità, la sicurezza e la migrazione, sulla base del piano d’azione di La Valletta, e fare uso di dialoghi di migrazione regionale (come i Processi di Khartoum e Rabat) per garantire la titolarità africana.
      “Common EU Migration Bond” da emettere per finanziare la gestione dei flussi migratori negli Stati membri e per finanziare gli obiettivi del “Migration Compact”.
      Un nuovo Fondo europeo per gli investimenti nei Paesi terzi per finanziare investimenti sostenibili nella regione e attrarre investitori europei, anche attraverso strutture miste e operazioni della Commissione e la BEI (Banca Europea per gli Investimenti).

      LIBIA

      In questo contesto, la stabilizzazione dei principali Paesi di transito, come la Libia, è una priorità strategica di prim’ordine anche per far fronte alla migrazione e ai flussi di rifugiati. A livello UE sarà necessario intensificare la nostra collaborazione con il governo libico, impegnandoci in programmi di capacity building mirati a rafforzare il controllo del governo sul territorio e sulle forze dell’ordine.

      L’UE dovrebbe garantire il miglior uso possibile di EUNAVFOR MED Sophia e la sua capacità di contribuire alla distruzione del modello di business delle reti di traffico e tratta di esseri umani nel Mediterraneo centrale, contribuendo così alla sicurezza libica e regionale. Quando le condizioni necessarie saranno soddisfatte, diverse possibili opzioni e attività potranno essere incluse nel mandato dell’Operazione, portandolo verso nuove fasi e compiti, tra cui la formazione della Guardia costiera libica.

      Inoltre l’UE dovrebbe offrire sostegno al settore della sicurezza in Libia, compresa la consulenza e lo sviluppo di capacità nei settori della polizia e della giustizia penale, attraverso una missione PSDC civile, concentrandosi così sulla gestione delle frontiere e assistendo le autorità libiche negli sforzi per combattere il terrorismo e migliorare la gestione dei flussi migratori.

      A tal fine, gli sforzi delle Nazioni Unite e dell’Unione europea dovrebbero mirare a sostenere la gestione in territorio libico dei flussi migratori, anche attraverso l’accurata selezione dei rifugiati e dei migranti economici, congiuntamente alle misure di reinsediamento per le persone bisognose di protezione internazionale e di rimpatrio per i migranti irregolari.

      ACP sta per Paesi dell’Africa, dei Caraibi e del Pacifico. ↑
      EDF (European Developement Fund); DCI (Developement Cooperation Instrument): in un comunicato della Commissione del 2013, al paragrafo “What are the EU financing instruments?” si dice che deve includere un nuovo programma pan-africano per sostenere la partnership strategica tra EU e Africa. Da completare con altri strumenti finanziari usati in Africa (in particolare ENI and EDF) http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-1134_en.htm.ENI (European Neighbourhood Instrument) ↑
      IEAM (Integrated Environmental Assessment and Management), dovrebbe coprire potenzialmente tutte le aree geografiche e potrebbe essere utilizzato anche per mobilitare ulteriori finanziamenti per il Fondo per i rifugiati in Turchia.


      Politica di Sicurezza e Difesa Comune, parte integrante della PESC. ↑

      http://www.a-dif.org/2016/04/20/migration-compact-contributo-a-una-strategia-dellue-per-lazione-esterna-sulla

  • Entretien entre Paris, Moscou, Kiev et Berlin sur la situation dans l’est ukrainien
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/24/entretien-entre-paris-moscou-kiev-et-berlin-sur-la-situation-dans-l-est-ukra

    A cette occasion, François Hollande, Vladimir Poutine, Petro Porochenko et Angela Merkel ont « rappelé leur attachement aux accords de Minsk » qui prévoient un cessez-le-feu entre forces armées et séparatistes dans le pays. Ils ont également fait part de leur « détermination à tout faire pour qu’ils soient appliqués dans leur intégralité le plus rapidement possible ».
    […]
    Ils sont également revenus sur « le travail qui avait été accompli sur les différentes questions politiques devant en particulier conduire à la tenue d’élections locales dans le Donbass, dans le respect de la loi ukrainienne et selon les standards de l’OSCE », a détaillé la présidence française.

    Bref, rigoureusement rien de neuf.

    Le volet politique ressemble de plus en plus à un serpent de mer rituel et les #Accords_de_Minsk sont bien partis pour suivre la voie ouverte par le groupe du même nom…

    #travail_accompli au moins autant que l’inoubliable mission.

  • Le refus du #libre-échange, par Serge Halimi (mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/HALIMI/55436 #st

    Les méandres des #accords_commerciaux découragent souvent les mobilisations, tant il est difficile de comprendre quelle étape surveiller de près, quelle disposition d’apparence technique dissimule une bombe sociale. Pourtant, malgré le matraquage des milieux dirigeants, du patronat et des médias en leur faveur, l’hostilité à ces traités s’étend.

    #GMT #TTIP #Tafta

    http://zinc.mondediplo.net/messages/24964 via Le Monde diplomatique

  • Comment le Tafta pourrait laminer les agriculteurs européens
    http://multinationales.org/Comment-le-Tafta-pourrait-laminer-les-agriculteurs-europeens

    Le projet de de traité de libre-échange entre #Europe et #États-Unis suscite beaucoup d’oppositions sur le vieux continent en raison, notamment, des risques pour les normes de sécurité alimentaire. Mais une autre menace se profile : les agriculteurs européens - mis à part quelques secteurs spécifiques - ont énormément à perdre de la libéralisation des échanges avec les États-Unis. On parle beaucoup des risques du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, pour les normes sanitaires (...)

    Actualités

    / #France, États-Unis, Europe, #Amis_de_la_terre, #Agroalimentaire, #Accords_de_commerce_et_d'investissement, #Agriculture_et_alimentation, #agriculture, #accords_de_commerce_et_d'investissement, #alimentation, #influence, normes et (...)

    #normes_et_régulations
    « http://www.bastamag.net/CETA-l-accord-commercial-qui »
    « http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/rapport-tafta-agriculture-avril2016-min.pdf »
    « https://www.foeeurope.org/sites/default/files/eu-us_trade_deal/2016/ttip_farming_report_french_final.pdf »