• Ma vie, ma mort, mon choix !

    Un émission de radio campus Lille, avec aux micros, Nadine, Monique, Anick, Frédérique, Véronique.

    Mourir, est le dernier acte de notre vie. Nul ne doit pouvoir en décider à notre place.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP240309.mp3

    Pourquoi la France a-t-elle toujours 20 ans de retards en Europe pour légaliser les pratiques de liberté humaine ?


    Une majorité de Français attendent ce droit nouveau, la convention citoyenne l’a montré. Mais est-ce forcément signe de progrès pour notre société ? Ne sommes-nous pas de plus en plus individualistes, l’attente des français ne traduit-elle pas cet esprit du siècle ? Et la solidarité dans tout ça ?

    On se plaint des conditions d’accueil des malades et personnes âgées indignes dans un système de santé en panne, la priorité n’est-elle pas de restaurer notre service public et de financer les SP ?

    Parlons des médecins, qui sont ou seraient opposés au droit à l’AMM.

    Vous faites référence au combat des femmes pour le droit à l’IVG, dans les décennies 60/70, diriez vous qu’il y a une filiation avec le combat que vous menez aujourd’hui pour l’AMM ?

    Quels sont nos moyens et modes d’action ?
    . . . . .
    Le Choix-citoyens pour une mort choisie, est une association laïque, apolitique et pluraliste dans les convictions philosophiques, spirituelles, religieuses de ses membres. Le respect de la liberté de conscience est le fondement de son combat. Il concerne tous ceux qui défendent la laïcité, c’est à dire un monde de tolérance.
    . . . . .
    Antenne Nord Pas de Calais : MDA 27 rue Jean Bart 59000 Lille 
lechoix5962@laposte.net tel : 06 70 31 56 94 https://choisirmafindevie.org

    Source : http://federations.fnlp.fr/spip.php?article2292

    #Santé #liberté #décès #santé #mort #mort_choisie #acharnement_thérapeutique #AMM #souffrances #femmes #radio #Hôpital #soins_palliatifs

  • Deux porte-parole des Soulèvements de la Terre encore ciblés par la justice
    https://reporterre.net/Deux-porte-parole-des-Soulevements-de-la-Terre-encore-cibles-par-la-just

    Léna Lazare et Basile Dutertre, porte-parole des Soulèvements de la Terre, seront en procès en novembre prochain. Cela s’ancre dans un « continuum de répression du mouvement écologiste » assurent leurs soutiens.

    Encore un #procès pour Les #Soulèvements_de_la_Terre. Léna Lazare et Basile Dutertre, tous deux porte-parole du mouvement écologiste, seront au tribunal le 22 novembre prochain. Ils risquent deux ans emprisonnement et 7 500 euros d’amende chacun. C’est ce qu’ils ont appris à l’issue d’une matinée d’audition dans le commissariat parisien du 7e arrondissement, le mercredi 24 janvier. « On peut sans doute y voir une volonté d’#acharnement_judiciaire à notre égard », soupire Léna Lazare.

    Leur tort ? Ne pas s’être présentés devant la commission d’enquête parlementaire qui examinait les violences commises durant la manifestation contre les #mégabassines à Sainte-Soline. Cette instance composée de députés de divers groupes les avait convoqués le 11 juillet dernier.

    Les questions portaient sur des affaires judiciaires en cours, ont argué les militants, ce qui est illégal. La séparation des pouvoirs législatif et judiciaire n’étant pas garantie, ils ont décliné la convocation et ont finalement répondu par écrit aux questions. Cela n’a pas suffi au président de la commission, Patrick Hetzel. Ce député Les Républicains a donc décidé de porter plainte. C’est la première fois dans l’histoire que deux personnes seront jugées pour de tels faits.

    « Continuum de répression du mouvement écologique »
    « Les parlementaires ont outrepassé leurs droits avec cette convocation qui s’inscrit dans un continuum de répression du mouvement écologique. C’est une convocation plus politique que judiciaire », a déclaré le sénateur écologiste Thomas Dossus.

    #Assemblée_nationale #police #justice #répression

    • Il y a 4 mois, la commission dont il est question :

      Commission d’enquête sur la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences à l’occasion des manifestations et rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023, ainsi que sur le déroulement de ces manifestations et rassemblements

      https://seenthis.net/messages/1018130

  • Hautes-Alpes : le principal témoin de la noyade d’une jeune migrante menacé d’expulsion

    Hervé S., un Camerounais de 35 ans, est sous le coup d’une #OQTF. Un « #acharnement », selon son avocat, alors que l’homme avait assisté à la mort d’une jeune Nigériane dans une rivière après qu’elle a été poursuivie par les gendarmes français.

    « Voici comment on traite dans ce pays ceux qui osent interroger les pratiques des forces de l’ordre. » Devant la juge administrative du tribunal de Lyon, Me Jérôme Drahy pose ce jeudi 13 juillet l’enjeu – politique, estime-t-il – de la décision que le tribunal rendra en début de semaine prochaine. Son client, Hervé S., Camerounais de 35 ans, conteste l’#obligation_de_quitter_le_territoire_français (OQTF) prise à son encontre par la préfecture du Rhône et son #expulsion imminente. Il est aussi le principal #témoin à charge dans le dossier de Blessing Matthew. Cette Nigériane âgée d’une vingtaine d’années s’était noyée dans la Durance en crue en mai 2018, poursuivie par les gendarmes mobiles alors qu’elle venait de passer la frontière haut-alpine de Briançon (Hautes-Alpes) par des sentiers de montagne. Hervé était avec Blessing cette nuit-là.

    La justice avait classé sans suite l’enquête préliminaire et a toujours refusé depuis d’ouvrir une enquête judiciaire sur ce drame, malgré deux recours successifs portés par la famille de Blessing, l’association Tous migrants et le collectif de chercheurs Border Forensics. Cette ONG a publié un rapport en 2022, appuyé sur le témoignage d’Hervé et sur les contradictions dans les récits des gendarmes. Sa conclusion : « En poursuivant Blessing, les gendarmes ont pu la mettre en danger, menant à sa chute dans la Durance et à sa mort. » Après le rejet de leur demande de réouverture de l’enquête, Tous migrants et Border Forensics ont déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme en octobre 2022, qui n’a pas encore été examinée. Hervé est donc un témoin clé. Pour maître Drahy, « l’empilement de mesures défavorables » à l’égard de son client, relève d’un « acharnement ».

    « Syndrome de stress post-traumatique »

    Hervé S. craint par ailleurs pour sa vie s’il est renvoyé au Cameroun, où il est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt. Depuis le départ de son pays natal, en 2018, il a connu un parcours « jalonné par la mort et la souffrance », selon son avocat. Harcelé par l’armée camerounaise, en raison de sa liaison avec Aïcha, la fille d’un colonel de gendarmerie musulman, lui qui est chrétien, il est d’abord emprisonné et violemment torturé dans une caserne. Son corps en porte les stigmates. Il décide de prendre la fuite du Cameroun avec Aïcha et leur bébé. Ils sont rançonnés en Libye, où Aïcha est aussi violée. La famille décide de traverser la Méditerranée pour l’Europe, mais Aïcha et son fils se noient – sous les yeux d’Hervé – lors du naufrage de leur embarcation de fortune au large des côtes italiennes.

    L’homme souffre depuis d’un profond sentiment de culpabilité. Pire : selon ses dires, au pays, le colonel n’a jamais cessé de harceler sa famille. Son père est mort d’un AVC après avoir été menacé et sa sœur a péri lors de l’incendie criminel de sa maison. Me Drahy, certificats médicaux récents à l’appui, indique que l’état de son client nécessite aujourd’hui des soins impératifs : « Syndrome de stress post-traumatique et dépression sévère. »

    Une décision « doublement vitale »

    Un diagnostic qui explique, selon l’avocat, l’échec de sa demande d’asile en 2021 : Hervé S. n’a pas su défendre son dossier. Ce jeudi 13 juillet, devant la juge, le Camerounais a en effet beaucoup de mal à s’exprimer. D’une voix sourde, il dit laconiquement qu’il n’a « plus de famille vivante au Cameroun ». Ses souhaits ? « Que justice soit faite, pour moi, pour Blessing, et que je sois bien soigné. » De son côté, la représentante de la préfecture du Rhône se retranche derrière les décisions de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides et de la cour nationale du droit d’asile, estimant que les propos d’Hervé S. sont « inconsistants » et son récit « non personnalisé ». Pour Michel Rousseau, vice-président de Tous migrants, présent à l’audience, la décision que va prendre le tribunal est « doublement vitale » : pour Hervé S., « à qui l’on dénie le droit à l’asile et à la santé, condamné à mourir immédiatement ou à petit feu s’il rentre au Cameroun ». Et pour « l’espoir d’obtenir un jour vérité et justice pour Blessing ».

    https://www.liberation.fr/societe/hautes-alpes-le-principal-temoin-de-la-noyade-dune-jeune-migrante-menace-

    #Hervé #Blessing #migrations #asile #réfugiés

    voir aussi :
    Mort de #Blessing, 20 ans, à la frontière : un témoin sort de l’ombre pour accuser les gendarmes
    https://seenthis.net/messages/962473

    25.10.2022. Mort de Blessing Matthew : Face à l’impunité en France, nous introduisons une requête devant la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme
    https://seenthis.net/messages/977402

    • Traduction en italien (rapide):

      Hautes-Alpes: il testimone principale dell’annegamento di una giovane migrante è minacciato di espulsione

      Hervé S., camerunense di 35 anni, ha ricevuto un foglio di via. Secondo il suo avvocato, si tratta di un «accanimento», poiché l’uomo aveva assistito alla morte di una giovane donna nigeriana in un fiume dopo che era stata inseguita dai gendarmi francesi.

      «È così che in questo Paese si trattano le persone che osano mettere in discussione le pratiche della polizia». Giovedì 13 luglio, davanti al giudice amministrativo del tribunale di Lione, l’avvocato Jérôme Drahy ha esposto la posta in gioco - politica, a suo avviso - per la decisione che il tribunale emetterà all’inizio di prossima settimana. Il suo cliente, Hervé S., camerunense di 35 anni, contesta l’obbligo di lasciare il territorio francese (OQTF) impostogli dalla prefettura del Rodano e la sua imminente espulsione. Hervé S. è anche il principale testimone dell’accusa nel caso di Blessing Matthew. Questa donna nigeriana di vent’anni è annegata nella Durance in piena nel maggio 2018, inseguita dalle forze dell’ordine mentre attraversava il confine con le Alpi da Briançon (Hautes-Alpes) lungo i sentieri di montagna. Hervé era con Blessing quella notte.

      I tribunali hanno archiviato l’indagine preliminare e da allora si sono rifiutati di aprire un’inchiesta giudiziaria su questa tragedia, nonostante due successivi ricorsi presentati dalla famiglia di Blessing, dall’associazione Tous migrants e dal gruppo di ricerca Border Forensics. Quest’ultima ONG ha pubblicato un rapporto nel 2022, basato sulla testimonianza di Hervé e sulle contraddizioni dei racconti dei gendarmi. La sua conclusione: «Inseguendo Blessing, i gendarmi potrebbero averla messa in pericolo, causandone la caduta nella Durance e la morte». Dopo che la loro richiesta di riaprire l’inchiesta è stata respinta, nell’ottobre 2022 Tous Migrants e Border Forensics hanno presentato un ricorso alla Corte europea dei diritti umani, che non è ancora stato esaminato. Hervé è quindi un testimone chiave. Per Maître Drahy, «l’accumulo di misure sfavorevoli» nei confronti del suo cliente equivale a «un accanimento».

      Disturbo da stress post-traumatico

      Hervé S. teme anche per la sua vita se venisse rimandato in Camerun, dove è ancora in vigore un mandato di arresto contro di lui. Da quando ha lasciato il suo Paese natale nel 2018, il suo viaggio è stato «segnato da morte e sofferenza», secondo il suo avvocato. Molestato dall’esercito camerunese a causa della sua relazione con Aïcha, figlia di un colonnello musulmano della gendarmeria, è stato imprigionato e violentemente torturato in una caserma. Il suo corpo ne porta ancora le cicatrici. Decide di fuggire dal Camerun con Aïcha e il loro figlio. Vengono imprigionati in Libia, dove Aïcha viene anche violentata e dove dovranno pagare per uscire dai campi di prigionia. La famiglia decide di attraversare il Mediterraneo per raggiungere l’Europa, ma Aïcha e suo figlio annegano - sotto gli occhi di Hervé - quando la loro barca di fortuna affonda al largo delle coste italiane.

      Da allora l’uomo soffre di un profondo senso di colpa. Peggio ancora: secondo lui, a casa, il colonnello non ha mai smesso di perseguitare la sua famiglia. Suo padre è morto per un ictus dopo essere stato minacciato e sua sorella è stata uccisa, nella sua casa, in un incendio di origine dolosa. I certificati medici confermano lo stato di salute di Hervé e l’avv. Drahy indica che le condizioni del suo cliente richiedono oggi cure urgenti: «Disturbo post-traumatico da stress e grave depressione».

      Una decisione doppiamente vitale

      Secondo l’avvocato, questa diagnosi spiega il fallimento della sua domanda d’asilo nel 2021: Hervé S. non era in grado di difendere il suo caso. Giovedì 13 luglio, davanti al giudice, il camerunese aveva grandi difficoltà ad esprimersi. Con voce sorda, ha detto laconicamente di «non avere più una famiglia in Camerun». I suoi desideri? «Che sia fatta giustizia per me, per Blessing, e che io sia curato». Da parte sua, la rappresentante della prefettura del Rodano si nasconde dietro le decisioni dell’Ufficio francese per la protezione dei rifugiati e degli apolidi e del Tribunale nazionale per il diritto d’asilo, ritenendo che le dichiarazioni di Hervé S. siano «incoerenti» e la sua storia «non personalizzata». Per Michel Rousseau, vicepresidente di Tous migrants, presente all’udienza, la decisione del tribunale è «doppiamente vitale»: per Hervé S., «a cui viene negato il diritto all’asilo e alla salute, condannato a morire immediatamente o lentamente se torna in Camerun». E per «la speranza di ottenere un giorno verità e giustizia per Blessing».

  • Aide aux migrants aux portes de l’Europe : de plus en plus systématiquement, « citoyens et exilés sont condamnés »

    Les eurodéputés verts ont dévoilé à Riace, en Italie, un rapport pointant les maltraitances des Etats européens, et notamment de la Grèce, vis-à-vis des exilés et de ceux qui les aident, pour décourager les candidats à l’exil. Ils dénoncent une entorse aux valeurs de l’Europe.

    « Il est important pour moi d’être aux côtés de Mimmo alors que son procès en appel vient de s’ouvrir. » Le député européen EE-LV Damien Carême prend la parole devant quelques dizaines de personnes rassemblées vendredi à Riace, petite commune du sud de l’Italie. Lui et d’autres parlementaires européens, dont l’Allemande Cornelia Ernst (Die Linke, gauche) ou l’Italienne Rosa D’Amato (les Verts), sont venus soutenir Domenico Lucano, surnommé Mimmo. Maire de Riace de 2004 à 2018, il avait été condamné à plus de 13 ans de prison ferme en septembre 2021, accusé d’ « association de malfaiteurs visant à aider et encourager l’immigration clandestine, d’escroquerie, de détournement de fonds et d’abus de fonction ». Mimmo avait en fait fait renaître son petit village de Calabre en y accueillant des dizaines de migrants. Le verdict avait ravi l’extrême droite italienne et provoqué la consternation et l’indignation de toutes les personnes concernées par la question migratoire.
    « Riace, capitale de l’hospitalité »

    « En réalité, pendant ses mandats, Mimmo a fait de ce village un territoire accueillant. Il a refusé l’inaction de l’Etat, pallié les défaillances des politiques européennes et surtout prouvé qu’un autre modèle est possible », reprend Damien Carême. Sa collègue Cornelia Ernst rebondit : « Riace est devenu un lieu d’espoir, une petite ville devenue la capitale de l’hospitalité. » Les députés européens ont aussi profité de ce déplacement pour présenter un rapport sur la criminalisation de la solidarité à travers l’Europe.

    « Le choix de Riace et le moment pour y venir sont évidemment symboliques », explique Damien Carême lors d’un entretien avec Libération. Alors qu’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel de la part de Domenico Lucano, mais d’éventuels manquements au droit administratif, comme le fait de ne pas avoir réalisé d’appel d’offres public pour la gestion des déchets de la commune, il avait écopé de cette lourde peine, tandis que l’extrême-droite, avec Matteo Salvini, dirigeait la région. Si le cas du maire est emblématique, « de nombreux autres élus, citoyens, et exilés sont condamnés au sein de l’UE aujourd’hui », enchaîne Damien Carême, pour qui « nous assistons actuellement à une hausse de la criminalisation des migrations et des solidaires dans l’UE ».
    « Décourager toute solidarité envers les exilés »

    L’étude de 57 pages, réalisée par deux chercheuses, Marta Gionco et Jyothi Kanics, avait été commandée par les eurodéputés verts pour appuyer leurs travaux en commission sur les migrations. Les conclusions du rapport documentent les outils mis en place dans les Etats de l’UE pour criminaliser de plus en plus systématiquement les exilés et les actions de solidarité. « Les actions des bénévoles consistent essentiellement à donner à manger aux exilés, à leur apporter une aide sanitaire ou encore à les accompagner dans leurs démarches pour obtenir des papiers. Mais ils sont victimes de maltraitances des Etats, où ils subissent des procès en réalité pour l’aide qu’ils ont apportée », souligne le député européen, qui fut également maire de Grande-Synthe, commune du Nord où des exilés étaient hébergés dans un camp avant de tenter de gagner l’Angleterre.

    Pour lui, « ces procès politiques doivent être dénoncés et cesser. Ils visent à décourager toute forme de solidarité envers les exilés et nous ne pouvons tolérer ces dérives qui piétinent les valeurs de l’UE et les droits fondamentaux », reprend l’eurodéputé. Dans le fond, « les solidaires sont accusés d’être des passeurs. Ce qui n’est pas le cas. Ce sont des gens qui sauvent des vies humaines en mer, dans les montagnes… Ils ne s’enrichissent pas ! Le rapport recommande donc de mettre en place des corridors humanitaires. »

    En mars 2021, la Cour de cassation avait confirmé la relaxe de Cédric Herrou, devenu une figure de l’aide aux migrants en France, après une longue procédure jalonnée de trois procès et d’une saisine du Conseil constitutionnel. Il avait été initialement poursuivi pour avoir convoyé des migrants venus d’Italie et organisé un camp d’accueil en 2016 dans les Alpes-Maritimes.
    Acharnement judiciaire

    Pour Damien Carême, il existe une différence choquante dans le traitement des réfugiés en fonction de l’endroit d’où ils arrivent. Le député européen cite en exemple les initiatives européennes mises en place dès le début du conflit en Ukraine. « La directive de protection temporaire, qui date de 2001, a été activée. Mais pourquoi n’a-t-elle pas été mise en œuvre pour les réfugiés syriens ou afghans ? » interroge-t-il. « C’est révélateur de ce que l’Europe veut. Quand on est blanc et chrétien, on est bienvenu ; quand on est basané et musulman, non. C’est du racisme », estime-t-il. « Dans une Europe dont les valeurs sont la lutte contre les discriminations, la solidarité, la liberté, la démocratie, le respect de l’état de droit… les fondations sont secouées. »

    Selon le rapport, c’est un véritable système européen de rejet systématique des migrants qui est mis en place. L’idée est de décourager les candidats à l’exil en criminalisant et condamnant ceux qui les aident par solidarité et compassion. Cette stratégie est de plus en plus visible, notamment dans certains pays comme la Pologne, la Hongrie ou encore la Grèce, pointent les responsables d’ONG également présents à Riace. La journaliste néerlandaise Ingeborg Beugel le sait bien. Son procès en Grèce, qui devait s’ouvrir le 1er juin, a été finalement reporté, mais elle reste accusée d’avoir « facilité » le séjour illégal d’un Afghan de 23 ans qu’elle hébergeait sur l’île d’Hydra, où elle vit depuis 40 ans. Elle risque un an de prison et une amende de 5 000 euros. La journaliste se dit victime d’un acharnement judiciaire, car depuis des années, elle enquête en Grèce sur les sujets migratoires et dénonce les « pushback », ces refoulements illégaux des migrants en mer commis par les garde-côtes, ou encore les conditions déplorables d’accueil des migrants dans les camps. Ce harcèlement s’est accentué depuis qu’elle a osé poser directement au Premier ministre grec Mitsotakis une question sur ces refoulements lors d’une conférence de presse.
    Une peine de 187 ans de prison

    Les exilés comparaissent, eux aussi, régulièrement devant les tribunaux après leur arrivée sur les îles grecques. Une disposition de la loi grecque permet de qualifier de « passeur » toute personne reconnaissant avoir tenu la barre d’un rafiot de fortune entre la Turquie et la Grèce, point d’entrée dans l’UE, y compris pendant quelques instants. La plupart du temps, le vrai trafiquant et passeur, parfois armé, abandonne le bateau d’exilés pour sauter sur un jet-ski et rentrer à terre, en laissant les réfugiés tenter de se débrouiller pour piloter l’embarcation. Les peines de prison peuvent s’élever à plusieurs dizaines d’années.

    Le 5 mai dernier, trois demandeurs d’asile syriens ont ainsi été jugés après le naufrage d’un bateau près de l’île de Paros le 24 décembre 2021. Ils ont écopé de peines de prison pour « aide à l’entrée illégale » sur le territoire grec. L’un a été condamné à 187 ans de prison et les deux autres à 126 ans chacun. Environ 2 000 personnes seraient actuellement détenues dans les prisons grecques pour trafic illégal de migrants, ce qui représenterait la deuxième population de détenus la plus importante en Grèce.

    https://www.liberation.fr/international/europe/aide-aux-migrants-aux-portes-de-leurope-de-plus-en-plus-systematiquement-

    #procès #justice #Mimmo_Lucano #Riace #Domenico_Lucano #Italie #criminalisation_de_la_solidarité #acharnement_judiciaire #asile #migrations #réfugiés #villes-refuge #hospitalité #IoStoConMimmo

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    voir aussi ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/931476

    ping @isskein @karine4

    • Mimmo Lucano, processo alla solidarietà: appunti sulla sentenza di Locri

      Un pomeriggio intensissimo di emozioni e di approfondimenti quello del 17 giugno appena trascorso al No Mafia Memorial di Palermo, così denso che non può ridursi a un resoconto: l’intento originario era valutare le motivazioni della sentenza (ne ha già scritto Fulvio Vassallo Paleologo, che ha svolto il ruolo di moderatore), ma a poco a poco ricordi, intenzioni, desideri e progetti hanno preso il sopravvento, specie nelle parole accorate dell’ex sindaco di Riace.

      “In tre sindacature, ho fatto dell’accoglienza non solo un’affermazione del rispetto dei diritti umani, ma anche un’occasione per lo sviluppo del territorio e per la lotta contro le mafie. Dal 2009 ero responsabile dell’Ufficio Amministrativo e, quando una famiglia sudanese di nove persone fu chiamata a pagare 5 euro e 50 centesimi a testa per ottenere le carte d’identità, decisi che da quel momento quei soldi li avrei versati di tasca mia. Poi, eletto sindaco, eliminai questi diritti di segreteria, forse troppo sbrigativamente, senza seguire la procedura ufficiale…”

      Quando a Locri non esisteva un albo ufficiale delle cooperative e i locali del Tribunale non avevano l’agibilità, Lucano estromise alcune cooperative in odor di mafia dal progetto di accoglienza; staccò l’acquedotto di Riace dalla rete regionale; pretese il controllo pubblico dello smaltimento dei rifiuti; perfino le imprese funebri locali contestarono la sepoltura dei migranti nel cimitero di Riace divenuto multietnico. Alcuni di questi soggetti giuridici hanno testimoniato poi per l’accusa durante il processo.

      Quando il modello Riace, ora imitato in tutto il mondo, fu avviato, nei primi anni Duemila, vigeva la legge Turco-Napolitano; venivano stabiliti flussi d’ingresso (sia pure solo sulla carta); “la Prefettura mi osannava perché le risolvevo il problema degli sbarchi”, confessa Lucano. Poi vennero i decreti Minniti e Salvini e quello che era meritorio si mutò in delittuoso. “Al tempo dello sbarco del 1998, tutto avvenne spontaneamente, con la collaborazione del vescovo, Mons. Bregantini, vicino alla teologia della liberazione e al Movimento dei Lavoratori per il Socialismo, mentre io ero di Democrazia proletaria” (vescovo, che poi deporrà al processo a favore dell’imputato e della sua <<visione profetica>>, citando l’Enciclica Fratelli tutti n.d.r.). Fu rimesso in uso il borgo, ricostruite case, nacquero la scuola, il doposcuola, la mensa sociale, il banco alimentare; riacesi e richiedenti asilo lavorarono affiancati con contratti regolari. Fu perfino creata una moneta, per gli scambi interni, con le effigi di Peppino Impastato, di Martin Luther King e Che Guevara.

      Lucano viene coinvolto all’inizio del 2020 nel processo Xenia, nell’aura di criminalizzazione generalizzata dei soccorsi in mari, dell’operato delle ONG, dell’accoglienza, e condannato a 13 anni e 2 mesi (quasi il doppio di quanto richiesto dall’accusa), per associazione a delinquere, frode, falso in atto pubblico, peculato, abuso d’ufficio e truffa. Curioso che il primo reato, favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, per il quale era stato anche arrestato, sia stato archiviato! Curioso, ma non troppo se si pensa che avrebbe impedito l’accusa di associazione a delinquere, passibile di ben più aspra condanna (art. 416 dei codici Zanardelli e Rocco)! Curioso anche che gli sia stato contestato il falso in atto pubblico per aver concesso una carta d’identità a un bimbo di 4 mesi privo di permesso di soggiorno, affinché potesse essere curato, ma che lo stesso reato non gli sia stato ascritto per la carta d’identità data a Becky Moses, poi morta nell’incendio del 2017 della baraccopoli di San Ferdinando. Curioso, ma non troppo se si pensa che la responsabilità di quel campo era del prefetto Di Bari, la cui moglie oltre tutto era indagata dal 2016 per la gestione non troppo limpida di alcuni centri di accoglienza…

      La sociologa Giovanna Procacci, che ha seguito tutte le udienze, paragona il processo Lucano al processo contro Danilo Dolci per lo “sciopero alla rovescia” del 1956, in cui l’attivista triestino fu difeso da Piero Calamandrei, il quale in quell’occasione parlò di “rovesciamento di senso”: c’è nei processi politici un marcatore comune, non ci sono fatti ma idee, sparisce il contesto, l’identità dell’inquisito viene capovolta. In questo caso, l’accoglienza diventa sistema clientelare per l’accaparramento dei voti, il volontariato peculato, la trasparenza amministrativa corruzione.

      Il sociologo Santoro parla di questo processo come di una “cerimonia di degradazione”, che è resa possibile dal fatto che l’accusatore può presentarsi come incarnazione di un sentire comune e pubblico. Ciò spiega l’enormità della pena: si mira a distruggere un’identità politica fortissima. Se non che, come osserva Umberto Santino, questa volta la cerimonia di degradazione si è risolta in un effetto boomerang: la condanna ha suscitato indignazione e solidarietà dappertutto; “il villaggio globale” di Riace, come a Lucano piace chiamarlo, sta risorgendo. Ci sono nuove ospiti: dodici bambine afghane e diverse donne nigeriane; Lucano resta in contatto con il movimento di liberazione curdo, cui aveva aderito fin dall’inizio.

      L’appello inizierà il 6 luglio, ma nel frattempo la scelta dell’ex sindaco è quella della disobbedienza civile: non intende pagare la multa, poiché sarebbe un’ammissione di colpevolezza, “il riconoscimento di una forma di legalità squallida”. I soldi raccolti dall’associazione “A buon diritto”, di cui sono garanti Manconi e Colombo, desidera siano impegnati per accogliere più profughi a Riace. “Nell’appello non voglio l’attenuazione della pena, non accetto neanche un giorno in meno, voglio la riabilitazione del nostro lavoro, voglio la luce della verità”.

      Chiudiamo con le parole di Francesco Saccomanno, anch’egli presente ad ogni seduta del processo, amico e compagno sincero di Lucano senza incertezze.
      “Essendo un uomo di legge”.

      (da una frase del Colonnello Sportelli nel processo di Locri,

      mentre parla di migranti e chiede quasi di essere ringraziato).

      Parafrasando il Calamandrei della famosa epigrafe “Lo avrai camerata Kesserling”,

      noi gli rispondiamo.

      “Lo avrete,

      giudici ed inquisitori, il monumento che pretendete da noi compagni

      e da quanti vogliono Restare Umani.

      Ma con che pietra si costruirà

      a deciderlo tocca a noi.

      Non con le membra straziate

      delle migliaia di esseri inermi

      distrutti dalla disumanità di leggi ingiuste

      non con la terra dei cimiteri

      dove i nostri fratelli migranti

      riposano in serenità

      non con la neve insanguinata delle montagne

      che per tanti inverni li sfidarono

      non con la primavera di queste valli

      che li videro fuggire.

      Ma soltanto col silenzio dei torturati

      più duro d’ogni macigno

      soltanto con la roccia di questo patto

      giurato fra uomini liberi

      che, come Mimmo, volontari si adunarono

      per dignità e non per odio

      decisi a riscattare

      la vergogna e la disumanità del mondo.

      Su queste strade se vorrete tornare

      ai nostri posti ci ritroverete

      morti e vivi con lo stesso impegno

      popolo serrato intorno al monumento

      che si chiama

      ora e sempre

      RESISTENZA

      https://www.pressenza.com/it/2022/06/mimmo-lucano-processo-alla-solidarieta-appunti-sulla-sentenza-di-locri

    • Processo a Mimmo Lucano, la corte riapre l’istruttoria per un’intercettazione del 2017. «Ora voglio la verità»

      Locri, la mossa decisiva degli avvocati difensori. La registrazione chiave: «L’amministrazione dello Stato non vuole il racconto della realtà di Riace». A ottobre la sentenza di Appello. L’ex sindaco: "Non mi interessa una riduzione di pena, voglio l’assoluzione piena”. L’aiuto di Luigi Manconi

      (#paywall)
      https://www.repubblica.it/cronaca/2022/07/07/news/reggio_calabria_processo_mimmo_lucano_riaperta_istruttoria-356927399

  • #Police attitude, 60 ans de #maintien_de_l'ordre - Documentaire

    Ce film part d´un moment historique : en 2018-2019, après des affrontements violents entre forces de l´ordre et manifestants, pour la première fois la conception du maintien de l´ordre a fait l´objet de très fortes critiques et d´interrogations insistantes : quelle conception du maintien de l´ordre entraîne des blessures aussi mutilante ? N´y a t-il pas d´autres manières de faire ? Est-ce digne d´un État démocratique ? Et comment font les autres ? Pour répondre à ces questions, nous sommes revenus en arrière, traversant la question du maintien de l´ordre en contexte de manifestation depuis les années 60. Pas seulement en France, mais aussi chez nos voisins allemands et britanniques, qui depuis les années 2000 ont sérieusement repensé leur doctrine du maintien de l´ordre. Pendant ce temps, dans notre pays les autorités politiques et les forces de l´ordre, partageant la même confiance dans l´excellence d´un maintien de l´ordre « à la française » et dans le bien-fondé de l´armement qui lui est lié, ne jugeaient pas nécessaire de repenser la doctrine. Pire, ce faisant c´est la prétendue « doctrine » elle-même qui se voyait de plus en plus contredite par la réalité d´un maintien de l´ordre musclé qui devenait la seule réponse française aux nouveaux contestataires - lesquels certes ne rechignent pas devant la violence, et c´est le défi nouveau qui se pose au maintien de l´ordre. Que nous apprend in fine cette traversée de l´Histoire ? Les approches alternatives du maintien de l´ordre préférées chez nos voisins anglo-saxons ne sont sans doute pas infaillibles, mais elles ont le mérite de dessiner un horizon du maintien de l´ordre centré sur un rapport pacifié aux citoyens quand nous continuons, nous, à privilégier l´ordre et la Loi, quitte à admettre une quantité non négligeable de #violence.

    https://www.dailymotion.com/video/x7xhmcw


    #France #violences_policières
    #film #film_documentaire #Stéphane_Roché #histoire #morts_de_Charonne #Charonne #répression #mai_68 #matraque #contact #blessures #fractures #armes #CRS #haie_d'honneur #sang #fonction_républicaine #Maurice_Grimaud #déontologie #équilibre #fermeté #affrontements #surenchère #désescalade_de_la_violence #retenue #force #ajustement_de_la_force #guerilla_urbaine #CNEFG #Saint-Astier #professionnalisation #contact_direct #doctrine #maintien_de_l'ordre_à_la_française #unités_spécialisées #gendarmes_mobiles #proportionnalité #maintien_à_distance #distance #Allemagne #Royaume-Uni #policing_by_consent #UK #Angleterre #Allemagne #police_militarisée #Irlande_du_Nord #Baton_rounds #armes #armes_à_feu #brigades_anti-émeutes #morts #décès #manifestations #contestation #voltigeurs_motoportés #rapidité #23_mars_1979 #escalade #usage_proportionné_de_la_force #Brokdorf #liberté_de_manifester #innovations_techniques #voltigeurs #soulèvement_de_la_jeunesse #Malik_Oussekine #acharnement #communication #premier_mai_révolutionnaire #Berlin #1er_mai_révolutionnaire #confrontation_violente #doctrine_de_la_désescalade #émeutes #G8 #Gênes #Good_practice_for_dialogue_and_communication (#godiac) #projet_Godiac #renseignement #état_d'urgence #BAC #brigades_anti-criminalité #2005 #émeutes_urbaines #régime_de_l'émeute #banlieue #LBD #flashball #lanceur_de_balles_à_distance #LBD_40 #neutralisation #mutilations #grenades #grenade_offensive #barrage_de_Sivens #Sivens #Rémi_Fraisse #grenade_lacrymogène_instantanée #cortège_de_tête #black_bloc #black_blocs #gilets_jaunes #insurrection #détachement_d'action_rapide (#DAR) #réactivité #mobilité #gestion_de_foule #glissement #Brigades_de_répression_des_actions_violentes_motorisées (#BRAV-M) #foule #contrôle_de_la_foule #respect_de_la_loi #hantise_de_l'insurrection #adaptation #doctrine #guerre_civile #défiance #démocratie #forces_de_l'ordre #crise_politique

  • NOS VIES, NOS FORMATIONS, NOTRE VOIX!

    Les temps sont aux grandes annonces concernant nos #examens, nos diplômes, la suite de nos cursus. Les discours des directions d’institutions de formation, qui suivent ceux des autorités, se ressemblent affreusement, partout.

    On ne parle nulle part de ce qui attend les personnes, innombrables, pour qui la crise du coronavirus a complètement chamboulé la vie et les possibilités d’apprendre. Nulle part les directions d’institution ont engagé un réel effort d’enquête pour savoir quelles étaient les capacités de travail résiduelles des étudiant·e·s/apprenti·e·s. C’est la grande #fuite_en_avant, ordonnée par les autorités cantonales : « Continuité pédagogique ! En avant, comme en 40 ! Zoom, Webex, Skype, mails ! Whatsapp ! Moodle fois 1000 ! Surtout on ne s’arrête pas pour réfléchir ! »

    C’est affligeant. Mais le personnel enseignant et les étudiant·e·s/apprenti·e·s y mettent du cœur. Les directions et les autorités ont beaucoup applaudi à cela... Merci, mais nous n’avions pas le choix ! Nous aimons ce que nous faisons, ce vers quoi nous allons. Mais nous n’aimons pas le faire comme ça.

    Les discours des directions, donc, sont les mêmes partout. Pour autant, toutes les catégories d’apprenant·e·s ne sont pas mangées à la même sauce :

    A l’#école_obligatoire, on promouvra les élèves comme d’habitude mais sans examen, un point c’est tout. Les apprenti·e·s en fin de formation auront leurs #diplômes cette année, et ceci sans examens théoriques ni pratiques, c’est déjà annoncé (les Cantons l’ont demandé, la Confédération suivra) : le marché a besoin des apprenti·e·s, force de travail jeune et docile, peu chère encore…

    Dans les #gymnases et dans le #tertiaire (ES, #HES, HEP, HEU), toutefois, on tergiverse. On veut maintenir une « qualité » de façade, on cherche des formulations alambiquées pour dire que l’on maintient formellement les exigences… Le seul résultat tangible, c’est le maintien du #stress et de la #pression sur nous autres, personnes en #formation.

    C’est une vaste mascarade. Le système a besoin de nous et il a besoin que nous continuions d’avancer dans nos cursus. Il ne peut pas absorber six mois, un an, de report, ni le redoublement de la majorité d’une cohorte. S’il y a moins d’enseignant·e·s diplômé·e·s cette année dans les #HEP, les écoles primaires et secondaires implosent. S’il y a moins de travailleuses/eurs diplômé·e·s dans la santé et le social cette année, toutes les institutions publiques et privées de ces secteurs implosent. Si une grande part d’entre nous allonge son cursus de six mois, ou d’un an, nos établissements de formation explosent... Alors que faire des milliers d’étudiant·e·s/apprenti·e·s mobilisé·e·s par l’Etat (PC, armée, etc.), de la foule d’étudiant·e·s/apprenti·e·s qui ont leur(s) enfant(s) à la maison sans solution de garde et sans temps ni espace à disposition pour leur formation, de la masse de celles et ceux que l’enseignement à distance a largué·e·s, etc.? Mises ensembles, ces personnes constituent une immense part de la population "en formation"... Alors quoi...?

    Alors aux directions, aux autorités, nous disons : STOP au maintien de sessions d’examens sous prétexte de « qualité » des diplômes. STOP au maintien des exigences d’avant la crise.

    Nous sommes réalistes. Nous savons la #pénibilité de ce que nous vivons. Nous savons aussi notre force, qui est celle du nombre et de l’unité.

    Quelques pistes d’action, déjà :

    1) A l’UNIL où, contrairement aux autres étudiant·e·s, les propédeutiques verront leur(s) éventuel(s) échec(s) aux sessions d’examens post-coronavirus comptabilisés, nous les appelons à faire valoir massivement leur #droit_de_retrait aux examens dès à présent.

    Ceci afin de préserver leur droit à des tentatives dans des conditions sereines l’année prochaine, et afin d’envoyer à la direction le message suivant : « Vous nous discriminez, nous allons engorger l’Université ! » La direction l’a dit : cette mesure discriminatoire vise à ce que les taux d’échecs en propédeutiques soient maintenus : de 30 à 60%. Quel plaisir de voir la haute estime où l’on nous tient... ! [IMPORTANT : Jusqu’au 12 mai, la réinscription sera possible et nous entendons gagner l’égalité de traitement avant cette date !]

    2) A la HEP Vaud : comme partout, la Direction ne tient pas compte de la réalité des étudiant·e·s qui sont parents avec leurs enfants à la maison, ni de tous les types de situations difficiles que nous traversons. Le mantra est aussi le même qu’ailleurs : « C’est dur pour tout le monde, les choupinous, alors fermez-la et bossez ! » (Plus d’infos ici) A ces gens-là, il faudra coller un préavis de #grèvedesétudes parce que la tolérance au mépris a des limites.

    3) Partout, à l’Université de Neuchâtel (UNINE), à celle de Genève (UNIGE), dans les écoles professionnelles, les gymnases, les Ecoles supérieures et les Hautes Ecoles, notre message doit être collectif, simple et ferme :

    Tou-te-s autant que nous sommes, nous voulons continuer à nous former, y compris à distance, dans la mesure de nos possibilités. Nous voulons donc que ce que nous vivons soit pris en compte : notre moindre disponibilité physique et mentale, nos multiples problèmes liés à la pandémie. Nous ne voulons pas de « cas par cas », nous voulons des garanties pour tout le monde. Nous ne voulons pas de traitement particulier pour situations exceptionnelles : nous sommes tou-te-s en situation exceptionnelle !

    Partout, il faut dire STOP à la mascarade et à la pression. Nous ne voulons pas de pseudo-examens, pas de pseudo-évaluations, pas de demi-solutions, pas de discriminations entre nous ! Nous sommes uni·e·s et nous refusons que celles et ceux que la crise aura le plus durement affecté·e·s en paient le plus gros tribut.

    –----

    Post-scriptum : Les pétitions sont un premier pas sur le chemin de la mobilisation. Quelques initiatives à soutenir :

    UNIGE : pétition pour « repenser la solution des examens »
    https://www.change.org/p/le-rectorat-de-l-universit%C3%A9-pour-repenser-la-solution-des-examens-%C3%A

    UNIL : pétition – Egalité pour tou-tes-x-s concernant les modalités d’examen :
    https://www.change.org/p/egalit%C3%A9-pour-tous-te-x-s-concernant-les-modalit%C3%A9s-d-examens

    EPFL : pétition contre les examens en août et pour des examens adaptés à la situation :
    https://www.change.org/p/epfl-epfl-contre-les-examens-en-ao%C3%BBt-et-pour-des-examens-adapt%C3%A9s-%

    * Post-scriptum 2 : Un peu de lecture, encore..

    https://www.sud-ep.ch/mettons-un-terme-a-la-mascarade

    https://www.sud-ep.ch/de-nos-conditions-detudes-par-temps-de-pandemie

    –-> Reçu par le syndicat SUD Etudiant-e-s et Précaires via mail, le 06.04.2020

    #éducation #apprentissage #Suisse #continuité_pédagogique #université #mascarade #égalité #ESR #enseignement_supérieur

    • #Acharnement_pédagogique ? Malgré la crise, les universités maintiennent les examens coûte que coûte

      En pleine épidémie de coronavirus, et alors qu’une crise sanitaire et économique des plus importantes frappe le monde entier, dans les universités françaises, seule la « continuité pédagogique » et les examens semblent être la priorité.

      Dans les universités, les examens maintenus dans des conditions particulièrement inégalitaires

      Alors que l’épidémie de Covid-19 a imposé, pour des raisons évidentes, la fermeture des centres universitaires et la fin des cours traditionnels à partir du 13 mars au soir, les cours continuent en ligne au nom de la « continuité pédagogique ». Si la poursuite des activités pédagogiques peut permettre à au moins une partie des étudiants de maintenir des liens avec leurs enseignants et leurs camarades dans une période de confinement difficile à traverser, le maintien des programmes habituels et des examens dans ces conditions, par contre, ne vont absolument pas de soi.

      Les étudiants, déjà forcés de suivre coûte que coûte les cours prévus au programme et de rendre des devoirs en ligne depuis le début du confinement, pourraient également devoir passer leurs examens de fin de semestre malgré la crise et les difficultés que cela engendre. De fait, les dernières ordonnances du gouvernement donnent aux présidences d’université la possibilité de modifier les modalités de validation des enseignements, suggérant le recours à des oraux en visio-conférence, à des devoirs maison, voire à des examens télésurveillés, c’est-à-dire des devoirs en temps limité surveillés au moyen d’un webcam par des entreprises spécialisées – moyennant un coût élevé.

      Ces solutions sont cependant synonymes d’un approfondissement des inégalités universitaires. Les témoignages recueillis et les enquêtes menées actuellement dans de nombreuses universités révèlent l’ampleur des difficultés. Premièrement, les étudiants n’ont pas le même accès au numérique selon leurs revenus et ceux de leurs parents. En outre, dans la mesure où un étudiant sur deux travaille sur le temps universitaire, beaucoup sont impactés sur ce plan : ceux qui sont salariés dans la grande distribution ont vu leur volume hebdomadaire de travail significativement augmentés pour faire face à la crise, tandis que d’autres ont perdu leur emploi et n’ont plus ou quasiment plus de revenus actuellement. D’autres habitent dans des logements insalubres et/ou ne leur permettant pas de s’isoler pour travailler ; certains encore secondent leurs parents dans l’accompagnement scolaire de leurs frères et sœurs. Enfin, il est évident que certains ont été touchés directement par le virus, et ont été malades eux-mêmes, ont dû aider un proche malade, ont perdu un proche. La question des examens en temps de crise profonde exacerbe les inégalités qui existent au sein de l’université bourgeoise.
      A l’Université Paris Dauphine, ainsi qu’à Nanterre et à Paris 1 pour les masters, ce seront des partiels en ligne qui seront organisés. Même si cela implique de laisser de côté les étudiants qui n’ont pas accès à l’informatique, ou de les forcer à se déplacer. Dans certaines facs, on parle encore de partiels fin mai ou en juin, mais dans quelles conditions vu les difficultés à prévoir au moment du déconfinement ? Plus encore, comment vont faire les étudiants qui comptent sur leur travail d’été pour financer leur année universitaire suivante, c’est-à-dire se loger et se nourrir à partir de septembre ?

      A Paris 7, ce sont même les partiels télésurveillés qui sont envisagés dans certaines UFR. Chaque département peut en effet prendre des décisions différentes, ce qui dévoile les logiques individualistes ayant cours dans l’Enseignement Supérieur. La concurrence qui règne entre départements et entre universités conduit à l’obsession pour les notes au nom d’une prétendue « valeur du diplôme », loin du mythe de l’enseignement universitaire émancipateur. La logique néolibérale appliquée à l’université, qui a conduit ces dernières années à la légalisation de la sélection en licence comme en master, impose ainsi aux étudiants une pression scolaire renforcée.

      A l’USMB, à Chambéry, des étudiants ont décidé de se mobiliser pour contredire les discours de la direction de l’Université qui expliquait que le déroulement des partiels ne posait pas de difficultés. Ils ont réalisé une enquête auprès des étudiants qui révèle de façon brutale la réalité de leur situation. Ainsi, 75% d’entre eux se disent largement angoissés par la situation ainsi que les nouvelles modalités de cours et d’examens, pendant que seuls 21 % disent réussir à travailler correctement actuellement. 65% déclarent devoir travailler pour vivre, certains ayant perdu leur travail (licenciement ou disparition des offres par exemple pour la garde d’enfant, l’aide au devoirs ou la restauration).
      Dans une période de crise, les examens sont-ils vraiment si nécessaires ?

      Face à la crise, les étudiants sont la première ligne d’ajustement. Entre ceux qui, livreurs Deliveroo ou salariés de MacDo et de la grande distribution, sont forcés à continuer de travailler en pleine crise sanitaire, ou ceux qui ont été licenciés ou ne reçoivent plus d’offre de travail, les étudiants font partie de ceux qui vont payer la crise. La crise actuelle renforce donc l’angoisse de l’avenir sur fond de précarité alimentaire ou locative. Dans ces conditions, il est clair qu’il est impossible pour de nombreux étudiants de se concentrer et de se préparer à passer leurs examens. Le maintien des examens coûte que coûte revient donc à condamner une large partie des étudiants, et notamment les précaires, à la seule perspective d’un redoublement, voire à l’éjection du système universitaire : un redoublement a en effet des conditions financières qui peuvent être dramatiques pour les étudiants les plus modestes, mais aussi, dans un système devenu de plus en plus sélectif, des conséquences sur la poursuite d’études – notamment en master.

      Plus largement, cette obsession à maintenir les évaluations dit quelque chose de l’enseignement universitaire et des logiques qui l’habitent. En effet, si le maintien des examens dans une période de crise profonde peut sembler simplement absurde à tel point il est déconnecté des préoccupations engendrées par cette crise, il a également pour conséquence de maintenir le contrôle sur les jeunes. En les maintenant dans le régime de la concurrence, en continuant le « business as usual », on évite que les jeunes scolarisés prennent la mesure de la situation et se politisent plus en profondeur. Concentrer l’attention sur des cours hors sols par rapport au drame mondial que nous vivons permet ainsi de freiner l’expression d’une colère suscitée par le renforcement de la précarité et par la gestion gouvernementale de la crise sanitaire. A l’opposé de cela, il s’agit de revendiquer la validation totale du second semestre pour tous les étudiants, et le recensement suivi de la mise à disposition de tous les moyens (laboratoires etc) des universités au service de la résolution de la crise.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Malgre-la-crise-les-universites-maintiennent-les-examens-coute-

  • #Mimmo_Lucano, nuovo avviso di garanzia per l’ex sindaco di Riace : “Rilasciò documenti di identità a immigrati senza permesso”

    L’ex sindaco di Riace, Mimmo Lucano, è stato raggiunto da un nuovo avviso di garanzia. L’accusa, rivela lo stesso ex primo cittadino, è quella di aver rilasciato dei documenti d’identità a una donna eritrea e al figlio di pochi mesi senza che questi fossero in possesso di regolare permesso di soggiorno. “Mi sembra tutto così assurdo, mi viene contestato un reato che avrei commesso nel settembre 2016 – spiega Lucano – per aver fatto due carte di identità a una donna eritrea e a suo figlio di pochi mesi che erano inseriti in un progetto di accoglienza al Cas a Riace”.

    Secondo quanto riferisce l’ex sindaco, “la prefettura ci aveva chiesto l’inserimento per la madre e il bambino e noi avevamo detto di sì perché c’era la disponibilità”. In seguito, continua, “fu fatta l’iscrizione al registro anagrafico e poi fu richiesta la carta d’identità perché il bambino aveva necessità di vedersi assegnato un pediatra“.

    L’ex primo cittadino, però, non si dice pentito della sua decisione: “Io lo rifarei”, sottolinea Lucano ricordando che “la Costituzione prevede il diritto alla salute, il diritto alla salute è inviolabile e fondamentale. La carta d’identità era legata ad esigenze sanitarie e per me è prioritario rispettare la dignità umana di un bambino di pochi mesi”.


    https://www.ilfattoquotidiano.it/2019/12/27/mimmo-lucano-nuovo-avviso-di-garanzia-per-lex-sindaco-di-riace-rilascio-documenti-di-identita-a-immigrati-senza-permesso/5640153
    #acharnement #Riace #asile #migrations #réfugiés #Lucano #Domenico_Lucano #solidarité #criminalisation

    –-----------

    Ce n’est pas la première fois que Mimmo Lucano doit comparaître devant la justice, voir aussi :

    Octobre 2018, première #arrestation :
    https://seenthis.net/messages/726208

    Le #procès :
    https://seenthis.net/messages/786538
    https://seenthis.net/messages/812190

    Septembre 2021 : la condamnation en première instance à 13 ans et 2 mois de prison :
    https://seenthis.net/messages/931476

  • Affaire Fañch. La vice-procureure de Brest relance la machine
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/affaire-fanch-la-vice-procureure-de-brest-relance-la-machine-6582164

    Le petit Fañch Bernard, de Rosporden (Finistère), peut, depuis le 17 octobre 2019, porter officiellement son tilde, après plus de deux années de bataille juridique. Mais rien n’est moins sûr pour les futurs Fañch, Fañchig ou Frañsez. La vice-procureure de Brest, Isabelle Johanny, demande, dans un courrier adressé à l’ensemble des mairies de sa juridiction, mardi 22 octobre 2019, de l’aviser en cas d’usage du « ñ ».

    « Comme vous le savez, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi du parquet général de Rennes qui sollicitait l’interdiction d’utiliser le tilde sur le prénom de Fanch. (Sans tilde dans le texte, n.d.l.r)
    Cependant, s’agissant d’un rejet « technique », en l’occurrence une erreur de saisine, la cour ne s’est pas réellement prononcée sur la possiblilté d ’utiliser ce signe. Par conséquent,, si vous étiez confrontés à une telle demande, je vous demande d’y sursoeir et de m’en aviser. J’interoge le parquet général sur ce qu’il convient de faire et je ne manquerai pas de vous tenir infromés dans les prochains jours. (sic) »

    « Nous n’en avons donc pas encore terminé avec cette histoire du tilde, s’étonne Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère. C’est consternant. La justice doit pourtant bien avoir assez de travail sur des dossiers bien plus importants plutôt que de participer à cet acharnement », estime-t-il.

    Interrogé, le parquet général de Rennes affirme qu’il ne s’agit pas d’un mot d’ordre de sa part. « La décision de la Cour de cassation concerne la forme, pas le fond, répète Ronan Le Clerc, secrétaire général du parquet général de Rennes. Nous restons sur l’application de la loi. La décision de la cour d’appel de Rennes, concernant le petit Fañch Bernard, est un cas isolé. »

    #acharnement

  • COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COMMUNAUTÉ EMMAÜS DE GRENOBLE SUITE A L’ ARRESTATION D’UNE COMPAGNE DE LA COMMUNAUTÉ du 18 JUILLET 2019

    Aujourd’hui, #Rosa est passée devant la juge des libertés qui a confirmé le placement en centre de #rétention administrative à #Lyon, pour une durée maximale de 28 jours en vue de son #expulsion.

    On a eu droit à une application froide, mécanique de la #justice et tous les éléments qui attestaient de la conduite irréprochable de Rosa, du fait qu’elle a été violentée par son mari, de son engagement dans les activités solidaires de la communauté Emmaus ont été balayées d’un revers de la main.

    Depuis quelques temps, les 119 communautés Emmaüs de France subissent un #acharnement contre les compagnes et compagnons en attente de #régularisation.

    Que font ils de mal, ils s’investissent dans un mouvement, participent aux activités solidaires, paient des cotisations sociales et travaillent à la concrétisation de leur projet professionnel. Rien de plus normal pour tout citoyen.

    La communauté de Grenoble comme toutes les communautés et le mouvement Emmaus qui fête cette année les 70 de leur création, s’inquiètent de cet acharnement contre nos compagnes et compagnons. Rosa n’est qu’une parmi beaucoup de compagnes et compagnons pourchassés.

    Cela est peut être légal mais totalement illégitime. Au point que l’on est témoin de la gène pour ne pas dire de la honte des forces de l’ordre obligées de mener ces missions. Aujourd’hui un membre des forces de l’ordre nous a dit en guise d’au revoir : ‘ne lâchez rien’ citant l’inscription sur nos tee shirt.

    La loi est injuste changeons la loi. Nous en avons le pouvoir, car nos élus ont un mandat pour agir en notre nom, au nom des idéaux de notre pays.

    Nous allons continuer d’utiliser toutes les voies de recours pour ramener Rosa dans la communauté. Chaque minute qu’elle passe dans ce centre de rétention qui de l’extérieur ressemble à une prison, lui enlève un peu plus de joie de vivre et d’espoir. Elle est littéralement terrorisée de retourner à #Madasgascar, ou elle ne connaît plus personne (sa famille refuse de lui parler depuis son #divorce).

    Aujourd’hui des compagnons, des bénévoles, un responsable de la communauté sont montés à Lyon la soutenir dans cette épreuve. Nous avons été rejoint par Pierre Bénévole de la Fondation Abbé Pierre et par Daniela responsable de la communauté de Lyon et une administratrice de Lyon.

    Pour finir un compagnon David est entré dans le #CRA réconforter Rosa. Elle est au bord de craquer du fait de cette situation et de son « incarcération ».

    Mardi, elle était à peine arrivée que les autorités lui retiraient son téléphone portable, pour lui en proposer un autre à la vente le lendemain. Ils ne veulent pas que des films soient réalisés dans ces centres. Ont ils des choses à cacher ???

    Ce matin c’est menotté qu’elle a été emmenée au tribunal, comme une criminelle dangereuse sans doute.

    Nous ne pouvons plus tolérer ce type de situation et devons réagir.

    Nous allons réfléchir à mener des actions pour sensibiliser sur ses pratiques que nous condamnons de la hauteur de nos 70 ans d’engagement au service des plus fragiles.

    C’est à nous, citoyens de faire évoluer la société pour que cette honte ne nous entache pas devant les générations futures. Ensemble nous en avons le devoir.

    La loi est injuste, changeons la loi

    https://www.facebook.com/emmausgrenoble/photos/a.621250377946350/2927911243946907/?type=3&theater
    #renvoi #asile #migrations #réfugiés #France #détention_administrative #Grenoble #violence_domestique

    signalé par @karine4

  • Akim Oualhaci - revue de presse :

    En 2017 déjà :

    Qui veut la peau de la sociologie ?
    Chloé Leprince, France Culture, le 15 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/607242

    Et cette année :

    CNRS : déclassements, acharnement
    ANCMSP, le 7 juin 2019
    https://ancmsp.com/cnrs-declassements-acharnement

    Soutien total au sociologue Akim Oualhaci, qui vient de subir pour la troisième année consécutive une discrimination raciste de la part du jury d’admission du CNRS qui s’acharne à le déclasser.
    Réseau Classe/Genre/Race, 8 juin 2019
    https://www.facebook.com/ClasseGenreRace/posts/2376525922592068

    Akim Oualhaci a-t-il subi une discrimination raciste de la part du CNRS ?
    Fatima Ouassak, Médiapart, le 12 juin 2019
    https://blogs.mediapart.fr/fatima-ouassak/blog/110619/akim-oualhaci-t-il-subi-une-discrimination-raciste-de-la-part-du-cnr

    Déclassements (encore !) en section 36 : Communiqué commun ASES-AFS
    AFS, le 12 juin 2019
    https://afs.hypotheses.org/438

    Le CNRS a enterré sa réputation d’ouverture
    Collectif d’universitaires français et étrangers, Le Monde, le 18 juin 2019
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/18/le-cnrs-a-enterre-sa-reputation-d-ouverture_5478061_3232.html

    Gloire, jeunesse et gros réseau : le recrutement au CNRS est-il arbitraire ?
    Chloé Leprince, France Culture, le 19 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/788273
    https://www.franceculture.fr/amp/sociologie/gloire-jeunesse-et-gros-reseau-le-recrutement-du-cnrs-est-il-arbitrair

    Concours CR 2019 à l’INSHS du CNRS : le management par la force et le mépris pour le travail d’évaluation de des sections de l’INSHS continuent !
    Communiqué de presse intersyndical, le 19 juin 2019
    https://sntrscgt.vjf.cnrs.fr/spip.php?article2723

    Lettre ouverte à l’initiative de directeurs et directrices d’unités dans le périmètre de la section 36
    Collectif, le 20 juin 2019
    http://www.laurent-mucchielli.org/public/Lettre_ouverte_a_la_direction_du_CNRS.docx

    Mais que se passe t-il au CNRS ? Et qui veut la peau de la sociologie ?
    Laurent Mucchielli, le 20 juin 2019
    http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2019/06/20/Mais-que-se-passe-t-il-au-CNRS

    Soupçons de discriminations au CNRS : 200 universitaires dénoncent un « acharnement » contre un candidat recalé trois fois
    Matthieu Mondoloni, France Info, le 20 juin 2019
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/soupcons-de-discriminations-au-cnrs-200universitaires-denoncent-un-acha

    Opacité, soupçons de discrimination… le recrutement pas très scientifique du CNRS
    Simon Blin, Libération, le 25 juin 2019
    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/25/opacite-soupcons-de-discrimination-le-recrutement-pas-tres-scientifique-d

    CNRS : le PDG répond aux accusations de discrimination
    Chloé Leprince, France Culture, le 25 juin 2019
    https://www.franceculture.fr/societe/cnrs-le-pdg-repond-aux-accusations-de-discrimination

    Critères d’admission
    Guillaume Erner, France Culture, le 26 juin 2019
    https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-mercredi-26-juin-2019

    Le coup de chaud de Vincent Peillon
    I.B., Le Canard Enchaîné, le 26 juin 2019

    Des médaillés du CNRS critiquent sa direction
    Sylvestre Huet, Le Monde, le 29 juin 2019
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/06/29/des-medailles-du-cnrs-critiquent-sa-direction

    En soutien à Akim Oualhaci et avec son accord, mais aussi plus largement contre l’opacité, l’injustice et le sous-emploi, je partage ici ma lettre de démission du Conseil Scientifique de l’INSHS envoyée hier à son directeur. RDV le 4 juillet, rue des Saint-Pères à Paris #CNRSGate
    Silyane Larcher, Twitter, le 29 juin 2019
    https://twitter.com/SilyaneLarcher/status/1144943669050597378

    Contre-vérités, désinvolture, arbitraire... un jury du concours CNRS répond au PDG Antoine Petit
    Chloé Leprince, France Culture, le 1er juillet 2019
    https://www.franceculture.fr/societe/contre-verites-desinvolture-arbitraire-un-jury-du-concours-cnrs-repond

    Quand le CNRS recale le meilleur candidat
    Sylvestre Huet, Le Monde, le 8 juillet 2019
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/07/08/quand-le-cnrs-recale-le-meilleur-candidat

    Qu’est-ce qu’un bon chercheur ?
    Antoine Genton et Julie Gacon, France Culture, le 11 juillet 2019
    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre-dete/du-grain-a-moudre-dete-emission-du-jeudi-11-juillet-2019

    French Scientists Accuse National Institute of Discrimination
    Christina Reed, The Scientist, le 22 juillet 2019
    https://www.the-scientist.com/news-opinion/french-scientists-accuse-national-institute-of-discrimination-66181

    #CNRS #Akim_Oualhaci #sociologie #évaluation #déclassement #acharnement #discrimination #injustice #racisme

  • Un splendide isolement. Les politiques françaises du maintien de l’ordre

    Tandis qu’en France, la #police tenue pour coupable d’#acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine #anti-flics », en #Allemagne, en #Suède, en #Suisse, l’interaction entre police et manifestants se distingue par la #maîtrise et le #dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la notion de #désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal.

    https://laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html
    #maintien_de_l'ordre #violences_policières #France
    ping @davduf

  • Un splendide isolement (Olivier Fillieule, Fabien Jobard, La Vie des idées, 24.05.2016)
    http://www.laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    Tandis qu’en France, la #police tenue pour coupable d’#acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-#flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre police et #manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de #maintien_de_l’ordre, articulés autour de la notion de #désescalade.

  • Le lanceur d’alerte Antoine Deltour acquitté Reporterre - 15 mai 2018
    https://reporterre.net/Le-lanceur-d-alerte-Antoine-Deltour-acquitte

    Ce mardi 15 mai, à 15 h, la Cour d’appel de Luxembourg rendait son arrêt pour le deuxième procès, en appel, d’Antoine Deltour. Verdict : il est définitivement acquitté pour l’ensemble des chefs d’inculpation concernant la copie et l’utilisation des documents des LuxLeaks. La juridiction lui a reconnu le statut de lanceur d’alerte au sens de la Cour européenne des droits de l’homme. Ce procès, dont l’unique audience s’est tenue le 27 mars, faisait suite à sa première victoire devant la Cour de cassation, le 11 janvier, qui avait cassé la condamnation d’Antoine Deltour à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros.

    – Source : Courriel à Reporterre du Comité de Soutien à Antoine Deltour.

    #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

  • L’Equateur déconnecte Assange - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/29/l-equateur-deconnecte-assange_1639675

    Cette fois, l’affaire semble plus sérieuse. Quito rappelle certes la « protection » accordée à Assange « en raison des risques pour sa vie et son intégrité ». Mais le pays andin juge que le « comportement » de ce dernier sur les réseaux sociaux met en danger ses bonnes relations « avec le Royaume-Uni, avec les autres Etats de l’Union européenne et avec d’autres nations ». L’Equateur reproche aussi au chef de file de WikiLeaks de bafouer un « engagement écrit », pris fin 2017, à « ne pas émettre de messages constituant une ingérence dans les affaires d’autres Etats » – engagement dont son organisation dément l’existence. Surtout, l’exécutif n’exclut pas de prendre « d’autres mesures » en cas de récidive, sans plus de précision.

    #chantage #mort_virtuelle

    • D’après WikiLeaks, le gouvernement équatorien aurait demandé à Assange, via un mail à ses avocats londoniens, la suppression d’un tweet publié lundi, qui mettait en parallèle la capture par la Gestapo, en 1940, du président catalan Lluís Companys, livré ensuite par Vichy à l’Espagne franquiste, et l’arrestation de Puigdemont par la police allemande « à la demande de l’Espagne ».

      #point_godwin :-D

    • Au plan légal, elle est en effet au point mort : la dernière enquête de la justice suédoise – pour un « viol de moindre gravité » que nie Assange – a été classée sans suite en mai 2017, mais le fondateur de WikiLeaks est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt britannique pour non-respect des conditions de sa liberté sous caution, qu’un tribunal de Westminster a décidé, en février, de maintenir. Mercredi, la ministre équatorienne des Affaires étrangères, María Fernanda Espinosa, a annoncé qu’une délégation rencontrerait à Londres, la semaine prochaine, l’équipe de défense d’Assange, pour « explorer les alternatives ». Elle a aussi assuré que Quito continuait à « dialoguer avec le Royaume-Uni pour trouver une solution définitive et durable ». Laquelle semble, à ce stade, très hypothétique.

      #acharnement

    • Amende revue à la baisse pour Antoine Deltour L’essentiel - afp - 28 Mars 2018
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Amende-revue-a-la-baisse-pour-Antoine-Deltour-12754817

      #LUXEMBOURG - Le lanceur d’alerte à l’origine de l’affaire LuxLeaks a été rejugé ce mardi 27 Mars 2018 .

      Antoine Deltour a été rejugé mardi, devant la cour d’appel de Luxembourg, dans un volet de l’affaire Luxleaks où il se voit reprocher le vol de documents de formation interne à son ancien employeur, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Une amende d’un montant inférieur à 1 500 euros a été réclamée à son encontre par l’avocat général. À l’issue de l’audience, la cour a mis son arrêt en délibéré au 15 mai. Ce procès, où Antoine Deltour comparaissait seul, est la conséquence de l’annulation en janvier par la Cour de cassation de sa condamnation à une peine de prison avec sursis, prononcée en appel en mars 2017.


      L’affaire LuxLeaks avait éclaté en novembre 2014, avec la révélation d’accords fiscaux entre des multinationales et l’administration fiscale luxembourgeoise par l’intermédiaire du cabinet PwC. C’est Antoine Deltour et son ex-collègue chez PwC Raphaël Halet qui avaient transmis les documents concernant les « tax rulings » (rescrits fiscaux) à un journaliste français, Édouard Perrin, lequel avait rendu public le scandale. Dans ce nouveau procès, Antoine Deltour n’est plus mis en cause pour le vol et la transmission des rescrits fiscaux. Le statut protecteur de lanceur d’alerte lui a été reconnu par la Cour de cassation.

      « Lassé de ce marathon judiciaire »
      Mais il lui est toujours reproché le vol de 26 000 pages de documents de formation qu’il aurait pu monnayer auprès de concurrents de PwC, d’après l’analyse de son ex-employeur. « Le vol était sans lien nécessaire avec le lancement d’alerte (...) Il n’est pas en soi et par nature une manifestation de la liberté d’expression », a relevé mardi l’avocat général John Petry. Il a réclamé « une amende d’un montant inférieur à celui décidé par la cour d’appel » en mars 2017, à savoir 1 500 euros.

      À l’époque, Antoine Deltour avait aussi écopé de six mois de prison avec sursis. À propos de cette nouvelle audience, prévue initialement sur deux jours mais qui n’a duré que quelques heures mardi, Me William Bourdon, avocat d’Antoine Deltour, a évoqué « des péripéties minuscules ». « Il n’y a que les avocats de PwC qui pensent que cette histoire de documents de formation est un sujet intéressant », a-t-il dit, accusant ces derniers d’être « de très mauvais perdants ».

      « Je commence à être lassé de ce marathon judiciaire, mais je crois que c’était l’épilogue », a déclaré de son côté Antoine Deltour, devant des journalistes. Selon lui, le dernier volet jugé en appel est « parfaitement accessoire » et « le président de la cour d’appel l’a très bien compris ». Des trois prévenus au départ de la procédure, Antoine Deltour est le seul encore inquiété. La justice luxembourgeoise avait relaxé le journaliste #Édouard_Perrin en première instance, une décision confirmée en appel. Concernant #Raphaël_Halet, il a écopé de 9 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende en première instance tandis qu’en appel seule la sanction financière a été retenue.

      #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

  • Amende revue à la baisse pour Antoine Deltour L’essentiel - afp - 28 Mars 2018
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Amende-revue-a-la-baisse-pour-Antoine-Deltour-12754817

    #LUXEMBOURG - Le lanceur d’alerte à l’origine de l’affaire LuxLeaks a été rejugé ce mardi 27 Mars 2018 .

    Antoine Deltour a été rejugé mardi, devant la cour d’appel de Luxembourg, dans un volet de l’affaire Luxleaks où il se voit reprocher le vol de documents de formation interne à son ancien employeur, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Une amende d’un montant inférieur à 1 500 euros a été réclamée à son encontre par l’avocat général. À l’issue de l’audience, la cour a mis son arrêt en délibéré au 15 mai. Ce procès, où Antoine Deltour comparaissait seul, est la conséquence de l’annulation en janvier par la Cour de cassation de sa condamnation à une peine de prison avec sursis, prononcée en appel en mars 2017.


    L’affaire LuxLeaks avait éclaté en novembre 2014, avec la révélation d’accords fiscaux entre des multinationales et l’administration fiscale luxembourgeoise par l’intermédiaire du cabinet PwC. C’est Antoine Deltour et son ex-collègue chez PwC Raphaël Halet qui avaient transmis les documents concernant les « tax rulings » (rescrits fiscaux) à un journaliste français, Édouard Perrin, lequel avait rendu public le scandale. Dans ce nouveau procès, Antoine Deltour n’est plus mis en cause pour le vol et la transmission des rescrits fiscaux. Le statut protecteur de lanceur d’alerte lui a été reconnu par la Cour de cassation.

    « Lassé de ce marathon judiciaire »
    Mais il lui est toujours reproché le vol de 26 000 pages de documents de formation qu’il aurait pu monnayer auprès de concurrents de PwC, d’après l’analyse de son ex-employeur. « Le vol était sans lien nécessaire avec le lancement d’alerte (...) Il n’est pas en soi et par nature une manifestation de la liberté d’expression », a relevé mardi l’avocat général John Petry. Il a réclamé « une amende d’un montant inférieur à celui décidé par la cour d’appel » en mars 2017, à savoir 1 500 euros.

    À l’époque, Antoine Deltour avait aussi écopé de six mois de prison avec sursis. À propos de cette nouvelle audience, prévue initialement sur deux jours mais qui n’a duré que quelques heures mardi, Me William Bourdon, avocat d’Antoine Deltour, a évoqué « des péripéties minuscules ». « Il n’y a que les avocats de PwC qui pensent que cette histoire de documents de formation est un sujet intéressant », a-t-il dit, accusant ces derniers d’être « de très mauvais perdants ».

    « Je commence à être lassé de ce marathon judiciaire, mais je crois que c’était l’épilogue », a déclaré de son côté Antoine Deltour, devant des journalistes. Selon lui, le dernier volet jugé en appel est « parfaitement accessoire » et « le président de la cour d’appel l’a très bien compris ». Des trois prévenus au départ de la procédure, Antoine Deltour est le seul encore inquiété. La justice luxembourgeoise avait relaxé le journaliste #Édouard_Perrin en première instance, une décision confirmée en appel. Concernant #Raphaël_Halet, il a écopé de 9 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende en première instance tandis qu’en appel seule la sanction financière a été retenue.

    #LuxLeaks #Antoine_Deltour #fraude_fiscale #union_européenne #UE #PwC #violence #acharnement_judiciaire

    • Les Luxembourgeois vont avoir de gros problèmes en France si cette violence judiciaire se poursuit.

      Il faudrait arrêter de prendre les habitants du Duché en otage au grand profit de sociétés étrangères.

  • Pour le #Luxembourg, #Antoine_Deltour est enfin un lanceur d’alerte plein et entier
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/110118/pour-le-luxembourg-antoine-deltour-est-enfin-un-lanceur-d-alerte-plein-et-

    Le principal artisan des révélations du scandale « #LuxLeaks » est un lanceur d’alerte, et doit être traité comme tel par la justice luxembourgeoise. C’est ce que vient de trancher la Cour de cassation du Grand-Duché, cassant la condamnation en appel du jeune homme. Mais #Raphaël_Halet, le deuxième lanceur d’alerte, reste condamné.

    #Economie #Edouard_Perrin #évasion_fiscale #procès

    • La condamnation d’Antoine Deltour annulée, Mais Il est toujours poursuivi La "justice Luxembourgeoise ne va pas l’oublier

      L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

      L’article d’origine :
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/La-condamnation-d-Antoine-Deltour-annulee-19296323

      Dans l’affaire LuxLeaks, la Cour de cassation a cassé le jugement en appel contre Antoine Deltour, à savoir une peine de six mois de prison avec sursis, ainsi que 1 500 euros d’amende. En revanche, la Cour, dernière étape judiciaire au Luxembourg pour les protagonistes de l’affaire, a confirmé celui contre Raphaël Halet, soit une amende de 1 000 euros. Pour rappel, les deux anciens employés du cabinet d’audit PWC étaient jugés pour avoir fait fuiter des documents révélant l’ampleur des rescrits fiscaux accordés par le Luxembourg à plusieurs centaines d’entreprises.

      Concernant Antoine Deltour, la Cour de cassation a estimé que la cour d’appel ne pouvait pas reconnaître le statut de lanceur d’alerte pour une infraction (la remise des documents fiscaux au journaliste Édouard Perrin) et pas pour une autre (l’appropriation de ces documents). Il doit donc en bénéficier entièrement, d’où la décision de jeudi. En ce qui concerne les autres documents téléchargés par Antoine Deltour, à savoir les documents de formation interne et qui n’ont fait l’objet d’aucune divulgation, le pourvoi a été rejeté. L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

      Halet saisit la justice européenne

      Ni le statut de lanceur d’alerte accordé à Antoine Deltour, ni son appropriation des documents concernant les rescrits fiscaux ne seront remis en question. L’ancien salarié de PWC ne peut pas encore saisir la justice européenne, puisque ses péripéties judiciaires ne sont pas terminées au Luxembourg, du fait du renvoi devant la cour d’appel. L’intéressé s’est déclaré « très heureux » du jugement et « confiant » quant à la procédure à venir le concernant. Surtout, il évoque « une grande victoire pour les lanceurs d’alerte, qui, espérons-le, créera un précédent au niveau de l’Union européenne ».

      Pour ce qui est de #Raphaël-Halet, qui a aussi fait fuiter des déclarations fiscales, la Cour de cassation a estimé qu’il n’avait fait que divulguer des informations déjà connues du public, « ne pouvant relancer ou nourrir le débat sur l’évasion fiscale ». Par conséquent, elle a jugé que l’article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ne pouvait pas être accueilli. Raphaël Halet a immédiatement décidé de saisir la Cour des droits de l’homme de Strasbourg. L’affaire #LuxLeaks se poursuit donc pour lui.

      Un complément au billet de @reka
      https://seenthis.net/messages/658908

      #lanceurs_d'alerte #whistleblowers #acharnement-judiciaire

  • La condamnation d’Antoine Deltour annulée, Mais Il est toujours poursuivi La "justice Luxembourgeoise ne va pas l’oublier

    L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

    L’article d’origine :
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/La-condamnation-d-Antoine-Deltour-annulee-19296323

    Dans l’affaire LuxLeaks, la Cour de cassation a cassé le jugement en appel contre Antoine Deltour, à savoir une peine de six mois de prison avec sursis, ainsi que 1 500 euros d’amende. En revanche, la Cour, dernière étape judiciaire au Luxembourg pour les protagonistes de l’affaire, a confirmé celui contre Raphaël Halet, soit une amende de 1 000 euros. Pour rappel, les deux anciens employés du cabinet d’audit PWC étaient jugés pour avoir fait fuiter des documents révélant l’ampleur des rescrits fiscaux accordés par le Luxembourg à plusieurs centaines d’entreprises.

    Concernant Antoine Deltour, la Cour de cassation a estimé que la cour d’appel ne pouvait pas reconnaître le statut de lanceur d’alerte pour une infraction (la remise des documents fiscaux au journaliste Édouard Perrin) et pas pour une autre (l’appropriation de ces documents). Il doit donc en bénéficier entièrement, d’où la décision de jeudi. En ce qui concerne les autres documents téléchargés par Antoine Deltour, à savoir les documents de formation interne et qui n’ont fait l’objet d’aucune divulgation, le pourvoi a été rejeté. L’affaire sera renvoyée devant la cour d’appel, où les juges apprécieront dans quelle mesure Antoine Deltour devra être sanctionné pour s’être approprié les documents de formation interne.

    Halet saisit la justice européenne

    Ni le statut de lanceur d’alerte accordé à Antoine Deltour, ni son appropriation des documents concernant les rescrits fiscaux ne seront remis en question. L’ancien salarié de PWC ne peut pas encore saisir la justice européenne, puisque ses péripéties judiciaires ne sont pas terminées au Luxembourg, du fait du renvoi devant la cour d’appel. L’intéressé s’est déclaré « très heureux » du jugement et « confiant » quant à la procédure à venir le concernant. Surtout, il évoque « une grande victoire pour les lanceurs d’alerte, qui, espérons-le, créera un précédent au niveau de l’Union européenne ».

    Pour ce qui est de #Raphaël-Halet, qui a aussi fait fuiter des déclarations fiscales, la Cour de cassation a estimé qu’il n’avait fait que divulguer des informations déjà connues du public, « ne pouvant relancer ou nourrir le débat sur l’évasion fiscale ». Par conséquent, elle a jugé que l’article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ne pouvait pas être accueilli. Raphaël Halet a immédiatement décidé de saisir la Cour des droits de l’homme de Strasbourg. L’affaire #LuxLeaks se poursuit donc pour lui.

    Un complément au billet de @reka
    https://seenthis.net/messages/658908

    #lanceurs_d'alerte #whistleblowers #acharnement-judiciaire

  • A la porte de la Chapelle, « la répétition des évacuations de migrants tourne à l’absurde »

    Plus de 2 770 personnes ont été ont été dirigées, vendredi, vers des gymnases réquisitionnés en Ile-de-France. La 34e opération de ce type à Paris depuis juin 2015.


    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2017/07/07/evacuation-des-campements-de-migrants-dans-le-nord-de-paris_5157051_1654200.

    #cartographie #migrerrance #asile #migrations #réfugiés #Paris #évacuation #expulsions #France #visualisation #acharnement #La_Chapelle

  • Affaire Traoré : un grand frère condamné à huit mois ferme - Le Point
    http://www.lepoint.fr/justice/affaire-traore-un-grand-frere-condamne-a-huit-mois-ferme-15-12-2016-2090602_

    Pas de justice d’exception

    Son frère Ysoufou Traoré, 22 ans, jugé à ses côtés pour outrages et menaces de mort à l’encontre de deux agents de police, a été condamné à six mois de prison, dont trois avec sursis, comme requis par le parquet, et est ressorti libre de l’audience. « Une honte pour la justice du Val-d’Oise », a déclaré après le jugement leur sœur Assa, à la pointe du combat pour faire traduire en justice les gendarmes que la famille juge responsables de la mort d’Adama. « Après une instruction minutieuse, le tribunal a entendu mes clients. Je souhaite que cette décision contribue à ramener la paix sociale », s’est félicitée au contraire Me Caty Richard, l’avocate des huit policiers municipaux et gendarmes.

    « Il n’y a pas de justice d’exception qui serait vengeresse : on applique la loi et la procédure pénale, quels que soient les victimes et les prévenus », avait affirmé le procureur dans son réquisitoire, critiquant les tentatives de la défense pour « faire dévier l’objet de ce procès ». Car « c’est Bagui Traoré qui s’acharne, c’est pas la société », avait ajouté le procureur, rappelant que le prévenu avait douze condamnations à son actif, pour des vols avec violence et des extorsions.

    #acharnement_des_familles_contre_l_etat_et_la_police

  • C’est plus facile de juger les gérants de serveurs #IRC que d’attraper les vrais terroristes. « En marge du FIC 2015, nous avons appris que le Parquet avait fait appel du dossier #Pierrick_Goujon. Son service en ligne de raccourcisseur d’URL, irc.lc dédié à IRC, avait été utilisé par des #anonymous lors d’une attaque par déni de service visant #EDF. »

    http://www.nextinpact.com/news/92839-operation-greenrights-parquet-fait-appel-contre-triskel-l-editeur-

    #acharnement_judiciaire

  • #Euthanasie : la justice française à la traîne en #Europe
    http://fr.myeurop.info/2012/12/18/euthanasie-la-justice-francaise-la-traine-en-europe-6781

    Nour Alahiane myeurop

    La justice française vient de rendre son verdict : #Vincent_Lambert un tétraplégique en état de conscience minimale restera « en vie ». En Europe, l’euthanasie active en #fin_de_vie n’est permise qu’aux #Pays-Bas, en #Belgique et au Luxembourg. Ailleurs, on ferme le plus souvent les yeux sur l’euthanasie passive.

    La décision est tombée cette après-midi : le tribunal administratif de Châlons-en-Champagn lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #France #Royaume-Uni #Suisse #acharnement_thérapeutique #Bioéthique #conférence_citoyenne #mort_assistée #RFI #Suicide_assisté

  • Légaliser l’euthanasie : la #France rattrapera-t-elle l’Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2012/12/18/l-galiser-l-euthanasie-la-france-rattrapera-t-elle-l-europe-6781

    myeurop

    Article du 18 décembre 2012 mis à jour le 16 décembre 2013. Légaliser le suicide assisté, mais pas l’euthanasie : c’est l’avis que vient de rendre un panel de citoyens français, chappeauté par le Comité consultatif national d’éthique. En #Europe, l’euthanasie active en #fin_de_vie n’est permise qu’aux #Pays-Bas, en #Belgique et au Luxembourg. Ailleurs, on ferme le plus souvent les yeux sur l’euthanasie passive.

    Chronique sur #RFI - L’euthanasie by Myeurop

    Ce lundi 16 décembre, la #conférence_citoyenne mise en place par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Royaume-Uni #Suisse #acharnement_thérapeutique #Bioéthique #Euthanasie #mort_assistée #Suicide_assisté