• «The Crime of the Century»: le crime des opioïdes | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/culture/ecrans/600256/le-crime-des-opioides

    Une crise, c’est quelque chose qui arrive. Et la crise des opioïdes n’est pas simplement « arrivée », dit Alex Gibney. Elle a été fomentée, réfléchie avec attention, élaborée avec le consentement, la complicité ou l’ignorance des institutions, alimentée par la permissivité des lois, le manque d’éthique et l’arrogance de personnages tout-puissants. « Ce n’est pas une crise. C’est une escroquerie. »

    Sans jamais critiquer ceux qui consomment, mais bien ceux qui poussent à consommer, il enchaîne les images d’ambulanciers, de matelas souillés, de chambres vides de tout, sauf de corps inertes. Tandis que, dans leurs bureaux aussi immaculés que leurs costards, les responsables de ce carnage se frottent les mains, impunis.

    Ayant eu accès à des courriels internes censés rester secrets, le réalisateur expose à la face du monde la douleur exploitée pour le profit, la détresse pour les milliards, le désespoir pour l’opulence.

    Milliardaires magouilleurs

    Il montre comment des milliardaires ont magouillé pour prescrire un médicament, l’OxyContin, au plus grand nombre de personnes possible. Même, et surtout, à ceux qui n’en avaient pas besoin. Pour « créer une drogue blockbuster ». Pour la proposer en doses trop élevées non pas comme dernier recours, mais bien comme première option. Portée par le slogan sinistre « OxyContin, le médicament avec lequel vous commencez — et avec lequel vous resterez ».

    « Ce sont de bons médicaments pour calmer les souffrances après une chirurgie grave, après un accident. Pour calmer les douleurs en fin de vie, celles du cancer, explique à l’écran le Dr Andrew Kolodny, directeur exécutif des Physiciens pour la prescription responsable d’opioïdes. Mais pas pour une douleur chronique commune. Pas pour des ados ayant mal au genou. »

    Si un journaliste est présent, et ce, sporadiquement, c’est Patrick Radden Keefe. Posé, professionnel, le reporter de talent du New Yorker retrace sobrement l’historique de la dynastie Sackler. Comme il l’avait fait en 2017 dans The Family that Built an Empire of Pain.

    Cette incroyable enquête, qu’il a depuis transformée en livre, relate le parcours d’un clan qui s’est bâti une renommée tout en bâtissant, dans l’ombre, un « empire de douleur ».

    Philanthropes dont le patronyme a coiffé des salles de cours d’université, comme des ailes du Guggenheim et du Louvre, les Sackler, bonzes de la compagnie Purdue Pharma, ont fait rouler le marketing médical sans arrière-pensées. « Faites affaire avec ceux qui prescrivent. C’est là que se trouve le fric. »

    Invité récemment dans le balado The Book Review, Patrick Radden Keefe faisait d’ailleurs remarquer ceci : « C’est l’histoire d’une saga familiale. Mais c’est surtout l’illustration de la façon dont, aux États-Unis, l’argent pollue toute chose. »

    En détail, Alex Gibney décortique le dédain des patrons de Purdue. Il révèle leurs messages méprisants qui pressent les équipes à écouler ce qu’ils nomment de la « hillbilly heroin ». En quantité industrielle, à qui en voudrait bien, et tant pis pour les morts.

    Il raconte les partys de la compagnie. Une mascotte de pilule géante qui danse sur un classique de Van Halen modifié pour vanter le Fentanyl. Des vendeurs qui chantent avec enthousiasme une relecture de Taking Care of Business. « Selling OxyContin, everyday ! Selling OxyContin, every way ! »

    Ce serait caricatural si ce n’était pas aussi tragique.

    #Opioides #Patrick_Radden_Keefe #Addiction_sur_ordonnance

  • 100 000 morts en un an : les Etats-Unis dépassés par la crise des opioïdes Hélène Vissière (Washington) 05/12/2021
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/100-000-morts-en-un-an-les-etats-unis-depasses-par-la-crise-des-opioides_21

    En ce mardi matin, ils sont une petite poignée devant le camping-car de Family and Medical Counseling Service, Inc., ou FMCS, stationné dans un quartier noir de Washington. Cette ONG échange les seringues usagées et fournit diverses aides aux toxicomanes. « Avant, quand on arrivait, il y avait foule, c’était de longues files d’attente, explique Tyrone Pinkney, l’un des responsables. Mais aujourd’hui tellement de gens sont morts... » A Washington, comme ailleurs aux Etats-Unis, c’est une véritable hécatombe. 

    Plus de 100 000 Américains ont succombé à une overdose entre avril 2020 et avril 2021, soit plus que le total combiné des décès causés par les accidents de la route et par les armes à feu. Les chiffres sont vertigineux : les morts par overdose ont crû de près de 30 % par rapport à l’année précédente, et plus que doublées depuis 2015. Deux tiers d’entre elles sont dues aux opioïdes de synthèse, principalement le fentanyl. 


    Un agent de l’agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) examine des médicaments confisqués contenant du fentanyl, le 8 octobre 2019 dans un laboratoire de New York - afp.com/Don Emmert

    Cet analgésique 100 fois plus puissant que la morphine et beaucoup moins cher, fabriqué par des trafiquants et vendu via les réseaux sociaux ou dans la rue, est souvent mélangé subrepticement à la cocaïne, à l’héroïne ou à de faux comprimés d’OxyContin, de Percocet, d’hydrocodone ou de Xanax, médicaments normalement vendus sur ordonnance. 

    Selon la DEA, l’agence fédérale de lutte contre la drogue, 42 % des pilules testées en contenaient au moins 2 milligrammes, une dose potentiellement mortelle. Et le consommateur, lorsqu’il les achète, croit souvent qu’il s’agit de vrais médicaments et ne sait donc pas ce qu’il ingère. En 2016, le chanteur Prince est mort d’une overdose accidentelle. Selon le procureur, il pensait prendre un cachet de Vicodin pour soulager des douleurs à la hanche. Il avalait en fait du fentanyl. 

    La crise des opioïdes n’est pas nouvelle. A la fin des années 1990, les compagnies pharmaceutiques ont vanté, à coup d’énormes campagnes marketing, les mérites de l’OxyContin pour le mal de dos, l’arthrite, la fibromyalgie (affection chronique, caractérisée par des douleurs diffuses persistantes) et toutes les autres douleurs chroniques. Cette pilule miracle s’est révélée très addictive et moins efficace qu’annoncé. Et des milliers de mères de famille, d’adolescents et de retraités, à qui leur médecin avait prescrit de l’OxyContin pour une sciatique, une rage de dents ou une fracture, se sont retrouvés accros sans le savoir. 


    Lorsque les autorités américaines ont commencé enfin à réglementer l’accès à ces médicaments, l’effet a été catastrophique. Les consommateurs se sont rabattus sur les comprimés au marché noir, souvent contrefaits, avant de se tourner vers l’héroïne et les opioïdes synthétiques à partir de 2013. Comme Colton. « Je n’avais jamais pris de drogue de ma vie », raconte ce grand Noir qui travaille pour FMCS. A la suite d’une blessure, on lui prescrit du Percocet et d’autres antidouleur. « Je suis devenu peu à peu totalement dépendant, et je suis passé à l’héroïne. » Aujourd’hui, il s’en est sorti, mais sa femme, elle aussi accro à la suite d’un accident de voiture, est morte d’une overdose l’an dernier. 

    « Il faut arrêter de prescrire frénétiquement des opioïdes par ordonnance »
    Ces analgésiques de synthèse ont une autre conséquence dramatique. Ils causent des ravages même chez ceux qui n’utilisent pas d’opioïdes. En février, Mia Gugino, une étudiante de Las Vegas de 17 ans, a pris un soir une pilule d’ectasy mêlée à son insu à du fentanyl. A midi, quand son père est entré dans sa chambre, elle était mourante. « Un seul comprimé peut tuer », a résumé le responsable de la police locale. On en trouve même dans la marijuana. Depuis juillet dans le Connecticut, 39 individus ont fait une overdose après avoir fumé de l’herbe. 

    L’épidémie faisait déjà rage avant la pandémie, mais l’isolement, la dépression, l’accès limité aux traitements et surtout au naloxone, un antidote à l’overdose, ont exacerbé la crise. Assis dans le camping-car de l’association FMCS, Terrence Cooper, un autre coordinateur, est très pessimiste. « C’est tragique. Le Covid a dopé le marché de la drogue. Les gens veulent du fentanyl, car c’est mieux pour se défoncer. On a perdu plein de patients qui ont rechuté parce que leur organisme n’était plus prêt à tolérer une substance aussi forte. On mène une lutte très dure et sans fin. » 

    Le fentanyl est très facile à produire, et rapporte à ses producteurs bien plus que la cocaïne ou l’héroïne. Il vient principalement de Chine - sous forme de composant ou de produit fini - et est acheminé au Mexique, où les cartels le récupèrent et le transportent clandestinement aux Etats-Unis, le plus souvent en petites quantités, ce qui complique son interception. 

    L’épidémie d’overdoses est « une crise nationale » qui « ne cesse de s’aggraver », affirme Anne Milgram, patronne de la DEA. L’administration Biden a prévu 2 milliards de dollars dans son plan de relance économique et 11 milliards supplémentaires dans le projet de budget pour améliorer prévention et traitement, et distribuer davantage de naloxone et de tests rapides pour aider les toxicomanes à détecter des traces de fentanyl dans leurs produits. 

    Des mesures « insuffisantes » pour le Dr Andrew Kolodny, de la Brandeis University, l’un des premiers à avoir mis en garde contre les dangers de ces analgésiques. « Il faut arrêter de prescrire frénétiquement des opioïdes par ordonnance. Il faut ensuite faciliter l’accès aux traitements comme la buprénorphine, qui soigne la dépendance, mais celle-ci reste chère et compliquée à obtenir. » Il milite pour la mise en place d’un grand programme sur le modèle de celui créé pour le sida, où les médicaments étaient accessibles à tous. « C’est une urgence de santé publique », conclut-il. D’autant que de nouvelles drogues - le protonitazène et l’isotonitazène - encore plus puissantes que le fentanyl et qui exigent une plus forte dose d’antidote en cas d’overdose sont en train d’arriver sur le marché. 

    #Johnson_&_Johnson #opioides #sackler #big_pharma #purdue_pharma #oxycontin #addiction #opioïdes #santé #pharma #purdue #opiacés #etats-unis #drogue #opioids #mundipharma #santé_publique

  • « Mort à Mud Lick », d’Eric Eyre : narcotrafic légal
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/11/18/mort-a-mud-lick-d-eric-eyre-narcotrafic-legal_6102621_3260.html

    Mais depuis quelques années émergent d’édifiants livres enquêtes. Tels ­Addiction sur ordonnance. La crise des antidouleurs (C & F Editions, 2019), et Pharma : Greed, Lies, and the Poisoning of America (« Pharma : profits, mensonges et empoisonnement de l’Amérique », 2020, non traduit), l’un signé par un journaliste du New Yorker, l’autre par un reporter du New York Times. Tous deux ont étudié les coulisses d’une industrie pesant 1 000 milliards de dollars et le parcours de la famille Sackler, ­propriétaire du laboratoire pharmaceutique Purdue Pharma, à l’origine de l’OxyContin, un composé chimique plus fort que la ­morphine. Un troisième ouvrage d’investigation, Dopesick ­ (« addicts », 2018, non traduit), de Beth Macy, vient de donner lieu à une série de fiction ­diffusée en France, par Disney+, depuis le 12 novembre.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’inquiétant succès de l’OxyContin, puissant antalgique opiacé

    Bâti d’une plume alerte et rigoureuse, à partir de reportages parus dans la Charleston Gazette, récompensé, en 2017, par le prestigieux prix Pulitzer, le récit pionnier d’Eric Eyre humanise la tragédie et donne chair au combat local de citoyens et d’avocats ouest-virginiens, pour obtenir des données chiffrées, intenter des actions en justice et pointer la faillite des organismes de contrôle censés réguler le marché, qu’il s’agisse de l’ordre des pharmaciens ou de la Drug Enforcement Administration.

    #Addiction #Opioides

  • Alcool, l’ivresse collective

    L’alcool est une drogue qui, en Suisse et dans un grand nombre de pays, est légale. La consommation d’alcool est même banalisée dans les sociétés occidentales. A l’heure de l’apéro, lors d’une fête ou d’un dîner aux chandelles, l’alcool devient rituel social. A tel point que celles et ceux qui ne boivent pas sont amenés à se justifier, et se sentent parfois exclus. Mais si, en général, cette consommation est dite maîtrisée, certain.e.s peuvent se faire dépasser par l’alcool et tomber sous son emprise. L’alcoolisme est responsable d’environ 10% des décès chez les hommes et 5% chez les femmes, d’après des chiffres de 2017 relayés par l’Observatoire suisse de la santé. Comment expliquer l’importance de la place de l’alcool aujourd’hui, malgré ses effets délétères ?

    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/12477417-alcool-livresse-collective.html

    #radio #alcool #addiction

    • Je regardais un doc l’autre soir sur Arte, diffusé à pas d’heure.
      ARTE Regards - Les conséquences de l’alcoolisme sur les enfants
      https://www.arte.tv/fr/videos/090637-031-A/arte-regards-les-consequences-de-l-alcoolisme-sur-les-enfants

      En Irlande du Nord, la consommation d’alcool est très répandue chez les femmes enceintes, ce qui a de terribles conséquences sur les enfants à naître. À ce jour, rien n’est fait pour sensibiliser et soutenir les familles concernées. Une mère a donc décidé de s’engager pour faire changer les mentalités. « ARTE Regards » la suit le 9 septembre, Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF).

      Il dure que 30 mn mais je ne suis pas allé au bout, trop déprimant.

    • @monolecte c’est mon quotidien... non seulement tu dois toujours te justifier et les gens te regardent mal, mais en plus il n’y a que très peu d’alternatives dans des bars... car tu passes vite aux seuls alternatives des boissons super-sucrées de marques que je boycotte par ailleurs.
      Pour cela, en Allemagne je trouvais que c’était plus facile...
      En fait, je ne bois pas d’alcool, car j’aime pas (ou que très rarement - une fois par an ?- et que certaines boissons spécifiques qui « passent »...). Mais à chaque fois c’est : « Tu es malade ? », « Tu es enceinte ? »... Bordel, non ! J’aime pas, c’est tout.

      #rituel #rituel_social #exclusion #justification #drogue #alcoolisme

    • Je suis assez amateur de boissons alcoolisées mais clairement quand on n’a pas envie de boire (ce qui m’arrive) c’est assez compliqué car comme cela a été dit il n’y pas vraiment d’alternatives proposées, que ce soit au bar ou chez les gens (à part verre d’eau égayé d’un peu de sirop ou soda/cocktail trois fois trop sucré) et deuxièmement on se retrouve vite sollicité pour boire de l’alcool (même par le barman). Quelques bars font l’effort de servir de la bière sans alcool pas trop mauvaise (et même en pression !) mais c’est trop rare. La ginger beer pourrait aussi être une alternative intéressante, aucun bar autour de chez moi n’en sert et je n’en trouve pas à la supérette du coin non plus (le point positif c’est que ça me pousse à parfois préparer des infusions de gingembre maison).

    • En France c’est exactement ce que dit l’article : un rituel social. A tel point que quand tu refuses, c’est presque une insulte d’où l’insistance des gens et leur étonnement.
      C’est extrêmement pénible et particulièrement exclusif. Tu es jugé « bizarre », barbant, trop sérieux (enfin ça c’est quand tu prends de l’âge, avant c’est juste que t’es encore ado). Bref les gens t’évitent.
      J’ai lu récemment qu’au Moyen Age les européens préféraient boire de l’alcool car l’eau était réputé porteuse de germes. Soit.
      Je n’arrive quand même pas à m’enlever de l’idée que l’industrie de l’alcool a réussi là où l’industrie du tabac ne l’a fait que partiellement.
      L’alcool est profondément ancré dans notre culture. A tel point que l’on mobilise énormément de terrains pour sa production là où, il y a une centaine d’année, on produisait du blé (je ne parle pas des cépages de grands crus bien sûr). Mais l’alcool c’est pas comme le biocarburant, c’est de l’agriculture, ça alimente donc tout le monde s’en fout.
      Dans ma famille ça a surtout alimenté la destruction. Je n’arriverai jamais à me dire que les familles détruites valent bien tout ceux qui s’en servent pour se désinhiber (où s’imbiber comme disait ma mère ;) ).

    • Oui, j’adore la ginger beer et la ginger ale , mais pas évident d’en trouver, surtout de la pas trop sucrée. Ma préférée est la Fiver Tree. Sinon, il y a la root beer , encore plus rare, un peu trop sucrée et avec un gout de Trophires très prononcé.

      Sinon, j’aime bien le virgin mojito et socialement, ça passe pas trop mal.

      Cela dit, je trouve que rien ne vaut une Guiness pression, de temps à autre.

    • Et bien... Je dois dire que depuis que j’évolue professionnellement dans les milieux dits culturels et artistiques (positions non artistiques ouf), j’en suis revenue à une forme de sobriété militante comme dans ma jeunesse, mais en version moins bourrine que quand j’admirais Rollins et Mckaye.

      Je considère toujours que mon désintérêt pour l’ivresse et les états modifiés de conscience m’ont sauvé la vie face aux vissicitudes et claques de mon parcours perso. J’avoue que j’apprécie les bières de qualité, en petite quantité, puisque j’ai fini par réaliser qu’on pouvait boire de l’alcool sans s’enivrer.

      Mais progressivement depuis le début du covid-19 et les difficultés engendrées par la pandémie, j’ai décidé de tout virer, parce que j’ai constaté qu’avec la réduction de ma vie sociale, je n’avais même pas envie de ces petites bières fraîches.

      Je rejoins tout ce que vous avez évoqué au dessus sur la culture de l’alcoolisation, les difficultés de trouver de bonnes boissons n-a non sucrées jusqu’à l’écoeurement et la non disponibilité des bières sans alcool agréables, dans les bars.

      Il m’est arrivé de faire remarquer qu’il y avait une législation cadrant la consommation d’alcool au travail et que ça s’appliquait à tous les secteurs ce qui m’a fait entrer dans la catégorie rabat-joie à vie. Je hais la culture des vernissages et de la socialisation alcoolisées obligatoire dans le monde culturel (comme je haïssais le litron et la coke sous le bureau dans la presse).

      Mais c’est la question de l’impact de l’alcool sur les enfants qui est le cœur de ma préoccupation, même si encore une fois je n’ai eu aucune pratique de l’ivresse avancée dans ma vie et peu de goût pour l’ivresse même légère. Les amis et connaissances néanmoins parents qui s’écroulent devant leurs enfants comme si ça ne les affectait pas, je ne peux plus du tout être témoin silencieux et ne souhaite pas non plus faire témoin gênant. Donc, je m’isole ou disparaît tôt.

      Le reportage d’Arte c’est la version ++ mais avant ça il y a beaucoup de conséquences psychologiques négatives sur les enfants, pas besoin d’être un grand clerc pour le voir...

    • 😔 @supergeante je pense que si tu ne veux plus être témoin silencieux et si tu ne veux pas être témoin gênant tu es dans une impasse malheureusement.
      Après avoir un peu tout tenté, j’en suis venu à 2 extrémités...un peu contradictoire (car quand tu ouvres ta bouche sur quelqu’un qui s’écroule ivre mort devant ses enfants...c’est toi qui est considéré avec un comportement inadapté et du coup c’est presque contreproductif).
      Je ne participe plus aux soirées (et oui c’est dur...mais c’est le prix de l’impasse que je viens de décrire) et pour les soirées « obligatoires » (mariage, travail, etc...) je prends le verre (et soit je le file à un pote qui me connaît et qui me juge pas, soit je le vide discrètement (dans des endroits appropriés 😅)

  • Zombieville: Kensington Avenue: la calle más peligrosa de Filadelfia
    https://www.youtube.com/watch?v=HRqQ6-ANjL4


    Los delitos violentos y el abuso de drogas en Filadelfia en su conjunto son un problema importante. La tasa de delitos violentos de la ciudad es más alta que el promedio nacional y otras áreas metropolitanas de tamaño similar.1 También es alarmante la tasa de sobredosis de drogas en Filadelfia. El número de muertes por sobredosis de drogas en la ciudad aumentó en un 50% de 2013 a 2015, con más del doble de muertes por sobredosis de drogas que muertes por homicidios en 2015.2 Una gran parte de los problemas de Filadelfia provienen de la tasa de criminalidad y el abuso de drogas en Kensington. .

    Debido a la gran cantidad de drogas en Kensington, el vecindario tiene una tasa de delitos relacionados con las drogas de 3.57, la tercera tasa más alta por vecindario en Filadelfia.3 Como gran parte del país, una gran parte de este problema es el resultado de los opioides epidemia. El abuso de opioides se ha disparado durante las últimas dos décadas en los Estados Unidos y Filadelfia no es una excepción. Además de tener una alta tasa de muertes por sobredosis de drogas, el 80% de las muertes por sobredosis en Filadelfia involucraron opioides2 y Kensington es un gran contribuyente a este número. Este vecindario de Filadelfia es supuestamente el mercado de narcóticos al aire libre más grande de heroína en la costa este, con muchos residentes vecinos que acuden en masa al área en busca de heroína y otros opioides.4 Con una cantidad tan alta de drogas en Kensington, muchos funcionarios estatales y locales se han dividido en zonas en esta área para tratar de abordar el problema de Filadelfia.

  • Etats-Unis : l’accord à 26 milliards sur les opiacés prêt pour la prochaine étape
    https://www.letemps.ch/economie/etatsunis-laccord-26-milliards-opiaces-pret-prochaine-etape

    Trois distributeurs américains de médicaments et le laboratoire Johnson & Johnson ont reçu le soutien d’assez d’Etats pour passer à la prochaine étape de l’accord lié aux opiacés. Ils ont accepté en juillet de payer 26 milliards de dollars pour solder des litiges.

    Ce règlement à l’amiable doit leur permettre d’éviter des milliers d’actions en justice intentées par des Etats américains et collectivités locales qui accusent les entreprises d’avoir un rôle dans cette crise sanitaire, à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis.

    #AmerisourceBergen, #Cardinal_Health et #McKesson ont, dans un communiqué commun, expliqué avoir reçu le feu vert de 42 des 49 Etats qui les poursuivaient, ainsi que du district de Washington, la capitale, et de cinq territoires américains.

    Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson a indiqué dans un message séparé être aussi prêt à passer à la prochaine étape prévue dans l’accord. « Ce règlement ne constitue pas une admission de responsabilité ou d’acte répréhensible et l’entreprise continuera de se défendre contre tout litige que l’accord final ne résout pas », a souligné la société.

    Aux collectivités locales de se prononcer
    Johnson & Johnson, qui fait partie des laboratoires accusés d’avoir alimenté la crise en produisant des opiacés, a confirmé en juin avoir arrêté la production et la vente de ces substances. Les distributeurs de médicaments sont, eux, accusés d’avoir fermé les yeux sur des commandes d’opiacés suspectes.

    Selon les termes négociés, le versement des 26 milliards de dollars (23,7 milliards de francs) - qui doivent permettre aux Etats et collectivités de financer les traitements rendus nécessaires par ce fléau - dépend du nombre d’Etats américains qui valideront l’accord.

    Chaque Etat participant a maintenant jusqu’au 2 janvier pour demander à leurs collectivités locales respectives si elles veulent aussi être parties prenantes à l’accord. Si les conditions sont remplies, l’accord entrera en vigueur « 60 jours après que les distributeurs auront déterminé qu’il y a une participation suffisante pour procéder », détaille le communiqué.

    S’il se confirme, l’accord sera le plus important de l’épique et complexe bataille juridique engagée par les Etats et collectivités américaines pour faire payer les entreprises.

    #Johnson_&_Johnson #opioides #sackler #big_pharma #purdue_pharma #oxycontin #procès #addiction #opioïdes #santé #pharma #purdue #opiacés #etats-unis #drogue #opioids #mundipharma #marketing #McKinsey

  • Robinhood Promises Free Trades. Did Alex Kearns Pay With His Life? – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/politics/2021/04/robinhood-gamestop-free-trades-alex-kearns

    aiju Bhatt and Vlad Tenev came up with the idea for Robinhood in 2012, after witnessing Occupy Wall Street. The protests, they’ve said, represented a boiling over of grievances among their generation, directed at the big banks that set off the 2008 financial crisis. Tenev and Bhatt, then in their mid-20s, friends going back to meeting as physics majors at Stanford, wanted to build something that might give their fellow millennials access to the wealth-growing power of the market. At the time brokerages charged $7 to $10 per trade. The idea for a $0 fee trading app, named after a wealth-redistributing outlaw, was born.

    While the app was in development, Robinhood built up its antiestablishment identity and courted millennials with teaser videos that razzed traders on the stock exchange floor, and with a lineup of celebrity investors—eventually growing to just about everyone from Ashton Kutcher to Jay-Z—who’d all come of age in the same Y2K moment as their target audience. Online, they created a minimalist launch page where interested people could drop their email address for access to beta versions of the app—and gamified it by allowing people to move up the line by referring friends.

    “The fact that we’re a brokerage leads people to think that a service like Robinhood should exist to make money,” Tenev said at the conference. “But that’s really not the case. The purpose of Robinhood is to make buying and selling stocks as frictionless as possible. If we make money as a side effect of that, that’s great.”

    But Robinhood’s profitability wasn’t a side effect of being frictionless. It was very much the point. From founding, its business model was dependent on customers trading frequently, allowing the company the chance to earn a different kind of commission—known as PFOF, or “payment for order flow”—from every transaction. The payments are essentially a finder’s fee given to Robinhood by so-called market makers, the Wall Street firms who make money executing individual investors’ trades. Since launch, Robinhood has enthusiastically embraced PFOF, arranging favorable rates that eclipsed other brokerages’, making it the company’s single largest source of revenue. The money flows evoke a key lesson of the digital age: If something is free, then you’re not the customer—you’re the product being sold.

    “Robinhood and the high frequency trading firms have the same incentives, which is to cause there to be as much trading as humanly possible, to create as much flow as humanly possible, which maximizes profits for the executing dealers and Robinhood,” says Dennis Kelleher, the president of Better Markets, a Wall Street reform nonprofit.

    As Sen. Elizabeth Warren pointed out in a February letter to Citadel’s CEO, the practice means the “more shares they see, the more bread crumbs they take.” It can also encourage brokers to seek market makers that will give them the best PFOF, rather than the best prices for their customers—despite an Securities and Exchange Commission (SEC) mandate known as the “best execution” rule that requires brokers to always seek the best deal for customers

    From its founding days, the app’s interface was overseen by Bhatt, who pushed an inviting feel in contrast to the intimidating or alienating vibe of other brokerages’ interfaces, full of analyst ratings and finance-speak. “We make use of simple colors to remove as much information as possible,” a company designer told a trade publication.

    “Baiju is someone who really cares about minimalism and clean design,” an early Robinhood design staffer told me. “It was important to him to build a trading platform in the most minimal way possible.”

    Robinhood also pioneered the selling of fractional shares, which Natasha Dow Schüll, an anthropology professor at NYU who wrote a book about addictive gambling design, compares to penny slots—small stakes bets that make users feel less risk and thus invite them to trade more. The app’s default settings flood users with emoji-laden push notifications that can coax customer trades. For new joiners, the notices direct them to lists of the app’s most popular stocks, or of “Daily Movers”: the 20 stocks with the biggest daily percent change in price—regardless of if the price went up or down. As Vicki Bogan, a professor and behavioral finance expert at Cornell’s business school, told a recent congressional hearing, such “cues, pushes, and rewards” work to “exploit natural human tendencies for achievement and competition…to motivate individuals to make more trades.”

    Parts of the app remind Schüll of Las Vegas casinos, where carpet is installed so it never presents a right angle, a stopping point that forces walkers to make a decision. “The last thing you want to do when you’re engaging a gambler—or in this case, a trader—is to put them in a position of a rational decision maker,” she says. “You want to have the carpet smoothly and seamlessly turn into the gaming area, so that the easiest thing for the person to do is to continue moving forward. You see that absolutely in the design of this app. It’s about instantaneity, immediacy, ease of access—you just kind of flow right into it.” This March, the House Financial Services Committee echoed concerns that platforms like Robinhood “encourage behavior similar to a gambling addiction.”

    #Robinhood #Gamestop #Marchés_financiers #Manipulation_mentale #Addiction #Jeu #Finance #Fintech

  • Painkiller : La mini-série Netflix dominée par Uzo Aduba & Matthew (...) - Unification France
    https://www.unificationfrance.com/article68355.html

    Newman supervise le projet dans le cadre de son accord global exclusif signé avec Netflix. Fitzerman-Blue et Harpster ont écrit les scénarios des 6 épisodes de la série limitée et feront office de showrunners. L’article du New Yorker, The Family That Built an Empire of Pain de Patrick Radden Keefe et le livre Pain Killer - An Empire of Deceit and the Origin of America’s Opioid Epidemic, du journaliste et auteur lauréat du prix Pulitzer, Barry Meier, ont servi de base narrative à la série, avec Keefe et Meier comme consultants.

    N’oubkliez pas que la traduction en français de l’article de Patrick Radden Keefe est disponible :
    https://cfeditions.com/addiction

    #Addiction #Patrick_Radden_Keefe #Opioides

  • Nestlé reconnait que ses produits sont mauvais pour la santé : comment l’agroalimentaire est devenu un monstre ? Dr. Staf Henderickx 

    Les produits Nestlé, mauvais pour la santé ? Oui, et c’est le géant de l’agroalimentaire qui le reconnait dans un rapport interne. Pour Staf Henderickx, auteur de « Je n’avale plus ça« , ce n’est pas une surprise. Le médecin explique comment cette industrie est devenue un monstre et pourquoi on ne peut pas compter sur les pyromanes pour éteindre l’incendie. Comme pour le climat, le combat pour une alimentation saine doit passer par un changement du système.

    Imaginez qu’à l’entrée de chaque magasin, un panneau d’avertissement vous accueille avec le texte suivant : « Attention, 60 % des produits de Nestlé sont mauvais pour votre santé. » Il ne s’agit toutefois pas d’une accusation mensongère, mais bien de la stricte vérité. Et c’est en outre le numéro un mondial de l’industrie alimentaire, Nestlé, qui l’admet lui-même dans un rapport interne révélé par The Financial Times (31 mai 2021). 70 % de ses denrées alimentaires, 96 % de ses boissons, à l’exception du café, et 99 % de ses glaces et de ses confiseries n’atteignent pas le seuil de 3,5 du nutri-score. Moins de 3,5, c’est considéré comme néfaste pour la santé, ce qui correspond à un C sur le nutri-score de l’emballage.

    Suis-je surpris par ce chiffre ? Absolument pas, car depuis longtemps, des médecins comme moi mettent en garde vainement contre les conséquences néfastes des aliments transformés sur la santé. En outre, le problème est bien plus important encore, car le nutri-score n’est qu’un reflet de la composition du produit et non de sa réelle valeur nutritive.

    La chaîne alimentaire, depuis l’agriculture jusqu’à la distribution en passant par la transformation, est pour une part anormalement grande aux mains des multinationales de l’agroalimentaire, comme Nestlé. À partir de l’industrialisation de l’agriculture et de la transformation alimentaire, on voit deux grandes tendances : une monopolisation croissante (Foodopoly) et une augmentation de la part des aliments transformés. L’agroalimentaire est de ce fait devenu un monstre qui prospère sur l’accaparement de terres, l’épuisement des réserves d’eau, la dépendance vis-à-vis du pétrole, des pesticides, des engrais et d’une gamme étendue d’additifs chimiques. C’est le profit, qui est au poste de commande de l’agroalimentaire, et non une nourriture saine. En 2018, la firme Nestlé a reconnu publiquement qu’elle voulait accroître sa marge bénéficiaire en la faisant passer de 17,5 % à 18,5 % en 2020. Avec ses 16,5 % de marge bénéficiaire, Unilever voulait même atteindre 20 % en 2020. De son côté, Kraft-Heinz a rapporté 26 %.

    Des millions d’années durant, les hominidés et les êtres humains ont été impliqués dans le combat en quête de calories et de minéraux suffisants. L’évolution a de ce fait imprimé dans notre choix alimentaire évolutionnaire une préférence pour le sucre, la graisse, les protéines et le sel. Toute nourriture transformée est trop sucrée, trop grasse, trop salée et contient trop de viande et de poisson mauvais pour la santé. En outre, la nourriture transformée contient un cocktail chimique de pesticides, d’enzymes, de nanoparticules, de colorants et d’agents aromatisants et de bien d’autres additifs encore. L’industrie alimentaire s’obstine à prétendre que ces faibles concentrations d’additifs chimiques ne constituent pas un danger pour la santé, mais il est scientifiquement impossible d’avoir un aperçu de leurs effets à long terme pour la santé. Ce que nous savons à coup sûr, par contre, c’est qu’une augmentation de la nourriture transformée aboutit à une augmentation inquiétante de l’obésité, des maladies cardiovasculaires, du diabète, des maladies allergiques et auto-immunes et des cancers. C’est ainsi qu’en 2018, une étude de Nutrinet auprès de 100 000 participants a montré qu’ une augmentation de 10 % de la part des aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire était associée à « une augmentation significative de 10 % du risque de cancer généralisé et de cancer du sein ». 

    Mais l’impact négatif de l’agrobusiness sur notre santé n’est que l’une des composantes de la catastrophe sur le plan des effets environnementaux, du réchauffement de la terre et de la perte de biodiversité. On détruit des forêts pour les remplacer par des champs de soja dont le soja sert à engraisser du bétail en stabulation, par des plantations d’huile de palme, une huile particulièrement bon marché et malsaine qui entre dans la transformation de toutes sortes de produits alimentaires ; on vide les océans de leurs poissons et l’industrie alimentaire est responsable d’un quart des émissions totales de CO2… Bref, toutes sortes de catastrophes nous guettent et les magnats de l’agroalimentaire portent ici une responsabilité écrasante.

    Et quel est le message, si on désire inverser la tendance ? Anthony Fardet, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), dit à ce propos ; « Le véritable message pour les entreprises serait de développer un choix aussi peu transformé que possible. » C’est ce qui s’appelle prêcher dans le désert. C‘est comme si on demandait à un dealer de drogue de se reconvertir en marchand de fruits et légumes. Individuellement, il est préférable d’acheter auprès des fermiers locaux, de consommer le plus de produits biologiques possible, de cuisiner soi-même et de laisser carrément tomber les mets transformés. Mais une solution mondiale ? Comme l’auteure et activiste canadienne Naomi Klein le disait sans ambages : « Change the system, not the climate » (Changez le système, pas le climat), j’oserais dire par analogie « No food change without system change » (Pas de changement de nourriture sans changement de système). Et, par système, j’entends très clairement la production capitaliste aux mains des multinationales, un système s’appuyant sur une soif inextinguible de profit, des coûts impayés et le pillage sans vergogne de la nature. Dans mon livre Je n’avale plus ça, vous pourrez trouver à ce propos une analyse des plus détaillées.
    Source : https://www.investigaction.net/fr/nestle-reconnait-que-ses-produits-sont-mauvais-pour-la-sante-comment
     
    #nestlé #eau #multinationales #alimentation #santé #agroalimentaire #agroindustrie #lobbying #pollution #capitalisme #nutrition #cacao #agriculture #vittel #suisse #esclavage #économie #malbouffe #santé #obésité #junk_food #beurk #additif #diabète #gras #sucre #productivisme

     

  • Alcool et autres substances : pourquoi leur dangerosité est-elle sous-estimée par les usagers ?
    https://theconversation.com/alcool-et-autres-substances-pourquoi-leur-dangerosite-est-elle-sous

    L’usage d’un vocabulaire spécifique tend à minimiser la dangerosité et les répercussions de la consommation des substances les plus communes comme l’alcool ou la nicotine. On ne dira pas de vous que vous êtes un toxicomane si quotidiennement, vous buvez une bouteille de vin ou fumez un paquet de cigarettes. Et vous n’aurez pas l’impression de vous être drogué après avoir bu quelques bières à la terrasse d’un café. Tout au plus, vous penserez être saoul ou en état d’ébriété…

    Ce vocabulaire spécifique adopté pour la consommation d’alcool ou de tabac a pour conséquence de modifier notre perception de la dépendance et de sa prise en charge. Ainsi, la consommation de drogues illicites est souvent considérée par le public comme une question de traitement de patients par des experts. Alors que le tabagisme ou l’abus d’alcool est plutôt perçu comme une mauvaise habitude dont l’utilisateur est capable de se défaire par lui-même.

  • Ebene Magazine – Certains membres de la famille Sackler critiqués pour des liens avec des opioïdes | EBENE MAGAZINE
    https://news.ebene-magazine.com/ebene-magazine-certains-membres-de-la-famille-sackler-critiqus-
    https://i2.wp.com/news.ebene-magazine.com/wp-content/uploads/2021/04/Ebene-Magazine-Certains-membres-de-la-famille-Sackler-critiqueacutes-pour-des

    Le nom Sackler est peut-être partout, a déclaré Keefe, mais il est étrangement absent de la société qui les a rendus riches. « Eh bien, pour moi, c’était le paradoxe qui a lancé tout ce projet », a-t-il déclaré. « C’est une fortune dont la grande majorité provient de cette société, Purdue Pharma, qui n’a pas leur nom. »

    Purdue Pharma, propriété privée de certains membres de la famille Sackler, est le fabricant de médicaments qui a développé et commercialisé le puissant analgésique OxyContin. La société a été accusée d’avoir contribué à déclencher l’épidémie d’opioïdes qui a tué près d’un demi-million de personnes dans ce pays au cours des deux dernières décennies.

    Et pourtant, pendant une grande partie de ce temps, les Sackler – l’une des familles les plus riches d’Amérique (telle que compilée par le magazine Forbes) – ont largement évité l’examen public du rôle qu’ils auraient joué.

    Ils font maintenant l’objet du nouveau livre de Keefe : « Empire of Pain : The Secret History of the Sackler Dynasty » (Doubleday).

    « Isaac Sackler, le patriarche originel, il perd en quelque sorte sa chemise dans la dépression », a déclaré Keefe. « Et il convoque ses trois fils auprès de lui, et il dit :« Le plus important est le bon nom de famille, ce bon nom de famille. Si vous perdez une fortune, vous pouvez toujours en faire une autre. Mais si vous perdez votre bonne réputation, vous ne pourrez jamais le récupérer. ‘ »

    Les trois frères – Mortimer, Raymond et Arthur – sont devenus médecins. Mais c’est le plus âgé, Arthur, qui s’est fait le premier nom (et sa fortune) en tant que pionnier de la publicité.

    « Arthur devient une sorte de Don Draper de la publicité médicale », a déclaré Keefe. « C’est cet incroyable pionnier visionnaire qui conçoit toutes ces nouvelles façons de vendre des médicaments, et plus particulièrement de vendre des médicaments aux médecins. »

    Moriarty a demandé, « Vous écrivez dans le livre que la première fortune Sackler a été construite sur Valium. Il n’a pas créé ce médicament, il est juste de la publicité ? »

    « Juste de la publicité. Mais quand il a négocié son accord pour ce faire, il a dit : » Ecoutez, je veux avoir une série de bonus croissants en fonction de la quantité de drogue que vous vendez. » Le valium devient alors la drogue la plus rentable au monde, et ainsi, il le rend fabuleusement riche. « 

    #Patrick_Radden_Keefe #Sackler #Addiction_sur_ordonnance #Opioides

  • Book Review: ‘Empire of Pain,’ by Patrick Radden Keefe - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/09/books/review-empire-of-pain-sackler-dynasty-patrick-radden-keefe.html

    Taking cover under complexity has been a common strategy for tobacco companies and big oil — entities that have profited from disaster while seeking ways to avoid any moral opprobrium and expensive accountability. But even the most elaborately complex phenomena can still have relatively simple beginnings, a kernel that requires only the ingenuity and ruthlessness of people who are ready to exploit it.

    Since 1996, 450,000 Americans have died from opioid overdoses, making them the leading cause of accidental death in the country. In “Empire of Pain,” Patrick Radden Keefe tells the story of how the Sackler family became a decisive force in a national tragedy. “Prior to the introduction of OxyContin, America did not have an opioid crisis,” Keefe writes. “After the introduction of OxyContin, it did.”

    Throughout his career, Arthur maintained that he wasn’t trying to influence physicians, just to “educate” them. Among his biggest triumphs as an adman was the marketing of the tranquilizers Librium and Valium, beginning in the 1960s. The drugs’ manufacturer, Roche, insisted they weren’t addictive — even though the company had evidence showing they were. Once the patents on the tranquilizers were about to expire, Roche finally relented to government controls. By then, 20 million Americans were taking Valium, and Arthur was rich. “The original House of Sackler was built on Valium,” Keefe writes, but Arthur would spend the rest of his life trying to downplay the connection.
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    Keefe nimbly guides us through the thicket of family intrigues and betrayals — how Arthur purchased the patent medicine company Purdue Frederick for his brothers, Mortimer and Raymond, in 1952, before he grew apart from them; and how Arthur’s heirs sold their shares to the surviving brothers after he died in 1987. Arthur’s descendants have tried to distance themselves from their cousins, protesting that they weren’t involved in the creation of OxyContin, but Keefe suggests they can’t get away from Purdue’s origin story. Arthur had created a fortune and a template.

    Even when detailing the most sordid episodes, Keefe’s narrative voice is calm and admirably restrained, allowing his prodigious reporting to speak for itself. His portrait of the family is all the more damning for its stark lucidity.

    #Patrick_Radden_Keefe #Addiction_sur_ordonnance #Opioides #Oxycontin

  • For Him, the Delight Is in the Digging - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/08/books/patrick-radden-keefe-empire-of-pain.html

    Patrick Radden Keefe has investigated human smuggling, government espionage and the Northern Ireland conflict. With “Empire of Pain,” he takes on the Sackler family and the opioid crisis.

    Un portrait de Patrick Radden Keefe en journaliste issu des études juridiques, et passionné pour découvrir les secrets qu’on cache.

    J’ajouterais à l’ensemble des remarques laudatives de l’article que Patrick est un formidable conteur. Qu’il sait nous prendre par la main et nous guider, nous donner envie d’aller encore plus loin dans ses recherches.

    Je suis finalement assez fier d’avoir repéré et publié son article sur les Sackler avant qu’il ne devienne célèbre.
    voir Addiction sur ordonnance https://cfeditions.com/addiction

    #Patrick_Radden_Keefe #Portrait #Addiction_sur_ordonnance

  • Cannabis, cocaïne, MDMA... L’analyse des drogues, un outil de prévention pour « savoir ce que l’on consomme » - Basta !
    https://www.bastamag.net/Cannabis-cocaine-MDMA-ketamine-chemsexeur-toxiques-analyse-des-drogues-tox

    Même si ces substances sont prohibées, l’analyse des drogues est autorisée pour permettre aux usagers de savoir ce qu’ils consomment, alors que les produits frelatés ou trafiqués se multiplient. Des associations la pratiquent depuis longtemps.

    https://www.saferparty.ch/231.html
    http://www.asud.org/2017/11/21/rdr-cannabis-avec-ou-sans-combustion
    #drogues #analyse_des_drogues #addiction #asud

  • A city wrestled down an addiction crisis. Then came COVID-19
    https://apnews.com/article/pandemics-public-health-coronavirus-pandemic-financial-markets-covid-19-pand

    As the COVID-19 pandemic killed more than a half-million Americans, it also quietly inflamed what was before it one of the country’s greatest public health crises: addiction. The Centers for Disease Control and Prevention estimates that more than 88,000 people died of drug overdoses in the 12 months ending in August 2020 — the latest figures available. That is the highest number of overdose deaths ever recorded in a year.


    Larrecsa Cox, who leads the Quick Response Team whose mission is to save every citizen who survives an overdose from the next one, peers around a stairwell while walking through an abandoned home frequented by people struggling with addiction, in Huntington, W.Va., Thursday, March 18, 2021. As the COVID pandemic killed more than a half-million Americans, it also quietly worsened what was before it the country’s greatest public health crisis: addiction and despair. (AP Photo/David Goldman)
    #addiction

  • Facebook met au point une version d’Instagram pour les moins de 13 ans
    https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/facebook-point-version-instagram

    « Facebook représente l’une des plus grandes menaces en ce qui concerne le droit des enfants au respect de la vie privée. S’il est crucial d’accroître la protection des enfants en ligne, il n’en reste pas moins que Facebook va recueillir des données relatives à des enfants et tirer des bénéfices de leur profil détaillé », a déclaré Rasha Abdul-Rahim, codirectrice d’Amnesty Tech. « Les entreprises du secteur des réseaux sociaux sont tenues de protéger les enfants et les jeunes sur internet. Cependant, la (...)

    #Facebook #Instagram #algorithme #manipulation #addiction #enfants #AmnestyInternational

  • La grande #malbouffe

    Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

    Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

    Riche et digeste
    En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/091150-000-A/la-grande-malbouffe

    #film #documentaire #film_documentaire

    #alimentation #prix #industrie_agro-alimentaire #industrie_alimentaire #marketing #aliments_ultra-transformés #budget_alimentaire #viande_séparée_mécaniquement (#VSM) #polyphosphates #additifs_alimentaires #effet_cocktail #dioxine_de_titane #nano-particules #E_171 #E171 #cefic #TDMA #EFSA #principe_de_précaution #précaution #MOAH #MOSH #huiles_minérales #substances_réactives #Yuka (application smartphone) #publicité #malnutrition #obésité #surpoids #santé #clean_label #végétarianisme #végétarisme #ingrédientistes #transglutaminose #junk_food #auxiliaires_technologiques #chimie #anti-mousse #packaging

  • Facebook’s A.I. Whiz Now Faces the Task of Cleaning It Up. Sometimes That Brings Him to Tears.
    https://www.nytimes.com/2019/05/17/technology/facebook-ai-schroepfer.html

    Facebook has heralded artificial intelligence as a solution to its toxic content problems. Mike Schroepfer, its chief technology officer, says it won’t solve everything. MENLO PARK, Calif. — Mike Schroepfer, Facebook’s chief technology officer, was tearing up. For half an hour, we had been sitting in a conference room at Facebook’s headquarters, surrounded by whiteboards covered in blue and red marker, discussing the technical difficulties of removing toxic content from the social network. (...)

    #algorithme #manipulation #modération #addiction

  • Les PDG de Facebook, Google et Twitter en accusation devant le Congrès américain pour leur rôle dans la désinformation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/26/zuckerberg-pichai-dorsey-les-pdg-des-reseaux-sociaux-en-accusation-au-congre

    Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG ont répondu, jeudi, aux questions des élus américains. Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG de Facebook, Google et Twitter ont répondu, jeudi 25 mars, aux questions des élus du Congrès des Etats-Unis – cette fois, il s’agissait de la commission de la Chambre des représentants sur l’énergie et le commerce. Un exercice convenu, (...)

    #Alphabet #Google #Facebook #Twitter #YouTube #algorithme #manipulation #censure #domination #élections #modération (...)

    ##addiction

  • Malgorithm
    https://252f2edd-1c8b-49f5-9bb2-cb57bb47e4ba.filesusr.com/ugd/f4d9b9_89ed644926aa4477a442b55afbeac00e.pdf

    How Instagram’s algorithm publishes misinformation and hate to millions during a pandemic When it launched in 2010, Instagram – the social media giant acquired by Facebook in 2012 – was a pitched as a simple and fun app for sharing photos with friends and family. Since then, it has become a networked behemoth profiting from the promotion of dangerous misinformation and conspiracy theories. Malgorithm, the latest report from the Center for Countering Digital Hate, shows how the Instagram (...)

    #Instagram #algorithme #manipulation #addiction #COVID-19 #QAnon #santé #Center_for_Countering_Digital_Hate

    ##santé

  • Les vies brisées du numérique
    https://blogs.mediapart.fr/geographies-en-mouvement/blog/240321/les-vies-brisees-du-numerique

    Distanciel, visioconférences, télétravail, tracing, 5G : des concepts qui, depuis un an, ont pris une place considérable dans notre quotidien. Ils traduisent une emprise croissante du numérique sur nos existences. Mais dans les débats, de grands absents demeurent : les travailleurs derrière l’industrie du numérique. Deux ouvrages récents jettent un peu de lumière sur le sujet. Si le numérique fait incontestablement partie des gagnants de la pandémie de covid-19, les petites mains qui le font tourner (...)

    #algorithme #smartphone #5G #écologie #manipulation #minerais #modération #addiction #GAFAM #GigEconomy #harcèlement #microtargeting #santé #télétravail (...)

    ##santé ##travail

    • 90 min - Disponible du 26/01/2021 au 09/04/2021

      Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.

      Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l’obésité et le diabète n’ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n’ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d’un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq #ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d’additifs ? L’emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?

      Riche et digeste

      En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l’enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s’avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu’elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l’espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un « clean label » auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d’ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n’aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en « transformation positive » éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd’hui ?

      Réalisation :
      Martin Blanchard
      Maud Gangler

      Pays :
      France
      Année :
      2020

  • Nicholas Carr : « nous devenons moins intelligents, plus fermés d’esprit et intellectuellement limités avec la technologie »
    https://www.bbc.com/afrique/monde-55963034

    Il y a quelques années, un écrivain américain a osé lancer en l’air une question rhétorique que beaucoup ont qualifiée d’exagérée : « Google nous rend-il plus stupides ? » Peu après, ce même auteur, Nicholas Carr, a publié un best-seller du New York Times, finaliste du prix Pullitzer et traduit en 25 langues, ce qui l’a réaffirmé comme le principal critique de l’internet à l’époque : « The shallows : what the internet is doing to our brains » (Les bas-fonds : ce qu’internet fait à nos cerveaux). Les hyperliens (...)

    #smartphone #technologisme #addiction

  • Facebook et WhatsApp, où l’art de vous trahir
    https://www.pixeldetracking.com/fr/facebook-whatsapp-trahir-confiance

    Sa position dominante acquise, Facebook a pu imposer sa surveillance. L’histoire se répète maintenant avec WhatsApp Le pire du capitalisme de surveillance Je n’avais encore jamais écrit sur Facebook, et pourtant cette société représente ce qui se fait de pire dans le domaine de la surveillance publicitaire. Les conséquences de sa domination sont graves : Addictions : Les équipes produit de Facebook ont pour objectif ultime de faire croître l’engagement. Plus vous passez de temps sur ses (...)

    #Facebook #Instagram #MySpace #Signal #WhatsApp #algorithme #domination #BigData #modération #GigEconomy #santé #travail #censure (...)

    ##santé ##addiction