• The Palestinian Authority Is Using a New Cyber-Crimes Law to Crack Down on Dissent
    https://theintercept.com/2017/12/18/palestinian-authority-cyber-crimes-law-dissent-issa-amro

    Surrounded by Israeli settlers, checkpoints, and empty streets closed by the military, human rights activist Issa Amro spent his first day out of jail at home, in campaign mode and planning his next moves to resist Israel’s occupation of his city. Amro’s nonviolent activism with his group, Youth Against Settlements, or YAS, has won him international recognition — he recently traveled to Capitol Hill in Washington and met with members of Congress — and drawn the ire of Israeli security forces. (...)

    #activisme #web #surveillance

  • Et si l’#ours_polaire à l’agonie ne mourait pas du #réchauffement_climatique ?
    https://www.franceculture.fr/environnement/ours-polaire-meurt-rechauffement-climatique

    « Ce que l’équipe de Sea legacy aurait dû faire, c’est prendre contact avec le gouvernement de Nunavut dans la communauté la plus proche et faire abattre cet ours. Puis le faire autopsier. La narration de cette histoire aurait sans doute été bien différente, s’ils l’avaient fait », regrette de son côté le biologiste spécialiste de la vie sauvage Jeff W. Hidgon. Ça me rend furieux, c’est de l’#activisme en cinq minutes, raconte-t-il également à Slate.com. Deux jours plus tard, tout le monde a tout oublié et personne n’a changé de comportement."

    De son côté, le photographe Paul Nicklen précise sur son compte Instagram qu’"aucun scientifique n’a pu leur dire exactement pour quelle raison cet ours était en train de mourir de faim, mais qu’il n’avait aucune blessure visible et n’était pas un vieil ours".

    Reste que le coup de #communication de Sea Legacy, s’il est bien intentionné, pourrait sur le long terme desservir la cause qu’il prétend défendre, et donner du grain à moudre aux #climato-sceptiques.

  • Ethiopie : des logiciels espions pour la surveillance des dissidents
    http://information.tv5monde.com/en-continu/ethiopie-des-logiciels-espions-pour-la-surveillance-des-dissid

    A peine avait-il lu le courriel que l’activiste éthiopien Henok Gabisa comprit que quelque chose n’allait pas. Le message contenait un logiciel espion destiné à infecter son ordinateur et paralyser son activité d’opposant au gouvernement d’Addis Abeba. La ligne d’en-tête était intitulée « Démocratie en Ethiopie : peut-elle être sauvée ? » Un message apparemment sur mesure pour lui. Mais cet enseignant en droit à l’université américaine de Washington et Lee remarqua aussi que le texte était écrit en des (...)

    #spyware #activisme #surveillance #EFF #CitizenLab

  • A border wall rises in Oceanside — but this one is an art project, by Tijuana artist Marcos Ramirez ’ERRE’ - LA Times
    http://www.latimes.com/entertainment/arts/miranda/la-et-cam-undocumenta-marcos-ramirez-erre-20171107-htmlstory.html

    On a rugged patch of the U.S.-Mexico border near San Diego, news crews from all over the world have been documenting the rise of eight border wall prototypes that have materialized, like looming works of land art, in Otay Mesa.

    Another wall, roughly 60 miles to the north, has received far less media scrutiny. It is crafted from 61 panels of corrugated metal bound together by steel beams. And in its crude, rusty aspect, it evokes the metal border fence that began to materialize along the international border near San Diego in the 1990s in an effort to curb illegal immigration.

    Except this wall isn’t quite a wall, it is a work of art — and it is currently obscuring the Modernist facade of the Oceanside Museum of Art in downtown Oceanside.

    #murs #frontières #mexique #métats-unis #art #activisme #résister

  • Another Madagascar environmental activist imprisoned
    https://news.mongabay.com/2017/10/another-madagascar-environmental-activist-imprisoned

    Malagasy authorities have held Raleva, a 61-year-old farmer, in custody since September 27 after he asked to see a mining company’s permits to operate near his village.

    His arrest is at least the sixth such case of authorities targeting those opposed to wildlife trafficking or land grabs.

    Environmental activists say they face bribes and threats from traffickers on one side, and jail time and fines from the government on the other.

    #répression #activisme #écologie #Madagascar #terres #extraction_minière #bois

  • How Protest Works - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/21/opinion/sunday/how-protest-works.html

    When social scientists do uncover evidence of a movement’s influence, we have tended to focus on three main pathways by which movements gain power: cultural, disruptive and organizational. On its own, each pathway turns out to be limited in its effect. But movements that have managed to combine all three, such as the civil rights movement in the 1950s and ’60s, have had lasting impact.

    How does a movement manage to combine cultural, disruptive and organizational power? In some cases, this is accomplished through a division of labor. For example, in the civil rights movement, prominent leaders linked the language of rights, the symbols and rituals of the black church, and the Gandhian approach to civil disobedience; student activists fueled disruption through direct-action protests; and the National Association for the Advancement of Colored People, with hundreds of local organizations and leaders across the country, challenged the powers supporting the status quo in their communities and through the courts.

    #Mouvements_sociaux #Organisation #Activisme

  • Du danger de (trop) s’indigner en ligne
    http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/20/du-danger-de-trop-s-indigner-en-ligne_5203946_4832693.html

    L’indignation de leurs utilisateurs est un des carburants qui font tourner Twitter ou Facebook. Elle est recherchée et encouragée par ces multinationales car elle est au cœur même du fonctionnement des plates-formes qu’elles ont créées. Le contenu à fort quotient émotionnel génère le plus de likes, de commentaires, de partages – une des émotions qui rapportent le plus est la colère. Pour que ces services, que nous utilisons gratuitement, soient rentables, ces entreprises ont besoin de toujours plus de trafic, donc de revenus publicitaires. Elles ont intérêt à ce qu’on y reste le plus longtemps possible.

    C’est une réalité qu’on a trop tendance à oublier lorsqu’on traite de polémiques nées sur les réseaux sociaux. Molly Crockett, professeure adjointe de psychologie à l’université Yale (Connecticut), le rappelle justement dans « Indignation morale à l’ère digitale », une étude qui s’intéresse « à la façon dont la technologie peut transformer l’expression de l’indignation morale et ses conséquences sociales ».

    Le dernier mouvement qui est apparu, massif et organique, est incarné en France par le hashtag #balancetonporc avec lequel des milliers de femmes ont partagé sur Twitter leurs expériences d’agression ou de harcèlement sexuels. A moins d’une semaine d’existence, on ne peut pas encore dire s’il restera une explosion cathartique de victimes tentant de se libérer d’un poids trop longtemps enfoui, ou s’il aboutira à des avancées tangibles pour lutter contre le harcèlement et les violences envers les femmes.

    Il n’est pas surprenant que cette prise de parole collective ait pu naître et essaimer sur les réseaux, mais comme le dit le chercheur Olivier Ertzscheid sur Rue89, « ce serait une catastrophe que ces débats commencent et terminent sur Twitter ou sur Facebook. Comme ce serait une catastrophe de croire que ces plates-formes protégeront ». Si ces espaces deviennent des agoras numériques où des problèmes de société émergent et débordent jusque dans la « vie réelle », c’est qu’ils remplissent un vide laissé par les pouvoir publics et les médias.

    Pour Twitter et Facebook, #balancetonporc n’est qu’un hashtag parmi d’autres, intéressant uniquement dans la mesure où il rapporte du trafic. Olivier Ertzscheid rappelle, lui aussi, une vérité qu’on oublie trop souvent :

    « Il n’y a pour ces plates-formes ni victimes ni bourreaux, ni opprimés ni oppresseurs, seulement des usagers et des clients. »

    #Médias_sociaux #Indignation #Activisme #Olivier_Ertzscheid

    • Le texte oublie que ce tag est utilisé par les victimes, c’est pas un tag pour s’indigner, c’est un flot de témoignages par les victimes exaspérées (très majoritairement des femmes). Ceux qui s’en indigne ce sont les gens (tres majoritairement des hommes) qui ont fait les autruches jusqu’ici et qui sont indignés de ne plus pouvoir le faire.
      ce texte fait vraiment pensé à du #mansplannig et une atténuation de la violence de ce que vivent les victimes qui est au dela de l’indignation car c’est de la révolte et de la rébellion.
      Dire que c’est une explosion cathartique c’est aussi deja désactivé et effacé l’idée de révolte. La #catharsis c’est un défouloir symbolique pas une réclamation de justice concrète et politique. Si ces témoignages sont réduit à une vulgaire catharsis ca implique que ca ne sois que de la comédie et que une fois les spectacle fini les choses reprenne leur place, c’est a dire que les hommes pourrons à nouveau violer et agressé en paix.

    • Après, il faut aussi voir la critique globale faite aux médias sociaux, qui permettent l’activisme, mais plus difficilement la construction d’alternatives. Voir le livre de Zeynep Tufekci Twitter and tear gas (traduction à venir au printemps).
      Mais ce à quoi nous assistons est vraiment exceptionnel, vient juste après l’altercation télévisée entre Sandrine Rousseau et Christine Angot, les mises en cause de Denis Baupin (qui était à l’époque vice-président de l’Assemblée nationale). Le New-York Times ne s’y est pas trompé en soulignant l’importance de l’affaire Weinstein... spécifiquement pour la France. C’est que se trouve aujourd’hui une conjonction d’événements et de sentiments assez rares, et qui donc ouvre des perspectives totalement nouvelles. Le moment particulier dans lequel « la peur change de camp », et qui signale des basculements essentiels.

    • Je te met pas en cause @hlc moi aussi je met des articles avec lesquels je suis pas d’accord pour l’archivage. Je réagis à l’article pas à ton choix de le relayé. Et je suis d’accord pour les pbl causé par les réseaux sociaux mais pas de la manière dont en parle Olivier Ertzscheid et cet article (c’est à dire #androcentrisme et #mansplanning ) .

      edit @vanderling cet article est très interessant. Merci pour le signalement.

      « Woody Allen, Bill Cosby, Roman Polanski, DSK, Ghomeshi, Sklavounos, Trump, Cantat… J’en oublie, liste Mme Aurousseau. Le vent souffle fort, la tempête se préparait et la vague actuelle ne vient pas de nulle part. Si on l’envisage dans sa continuité, dans ces tempêtes successives, et qu’on regarde l’ouragan actuel… oui, peut-être qu’en le situant dans un temps continu, à l’échelle occidentale, peut-être qu’on assiste à un changement de culture. »

      Une chose est sûre : tous les spécialistes s’entendent pour dire que ce qui marquerait vraiment un changement, ce serait un électrochoc du système judiciaire — depuis les services de la police jusqu’à la loi, en passant par la façon de l’appliquer — afin « qu’il n’y ait plus une femme sur trois, chiffre Chantal Aurousseau, qu’il n’y ait plus un homme sur quatre qui vivent un événement traumatique lié à leur genre » et qu’il y ait beaucoup, beaucoup plus que trois agressions sexuelles déclarées sur 1000 qui se concluent par une condamnation.
      « MeToo » depuis longtemps MeToo existait déjà. La militante noire Tarana Burke l’a dit une première fois, et fortement, en 1996 — bien avant l’envol, en 2006, de Twitter. C’était un slogan, pas destiné à devenir viral mais à forger une solidarité, plus souvent une sororité, chez les victimes racisées et démunies qui se retrouvent dans des secteurs où organismes de soutien et centres d’aide ne se rendent pas.
      Selon la spécialiste des relations difficiles, des conflits et du harcèlement Chantal Aurousseau, #MoiAussi « est un choix de mots incroyablement juste », choix qui a pu contribuer à nourrir la déferlante. « Ce sont très souvent ces mots-là les premiers, dans l’histoire d’une femme qui témoigne. Juste un like, une émoticône, un “moi aussi” peuvent être déclencheurs. Un petit bout de texte de rien, s’il est bien reçu, peut ensuite ouvrir sur toute une nouvelle appropriation de son propre récit », indiquait Mme Aurousseau lors d’une présentation de l’étude « Témoigner de son agression sexuelle sur les réseaux sociaux : quelle expérience pour les femmes ? », dont elle est coauteure.

      « À force de dire “moi aus­si”, poursuit la professeure en entrevue, ça permet à ces femmes de se voir, de réaliser qu’elles veulent prendre une distance, puis de le faire ; et intérieurement, cette distance les protège de futurs événements. Même si elles ne sont pas arrivées à dire “non” au moment où ça se passait, sentir qu’en dedans d’elles il y a un “non” qui se dit, qui se dresse, fait qu’elles se sentent en sécurité. On a découvert que ce n’est jamais un témoignage, mais “un processus de témoignage” qui fait le travail et qui se construit à travers toutes sortes de gestes. »

      et j’en profite pour isolé un article linké dans ledevoir :
      3 agressions sexuelles déclarées sur 1 000 se soldent par une condamnation. Pourquoi ?

      C’est le seul crime violent dont le taux n’a pas diminué depuis 1999. À quelle étape du processus judiciaire le système laisse-t-il tomber les victimes ?
      http://lactualite.com/societe/2017/10/19/3-agressions-sexuelles-declarees-sur-1-000-se-soldent-par-une-condamnati

      L’article parle du taux très faible de condamnations 3 pour mille par rapport aux total des agressions déclarés par sondages et sur les 3 752 accusations qui passent au tribunal, la moitié (48 %) se soldent par un verdict de culpabilité. L’article parle du Canada, mais en France les condamnations sont souvent ridicules cf : http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/arras-pas-de-calais-le-pere-violait-sa-petite-fille-et-la-mere-ne-disait-

    • L’extrait du texte d’Olivier Ertzscheid a été choisi par le journaliste du Monde et placé dans le contexte de son propre article. Je pense que le texte original veut dire autre chose, centré sur l’analyse des médias sociaux (qui est le projet général d’O.E.). Je ne le lis pas comme « donnant des conseils » (mansplanning), mais comme décrivant ce qu’il voit.
      On le trouve à :
      http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/10/balancetonporc.html

    • Le texte de O.E est moins pourris que celui du e-monde.fr mais il prête quand même de drôles d’idées aux gens en particulier aux femmes.

      Mais accepter que ces débats commencent et se terminent sur Twitter ou sur Facebook serait une catastrophe. Comme serait une catastrophe de croire que ces plateformes protégeront la parole des victimes.

      Je voie pas qui accepte que ca commence et finisse sur twitter et justement les victimes ne donnent pas de noms puisqu’elles savent que la justice donnera raison aux agresseurs comme elle le fait habituellement.

      et il donne quant meme des conseils aux victimes (conseils que je trouve pas mauvais) : « Parce qu’un coup de dé jamais n’abolira le hasard. Et qu’un hashtag jamais, ne rendra la justice. »

    • @mad meg, ce serait bien que tu laisses les personnes de religion juive ou musulmane répondre.

      A l’étranger, c’est le hashtag #Metoo qui a été choisi. Je me demande pourquoi, c’est #balancetonporc en France.

      Il ne faut pas oublier non plus, que le porc a subit une opération chirurgicale l’empêchant d’être un agresseur sexuel.
      P.S. dénoncer, pas dénoncé.

    • Ne pas avoir de testicules comme tu dit du porc ne garantie pas que tu ne puisse pas etre un agresseur sexuel. Aussi pour les juives et les musulmanes j’espère que tu ne considere pas ces personnes comme un bloc qui déciderait d’une manière unique ! Moi j’ai parlé de la notion de pureté pas du choix que feront les femmes. Sinon tes remarques antisémites et ton deni classiste et maintenant ton utilisation des musulmanes sont vraiment détestable. Tu es un grand joueur de #bingo

      @unagi quelle horreures ces réactions sur Twitter. Je plein ce femmes qui se prennent ces torrents de merde masculinistes. Êt l’autre qui exige des noms histoire qu’en plus les victimes se prennent des condamnation pour diffamation ( vu que c’est parole contre parole pour prouver un viol ou une agression sexuelle alors que les Twitter seront des preuves à charge contre elles’

    • @unagi . Effectivement, je n’appartient à aucune de ces 2 religions, c’est pour cela que je pose la question.
      J’ai des amis/relations dans ces 2 religions, je leur poserai la question Lundi.
      Je pensais que sur SeenThis, j’aurai la réponse.

      Curieux @mad meg que tu trouve ma question antisémite , tu catalogues rapidement. Prend le temps de t’expliquer. Pourquoi oublies tu les musulmans.
      Sur twitter, cela aurait été sale . . . .
      Il est vrai que tu as l’exclusivité de la parole quel qu’en soit le moyen.

      As tu déjà participé à une conférence débat autrement que par ordinateur interposé ?
      Avec des des êtres humains ?

      L’utilisation de la tête de porc sur une synagogue, ou de mosquée se porte bien en France.
      C’est pour cela que je pose la question sur l’utilisation d’un hashtag avec le mot porc dedans.
      Ailleurs, c’est le hashtag #metoo .

      J’espère qu’Acrimed nous fera un article sur cette question.
      Le titre de l’Article repéré par Hervé Le Crosnier était : Du danger de (trop) s’indigner en ligne
      Je rajoute : Et de poser des question.

    • Ce que je trouve antisémite c’est pas cette question là c’est ta comparaison entre les femmes victimes d’agressions qui utilisent le tag #balancetonporc et les collabos de la gestapo et ton utilisation du mot #délation . cf : https://seenthis.net/messages/638677#message638741

      Pour ta question d’ici je trouve que c’est de l’instrumentalisation de ta part des femmes juives et musulmanes c’est donc une combo de paternalisme sexiste, islamophobe et antisémite si tu veux le détail. Et je pense ca parceque sur le sujet de ces dénonciations des violences sexuelles que subissent les femmes tu ne cesse de chercher le déni par tous les moyens. Tes premiers messages pour attenué l’aspect sexuel des agressions en effacant l’aspect genré es agressions pour en faire un problème de classes sociale. Ensuite ton utilisation de la gestapo pour qualifier les dénonciatrices et maintenant tes histoires de porcs. Comme quoi les musulmanes et les juives ne pourraient pas écrire le mot porc sur twitter pour dénoncer des agresseurs sexuels sur twitter. Et au passage tu glisse plein de culture du viol insidieuse dans tes messages. Par exemple ta parenthèse sur la castration des porcs qui fait comme si les agressions sexuelles étaient uniquement possibles de la part de mâles non castrés. Je laisse pas passé ce genre de choses.

    • Rendre visible ce qui a lieu, c’est plus que s’indigner, c’est chercher à rendre inacceptable.

      En arabe Halouf (animal impur) est une insulte usuelle. Et il faut ignorer beaucoup pour ne pas le savoir. Idem pour Hellüf en hébreu. Le cochon a pas de chance, omnivore comme nous, il est une figure repoussoir de l’animalité (considéré comme sale, cannibale, si les conditions s’y prêtent) qui est aussi la nôtre. Cochon, porc, schwein, pig, je sais pas si il y a une seule langue ou le terme cochon soit pas injurieux mais j’en serais étonné. Les humains (et parmi eux les hommes au premier chef) sont bien sûr les plus dangereux des animaux, mais lorsqu’ils sont qualifié d’un nom d’animal c’est en général pour pointer une humanité considérée comme défaillante, vue comme soumise à ses instincts les plus vils, indigne.
      Oui, @bce_106_6, cette façon de coller du gestapo et du camp de ci de là hors de propos est non seulement fautive (que peut-on croire décrire ou caractériser ainsi, à tors et à travers..) est insupportable. Et comme je ne suis pas un chien qui opine lorsqu’un morceau de sucre ou de viande lui est offert, les « cadeaux » n’y changent rien.

      Ces prises de parole sont libératrices et c’est ce qui compte. Faire mine de voire que cela ressemble à de la délation alors même que rares sont les noms cités (pas de preuve = procédure pour diffamation), c’est encore une fois tout mélanger.
      Plus qu’une dénonciation, terme effectivement ambigu, j’y vois une critique en acte, il y a un nous les femmes et pas un chacune son histoire, son traumatisme aussi, dire la violence subie est une modalité de combat.

      Une twiteuse disait 1/qu’elle craignait que cela ne change rien 2/puis raconte avoir vu un « frotteur » se prendre des coups de sac (sic) d’autres femmes que celle directement visée.
      https://twitter.com/Lili_etc/status/921123065429360642

      Donc, là le message est clair : si tu te hasarde à faire le porc, fait gaffe à tes miches. Ça me semble pas mal.

      Et puis depuis d’autres positions dominées que celle des femmes, on sait très bien ce que ça donne d’en dire en détail l’inacceptable (si bien naturalisé lorsqu’il est tu), de le contester, et d’agir en conséquence. Cela manque un peu partout, alors faut pas bouder. Je crois qu’on va entendre parler d’effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles.

    • Pour répondre plus brièvement à @bce_106_6 : ta question est absurde, les juives et les musulmanes pratiquantes, plus que les autres, ne verront aucun inconvénient à traiter leurs agresseurs du nom de l’animal qui les répugne le plus !
      Ce sont plutôt les amoureuses des animaux qui pourraient hésiter...

    • Avant tout Dror, mes félicitations pour ta retenue et ta politesse.

      Pourquoi cette question ?
      Je me méfie de l’unanimité des MSM (Main Steam Média) et des MS Médias Sociaux, à propos du hashtag vengeur #balancetonporc .
      Il y avait unanimité à propos de #jesuischarlie dans un premier temps.
      Je cherche une explication.

      Je maintient ma question, et seules les femmes juives ou musulmanes ont la réponse, pas d’inquiétude, j’en fréquente.
      Par ailleurs, comme tu l’as deviné, je faisais une étude sur les insultes utilisées sur SeenThis.
      Ma collection de copies d’écran commence à être intéressante.
      Pour ce qui de coller du gestapo ce n’est pas moi qui m’arroge d’avoir la vérité et le monopole sur un sujet de ce blog.

      Il va y avoir des effets concrets dans l’espace public, au travail, et, pour une toute petite partie sans doute, dans les familles, tu as entièrement raison.
      Ce hashtag sera aussi utilisé par les harceleurs(es) (sous un pseudo féminin le plus souvent), sous couvert d’anonymat, tu t’en doutes.
      Rien de plus simple pour se débarrasser de ceux qu’on a dans le nez, un peu comme l’adjectif antisémite. C’est pas moi qui l’ai utilisé.

      On remarquera aussi, que depuis ce hashtag vengeur, le sujet du Harcèlement au travail, envers les femmes ou les hommes, mis sur la place publique par Elise Lucet a disparu des radars.

      Les femmes victimes d’actes insupportables, et pas seulement celles des milieux où s’exerce le pouvoir, méritent mieux que d’être des « balances »

    • Maintenant les victimes de violences sexuelles sont comparées à #jesuischarlie
      Sauf que ces femmes qui s’expriment parlent de violences qu’elles ont subit elles mêmes pas de la mort de quelques journalistes.
      Après les collabos des nazis voici aussi les « balances » c’est à dire celles qui parlent aux flics. On te viol et si tu parle aux flics tu es une sale « balance », les agresseurs sexuels devraient t’envoyer des fleurs tellement tu t’applique à défendre leurs interets. Mais rassure toi les femmes ne peuvent pas balancer aux flics car justement les flics ca les fait marré les violences sexuelles, et ce tag qui te rend tout colère c’est justement une solution trouvé par ces femmes pour se faire entendre malgrès l’étouffoir judiciaire/policier.
      Tu traite les femmes de charlie, en sous entendant que c’est du grégarisme de leur part, mais il y a plus de 600000 agressions sexuelles et viols par an (uniquement pour les personnes de plus de 18ans) et vu l’ampleur des violences sexuelles que les hommes infligent aux femmes c’est normal que ca fasse l’effet d’un raz de marée quant ca tombe. Tu choisi systhématiquement d’attaqué les femmes - bourgeoises-gestapistes-islamophobes-antisémite (en sous entendant qu’utilisé le mot porc pour agresseur sexuel serait une exclusion des musulmanes et juives de la part des victimes qui s’expriment) et maintenant Charlie et « balances ». J’ai hate de voire la suite c’est un vrai festival.
      Sinon pour ta collection d’insultes tu peu ajouter violophile parceque t’es un sacré gros violophile mec vu ton acharnement à faire culpabilisé les victimes de violences sexuelles qui l’ouvre par tous les moyens possibles et imaginables.

      @sinehebdo au sujet de l’aspect spéciste du tag Hypatie en parle ici ; http://hypathie.blogspot.fr/2017/10/balancetonharceleur-enfin-elles.html
      Et je suis d’accord avec elle pour déploré que « porc » ca invisibilise les agresseurs sexuels qui sont des hommes. Ca pose aussi la figure du monstre/inhumain et sur cette figure il y a une phrase dans la femme au couteau :

      "Le problème dans le fait de dépeindre les abuseurs comme étant des monstres 24h/24 c’est que quand une personne fait l’expérience de la violence dans sa propre vie, iel se met à penser “oh, mais il est tellement gentil la plupart du temps, il ne pourrait pas être un abuseur” ou “mais il n’est pas TOUJOURS horrible, il est génial d’habitude, alors il ne peut pas être un abuseur”, et iels font l’erreur de penser qu’iels ne doivent pas être vraiment en train d’être maltraité-es alors qu’en réalité, c’est le cas."

      http://lafemmeaucouteau.tumblr.com

    • Ce n’est pas la première fois qu’une « affaire » de harcèlement ou d’agression sexuels suscite un afflux de témoignages. Ce fut le cas en 2011 après l’interpellation de Dominique Strauss-Kahn

      Reste que l’accueil fait, ces derniers jours, aux appels à dénonciation a été pour le moins partagé. La démarche a été jugée « délatrice » par certains, dans la mesure où l’on encourage les femmes à citer nommément leur harceleur.

      on trouve des propos comme celui-ci :

      « Ces histoires de harcèlements réels ou supposés commencent à bien faire. (…) Cette ambiance de délation et d’ordre moral est vraiment malsaine. A part de réels problèmes de violences sur les femmes, celles-ci doivent apprendre à gérer leurs relations en société, à ne pas avoir d’attitude soumise, ambiguë, et savoir ce qu’elles souhaitent. »

      La « crispation » sur ce sujet du harcèlement et des agressions sexuels dont sont victimes les femmes et – parfois – les critiques de la dénonciation qu’elles en font

      renvoient au fait qu’il existe en France, depuis les années 2000, une rhétorique consistant à véhiculer l’idée que ces violences envers les femmes sont un trait culturel appartenant à certains groupes sociaux. Elles se trouvent donc rejetées dans « l’exotisme » d’une autre culture, et d’une autre catégorie sociale.

      Or, dans le cas du mouvement enclenché ces derniers jours, les témoignages de femmes, par leur nombre et leur diversité, montrent tout à la fois l’ampleur du problème du harcèlement sexuel et le fait que celui-ci concerne toute notre société, qu’il touche toutes les catégories socioprofessionnelles, y compris les plus privilégiées.

      « Montrer que le problème ne peut pas être renvoyé à “eux” mais qu’il existe aussi chez “nous” est un enjeu fondamental du féminisme », explique M. Fassin :

      « Il l’est depuis les années 1980 aux Etats-Unis, date à laquelle les féministes s’efforcent de faire reconnaître l’existence du “date rape”, le viol pendant un rendez-vous, et pas seulement par un inconnu. Et c’est l’enjeu d’une bataille très forte aujourd’hui en France. »

      Dès lors, le problème n’est plus de l’ordre de l’« étranger », il est « parmi nous ». C’est là que se met en place une forme de résistance, selon le sociologue. « Cela pousse à se demander si le harceleur est quelqu’un d’entre nous, et pourquoi on tolère cela. »
      « Trouver que les autres sont des barbares ne coûte rien »

      Mais la violence de certaines réactions est également à la mesure du changement en cours. « Cette résistance, c’est aussi une résistance au fait que les choses sont en train de bouger », analyse le sociologue.

      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/10/18/balancetonporc-il-n-est-pas-surprenant-que-certains-hommes-protestent-vigour

    • Je suis convaincu qu’une bonne partie des risques que tu pointes, @bce_106_6 , ne sont que théoriques et que la triste réalité est que rien de tout cela ne se produira pour la bonne et simple raison que dans quelques jours, au mieux quelques semaines, tout le monde sera passé à autre chose et aura oublié tout ça, et les femmes retourneront à leurs harcèlements quotidiens. A mon avis, la vraie question est plutôt « comment faire pour que la campagne actuelle se pérénise dans le temps », mais les médias sociaux sont incompatibles avec le long terme.

      L’autre chose que je remarque dans tes commentaires est que, en soulevant toutes ces questions annexes, tu changes de sujet. Peut-être que c’est involontaire, mais en faisant ça on a l’impression que tu veux qu’on parle plus de la forme que du fond. Je te le dis d’autant plus franchement que je pense que ma petite remarque humoristique sur les cochons est du même acabit, et qu’elle n’avait peut-être pas sa place ici non plus. #BalanceTonHarceleur

  • « L’activisme en soi n’est pas une thérapie. Il serait plutôt le signe d’une bonne santé mentale. A contrario, l’inaction devant une menace globale serait inquiétante, car reflétant une certaine incapacité de réagir face aux difficultés du quotidien. »
    Source : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-s-indigner-signe-de-sante-mentale-26896.php
    #Activisme #Santé_mentale

    • S’indigner, signe de santé mentale
      Sebastien Bohler, Pour la Science, le 17 mai 2011

      L’étude est aujourd’hui achevée et livre son enseignement principal : de deux jeunes qui affirment que la menace nucléaire est élevée en 1985, celui qui se lance dans des mouvements de protestation contre l’implantation des missiles, connaît moins de troubles mentaux 20 ans plus tard, que celui qui n’a pas manifesté son désaccord.

      L’activisme en soi n’est pas une thérapie. Il serait plutôt le signe d’une bonne santé mentale. A contrario, l’inaction devant une menace globale serait inquiétante, car reflétant une certaine incapacité de réagir face aux difficultés du quotidien. Les jeunes qui ne se mobilisaient pas en 1985 révélaient en fait leur difficulté à traduire leur angoisse en actes, et cette difficulté devait affecter ultérieurement d’autres domaines de leur vie. Il n’est pas étonnant que, 20 ans plus tard, ils soient dans une situation mentale plus délicate.

      Dès lors, l’indignation ou la protestation pourraient constituer un apprentissage. Une initiation à l’art de transformer son angoisse pour ne pas l’intérioriser, et chercher des solutions. On peut aider cette initiation par l’éducation. Dans leur étude, de K. Boehenke et B. Wong ont constaté que le niveau d’éducation des jeunes est souvent prédictif de leur militantisme. Le citoyen trouve dans l’instruction des façons de mettre en œuvre ses capacités de protestation. Se documenter, lire – et s’indigner – c’est déjà traiter son angoisse, la structurer, éviter qu’elle reste indifférenciée et intériorisée. Comme le soulignent K. Boehenke et B. Wong, la culture et l’engagement politique sont peut-être un enjeu de santé mentale.

      #engagement #activisme #militantisme #indignation #éducation #santé_mentale #bonne_nouvelle

  • L’incendie volontaire de la gendarmerie de Grenoble revendiqué - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/21/l-incendie-volontaire-de-la-gendarmerie-de-grenoble-revendique_1597986

    Il se passe des choses intéressantes du côté de Grenoble on dirait…

    Près de 2000 m² d’un entrepôt abritant notamment des voitures de gendarmerie a été incendié. Un acte revendiqué par un groupe qui dit sa « solidarité » avec les prévenus du procès de la voiture de police incendiée Quai de Valmy .

    « Notre hostilité est un feu qui se propage » : les activistes en lutte contre les forces de l’ordre ont frappé fort la #gendarmerie grenobloise, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur son propre terrain : la vaste caserne Offner du groupement de gendarmerie de l’Isère, située en pleine ville dans la partie sud de Grenoble, entre le nouveau quartier Vigny-Musset et l’usine Caterpillar, a été la cible d’un important #incendie volontaire. Près de 2000 mètres carrés d’un entrepôt abritant des bureaux et garages, situés au cœur même de la caserne, ont été détruits. Les immeubles de logements des gendarmes et leurs familles tout proches n’ont pas été touchés par l’incendie : seul un militaire a été légèrement intoxiqué en tentant d’intervenir sur le sinistre.

    Au moins une trentaine de véhicules de la gendarmerie ont brûlé et le vaste local technique est ravagé, y compris les bureaux des équipes chargées des enquêtes criminelles. « La cellule d’investigation criminelle est complètement détruite avec tous les scellés en cours de traitement […] Tout est parti en fumée », ont déclaré des sources proches de l’enquête à l’AFP, précisant néanmoins que les scellés de l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys « ne sont pas concernés ». Il a fallu l’intervention de 70 sapeurs-pompiers durant la nuit pour venir à bout de l’incendie. Alors que ces derniers finissaient au matin d’arroser les murs et tôles fumantes des locaux détruits, la piste criminelle ne faisait pas de doute pour la section de recherche de la gendarmerie, saisie d’une enquête « à domicile » : elle n’a pas tardé à découvrir, derrière un camion, un trou découpé à hauteur d’homme dans le grillage de l’enceinte extérieure de sa propre caserne… et deux foyers de départ. Dans le courant de la matinée, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb se disait « indigné » et assurait que « tout est mis en œuvre pour identifier les lâches auteurs de cet acte inacceptable ».

    Ces « lâches auteurs », se présentant pour leur part comme « Des nocturnes », ont choisi de se manifester publiquement dès 13 heures, via le site internet d’information alternative local IndymediaGrenoble. Ils présentent l’incendie comme une « attaque de solidarité » avec les prévenus du procès de l’affaire de la voiture de police brûlée quai de Valmy à Paris, le 18 mai 2016, lors des manifestations contre la loi travail, procès ouvert mercredi au tribunal de grande instance de Paris. Leur texte de revendication, titré « Solidarité incendiaire », est court et précis : « Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. […] Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. […] Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage. »

    La « vague » évoquée résonne avec la destruction par le feu de cinq véhicules de la gendarmerie de Haute-Vienne, dans la nuit de lundi à mardi à Limoges, là aussi à l’intérieur d’une caserne, revendiquée mardi via Indymedia Nantes par des « ex-gendarmes mobiles anarchistes » exprimant leur « solidarité aux inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de police brûlée quai Valmy ».

    Lutte contre les « nécrotechnologies »

    Les gendarmes grenoblois s’efforçaient dans la journée de jeudi d’exploiter les images des caméras de vidéosurveillance de la caserne et des relevés ADN auraient été effectués… mais il paraît peu probable que les auteurs d’une action d’une telle témérité aient négligé ce genre d’éventualité : ils sont sans doute loin d’en être à leur coup d’essai, comme le démonte le site Indymedia Grenoble, plateforme internet basée sur le principe de la publication ouverte et libre qui revendique la volonté de « favoriser l’expression des luttes locales » et de « contrer les outils de propagande officielle et le formatage médiatique ».

    Mêlés aux communiqués sur de nombreux conflits locaux ou régionaux, de la lutte contre le Center parcs de Roybon au soutien aux migrants, on trouve ainsi sur le site plusieurs revendications anonymes d’incendies. Elles témoignent d’un usage privilégié du feu ces derniers mois chez certains activistes radicaux, en particulier dans la lutte contre les « nécrotechnologies » comme l’incendie d’une antenne de téléphonie mobile en Ardèche en juillet ou la mise à feu de véhicules et locaux d’Enedis (ERDF) à Grenoble en mai et dans la Drome en juin, ou contre « le contrôle social » comme la mise à feu de véhicules du CCAS de Grenoble en mars. Rien ne permet pourtant d’affirmer que ces divers incendiaires sont ceux qui se sont attaqués à la gendarmerie iséroise…
    François Carrel Grenoble, de notre correspondant.

    #luttes #feu #activisme

  • L’histoire d’une lutte contre deux superpouvoirs
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220817/l-histoire-d-une-lutte-contre-deux-superpouvoirs

    Avec l’épidémie de #SIDA, une violence mortifère s’est abattue sur une génération. Deux livres importants en racontent l’histoire, pour en tirer un legs politique et un appel à poursuivre la lutte : #Act_Up, une histoire, de #Didier_Lestrade, et Ce que le sida m’a fait, d’Élisabeth Lebovici.

    #Culture-Idées #Activisme #art #Elisabeth_Lebovici

  • L’histoire d’une lutte contre deux superpouvoirs : les labos et la mort
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220817/l-histoire-d-une-lutte-contre-deux-superpouvoirs-les-labos-et-la-mort

    Avec l’épidémie de #SIDA, une violence mortifère s’est abattue sur une génération. Deux livres importants en racontent l’histoire, pour en tirer un legs politique et un appel à poursuivre la lutte : #Act_Up, une histoire, de #Didier_Lestrade, et Ce que le sida m’a fait, d’Élisabeth Lebovici.

    #Culture-Idées #Activisme #art #Elisabeth_Lebovici

  • Historians Question Trump’s Comments on Confederate Monuments - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/15/arts/design/trump-robert-e-lee-george-washington-thomas-jefferson.html

    President Trump is not generally known as a student of history. But on Tuesday, during a combative exchange with reporters at Trump Tower in New York, he unwittingly waded into a complex debate about history and memory that has roiled college campuses and numerous cities over the past several years.

    Asked about the white nationalist rally that ended in violence last weekend in Charlottesville, Va., Mr. Trump defended some who had gathered to protect a statue of Robert E. Lee, and criticized the “alt-left” counterprotesters who had confronted them.

    Many of those people were there to protest the taking down of the statue of Robert E. Lee,” Mr. Trump said. “So this week, it is Robert E. Lee. I noticed that Stonewall Jackson is coming down.

    George Washington and Thomas Jefferson, the president noted, were also slave owners. “I wonder, is it George Washington next week?” Mr. Trump said. “And is it Thomas Jefferson the week after?
    […]
    Mr. Grossman [executive director of the American Historical Association] noted that most Confederate monuments were constructed in two periods: the 1890s, as Jim Crow was being established, and in the 1950s, during a period of mass Southern resistance to the civil rights movement.

    We would not want to whitewash our history by pretending that Jim Crow and disenfranchisement or massive resistance to the civil rights movement never happened,” he said. “That is the part of our history that these monuments testify to.

    How the events in Charlottesville, and Mr. Trump’s comments, will affect the continuing debate over Confederate monuments remains to be seen. Mr. Witt [a professor of history at Yale], for one, suggested that white nationalist support might backfire.

    He noted that it was the 2015 murder of nine African-American churchgoers in Charleston, S.C., by a white supremacist that led to the removal of the Confederate flag from the grounds of the statehouse.

    The amazing thing is that the president is doing more to endanger historical monuments than most of the protesters,” he said. “The alt-right is producing a world where there is more pressure to remove monuments, rather than less.

    • Baltimore Removes Confederate Statues in Overnight Operation | 2017-08-16

      https://www.nytimes.com/2017/08/16/us/baltimore-confederate-statues.html

      [...]


      Workers removed the Robert E. Lee and Thomas J. “Stonewall” Jackson monument in Baltimore.

      Beginning soon after midnight on Wednesday, a crew, which included a large crane and a contingent of police officers, began making rounds of the city’s parks and public squares, tearing the monuments from their pedestals and carting them out of town.

      [...]

      Small crowds gathered at each of the monuments and the mood was “celebratory,” said Baynard Woods, the editor at large of The Baltimore City Paper, who documented the removals on Twitter.

      [...]

      The statues were taken down by order of Mayor Catherine Pugh, after the City Council voted on Monday for their removal. The city had been studying the issue since 2015, when a mass shooting by a white supremacist at a historic black church in Charleston, S.C., prompted a renewed debate across the South over removing Confederate monuments and battle flags from public spaces.
      The police confirmed the removal.

      [...]

      By 3:30 a.m., three of the city’s four monuments had been removed. They included the Robert E. Lee and Thomas J. “Stonewall” Jackson Monument, a double equestrian statue of the Confederate generals erected in 1948; the Confederate Soldiers and Sailors Monument, erected in 1903; and the Roger B. Taney Monument, erected in 1887.

      [...]

      Taney was a Supreme Court chief justice and Maryland native who wrote the landmark 1857 decision in the Dred Scott case, ruling that even free blacks had no claim to citizenship in the United States. Although Taney was never part of the Confederacy, the court’s decision was celebrated by supporters of slavery.

      The fourth statue, the Confederate Women’s Monument, was dedicated in 1917. Pictures showed that it too had been taken down early on Wednesday.

      [...]

      One Twitter user, James MacArthur, live-streamed the removal of the Lee and Jackson monument as it was unceremoniously torn from its pedestal and strapped to a flatbed truck. At street level, lit by the harsh glare of police klieg lights, the two generals appeared small.

      Residents were seen celebrating on the pedestal, on which someone had spray-painted “Black Lives Matter.”

      [...]

      A team of police cars escorted the statues out of town. Ms. Pugh suggested on Monday that the statues might be relocated to Confederate cemeteries elsewhere in the state. (Although Maryland never seceded from the Union during the Civil War, there was popular support for the Confederacy in Baltimore and Southern Maryland, where Confederate soldiers are buried.)

      [...]

      trouvé en cherchant au réseau

      #Baltimore #Charlottesville #statues #États_Unis
      #suprématisme_blanc #iconoclasme #Confédération #histoire #racisme #esclavage

    • Baltimore Removes Confederate Statues After Activists Gave City Ultimatium | (#vidéo 7’15’’) TRNN 2017-08-16

      https://www.youtube.com/watch?v=A38qI75uwQE

      [...]

      Owen Silverman Andrews: Sure, I think it’s exciting, and the culmination of intense, years-long grassroots organizing and pressure that was a flashpoint, like you said, when white supremacist violence occurred in Charleston and then again in Charlottesville, but also in response to ongoing white supremacist violence here in Baltimore City. And so Fredrick Douglass said, “Power yields nothing without demand.” And that’s exactly what happened here. It was, “Oh, this is too expensive. This will take too long,” and ultimately, when push comes to shove, the government will respond when we force the government to respond and not before.

      Jaisal Noor: And so defenders, even liberal defenders I talk to say, “This is history. We can’t remove history. It needs to be preserved. We shouldn’t take them down.” How do you respond to those arguments?

      Owen Silverman Andrews: Sure. The Lee/Jackson monument is not history. It’s a false narrative. It’s the Lost Cause mythology. It was put up in the 1940s, not to honor fallen Confederate veterans like some of the older monuments supposedly were alluding to, but it was put up as a triumphant symbol of rising white supremacy and resurgent white power. And so leaving the Lee/Jackson statue in place is the erasure of history, not the removal of it. If you look at the way Nazi Germany, for example, has dealt with their past, they do not leave statues of Hitler and Eichmann in place. They remove them and put up plaques and said, “Jewish families lived here,” and that’s the way to remember history. Not to leave up triumphant statues of genocidal maniacs.

      Jaisal Noor: Yeah, and you didn’t hear those same people defending the statues of Saddam in Iraq.

      Owen Silverman Andrews: Exactly. Exactly. It’s a false logic, and it’s a defense mechanism of people who can’t grapple with either their own privilege or internalized white supremacy, and so we can remember history without celebrating slavery and genocide and rape.

      Jaisal Noor: And so is the work now done now that this is down?

      Owen Silverman Andrews: Columbus is next. There are two Columbus statues in Baltimore, One in Druid Hill Park, and another in Little Italy. And if those don’t come down based on government action from the City, then they’ll come down based on #grassroots_action. So those are the next two, Columbus in Druid Hill and Columbus in Little Italy. Columbus started the trans-Atlantic slave trade. He brought syphilis to the hemisphere. He was a rapist who took indigenous women to Europe and had sex with them against their will, and so we’re planning a funeral for Columbus to lay him to rest, and to move onto the next chapter so we can celebrate people like Thurgood Marshall and Harriet Tubman and Frederick Douglass, and hold up those leaders who struggled against that type of oppression instead of honoring those who initiated it.

      ||

      trouvé en cherchant dans le réseau

      #air_du_temps #goût_du_jour
      #bouleversement
      #séquelles #activisme

  • China’s censors are making sure the country doesn’t remember human rights activist Liu Xiaobo
    https://qz.com/1029242/nobel-winner-liu-xiaobos-life-and-death-have-been-thoroughly-censored-in-china

    Liu Xiaobo will be remembered by the world as the Chinese human rights activist awarded the Nobel Peace Prize in 2010. He’ll be remembered by many in China, if at all, as a man jailed for subversion of state power. China’s censors are making sure of it. Liu died from organ failure after a battle with liver cancer at the age of 61 last night (July 13) in the northeastern city of Shenyang, where he had been imprisoned for nine years. Authorities had moved him to a local hospital for treatment (...)

    #censure #activisme #surveillance

  • Etudiants disparus au Mexique : les experts internationaux ciblés par un logiciel espion
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/07/10/etudiants-disparus-au-mexique-les-experts-internationaux-cibles-par-un-logic

    Ils ont notamment enquêté sur la disparition de 43 étudiants en 2014, et accusé le gouvernement d’avoir fait obstruction à leur travail. Les autorités mexicaines ont-elles outrepassé leurs pouvoirs pour contrecarrer une enquête ? Lundi 10 juillet, les chercheurs canadiens du Citizen Lab, un laboratoire de l’université de Toronto spécialisé dans la surveillance numérique, ont révélé des tentatives d’espionnage visant des experts indépendants enquêtant notamment sur le gouvernement. Après la disparition de (...)

    #NSO #Pegasus #spyware #exportation #sécuritaire #activisme #surveillance #écoutes (...)

    ##CitizenLab

  • Reckless III : Investigation Into Mexican Mass Disappearance Targeted with NSO Spyware
    https://citizenlab.org/2017/07/mexico-disappearances-nso

    This research note reveals that an international group of experts investigating the 2014 Iguala Mass Disappearance of 43 Mexican students were targeted with Pegasus, the government-exclusive commercial spyware made by NSO Group. NSO Group, the creator of the Pegasus spyware, is an Israeli company that describes their spyware product as designed for tracking criminals and terrorists. Notably, some have reported that it is re-branding as Q Cyber Technologies. Prior Citizen Lab reporting has (...)

    #NSO #Pegasus #spyware #écoutes #exportation #sécuritaire #activisme #surveillance (...)

    ##CitizenLab

  • Amesys : les tribulations égyptiennes d’un marchand d’armes numériques français
    http://www.telerama.fr/monde/amesys-les-tribulations-egyptiennes-d-un-marchand-d-armes-numeriques-franca

    Après avoir vendu un système de surveillance électronique à la Libye de Mouammar Kadhafi, la société Amesys a changé de nom et d’actionnaire pour vendre ses services au nouveau pouvoir égyptien. Sans que l’Etat français y trouve quelque chose à redire. Eté 2011 : rattrapé par le printemps arabe, Mouammar Kadhafi est en fuite. Dans une Libye insurrectionnelle, une entreprise française inconnue du grand public prend la lumière à son corps défendant. Au cœur d’un centre d’écoute de Tripoli, deux (...)

    #AMESys #Bull #exportation #sécuritaire #activisme #web #surveillance #écoutes

  • « Exhibition sexuelle » : relaxe des Femen
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/28/97001-20170628FILWWW00079-exhibition-sexuelle-nouvelle-relaxe-des-femen.php

    Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé aujourd’hui des militantes Femen qui étaient poursuivies pour « exhibition sexuelle » lors de deux actions torse nu fin 2016, après déjà plusieurs décisions similaires de la justice française.

    Quatre Femen étaient poursuivies pour avoir manifesté à Paris, seins nus et peints, le 16 octobre 2016, contre les opposants au mariage homosexuel en marge de la Manif pour tous ; et trois autres pour avoir tenté de se menotter aux grilles du Palais de justice le 25 novembre en signe de solidarité avec Jacqueline Sauvage. Le parquet avait requis des jours-amende, en considérant que « l’exhibition de la poitrine de la femme est une exhibition sexuelle ».

    Les trois militantes présentes au tribunal ont accueilli la décision avec de grands sourires dans la salle d’audience, se transformant en cris de joie et embrassades à l’extérieur.

    « Le tribunal dit que nous ne sommes pas des exhibitionnistes mais des militantes, que notre action est politique », a dit à l’AFP l’une d’elles, Sophia Antoine, vêtue d’un T-Shirt blanc avec l’inscription « Feminist ». « Le torse d’une femme doit être traité comme celui d’un homme », a-t-elle ajouté.

    « Il est temps de préciser la loi sur l’exhibition sexuelle », ont pour leur part estimé les avocats, Me Valentine Rebérioux et Me Michaël Ghnassia, rappelant que la justice avait déjà plusieurs fois relaxé des Femen.

    Lors de l’audience du 31 mai 2017, un courrier de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et destiné aux Femen, avait été lu. Elle y saluait « un message politique » et regrettait la « sexualisation systématique de la nudité féminine ».

    #sein #femen #femmes #nudité #pudeur #exhibition #activisme

  • BAE ’secretly sold mass surveillance technology to repressive regimes’
    https://www.theguardian.com/business/2017/jun/15/bae-mass-surveillance-technology-repressive-regimes

    Documents reveal official concerns that deal with countries including Saudi Arabia could put UK security in danger, says BBC BAE, Britain’s biggest arms company, secretly sold mass surveillance technology to six Middle Eastern governments that have been criticised for repressing their citizens, the BBC has reported. The sophisticated technology can be used to spy on a huge number of people’s emails and mobile phones, triggering accusations from human rights campaigners that it is being used (...)

    #BAE_Systems #écoutes #exportation #sécuritaire #web #surveillance #activisme

  • L’Algérie a acquis une technologie de surveillance de masse qui permet d’espionner les emails et les téléphones
    https://www.tsa-algerie.com/lalgerie-a-acquis-une-technologie-de-surveillance-de-masse-qui-permet-d

    L’Algérie a acquis une technologie de surveillance de masse qui permet d’espionner les emails et les téléphones BAE Systems, groupe aéronautique et de défense britannique a procédé au cours des dernières années à la vente d’« outil de surveillance massive à des régimes répressifs », à travers l’une de ses firmes danoises, rapporte The Guardian qui cite la BBC. Parmi les États qui se seraient procuré ce matériel de surveillance on retrouve l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Oman, le Qatar et (...)

    #BAE_Systems #écoutes #exportation #sécuritaire #activisme #web #surveillance

  • En Égypte, la pression s’accentue sur Uber, sommé de livrer ses données au gouvernement
    http://www.numerama.com/politique/266083-en-egypte-la-pression-saccentue-sur-uber-somme-de-livrer-ses-donnee

    En Égypte, un bras de fer oppose Uber au gouvernement, comme le révèle le New York Times. La firme américaine résiste face aux pressions du gouvernement, désireux d’accéder à ses données comme à celles de son concurrent régional, Careem. Si ce n’est pas Uber, ce sera Careem : l’ultimatum du gouvernement égyptien adressé à la direction de la société de VTC basée à San Francisco n’a pas suffi. Uber est prévenu : s’il ne fournit pas les données de localisation de ses clients à l’État, Careem, son concurrent (...)

    #Uber #géolocalisation #surveillance #activisme #Careem

  • Standing Rock Documents Expose Inner Workings of “Surveillance-Industrial Complex”
    https://theintercept.com/2017/06/03/standing-rock-documents-expose-inner-workings-of-surveillance-industri

    On a freezing night in November, as police sprayed nonviolent Dakota Access Pipeline opponents with water hoses and rubber bullets, representatives of the FBI, the Bureau of Indian Affairs, North Dakota’s U.S. Attorney’s Office, and local law enforcement agencies frantically exchanged emails as they monitored the action in real time. “Everyone watch a different live feed,” Bismarck police officer Lynn Wanner wrote less than 90 minutes after the protest began on the North Dakota Highway 1806 (...)

    #sécuritaire #activisme #surveillance

  • China is creating a massive “Orwellian” DNA database
    https://qz.com/984400/china-is-creating-a-massive-orwellian-dna-database-to-construct-harmonic-society

    In the name of safeguarding its 1.4 billion people, China has been collecting biometric information from millions of people whom it deems potential threats—among them, Uyghurs, migrant workers, and college students—as part of national DNA database. China’s Ministry of Public Security, which oversees the database, has amassed information for more than 40 million people—the country says it has the world’s biggest database of DNA information (link in Chinese)—as of 2015, according to a report (...)

    #biométrie #activisme #étudiants #migration #surveillance #Human_Rights_Watch_(HRW)

    ##Human_Rights_Watch__HRW_

  • Vie privée : la Chine veut créer une base de données « orwellienne »
    http://www.latribune.fr/technos-medias/vie-privee-la-chine-veut-creer-une-base-de-donnees-orwellienne-714736.html

    La police chinoise collecte les empreintes génétiques de plusieurs millions de personnes depuis des mois. Si les autorités affirment que cette nouvelle base de données biométriques doit permettre de résoudre des enquêtes judiciaires, l’organisation non-gouvernementale Human Rights Watch craint des dérives liées à l’usage de cet outil. Les libertés ne cessent d’être menacées dans l’Empire du Milieu. Au nom de la sécurité des quelque 1,4 milliard d’habitants de la Chine, le gouvernement a collecté des (...)

    #activisme #surveillance #Human_Rights_Watch_(HRW) #biométrie #données_des_étudiants #étudiants (...)

    ##Human_Rights_Watch__HRW_ ##migration