« Facebook n’a jamais essayé de donner à ses utilisateurs un réel contrôle de leurs données »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/09/sherry-turkle-les-americains-ont-voulu-vivre-leur-passion-avec-facebook-sans
Pour l’anthropologue Sherry Turkle qui a étudié nos relations avec les nouvelles technologies, nous sommes aveuglés par une passion pour ce réseau social. J’étudie l’attitude des Américains envers les réseaux sociaux depuis leur apparition. Dès le début, un fort lien s’est noué entre les réseaux sociaux et les Américains qui avaient soif de relations sans engagement. Grâce à ces technologies, nous sommes toujours ensemble, mais seuls, protégés par la distance qui nous sépare des autres. Avec le temps, ce (...)
#Facebook #SocialNetwork #solutionnisme #addiction #marketing
Opioid crisis engulfs blockaded Gaza Strip
▻https://www.apnews.com/ff3cf542ded542d5b2e51ceb3fbe051c
GAZA CITY, Gaza Strip (AP) — An opioid crisis has quietly spread in the Gaza Strip, trapping thousands in the hell of addiction and adding another layer of misery to the blockaded and impoverished coastal territory.
The scourge can be traced to the mass import of cheap opioid-based Tramadol pain pills through smuggling tunnels under Gaza’s border more than a decade ago. A more addictive black-market form of the drug called Tramal has since taken hold.
“I have seen the top elites taking it — university students, girls and respectful people,” said Dr. Fadel Ashour, who treats addicts in his dimly lit clinic.
Tramadol, a synthetic opioid analgesic, is considered a controlled substance by the U.S. Food and Drug Administration, in the same category as well-known medications like Valium and Xanax.
The WHO study cited the blockade, high unemployment among university graduates and never-ending conflict with Israel as factors associated with “widespread” Tramadol abuse.
It said users turned to the drug to “escape problems,” obtain a “feeling of relaxation,” to “not think” and to fall asleep.
Tramal, believed to be a more addictive black market form of Tramadol, arrived later, gaining popularity after the first war between Hamas and Israel in 2009.
Tramal was cheap, less than 50 cents a tablet, and people discovered its sedative effects at a time when they were “trying to overcome their anxiety because Gaza was a very traumatic environment,” said Dr. Ashour.
But in recent months, prices have shot up. A single pill can cost about $20, well beyond most people’s means.
Being a health worker himself, Abu Karim was able to get prescriptions to buy the milder Tramadol legally and more affordably.
“It was not as powerful as the smuggled Tramal, but with more pills, it does part of the job,” he said.
Today, he’s among the few patients at the Hope Center, the first and only rehab facility in Gaza. Since opening at Gaza’s only psychiatric hospital in 2017, it has treated 230 people, 90 percent of them tramadex users.
Nearly a year of border protests against the Israeli blockade have added a new element to the crisis. Hundreds of young men have been shot by the Israeli army, which says it is defending its border.
Mahmoud, a 29-year-old, said he became addicted to Lyrica after he was shot during a protest. Unemployed and unmarried, he is now being treated by Dr. Ashour.
“I don’t want to reach a level in which I lose my personality and dignity because of the drugs,” said Mahmoud, who would not give his family name because of the social stigma associated with addiction. “I want to stop.”
L’addiction, une garantie pour les profits | Entre les lignes entre les mots
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/02/27/laddiction-une-garantie-pour-les-profits
par Didier Epsztajn
Patrick Radden Keefe débute son texte par le Metropolitan Museum, l’« aile Sackler » du nom d’une « des plus grandes dynasties de philanthropes américains ». Il interroge l’origine de cette richesse, « aussi obscure que celle des barons voleurs », l’entreprise familiale Purdue Pharma.
Une entreprise privée, un antalgique, OxyContin, un opioïde et ses propriétés addictives, des campagnes marketing, le financement de médecins pour construire des « arguments »… « Depuis 1999, 300 000 à 500 000 Américains selon les évaluations, sont morts d’overdose liées à OxyContin ou d’autres opioïdes délivrés sur ordonnance ».
L’auteur analyse la place du commerce – et non de la pratique médicale – ayant fait la fortune des frères Sackler, les campagnes de séduction des médecins, la multiplication des ordonnances de tranquillisants, les vertus thérapeutique du pavot à opium et les risques addictifs, la commercialisation de « jumbo pills », les choix liés aux « impératifs » de rentabilité, les informations – véritables publicités – fournies aux médecins, « l’entreprise persuadait les médecins que le médicament était sans danger en s’appuyant sur des documents produits par des médecins payés ou fiancés par l’entreprise », la diffusion des comprimés sur le marché noir, le refus de reconnaître le caractère addictif du médicament, le rejet de la responsabilité sur les seul·es individu·es (une ritournelle du néolibéralisme), la sur-prescription et les énormes profits, les arrangements pour éviter les procès, le blocage de la concurrence des médicaments génériques, le lobbyisme…
Une mise en cause tant de la marchandisation de la santé, des mensonges et de la propagande des laboratoires pharmaceutiques, des addictions propagées par le capitalisme, des systèmes privatisés de soins et de la place des fondations – du cynisme de la philanthropie – sans oublier leur rôle dans l’évitement fiscal…
Une nouvelle collection interventions (« il s’agit de dévoiler les détournements, les enclosures et les accaparements ou d’évoquer des solutions ouvertes, originales et coopératives ») à suivre.
#Addiction_ordonnance #C&F_éditions #Sackler #Opioides #Patrick_Radden_Keefe
Parution : Addiction sur ordonnance, La crise des antidouleurs, par Patrick Radden Keefe
►https://cfeditions.com/addiction
J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de :
Addiction sur ordonnance
La crise des antidouleurs
par Patrick Radden Keefe
traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Richard
avec des contributions de :
Frédéric Autran, Cécile Brajeul et Hervé Le Crosnier
C&F éditions, 2019
16 €
ISBN 978-2-915825-90-9
►https://cfeditions.com/addiction
Ce premier livre de la collection interventions traite d’un sujet douloureux, la « crise des opioïdes » qui ronge les États-Unis de l’intérieur et qui s’étend dans le monde entier. 400000 décès par overdose dans la dernière décennie aux USA, dont 70000 l’an passé... pour une addiction qui a souvent débuté dans le cabinet d’un médecin ou un service d’hôpital ayant prescrit des antidouleurs sans prendre les précautions nécessaires pour éviter la dépendance aux opiacés.
Patrick Radden Keefe est remonté à la source en étudiant les stratégies marketing de la famille Sackler, et de sa petite entreprise de pharmacie du Connecticut, devenue une des plus riches du pays... au prix d’une crise de santé publique majeure.
L’article de Frédéric Autran montre la vie quotidienne des personnes dépendantes aux opiacés, et plus particulièrement aux opioïdes de synthèse vendus comme des médicaments.
Celui de Cécile Brajeul expose plus spécifiquement la situation en France.
Dans sa postface, Hervé Le Crosnier considère les trusts pharmaceutiques comme des acteurs de la « société de l’information », pour lesquels l’appât du gain et les mensonges marketing sont le moteur prioritaire. Il appelle à reconsidérer la dépendance des organismes publics (musées, universités...) aux financements privés et notamment au cynisme de la philanthropie.
On peut obtenir un extrait spécimen à :
▻https://cfeditions.com/addiction/ressources/addiction_SPECIMEN.pdf
Bonne lecture
Adding #elasticsearch To Legacy Application Using #logstash
▻https://hackernoon.com/adding-elasticsearch-to-legacy-application-using-logstash-98c19ac2f0fb?s
ElasticSearch has created a boom in the market with its ability to store, scaling, performing full-text search and analytics on the humongous amount of data in near real time. ElasticSearch is open source search and analytics engine generally used in applications which have complex search features.In this tutorial, we are going to consider a scenario where we wish to add ElasticSearch to our legacy application as a Secondary Data Source. Say suppose we have a legacy application which uses #mysql database and now we have a requirement where we need to have a heavy search and we have decided to move to ElasticSearch. My idea here would still stick to Relational Databases as a Primary Data Store and use ElasticSearch as a Secondary Data Store for the requirements where we need to have the (...)
Un héros américain : Harvey W. Wiley (1844-1930)
A propos de : The Poison squad. One Chemist’s Single-Minded Crusade for Food Safety at the Turn of the Twentieth Century, de Deborah Blum (2018)
▻https://ritme.hypotheses.org/5807
H. Wiley est très au fait de ces lacunes dans les protocoles expérimentaux. La seule façon de le résoudre, selon lui, consisterait à faire des expériences sur des humains, des volontaires. Le protocole qu’il établit est le suivant : la moitié des convives mangera de la nourriture de qualité, sans additifs, et l’autre moitié mangera la nourriture qui contient des conservateurs. Ses cobayes doivent être de jeunes gens robustes et en bonne #santé. L’idée est que s’ils sont malades, alors les personnes plus fragiles le seront d’autant plus. Le Congrès vote les crédits pour cette expérience en 1901. H. Wiley transforme alors le sous-sol du ministère de l’agriculture en restaurant expérimental et commence le recrutement des volontaires. Il retient 12 jeunes employés, principalement parmi le personnel du ministère, pour 6 semaines. Les volontaires sont divisés en 2 groupes et les groupes reçoivent de la nourriture avec ou sans conservateur en alternance, pendant 2 semaines. Cette période sera ultérieurement jugée trop courte par les critiques de l’expérience, mais H. Wiley craint de mettre trop en danger ses jeunes volontaires en prolongeant la durée de l’étude. Ils sont examinés 2 fois par semaine par des medecins du service de santé de la Marine. Ils doivent se peser, prendre leur température et leur pouls avant chaque repas.
Le premier #additif testé est le borax. Après quelques semaines, la moitié des volontaires a perdu du poids. Et seule la moitié d’entre eux a pu aller au bout de l’expérience lorsqu’ils appartenaient au groupe qui absorbait du borax. Les autres étaient malades : perte d’appétit, nausée, maux de tête et d’estomac, atteinte des reins. Surtout l’étude met en évidence des effets cumulatifs et montre que les effets toxiques sont sensibles à partir de 0,5 grammes. Le rapport conclut qu’il faut réglementer la proportion de borax, particulièrement quand d’autres moyens de conservation sont disponibles. L’expérience a attiré l’attention d’un jeune reporter du Washington Post, Georges Rothwell Brown. Wiley l’accueille avec réticence. Il craint le scandale lié à une expérience qui tourne mal et met en danger les volontaires. Le journaliste publie cependant, en insistant sur le côté humoristique de l’entreprise, plusieurs articles sous le titre « The poison squad », la brigade antipoison.
Quitter Facebook rendrait plus heureux… et moins bien informé
▻https://usbeketrica.com/article/quitter-facebook-rendrait-plus-heureux-et-moins-bien-informe
Quel est l’impact de la suppression de son compte Facebook ? Des chercheurs de l’Université de New York et de Stanford ont suivi près de 3 000 internautes qui ont décroché du réseau social pendant un mois. On connaît depuis longtemps le potentiel addictif du plus populaire des réseaux sociaux. Il n’est donc guère surprenant que désactiver son compte Facebook ait des effets bénéfiques sur son bien-être. C’est en tout cas ce que confirme une étude menée par des chercheurs des Universités de New York et (...)
Delete your account : leaving Facebook can make you happier, study finds
▻https://www.theguardian.com/technology/2019/feb/01/facebook-mental-health-study-happiness-delete-account
New study from Stanford and NYU finds logging off causes ‘small but significant improvements in wellbeing’ Despite all the scandals of the past year, here we are, still on Facebook, a couple of billion of us spending about an hour a day in its iron grip. Now a new study suggests it’s making us feel bad. That’s in part because we may be addicted. Want to feel better ? Delete Facebook. As some experts have said, the system of rewards set up by Facebook and other social media platforms is akin (...)
▻https://i.guim.co.uk/img/media/b6e8f2374460895563793f4a9aaf99a4e2e3d5f5/0_173_5184_3110/master/5184.jpg
L’Afrique, l’eldorado de la nicotine made in Europe – JeuneAfrique.com
▻https://www.jeuneafrique.com/715614/societe/chronique-lafrique-leldorado-de-la-nicotine-made-in-europe
Taux de nicotine, de monoxyde de carbone et de particules totales : à quantité de cigarettes égale, les Africains fument davantage de composants toxiques que les Européens. La presse africaine –singulièrement marocaine et sénégalaise – relaie, ces derniers jours, un prix d’investigation remis par l’ONG Public Eye qui, elle-même, relaie l’enquête de la journaliste française Marie Maurisse sur la composition des tiges à #tabac « made in Switzerland » réservées à l’exportation vers les #pays_du_Sud. Le constat est sans appel : les #cigarettes consommées en #Afrique sont plus toxiques que celles fumées en Europe.
#Additifs, résidus de #pesticides… Le pain, un #aliment industriel comme les autres ? | 60 Millions de Consommateurs
▻https://www.60millions-mag.com/2019/01/23/additifs-residus-de-pesticides-le-pain-un-aliment-industriel-comme-l
Les #baguettes et autres #pains, même artisanaux, peuvent cacher de nombreux “auxiliaires technologiques”, des #mycotoxines et des traces de #polluants.
Voice Is Booming ! Does Your App Deserve A Voice Version ?
▻https://hackernoon.com/voice-is-booming-does-your-app-deserve-a-voice-version-880300880bf9?sour
5 tiny tests to decide if you need a voice appVoice seems to be one of the most notable opportunities in the market. In the U.S. alone 24% of households own at least one smart speaker (Google/Amazon), which means 80 million potential users.This number keeps growing sharply (you can read more here and here)You’re probably looking at these stats and thinking, ”hmm... I should build a voice app”. Well, the truth is that voice can be an amazing fit for your application, but also a terrible one, depending on the use case or scenario.But How?So how can you evaluate it? I came up with a fun, easy way to do that whether you’re an Indie developer or representing an enterprise — A game!Or even more specific — a personality quiz for your app.Game Rules:Let’s take your use case and put it into several tests, (...)
#add-voice-to-app #alexa #voice-assistant #google-assistant #voice-ux
Le gouvernement ne veut pas interdire le dioxyde de titane, pourtant proscrit par les députés
▻https://reporterre.net/Le-gouvernement-ne-veut-pas-interdire-le-dioxyde-de-titane-pourtant-pros
Mardi 8 janvier, dans une interview accordée à l’émission « C à vous », le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a annoncé qu’il ne comptait pas signer l’arrêté d’interdiction du dioxyde de titane, comme l’y enjoint pourtant la loi Alimentation, adoptée en novembre 2018.
Le #dioxyde_de_titane est une #nanoparticule utilisée comme #additif_alimentaire, sous le nom d’#E171. D’après les études scientifiques, il aurait un effet non seulement délétère pour le système immunitaire, mais aussi #cancérogène. C’est pourquoi les parlementaires l’avaient interdit lors des débats sur la loi #Alimentation.
je le passe en une demain avec un bonne, bonne vidéo, merci odilon
En juin, les confiseurs français se sont engagés à bannir son usage et à l’automne, cette suspension a été votée par les parlementaires.
« Mais depuis... rien ne se passe », selon les signataires de cette tribune, dont UFC-Que Choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Réseau environnement santé, Générations futures, Greenpeace, 60 millions de consommateurs...
« Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective », poursuivent-ils.
« Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment ’grave ou immédiat’ pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen. »
▻https://www.nouvelobs.com/sante/20181224.OBS7581/des-associations-demandent-a-bercy-de-suspendre-enfin-le-dioxyde-de-titan
Christophe Brusset : « Les grands industriels fabriquent des produits pollués, nocifs et le cachent »
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/02/christophe-brusset-les-grands-industriels-fabriquent-des-produits-pollues-no
Techniques de marketing, tromperies sur les étiquettes, additifs cachés… Christophe Brusset, ancien industriel de l’agroalimentaire, revient sur les pièges à éviter de la grande distribution.
L’assiette en tête. Ancien industriel de l’agroalimentaire, Christophe Brusset dit avoir fourni pendant plus de vingt ans des grandes surfaces en cèpes pleins d’asticots, en miel composé de sirop de fructose, en piments broyés avec des crottes de rat… Trois ans après avoir écrit Vous êtes fous d’avaler ça ! (Flammarion), il raconte dans un livre paru en octobre, Et maintenant, on mange quoi ?, les coulisses de la fabrication des aliments industriels et analyse pour le consommateur les techniques de marketing, les tromperies d’étiquettes et les additifs cachés.
Vous avez été industriel de l’agroalimentaire pendant plus de vingt ans. Qu’est-ce qui vous a décidé à quitter ce milieu ?
Christophe Brusset : J’ai commencé comme ingénieur, puis acheteur, négociateur et directeur des achats. Pendant plus de vingt ans, j’ai acheté des produits alimentaires et des emballages pour les usines qui fabriquent des produits industriels transformés. Cela m’a permis de voir beaucoup de produits différents : miel, épices, surgelés, légumes secs, coulis, produits de pâtisserie, sauces… J’ai essayé de changer plusieurs fois d’entreprise pour voir si l’herbe était plus verte ailleurs, mais malheureusement non. Je n’avais plus envie de continuer dans ce système. Je ne consommais plus du tout les produits que je vendais. A ce moment-là, il y a eu le scandale des lasagnes, ce qu’on a appelé « l’affaire Findus », où des entreprises ont remplacé du bœuf par du cheval pour baisser les prix. Cette fraude avait déjà été pratiquée plusieurs fois par le passé, notamment avec des raviolis Leader Price, mais il n’y avait jamais eu de retentissement, l’affaire avait été étouffée. Cela m’a fait comprendre que les consommateurs n’avaient plus envie de se laisser faire. Les mentalités avaient changé.
Il y avait à nouveau une volonté d’étouffer les choses
Puis j’ai entendu les politiques et industriels dire : « Ça s’est passé à l’étranger, ce n’est pas en France », « Ce n’est pas dangereux »… Il y avait à nouveau une volonté d’étouffer les choses. J’ai eu envie de raconter ce que j’avais vu, ce qu’il se passait, et qu’il y aurait à nouveau des scandales. Effectivement, il y a eu le scandale des œufs contaminés au Fipronil, l’affaire Lactalis maintenant. L’industrie ne se remet pas du tout en cause. Et si des gens comme moi n’en parlent pas, les consommateurs n’ont pas moyen de comprendre ce qu’il se passe en réalité, comment marche le lobbyisme, comment l’industrie place des scientifiques à sa solde au niveau de l’agence européenne de sécurité sanitaire, comment on fait pour corrompre les gens qui sont dans les comités d’évaluation des pesticides et des additifs… Tout ça, personne ne l’explique.
Vous êtes fous d’avaler ça !
Un industriel de l’agro-alimentaire dénonce avec un guide de survie en magasin
Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d’hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agroalimentaire.Ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux, à 44 ans, il a décidé de « faire aujourd’hui son devoir » et de briser la loi du silence.Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en boeuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d’olivier, etc.Les arnaques qu’il révèle sont nombreuses mais ses conseils rassemblés dans son « guide de survie en magasin » devraient vous permettre d’en déjouer la plupart.Christophe Brusset raconte la course de vitesse planétaire entre fraudeurs pour fournir aux industriels des matières premières toujours moins chères. Son récit effarant est une plongée saisissante et pleine d’humour dans un monde souvent sans foi ni loi.« Soyons directs, ce qui intéresse les industriels, c’est votre argent. Pas votre bonheur ni votre santé ! »
Et maintenant, on mange quoi ? Un ancien industriel de l’agroalimentaire vous aide à faire les bons #choix
Trois ans après le succès de son best-seller, Vous êtes fous d’avaler ça !, Christophe Brusset poursuit son combat contre les dérives du food-business.
Avec le même sens de l’humour et des anecdotes toujours aussi étonnantes, il dénonce la généralisation de la malbouffe industrielle ainsi que les dégâts provoqués en termes de santé publique.
Fort de son expertise, il vous explique comment éviter les principaux pièges tendus par les fabricants et leurs lobbies, mais aussi par la grande distribution et ses as du marketing.
Après avoir levé le voile sur la valse des étiquettes, des labels et autres appellations plus ou moins sérieuses, Christophe Brusset vous accompagne rayon par rayon dans les méandres de votre supermarché. Des produits frais aux denrées du petit-déjeuner en passant par les plats surgelés, il multiplie les conseils et les mises en garde.
Grâce à son guide de survie en grande surface, vous ne ferez plus jamais vos courses les yeux fermés !
« Une boussole indispensable pour manger sain sans se ruiner et survivre dans la jungle de la malbouffe ! »
[...] comment l’industrie place des scientifiques à sa solde au niveau de l’agence européenne de sécurité sanitaire, comment on fait pour corrompre les gens qui sont dans les comités d’évaluation des pesticides et des additifs… Tout ça, personne ne l’explique.
Consommation : Pour Christophe Brusset, il faudrait « s’attaquer aux #lobbies de l’#agroalimentaire »
▻http://lavdn.lavoixdunord.fr/500652/article/2018-12-04/pour-christophe-brusset-il-faudrait-s-attaquer-aux-lobbies-de-l-a
« Il n’est pas trop tard. Il faut remettre les choses en perspective sur le long terme : pour moi, tout ce qui a été fait de malsain dans l’industrie agroalimentaire, ces vingt dernières années, peut très bien changer de direction. Pas par les #politiques dont on ne peut espérer grand-chose (politiques et industriels, qui ont beaucoup de moyens financiers, jouent dans la même équipe). Mais par les consommateurs, de plus en plus concernés, vigilants.
Ce soir on joue
▻http://www.radiopanik.org/emissions/dans-une-heure-c-est-termine/ce-soir-on-joue
L’OMS a recoonu l’addiction aux #jeux vidéo comme maladie. Alors le Köllekteof s’est penché sur cet #addiction. Qui joue ? Comment devient-on accro ? Comment s’en sort-on ?
Accompagné de Michel Van Langendonckt, président des l’Association des Ludothèques francophones belges - Ludobel, le Köllelktoef s’est également intéressé au jeu comme nouveau phénomène social.
Addiciton, #ludification de monde du travail, retour du jeu de société... Tout ça et bien plus, c’est dans « Dans une Heure c’est Terminé » !
#jeux,ludification,addiction
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/dans-une-heure-c-est-termine/ce-soir-on-joue_05926__1.mp3
Le Smartphone, poison ou remède ? | CNRS Le journal
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-smartphone-poison-ou-remede
How Do You Recover After Millions Have Watched You Overdose? - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/12/11/us/overdoses-youtube-opioids-drugs.html
The first time Kelmae Hemphill watched herself overdose, she sobbed. There she was in a shaky video filmed by her own heroin dealer, sprawled out on a New Jersey road while a stranger pounded on her chest. “Come on, girl,” someone pleaded.
Ms. Hemphill’s 11-year drug addiction, her criminal record, her struggles as a mother — they were now everybody’s business, splashed across the news and social media with a new genre of American horror film: the overdose video.
As opioid deaths have soared in recent years, police departments and strangers with cameras have started posting raw, uncensored images of drug users passed out with needles in their arms and babies in the back seats of their cars. The videos rack up millions of views and unleash avalanches of outrage. Then some other viral moment comes along, and the country clicks away.
But life is never the same for the people whose bleakest, most humiliating moments now live online forever. In interviews with The New York Times, they talked — some for the very first time — about the versions of themselves captured in the videos.
“Why bother saving her?” asked one YouTube commenter. “I would’ve let her die,” said another. Angry Facebook messages arrived months, even years, later, when strangers stumbled across the videos.
Addiction experts say the videos are doing little else than publicly shaming drug users, and the blunt horror of the images may actually increase the stigma against them. Users themselves disagree on whether the humiliation helped them clean up their lives.
“We’re showing you this video of them at the worst, most humiliating moment of their life,” said Daniel Raymond, deputy director of policy and planning at the Harm Reduction Coalition, an advocacy group. “The intent is not to help these people. The intent is to use them as an object lesson by scapegoating them.”
Mandy McGowan, 38, knows that. She was the mother unconscious in that video, the woman who became known as the “Dollar Store Junkie.” But she said the video showed only a few terrible frames of a complicated life.
As a child, she said, she was sexually molested. She survived relationships with men who beat her. She barely graduated from high school.
She said her addiction to opioids began after she had neck surgery in 2006 for a condition that causes spasms and intense pain. Her neurologist prescribed a menu of strong painkillers including OxyContin, Percocet and fentanyl patches.
As a teenager, Ms. McGowan had smoked marijuana and taken mushrooms and ecstasy. But she always steered clear of heroin, she said, thinking it was for junkies, for people living in alleys. But her friends were using it, and over the last decade, she sometimes joined them.
She tried to break her habit by buying Suboxone — a medication used to treat addiction — on the street. But the Suboxone often ran out, and she turned to heroin to tide her over.
On Sept. 18, 2016, a friend came to Ms. McGowan’s house in Salem, N.H., and offered her a hit of fentanyl, a deadly synthetic painkiller 50 times more potent than heroin. They sniffed a line and drove to the Family Dollar across the state line in Lawrence, where Ms. McGowan collapsed with her daughter beside her. At least two people in the store recorded the scene on their cellphones.
Medics revived her and took her to the hospital, where child welfare officials took custody of her daughter, and the police charged Ms. McGowan with child neglect and endangerment. (She eventually pleaded guilty to both and was sentenced to probation.) Two days later, the video of her overdose was published by The Eagle-Tribune and was also released by the Lawrence police.
The video played in a loop on the local news, and vaulted onto CNN and Fox News, ricocheting across the web.
“For someone already dealing with her own demons, she now has to deal with public opinion, too,” said Matt Ganem, the executive director of the Banyan Treatment Center, about 15 miles north of Boston, which gave Ms. McGowan six months of free treatment after being contacted by intermediaries. “You’re a spectacle. Everyone is watching.”
Ms. McGowan had only seen snippets of the video on the news. But two months later, she watched the whole thing. She felt sick with regret.
“I see it, and I’m like, I was a piece of freaking [expletive],” she said. “That was me in active use. It’s not who I am today.”
But she also wondered: Why didn’t anyone help her daughter? She was furious that bystanders seemed to feel they had license to gawk and record instead of comforting her screaming child.
She writes letters to her two teenage sons, who live with her former husband in New Hampshire. Her daughter, now 4, lives with the girl’s uncle. Ms. McGowan knows she will probably not regain custody, but hopes to develop a relationship with her and supplant the image embedded in her own mind of the sobbing girl in the pink pajamas.
“I know if I do the right thing, I can be involved in her life,” Ms. McGowan said. “It’s going to be a long road for me. You don’t just get clean and your life is suddenly all put back together.”
Still, the video lives on, popping up online almost constantly.
Ms. McGowan is bracing herself for the day when her daughter sees it, when her daughter lashes out at her for it, when she throws it back in her mother’s face when Ms. McGowan tries to warn her not to use drugs.
“That video is PTSD for my children,” she said. “The questions are going to come as my daughter gets older. And I have to be prepared for it. I did this. And it cost me my children.”
Alcohol Is Killing More People Per Year Than The Opioid Crisis, And Most Deaths Are Young Women
▻https://www.newsweek.com/alcohol-killing-more-people-year-opioid-crisis-and-most-deaths-are-young-1
lcohol is killing more adults in the U.S. than the opioid epidemic according to the Institute for Health Metrics and Evaluation at the University of Washington. The opioid epidemic kills an average of 72,000 people per year, while alcohol kills 88,000. In those 88,000 deaths are 2.5 million years of potential life lost, according to the Center for Disease Control and Prevention.
The surge of alcohol related deaths is new. In ten years, the number of deaths by alcohol have increased 35 percent according the new report shared by USA Today on Friday. The statistics are based on findings from 2007 to 2017.
Most affected by the rising alcohol epidemic are young women. Among women, deaths rose 67 percent, while for men, the percentage rose only 27 percent.
Women are more susceptible to alcohol-related risks because they typically weigh less than men, and can feel the effects of alcohol faster, according to the National Institute on Alcohol and Abuse and Alcoholism. The complications that most affect women who drink excessively are Liver Damage, Heart Disease, Breast Cancer and complications with pregnancy.
Canada, cannabis et le problème des flux transfrontaliers de données personnelles dans un monde interconnecté
▻https://linc.cnil.fr/fr/canada-cannabis-et-le-probleme-des-flux-transfrontaliers-de-donnees-person
Récemment le Canada est devenu le deuxième pays au monde, et le premier pays du G7, à rendre le cannabis légal au niveau national. Depuis le 17 octobre 2018, un adulte au Canada peut, avec certaines limitations, acheter et consommer du cannabis et, sauf dans deux provinces, cultiver des quantités limitées à domicile pour sa consommation personnelle. La légalisation représente non seulement un changement majeur de la politique du droit pénal au Canada, mais elle a aussi des implications importantes (...)
#[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #addiction #BigData #CNIL #consommation (...)
##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##surveillance
Peut-on apprendre de l’histoire ? (►http://www.internetactu.net/2018...
▻https://diasp.eu/p/7981598
Peut-on apprendre de l’histoire ? | #apprentissage #histoire #intentions #inférence #comportement #behaviorism #bestof #théoriedelesprit #illusion #narration #biais #cognition #psychologie #addiction #hypothèse
Grosse opération anti Snapchat cette semaine à l’école de mes enfants :
Les enseignant·es sont de plus en plus inquiet·es par la "sur-utilisation" des smartphones et de certains réseaux sociaux (quelques dérapages en début d’année et de plus en plus de problèmes de violence, de harcèlement, etc.). Mais aussi et surtout, les enseignant·es remarquent que beaucoup de ces élèves s’enferment dans le "monde smartphone" et perdent le contact avec le réel immédiat, montre des signes d’addictions, de désocialisation, des résultats scolaires anormalement excécrables, etc...
Ce matin, en discutant avec certain·es enseignant·es, ça ressemblait à un début de panique.
« Es-tu dépendant·e de Snapchat ?
Participe à la semaine sans Snapchat. Informations et inscription dans ta classe.
Les avantages :
– Tu peux être plus heureux·ses
– Tu seras moins égocentrique
– Tu pourras t’intéresser à beaucoup d’autres choses
– Tu seras moins stressé·e
– Tu dormiras mieux et tu seras plus créatif·ve
– Tu pourras plus profiter [en live] de tes ami·es »
#réseaux_sociaux #snapchat #addiction #écrans #tablettes #smatphones #enfants #enfances #marketing #consommation #manipulation
A Dark Consensus About Screens and Kids Begins to Emerge in Silicon Valley - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/10/26/style/phones-children-silicon-valley.html
SAN FRANCISCO — The people who are closest to a thing are often the most wary of it. Technologists know how phones really work, and many have decided they don’t want their own children anywhere near them.
A wariness that has been slowly brewing is turning into a regionwide consensus: The benefits of screens as a learning tool are overblown, and the risks for addiction and stunting development seem high. The debate in Silicon Valley now is about how much exposure to phones is O.K.
“Doing no screen time is almost easier than doing a little,” said Kristin Stecher, a former social computing researcher married to a Facebook engineer. “If my kids do get it at all, they just want it more.”
Among those is Chris Anderson, the former editor of Wired and now the chief executive of a robotics and drone company. He is also the founder of GeekDad.com.
“On the scale between candy and crack cocaine, it’s closer to crack cocaine,” Mr. Anderson said of screens.
Technologists building these products and writers observing the tech revolution were naïve, he said.
“We thought we could control it,” Mr. Anderson said. “And this is beyond our power to control. This is going straight to the pleasure centers of the developing brain. This is beyond our capacity as regular parents to understand.”
He has five children and 12 tech rules. They include: no phones until the summer before high school, no screens in bedrooms, network-level content blocking, no social media until age 13, no iPads at all and screen time schedules enforced by Google Wifi that he controls from his phone. Bad behavior? The child goes offline for 24 hours.
“I didn’t know what we were doing to their brains until I started to observe the symptoms and the consequences,” Mr. Anderson said.
Opinion | I’m Just a Middle-Aged House Dad Addicted to Pot - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/10/06/opinion/sunday/marijuana-addiction.html
Lignes quotidiennes, par Akram Belkaïd
►http://akram-belkaid.blogspot.com
Les réseaux sociaux ont apporté autre chose. Ils universalisent la polémique et les débats à deux sous. Toutes les algarades possibles bénéficient d’une immense caisse de résonnance. De la plus grave à la plus étrange, la plus inattendue. En quelques clics, on peut se battre contre tout le monde et se faire des ennemis dont on ne soupçonnait même pas l’existence quelques secondes avant qu’ils ne se manifestent sur votre écran. Il suffit d’émettre un jugement abrupt sur une question donnée et c’est la foire aux avis, aux emportements indignés, aux mises en causes frontales. C’est encore plus affirmé si, tel un parasite, on se greffe au compte d’une célébrité et que l’on y cherche la castagne. Il ne s’agit plus de réseaux sociaux mais d’arènes de désocialisation. Twitter et ses homologues facilitent (encouragent) des empoignades générales qui, par le passé, restaient circonscrites à des milieux plus ou moins hermétiques : un café du commerce, un lieu professionnel, un laboratoire de recherche universitaire, une amicale de retraités, etc. Maintenant, tout déborde, tout fuse.
Il y a plus de dix ans, avec la montée en puissance d’internet, la chancelière allemande Angela Merkel avait benoîtement posé la question de la possibilité, pour les États, d’appuyer sur un bouton « off » et « d’arrêter » internet si nécessaire. Outre des ricanements et des commentaires bien sentis, l’affaire avait provoqué quelques indignations à propos de la défense de la liberté d’expression et de la lutte contre la censure. Aujourd’hui, on peut se demander s’il ne serait pas sain de décréter plusieurs journées mondiales du « sans réseaux ». Des pauses bienvenues pour certains afin que tout le monde se calme un peu, prenne le temps de faire autre chose que d’insulter son prochain ou encore de le « stalker » (verbe très à la mode en ce moment qui signifie harceler) ou enfin de l’épier en permanence, lui et ses contacts…
#réseaux_sociaux #addiction #appauvrissement_intellectuel #twitter
Sous influence, Groupe Colas, 2018
▻https://www.youtube.com/watch?v=XGMQfvhCSXk
#addictions, le thème de la Safety Week chez Colas en juin 2018