• ODAE roman | Un Sri lankais passe deux ans en prison après son renvoi : la CourEDH condamne la Suisse
    http://asile.ch/2017/03/14/odae-roman-sri-lankais-passe-deux-ans-prison-apres-renvoi-couredh-condamne-sui

    Dans un arrêt du 26 janvier 2017 (Cas X c. Suisse, requête n°16744/14), la Cour européenne des droits de l’Homme (CourEDH) a condamné la Suisse pour avoir renvoyé en 2013 un requérant d’asile débouté au Sri Lanka, où il a été arrêté et maltraité à son arrivée. La Suisse a ainsi violé l’art. 3 CEDH […]

    • «Grundsätzlich zumutbar»

      Ein Tamile sucht in der Schweiz Asyl. Unter Zwang wird er nach Sri Lanka zurückgeschafft, wo er sich seither verstecken muss. Die Geschichte von einem, der zwischen die Fronten der schweizerischen Asylpraxis und des sri-lankischen Überwachungssystems geraten ist.


      https://www.woz.ch/1747/abgeschoben-nach-sri-lanka/grundsaetzlich-zumutbar
      #Sri-Lanka #aéroport #zone_de_transit

    • Communiqué de Droit de rester (Suisse), reçu par mail le 15.03.2018 :

      VOL SPÉCIAL VERS LE SRI LANKA QUI MET EN DANGER LES PERSONNES EXPULSÉES

      Mercredi 14 mars, la Suisse a renvoyé de force 21 Tamouls par #vol_spécial, accompagnés par la traditionnelle horde de policiers...comme des criminels. Leur crime ? Avoir demandé l’asile en Suisse, avoir cherché protection dans notre pays.

      Dans ce vol spécial se trouvaient 2 Tamouls qui résidaient dans le canton de Vaud depuis plusieurs années. Ce sont nos amis. Ils avaient fui le Sri Lanka pour sauver leur vie. Pour ne pas être arrêtés. Pour ne pas être torturés.

      Les autorités vaudoises ne les ont pas crus. Eux ils obéissent à Berne, la Berne sourde à toute mise en garde. Depuis octobre 2016, le Secrétariat d’Etat aux Migrations a changé sa pratique et considère « raisonnablement exigibles » les renvois des requérants d’asile sri lankais. La Suisse a signé un accord migratoire avec le gouvernement sri lankais pour faciliter la réadmission des déboutés de l’asile en provenance de ce pays. Mais la Suisse semble ignorer que la situation post-conflit dans ce pays n’est pas encore stabilisée et sûre pour tous les habitants du Sri Lanka.

      Pour la première fois depuis la fin de la guerre en 2009, l’État d’urgence a été instauré le 6 mars au Sri Lanka et les réseaux sociaux ont été bloqués suite à de graves violences intercommunautaires. Des foules bouddhistes ont mené des émeutes anti-musulmanes ayant fait au moins trois morts, plus d’une dizaine de blessés et détruits de nombreux bâtiments, commerces et mosquées. La chaîne Al Jazeera a également récemment diffusé un documentaire hallucinant sur les tortures et les mauvais traitements subis actuellement par des opposants tamouls au Sri Lanka.

      Qu’en est-il de nos amis maintenant ? Comment se sont passés ces renvois forcés et leur arrivée dans ce Sri Lanka troublé ? Nous craignons le pire et nous faisons tout ce qui est possible pour avoir de leurs nouvelles.

      Seront-ils eux aussi dédommagés par la Confédération suisse en raison de mauvais traitements subis suite à leur renvoi forcé par la Suisse ? En effet, deux Tamouls ont déjà été dédommagés par la Suisse après avoir été arrêtés et torturés après leur renvoi au Sri Lanka. La dernière décision en date vient d’ailleurs d’être rapportée ce dimanche 11 mars par la SonntagsZeitung et la Zentralschweiz Sonntag. Après un recours au Tribunal fédéral, un arrangement extrajudiciaire a été proposé à l’avocat du Tamoul torturé suite à son renvoi par le Département des finances. Combien de cas similaires la justice suisse devra-t-elle encore juger suite à ces nouveaux renvois forcés ?

      Nous accusons le SEM, mais aussi le Conseiller d’État Leuba et le SPOP de non-assistance à personne en danger. Expulser ces jeunes vers le Sri Lanka et ses dangers est aussi criminel que les agissements du gouvernement sri lankais.

      Nous exigeons l’arrêt immédiat de tout renvoi au Sri Lanka et l’octroi d’un permis stable à ses ressortissants qui luttent depuis longtemps pour plus de justice. Droit de rester pour tou.te.s appelle à manifester contre les renvois aux Sri Lanka mercredi prochain 21 mars à Lausanne. Un rassemblement aura lieu à 17h30 à la Place Chauderon. La manifestation traversera le centre ville avant de se terminer symboliquement devant le Tribunal fédéral.

      #réfugiés_tamouls #accords_de_réadmission #réfugiés_sri-lankais

  • « Il faut renforcer le lien entre coopération internationale et politique migratoire »

    Manuel Sager, le patron de la #DDC, explique les nouvelles lignes directrices de la coopération suisse à l’étranger.

    http://www.24heures.ch/suisse/faut-renforcer-lien-cooperation-internationale-politique-migratoire/story/28298251
    #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #accords_de_réadmission #partenariats_migratoires #Suisse #développement #coopération_au_développement #externalisation

  • L’UE et la Tunisie commencent des #négociations en vue de faciliter la délivrance de #visas et la #réadmission

    La Commission et la Tunisie ont commencé aujourd’hui à Tunis la négociation en parallèle d’un accord destiné à assouplir les procédures de délivrance des visas de court séjour et d’un accord visant à établir des procédures de réadmission des migrants en situation irrégulière.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-3394_fr.htm

    #Tunisie #renvoi #asile #migrations #réfugiés #EU #UE #Europe #accords_de_réadmission

  • Angela Merkel veut multiplier les accords de renvoi de migrants

    À Vienne, la chancelière allemande, Angela Merkel, a insisté pour que l’Europe accélère sa lutte contre l’immigration illégale afin de traiter la crise migratoire.
    « Il est nécessaire de conclure des accords avec les pays tiers, notamment en Afrique, mais aussi avec le Pakistan et l’Afghanistan... pour qu’il devienne clair que ceux qui n’ont pas le droit de rester en Europe sont renvoyés vers leur pays d’origine », a ajouté la chancelière. La « route des Balkans », au départ de la Grèce et à destination de l’Europe de l’Ouest, fut empruntée par des dizaines de milliers de migrants jusqu’en mars. Des centaines d’entre eux tentent encore quotidiennement de franchir les frontières aujourd’hui étroitement surveillées, voire fermées par des barbelés. Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), plus de 300 000 migrants et réfugiés ont traversé en 2016 la Méditerranée pour se rendre en Europe, principalement en Italie, un chiffre nettement inférieur aux arrivées enregistrées durant les neuf premiers mois de 2015 (520 000), mais supérieur à l’ensemble de l’année 2014 (216 054).

    http://www.lepoint.fr/europe/angela-merkel-veut-multiplier-les-accords-de-renvoi-de-migrants-24-09-2016-2

    #accords_de_réadmission #asile #migrations #réfugiés #Europe #UE #EU #Pakistan #Afghanistan #Afrique #dissuasion

  • Does Development Reduce Migration ?

    The most basic economic theory suggests that rising incomes in developing countries will deter emigration from those countries, an idea that captivates policymakers in international aid and trade diplomacy. A lengthy literature and recent data suggest something quite different: that over the course of a “mobility transition”, emigration generally rises with economic development until countries reach upper-middle income, and only thereafter falls. This note quantifies the shape of the mobility transition in every decade since 1960. It then briefly surveys 45 years of research, which has yielded six classes of theory to explain the mobility transition and numerous tests of its existence and characteristics in both macro- and micro-level data. The note concludes by suggesting five questions that require further study.


    http://www.iza.org/en/webcontent/publications/papers/viewAbstract?dp_id=8592

    #développement #migrations #émigration #statistiques
    cc @reka @isskein

    • Can Development Assistance Deter Emigration ?

      As waves of migrants have crossed the Mediterranean and the US Southwest border, development agencies have received a de facto mandate: to deter migration from poor countries. The European Union, for example, has pledged €3 billion in development assistance to address the “root causes” of migration from Africa. The United States has made deterring migration a centerpiece of its development assistance to Central America.

      Will it work? Here we review the evidence on whether foreign aid has been directed toward these “root causes” in the past, whether it has deterred migration from poor countries, and whether it can do so. Development aid can only deter migration if it causes specific large changes in the countries migrants come from, and those changes must cause fewer people to move.

      Key findings:

      Economic development in low-income countries typically raises migration. Evidence suggests that greater youth employment may deter migration in the short term for countries that remain poor. But such deterrence is overwhelmed when sustained overall development shapes income, education, aspirations, and demographic structure in ways that encourage emigration.

      This will continue for generations. Emigration tends to slow and then fall as countries develop past middle-income. But most of today’s low-income countries will not approach that point for several decades at any plausible rate of growth.

      Aid has an important role in positively shaping migration flows. Realizing that potential requires massive innovation. Because successful development goes hand in hand with greater migration, aid agencies seeking to affect migration must move beyond deterrence. They must invest in new tools to change the terms on which migration happens.


      https://www.cgdev.org/publication/can-development-assistance-deter-emigration

    • Quel lien entre migrations internationales et développement ?

      Le développement, la lutte contre la pauvreté, des freins migratoires ? Sans doute pas. Aux politiques d’être vigilants et d’assumer une réalité qui échappe malgré tout à la force des logiques économiques, à l’efficacité des contrôles frontaliers. Le Nord attire, il a besoin de main-d’œuvre. Comment concilier ses intérêts avec ceux du Sud, avec les droits de l’homme des migrants ?

      http://www.revue-projet.com/articles/2002-4-quel-lien-entre-migrations-internationales-et-developpement

    • #Root_Causes’ Development Aid: The False Panacea for Lower Migration

      Migration is a positive side effect of development, and aid should not be spent in pursuit of keeping people where they are. Development economist #Michael_Clemens sorts the evidence from the politics in conversation with Refugees Deeply.

      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/02/23/root-causes-development-aid-the-false-panacea-for-lower-migration
      #aide_du_développement

    • #Aiutiamoli_a_casa_loro”: è una strategia efficace?

      Ricerche recenti hanno dimostrato che c’è una relazione tra il livello di sviluppo economico di un paese e il suo tasso di emigrazione netta. Ma non sempre questa relazione va a sostegno di chi pensa che per arginare i flussi migratori basti aiutare i paesi più poveri a svilupparsi. Gli esperti parlano infatti di “gobba migratoria”: man mano che il PIL pro capite di un paese povero aumenta, il tasso di emigrazione dei suoi abitanti cresce, toccando un massimo nel momento in cui il paese raggiunge un reddito medio pro capite di circa 5.000 dollari annui (a parità di potere d’acquisto - PPA). Solo una volta superato quel livello di reddito, il tasso di emigrazione torna a scendere.

      Nel 2016 i paesi dell’Africa subsahariana avevano un reddito pro capite medio inferiore a 3.500 dollari annui PPA e, nonostante quest’ultimo sia cresciuto del 38% tra il 2003 e il 2014, negli ultimi anni questa crescita si è interrotta e rischia addirittura di invertirsi. I paesi dell’Africa subsahariana si trovano quindi ancora a un livello di sviluppo economico coerente con un tasso di emigrazione in crescita, ed è difficile immaginare che riusciranno a raggiungere (e superare) la “gobba” dei 5.000 dollari pro capite PPA nel futuro più prossimo.

      È tuttavia vero che, se si sviluppano insieme tutti i paesi africani, ciò potrebbe favorire una ripresa delle migrazioni intra-regionali, ovvero da paesi dell’Africa subsahariana verso altri paesi dell’area. Sarebbe un’inversione di tendenza rispetto a quanto verificatosi negli ultimi 25 anni, un periodo in cui le migrazioni extra-regionali (quindi verso Europa, Golfo, America del Nord, ecc.) sono quadruplicate.

      Infine va sottolineato che per “aiutarli a casa loro” attraverso politiche di sviluppo sarebbero necessari aiuti di importo molto consistente. All’opposto, gli aiuti ufficiali allo sviluppo da parte dei paesi Ocse verso l’Africa subsahariana sono rimasti a un livello praticamente invariato dal 2010, e quelli italiani si sono addirittura ridotti di oltre il 70%: da un picco di 1 miliardo di euro nel 2006 a 297 milioni di euro nel 2016.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/fact-checking-migrazioni-2018-20415

      Dans cet article, on cite cette étude de Michael A. Clemens:
      Does Development Reduce Migration?
      http://ftp.iza.org/dp8592.pdf

    • Povertà, migrazioni, sviluppo: un nesso problematico

      È proprio vero che sono i più poveri a migrare? E cosa succede se prevale la visione degli aiuti ai paesi in via di sviluppo come antidoto all’immigrazione? Il professor Maurizio Ambrosini mette a confronto la retorica dell’”aiutiamoli a casa loro” con i fatti.

      Uno dei luoghi comuni più inossidabili nel dibattito sulle migrazioni riguarda il rapporto tra immigrazione e povertà. Convergono sul punto sia i sostenitori della retorica dell’emergenza (“la povertà dell’Africa si riversa sulle nostre coste”), sia i paladini dell’accoglienza (“siamo responsabili della povertà del Terzo Mondo e dobbiamo farcene carico”). Il corollario più logico di questa visione patologica delle migrazioni è inevitabilmente lo slogan “Aiutiamoli a casa loro”. Mi propongo di porre a confronto questa visione con una serie di dati, al fine di valutare la pertinenza dell’idea dell’aiuto allo sviluppo come alternativa all’immigrazione.
      Non la povertà, ma le disuguaglianze

      Come vedremo, la povertà in termini assoluti non ha un rapporto stretto con le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze. È vero invece che le disuguaglianze tra regioni del mondo, anche confinanti, spiegano una parte delle motivazioni a partire. Anzi, si può dire che i confini sono il maggiore fattore di disuguaglianza su scala globale. Pesano più dell’istruzione, del genere, dell’età, del retaggio familiare. Un bracciante agricolo nell’Europa meridionale guadagna più di un medico in Africa. Questo fatto rappresenta un incentivo alla mobilità attraverso i confini.

      L’enfasi sulla povertà come molla scatenante delle migrazioni si scontra invece con un primo dato: nel complesso i migranti internazionali sono una piccola frazione dell’umanità: secondo i dati più recenti contenuti nel Dossier statistico Idos 2017, intorno ai 247 milioni su oltre 7 miliardi di esseri umani, pari al 3,3 per cento. Se i numeri sono cresciuti (erano 175 milioni nel 2000), la percentuale rimane invece stabile da parecchi anni, essendo cresciuta anche la popolazione mondiale.

      Ciò significa che le popolazioni povere del mondo hanno in realtà un accesso assai limitato alle migrazioni internazionali, e soprattutto alle migrazioni verso il Nord globale. Il temuto sviluppo demografico dell’Africa non si traduce in spostamenti massicci di popolazione verso l’Europa o altre regioni sviluppate. I movimenti di popolazione nel mondo avvengono soprattutto tra paesi limitrofi o comunque all’interno dello stesso continente (87 per cento nel caso della mobilità dell’Africa sub-sahariana), con la sola eccezione dell’America settentrionale, che attrae immigrati dall’America centro-meridionale e dagli altri continenti. Per di più, dall’interno dell’Africa partono soprattutto persone istruite.

      Ne consegue un secondo importante assunto: la povertà in senso assoluto ha un rapporto negativo con le migrazioni internazionali, tanto più sulle lunghe distanze. I migranti, come regola generale, non provengono dai paesi più poveri del mondo. La connessione diretta tra povertà e migrazioni non ha basi statistiche. Certo, i migranti partono soprattutto per migliorare le loro condizioni economiche e sociali, inseguendo l’aspirazione a una vita migliore di quella che conducevano in patria. Questo miglioramento però è appunto comparativo, e ha come base uno zoccolo di risorse di vario tipo.
      Chi è poverissimo non riesce a partire

      Le migrazioni sono processi intrinsecamente selettivi, che richiedono risorse economiche, culturali e sociali: occorre denaro per partire, che le famiglie investono nella speranza di ricavarne dei ritorni sotto forma di rimesse; occorre una visione di un mondo diverso, in cui riuscire a inserirsi pur non conoscendolo; occorrono risorse caratteriali, ossia il coraggio di partire per cercare fortuna in paesi lontani di cui spesso non si conosce neanche la lingua, e di affrontare vessazioni, discriminazioni, solitudini, imprevisti di ogni tipo; occorrono risorse sociali, rappresentate specialmente da parenti e conoscenti già insediati e in grado di favorire l’insediamento dei nuovi arrivati. Come ha detto qualcuno, i poverissimi dell’Africa di norma non riescono neanche ad arrivare al capoluogo del loro distretto. Pertanto la popolazione in Africa potrà anche aumentare ma, senza una sufficiente dotazione di risorse e senza una domanda di lavoro almeno implicita da parte dell’Europa, non si vede come possa arrivare fino alle nostre coste.

      Se invece di fissare lo sguardo sugli sbarchi guardiamo ai dati sulle nazionalità degli immigrati che risiedono in Italia, ci accorgiamo che i grandi numeri non provengono dai paesi più derelitti dell’Africa. L’immigrazione insediata in Italia è prevalentemente europea, femminile, proveniente da paesi di tradizione culturale cristiana. La graduatoria delle provenienze vede nell’ordine: Romania, Albania, Marocco, Cina, Ucraina, Filippine. Nessuno di questi è annoverato tra i paesi più poveri del mondo, quelli che occupano le ultime posizioni nella graduatoria basata sull’indice di sviluppo umano dell’Onu: un complesso di indicatori che comprendono non solo il reddito, ma anche altre importanti variabili come i tassi di alfabetizzazione, la speranza di vita alla nascita, il numero di posti-letto in ospedale in proporzione agli abitanti. Su scala globale, i migranti provengono prevalentemente da paesi collocati nelle posizioni intermedie della graduatoria. Per esempio negli Stati Uniti di oggi provengono in maggioranza dal Messico, in Svizzera sono europei per oltre l’80 per cento, in Germania in due casi su tre.

      Per le stesse ragioni, i migranti non sono i più poveri dei loro paesi: mediamente, sono meno poveri di chi rimane. E più vengono da lontano, più sono selezionati socialmente. Raramente troviamo immigrati provenienti da molto lontano (cinesi, filippini, latino-americani…) nei dormitori per i senza dimora, nelle mense dei poveri, precariamente accampati sotto i portici, o anche in carcere. Chi arriva da più lontano, fra l’altro, necessita di un progetto più definito e di lunga durata, non può permettersi di fare sperimentazioni o andirivieni: deve essere determinato a rimanere e a lavorare per ripagare almeno le spese sostenute e gli eventuali prestiti ricevuti. Ha anche bisogno di teste di ponte più solide, ossia di parenti o connazionali affidabili che lo accolgano e lo aiutino a sistemarsi.
      Mostra «La Terra Inquieta», Triennale di Milano, 2017 (foto: Marina Petrillo)

      La cattiva gestione dell’asilo ha in parte incrinato questa logica: i rischi sono tali che a volte arriva anche chi non ha niente da perdere e ha l’incoscienza di provare a partire. Se viene riconosciuto come rifugiato, in Italia il più delle volte viene lasciato in mezzo alla strada. Incontra severe difficoltà anche nello spostarsi verso altri paesi europei, come avveniva più agevolmente nel passato. In modo particolare, i beneficiari dell’Emergenza Nord Africa dell’ultimo governo Berlusconi sono stati gestiti con un approccio emergenziale che non ha favorito la loro integrazione socio-economica. Ma pur tenendo conto di questa variabile, la logica complessiva non cambia: le migrazioni internazionali sulle lunghe distanze non sono un effetto della povertà, ma dell’accesso ad alcune risorse decisive.
      A proposito dei “migranti ambientali”

      Una valutazione analoga riguarda un altro tema oggi dibattuto, quello dei cosiddetti “rifugiati ambientali”. Il concetto sta conoscendo una certa fortuna, perché consente di collegare la crescente sensibilità ecologica, la preoccupazione per i cambiamenti climatici e la protezione di popolazioni vulnerabili del Sud del mondo. È una spiegazione affascinante della mobilità umana, e anche politicamente spendibile. Ora, è senz’altro vero che nel mondo si moltiplicano i problemi ambientali, direttamente indotti come nel caso della costruzione di dighe o di installazioni petrolifere, o provocati da desertificazioni, alluvioni, avvelenamenti del suolo e delle acque.

      Tuttavia, che questi spostamenti forzati si traducano in migrazioni internazionali, soprattutto sulle lunghe distanze, è molto più dubbio. Anzitutto, le migrazioni difficilmente hanno un’unica causa: i danni ambientali semmai aggravano altri fattori di fragilità, tanto che hanno un impatto diverso su gruppi diversi di popolazione che abitano negli stessi territori. Entrano in relazione con altri fattori, come per esempio l’insediamento in altri territori di parenti che si spera possano fornire una base di appoggio. È più probabile poi che eventualmente i contadini scacciati dalla loro terra ingrossino le megalopoli del Terzo Mondo, anziché arrivare in Europa, sempre per la ragione prima considerata: dove trovano le risorse per affrontare viaggi così lunghi e necessariamente costosi? Va inoltre ricordato che l’esodo dal mondo rurale è una tendenza strutturale, difficile da rovesciare, in paesi in cui la popolazione impegnata nell’agricoltura supera il 50 per cento dell’occupazione complessiva. Neppure la Cina ci riesce, pur avendo trattato a lungo i contadini inurbati senza permesso alla stessa stregua degli immigrati stranieri considerati illegali nei nostri paesi, tanto che ha dovuto negli ultimi anni ammorbidire la sua politica in materia.
      Gli aiuti allo sviluppo non risolvono la questione

      Questa analisi ha inevitabili ripercussioni sull’idea della promozione dello sviluppo come alternativa all’emigrazione. Ossia l’idea sintetizzabile nel noto slogan “aiutiamoli a casa loro”.

      Si tratta di un’idea semplice, accattivante, apparentemente molto logica, ma in realtà fallace. Prima di tutto, presuppone che l’emigrazione sia provocata dalla povertà, ma abbiamo visto che questo è meno vero di quanto si pensi. Se gli immigrati non arrivano dai paesi più poveri, dovremmo paradossalmente aiutare i paesi in posizione intermedia sulla base degli indici di sviluppo, anziché quelli più bisognosi, i soggetti istruiti anziché i meno alfabetizzati, le classi medie anziché quelle più povere.

      In secondo luogo, gli studi sull’argomento mostrano che in una prima, non breve fase lo sviluppo fa aumentare la propensione a emigrare. Cresce anzitutto il numero delle persone che dispongono delle risorse per partire. Le aspirazioni a un maggior benessere inoltre aumentano prima e più rapidamente delle opportunità locali di realizzarle, anche perché lo sviluppo solitamente inasprisce le disuguaglianze, soprattutto agli inizi. Possiamo dire che lo sviluppo si lega ad altri fattori di cambiamento sociale, mette in movimento le società, semina speranze e sogni che spingono altre persone a partire. Solo in un secondo tempo le migrazioni rallentano, finché a un certo punto il fenomeno s’inverte: il raggiunto benessere fa sì che regioni e paesi in precedenza luoghi di origine di emigranti diventino luoghi di approdo di immigrati, provenienti da altri luoghi che a quel punto risultano meno sviluppati.

      Così è avvenuto in Italia, ma dobbiamo ricordare che abbiamo impiegato un secolo a invertire il segno dei movimenti migratori, dalla prevalenza di quelli in uscita alla primazia di quelli in entrata. In tutti i casi fin qui conosciuti sono occorsi decenni di sviluppo prima di osservare un calo significativo dell’emigrazione.
      Le rimesse degli emigranti

      L’emigrazione non è facile da contrastare neppure con generose politiche di sostegno allo sviluppo e di cooperazione internazionale, anche perché un altro fenomeno incentiva le partenze e la permanenza all’estero delle persone: le rimesse degli emigranti. Si tratta di 586 miliardi di dollari nel 2015, 616 nel 2016, secondo le stime della Banca Mondiale, basate sui soli canali ufficiali di trasferimento di valuta.

      A livello macro, vari paesi hanno le rimesse come prima voce attiva negli scambi con l’estero, e 26 paesi del mondo hanno un’incidenza delle rimesse sul PIL che supera il 10 per cento. A livello micro, le rimesse arrivano direttamente nelle tasche delle famiglie, saltando l’intermediazione di apparati pubblici e imprese private. Sono soldi che consentono di migliorare istruzione, alimentazione, abitazione dei componenti delle famiglie degli emigranti, in modo particolare dei figli, malgrado gli effetti negativi che pure non mancano. Poiché gli emigranti tipicamente investono in terreni e case come simbolo del loro successo, le rimesse fanno lavorare l’industria edilizia. Fanno però salire i prezzi e svantaggiano chi non ha parenti all’estero, alimentando così nuove partenze. Difficile negare tuttavia che le rimesse allevino i disagi e migliorino le condizioni di vita delle famiglie che le ricevono. Il sostegno allo sviluppo dovrebbe realizzare rapidamente delle alternative per competere con la dinamica propulsiva del nesso emigrazione-rimesse-nuova emigrazione, ma un simile effetto nel breve periodo è praticamente impossibile.

      Dunque le politiche di sviluppo dei paesi svantaggiati sono giuste e auspicabili, la cooperazione internazionale è un’attività encomiabile, rimedio a tante emergenze e produttrice di legami, scambi culturali e posti di lavoro su entrambi i versanti del rapporto tra paesi donatori e paesi beneficiari. Ma subordinare tutto questo al controllo delle migrazioni è una strategia di dubbia efficacia, certamente improduttiva nel breve periodo, oltre che eticamente discutibile. Di fatto, gli aiuti in cambio del contrasto delle partenze significano oggi finanziare i governi dei paesi di transito affinché assumano il ruolo di gendarmi di confine per nostro conto.

      Da ultimo, il presunto buon senso dell’“aiutiamoli a casa loro” dimentica un aspetto di capitale importanza: il bisogno che le società sviluppate hanno del lavoro degli immigrati. Basti pensare alle centinaia di migliaia di anziani assistiti a domicilio da altrettante assistenti familiari, dette comunemente badanti. Se i paesi che attualmente esportano queste lavoratrici verso l’Italia dovessero conoscere uno sviluppo tale da scongiurare le partenze, non cesserebbero i nostri fabbisogni. In mancanza di alternative di cui per ora non si vedono neppure i presupposti, andremmo semplicemente a cercare lavoratrici disponibili in altri paesi, più arretrati di quelli che attualmente ce le forniscono.

      Concludendo, il nesso diretto tra migrazioni, povertà e sviluppo è una delle tante semplificazioni di un dibattito che prescinde dai dati, si basa sulle percezioni e rifugge dalla fatica dell’approfondimento dei fenomeni.

      http://openmigration.org/analisi/poverta-migrazioni-sviluppo-un-nesso-problematico

    • #Codéveloppement : un marché de dupes

      Née du souci d’un partage équitable des richesses et d’une volonté de coopération entre la France et les pays d’émigration, la notion de codéveloppement a été rapidement dévoyée. Au lieu de considérer que migrations et développement sont deux phénomènes complémentaires, les unes apportant à l’autre l’aide la plus conséquente et la plus efficace, on assiste aujourd’hui, derrière un discours d’un cynisme affiché prétendant mener une politique qui répond aux intérêts de tous, à un contrôle accru et une diminution des migrations. À l’inverse des incantations officielles, cette politique ne bénéficie ni aux migrants, ni aux pays de destination, ni aux pays d’origine.


      https://www.gisti.org/spip.php?article1799

    • Immigration : l’échec de la méthode Sami Nair. Le « codéveloppement » du chevènementiste ne démarre pas.

      Les uns parlent de fiasco, rigolent en douce : « C’était couru

      d’avance. » Les autres maintiennent que l’idée est révolutionnaire. Au Quai d’Orsay, certains assurent que le codéveloppement est enterré. A Matignon, d’autres affirment que l’aventure ne fait que commencer. Ces divergences, même radicales, seraient banales s’il ne s’agissait pas d’une approche totalement différente de la gestion des flux migratoires. Mais, un an après le lancement de la délégation interministérielle au codéveloppement, le démarrage est poussif : aucune convention n’a encore été signée avec les trois pays concernés (Maroc, Mali, Sénégal), et le contrat de réinsertion dans le pays d’origine (CRPO), proposé aux immigrés, n’a attiré que 27 personnes. « Normal, c’est un projet à long terme », assure-t-on à l’Office des migrations internationales (OMI, rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité). Il n’empêche, les chiffres sont rudes : Sami Naïr, père du concept, ancien délégué au codéveloppement et nouveau député européen (MDC), tablait sur des milliers de demandes. « Le codéveloppement, ça marche », persiste-t-il. Ces résultats décevants, voire piteux, signent-ils la mort du projet ?

      Marotte. Au départ, il y a cette idée, séduisante comme une évidence : transformer les émigrés en acteurs mobiles du développement de leur pays. En pratique, il s’agit de proposer, sur place, des conditions suffisamment attrayantes pour garder et/ou faire revenir les immigrés. Et, in fine, de substituer des flux transitoires aux flux permanents d’immigration irrégulière.

      Le codéveloppement a toujours été la marotte de Sami Naïr. Universitaire, très proche de Chevènement, rencontré dans sa jeunesse belfortaine, Naïr séduit les uns, excède les autres. « C’est un faux-jeton », assurent ces derniers, l’accusant d’avoir troqué ses convictions et son passé de pourfendeur des lois Pasqua (1) contre un bureau de conseiller place Beauvau. D’autres vantent son enthousiasme, sa vision de l’immigration et des rapports Nord-Sud. « On croirait qu’il va déplacer des montagnes », expliquent ses adversaires pour justifier son influence.

      Signe du climat passionnel qui règne autour de Jean-Pierre Chevènement, les détracteurs et même les partisans préfèrent garder l’anonymat. Mais tous, ou presque, reconnaissent sa compétence en matière de flux migratoires. « Je ne crois pas à une Europe-forteresse, mais à une Europe forte, qui intègre et dynamise les flux migratoires », dit-il malgré son appartenance au MDC, qui n’en fait pas un européen convaincu.

      Jospin séduit. Fin 1997, Sami Naïr remet à Jospin son rapport sur le codéveloppement. « La France ne peut plus, dans le contexte actuel, accueillir de nouveaux flux migratoires. Le codéveloppement n’a pas pour but de favoriser le retour des immigrés chez eux s’ils n’en ont pas la volonté », mais de « favoriser la solidarité active avec les pays d’origine », lit-on dans ce rapport. Jospin est très séduit, comme Martine Aubry, ainsi, bien sûr, que Chevènement. Le ministère de la Coopération n’y croit pas, des spécialistes dénoncent « une vieille idée des années 50 » et jugent impossible de renvoyer des gens contre leur gré. « La coopération avec les pays du Sud est un acte de solidarité, la gestion des entrées sur le territoire relève de la police. On ne peut associer les deux », estime le président du groupe de travail Migrations-développement, structure de réflexion qui regroupe des représentants de l’Etat et des ONG.

      Habiller les restrictions. Mais le contexte politique sert Naïr. Alors que s’achève l’opération de régularisation des sans-papiers, qui laisse 60 000 irréguliers sur le carreau, le conseiller de Chevènement devient le premier délégué interministériel au codéveloppement et aux flux migratoires. « Il fallait que Chevènement habille sa politique restrictionniste, explique aujourd’hui un anti-Naïr de la première heure. Si Chevènement avait mis pour les sans-papiers 10% de l’énergie consacrée au projet de Sami Naïr, on n’en serait pas là. C’est les avions renifleurs de l’immigration. » Le jugement est sévère. Car la délégation, finalement installée boulevard Diderot à Paris dans un local appartenant aux Finances, est bien modeste et n’a quasiment aucun fonds propre.

      Le Quai accusé. Les négociations des décrets sont agitées. « C’était un dossier très chaud. La Coopération n’a pas voulu jouer le jeu. Ils n’étaient pas contents qu’on leur enlève des budgets », se souvient-on à Matignon où on loue, sans réserve, le « travail remarquable de Sami, compte tenu des difficultés ». « Faux. On était demandeurs », se défend un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay, auquel le ministère de la Coopération est rattaché. En fait, les adversaires du projet sont divisés. Aux Affaires sociales, le cabinet refuse qu’on dépense de l’argent pour former des immigrés en situation irrégulière. « Je me suis battu comme un chien, et Martine Aubry m’a soutenu », rétorque Sami Naïr. A la Coopération et aux Affaires étrangères, on juge le projet trop imprégné du fantasme de l’immigration zéro cher à Pasqua, qui avait déjà tenté ­ sans suite ­ une politique de codéveloppement : « Ça marche si le type n’est pas encore parti. Parce qu’une fois qu’il a goûté à l’Occident, même dans une banlieue pauvre, il connaît vraiment la différence, et il faut payer très cher pour qu’il reparte. »

      « Politique réac ». L’échec du contrat de réinsertion dans le pays d’origine affecte moins Sami Naïr que les commentaires désobligeants qui l’accompagnent. « Le CRPO n’est qu’un petit dossier de la politique de codéveloppement et il n’a pas été pris en charge », explique-t-il, visant l’OMI, pourtant riche des 1 300 francs ponctionnés à chacun des 70 000 régularisés de la circulaire Chevènement (visite médicale plus « taxe de chancellerie »).

      Les détracteurs du codéveloppement ne désarment pas quand on en vient au principal volet, nettement plus complexe : les conventions proposées au Maroc, au Mali et au Sénégal, prévoyant des investissements français en échange d’une limitation des flux migratoires. Le Maroc refuse de signer la convention. Le Mali et le Sénégal, d’abord réticents, ont été convaincus par les arguments de Naïr, et les accords devraient être signés à la rentrée. « La gaugauche s’est fait avoir. C’est une politique très réac enrobée de tiers-mondisme. Le colonialisme et les quotas, c’est fini, on ne dispose plus des gens contre leur gré », s’énerve un spécialiste, pourtant proche de Chevènement, qui s’appuie sur vingt ans d’échecs répétés de tous les systèmes d’aide au retour des immigrés. Ailleurs, on reconnaît que ce genre de politique se juge sur le long terme. Encore faut-il y mettre des moyens et une volonté politique. Et si, effectivement, le codéveloppement a été seulement perçu comme un habillage de la politique d’immigration, il est très probable qu’on en restera là.

      (1) Sami Naïr est l’auteur de Contre les lois Pasqua (1997).

      http://www.liberation.fr/societe/1999/07/08/immigration-l-echec-de-la-methode-sami-nair-le-codeveloppement-du-chevene

    • Codéveloppement et flux migratoires

      Je crois que le mieux pour comprendre ce que j’ai essayé de faire en matière de codéveloppement lié aux flux migratoires à la fin des années 90, c’est encore de résumer, brièvement, comment cette idée de codéveloppement a été élaborée et pourquoi elle reste d’actualité. On pardonnera une implication plus personnelle du propos, mais il se trouve que grâce à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur à partir de juin 1997, j’ai été associé à la politique gouvernementale en matière d’immigration.

      https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MIGRA_117_0071

    • Je transcris ici les propos de Murat Julian Alder, avocat, député au Grand Conseil genevois, prononcés lors d’un débat à Infrarouge (autour de la minute 53) :

      « Il est temps qu’on pose la question sur la table avec les pays d’émigration. Au PLR on a la conviction qu’on est en droit, en tant qu’Etat qui malheureusement subit une partie de cette migration, d’exiger une contre-partie des pays à qui nous versons chaque année des centaines de millions de francs au titre de l’#aide_au_développement. Lorsqu’on est au pouvoir dans un pays, on en défend ses intérêts. Et la défense des intérêts de notre pays implique que nos gouvernants explique aux pays d’émigration que cette aide au développement est à bien plaire, mais qu’on peut faire davantage pour autant qu’il y ait une contrepartie. Et cette contrepartie c’est la conclusion d’#accords_de_réadmission, c’est aussi une aide davantage ciblée sur place dans les pays d’émigration au lieu de la politique de l’arrosoir que nous connaissons actuellement »

      #accords_bilatéraux

  • L’Europe se bunkerise : Le #Maroc dit oui au retour de ses migrants irréguliers dans le cadre d’accords bilatéraux

    Un accord de réadmission entre l’#Allemagne et le Maroc est en cours de négociation et un autre l’est avec la #Grèce et la #Suède. D’autres pays pourraient bien leur emboiter le pas dans les jours qui viennent. La signature de ces accords va permettre aux pays européens signataires d’expulser les ressortissants marocains vers la mère-patrie même s’ils n’ont pas de papiers d’identité confirmant leur marocanité. Un surprenant changement de position des autorités marocaines puisqu’elles ont refusé de signer pareils accords avec tous les pays, exception faite de l’Espagne. De plus, elles ont compliqué les retours volontaires en exigeant l’existence de laissez-passer.

    http://www.libe.ma/L-Europe-se-bunkerise-Le-Maroc-dit-oui-au-retour-de-ses-migrants-irreguliers-da
    #accords_de_réadmission #renvois #asile #migrations #réfugiés

  • Migration Scholars | La Turquie, porte d’entrée de l’Europe ?
    http://asile.ch/2016/02/06/migration-scholars-la-turquie-porte-dentree-de-leurope

    En réaction à la forte hausse de demandes d’asile, l’Union européenne et la Turquie ont convenu de laisser moins de réfugiés arriver en Europe à l’avenir. C’est à dire que la Turquie doit entre autre empêcher les réfugiés de quitter le territoire national turc. La Turquie doit en plus reprendre les personnes qui pouvaient trouver […]

  • swissinfo.ch | Le statut de « pays sûr » n’implique pas forcément un renvoi de migrants
    http://asile.ch/2016/01/20/swissinfo-ch-le-statut-de-pays-sur-nimplique-pas-forcement-un-renvoi-de-migran

    Quelques semaines après les événements de Cologne, la CDU, le parti d’Angela Merkel, a annoncé lundi vouloir introduire la Tunisie, le Maroc et l’Algérie sur une liste de « pays d’origine sûre ». Une mesure purement politique, qui, selon le professeur Etienne Piguet, ne facilitera pas l’expulsion de ces citoyens nord-africains. La Suisse, de son côté, a […]

  • Suisse | La jungle opaque des accords migratoires
    http://asile.ch/2015/12/29/suisse-la-jungle-opaque-des-accords-migratoires

    La Suisse s’est dotée au fil des années d’un véritable arsenal juridique permettant le renvoi des personnes déboutées de l’asile ou en situation irrégulière. Des accords de réadmission aux partenariats migratoires, les lignes qui suivent cherchent à différencier les accords existants et reviennent sur des tentatives menées par la Suisse, plus ou moins officiellement, d’externaliser […]

  • Externalisation | Contenir les migrants au plus loin des frontières européennes… jusqu’à les rendre invisibles
    http://asile.ch/2015/12/27/28833

    Par Catherine Teule, vice-présidente de l’Association européenne de défense des droits de l’Homme (AEDH). Les 11 et 12 novembre 2015 s’est tenu le « sommet de La Valette » qui a réuni les pays africains et ceux de l’Union européenne (UE). C’est l’UE qui était à l’origine de cette réunion. Que voulait-elle ? Une délocalisation […]

  • #Pakistan suspends #EU migrant readmission agreement over ’misuse’ -
    Le Pakistan suspend son #accord de réadmission de migrants avec l’UE pour cause de « détournement »

    Pakistan Friday announced it had suspended its agreement on the readmission of illegal immigrants with European Union countries, except Britain, because of its “blatant misuse”, state media reported.

    The 2010 agreement aimed to facilitate the return of Pakistani illegal immigrants and other nationals who had transited through Pakistan before arriving in the EU.

    Interior Minister Chaudhry Nisar Ali Khan said European countries were misusing the agreement.

    “Pakistanis travelling illegally to any Western country are to be deported after proper verification” of their nationality and other relevant details from Pakistan, state-run Radio Pakistan quoted Khan as telling local media in Islamabad.

    But, he said, “most of the (Western) countries are deporting people without verification by Pakistani authorities”.

    Khan said 90,000 people were sent back to Pakistan from various countries last year alone.

    “Another dangerous trend has emerged for the last several months under which Pakistanis travelling abroad without documents are deported on charges of terrorism without verification whether or not they are actually Pakistanis,” he said.

    The minister did not say when the agreement was suspended or name any country which had recently deported Pakistanis on charges of terrorism.

    European Union delegation officials contacted in Islamabad expressed ignorance of the move.

    “We are not aware of any such development,” an EU official told AFP on condition of anonymity.

    The announcement came two days after Greek police arrested 12 members of a gang including nine Pakistanis that forged documents for migrants trying to reach central Europe.

    Around 630,000 people have illegally entered the European Union this year, more than half of them landing in Greece, and the bloc has struggled to formulate a strategy to deal with the crisis.

    Analysts said Islamabad’s move would only create more problems for Pakistanis staying illegally in EU countries.

    “The statement is uncalled for as it will add to the miseries of Pakistanis who illegally enter European countries,” political analyst Hasan Askari told AFP.

    He said asking EU countries for verification of nationality and other details of illegal entrants would mean they would be held in jail until Pakistani authorities completed the verification process.

    #accords_de_réadmission #réfugiés #asile #migrations #réfugiés #renvoi #expulsion #politique_européenne

    Reçu via la mailing-list Migreurop

  • Une étude vient d’être publiée (à la demande notamment de la Commission LIBE du Parlement européen) sur la #coopération entre #UE et les pays tiers en matière de migrations (in english only !). Elle revient sur l’ensemble des instruments en place (#accords_de_réadmission /#Frontex....). 3 focus sont mis en avant : la coopération avec la #Moldavie, le #Maroc et la #Tunisie. Enfin on retrouve un inventaire de l’ensemble des accords sur les questions migratoires conclus entre l’UE et les pays tiers.

    http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2015/536469/IPOL_STU%282015%29536469_EN.pdf
    #externalisation

  • Inventory of the agreements linked to readmission
    Inventory of the agreements linked to readmission: Why a dual approach?

    Readmission pertains to the removal of aliens who do not or no longer have the right to enter or live in the territory of a country. Countries of destination, transit and origin may cooperate on readmission by drafting an agreement.

    Historically, readmission is not a recent issue in international relations. Nor is it a new topic from a legal or political point of view. What, however, is new and unprecedented are the ways in which the cooperation on readmission has been configured and practiced over the last two decades or so, while gaining tremendous momentum in bilateral and multilateral talks.

    Bilateral agreements may be formalised, as is often the case, through the conclusion of standard readmission agreements based on reciprocal obligations. However, making an inventory of bilateral standard readmission agreements would never suffice to provide a clear picture of the various cooperative mechanisms that have been designed to facilitate the expulsion of unauthorised aliens.

    Under certain circumstances, two states may agree to conclude a bilateral agreement or arrangement without necessarily formalising their cooperation on readmission. They may decide to graft readmission onto a broader framework of bilateral cooperation (e.g., police cooperation agreements including a clause on readmission, administrative arrangements, and partnership agreements) or to deal with it through other channels (e.g., by using exchanges of letters and memoranda of understanding). Among others, the rationale for such non-standard agreements is to respond flexibly to various contingencies over time. Many EU Member States, as well as other countries around the world, have concluded such bilateral non-standard agreements in order to address re-documentation and the delivery of travel documents or laissez-passers to remove unauthorised aliens.

    This dual approach explains why it is important to talk about agreements linked to readmission, for it encompasses agreements that can be standard and non-standard. Since its inception in 2006, this inventory has adopted this dual approach in order to shed light on the scope of bilateral agreements linked to readmission.


    http://rsc.eui.eu/RDP/research/analyses/ra
    #accords_de_réadmission #asile #migrations #réfugiés #expulsions #renvois #cartographie #visualisation
    cc @reka

  • Principales conclusions Conseil européen 25/26 juin 2015 en matière de migration :
    FR → http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2015/06/26-euco-conclusions
    ENG → http://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2015/06/26-euco-conclusions

    Confirmation lancement de l’opération #EUNAVFOR_MED
    #Externalisation → De plus vastes efforts, y compris le renforcement de la gestion des #frontières extérieures de l’Union, doivent être déployés pour mieux endiguer les flux croissants de migration illégale.

    Le Conseil européen s’est concentré sur trois volets :

    1) #relocalisation/#réinstallation
    Relocalisation-> « la relocalisation temporaire et exceptionnelle sur deux ans, depuis l’Italie et la Grèce, États membres situés en première ligne, vers d’autres États membres, de 40 000 personnes ayant manifestement besoin d’une protection internationale, mesure à laquelle tous les États membres1 participeront, sauf UK, Irlande et Danemark ». Bien que présenté comme un résultat effective dans le paragraphe qui suive, on parle d’une décision à ce propos à prendre en juillet ....
    "la mise en place de dispositifs d’accueil et de premier accueil ("#hotspots") dans les États membres situés en première ligne, avec le soutien actif d’experts des États membres ainsi que du Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO), de #Frontex et d’#Europol pour assurer rapidement l’#identification et l’#enregistrement des migrants et le relevé de leurs #empreintes_digitales"
    La réponse italienne a cette proposition n’a pas tardé à arriver, sous le slogan « Clandestins au sud et réfugiés au Nord » le ministre de l’intérieur annonce l’ouverture de hotspot ou faire le tri entre demandeurs d’asile et migrants ce-disant économique, afin de envoyer les premiers dans des centres accueils au nord et le deuxième dans des #HUB_fermés ou #CIE pour procéder avec une immédiate #expulsion, grâce aux #accords_bilatéraux que entretemps l’Italie compte signer avec beaucoup de pays d’origine.
    http://www.repubblica.it/politica/2015/06/26/news/i_clandestini_al_sud_e_i_rifugiati_al_nord_il_viminale_taglia_in_due_la_r

    réinstallation-> ’accord sur le fait que tous les États membres participeront, y compris au moyen de mécanismes multilatéraux et nationaux, à la réinstallation de 20 000 personnes déplacées

    2) #retour/#réadmission/réintégration .
    Ici le principaux points :
    – le retour comme méthode dissuasif au départ
    – des dialogues de" haut niveau" avec les principaux pays d’origine des migrants irréguliers
    – la Commission veillera à ce que les engagements en matière de réadmission, notamment ceux pris au titre de l’#accord_de_Cotonou, soient mis en œuvre de manière effective dès que possible, et à ce que les négociations en cours portant sur des accords de réadmission soient accélérées et conclues au plus vite, tandis que de nouvelles négociations seront engagées avec d’autres pays tiers ;
    – officialisation de la conditionalité de l’#aide_au_développement / #accords_financiers -> sur la base du principe « donner plus pour recevoir plus », l’assistance et les politiques de l’UE seront utilisées pour inciter à la mise en œuvre des #accords_de_réadmission existants et à la conclusion de nouveaux accords de ce type. Les engagements qui figurent dans des accords commerciaux en ce qui concerne la présence temporaire de personnes pour la prestation de services devraient servir de mesures d’incitation à la conclusion d’accords de réadmission ; les instruments de la politique de développement devraient accentuer le renforcement des capacités locales, y compris pour le contrôle aux frontières, l’asile, la lutte contre le trafic de migrants et la réintégration ;
    #Frontex à la coordination des retours -> la Commission déterminera, d’ici juillet 2015, comment Frontex apportera un soutien immédiat en matière de retour aux États situés en première ligne. La Commission a annoncé son intention de proposer de modifier le règlement Frontex afin de renforcer le rôle joué par cette agence, notamment pour qu’elle puisse entreprendre des missions de retour ;
    – Liste UE des #pays_sûrs -> afin d’accélérer le traitement des demandes d’asile, la Commission présentera, d’ici juillet 2015, les mesures à prendre afin de faire appel à l’EASO pour coordonner la mise en œuvre des dispositions relatives au « #pays_d'origine_sûr » figurant dans la directive sur les procédures d’asile
    mise en place programme européen spécifique en matière de retour

    3) Coopération avec les pays d’origine et de transit
    l’UE donne un rôle centrale à ’aide au développement dans les négociations sur migration.

    Focus rencontre UE-Afrique à Malte en novembre 2015, où ils visent à atteindre les suivants résultats :
    a) aider les pays partenaires à lutter contre les #passeurs
    b) renforcer la coopération en ce qui concerne une politique effective en matière de retour
    c) mieux cibler la coopération au développement et intensifier les investissements en Afrique pour s’attaquer aux causes profondes des migrations, et offrir des perspectives économiques et sociales
    L’UE intensifiera par ailleurs sa coopération avec la Turquie et les pays concernés du Proche-Orient (notamment l’Iraq, la Jordanie et le Liban)
    Une conférence de haut niveau sera organisée afin de traiter les défis que pose la route des Balkans occidentaux.

    #politique_migratoire #stratégie #asile #migration #réfugiés #EU #Europe #frontières #contrôles_frontaliers

    • Reçu via la mailing list de Migreurop :

      Asile et migrations EN Méditerranée : l’UE « blinde » sa solidarité

      Création de centres de tri pour réfugiés et accélération des expulsions pour les recalés au droit d’asile : les dirigeants de l’UE réunis à Bruxelles ont durci les conditions d’accueil des migrants pour désamorcer une crise menaçant la libre circulation dans l’espace Schengen.
      Le renforcement des défenses de la « Forteresse Europe » a été imposé comme contrepartie à un effort de solidarité demandé en faveur de l’Italie et de la Grèce, dont les systèmes d’asile sont submergés par l’arrivée de vagues de migrants.
      Quelque 120.000 sont arrivés depuis le début de l’année, affluant pour beaucoup des côtes libyennes ou turques, selon le HCR.
      L’aide des partenaires moins exposés de par leur géographie n’est pas acquise. La Commission voulait imposer la prise en charge sur deux ans de 40.000 demandeurs d’asile arrivés dans ces deux pays et fixer des critères pour leur répartition.
      L’effort devait être complété par l’accueil de 20.000 réfugiés originaires de Syrie et d’Érythrée venus des camps gérés par le HCR.
      « La politique l’a emporté sur la compassion jeudi pendant le sommet », a déploré un participant. Les dirigeants européens ont refusé toute obligation et certains ont réclamé qu’il soit précisé que l’effort de solidarité serait seulement « volontaire ».
      Les débats ont alors tourné à l’aigre. Le président français François Hollande a parlé de « moments de tension bien légitimes ».
      « La tournure des discussions a été désagréable », a déploré la présidente de la Lituanie Dalia Grybauskaité, en faveur d’une solidarité volontaire.
      « Si vous voulez une base volontaire, si c’est ça votre idée de l’Europe, alors gardez-là pour vous. Nous nous débrouillerons seuls », a lancé le président du Conseil italien Matteo Renzi, selon le récit fait par un des participants.
      Il a obtenu gain de cause. « Le mot volontaire n’est pas dans les conclusions » du sommet, s’est-il félicité. Mais le résultat est jugé décevant car aucune obligation n’est non plus imposée aux États.
      « L’Europe n’est pas à la hauteur des ambitions qu’elle déclame », a déploré Jean-Claude Juncker, dépité par la révision à la baisse de son projet. .
      « C’est une décision affligeante, c’était une réunion pratiquement pour rien », s’est pour sa part insurgé le Premier ministre libéral belge Charles Michel.
      « Pour certains pays, la solidarité c’est quand ça les arrange et uniquement quand ça les arrange. Ca ne va pas », a-t-il dénoncé.
      L’organisation non gouvernementale Avaaz, à l’origine d’une campagne européenne pour aider les réfugiés, a déploré un « échec humanitaire ».
      La répartition des 40.000 candidats à l’asile n’a pas été chiffrée. Selon les critères proposés par la Commission européenne, la France devrait prendre en charge 9.000 réfugiés, mais le gouvernement ne semble pas prêt à souscrire à un tel engagement, a-t-on appris de source française.
      « Je suis gêné »
      Le tri entre les arrivants a été demandé par Paris dans le cadre de la lutte contre l’immigration irrégulière. « Il faut être capable d’accueillir, d’enregistrer, de faire une distinction », a soutenu François Hollande.
      Les camps de triage créés en Italie et en Grèce auront cette mission. Financés et gérés par l’Union européenne avec des « agents » détachés par les États membres, ils permettront « d’opérer la sélection entre ceux qui peuvent bénéficier de l’asile de ceux qui doivent être renvoyés », selon Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français.
      Une fois ce tri opéré, les retours des déboutés du droit d’asile devront être accélérés, ont demandé les dirigeants européens.
      « Je suis gêné » par ce durcissement, a confié à l’AFP le président du Parlement européen, le social démocrate allemand Martin Schulz, avocat d’un « droit à l’immigration, comme aux États Unis et au Canada ».
      La sélection pose également problème à Matteo Renzi, a confié un responsable européen. Le pape François avait pris les devants, en affirmant que tous les migrants doivent être accueillis et protégés et cette position s’est imposée dans la péninsule.
      Mais si l’Europe ne parvient à pas à s’entendre entre accueils et expulsions, les mesures unilatérales risquent de se multiplier. L’Italie a menacé de laisser passer tous les migrants sans les identifier et la Hongrie de suspendre un règlement sur le droit d’asile. Schengen, l’espace de libre circulation, serait alors en péril, avertissent de nombreux responsables européens.
      26 juin 2015,Christian SPILLMANN

      Source : AFP

    • Solidarity and asylum seekers: member states agreed to disagree

      At the June 2015 European Council, European leaders were meant to come to an agreement in order to help Italy and Greece cope with the increasing number of migrants and asylum seekers arriving on their shores. They were invited to give their agreement on a proposal from the European Commission to set up a mandatory relocation scheme, i.e. a scheme defining the precise number of asylum seekers that should be relocated to each member state over the next two years.

      http://www.epc.eu/pub_details.php?cat_id=4&pub_id=5737
      #solidarité