• Science décalée : l’eau des WC révèle le niveau de vie
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/sante-science-decalee-eau-wc-revele-niveau-vie-78006


    Les riches, ces gros pochtrons !

    Alors que les biomarqueurs du tabac sont répartis de façon équitable dans la population, ceux de l’alcool sont fortement corrélés à trois indicateurs : les personnes ayant un haut niveau de revenu, celles occupant un poste de manager et celles habitant un logement à loyer élevé. Autrement dit, les personnes aisées boivent plus, « la consommation d’alcool étant un marqueur de statut social », affirment les auteurs. De même, « la consommation de café semble fortement associée à un niveau d’éducation élevé et à une bonne aisance financière ». Une conclusion en contradiction avec le stéréotype qui veut que les personnes défavorisées se saoulent davantage.

    • Pour une étude publiée dans la revue PNAS, des chercheurs de l’université du Queensland et de l’Institut de recherche norvégien de l’eau ont prélevé quotidiennement durant une semaine des échantillons d’eau usée provenant de 22 stations d’épuration australiennes représentant 21 % de la population, puis ils ont croisé les données avec celles d’un recensement concomitant. Les chercheurs ont ainsi pu comparer la composition de l’eau avec les données socio-économiques issues du recensement, comme l’âge, le niveau d’éducation et de revenu, le taux d’emploi ou la qualité du logement. Quelque 43 biomarqueurs ont ainsi été passés au crible et les chercheurs ont découvert des corrélations parfois étonnantes, mais aussi des constatations assez logiques.
      Alimentation

      Davantage de biomarqueurs de vitamine B se trouvent dans les urines des personnes aisées, ce qui atteste d’une alimentation plus diversifiée, notent les chercheurs. Les auteurs ont également constaté une forte corrélation entre la consommation de fibres et le niveau d’éducation

      Médicaments

      La consommation d’opioïdes est à peu près équitablement répartie selon le niveau de vie et l’âge. Avec deux exceptions : la morphine, dont la consommation augmente significativement quand on vieillit (révélant une plus forte fréquence de maladies chroniques), et le tramadol, très courant chez les ouvriers (sans doute plus exposés aux douleurs au travail). L’analyse des biomarqueurs d’antidépresseurs est elle aussi très révélatrice. De manière générale, ces derniers sont davantage présents chez les populations défavorisées, mais chaque antidépresseur semble avoir sa cible privilégiée

      #pauvreté #richesse #inégalités #addictions

    • Ca me rappelle cet article :

      Estimation of illicit drugs consumption by wastewater analysis in Paris area (France).
      Karolak S, Nefau T, Bailly E, Solgadi A, Levi Y. Forensic. Sci. Int. 200:153-160 (2010)
      https://seenthis.net/messages/773781

      Cocaine and its major metabolite benzoylecgonine (BZE), amphetamine, 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA) and buprenorphine were measured in raw water and WWTP effluent using HPLC-MS/MS after SPE extraction. Amphetamine was rarely detected. Cocaine and BZE were quantified at levels from 5 to 282 ng L(-1) and 15 to 849 ng L(-1), respectively. MDMA and buprenorphine concentrations remained under 20 ng L(-1). Cocaine consumption was estimated from cocaine or BZE concentrations measured in raw water and the results showed significant difference in drug taking during week or weekend. The estimated doses observed in this study are lower than those reported for others countries, especially Spain and Italy. MDMA consumption was estimated at lower levels than cocaine.

      #cocaine #MDMA #drogues #France #Mass_spectrometry #Science

  • Gag Order Renewed: Ban on Addameer from publishing any information on several detainees under interrogation
    11 October 2019 | Addameer
    http://www.addameer.org/news/gag-order-renewed-ban-addameer-publishing-any-information-several-detainee

    The Israeli occupation authorities renewed a gag order on the cases of several detainees under interrogation for another month. The renewed gag order is until 10 November 2019. Yesterday, 10 October 2019, the Magistrate Court in Jerusalem approved the Israeli intelligence unit’s petition to renew the gag order for the entire requested period, banning the publication of any details regarding the detainees’ cases. The hearing was only held with one party (the Israeli intelligence unit) and barred the detainees’ legal representatives, denying them from the basic right to repeal the gag order. It should be noted that the defense team was also excluded from court proceedings in the initial gag order hearing on 10 September 2019, which put in place a one-month gag order that expired on 10 October 2019. Despite the gag order, Israeli media and the Israeli intelligence department have continuously published information to the public about the cases. This inconsistent enforcement of the gag order, in which Israeli sources have exercised freedom to publish, can only be understood as a way to influence public opinion, particularly as the detainees have yet to be charged. (...)

    #censure

  • « L’attention est devenue le nouveau pétrole »
    https://usbeketrica.com/article/certaines-entreprises-du-numerique-n-ont-aucun-modele-d-affaire

    Mathématicien et médiateur scientifique à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Lê Nguyên Hoang revient avec nous sur les notions d’éthique by design et de transparence algorithmique. Objectif : faire en sorte que les intelligences artificielles de demain soient plus responsables que celles d’aujourd’hui. Sujet de discussion de plus en plus récurrent dans le milieu de la tech, la notion d’éthique by design vise à intégrer les notions d’éthique dès la conception d’un algorithme ou d’une (...)

    #YouTube #algorithme #éthique #manipulation #addiction

  • Addicted to Screens? That’s Really a You Problem - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/10/06/technology/phone-screen-addiction-tech-nir-eyal.html

    Nir Eyal does not for a second regret writing Silicon Valley’s tech engagement how-to, “Hooked: How to Build Habit-Forming Products,” even as he now has a new book out on how to free ourselves of that same addiction.

    In his original manual for building enthralling smartphone apps, Mr. Eyal laid out the tricks “to subtly encourage customer behavior” and “bring users back again and again.” He toured tech companies speaking about the Hook Model, his four-step plan to grab and keep people with enticements like variable rewards, or pleasures that come at unpredictable intervals.

    “Slot machines provide a classic example of variable rewards,” Mr. Eyal wrote.

    Silicon Valley’s technorati hailed “Hooked.” Dave McClure, the founder of 500 Startups, a prolific incubator, called it “an essential crib sheet for any start-up looking to understand user psychology.”

    But that was 2014. That was when making a slot-machinelike app was a good and exciting thing. When “seductive interaction design” and “design for behavior change” were aspirational phrases.

    “Nir Eyal’s trying to flip,” said Richard Freed, a child psychologist who supports less screen time. “These people who’ve done this are all trying to come back selling the cure. But they’re the ones who’ve been selling the drugs in the first place.”

    “I’m sure the cigarette industry said there’s just a certain number of people with a propensity for lung disease,” he added.

    Mr. Eyal said he was not reversing himself. His Hook Model was useful, certainly, and he believed in the tactics. But it was not addicting people. It’s our fault, he said, not Instagram’s or Facebook’s or Apple’s.

    “It’s disrespectful for people who have the pathology of addiction to say, ‘Oh, we all have this disease,’” he said. “No, we don’t.”

    #Médias_sociaux #Addiction #Dopamine #Mir_Eyal

  • The machine always wins : what drives our addiction to social media
    https://www.theguardian.com/technology/2019/aug/23/social-media-addiction-gambling

    Social media was supposed to liberate us, but for many people it has proved addictive, punishing and toxic. What keeps us hooked ? We are swimming in writing. Our lives have become, in the words of the author and academic Shoshana Zuboff, an “electronic text”. Social media platforms have created a machine for us to write to. The bait is that we are interacting with other people : our friends, colleagues, celebrities, politicians, royals, terrorists, porn actors – anyone we like. We are not (...)

    #SocialNetwork #addiction

    https://i.guim.co.uk/img/media/fe28e7bd58c81224613a5c1099c0693a613df453/697_495_1292_775/master/1292.png

  • Le « naming », un piège à Louvre Texte Nicolas Cori Photo Denis Allard/Réa Édité par François Meurisse - 6 Aout 2019 - Les Jours

    Le musée s’est embourbé dans un contrat de mécénat avec la généreuse famille Sackler, accusée d’avoir créé la crise des opioïdes aux États-Unis.

    Prenez La Joconde, son sourire mystérieux et ses millions de visiteurs annuels. Imaginez maintenant des hordes d’activistes dénoncer régulièrement devant elle la complicité du Louvre face à l’une des plus grandes crises sanitaires qu’ait connues les États-Unis.
    Un tel scénario a dû donner des cauchemars à la direction du musée parisien. Le 1er juillet dernier, une poignée de militants emmenés par la photographe américaine Nan Goldin, les pieds dans l’eau et des banderoles à la main, ont manifesté devant la pyramide du Louvre afin de demander à ce que l’aile Sackler des antiquités orientales soit débaptisée. La famille Sackler est propriétaire du groupe pharmaceutique Purdue Pharma, accusé d’avoir incité les médecins américains à prescrire à tout va depuis le début des années 2000 de l’Oxycontin, un analgésique contenant de l’opium, créant ainsi la plus grosse épidémie d’overdoses médicamenteuses jamais vue outre-Atlantique. Eh bien, quelques semaines après ce modeste happening, la direction du Louvre a décidé d’effacer en toute discrétion le nom de Sackler de ses salles, tout en adoptant une communication très alambiquée.

    Interrogé le 16 juillet sur RTL, Jean-Luc Martinez, le président du Louvre, a ainsi affirmé qu’il n’avait pas à « débaptiser ces salles » car elles ne portaient « plus le nom de Sackler » depuis des années, étant donné que le « nommage » des salles – datant des années 1990 – ne durait que « vingt ans ». Une information que, visiblement, seul l’intéressé possédait : pourquoi une manifestation quinze jours auparavant sinon ? Cet épisode est révélateur de la gêne de la direction du Louvre, mais aussi des problèmes éthiques pesant sur l’une des contreparties (lire l’épisode 2, « Les riches jouent aux gros dons ») les plus contestables du mécénat : le « naming » ou « nommage » d’espaces pour remercier un donateur particulièrement généreux. Permettre qu’une entreprise ou une personne fortunée donne son nom à un bout de musée, c’est prendre le risque de voir la réputation de l’établissement mise à mal si le mécène ne s’avère pas sans reproches. Et qui est sans tache ? Le récit du mécénat Sackler au Louvre permet de s’en rendre compte..

    Overdoses
    En 2015, le nombre d’overdoses mortelles dues à des médicaments opioïdes a atteint le chiffre de 33 000 contre 4 000 en 1994, avant l’introduction de l’Oxycontin. Ce médicament était à l’origine destiné à soulager les malades du cancer mais la firme Purdue Pharma a développé une politique marketing très agressive, convaincant les médecins de prescrire ce médicament à tous les publics. . . . . . . .

    La suite, payante sur : https://lesjours.fr/obsessions/mecenes-mecenat/ep5-louvre-sackler

    #art #musée #mécénat #culture #peinture #musées #exposition #mémoire #merci #france #opioides #sackler #Oxycontin #big_pharma #drogues #opiacés #addiction #drogue #pharma #santé_publique #overdose #opioids #Louvre #naming

    • Le discours de Nan Goldin
      « Je suis ici aujourd’hui pour demander à ce que le Louvre retire le nom “Sackler”. Il y a douze salles dans le département des antiquités orientales qui ont le nom “Sackler”. Les Sackler possèdent un groupe pharmaceutique qui a déchaîné la plus grande crise de santé publique aux États-Unis. Les gens meurent à cause d’eux. (…) 1,7 million de personnes sont dépendantes. »

  • Kit (culturel) de survie : sommes-nous trop connectés ?
    https://usbeketrica.com/article/kit-culturel-de-survie-sommes-nous-trop-connectes

    Cet été, on se risque à anticiper vos obsessions du moment, et à y répondre avec une sélection d’œuvres - d’anticipation, ou non - qui ont abordé le sujet. Comme ça, grâce à nous, vous serez encore plus monomaniaque… Après la surpopulation et la surveillance, on poursuit par une addiction qui touche beaucoup d’entre nous : l’hyperconnexion. Un matin, le cerveau encore embrumé par des abus d’écrans – je venais de binger sans vergogne une saison entière d’une série - j’entends un premier choc sourd, puis plus (...)

    #solutionnisme #écologie #domination #addiction #art

  • Cigarette électronique : pourquoi vapoter est-il dangereux pour la santé selon l’OMS
    https://www.latribune.fr/economie/international/cigarette-electronique-pourquoi-vapoter-est-il-dangereux-pour-la-sante-sel


    Crédits : © Mike Segar / Reuters

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a surpris vendredi avec un jugement très sévère sur les cigarettes électroniques dans son rapport mondial sur le tabac, affirmant qu’on ne pouvait pas les recommander comme aide au sevrage. Une position trop tranchée aux yeux de certains experts de la lutte anti-tabac.
    […]
    L’OMS se montre plus prudente, prenant pour référence son rapport datant de 2014 : « les SEAN (système électroniques d’administration de nicotine) sont probablement moins toxiques que les cigarettes mais il n’y a pas assez de preuves pour quantifier le niveau précis de risque », estime l’organisme international.

    Dans tous les cas, « les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés ».
    […]
    Pour toutes ces raisons, l’OMS ne fait pas figurer ce dispositif parmi l’arsenal recommandé pour arrêter le tabac et juge qu’il ne doit pas être promu comme tel tant qu’on ne dispose pas de plus de données. Cette position fait bondir les fabricants de e-cigarettes, qui parlent de « désinformation », mais aussi certains spécialistes de la lutte contre le tabac, qui défendent l’efficacité de la cigarette électronique.

    • #vape #SEAN #addiction #nicotine

      Le ministère de la Santé français, qui a fait de la lutte contre le tabac une priorité, s’est toujours montré prudent sur la question, attribuant plutôt la récente baisse du nombre de fumeurs à l’augmentation des prix, au remboursement des patchs et gommes et à l’opération Mois sans tabac.

      L’état français a également ouvert la voie à un trafic qui expose les fumeur·euses à des produits frelatés.

  • Addiction sur ordonnance, la crise des antidouleurs, de Patrick Radden Keefe, C&F éditions -
    http://danactu-resistance.over-blog.com/2019/06/addiction-sur-ordonnance-la-crise-des-antidouleurs-de-

    L’hiver dernier, les éditions C&F ont lancé une nouvelle collection intitulée, Interventions, avec un essai de Patrick Radden Keefe : Addiction sur ordonnance, la crise des antidouleurs.

    Un livre dont la quatrième de couverture commence par cette phrase : « La santé publique est trop importante pour être laissée aux trusts pharmaceutiques. » Une telle approche ne pouvait nous laisser indifférents. D’autant plus que ce phénomène de société made in USA, traité dans l’ouvrage de ce journaliste d’investigation du New Yorker, commence à se faire jour en France et dans le monde entier. Alors de quoi s’agit-il ?

    Pays particulièrement contrasté, les États-Unis subissent depuis environ deux décennies, une crise des opioïdes, avec plus de 70 000 décès par overdose en 2017, entraînant drames familiaux, services sociaux et de secours débordés. Pourtant rien à voir avec les nombreux morts par overdose des drogues illégales habituelles dans ce pays durement frappé par les toxicomanies, suite à un échec évident de la répression depuis maintenant un demi-siècle.

    Il s’agit ici d’une situation inédite, bien expliquée par Patrick Radden Keefe, avec des contributions de deux journalistes de Libération, Frédéric Autran et Cécile Brajeul, ainsi que celle de l’éditeur Hervé Le Crosnier. Cette crise sanitaire majeure est née dans les cabinets médicaux inondés d’un antidouleur, OxyContin, de l’entreprise Purdue Pharma, propriété de la famille Sackler. Antidouleur soit disant non addictif.

    Au fil des années, les antidouleurs prescrits ont augmenté, leurs ravages mortels aussi, et les profits pharamineux de la famille Sackler également, devenant la seizième plus riche du pays et finançant des universités, des musées, comme le Louvre à Paris ! Comment un tel désastre a-t-il pu se produire ? Un scandale de plus à l’actif de Big Pharma dont les profits sont plus importants que nos vies. Un livre édifiant, utile, donnant à réfléchir sur la place de ces trusts, sur les techniques de marketing, mais aussi sur la dépendance des organismes publics face aux financements privés.

    Dan29000

    #C&F_éditions #Addiction_ordonnance #Patrick_Radden_Keefe

  • Inside the Elementary School Where Drug Addiction Sets the Curriculum - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/06/12/us/opioids-ohio-minford.html

    Encore des descriptions terribles et lacrymales. Quand on sait que cette crise a été causée de prime abord par la cupidité et le cynisme des groupes pharmaceutiques...

    MINFORD, Ohio — Inside an elementary school classroom decorated with colorful floor mats, art supplies and building blocks, a little boy named Riley talked quietly with a teacher about how he had watched his mother take “knockout pills” and had seen his father shoot up “a thousand times.”

    Riley, who is 9 years old, described how he had often been left alone to care for his baby brother while his parents were somewhere else getting high. Beginning when he was about 5, he would heat up meals of fries, chicken nuggets and spaghetti rings in the microwave for himself and his brother, he said. “That was all I knew how to make,” Riley said.

    Riley — who is in foster care and who officials asked not be fully identified because of his age — is among hundreds of students enrolled in the local school district who have witnessed drug use at home. Like many of his classmates at Minford Elementary School, Riley struggles with behavioral and psychological problems that make it difficult to focus, school officials said, let alone absorb lessons.

    “If you’re worried about your parents getting arrested last night, you can’t retain information,” said Kendra Rase Cram, a teacher at Minford Elementary who was hired this past academic year to teach students how to cope with trauma. Over the past nine months, she led several classes a day, and met every week in one-on-one sessions with up to 20 students who have experienced significant trauma.

    “We have all these kids who are in survival mode,” Ms. Cram said.

    Minford Elementary is not like typical schools. At this small campus in rural southern Ohio, there is a dedicated sensory room stocked with weighted blankets, chewable toys and exercise balls. Children who were born dependent on drugs, as well as others with special needs, can take time to jump on a trampoline or calm down in a play tunnel, sometimes several times each day. In class, students role-play in lessons on self-control, such as blowing bubbles and then waiting to pop them, and anger management, while also learning calming strategies like deep breathing techniques.

    But the pastoral landscape belies a devastated community. In this county, long considered ground zero in Ohio’s opioid epidemic, nearly 9.7 million pills were prescribed in 2010 — enough to give 123 to each resident, the highest rate in the state, according to official statistics. Over the years, as opioid prescriptions have fallen, many drug users have moved on to heroin and fentanyl .

    #Opioides #Addiction #Enfants #Ohio #Ecole

  • 2017 : 140,4 tonnes de cocaïne saisie dans l’union européenne Eric Steffens, Belga, 6 Mai 2019
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2019/06/06/le-port-d_anvers-une-des-principales-portes-dentee-de-la-cocain

    Plus de 104.000 saisies de cocaïne ont été signalées dans l’UE en 2017 (contre 98.000 en 2016), pour un total de 140,4 tonnes, soit environ le double de la quantité saisie en 2016 (70,9 tonnes).

    La Belgique, avec 45 tonnes saisies en 2017, arrive en tête des pays d’Europe, devant l’Espagne (41 tonnes), la France (17,5 tonnes) et les Pays-Bas (14,6 tonnes).
"La cocaïne entre en Europe par de nombreux itinéraires et des moyens variés, mais la croissance du trafic de gros volumes dans des conteneurs de transport maritime constitue un défi majeur", expose l’agence européenne sur les drogues.
"Les niveaux estimés de pureté de la cocaïne vendue au détail sont les plus élevés qui aient été observés au cours de la décennie, ce qui tend également à indiquer une disponibilité accrue de cette drogue", ajoute l’agence.
    Anvers et Amsterdam, mais aussi Bristol ou Barcelone, figurent parmi les villes d’Europe où sont décelées les plus grandes quantités de résidus de cocaïne dans leurs eaux usées.

    Le trafic de cocaïne apparait en outre de plus en plus concurrentiel, avec des groupes de petite taille et des individus qui se servent de plus en plus des médias sociaux, des marchés du « darknet » et des techniques de chiffrement.

    « Sur le marché de la cocaïne, l’esprit d’entreprise se manifeste au travers de méthodes de distribution innovantes : des ’centres d’appel’ emploient des coursiers qui assurent une livraison rapide et flexible. Ces méthodes, reflets d’une possible ’ubérisation’ du commerce de la cocaïne, illustrent le caractère compétitif du marché, au sein duquel les revendeurs rivalisent en proposant des services allant au-delà du produit proprement dit », analyse l’Observatoire.

    Quant à l’héroïne, la quantité saisie dans l’UE a augmenté de plus d’une tonne en 2017 pour atteindre 5,4 tonnes. Une préoccupation croissante concerne les opioïdes de synthèse, dont onze nouveaux types ont été détectés en Europe en 2018.

    Le cannabis, lui, est désormais la substance que les nouveaux patients admis dans les services spécialisés de traitement pour usage de drogues citent le plus souvent comme raison principale de leur prise de contact.
Concernant les drogues de synthèse, 21 laboratoires de MDMA - le principe actif de l’ecstasy - ont été démantelés dans l’UE, contre 11 en 2016, tous aux Pays-Bas. Un déversement de produits chimiques suggérant la production de MDMA a été signalé en Belgique.

    Les dernières données montrent que la teneur en MDMA des comprimés d’ecstasy a atteint un pic décennal en 2017, avec une estimation de 6,6 millions de comprimés de MDMA saisis dans l’UE, soit le chiffre le plus élevé depuis 2007.

    Les données disponibles indiquent également que la production d’amphétamine se concentre principalement en #Belgique, aux #Pays-Bas et en #Pologne ainsi que, dans une moindre mesure, dans les #États_baltes et en #Allemagne.

    #concurrence #innovation #distribution #ubérisation #service #compétitivité #centre_d_appels #médias_sociaux #commerce #drogue #cocaïne #drogues #santé #addiction #société

  • Et maintenant on mange quoi ? Un repenti de l’agroalimentaire dénonce les pratiques des industriels

    https://www.youtube.com/watch?v=8sQAIZLKZuI

    Christophe Brusset, ancien acheteur dans l’industrie agroalimentaire, raconte dans son dernier livre ce qu’il a vu durant ses 20 ans d’expérience. Et ça fait peur pour notre santé...

    #grande_distribution #alimentation #diméthicone #agroalimentaire #santé #malbouffe #Christophe_Brusset #beurk #additifs

  • Flandres : Les médecins doivent demander à leurs patients s’ils sniffent de la coke ? Yves Delepeleire, traduit par Herve Voglaire Sanchez Daardaar
    https://daardaar.be/rubriques/societe/les-medecins-doivent-demander-a-leurs-patients-sils-sniffent-de-la-coke

    Les accros aux drogues stimulantes telles que la cocaïne et les amphétamines sollicitent plus d’aide que les personnes dépendantes au cannabis.

    Parmi tous les toxicomanes qui se sont présentés dans des centres de thérapie en Flandre en 2017, près d’un sur quatre déclare surtout être accro à la cocaïne. Ces dernières années, le nombre d’accros à la cocaïne dans les centres d’accueil est monté en flèche. Au point que les personnes dépendantes aux drogues stimulantes dépassent désormais les fumeurs de cannabis. Il ressort du nouveau rapport de l’Association flamande des centres de traitement pour la période 2016-2017 que cette tendance, amorcée en 2015, prend de l’ampleur.

    Si le nombre de consommateurs de cannabis à problèmes reste élevé, Paul Van Deun, psychologue clinique au sein de l’organisation De Spiegel, estime que le plafond est atteint, tandis que le nombre de cocaïnomanes à problèmes risque au contraire d’augmenter.

    « Ces drogues vont de pair avec la frénésie de la société actuelle », affirme Van Deun. « La cocaïne est par ailleurs facile à trouver, et les problèmes qui en découlent sont encore négligés. De nombreux consommateurs ne se sentent pas dépendants car ils en prennent seulement le week-end, or le week-end venu, ils ne savent plus s’en passer et n’ont réellement les pieds sur terre que le mercredi. Le vendredi, ils commencent à consommer et continuent durant tout le week-end. Le lundi et le mardi, ils doivent récupérer. Dès le jeudi, ensuite, ils éprouvent le besoin d’en reprendre. »

    Van Deun voit des similitudes avec le début des années 2000, lorsque le nombre de consommateurs de cannabis à problèmes s’est envolé dans le milieu des services d’aide. Au même titre que la poudre blanche actuellement, on considérait à l’époque que fumer un petit joint n’était pas bien grave « Il y a néanmoins une différence », précise-t-il. « Au début des années 2000, les consommateurs de cannabis étaient surtout orientés par la justice. À présent, les consommateurs de cocaïne cherchent de l’aide de leur propre chef, ce qui en soi est une bonne chose. Plus le nombre de cocaïnomanes présents dans les centres de traitement augmente, plus nous aurons une image fidèle de la réalité du problème. »

    Reste que selon lui, les responsables de la prise en charge en première ligne manquent l’occasion d’aiguiller les cocaïnomanes plus rapidement. « C’est à peine si nous accueillons des personnes envoyées par leur médecin traitant. Aujourd’hui, les généralistes demandent généralement à leurs patients s’ils fument ou s’ils boivent. Ils feraient bien d’inclure d’autres drogues dans leurs questions. Les symptômes de la consommation de cocaïne ne sont pas visibles au premier regard, mais les séquelles peuvent s’avérer douloureuses, comme c’est notamment le cas de la perforation de la cloison nasale. Si l’on ne pose pas la question, il sera impossible de déceler ce type de problèmes. »

    Van Deun se montre en outre pessimiste quant à la possibilité d’écourter la durée de traitement dans les soins liés à la dépendance. En effet, le nombre de thérapies ne cesse de croître, tandis que le personnel ne connait pas la même évolution. « Les centres sont constamment contraints de faire du résultat, faute de quoi ils seraient privés de financement. Si le patient ne se présente pas car il n’est pas motivé, la pression devient grande lorsque l’on appelle le suivant sur la liste d’attente. »

    #Flandres #société #drogue #cocaïne #drogues #santé #addiction #cocaine #société #cannabis

  • Apple Cracks Down on Apps That Fight iPhone Addiction
    https://www.nytimes.com/2019/04/27/technology/apple-screen-time-trackers.html

    They all tell a similar story : They ran apps that helped people limit the time they and their children spent on iPhones. Then Apple created its own screen-time tracker. And then Apple made staying in business very, very difficult. Over the past year, Apple has removed or restricted at least 11 of the 17 most downloaded screen-time and parental-control apps, according to an analysis by The New York Times and Sensor Tower, an app-data firm. Apple has also clamped down on a number of (...)

    #Apple #iPhone #smartphone #addiction

  • « Les patients n’ont pas l’impression d’être dans la transgression » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/07/les-patients-n-ont-pas-l-impression-d-etre-dans-la-transgression_1725532

    A Clermont-Ferrand, plusieurs structures, dont l’Observatoire français des médicaments antalgiques, étudient la dépendance aux drogues légales que sont les opioïdes.

    Les consultations concernant les opioïdes se sont multipliées depuis 2014, quand les opioïdes sont devenus un sujet de recherche pour l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). « Les patients n’ont pas l’impression d’être dans un comportement de transgression vis-à-vis du traitement. Ils cherchent à se soulager, ce qui est légitime, explique Nicolas Authier. Parfois, ils n’ont plus de douleur physique mais continuent de prendre des médicaments pour calmer celle liée au manque et rendre moins pénible une douleur psychique préexistante, tel qu’un stress post-traumatique, un décès ou une maltraitance familiale. »

    #Opioides #France #Addiction

  • Opioïdes : les patients paient l’addiction - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/07/opioides-les-patients-paient-l-addiction_1725537

    Début avril, dans la septième édition de son rapport « Drogues et addictions, données essentielles », l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) pointait pour sa part le rôle majeur joué par les opioïdes dans la mortalité des quinze dernières années en France. Les chiffres sont parlants : en l’espace de dix ans, le nombre annuel d’intoxications a doublé, si bien que l’Hexagone enregistre aujourd’hui plus d’overdoses par médicaments opioïdes que par l’usage de drogues illégales. Chaque semaine, environ cinq personnes meurent d’une overdose d’antidouleur opioïde, des suites d’une dépression respiratoire.

    Nathalie Richard : « Nous avons remarqué la progression d’un signal avec une augmentation des intoxications aux antalgiques opioïdes. La particularité de ce signal est qu’il ne concerne plus uniquement la population des usagers de drogue. Il progresse dans la population en général. »

    #Opioides #Addiction #France

  • Certificate issue causing add-ons to be disabled or fail to install - Add-ons / Announcements - Mozilla Discourse
    https://discourse.mozilla.org/t/certificate-issue-causing-add-ons-to-be-disabled-or-fail-to-install/39047

    At about 6:10 PST we received a report that a certificate issue for Firefox is causing add-ons to stop working and add-on installs to fail.
    Our team is actively working on a fix. We will update as soon as we have more information.

    Ce matin toutes mes extensions Firefox désactivées d’un seul coup...
    ...et impossible d’en installer une que ce soit via le gestionnaire de modules ou directement depuis les fichiers.xpi
    => gros #fail chez Mozilla !

    #firefox #mozilla #extension #add-on #SSL #certificat

  • Des #épidémies et des hommes... (3/4) : Crise des #opioïdes : l’Amérique en #overdose
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/des-epidemies-et-des-hommes-34-crise-des-opioides-lamerique-en-overdos


    La dépendance aux opioïdes est devenue l’une des premières causes de mortalité du pays avec 70 000 personnes décédées d’une overdose en 2017, plus de six fois le nombre de personnes tuées par armes à feu la même année. La crise des opioïdes étant un problème qui se propage à grande échelle, les autorités ont du mal à la contrôler. Le gouvernement fédéral a dû décréter l’état d’urgence sanitaire il y a deux ans.

    Comment une telle crise sanitaire a-t-elle pu s’installer dans le pays le plus riche du monde ? Qui sont les responsables ? Que nous apprend cette épidémie du système d’accès aux soins états-unien et de son marché du #médicament ? Que nous révèle-t-elle de la crise multiforme traversée par les États-Unis ? Quelles sont les solutions pour les milliers de personnes tombées dans l’#addiction aux opioïdes ?

  • Recension : Patrick Radden Keefe, Frédéric Autran, Cécile Brajeul, Addiction sur ordonnance. La crise des antidouleurs
    https://journals.openedition.org/lectures/33475

    Ce livre interroge à la fois le fonctionnement des administrations de la santé publique et l’éthique médicale. Patrick Radden montre bien comment la cupidité et le profit permettent de corrompre des personnes haut placées qui vont ensuite travailler pour Purdue Pharma. Il dénonce également le fait que les institutions culturelles et universitaires qui reçoivent des dons de la part de l’entreprise pharmaceutique continuent à les accepter, sans remettre en question l’origine de ces financements.

    #C&F_éditions #Addiction_sur_ordonnance

  • The Challenge of Going Off Psychiatric Drugs | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2019/04/08/the-challenge-of-going-off-psychiatric-drugs

    Laura had always assumed that depression was caused by a precisely defined chemical imbalance, which her medications were designed to recalibrate. She began reading about the history of psychiatry and realized that this theory, promoted heavily by pharmaceutical companies, is not clearly supported by evidence. Genetics plays a role in mental disorder, as do environmental influences, but the drugs do not have the specificity to target the causes of an illness. Wayne Goodman, a former chair of the F.D.A.’s Psychopharmacologic Drugs Advisory Committee, has called the idea that pills fix chemical imbalances a “useful metaphor” that he would never use with his patients. Ronald Pies, a former editor of Psychiatric Times, has said, “My impression is that most psychiatrists who use this expression”—that the pills fix chemical imbalances—“feel uncomfortable and a little embarrassed when they do so. It’s kind of a bumper-sticker phrase that saves time.”

    Dorian Deshauer, a psychiatrist and historian at the University of Toronto, has written that the chemical-imbalance theory, popularized in the eighties and nineties, “created the perception that the long term, even life-long use of psychiatric drugs made sense as a logical step.” But psychiatric drugs are brought to market in clinical trials that typically last less than twelve weeks. Few studies follow patients who take the medications for more than a year. Allen Frances, an emeritus professor of psychiatry at Duke, who chaired the task force for the fourth edition of the DSM, in 1994, told me that the field has neglected questions about how to take patients off drugs—a practice known as “de-prescribing.” He said that “de-prescribing requires a great deal more skill, time, commitment, and knowledge of the patient than prescribing does.” He emphasizes what he called a “cruel paradox: there’s a large population on the severe end of the spectrum who really need the medicine” and either don’t have access to treatment or avoid it because it is stigmatized in their community. At the same time, many others are “being overprescribed and then stay on the medications for years.” There are almost no studies on how or when to go off psychiatric medications, a situation that has created what he calls a “national public-health experiment.”

    Roland Kuhn, a Swiss psychiatrist credited with discovering one of the first antidepressants, imipramine, in 1956, later warned that many doctors would be incapable of using antidepressants properly, “because they largely or entirely neglect the patient’s own experiences.” The drugs could only work, he wrote, if a doctor is “fully aware of the fact that he is not dealing with a self-contained, rigid object, but with an individual who is involved in constant movement and change.”

    A decade after the invention of antidepressants, randomized clinical studies emerged as the most trusted form of medical knowledge, supplanting the authority of individual case studies. By necessity, clinical studies cannot capture fluctuations in mood that may be meaningful to the patient but do not fit into the study’s categories. This methodology has led to a far more reliable body of evidence, but it also subtly changed our conception of mental health, which has become synonymous with the absence of symptoms, rather than with a return to a patient’s baseline of functioning, her mood or personality before and between episodes of illness.

    Antidepressants are now taken by roughly one in eight adults and adolescents in the U.S., and a quarter of them have been doing so for more than ten years. Industry money often determines the questions posed by pharmacological studies, and research about stopping drugs has never been a priority.

    Barbiturates, a class of sedatives that helped hundreds of thousands of people to feel calmer, were among the first popular psychiatric drugs. Although leading medical journals asserted that barbiturate addiction was rare, within a few years it was evident that people withdrawing from barbiturates could become more anxious than they were before they began taking the drugs. (They could also hallucinate, have convulsions, and even die.)

    Valium and other benzodiazepines were introduced in the early sixties, as a safer option. By the seventies, one in ten Americans was taking Valium. The chief of clinical pharmacology at Massachusetts General Hospital declared, in 1976, “I have never seen a case of benzodiazepine dependence” and described it as “an astonishingly unusual event.” Later, though, the F.D.A. acknowledged that people can become dependent on benzodiazepines, experiencing intense agitation when they stop taking them.

    In the fifth edition of the DSM, published in 2013, the editors added an entry for “antidepressant discontinuation syndrome”—a condition also mentioned on drug labels—but the description is vague and speculative, noting that “longitudinal studies are lacking” and that little is known about the course of the syndrome. “Symptoms appear to abate over time,” the manual explains, while noting that “some individuals may prefer to resume medication indefinitely.”

    Audrey Bahrick, a psychologist at the University of Iowa Counseling Service, who has published papers on the way that S.S.R.I.s affect sexuality, told me that, a decade ago, after someone close to her lost sexual function on S.S.R.I.s, “I became pretty obsessive about researching the issue, but the actual qualitative experience of patients was never documented. There was this assumption that the symptoms would resolve once you stop the medication. I just kept thinking, Where is the data? Where is the data?” In her role as a counsellor, Bahrick sees hundreds of college students each year, many of whom have been taking S.S.R.I.s since adolescence. She told me, “I seem to have the expectation that young people would be quite distressed about the sexual side effects, but my observation clinically is that these young people don’t yet know what sexuality really means, or why it is such a driving force.”

    #Psychiatrie #Big_Pharma #Addiction #Anti_depresseurs #Valium

    • Le problème, c’est que les psychiatres ont surtout le temps pour prescrire, pas pour creuser. Et que le temps de guérison entre frontalement en conflit avec le temps de productivité.

      Le temps de guérir est un luxe pour les gens bien entourés et avec assez de moyens financiers.

      Et il manque toujours la question de base : qu’est-ce qui déclenche ses réponses psychiques violentes ?

      J’aurais tendance à dire : un mode de vie #normatif et étroit qui force certaines personnes à adopter un mode de vie particulièrement éloigné de ce qu’elles sont, de ce qu’elles veulent. Notre société est terriblement irrespectueuse et violente pour tous ceux qui ne se conforme nt pas au #modèle unique de la personne sociale, dynamique et surtout, bien productive !

      #dépression

  • How the #blockchain Could Help Those Struggling With Addiction
    https://hackernoon.com/how-the-blockchain-could-help-those-struggling-with-addiction-b96d2d2814

    Image courtesy: PexelsDrug addiction is a huge problem in the United States. From alcoholism to nicotine dependence to addiction to more serious #drugs like opioids, the health implications and human/financial costs are significant. According to Regis College, deaths related to heroin overdoses increased dramatically from 2010 to 2016. By 2016, synthetic opioids took center stage in overdose deaths, with heroin trailing. The opioid crisis has reached the point where now opiate overdoses are the number one cause of death in individuals under the age of 50.The healthcare costs of Illicit drugs alone exceed $11 billion annually, and overall costs including incarceration, crime, lost work, and productivity are $249 billion. Drug use is not just found in poor neighborhoods or among the (...)

    #addiction-treatment #blockchain-technology

  • US deaths from alcohol, drugs and suicide at all-time high - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2019/03/08/deat-m08.html

    US deaths from alcohol, drugs and suicide at all-time high
    By Kate Randall
    8 March 2019

    More than 150,000 Americans died from alcohol and drug-induced fatalities and suicide in 2017. This is more than twice as many as in 1999 and the highest number since recordkeeping began in that year. This skyrocketing rate of so-called deaths of despair was confirmed in a new analysis released this week by Trust for America’s Health (TFAH) and Well Being Trust (WBT).

    #états-unis #drogue #alcool #addiction #mortalité #démographie #population #santé

  • You are gambling, daily
    https://hackernoon.com/you-are-gambling-daily-bf2ed376ac61?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Tech Addictions in the era of Attention Economy“Damn, I just opened YouTube for watching that one video and ended up spending hours on it”, “These apps are like rabbit hole”, “I logged in Facebook to find contact of one person, after an hour I found myself laughing at a meme” and so on. Feels related?Most of us, having active online lives have felt this way at some point or the other. Why do we end up wasting our precious hours online? Are we just being careless or is there more to it? Are we to be blamed in entirety?In order to answer these questions well, let’s understand how the tech giants operate and what are they fighting for.We have heard the phrase “Data is the new fuel”, “ If you are not paying for it, you’re not the customer, you’re the product being sold”.All the apps that we end up (...)

    #social-media #psychology #attention-economy #addiction #tech-addiction