• Instagram, Facebook : Jeunes et réseaux sociaux, clap de fin ?
    https://www.femina.fr/article/instagram-facebook-jeunes-et-reseaux-sociaux-clap-de-fin

    Certes, ils quittent Facebook, un « truc de vieux » – comprendre « un truc de parents » – pour Gabin, 17 ans. D’après une étude Diplomeo publiée en 2019, c’est un fait : le réseau social aux 2,5 milliards d’utilisateurs dans le monde, dont 37 millions en France, n’attire plus les ados. Près de 17 % des jeunes Français confient avoir supprimé Facebook de leur smartphone, 22 % chez les 16-18 ans et 15 % chez les 19-25 ans. Plus surprenant, ils auraient aussi tendance à bouder leur smart-phone et même à quitter Instagram et Snapchat. « Je n’y crois pas ! » tranche la mère de Gabin. Et pourtant… Tous les jeunes ne forment pas un groupe uniforme de « digital natives » (enfants du numérique) scotchés à leur portable. Certains, en effet, se déconnectent et d’autres refusent d’être trop connectés.
    Les prémices du ras-le-bol

    Une étude publiée en 2018 dans le quotidien britannique The Guardian avait déjà confirmé cette tendance, précisant même que 63 % des collégiens et lycéens britanniques seraient contents si les réseaux sociaux n’avaient jamais été inventés ! Parmi eux, Amanuel, une lycéenne de 16 ans, qui expliquait : « Sur Instagram, je présentais comme la plupart des gens une version malhonnête de moi-même. » Mais aussi Sharp, 13 ans : « Je préfère ne pas savoir ce que les autres pensent de moi. » Et en France ? « Je préfère passer mon temps dans le monde réel plutôt que sur mon téléphone, assure Khady, 19 ans, qui, au passage, confie avoir rencontré une situation de cyberharcèlement quand elle était au collège. Forcément, ça m’a vaccinée… » Les jeunes se déclarent rarement anti-réseaux sociaux sans un déclic. Parfois, la prise de conscience peut aussi prendre du temps. Quand, pour leur livre-enquête Portables : la face cachée des ados (Flammarion), les journalistes Céline Cabourg et Boris Manenti ont rencontré des centaines d’ados, ceux-ci s’interrogeaient moins sur une possible déconnexion que sur leurs usages hyperconnectés. « Mais c’était en 2016 », nuance Boris Manenti. Depuis, une enquête de l’institut de recherche Ampere Analysis, menée auprès de 9 000 internautes, a confirmé que les 18-24 ans avaient considérablement changé d’attitude à l’égard des médias sociaux en peu de temps. Alors que 66 % de cette tranche d’âge étaient d’accord en 2016 avec l’affrmation « les médias sociaux sont importants pour moi », ils ne sont plus que 57 % en 2018.

    Une saturation observée par Anne Cordier, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication et auteure de Grandir connectés (C & F) : « Depuis sept ans, je surveille l’évolution d’une quinzaine de jeunes, actuellement âgés de 24 ans et plutôt issus de milieux défavorisés. Tous évoquent depuis leurs 17 ans ce flux d’informations qui les bombarde, des diffcultés à se concentrer, ainsi que le désir de renouer avec des liens qu’ils estiment plus authentiques. Ils ont commencé par mettre en place des rituels de déconnexion très ponctuels, comme “oublier” le portable dans une autre pièce lorsqu’ils travaillent ou le retourner pour être tranquilles et ne pas être dérangés par les alertes de notifications. Une jeune fille me confiait : “C’est comme la glace. Quand on en mange trop et que l’on a fait le tour de tous les parfums, on frôle l’indigestion !” »

    La chercheuse Mary Jane Kwok Choon montre ainsi que tous les étudiants qui ont déconnecté finissent certes par revenir sur les réseaux sociaux au bout de cinq à quatorze jours mais toujours plus « responsables ». « Par exemple, ils “nettoient” leur profil sur Facebook ou ailleurs, veillent à ne pas être identifiés sur les photos, à moins publier ou à moins “liker” les statuts des autres », détaille Anne Cordier, pour qui la déconnexion absolue serait au fond un fantasme d’adulte. Lola, 18 ans, qui organise régulièrement chez elle des soirées détox digitale pour doper l’ambiance, l’a bien compris : « On éteint nos portables… seulement après avoir prévenu nos parents qui pourraient s’inquiéter ! » sourit-elle. D’après un rapport américain**, quatre adolescents sur dix ont peur que leur père ou leur mère soit « accro » au portable !

    #Médias_sociaux #Culture_numérique #Anne_Cordier #Adolescents

    • à 20 piges je détestais les forums et refusais d’avoir un mail. En vrai l’équation sous-jacente jeune-alors-devrait-aimer-la-tech n’a évidemment aucun fondement, à part la tech qui se croit jeune parce que toujours plus neuve.

    • Je me souviens un jour d’une couv de Télérama sur « les jeunes » : n’étaient figurés que des appareils électroniques. J’étais encore à peu près jeune à l’époque, et je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait pas de bières et de capotes sur leur couv de vieux cons néophiles.

      Sinon Sherry Turkle a déjà pas mal parlé de jeunes et des réseaux sociaux : saturation, angoisse liée à l’image, déconnexion, tout y était en 2012.
      http://blog.ecologie-politique.eu/post/Seuls-ensemble

  • Éducation à la sexualité : « Les filles sont toujours jugées » | Au coeur du Planning
    https://www.planning-familial.org/fr/le-planning-familial/au-coeur-du-planning-6-education-la-sexualite-les-filles-sont-tou

    A Marseille, on appelle une fille, une « gadji », un garçon, un « gadjo ». « Gadji, gadjo », c’est le titre qu’a donné le Planning familial à une pièce de théâtre sur les relations fille-garçons. Jouée dans le cadre de l’Education à la sexualité au collège et au lycée, elle est suivie de groupes de parole entre filles, d’un côté, et entre garçons, de l’autre, pour libérer la parole. On y parle de réputation, de jupes trop courtes, d’inégalités homme-femme, de "revenge porn"... Et de comment agir face à ces inégalités et à la violence. Ave un mini bonus à la fin. Durée : 32 min. Source : Le planning familial

    https://assets-do.pippa.io/shows/5e21f56f92ea561174b59492/1583313858432-4181b575f7a4cdf3ba0f99951a5423dc.mp3

  • Les agents bloqueurs de puberté de plus en plus contestés (#The_Economist)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/07/dossier-trans-les-agents-bloqueurs-de-puberte-de-plus-en-plus-con

    L’administration de ces traitements pose l’épineuse question de savoir qui doit décider du devenir du corps d’un enfant, et pourquoi. Laissons de côté les « culture wars », ou querelles idéologiques — si tant est que ce soit possible. Ce débat devrait garder en ligne de mire les intérêts de l’enfant. Et ceux-ci ne sont pas si simples à déterminer qu’il n’y parait.

    Les bloqueurs de puberté empêchent les adolescent.es d’acquérir des signes sexuels secondaires comme des seins ou de la barbe. Ces traitements impliquent quasi-systématiquement une myriade d’interventions, notamment l’injection d’hormones puis éventuellement des actes chirurgicaux de réassignation de genre. L’objectif principal des bloqueurs de puberté est d’apporter du confort aux personnes qui souffrent de dysphorie de genre, en leur permettant d’éviter, par exemple, de ressembler davantage à une femme, si cette personne est une jeune fille qui voudrait être un garçon. Ils permettent aussi des opérations chirurgicales moins lourdes à l’âge adulte.

    Cependant, la combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones pour développer les signes sexuels secondaires de l’autre sexe a des conséquences irréversibles. Si elle intervient tôt dans le processus de la puberté, elle a notamment pour effet de rendre la personne stérile. Par ailleurs, une douzaine d’études portant sur des enfants souffrant de dysphorie de genre mais n’ayant pas pris de bloqueurs de puberté ont démontré que, si ces enfants sont correctement accompagnés et suivis, ils et elles n’éprouveront plus après la puberté le désir de changer de sexe. La proportion de ces jeunes la plus souvent citée est de 85 %. La plupart s’avèrent devenir homosexuel.les. Autre indice qui va à l’encontre du bien-fondé de ces traitements : de plus en plus de personnes ainsi traitées choisissent la « détransition », c’est-à-dire qu’au bout d’une certaine période, elles et ils s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Ce sont pour en majorité des jeunes filles qui voulaient devenir des garçons à l’adolescence. Si elles avaient été traitées à cet âge, elles seraient devenues stériles, même en gardant un appareil génital intact.

    Traduction : #Pauline_Arrighi pour #TRADFEM
    Version originale : https://www.economist.com/united-states/2020/01/30/a-new-push-to-ban-medical-treatments-for-transgender-children
    #transgenrisme #adolescence #dysphorie_de_genre

  • Contre le mal-être au travail, Starbucks offre une app de méditation | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/entreprise-starbucks-petition-mal-etre-conditions-travail-cadeau-abonnem

    Rien ne va plus chez Starbucks. Les coffee shops sont entrés dans la période la plus creuse de l’année pour leur activité. Pendant les trois premiers mois de l’année, et malgré le froid, la clientèle ne se presse guère dans les cafés, et Starbucks enregistre souvent ses ventes les plus basses. Pour s’adapter, l’entreprise réduit ses équipes durant l’hiver. Cela aggrave encore une situation décriée depuis longtemps par certain·es employé·es, qui se plaignent ne plus faire assez d’heures, avec un fort impact (...)

    #Adobe #Starbucks #General_Electric #LinkedIn #conditions #travail #travailleurs #santé (...)

    ##santé ##Headspace

  • Le scoptisme
    TW - c’est un synonyme pour la castration volontaire
    https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/02/scoptisme.html

    Déjà mentionnés par ailleurs la secte de skoptzy a inspiré le nom du syndrome psychiatrique du rejet et dégoût de ses propres organes génitaux, prétendant à la mutilation qui serait seule acceptable. Cette haine peut porter sur l’un des quatre membres également.

    La médecine sexuelle ne peut en rester aux apparences - Il est bien impossible de dire que l’intersexuation, qui n’est pas une indifférenciation du tout, ni non plus en rien volonté obsessionnelle de castration dit syndrome de skoptzy, ceci n’est donc du tout valide et validable même avec des découvertes ultérieures sur toutes les variantes génétiques des gênes superfétatoires qui suivraient XY et XX, et que d’aucuns appellent des sexes autres que les sexes féminin et masculin. Ce qui demande à être nommé avec précision à chaque avancement mais qui ne me parait pas pouvoir être appelé sexe au bas mot. Ce serait affreux de jeter les quelques hermaphrodites vrais ou faux sur la voie de la mutilation sexuelle par confusion, comme il est fait par certains médecins,

    « Il existe bien encore des indifférenciés sexuels, des hommes qui ne savent pas qu’ils sont des femmes et des femmes qui ne savent pas qu’elles sont des hommes, ou... plus scientifiquement, si j’ose dire, selon le DSM IV de sinistre fréquentation, des syndromes de Skoptzy... Qui investigue les transformations psychologiques induites par l’euphémisme urologique ainsi nommé Traitement Hormonal alors qu’il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une mutilation. Faut-il faire confiance aux urologues pour mener des essais sur le retentissement psychosocial de l’eunuquisme ? Qui le fera ? Qui se soucie également de ces hommes qui se cachent, qui cachent non seulement leur cancer mais aussi les conséquences du traitement ? Qui les soutient ? Que font les Autorités Académiques ? Que font les Sociétés Savantes en médecine générale ?Il existe 600 000 castrés aux Etats-Unis d’Amérique.Combien en France ?Regardez autour de vous et comptez les eunuques. » http://docteurdu16.blogspot.com/2010/08/la-reapparition-invisible-et-massive.html

    Celle-ci faisait partie du christianisme et des écrits dogmatiques sur le péché et la pureté, l’Ancien testament de mention de la créature divine hermaphrodite ou androgyne qui avait été partagée justifiait que ces sectataires se mutilent de tous leurs attributs sexuels, tant les femmes que les hommes, lors de rituels d’automutilation collective.

    Nous avons là la première trace religieuse de castration partielle des femmes, à l’époque l’hystérectomie inusitée n’avait pas été envisagée probablement aussi du fait de l’ignorance en matière gynécologique de son inventeur.

    La technique évoluant et l’anesthésie aussi, l’uranisme prussien de la croyance dualiste et spiritiste, animiste donc toujours, de l’âme féminine mal tombée dans une corps masculin, tout d’abord les opérations de castration élective combinée se sont multipliées pour les adultes. L’on voit ainsi que la médecine n’en évolue pas pour autant, la technique parfois leurre le public.

    https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/02/scoptisme.html

    Je m’intéresse en particulier aux « trace religieuse de castration partielle des femmes » dont je découvre l’existence. J’ai pensé que ca pouvait être l’excision et l’infibulation mais c’est différent ;

    Castration =
    Opération ayant pour but ou résultat de priver l’individu mâle ou femelle de ses facultés de reproduction.
    Empr. au lat. castratio, de même sens, employé à propos des animaux, des hommes et en bot.

    https://www.cnrtl.fr/definition/castration

    Sur wikipédia je ne trouve pas de traces de castration patielle des femmes
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Castration#Chez_l'humain
    mais j’apprends que

    La première ovariectomie a été pratiquée le jour de Noël 1809 par Ephraim McDowell qui réalisa une laparatomie sur une femme souffrant d’un énorme kyste de l’ovaire suffocant, transgressant ainsi le principe moral « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines » puisque la « limite imposée par Dieu » interdisait de franchir le péritoine (seules l’orthopédie et la césarienne étaient admises)1.

    Dès 1862, Eugène Koeberlé fut l’un des tout premiers à en pratiquer avec succès.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovariectomie

    Décembre 1809, le jour de Noel, Danville, Etat du Kentucky, USA. Une jeune femme, Jane Crawford, a une douleur abdominale intense, elle va mourir. Elle se croit enceinte mais elle a un énorme kyste de l’ovaire suffocant. Le chirurgien, le Docteur Éphraïm McDOWELL, était venu l’examiner dans sa ville de Green County à 100 km. Sa famille est originaire d’Ecosse, il a été formé à l’université d’Édimbourg. Il est médecin itinérant, il va de ville en ville à cheval. Il diagnostique une tumeur ovarienne. Poussé par la demande de la femme et des villageois, il accepte d’ouvrir l’abdomen et de faire l’ovariectomie. Tumeur de 24 livres. Il transgresse le principe moral : « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines ». La chirurgie des organes internes était jusqu’alors formellement interdite, le chirurgien avait l’interdiction de franchir le péritoine, interdit religieux, "la limite imposée par Dieu" ; seule l’orthopédie était pratiquée ainsi que la césarienne. Éphraïm McDOWELL réalise donc la première intervention chirurgicale sur les organes internes. Sans anesthésie, sans asepsie. Mais il est très méticuleux et souligne son souci de propreté absolue. Bien qu’incroyable, la patiente n’aura aucune infection, aucune péritonite, et elle retournera dans sa ville 25 jours après l’intervention.

    La douleur humaine et la pression populaire ont poussé McDOWELL à transgresser les interdits déontologiques et religieux. Et religieux, il l’était : il avait fondé l’église épiscopale (anglicane) de Danville ! Ajoutons qu’il n’avait pas vraiment le choix : les villageois avaient dressé un gibet devant son domicile et promettaient de le pendre haut et court s’il refusait...et s’il échouait ! Jane Crawford a vécu 33 ans après l’opération et elle fut la première opérée de l’histoire.

    Pour mémoire le premier chirurgien à ouvrir un abcès appendiculaire sera Henry HANCOCK en 1848.

    La césarienne est une opération dont la première mention remonte à une loi de Numa Pompilius (715-672 avant JC), second roi légendaire de Rome. D’après cette loi, aucune femme morte en couches ne pouvait être enterrée avant que l’on eût extrait son enfant par une incision abdominale. En pratique, jusqu’au début du XXème siècle, la mortalité des mères est proche de 100 %. Les surinfections étaient systématiques et terribles. Les médecins passaient d’une autopsie à un accouchement sans se changer ni se laver les mains ! Le Docteur Ignace-Philippe SEMMELWEIS (1818-1865), sujet de thèse de Louis-Ferdinand CELINE, fut le premier a fonder l’hygiène. Alors brisons là une légende : César n’est pas né par césarienne. Dans un texte, il parle de sa mère qui est toujours vivante. CQFD. Le mot césarienne vient du latin coedere, couper. La première césarienne (connue dans les Temps modernes) semble avoir été faite, en 1610, par le chirurgien allemand Jeremias TRAUTMANN.

    Jean-Dominique LARREY (1766-1842) : chirurgien de Napoléon I, il participe à toutes les batailles et assiste à la terrible retraite de Russie, accompagne les blessés, opère sans relâche. Le Baron LARREY pense qu’il est préférable d’amputer tôt et vite, tant qu’existe l’anesthésie physiologique après tout choc. En 1828, il sera le seul soutien à la première communication faite à l’Académie de Médecine, sur les essais d’anesthésie préopératoire réalisés en Angleterre.

    https://www.psychiatriemed.com/textes/41-dr-fabrice-lorin/79-composante-psychologique-de-la-douleur-chronique-dr-fabrice-lorin
    – Je cherche la source de ceci sans la trouvé ;

    « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines »

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    Lors du culte de Cybèle dans la rome antique on trouve la mention de femmes qui se coupent les seins et d’hommes qui se castrent.

    Avec l’expansion du territoire de Rome tout autour de la Méditerranée, la présence des eunuques dans la Rome antique est devenue de plus en plus fréquente. On impute traditionnellement cette évolution à l’assimilation et l’intégration progressives de cultes orientaux au cœur des pratiques religieuse de la cité italienne, comme celui de la déesse Cybèle , à l’origine décriée pour son association aux pratiques bachiques et orgiaques.

    Par la suite, cependant, la déesse est devenue l’une des divinités gardiennes de Rome, à laquelle on attribuait notamment dans l’Antiquité le fait d’avoir détourné Hannibal de la ville en 204 av. J.-C..

    Pour remercier cette divinité, on intégra au calendrier romain une fête en l’honneur de la déesse au cours de laquelle des prêtres castrés (les galles) et les fidèles se flagellaient mutuellement. Durant ces fêtes, des femmes s’y amputaient les seins et des hommes se castraient publiquement .

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eunuques_dans_la_Rome_antique

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    • Skoptisme
      Cette société qui apparut aux environs de 1757 eut énormément d’adeptes en Russie et dans les Balkans. Leurs membres furent considérés comme des fous fanatiques, les Skoptsys, ou castrés. Ces ascètes pensaient accéder à l’union avec le divin par la mortification : les prêtres sacrifiaient leurs organes génitaux par oblation.

      Dans une secte du Skoptisme, les “flagellants” se fouettaient et se mutilaient dans le but de créer l’extase religieuse, un transport érotique dans un “baptême de feu”. Les fidèles, formant cercle, se balançaient rythmiquement, puis tournoyaient rapidement sur eux-mêmes ; lorsque le danseur ralentissait sa cadence, il était fouetté. Exténués, les participants roulaient à terre, en extase ou en convulsions.

      Malgré les répressions du gouvernement impérial, la secte des “Skoptz”, ou “Scopits”, prit de l’extension car elle se référait au sens littéral de l’évangile de saint Matthieu (XXX, 10 à 12). Des personnages influents à la cour ont été eux-mêmes des castrateurs ; le plus célèbre, Selivanov, mourut en 1832 au monastère de Spasso-Euphemius.

      Des revues soviétiques mentionnent parfois les survivances des Skoptsys, plus particulièrement en Roumanie.
      Association apostolique ou Adorateurs de l’Oignon

      Ce second titre peut porter à sourire, et cependant, c’est là un groupe spiritualiste bien implanté qui, en 1929, a pris pour nom Association apostolique.

      François Thomas, qui fut charretier, photographe, comptable, vit à la devanture d’un marchand de légumes un oignon qui germait, et ce fut pour cet homme une révélation subite. Dans le Petit livre de la Sagesse que Frère Thomas écrivit pour condenser son enseignement, il est écrit : “L’oignon est planté dans un sol riche et bien exposé ; il repousse. Puis on lui casse la tige pour l’empêcher de monter en graine. Devenu eunuque, l’oignon germe et rajeunit encore. Empêché d’avoir des enfants, il redevient enfant lui-même. Ainsi, d’année en année, l’oignon se renouvelle dans un corps meilleur que celui qu’il avait l’an passé. Il va vers la perfection et vivra toujours.”

      Si ce groupe ne débouche pas sur la castration comme avec le Skoptisme, on recommande la continence sexuelle pour conserver son énergie. Le nombre d’adhérents est réduit, mais la secte attire par l’étrangeté de ses propos. Frère Auguste et soeur Geneviève ont succédé au frère Thomas (17, rue de la Baronne-Léonini, 60300 Chamant).

      https://www.ceodeo.com/Magie-Sexuelle.html

      #adorateurs_de_l'Oignon

    • Fiche wikipedia sur les Scoptes
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Scoptes

      Comme l’indique son nom, une des caractéristiques de la secte était la castration. Ses adeptes professaient qu’après l’expulsion du Jardin d’Éden, Adam et Ève avaient greffé sur leurs corps les moitiés du fruit défendu formant ainsi des testicules et des seins. Aussi, l’ablation de ces organes sexuels devait restituer le Scopte dans son état premier, purifié, d’avant le Péché originel.

      Il y avait deux sortes de castrations : le « petit sceau » et le « grand sceau » (c’est-à-dire la castration partielle et la castration complète). Pour les hommes, la « petite » castration se traduisait par l’ablation des seuls testicules, tandis que la « grande » castration sectionnait aussi le pénis. En cela, les Scoptes soutenaient qu’ils réalisaient le conseil de perfection que le Christ donne dans l’ Évangile selon Matthieu 19,12 et 18,8-9. Les premières traces datées de castration chez les femmes s’observent à partir de 1815. Selon l’Encyclopædia Britannica de 1911, on n’amputait habituellement que les seins. D’autres témoignages suggèrent que les lèvres vaginales, elles aussi, étaient retranchées.

      Les Scoptes croyaient que le mal principal du monde vient du lepost (le charme, la beauté humaine, la sexualité humaine, le sex-appeal…) qui empêche les humains de communiquer avec Dieu. Le chemin de la perfection commence par l’élimination de la cause et il aboutit à la libération de l’âme. La castration garantissait que tous les péchés provoqués par le lepost ne pourraient plus être commis.
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      Une caractéristique remarquable de cette secte est le type des personnes qui y ont adhéré : on y retrouvait des nobles, des officiers de l’armée de terre et de marine, des fonctionnaires, des popes et des commerçants ; leur nombre crut si rapidement qu’entre 1847 et 1866, 515 hommes et 240 femmes furent déportés en Sibérie sans sérieusement menacer l’existence de la secte. En 1874 elle comptait au moins 5 444 adeptes, dont 1 465 femmes. Parmi eux, 703 hommes et 100 femmes s’étaient castrés.

      On essaya le ridicule comme moyen de combat idéologique : des Scoptes affublés de vêtements féminins et coiffés de bonnets de fous étaient promenés à travers les villages. On tenta aussi de réglementer légalement la pratique : une loi de l’Empire russe obligeant les Scoptes à se déclarer et s’inscrire comme eunuques. Rien n’y fit et le scoptisme se perpétua. La répression reprit : en 1876, cent trente Scoptes furent condamnées à la déportation. Pour échapper aux poursuites plusieurs communautés émigrèrent en Roumanie, où certains d’entre eux se mêlèrent aux vieux-croyants exilés appelés Lipovènes. L’auteur satirique roumain Ion Luca Caragiale écrit qu’à la fin du XIXe siècle la plupart des fiacres bucarestois étaient conduits par des Scoptes russes (scapeți en roumain).

      Il fallut l’efficacité répressive des polices politiques communistes pour venir à bout du scoptisme par l’internement psychiatrique en isolement et la déportation au #Goulag : l’on estime que la secte des Scoptes est maintenant éteinte.

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      Les Scoptes ne condamnaient pas la sexualité à finalité reproductive dans le cadre du mariage et professaient que certains puissent avoir un enfant ou deux, avant de devenir membres à part entière. Ce n’étaient pas des misanthropes désirant la fin de l’espèce, mais des idéalistes visant la perfection de l’individu. Leurs cérémonies religieuses incluaient le chant d’hymnes et la danse frénétique finissant dans l’extase, comme c’est le cas chez les khlysts et les derviches tourneurs de l’islam. Des serments stricts de garder le secret étaient exigés de tous les membres, qui formaient une sorte d’association d’aide mutuelle.

      Les réunions se tenaient tard dans la nuit dans les caves et duraient jusqu’à l’aube. Les hommes portaient des longues et larges blouses blanches d’une coupe particulière avec une ceinture et un grand pantalon blanc. Les femmes aussi s’habillaient en blanc. Tous ceux qui étaient présents portaient des bas blancs ou étaient déchaussés. Ils s’appelaient eux-mêmes « les Blanches Colombes ».

      Les Scoptes étaient millénaristes et attendaient un messie qui établirait un empire des saints, c’est-à-dire des « purs ». Mais ils croyaient que le Messie ne viendrait pas avant que l’on eût atteint le nombre de 144 000 Scoptes (nombre donné dans l’Apocalypse 14:1,4, et pris en compte par bien d’autres confessions millénaristes) : tous leurs efforts étaient consacrés à atteindre ce nombre. Le métier préféré du Scoptes était celui de changeur et à Saint-Pétersbourg, il y eut pendant longtemps un banc connu comme le « Banc des Scoptes ». Vers 1911, beaucoup de Scoptes tendaient à considérer qu’ils réalisaient leurs principes simplement en vivant chastement et seuls.

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      L’auteur belge Eric Fagny en fait le thème de son roman "Les Masques Feuillus" paru chez Le Scalde Editions Bruxelles en 2018.

      #castration #mutilation #auto_mutilation

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      L’article en russe est bien sur plus fournis
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A1%D0%BA%D0%BE%D0%BF%D1%86%D1%8B

      Во втором издании Большой советской энциклопедии отмечалось, что в 1947 году секта ещё действовала в СССР[9].

      В 1971 году А. И. Клибанов обнаружил отдельных последователей в г. Тамбов, и действующую общину скопцов в г. Ростов-на-Дону. Её составляли старики, преимущественно родившиеся до революции, однако скопцы не оставляли попыток вовлечения в «корабль» молодёжи и людей среднего возраста. Вовлечение «новаков» проводилось путём обещания материального вознаграждения или наследства, по определённой схеме:

      Изучение родственных и общественных связей, особенностей характера, материального положения потенциального кандидата.
      Завязывание знакомства с вербовщиком.
      В течение 2-3 лет поддержание отношений исключительно на нерелигиозной почве, окружение вербуемого вниманием и благодеяниями.
      Посещение намеченного к вербовке лица на дому, разными членами культа под разными предлогами, для дальнейшего изучения ритма жизни, быта и поведения, знакомств и связей.
      Собеседование с предложением вступить в «корабль» и принять «печати».
      Утверждение кандидата местным лидером секты.

      По информации, полученной учёным от местных антирелигиозных активистов, по крайней мере в трёх крупных городах Северного Кавказа в 1970-х годах существовали скопческие общины, продолжалась практика оскоплений[10]. Деятельность культа велась с соблюдением строгой конспирации. Клибанов приводит подробное описание ритуала посвящения «новаков», включающего клятву «кроме братьев и сестёр, ни с кем о вере не говорить. Ни отцу с матерью, ни родству, ни приятелю, ни явной власти, пусть муки-напасти, не объявлять сию великую тайну»[11]. Причём, за нарушения обетов лидеры секты открыто угрожали последователям расправой[12].

      Имеются сведения об отдельных общинах скопцов, существовавших в 1990-х годах в Латвии[13], и в России (Москва[14], Ставрополь[14] и Ставропольский край[14], Орёл[14] и Орловская область[14]). В настоящее время небольшое количество скопцов осталось в некоторых районах Северного Кавказа. Это так называемые «духовные» скопцы (в их общинах хирургическое оскопление не производится). От участников этих сект требуется отправление определённого культа, сохранение аскетического образа жизни.

      ...

      Несмотря на декларируемое скопцами равенство всех «братьев» и «сестёр», «кормчий», стоящий во главе «корабля», обладал большой властью над прочими общинниками. Помогающая «кормщику» женщина, аналогично хлыстовской практике, именуется «богородицей».

      –—

      Скопцы строго соблюдали воздержание от мясной пищи, вовсе не употребляли алкоголь, не курили, избегали родин, крестин и свадеб, не участвовали в увеселениях, не пели светских песен, вовсе не ругались. В отличие от членов старообрядческих общин, скопцы охотно посещали православную церковь и даже проявляли в вопросах религиозной обрядности большое усердие. При этом они открыто осмеивали православные обряды и таинства; храм называли «конюшней», священников — «жеребцами», богослужения — «ржанием жеребцов», брак — «случкой», женатых людей — «жеребцами» и «кобылами», детей — «щенятами», а их мать — «сучкой, от которой воняет и в одном месте с ней сидеть нельзя». Деторождение называли причиной обнищания и разорения.
      « Вот мы не женимся и замуж не выходим, оттого и богаты. Делайте то же, что и мы, перестаньте верить вашим жеребцам тогда жить будет легче, будете богаты, будете святы. »

      –—

      Мифология

      Скопцы имели собственный взгляд на Евангелие (считали, что кастрацию прошли все апостолы) и создали собственную мифологию, связанную с их взаимоотношениями с русскими царями. Так, согласно вымыслу скопцов, Павел I был убит именно за отказ принять скопчество, а царём стал согласившийся оскопиться Александр I.

      ...

      Зачастую «убелению» подвергались и женщины, входящие в скопческую общину. Существовали «печати» и для женщин: им удаляли половые губы, а в ряде случаев ещё и клитор и груди. Однако в этом случае женщины не теряли способности к деторождению: советский исследователь скопчества этнограф Н. Н. Волков свидетельствует о примерах, когда покинувшие общину женщины даже выходили замуж и имели детей.

      –—

      У скопцов были и свои особенные праздники, посвящённые каким-либо воспоминаниям из жизни основателя скопчества Селиванова; например, 15 сентября — день наказания Селиванова. В такие дни они также устраивали радения.
      Радение «корабликом»

      Существовало четыре способа радений:

      «корабликом»: радеющие становились в круг один позади другого и ходили гуськом друг за другом, сильно припрыгивая;
      «стеночкой»: радеющие становились в круг плечом к плечу и ходили «посолонь» (то есть по солнцу, слева направо), припрыгивая;
      «крестиком»: 4-8 человек становились по одному или по два в каждый угол и затем быстрым шагом, опять-таки припрыгивая, крестообразно менялись местами;
      в «одиночку»: несколько человек выходили на середину и под такт скороговорчатых «распевцев» начинали кружиться на одном месте, все быстрее и быстрее, так что рубахи их надувались и шумели как паруса.

      –—

      В романе «Т» Виктора Пелевина главному герою (прототип — Лев Толстой) конь предлагает оскопить себя; в рассуждениях коня обыгрывается традиционная для скопцов аргументация.

      Tien je découvre un roman de Pelevin qui a pas été traduit :( mais il y en a deux que j’ai pas encore lu et qui vont me tenir compagnie prochainement
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieux_et_M%C3%A9canismes
      et
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_sacr%C3%A9_du_loup-garou
      cool

      #végétarisme #ascèse #danse #trans

    • Sur Cybèle
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyb%C3%A8le

      Dans la mythologie grecque, Attis fut le jeune amant de la déesse phrygienne Cybèle. La version phrygienne de la légende raconte qu’Attis était le fils de Nana, fille du dieu fleuve Sangarios (un fleuve d’Asie Mineure). Elle le conçut après avoir cueilli la fleur d’amandier. Quand Attis souhaita se marier à la nymphe Sangaride, Cybèle, qui l’aimait et en était jalouse, le rendit fou si bien qu’il se castra lui-même et se tua. Cette légende offre de nombreuses variantes qui visent à expliquer notamment que les prêtres de Cybèle, les Galles, sont des eunuques (ils pratiquaient des rituels d’auto-castration, tous les 24 mars, à l’occasion des sanguinaria). Attis n’apparaît que rarement en Grèce mais, associé à Cybèle, il est une divinité acceptée à Rome sous l’empereur Claude et constitua l’un des plus importants cultes à mystères de l’Empire romain.
      Quatre personnages, de gauche à droite : un nain, une femme avec une double flûte, une femme âgée avec de petits timbales, et une femme âgée qui danse avec un tabourin
      Les Musiciens ambulants du culte de Cybèle, mosaïque de Dioscoride de Samos, IIe siècle av. J.-C., villa de Cicéron à Pompéi, Musée archéologique national de Naples.

      Une version phrygienne rapporte que Cybèle enfant fut abandonnée sur une montagne et élevée par des lions ou par des léopards. Elle créa des danses et livra des cymbales à ses serviteurs, les Corybantes, pour qu’ils célèbrent ses rites. Disposant du don de guérison universel, Cybèle protège les enfants et les animaux sauvages. La déesse tomba amoureuse d’Attis, qui finit par la tromper avec la nymphe Sangaride. Cybèle rendit Attis fou et celui-ci s’émascula.

      –—

      Cybèle et la Vierge Marie

      Pour de nombreux historiens de Cybèle, Marie mère de Dieu aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de la « Mère des dieux » : « Marie viendrait remplir une case laissée vide par la défaite et l’exil des divinités féminines, Isis et Cybèle10 ». Philippe Borgeaud affine cette approche et considère qu’en réalité les deux figures de Cybèle et de Marie, qui baignent dans un contexte religieux commun, ont exercé l’une sur l’autre une influence réciproque.

      Ainsi, les rites de Cybèle se transforment dès le IIe siècle en fonction du christianisme, qui favorise la constitution d’une nouvelle figure d’Attis, devenu, à l’image de Jésus, « le fils de la Mère » ; le berger phrygien, homme fait dieu, s’identifie au Christ, cet autre berger, dieu fait homme11.

      Le culte de Cybèle, de son côté, contribue à la promotion de la figure de Marie, qui risque d’acquérir un statut divin. La polémique entre Nestorius (patriarche de Constantinople), qui aurait voulu que l’on appelât Marie « Christokos », « mère du Christ », plutôt que « Theotokos », « mère de Dieu », et Cyrille d’Alexandrie, partisan de cette dernière appellation, lors du concile d’Ephèse en 431, témoigne de cette « tentation redoutable12 ». De plus, « le discours chrétien sur la chasteté se précise à l’aune des pratiques des galles13 », les prêtres châtrés qui se consacraient au culte de Cybèle.

      –---
      Cybèle est aussi associé à Atemis, ici une statue de Cybèle qui porte les testicules de taureau caractéristiques d’Artemis
      https://www.khm.at/objektdb/detail/50146

  • Youtube (ou les mâles blanc qui se planquent derrière) semble avoir un gros problème avec les vulves (et les règles).

    Il y a quelques années, la chaine publique de télévision norvégienne, la NRK, a eu l’idée géniale de confier à une médecin pédiatre de génie, Line Jansrud, la réalisation de huit petites émissions dédiées à l’éducation sexuelle pour les enfants et les adolescents. Diffusée dans l’émission "Newton", la série avait pour titre "pubertet" en norvégien. Personnellement, je n’avais jamais rien vu de tel auparavant : tous les thèmes de la sexualité, de la transformation des corps, de l’amour, de la fabrication des bébés, abordée avec intelligence, finesse, subtilité et en même temps sans aucune gêne et d’une manière très "directe" du point de vue des images.

    Au début de chaque émissions (elles durent chacune entre 4 et 6 minutes) le NRK prévient :

    « Cette émission est visible par tous les publics (ce qui en Norvège veut dire entre 6 et 99 ans). C’est normal pour certains parents de se sentir gênés [de regarder cette émission avec vos enfants] Nous voulions juste vous prévenir [que ce n’est pas grave]. »

    Et Line Jansrud d’enchaîner immédiatement sur chaque thème avec un humour décapant, rapide et très rafraîchissant.

    Après les avoir diffusé sur son site, la NRK a décidé de "confier" les émissions à Youtube avec des sous-titres pour en faire profiter le plus grand nombre. Jusqu’à présent ces petits films comptent des millions de vue. Sur les huit films, seuls sept sont disponibles :

    1. Comment ça commence
    https://youtu.be/HyWRalwqq24

    2. Les seins
    https://youtu.be/cJObfWe8Fmk

    3. Le penis
    https://youtu.be/eFlbb9bQjOE

    4. Les poils
    https://youtu.be/VKlyZkCFf78

    5. La voix change et le corps se transforme
    https://youtu.be/iJCFPmRQE0E

    7. Les boutons et la transpiration
    https://youtu.be/HZqDmymyMBQ

    8. Alors, que se passe-t-il lors de la puberté ? et comment fait-on l’amour et les bébés ?
    https://youtu.be/2PeQG61W4i0

    il en manque une : 6. La vulve, le vagin et les règles...

    Après une petite recherche, voici ce qu’on trouve :

    Disparue de Youtube donc, la vulve, le vagin et les règles. Par contre, toujours visible sur le site de la NRK :

    https://tv.nrk.no/serie/newton-pubertet/sesong/1/episode/6

    ... sans les sous-titres, et là, il faut apprendre le Norsk (je peux vous aider).

    Dans cette émission, on voit donc des vulves des dessins de vagins et des filles et des femmes qui ont leur règles, et Line Jansrud explique brillamment et explicitement ce qui se passe et ce qu’il faut faire, quelles sont les possibles effets pendant la période des règles, etc...

    Des informations, encore une fois très intelligemment amenées qui sont utiles à des millions de personnes.

    Et bien Youtube l’a simplement censurée parce qu’on y voit une vulve de manière explicite pour expliquer comment ça marche. On imagine la bande de gros mâles nazebroques abrutis et décadents à la tête de ce bouzin se scandaliser à la vue de sang menstruel et d’une vulve dont on détaille la physionomie.

    Je publie ici quelques copies d’écran :

    https://dl.dropbox.com/s/5f1javxa4hm0zl2/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.40.15.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/nh9b7r5zjocfuti/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.40.44.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/b0p23uy9apbyvq9/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.41.42.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/guno9h0blp7ad76/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.29.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/z7go8b8xjzcg1rp/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.10.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/beh83d8yybnbb9t/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.47.28.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/ko9fh2snqmvcu6t/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.44.48.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/jrdugn0h6eg0u7c/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.51.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/gzcmqj6sfla81g0/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.43.51.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/jo32iqxq34qjeq2/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.46.36.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/36ryk33vkob690q/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.45.39.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/i9gkf0dpebj99n0/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.45.25.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/v8ii833gwxv9na4/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.48.12.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/ggtxfih4h4bw28g/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.48.30.png?dl=0

    #sexualité #éducation_sexuelle #règles #menstruations #censure #youtube #norvège #line_jansrud

  • Comment les adolescent draguent à l’ère des réseaux sociaux ?
    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/usages-par-generation/nouveaux-codes-amoureux

    Comme chaque génération, les ados d’aujourd’hui réinventent les règles du jeu de la séduction. Plongée dans l’univers amoureux de la génération qui préfère s’envoyer des emojis et des snaps plutôt que des mots doux.

    À l’ère de Tinder, on pourrait imaginer que les relations amoureuses sont aussi simples qu’un swipe. À droite, ça matche. À gauche, bye bye et au suivant. Facile. D’autant plus que les réseaux sociaux étaient censés nous permettre de fluidifier la communication, d’exprimer nos sentiments en flux tendu. Et pourtant, chez les ados qui ont grandi avec un smartphone entre les mains, les relations amoureuses n’ont rien de simple. Ce serait même plutôt (très) compliqué. Entretien avec Sébastien Houdusse, Directeur général adjoint de BETC Digital, pour décrypter les nouvelles pratiques amoureuses des plus jeunes.

    Mais la chasse à l’amour avec un grand C exerce une vraie pression chez les juniors. Interrogée lors de l’étude BETC Teens, une adolescente de 14 ans racontait qu’« à l’école, c’est à celui qui sera en couple le premier. » Bref, si à 15 ans, t’es pas en couple, c’est que t’as raté ta vie.

    Pour atteindre ce statut tant convoité, le chemin est juché d’embûches. Oubliez les petits mots griffonnés sur un bout de papier passé discrètement en cours d’anglais. Aujourd’hui, c’est évidemment sur Instagram que ça se passe. Malgré la multitude d’applications qui ciblent les ados et leur proposent des fonctionnalités de dating, 34% des 13-17 ans affirment avoir été dragués sur Instagram. « Ça en fait l’application de dating la plus performante », confirme Sébastien Houdusse.

    #Instagram #Relations_amoureuses #Adolescents #Médias_sociaux

  • Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/10/21/michel-desmurget-la-multiplication-des-ecrans-engendre-une-decerebration-a-g

    Pour le neuroscientifique Michel Desmurger, laisser les #enfants et les #adolescents face à des #écrans relève de la #maltraitance. Il alerte sur ce qu’il considère comme un problème majeur de #santé publique.

    #paywall

  • Adobe cancels all user accounts in Venezuela to comply with Trump order | Ars Technica
    https://arstechnica.com/tech-policy/2019/10/adobe-cancels-all-user-accounts-in-venezuela-to-comply-with-trump-order

    Adobe is deactivating all user accounts in Venezuela, saying that the action is necessary to comply with an executive order issued by President Donald Trump. The action affects both free and paid accounts.

    In an FAQ titled “Adobe compliance with US Executive Order,” the company explained yesterday why it is canceling its Venezuela-based customers’ subscriptions:

    The US Government issued Executive Order 13884, the practical effect of which is to prohibit almost all transactions and services between US companies, entities, and individuals in Venezuela. To remain compliant with this order, Adobe is deactivating all accounts in Venezuela.

    Adobe appears to be interpreting the executive order more broadly than other companies. Microsoft’s Office 365 and other cloud services are still available in Venezuela, for example. The executive order itself says the US action is targeted at the Venezuelan government and people who provide material support to the regime.

    #Venezuela mais aussi #Hong-Kong

    https://www.rt.com/news/470578-apple-cancels-app-track-police
    Apple removes app that Hong Kong protesters used to track police movements following vandalism, attacks on officers

  • Ainsi brament-ils de Matthieu Cornélis (2019 - 44’)

    Benoît et Baptiste sont passionnés par le cerf. Ensemble, ils suivent sa piste, l’appellent, l’écoutent, l’observent, le photographient, le comprennent. Une compétence que père et fils exposeront au Championnat national d’imitation du brame de Saint-Hubert.
    Expression bestiale de la rivalité, le brame affectera-t-il leur complicité ? C’est l’histoire d’une transmission, d’un lien fort entre la nature et l’homme, d’une passion commune pour le cerf avec toute sa symbolique, et, au bout du compte, d’une inévitable confrontation.

    #Podcast #Nature #Adolescence #Animaux #Documentaire #Portrait #Championnat

    https://soundcloud.com/acsr/ainsi-brament-ils

  • Si Greta Thunberg concentre tant de haine, c’est parce qu’elle déroge à ce qu’elle devrait être (Titiou Lecoq, Slate.fr, 27.09.19)
    http://www.slate.fr/story/182208/titiou-greta-thunberg-ecologie-haine-jeune-femme-autiste-assignation-genre-ide

    Greta, c’est leur #sorcière moderne. Il n’y a pas si longtemps, ils l’auraient tout simplement cramée.

    Déjà, ils sont convaincus qu’elle est possédée. (Elle est manipulée par des forces extérieures, des lobbys, dont elle est l’outil.) […] Preuve supplémentaire : elle porte la marque physique du malin. On sait que les inquisiteurs cherchaient partout sur le corps des femmes un indice de leur rencontre avec le diable. […] Ils ont décidé que son #visage était une preuve qui témoignait contre elle. C’est d’une #violence absolue.

    Greta Thunberg déroge aussi à ce qu’elle devrait être, et même trois fois. Elle trahit d’abord son #identité de #femme. Elle n’est clairement pas là pour être agréable, douce, séductrice. Pour un peu, on dirait même qu’elle se contrefout de ce qu’on peut penser de son corps – ce qui constitue une forme de trahison de l’#ordre_social.

    En prime, elle ne tient pas sa position d’#ado. Les jeunes doivent être plein d’espoir et écouter les grandes personnes. Elle, elle se permet d’engueuler les dirigeants des plus grandes puissances mondiales.

    Elle trahit enfin le stéréotype attendu concernant l’#autisme. Pour les vomisseurs, elle est autiste = elle est malade ou handicapée, donc par déduction, elle devrait être privée de parole et s’entraîner à compter le nombre d’allumettes dans une boîte. Le vomisseur s’étrangle : depuis quand on laisse des gens comme ça donner leur avis sur l’état du monde ?

  • NachDenkSeiten – Die kritische Website > Flaschenposten – Zum 50. Todestag von Theodor W. Adorno
    https://www.nachdenkseiten.de/wp-print.php?p=53939

    Faschismus und Kapitalismus

    Zu den Leidenserfahrungen Adornos gehört das, wovon in jenem nun erschienenen Bändchen „Aspekte des neuen Rechtsradikalismus“ die Rede ist. Die hier verschriftlichte Rede aus dem Jahr 1967 kreist um die Erkenntnis, dass der damals aktuelle Rechtsradikalismus nicht so sehr das Produkt von fortexistierenden alten faschistischen Kadern war, sondern sich in erster Linie dem Umstand verdankte, dass die gesellschaftlichen Voraussetzungen des Faschismus fortbestanden. Er greift eine These aus einem anderen Vortrag auf, den er unter dem Titel Was bedeutet: Aufarbeitung der Vergangenheit 1959 gehalten hatte. Dort sagte er: „Ich betrachte das Nachleben des Nationalsozialismus in der Demokratie als potentiell bedrohlicher denn das Nachleben faschistischer Tendenzen gegen die Demokratie.“ In Wien präzisierte er, was er damit meinte. Er dachte an die nach wie vor herrschende Konzentrationstendenz des Kapitals. Diese bedeute die Möglichkeit der permanenten Deklassierung von Schichten, die ihrem subjektiven Klassenbewusstsein nach durchaus bürgerlich waren, die ihre Privilegien, ihren sozialen Status festhalten möchten. Diese verschieben die Schuld an ihrer potentiellen Deklassierung nicht etwa auf die gesellschaftlich-ökonomische Apparatur, die das bewirkt, sondern auf Ersatzobjekte, die man ihnen zurechtrückt. Damals wie heute lautet der Kurzschluss: „Die Fremden nehmen uns Deutschen die Arbeitsplätze fort.” Eindringlich beschwört Adorno das mit der Konzentrationstendenz verbundene „Gespenst der technologischen Arbeitslosigkeit“. Das, was man Digitalisierung nennt, wird mit einem gigantischen „Arbeiterlegen“ (Helmut Reinicke) einhergehen. Roboter und Algorithmen werden Millionen von Menschen die Arbeit rauben und sie anfällig machen für rechtsradikale Propaganda und Pseudoerklärungen. Die Angst, aus der Welt herauszufallen, befällt laut Adorno auch jene, die noch Arbeit haben. Auch diejenigen, die noch im Produktionsprozess drinstehen, fühlen sich bereits potentiell überflüssig, empfinden sich als zukünftige Arbeitslose. Wie sollen Menschen ihr Selbstwertgefühl aufrechterhalten, wenn sie ihre Arbeit eingebüßt haben, aus der sie es bisher bezogen?

    Adorno lieferte noch ein weiteres Argument: Das Erstarken des Rechtsradikalismus sei auch Ausdruck dessen, dass sich die Demokratie dem gesellschaftlich-ökonomischen Inhalt nach bis heute nirgends wirklich und ganz konkretisiert hat, sondern formal geblieben ist. „Und die faschistischen Bewegungen könnte man in diesem Sinn als die Wundmale, als die Narben einer Demokratie bezeichnen, die ihrem eigenen Begriff eben doch bis heute noch nicht voll gerecht wird.“ Daran hat sich bis heute nichts geändert. Letztlich geht es um das spannungsvolle und widersprüchliche Verhältnis von Kapitalismus und Demokratie. Dieser droht jene aufzuzehren und bei Bedarf im Namen des Profits zu opfern. Vollendete und gelebte Demokratie würde eine Überwindung des Kapitalismus voraussetzen.

    Hatte Max Horkheimer am Vorabend des Zweiten Weltkrieges den Zusammenhang von Kapitalismus und Faschismus auf die drastische und einprägsame Formulierung gebracht: „Wer aber vom Kapitalismus nicht reden will, sollte auch vom Faschismus schweigen“, drückte sich Adorno nun sehr viel vorsichtiger aus. Um diese Zurückhaltung verstehen zu können, muss man sich zum einen die Situation im amerikanischen Exil vor Augen halten, wo der Horkheimer-Kreis ständig unter argwöhnischer Beobachtung der Behörden stand, und zum anderen das geistige Klima vergegenwärtigen, in dem die nach Deutschland zurückgekehrte Kritische Theorie existieren musste. Beides lehrte Adorno die Überlebenstechnik der sprachlichen Camouflage. Der Adorno-Schüler Alfred Schmidt charakterisiert die Atmosphäre wie folgt: Marx war in Westdeutschland weitgehend tabuisiert und durfte nur hinter vorgehaltener Hand genannt werden. „Das war ein merkwürdiges Klima, das führte so weit, dass Plessner an Adorno eine witzige Karte aus Trier schickte: ‚Beste Grüße aus der Geburtsstadt Hegels.‘ Das heißt, man hat sich hinter einem gewissen Hegelianismus verschanzt, meinte aber in Wahrheit etwas anderes; die Zeitläufte waren dem aber derart ungünstig, dass sich diese äsopische Sprache eben empfahl. Das geistige Klima jener Zeit war angesichts des massiven Drucks von außen derart vergiftet, dass jeder, der Marx auch nur positiv erwähnte, riskieren musste, als Stalinist abgetan zu werden. Daher wohl die äußerste Zurückhaltung, die sich die Vertreter der Kritischen Theorie in dieser Frage auferlegten.“

    #philosophie #Adorno #fascisme #auf_deutsch

  • Actuellement la première place sur la liste des ouvrage pratiques les plus vendus en Allemagne est occupée par un discours de Theodor W. Adorno le 6 avril 1967

    Adorno : Aspekte des neuen Rechtsradikalismus (1:12:08) : Internet Archive
    https://archive.org/details/AdornoAspekteDesNeuenRechtsradikalismus11208

    Sur youtube la censure automatique nous protège des idées critiques du philosophe.

    Adorno : Aspekte des neuen Rechtsradikalismus - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ECQOctFuw50

    Dieses Video ist aufgrund einer Beschwerde wegen Urheberrechtsverletzung durch Hamburger Stiftung zur Förderung von Wissenschaft und Kultur nicht mehr verfügbar.

    Adorno für Eilige | FIPU
    https://forschungsgruppefipu.wordpress.com/2019/08/13/adorno-fuer-eilige

    Bernhard Weidinger
    Der Suhrkamp-Verlag hat jüngst einen bislang nur auf Tonträger vorgelegenen Adorno-Vortrag aus 1967 veröffentlicht. Er enthält wenig, das Adorno nicht anderswo schon gesagt oder geschrieben hätte. Zitabel ist er trotzdem.

    Sie kennen das: Sie sitzen an der Proseminararbeit aus Politikwissenschaft, dem kulturkritischen Essay für die Wochenendbeilage oder dem längst überfälligen Eintrag für ihren antifaschistischen Blog, oder befinden sich auf einer Studierendenparty in einem angeregten Gespräch über die triste Lage der Welt. Plötzlich dämmert Ihnen siedendheiß, dass sie schon seit 3000 Zeichen oder 15 Minuten kein Adorno-Zitat mehr gedroppt haben – und die drei oder vier, die Sie kennen, erscheinen Ihnen so ausgelutscht, dass sie nur mehr Augenrollen zu ernten geeignet sind anstelle des eigentlich angestrebten, anerkennenden Kopfnickens.

    Hier schafft der Suhrkamp-Verlag nun Abhilfe: „Aspekte des neuen Rechtsradikalismus“ lautet der Titel der von Adorno 1967 im Neuen Institutsgebäude in Wien (also jenem Ort, an dem manche von Ihnen Ihre Proseminararbeiten einzureichen pflegen) abgestatteten Wortspende. Es handelt sich dabei gleichzeitig um einen Vorabdruck aus einem im Herbst erscheinenden Sammelband von Adorno-Vorträgen. Das Bändchen hat gleich mehrere Vorteile: es ist angesichts seines dünnen Umfangs in Windeseile gelesen, für Adorno-Verhältnisse – dem gesprochenen Wort sei Dank – locker-flockig formuliert und bietet vom Großmeister der Kritischen Theorie anderswo schon entwickelte Gedanken in teils neuer (im Sinne von: so noch nicht gelesener) Formulierung. Der perfekte Fundus also, um mit wenig Aufwand das Arsenal an Adornismen aufzufrischen. Für jene, die selbst diesen Aufwand scheuen, ist die nachfolgende, sanft kommentierte Auswahl gedacht, bei welcher besonderer Wert auf hohe Alltagstauglichkeit gelegt wurde.

    Wenn Sie in einer Buzzword-Bingo-Session gefangen sind und jemand „Digitalisierung“ sagt (was fraglos passieren wird), so replizieren Sie:

    „Die Technologie mag neu sein, der Prozess samt seiner gesellschaftlichen und sozialpsychologischen Implikationen ist es nicht. Hat doch Adorno schon 1967 ‚das Gespenst der technologischen Arbeitslosigkeit‘ benannt, das damals bereits unter dem Schlagwort der ‚Automatisierung‘ umging. Die Konsequenz ist diesselbe, nämlich dass ‚die Menschen, die im Produktionsprozeß drinstehen, sich bereits als potentiell überflüssig […], sich als potentielle Arbeitslose eigentlich fühlen.‘” (Adorno 2019, S. 11f.; kursive Textstellen unter einfachen Anführungszeichen markieren Zitate aus Adornos Vortrag)

    _Wenn jemand Unverständnis darüber äußert, dass ausgerechnet in einer globalisierten Welt und der fortgeschrittenen europäischen Integration der Nationalismus wieder seine hässliche Fratze reckt – das sei doch paradox! , so reagieren sie souverän:

    „Tatsächlich hat ‚der neue Nationalismus oder Rechtsradikalismus […] angesichts der Gruppierung der Welt heute […] etwas Fiktives. Es glaubt eigentlich niemand mehr so ganz daran. Die einzelne Nation ist in ihrer Bewegungsfreiheit […] außerordentlich beschränkt.‘ Die nationalistische Reaktion muss nicht wunder nehmen, ist es doch ’sehr oft so, daß Überzeugungen und Ideologien gerade dann, wenn sie eigentlich durch die objektive Situation nicht mehr recht substantiell sind, ihr Dämonisches, ihr wahrhaft Zerstörerisches annehmen.‘ (S. 13) ‚Ähnliches dürfte es mit dem, wenn ich es so nennen darf, „pathischen“ Nationalismus heute auch auf sich haben.‘ (S. 14)

    Wenn Ihnen jemand einreden will, Rechtsextremismus sei eben eine „pathologische Normalität“ liberaler Demokratien und vielmehr Beleg für deren Funktionieren als für das Gegenteil, so kontern Sie ebenso respektvoll wie treffsicher:

    „Der empirische Gehalt Ihrer Aussage ist zu bejahen – doch gleichzeitig, bei aller Wertschätzung, steckt doch ‚darin so ein gewisses quietistisch bürgerlich Tröstendes, wenn man sich das so vorsagt.‘ Ja, das von Ihnen benannte Phänomen existiert allenthalben – ‚aber doch nur als Ausdruck dessen, daß dem Inhalt nach, dem gesellschaftlich-ökonomischen Inhalt nach, die Demokratie eben bis heute nirgends wirklich und ganz sich konkretisiert hat, sondern formal geblieben ist. Und die faschistischen Bewegungen konnte man in diesem Sinn als die Wundmale, als die Narben einer Demokratie bezeichnen, die ihrem eigenen Begriff eben doch bis heute noch nicht voll gerecht wird.‘” (S. 17f.)

    Wenn eine Erörterung des Katastrophischen als Merkmal rechter bis rechtsextremer Diskurse sich bereits erschöpft zu haben scheint, sind Sie noch lange nicht fertig:

    „Dass Rechte ständig den Untergang von allem beschwören, das wahr, gut und schön ist, und sich gleichzeitig als jene inszenieren, die allein im Stande wären, eben diese Entwicklung aufzuhalten, ist trivial. Der entscheidende Punkt ist doch, dass sie ‚in gewisser Weise die Katastrophe wollen, daß sie von Weltuntergangsphantasien sich nähren‘. (S. 19f.) Psychoanalytisch gesprochen, appellieren sie ‚an den unbewußten Wunsch nach Unheil, nach Katastrophe‘. Und weil ich den Widerspruch schon aus Ihren, von Ressentiment gegen die Psychoanalyse triefenden Augen ablesen kann: ja, dieser Wunsch hat, neben der psychologischen Komponente, auch eine ‚objektive Basis‘. Denn ‚[w]er nichts vor sich sieht und wer die Veränderung der gesellschaftlichen Basis nicht will, […] der will aus seiner eigenen sozialen Situation heraus den Untergang, nur eben dann nicht den Untergang der eigenen Gruppe, sondern wenn möglich den Untergang des Ganzen.‘” (S. 20)

    Wenn jemand wieder einmal mit der „Erkenntnis“ langweilt, dass man eines der FPÖ schon lassen müsse: in ihrer Nutzung der neuen sozialen Medien sei sie allen anderen weit voraus, bringen Sie mit nachfolgendem Zitat etwas gesellschaftstheoretischen Tiefgang in die Runde:

    „Tatsächlich beruht der Erfolg der Freiheitlichen nicht zuletzt auf einer ‚außerordentliche[n] Perfektion der Mittel, nämlich in erster Linie der propagandistischen Mittel in einem weitesten Sinn‘ – freilich ‚kombiniert mit Blindheit, ja Abstrusität der Zwecke, die dabei verfolgt werden.‘ Und ebenjene Gleichzeitigkeit atmet letztlich den Geist der ‚zivilisatorischen Gesamttendenz, die ja überhaupt auf eine solche Perfektion der Techniken und Mittel hinausläuft, während der gesamtgesellschaftliche Zweck dabei eigentlich unter den Tisch fällt.‘” (S. 23)

    Wenn Ihnen jemand eine Petition zuleitet, die gegen den rassistischen Normalzustand und seine ExekutorInnen in Regierungsverantwortung mehr „Menschlichkeit“ in Stellung bringen will (oder Sie auf den Donnerstagsdemos gegen Schwarz-Blau III ab Jänner 2020 entsprechender Schilder ansichtig werden), geben Sie mit Adorno die Spielverderberin:

    „‘Man soll nicht in erster Linie mit ethischen Appellen, mit Appellen an die Humanität operieren, denn das Wort ‚Humanität‘ selber und alles, was damit zusammenhängt, bringt ja die Menschen, um die es sich handelt, zum Weißglühen, wirkt wie Angst und Schwäche, etwa ähnlich so, wie in bestimmten Vorgängen, die mir bekannt sind, die Erwähnung von Auschwitz zu Rufen wie ‚Hoch Auschwitz‘ geführt hat und die bloße Erwähnung jüdischer Namen bereits zum Gelächter.‘” (S. 27f.)

    Dazu eine kleine Fußnote: Adorno spielt hier auf Ereignisse an, die sich wenige Jahre zuvor in Wien zugetragen hatten. Der Mann, der durch die Erwähnung jüdischer Namen in seinen Vorlesungen verlässlich Gelächter geerntet hatte, war Taras Borodajkewycz (Hochschule für Welthandel, heutige WU). „Hoch Auschwitz“ war eine Parole der Alt- und Neonazis gewesen, die sich den antifaschistischen Demonstrationen gegen Borodajkewycz entgegenstellten.

    Wenn Sie nach Ihrer Intervention über die Sinnlosigkeit von Humanitätsappellen vor die Frage gestellt werden, wie denn sonst der Herausforderung von rechts zu begegnen sei, können Sie es hiermit versuchen:

    „‘[D]as einzige, was mir nun wirklich etwas zu versprechen scheint, ist, daß man die potentiellen Anhänger des Rechtsradikalismus warnt vor dessen eigenen Konsequenzen, daß man ihnen klar macht eben, daß diese Politik auch seine eigenen Anhänger unweigerlich ins Unheil führt und daß dieses Unheil von vornherein mitgedacht worden ist […]. Also man muß, wenn man gegen diese Dinge im Ernst angehen will, auf die drastischen Interessen derer verweisen, an die sich die Propaganda wendet.‘” (S. 28)

    Selbst, wenn Ihr Gegenüber sich dadurch nicht überzeugen lässt und empirische Belege für die Sinnhaftigkeit der von Ihnen ins Spiel gebrachten Strategie fordert, sind Sie vorbereitet (wobei es sich empfiehlt, die Entstehungszeit ihrer empirischen Referenz zu verschweigen):

    „Es hat sich in den Studien zur autoritären Persönlichkeit gezeigt, ‚daß auch die vorurteilsvollen Persönlichkeiten, die also durchaus autoritär, repressiv, politisch und ökonomisch reaktionär gewesen sind, an der Stelle, wo es sich um ihre eigenen durchsichtigen, für sie selbst durchsichtigen Interessen gehandelt hat, ganz anderes reagieren‘ und ‚sich relativ rational verhalten.‘” (S. 52)

    Wenn Sie Ihrer Abscheu gegen Gabalier Ausdruck verleihen und Ihr Gegenüber entgegenhält, dass man diesem Trachtenzombie doch bitte nicht soviel Aufmerksamkeit widmen sollte – es gäbe ja nun wirklich politisch relevantere Teilphänomene des allgemeinen Rechtsrucks –, entgegnen Sie, dass

    „‚auch unter dem Gesichtspunkt der Politik die Symptome der Kulturreaktion und der angedrehten Provinzialisierung mit besonderer Wachsamkeit beobachtet werden müssen, weil das, einfach weil die außenpolitische Bewegungsfreiheit diesen Bewegungen abgeht, der Bereich ist, in dem sie am meisten sich austoben können und sicherlich versuchen und noch mehr versuchen werden, sich auszutoben.‘” (S. 30)

    Wenn jemand „Silberstein!“ sagt / Wenn Sie eine beliebige Presseaussendung oder Wortmeldung aus dem Kreis der Neuen Volkspartei vor sich haben, versetzen Sie wissend:

    „‚[N]och das Tabu über der Erwähnung der Juden wird zu einem Mittel der antisemitischen Agitation, nämlich so mit diesem Augenzwinkernden: ‚Wir dürfen ja nichts darüber sagen, aber wir verstehen uns unter uns. Wir alle wissen, was wir meinen.‘ Und die bloße Erwähnung etwa eines jüdischen Namens genügt dieser Technik der Anspielung bereits, um bestimmte Effekte hervorzurufen.‘” (S. 35)

    Wenn Ihnen jemand weismachen will, dass die von rechtsaußen ständig erhobene Forderung nach „mehr (direkter) Demokratie“ wohl doch Zeugnis davon ablege, dass diese Gruppierungen ihre Frontstellung gegen die Demokratie aufgegeben hätten, erinnern Sie daran, dass

    „‘diese Ideologie durch die Gesetzgebung an ihrer vollen Äußerung verhindert [ist]. […] [D]er Zwang zur Anpassung an demokratische Spielregeln bedeutet auch eine gewisse Änderung in den Verhaltensweisen, und insofern liegt darin doch auch ein Moment […] der Gebrochenheit, die diese Bewegungen im Stadium ihres Revenanttums nun einmal haben. Das offen Antidemokratische fällt weg. Im Gegenteil: Man beruft sich immer auf die wahre Demokratie und schilt die anderen antidemokratisch.‘” (S. 37)

    Wenn Ihnen jemand einen Kommentar zu Ibiza abringen will, obwohl dazu doch nun wirklich schon alles gesagt ist (und zwar von jedem), ziehen Sie sich mit Adorno in Tweetlänge aus der Affäre:

    „Am Ende des Tages haben Strache und Gudenus eindrucksvoll das wenig (mir aber durchaus) bekannte Diktum von Adorno über den Rechtsextremismus bestätigt: ‚ich halte das Ideologische gegenüber dem politischen Willen dranzukommen wirklich für ganz sekundär‘.” (S. 37)

    Wenn Sie beim Zeitungsstudium im Café das aberhundertste Erklärstück über die vermeintlich so „neuen“ Rechten lesen, seufzen Sie gequält, nehmen einen Schluck aus der Espressotasse und murmeln, für den Nachbar*innentisch gerade noch hörbar:

    „‘Es ist erstaunlich, wenn man die Dokumente liest, wie wenig zu dem alten Repertoire an Neuem hinzugekommen ist, wie sekundär und aufgewärmt es ist.‘” (S. 37)

    – Womit Sie sowohl die Geisteswelt von „Identitären“ & Co., als auch das Gros der journalistischen Erzeugnisse über ebenjene treffend charakterisiert hätten.

    Wenn Ihnen jemand erklärt, Herbert Kickl sei zwar politisch unverträglich, aber sein polit-kommunikatorisches Genie müsse man wohl neidlos anerkennen, werfen Sie relativierend ein, dass es sich bei dem Repertoire des vermeintlich Genius doch

    „‘um eine relativ kleine Zahl immer wiederkehrender standardisierter und vollkommen vergegenständlichter Tricks handelt, die ganz arm und dünn sind, die aber auf der anderen Seite gerade durch ihre permanente Wiederholung ihrerseits einen gewissen propagandistischen Wert für diese Bewegungen gewinnen.‘” (S. 43f.)

    Wenn man daraufhin von Ihnen wissen will, wie diesen Tricks denn zu begegnen sei, haben Sie dank Onkel Teddy auch darauf eine Antwort parat:

    „Man sollte sie ‚dingfest machen, ihnen sehr drastische Namen geben, sie genau beschreiben, ihre Implikationen beschreiben und gewissermaßen versuchen, dadurch die Massen gegen diese Tricks zu impfen, denn schließlich will niemand ein Dummer sein, oder, wie man in Wien sagt, niemand will die ‚Wurzen‘ sein. Und daß das Ganze auf eine gigantische psychologische Wurztechnik, auf einen gigantischen psychologischen Nepp herausläuft, das ist wohl durchaus zu zeigen.‘” (S. 54)

    Wenn Ihnen jemand einbläuen will, dass die Linke viel zu lange einen Bogen um die Themen Islam, Einwanderung und Integration gemacht habe und den Erfolgslauf der Rechten nie eindämmen werde können, solange sie sich den Sorgen und Ängsten der Autochthonen über die entstehenden Parallelgesellschaften nicht offensiv zuwende, erinnern Sie daran, dass

    „‘dieser ganze Komplex der autoritätsgebundenen Persönlichkeit und der rechtsradikalen Ideologie in Wirklichkeit seine Substanz gar nicht an den designierten Feinden hat, gar nicht an denen hat, gegen die man dabei tobt, sondern daß es sich dabei um projektive Momente handelt, also daß die eigentlichen Subjekte einer Studie, die, die man zu begreifen und zu verändern hätte, die Rechtsradikalen sind und nicht die, gegen die sie ihren Haß mobilisiert haben.‘” (S. 52f.)

    Wenn jemand – vermutlich derselbe Mensch wie eben – fordert, die Linke müsse selbst populistischer werden, mit denselben Mechanismen operieren wie das politische Gegenüber, eröffnen sie gönnerhaft:

    „Fürwahr, man muss dem Rechtsextremismus, ‚abgesehen vom politischen Kampf mit rein politischen Mitteln, in seiner eigensten Domäne‘ – jener der Propaganda nämlich – ’sich stellen. Aber nun nicht Lüge gegen Lüge setzen, nicht versuchen, genauso schlau zu sein wie er, sondern nun wirklich mit einer durchschlagenden Kraft der Vernunft, mit der wirklich unideologischen Wahrheit dem entgegenarbeiten.’” (S. 54f.)

    Wenn Ihnen schlussendlich jemand mitteilt – und wenn Sie die vorliegende Handreichung fleißig zum Einsatz bringen, ist das nur eine Frage der Zeit –, Sie mögen bitte nicht ständig so obergescheit daherreden und überdies nicht alle zwei Sätze Adorno zitieren, haben Sie hiermit einen garantierten Winner (der zwar das Gegenüber nicht befrieden, aber doch zumindest eine Weile zähneknirschend schweigen lassen wird):

    „Wie Adorno schon wusste: ‚vor allem solange man nicht offen antisemitisch sein kann und solange man auch nicht die Juden umbringen kann, weil das ja bereits geschehen ist, sind besonders verhaßt die Intellektuellen‘.” (S. 32)

    Da Sie vermutlich auch dem einen oder der anderen Bewegungslinken über den Weg laufen werden, an denen Adorno-Referenzen grundsätzlich abprallen, da dieser doch – anders als Marcuse! – von seinem akademischen Elfenbeinturm aus soziale Bewegungen mit seinen kritischen Einwürfen gelähmt und ihnen eingeredet habe, es lasse sich ohnehin nichts machen, seien Ihnen abschließend noch die folgenden Worte an die Hand gegeben, die Adorno ganz am Schluss seines Wiener Vortrags sprach:

    Die Frage, wie es mit dem Rechtsextremismus wohl weitergehe, sei ‚falsch, denn sie ist viel zu kontemplativ. In dieser Art des Denkens, die solche Dinge von vornherein ansieht wie Naturkatastrophen, über die man Voraussagen macht wie über Wirbelwinde oder über Wetterkatastrophen, da steckt bereits eine Art von Resignation drin, durch die man sich selbst als politisches Subjekt eigentlich ausschaltet, es steckt darin ein schlecht zuschauerhaftes Verhältnis zur Wirklichkeit. Wie diese Dinge weitergehen und die Verantwortung dafür, wie sie weitergehen, das ist in letzter Instanz an uns.‘ (S. 55)

    #extrême_droite #philosophie #auf_deutsch #Adorno

  • Zur Bekämpfung des Antisemitismus heute
    Theodor W. Adorno - Gesammelte Werke (2013) page 360 ff.

    Die antisemitischen Gruppen haben sozial sich in einem weiten Maß aus Schichten rekrutiert, die in doppelter Abwehr standen: auf der einen Seite gegen den Sozialismus, auf der anderen Seite gegen das, was ihnen Klerikalismus hieß. Sie verbinden einen gewissen Widerstand gegen konventionalistisch-konservative Mächte mit dem gegen die Arbeiterschaft. In Österreich war das ganz besonders markant: wer dort weder christlich-sozial noch Sozialdemokrat war, tendierte fast automatisch zum Deutschvölkischen und damit zum Antisemitismus. Von dieser Mentalität würde ich annehmen, daß sie auch heute weiterexistiert.

    Grundstrukturen der politischen Gruppierung haben eine merkwürdige Zählebigkeit, die offenbar selbst über die Weltuntergänge hinwegträgt, die wir schon mitgemacht haben. Daher kommen religiöse Argumentationen leicht in ideologischen Nachteil gegenüber Menschen, die schon von vornherein in einer Sphäre leben, die die religiöse gar nicht an sich herankommen läßt und in ihr nur den fiktiven ultramontanen Herrschaftsanspruch wittert.

    Auch die religiösen Gruppen – und das erfordert eine gewisse Selbstentäußerung – sollten versuchen, mit dem Antisemitismus auf dessen eigenem Boden zu kämpfen, auf der einen Seite also die Bildung antisemitischer Charaktere zu verhindern helfen, dort aber, wo sie bereits existieren, an das anzuknüpfen, was wir vom Bewußtsein und Unbewußtsein der Antisemiten wissen, und darüber hinaus zu gelangen, nicht aber einfach dagegen ihren Standpunkt behaupten und gar propagieren.
    ...
    Rassevorurteile jeden Stils sind heute archaisch und in schreiendem Widerspruch zu der Realität, in der wir leben. Darüber jedoch ist nicht zu vernachlässigen, worauf jüngst auf dem Münsteraner Philosophentag ein soziologisch-philosophischer Denker hinwies: daß nämlich, je mehr in zunehmender rationalisierter, technischer Zivilisation solche Irrealitäten an realer Basis verlieren, gleichzeitig um so virulenter die irrationale Tendenz wird, sie festzuhalten, sich an sie zu klammern.

    Nun, wenn man diesen Widerspruch erst sich selber bewußt und dann auch anderen klar macht, kann man wirklich von Grund auf im Sinne dessen fortschreiten, was wohl nicht wahrer zu definieren wäre als durch den Willen: »So etwas soll nicht noch einmal sein.«
     
    1962

    Note de bas de page / à propos du discours oral par rapport au texte écrit

    Wo ein Text genaue Belege zu geben hätte, bleiben dergleichen Vorträge notwendig bei der dogmatischen Behauptung von Resultaten stehen. Er kann also für das hier Gedruckte die Verantwortung nicht übernehmen und betrachtet es lediglich als Erinnerungsstütze für die, welche bei seiner Improvisation zugegen waren und welche über die behandelten Fragen selbstverständlich weiterdenken möchten auf Grund der bescheidenen Anregungen, die er ihnen übermittelte. Darin, daß allerorten die Tendenz besteht, die freie Rede, wie man das so nennt, auf Band aufzunehmen und dann zu verbreiten, sieht er selber ein Symptom jener Verhaltensweise der verwalteten Welt, welche noch das ephemere Wort, das seine Wahrheit an der eigenen Vergänglichkeit hat, festnagelt, um den Redenden darauf zu vereidigen.

    Source

    Zur Bekämpfung des Antisemitismus heute, in: Erziehung vorurteilsfreier Menschen. Erste Europäische Pädagogenkonferenz vom 30. Oktober bis 3. November 1962 in Wiesbaden. Hrsg. vom Deutschen Koordinierungsrat der Gesellschaften für Christlich-Jüdische Zusammenarbeit, Frankfurt a.M. 1963, S. 15–31; Wiederabdruck in: Das Argument 29, Jg. 6 (1964), S. 88–104 (Heft 2).

    #Adorno #antisemitisme #racisme #Autriche

  • The Racist Origins of Computer Technology
    https://yasha.substack.com/p/the-racist-origins-of-computer-technology

    Medium’s One Zero magazine just published my big historical-investigative article about the US census and the racist origins of modern computer technology.

    It’s a forgotten history that starts in the 1880s, when the first commercial computer was invented by an American engineer named Herman Hollerith (that’s him up there on business trip in St. Petersburg). It takes you on journey through the racial politics of early 20th century America and ends up in Nazi Germany and the Holocaust, while making a brief stop at Steven Bannon and Donald Trump’s nativist palace.

    la big investigation historique en question (pas lu)
    https://onezero.medium.com/the-racist-and-high-tech-origins-of-americas-modern-census-44ba984c2

    • People forget what a totally openly fascist country America was before World War II. Adolf Hitler and the Nazis ruined it for everyone. Because until they came along and took their racist theories a little too far, everyone loved eugenics. Americans cheered human selective breeding programs, and the most respected members of society advocated for forced sterilization and the banning of immigrants deemed to be genetically unfit. It was seen as scientific progress — the wave of the future! Over thirty states passed legislation that regulated forced sterilization on genetic and social grounds. These laws were affirmed by the Supreme Court and are still on the books today.

      Et de la big investigation, super intéressante:

      The Racist Origins of America’s Tech Industry
      Yasha Levine, le 30 avril 2019
      https://onezero.medium.com/the-racist-and-high-tech-origins-of-americas-modern-census-44ba984c2

      A few years earlier, working for the U.S. Census Bureau, Hollerith had developed the world’s first functional mass-produced computer: the Hollerith tabulator. An electromechanical device about the size of large desk and dresser, it used punch cards and a clever arrangement of gears, sorters, electrical contacts, and dials to process data with blazing speed and accuracy. What had taken years by hand could be done in a matter of months. As one U.S. newspaper described it, “with [the device’s] aid some 15 young ladies can count accurately half a million of names in a day.”

      As the 19th century drew to a close, census officials had started transforming what should have been a simple head count into a system of racial surveillance.

      Immediately following the census, the states and the federal government passed a flurry of laws that heavily restricted immigration.

      IBM’s German subsidiary landed its first major contract the same year Hitler became chancellor. The 1933 Nazi census was pushed through by Hitler as an emergency genetic stock-taking of the German people. Along with numerous other data points, the census focused on collecting fertility data for German women — particularly women of good Aryan stock. Also included in the census was a special count of religiously observant Jews, or Glaubensjuden.

      By the time the U.S. officially entered the war in 1941, IBM’s German subsidiary had grown to employ 10,000 people and served 300 different German government agencies. The Nazi Party Treasury; the SS; the War Ministry; the Reichsbank; the Reichspost; the Armaments Ministry; the Navy, Army and Air Force; and the Reich Statistical Office — the list of IBM’s clients went on and on.

      #USA #racisme #xénophobie #eugénisme #histoire #ordinateurs #recensement #Allemagne #Nazis #Adolf_Hitler #Herman_Hollerith #IBM

  • Adolfo Kaminsky, en anglais:

    If I Sleep for an Hour, 30 People Will Die
    Pamela Druckerman, The New-York Times, le 2 octobre 2016
    https://www.nytimes.com/2016/10/02/opinion/sunday/if-i-sleep-for-an-hour-30-people-will-die.html

    #Vidéo d’un quart d’heure (la plupart des dialogues sont en français, sous-titrés en anglais):
    The Forger
    Samantha Stark, Alexandra Garcia et Pamela Druckerman, The New-York Times, le 2 octobre 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=Dup6KOoaAUc

    #Adolfo_Kaminsky #faux_papiers #résistance #Histoire

  • L’exposition sur Adolfo Kaminsky au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme donne lieu à l’édition d’un livre de photographies inédites de Kaminsky :

    Adolfo Kaminsky, changer la donne
    https://centmillemilliards.com/wp/produit/adolfo-kaminsky-changer-la-donne

    Mais Gilles Manceron pointe quelques « oublis » fâcheux dans cette exposition et de la préface de ce livre :

    Une belle exposition sur Adolfo Kaminsky…et quelques compléments sur son engagement anticolonialiste
    Gilles Manceron, Histoire Coloniale et Postcoloniale, le 24 juillet 2019
    https://histoirecoloniale.net/Une-belle-exposition-sur-Adolfo-Kaminsky-et-quelques-complements-

    Dans la préface de cet ouvrage, écrire, comme le fait Paul Salmona, qu’Adolfo Kaminsky a été « au service de la Haganah et du groupe Stern » sans rien dire de ses réflexions sur la question de la Palestine n’est-il pas un raccourci qui témoigne d’une volonté de ne pas contrarier les idéologues qui, au mépris de l’histoire du judaïsme français et européen, voudraient faire croire que judaïsme et sionisme iraient forcément de pair ?

    Comme son père, Juif né en Russie et qui avait choisi de vivre en France, malgré la part sombre de ce pays, et qui croyait, non à l’idéologie sioniste mais aux idées socialistes et laïques du Bund [16], Adolfo Kaminsky n’était pas favorable à « un pays pour les Juifs ». Il pensait que « la religion ne devait surtout pas coïncider avec une nation [17] ». Le rôle du MahJ n’est-il pas de dire l’histoire, toute l’histoire, même si ça ne plait pas à certains.

    Sachons gré à l’une des autrices du livre/catalogue, l’historienne Sophie Cœuré, d’avoir rappelé dans son article qu’Adolfo Kaminsky avait refusé « de rallier Israël : trop de religion, trop de nationalisme [18] ». Les visiteurs de l’exposition doivent acheter ce livre et lire son article pour l’apprendre. Souhaitons que le MahJ sache, encore mieux que dans cette belle exposition, faire pleinement leur place aux nombreux itinéraires de Juifs universalistes et non sionistes de notre histoire, comme Adolfo Kaminsky, dont l’ensemble du parcours et des réflexions sur la question de la Palestine, méritent d’être restitués.

    #Adolfo_Kaminsky #faux_papiers #résistance #photographies #Palestine #judaïsme #sionisme #Histoire #mensonges #révisionnisme #censure #Gilles_Manceron

  • Ewige Flamme auf dem Theo defekt - Westend
    https://www.berliner-woche.de/westend/c-bauen/ewige-flamme-auf-dem-theo-defekt_a223495

    Bei der Ewigen Flamme des Mahnmals auf dem Theodor-Heuss-Platz wurden durch den Energieversorger Gasag Mängel festgestellt. Daher wurde die Flamme zunächst „gelöscht“, um Reparaturarbeiten durchführen zu können. Bis zur Kranzniederlegung des traditionellen Tags der Heimat am 31. August werden die Arbeiten abgeschlossen sein. Das Mahnmal mit der Ewigen Flamme wurde 1955 von den „Landsmannschaften der deutschen Heimatvertriebenen“ auf dem damaligen Reichskanzlerplatz – seit 1963 Theodor-Heuss-Platz – aufgestellt und von Theodor Heuss eingeweiht. Diese, in einen Kunststeinquader mit einer eisernen Opferschale brennende Flamme sollte bis zur Wiedervereinigung brennen. Danach wurde sie nicht entfernt, sondern als Denkmal für die Opfer von Flucht und Vertreibung erhalten.

    http://www.bilderbuch-berlin.net/bilder/berlin_reichskanzlerplatz_historisch_67c1390199_978x1304xin.jpeg

    #Berlin #Westend #Theodor-Heuss-Platz #Adolf-Hitler-Platz #Reichskanzlerplatz

  • Cinq beaux livres pour enfants qui parlent d’#homoparentalité

    Expliquer l’homoparentalité aux enfants, qu’il s’agisse d’#adoption, de #GPA ou de #PMA, peut parfois sembler compliqué. C’est pourtant le défi que se sont donnés ces cinq petits #livres_illustrés, sélectionnés par TÊTU !


    https://tetu.com/2019/04/12/cinq-beaux-livres-pour-enfants-qui-parlent-dhomoparentalite/amp
    #livres #livres_pour_enfants #homosexualité #parentalité

  • #Adobe menace ses clients

    reçu ce jour :

    Cher client,
    Adobe s’efforce d’offrir toujours plus d’avantages à ses clients, notamment en déployant les nouvelles fonctionnalités les plus attendues, des correctifs majeurs et des mises à niveau de sécurité. Pour cette raison, nous recommandons à l’ensemble de nos clients d’utiliser la dernière version des applications Creative Cloud.
    Nous avons récemment mis fin au support d’anciennes versions des applications Creative Cloud. Par conséquent, en vertu des dispositions du contrat qui nous lie mutuellement, vous n’êtes plus autorisé à utiliser ces versions. Compte tenu des préférences que vous avez définies, nous ne sommes pas en mesure de voir si vous utilisez l’une de ces versions.
    *Sachez qu’en utilisant des versions non autorisées, vous vous exposez à une plainte pour contrefaçon de droits de tiers.*
    Nous vous invitons à passer à la dernière version de ces applications en suivant les instructions fournies ci-dessous. En procédant à cette mise à jour, vous continuerez de bénéficier de tous les avantages de Creative Cloud.

    #sans_déconner

    • Une étudiante dans une école d’arts graphiques de ma connaissance s’est vue obligée, à tarif préférentiel mais quand même faut raquer, de prendre toute la suite Adobe.
      Pas question de leur apprendre à être autonomes avec leurs outils, genre Gimp, sous prétexte que c’est une école professionnalisante. Entendez par là que si le monde pro utilise Phshp alors faut savoir se servir de ça et de rien d’autres.
      Ça me fait penser à une location avantageuse de moissonneuse qui fabrique des bottes géantes qui t’obligent à acheter un grand hangar pour pailler tes vaches mais … à la reprendre les années suivantes, mais plus cher hein, quand même.

      #libertés

    • @touti pour avoir largement pratiqué les deux (et devoir quotidiennement travailler sur un logiciel graphique depuis mon premier amiga, aaah, mon Deluxe paint !), il n’y a pas que des différences de marché qui imposent PsP contre Gimp. Faut pas trop déconner non plus.
      Qu’on oblige qui que ce soit à raquer pour ça est un autre problème, scandaleux sans aucun doute, oui (et se taper toute la suite Adobe franchement dégueulasse si on ne veut qu’un logiciel graphique, c’est de la subordination de vente et c’est interdit par le code français du commerce, aux alentours de l’article L113 si ma mémoire est bonne mais y’a forcément des juristes plus pointus que moi ici !), mais faire croire qu’on peut indifféremment faire un travail complet sur l’un ou l’autre logiciel est une blague. Si tu dis ça à ton amie étudiante, tu lui vends des tas d’obstacles au travail pour une promesse de bonheur et c’est nul.

    • C’est marrant @l_l_de_mars parce que GIMP je m’en sers professionnellement et j’ouvre même des psd dedans (oulala). Certes, le passage a été long, mais je me fais pas chier à payer un truc qui fait l’équivalent de ce que je veux, c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau. Et du travail graphique j’en ai fait sur PC en lançant les programmes depuis MSDOS et sur Silicon Graphics nanana Donc dire que je déconne ou que je mens est pure calomnie !

      Ce que je dénonce c’est la politique d’#hégémonie d’Adobe ou d’autres qui sont de le même veine. Forcer des débutants à commencer sur un logiciel c’est s’accaparer leurs cerveaux en leur faisant croire qu’ils ne peuvent faire qu’avec ce truc et pas un autre.
      #guerre_culturelle

    • Pareil que @touti : graphisme pro 100% Linux depuis 14 ans.

      Oui, il faut désapprendre les logiciels propriétaires, mais en fait, depuis 14 ans que je suis sous Linux, je me démerde avec des tas de logiciels différents et je n’ai plus de soucis d’adaptation. En gros, c’est toujours plus ou moins la même chose et même en pro, on utilise quoi d’un logiciel, au final ? 15-20% des possibilités, en usage intensif.

      Non, le souci, c’est le confort de l’habitude.

    • je vais me faire adorer sur Seenthis et chez tous mes proches libristes....
      Bon.
      @touti @monolecte si vous en êtes persuadés, libre à vous. J’ai aucune raison d’essayer de vous convaincre d’un truc qui n’engage que vos pratiques, vos exigences, vos objectifs et l’adaptation à vos usages des performances et des limite d’un outil. Le telos, pour moi, ce n’est pas le bien , mais la rigoureuse capacité d’un outil à se faire oublier devant mes exigences. Et l’intelligence qui en a guidé l’organisation, la prise en main, la fluidité des solutions proposées, et son aptitude à proposer plusieurs voies pour le même problème.

      c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau

      est une déclaration qui rencontre assez vite ses limites

      Comme on ne peut pas passer dix heures ici à comparer ce que nous foutons réellement, matériellement (on parle de processus de travail, d’efficacité, d’intelligence ergologique bien plus que de performances éventuelle des productions comme caractères elles-mêmes) comme objets plastiques dans différents domaines de l’image fixe et animés et les moyens que nous offrent les différents logiciels pour y parvenir sans se confronter matériellement aux problèmes posés dans tous les détails, que dire ? Pas grand chose d’autre que : si ça vous convient, parfait.
      Ce qu’il faudrait faire un jour, si on veut causer sérieusement des problèmes de ce genre - que je rencontre régulièrement dans ma sphère politique ou l’éthique aveugle les autres champs trop régulièrement -, point par point, problème par problème, dans une chaine graphique, c’est de tester, en double, avec un objectif complet et complexe, les deux logiciels.
      Je n’ai pu le faire que seul en testant les deux bidules (ce qui implique l’abandon d’une précision nécessaire de mesure du TEMPS, notion essentielle dans un chaîne de travail), dans toutes sortes de version (je couple psp avec le Painter de Corel pour certains détails). Je me suis beaucoup fatigué à ce jeu et j’ai laissé tomber Gimp au bout de ? Je sais plus. Bref, j’ai laissé tomber. Et je n’en conseille jamais l’usage à qui que ce soit. Tant pis.
      Rapidement, je dirais que PSp a l’air d’avoir été pensé par des usagers (graphistes, plasticiens) et gimp par des concepteurs de logiciel qui voulaient faire un outil concurrentiel libre sans en avoir eux mêmes besoin. Les différentes versions, pas à pas, pallient des problèmes qui n’auraient jamais vus le jour sans un manque criant de nécessité de ce logiciel par ses concepteurs même. A chaque fois que j’ai vu Gimp avancer dans son histoire, c’est en intégrant des outils de psp plus tard, et plus ou moins bien.
      Je n’ai aucun problème d’adaptation, aucune sorte d’habitude, quand je rencontre un logiciel mieux conçu qu’un autre, je change sans vergogne (j’ai passé ma vie à changer de logiciel de montage video, sautant de l’un à l’autre au gré des versions quand ça avait du sens. Je fais la même chose musicalement, qu’il s’agisse de logiciels de compos, de montage sonore, de modulaires ou de sculpture sonore. Je suis infidèle absolument).

      Que Adobe soit hégémonique de façon brutale, oui, c’est un fait, c’est au-delà de déplaisant, je me suis même beaucoup) agacé de les voir racheter des outils de macromedia en n’en faisant rien d’intéressant ou de se lancer dans la PAO sans aucune forme d’imagination logicielle ; et la version cloud, cette conception même de l’outillage et des usages, me dégoûte absolument ; en termes de subordination totale de l’usager à une mainmise technique unilatérale, on peu difficilement faire mieux que cette location.
      Ceci ne me rend pas aveugle aux faiblesses de Gimp.
      Donc, qu’ai je fait ? rien que pour psp, un dual boot pour le linux des camarades que je forme pour l’affiche ou d’autres trucs, c’est la solution que nous avons choisie.

    • L’occasion d’avouer que moi non plus que je n’ai jamais réussi à travailler avec Gimp. Même impression, comme L.L., d’être face à un logiciel développé par des codeurs, pas par des usagers graphistes.

      Depuis une grosse année, en revanche, j’ai totalement basculé sur Affinity Photo et Affinity Designer. Pour le coup, c’est la première fois que j’arrive à abandonner Photoshop et Illustrator. Alors certes je ne suis plus le gros utilisateur que j’étais avec ces logiciels quand je faisais du print, mais tout de même j’ai mes habitudes et des besoins précis, et c’est la première fois que je m’en sors complètement dans Photoshop et Illustrator.

      Alors c’est pas du libre. Mais le modèle économique est largement plus raisonnable qu’Adobe, vu que c’est 55€ une bonne fois pour toute pour chaque logiciel, c’est quand même pas cher vu la qualité des bouzins.

      Accessoirement les deux existent aussi sur iPad (attention : c’est un nouvel achat de 22€ pour les versions iOS), ça peut être intéressant pour profiter de la qualité d’un écran haute définition, et éventuellement pour l’usage du crayon.

      Par ailleurs je teste la bêta de leur « Affinity Publisher », qui concurrencera InDesign. Pour l’instant c’est très prometteur ; pas encore utilisable en production (notamment : pas encore d’images ancrées), mais je suis assez confiant dans le fait que pour moi ça fera l’affaire (surtout que je ne fais plus de livres de 256 pages pour mon boulot…).

      Ah si, le gros manque : ça ne gère pas les textes en arabe. (Mais essaie de faire de l’arabe avec les versions usuelles de Photoshop et Illustrator, tu vas rigoler.)

    • Dans tous les cas, je n’ai jamais considéré ni Psp ni Gimp comme des logiciels répondant à mes exigences de facilité et de convivialité d’interfaces. Ça c’est un peu amélioré quand les codeurs ont arrêté de croire qu’ils étaient de supers créateurs et lâchés un peu de leur superbe pour développer avec celleux pour qui étaient destinés les applications.
      En sortant des Beaux-arts, j’ai passé beaucoup d’années à tester des interfaces pour que les codeurs les modifient, au début avec la DP422, Harry puis Matador puis chez Duboi … J’ai pratiqué différents logiciels visuels pour des effets spéciaux cinéma mais pas que, j’ai dû me reformer une vingtaine de fois, voire plus. Je suis passée des effets vidéos/télé/cinéma au … web, par nécessité mentale et politique. J’en ai eu ras le bol du turnover de l’ultra libéralisme et des productions de merde qui méprisent l’humain. Nous sommes devenus des presses boutons interchangeables (surtout avec un plafond de béton pour les femmes) qui font toujours la même chose mais avec des interfaces différentes. A part sur les effets spéciaux en image mouvement 3D de matières comme la foule etc, je ne vois pas où se situe le progrès. La technique a mis au pas les jeunes dingues d’informatique sans aucune réflexion sur ce qu’ils produisaient. On a fini par fabriquer des images au mètre en mettant dehors les vieux qui savaient ce qu’était le montage d’un film, une marchandisation complète, avant de mettre les jeunes dehors pour en prendre des moins chers. Donc j’ai beaucoup de raisons pour m’être éloigné du processus industriel de la « création », ça ne m’intéresse plus.

      Cependant, je trouve que les outils graphiques peinent à intégrer des trucs du web qui sont intuitifs et assez géniaux comme la css ou la gestion global des couleurs. (A moins que Psp le fasse aujourd’hui ?) Et l’inverse est aussi valable, on attend des variables css faciles à utiliser pour les courbes ou le mouvement par exemple.

      @l_l_de_mars Le libre n’est pas donné à tous c’est une question d’habitude, et l’habitude est liée à ce qu’on met dans sa notion de liberté. Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

    • @touti @

      Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques

      travailler avec les bons outils = confort ?
      on n’a pas du tout la même conception du travail :
      si mes camarades fabriquaient des meuleuses de merde avec leurs petits doigts communistes d’amour, j’irais quand même meuler avec ce que j’estime être le meilleur outil en me le procurant dans un magasin (j’ai le même rapport politique que @philippe_de_jonckheere à l’appropriation, le prix de la meuleuse n’est donc pas un critère).

      Le libre est donné à tous depuis un bon moment, j’ai familiarisé sans peine ma vieille maman (75 ans) avec Ubuntu parce qu’elle voulait voir ce que c’était « le libre » (parce qu’elle m’entend parler du copyleft depuis 20 ans). C’est donc pas le problème.
      Essayé aussi Scribus pour monter une plaquette en urgence avec des camarades pour une manif. J’ai envoyé tout chier à la fin de la journée par ce que le temps començait à manquer, pour tout refaire illico et correctement avec Xpress (ça aurait pu être indesign, ça n’a pas d’importance, ils ont tous les deux de gros défauts) en disant au camarade qui voulait absolument faire ça en libre au début qu’il pouvait bien le faire tout seul si vraiment il voulait s’acharner : à chaque question que je lui posais pour avancer, il me disait : je sais pas si on peut faire ça.
      Je veux bien admettre qu’il était pas le meilleur maquettiste du monde, mais j’ai jamais eu besoin de cinq heures pour prendre en main un logiciel de texte. Si celui-ci avait été conçu par des maquettistes, des typographes, conscients des besoins et des usages, ça aurait surement été différent.

      et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

      désolé pour mon ton. Je te méprise pas. Quand je dis à quelqu’un « fais ce que tu veux », je veux dire « fais ce que tu veux ». Pas d’implicite là-dedans. J’ai peut-être pas les rondeurs qu’il faut à l’écrit, mais c’est bien pire à l’oral.

      « il en a décidé ainsi »
      Sénèque
      (moment désabusé et assez drôle chez lui où il établit la limite au champ d’action bienveillantes des uns envers les autres)

      ni plus, ni moins

    • Je travaille sur la suite Adobe 5.5 et je fais de la résistance pour ne pas passer au cloud (et malgré l’insistance d’un client qui préfèrerait). Cela me contraint à ne pas aller au-delà de la version 10.12 de mac sinon ça merdouille (d’après ce que j’ai lu à propos de la compatibilité adobe/mac). @arno je me suis bien emmerdé avec illustrator pour insérer un texte arabe sur une carte. Et sinon j’attends avec impatience que le logiciel de mise en page d’Affinity soit au point pour passer à Affinity.

    • Sinon, sur les raisons du courrier d’Adobe, l’explication qui circule (non confirmée officiellement donc), c’est qu’ils ont un procès avec Dolby, qui les poursuit pour une histoire de propriété intellectuelle et de violation de contrat :
      https://www.macrumors.com/2019/05/13/adobe-creative-cloud-legal-action-older-apps

      In a statement to AppleInsider, Adobe said that it could not comment on the third-party infringement issue because it “concerns ongoing litigation.”

      Adobe recently discontinued certain older versions of Creative Cloud applications. Customers using those versions have been notified that they are no longer licensed to use them and were provided guidance on how to upgrade to the latest authorized versions.

      Unfortunately, customers who continue to use or deploy older, unauthorized versions of Creative Cloud may face potential claims of infringement by third parties. We cannot comment on claims of third-party infringement, as it concerns ongoing litigation.

      Adobe is in the midst of a lawsuit with Dolby and has accused Adobe of copyright infringement and breach of contract, which could be the reason why past versions of Creative Cloud apps are now restricted.

    • Pour le coup, autant je suis carrément dans le camp des voleurs de logiciels propriétaires, autant je sais que Scribus (que j’ai pratiqué moi même avec douleur) a été utilisé par les créateurs du Tigre pendant toute son existence ce qui laisse penser qu’on peut faire de belles choses avec…

    • @baroug c’est beau l’abnégation
      je suis très admiratif
      je sais aussi qu’en passant dix fois plus de temps sur tout, je suis capable d’obtenir avec Gimp ce que j’obtiens avec psp (j’ai déjà du faire des planches avec des pinceaux hypo merdiques, en prenant un temps fou, dans des conditions où je pouvais pas faire autrement. J’ai pas décidé pour autant que j’allais renoncer à vie aux poils de martre Isabey à partir de là).
      tu me croiras si tu veux : j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !
      le point sur lequel, franchement, j’achoppais depuis le début, c’est moins une guerre de position personnelle que le rapport à l’enseignement, aux conseils, etc. Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux. Un de mes chers amis libristes, dont le principal travail une grande partie de vie (il fait autre chose depuis 4 ans, peut-être que des trucs ont bougé) aura été de former les gens sur des outils videos libres ne leur prétend jamais qu’ils ont l’équivalent du dernier Première ou Final cut. Il commençait toujours par évoquer la balance éthique / performance sans barguigner.

    • Creative Cloud : Adobe intime à ses clients de ne plus utiliser d’anciennes versions de leurs apps | MacGeneration
      https://www.macg.co/logiciels/2019/05/creative-cloud-adobe-intime-ses-clients-de-ne-plus-utiliser-danciennes-versions

      Adobe ne précise pas qui est le « tiers » qui est susceptible de prendre des recours à l’encontre de ces abonnés. Il s’agit peut-être de Dolby, qui a intenté un procès à Adobe aux États-Unis en mars pour « violation de copyright et rupture de contrat ».
      Dolby reproche à l’éditeur de ne pas lui permettre de vérifier le nombre de personnes utilisant les applications du Creative Cloud incluant des technologies Dolby. Or, le montant des licences payé par Adobe à Dolby est calculé en fonction de ce nombre d’utilisateurs.

      Une autre interprétation,…

      Adobe Creative Cloud is turning into a big legal mess - SlashGear
      https://www.slashgear.com/adobe-creative-cloud-is-turning-into-a-big-legal-mess-13576505

      In short, Dolby is suing Adobe and Adobe is now warning users they might be sued by someone like Dolby in turn. It’s plausible but almost unlikely that the most recent version of Adobe CC software no longer includes Dolby-licensed technologies. It is more likely to be using vague legal threats to “convince” users to move up the subscription ladder and pay for the guarantee not to be sued by unnamed third-parties.

    • j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !

      Je pense que dans le cas de Laetitia Bianchi et Raphaël Metz, 15 ans d’utilisation quotidienne en a fait des expert qui auraient probablement du mal à aller à la même vitesse sous indesign ou autre. Aucun doute que Gimp est moins bien foutu que Photoshop, et que c’est valable pour beaucoup de couples proprio-libres, mais il est encore plus certain que l’habitude et l’usage sont premiers, dans l’appréhension d’un logiciel.

    • Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux.

      Comme je suis vraiment nulle, je ne vois pas bien l’intérêt de discuter avec quelqu’un adepte des procès d’intention et du mépris.
      Avec une optique centrée sur un usage purement technique quand je parle d’autonomie et d’outils libres, on risque pas d’aller loin.

      Et ça me fait bien rire que grâce à ta grande magnanimité tu parles de Gimp à un·e quelconque débutant·e. Je doute qu’ille ait encore envie d’essayer Gimp après une telle présentation. Tu as gagné le premier prix de vendeur de moissonneuse batteuse à grandes bottes @l_l_de_mars !

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?
      @touti l’un n’est pas censé empêcher l’autre. Si la construction, la création, la culture ou l’élevage éthiquement pensé étaient accompagnés d’un médiocrité générale du résultat, quel serait le sens de tout ça ? Il se trouve que la plupart des réalisations collectives dont je suis entouré sons supérieures à leur équivalent industriel, marchand. Et que je ne doute pas que c’est la meilleure des motivations pour arrêter de s’encombrer de saloperies.
      Ce n’est pas le cas pour ce logiciel. s’arque bouter à des réalisations médiocres sous le prétexte qu’elles sont faites selon l’éthique (à définir), c’est quoi le sens ? Je vois pas.

      Quand une chorale amateur, sous le prétexte même de son amateurisme, n’a pas l’ambition de se placer à la hauteur des exigences des chorales dites professionnelles (à définir) , tu crois que je vais aller me faire chier deux heures à l’écouter ? Sachant que je dois des grands bouleversements à des chœurs baroques amateurs, je n’ai aucune espèce d’indulgence ou de sympathie pour celles qui , médiocres, se réfugient derrière leur bon cœur, leur bonne volonté, pour massacrer ce qu’ils chantent.
      Je suis fatigué des dessins merdiques qu’on doit trouver cool sur un affiche parce qu’elle est faite bénévolement par un pote qui l’a mis sous copyleft ; j’en ai ras la couenne des repas végans insipides et sinistres des cantines camarades qu’on doit trouver chouettes parce que l’équipe de bénévoles du jour les ont préparés selon les belles règles éthiques sans jamais se soucier de ce truc qu’on appelle la cuisine. Faire libre n’interdit pas de faire bien.
      C’est un procès d’intention, ça ? c’est tout ce que tu as trouvé pour te débarrasser du problème posé par l’angle mort d’une grande quantité de nos productions si éthiques qu’elles oublient d’être autre chose ?

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien. Dès lors qu’il y’a du libre, c’est ridicule et c’est un effet de mode d’ignorants prétentieux ? Oulala, c’est facile de taper sur les 0,1% de personnes qui en ont entendu parlé un jour, s’y sont intéressés et ont décidé d’essayer de s’y investir parce que le système marchand les révulse. Bon, certes ils n’ont pas fait non plus d’école de graphisme, ni étudiés la sémiologie, ni lu Deleuze et ont pas le fric non plus pour se payer psp, alors ils bidouillent des trucs pas toujours avec bonheur pour toi qui sait.

      Il y a bien autant de merdes faites avec psp qu’avec Gimp, rassure toi. Le monde regorge de personnes qui ont de la merde dans les yeux et pensent qu’en achetant Psp ils vont devenir graphistes, le numérique c’est magique, mais non. J’ai justement un gars qui vient de péter le travail d’un graphiste en recentrant tout, aahh la symétrie du débutant quel horreur, et en ajoutant un fond gris atroce, c’est nul à chier, mais il est très fier de lui. Dans ces cas là, je suis très circonspecte sur mon jugement et je cherche à comprendre ce qui motive un tel manque de discernement. Et là, c’est clairement pas une question d’outil, c’est culturel, un manque flagrant d’éducation à l’image et une culture de la toute puissance de l’égo qui prime sur tout. Ouvrir les yeux et savoir utiliser des mots pour apprendre, ne serait-ce qu’à distinguer formes couleurs et signifiants c’est pas du tout vers quoi notre société de paillettes se dirige.
      Justement, dans cette école de graphisme dont je parlais, ils sont même pas foutu d’avoir une bibliothèque de références. Résultat : des horreurs scolairement bien faites qui sont accrochés aux expos de l’école et qui me dépriment totalement, quel ennui. Rien à voir avec une histoire de logiciel, juste un regard étroit noyé de pubs.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.
      Prendre le risque de tenter de nouvelles recettes c’est très courageux même si c’est raté, c’est comme ça que je considère les capacités d’invention, au moins au départ, dans le chaos, le raté, l’essai.
      Mais comme je suis fière d’avoir régalé des potes qui détestaient le tofu, j’estime que peu importe la casserole pourvu qu’on ait le sens du goût !

    • @touti

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

       ?????

      Lis moins vite, ce sera pas plus mal.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.

      essaie de ne pas imaginer les gens qui te parlent :
      j’étais hier à la cantine de la mg pour le enième repas végan, suivant une rencontre avec Pierre Madelin. Repas plus soucieux de son éthique que du reste. Je n’en peux plus de bouffer de cette façon (et je me refuse, comme je le disais très clairement en égrenant les conséquences d’un tel mode de pensée, à vivre de cette façon).

      Je parle de ce que j’affronte tous les jours dans ma vie politique depuis des années. Fin de la conversation pour moi. Je suis pas ton homme de paille. Le mépris vient effectivement de commencer. Salut.

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?

      Je ne suis pas sur quils étaient deja sur scribus à l’epoque, le logiciel n’etait pas encore au point et eux peut-être pas encore dans cette demarche la ; il me semble qu’ils en parlent quelque part mais je serais bien incapable de dire ou...

    • @baroug je suis même sûr du contraire ; Scribus, si j’en crois la fiche wpedia est créé en 2003. « R de Réel », c’est 2000/2004. J’ai jamais causé de ça avec eux, et je les ai perdus de vue depuis quelques temps. Je me demande sur quoi ils composaient. Je vais fouiner dans la bibliothèque, c’est peut-être écrit dans les numéros.

    • Juste quelques remarques :
      La dernière fois que tu as essayé d’utiliser Gimp pendant plus de 5 minutes, c’était quand ?
      C’est quoi au juste pour toi, un Pro (avé la majuscule) ?
      Penses-tu que les mêmes gus, sympa par ailleurs, qui font des trucs faiblards avec Gimp feraient mieux avec PS ?
      Je suppose que tu apprécies les livres, tutos, stages et autres moyens de formation professionnelle où on t’explique que pour éclaircir une image, il faut appuyer sur Contrl M (Pomme M pour les Vrais Pros), puis cliquer sur l’icône ☉ en bas à droite ? (mais Adobe travaille sur l’intelligence artificielle, ne t’inquiète !)

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

      Il ne me semble pas avoir lu ça (donc procès d’intention juste après avoir critiqué un procès d’intention ?).

      Il a été dit que le libre/éthique/mon-bord-politique n’est pas garant de faire bien, mais à aucun moment ça ne dit que ça peut jamais être bien. Il ne me semble pas que ce soit la même chose.

      De fait, la description de Gimp loin plus haut n’est pas une supposition, quand on a suivi un peu l’histoire de Gimp c’est très exactement ça : ça n’a jamais été conçu en étant piloté par les vrais utilisateurs finaux, mais pas deux développeurs. Et effectivement aussi la plupart des mises à jour ont été de corriger des problèmes justement dû parce que pas conçu par les utilisateurs ou pour ajouter des copies de fonctions de PSP longtemps (très longtemps, des années) plus tard.

      Après c’est totalement normal hein : Gimp c’est genre… UNE personne qui le maintient ou presque (et oui : c’est ça souvent le logiciel libre, même chez les gros trucs connus). Et en face c’est des centaines de gens avec des milliards de dollars. On peut pas faire des miracles non plus… et en fait c’est même un miracle tout ce que ça sait déjà bien faire avec si peu de moyens réels.

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      Donc suivant la quantité de choses qu’on a à faire dessus, bah c’est comme réparer un vélo avec des outils en plastique quoi : c’est vite relou. :D

      J’en connais qui persiste hein (wink wink). Mais je comprends qu’on cherche (sans forcément vouloir rester sur Adobe !) à utiliser un truc plus agréable au quotidien, Affinity ou autre.

    • @innomine1 je comprends pas la langue que tu parles, désolé. Je suppose que c’est l’ironie, mais je pratique pas assez souvent pour la conversation courante
      @rastapopoulos

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      si tu bosses sur des logiciels sons, images, pao, je peux bétatester si tu veux. Et si t’as besoin de peaufiner des interfaces graphiques, je peux donner un coup de main de temps en temps.

    • ah d’accord @arno & @simplicissimus [edited] — merci pour l’info c’est encore plus intéressant : Adobe a (putativement) volé un brevet à Dolby et l’a vendu (cher) à ses clients — et comme ça leur retombe sur le coin du nez, il explique que oui mais non, c’est les utilisateurs en fait qui sont coupables : tous des receleurs de propriété intellectuelle volée ! Si on appliquait la jurisprudence TPB il faudrait faire fermer Adobe.

    • Ca fait 3 fois que je rédige un truc. Et que je passe à autre chose parce que je sais que ça ne sert pas à grand’chose.

      J’ai arrêté de me poser la question de la qualité de PS le jour où j’ai cessé de vouloir à tout prix l’installer. Depuis, j’installe Gimp, parce que ça prend 3 minutes, et j’utilise Gimp, parce que finalement, quand je retombe sur PS, je me demande comment il faut faire ceci ou cela, comme ça me le faisait à l’époque où je ne savais pas utiliser Gimp. Ca a déjà été dit, mais un outil complexe, quoi qu’on en dise, ça reste toujours complexe, et voir des trésors d’ergonomie dans le fait de l’avoir comprise n’est pas forcément la bonne explication.

      Après, impossible de nier qu’un artisan maîtrisant ses outils, ça ne sert à rien de tenter de le convaincre d’en changer par l’argument qu’il finance le diable en utilisant ces outils particulier. La morale vs le gagne-pain, c’est pas forcément très efficient comme arbitrage. On le comprend bien. On peut le comprendre. Vraiment. Enfin je le comprends.

      N’empêche que personnellement, ça me va bien de ne pas leur filer un centime, à ces parasites. Ils nous ont fait de super outils à une époque, on est d’accord. Mais ils vivent désormais sur une méga-rente, quoi qu’on en dise, et je suis très keynésien (ce qui est très très très raisonnable, relativement à d’autres économistes), c’est à dire que de mon point de vue, si l’argent qui rentre n’est pas redistribué, c’est de la rente, et comme tout le monde le sait... « il faut euthanasier les rentiers », comme le disait, donc, Keynes.

  • Malaisie : une adolescente se suicide après un vote sur Instagram - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190515-suicide-instagram-adolescente-malaisie-sondage-vote

    En Malaisie, une adolescente de 16 ans s’est suicidée sur l’île de Bornéo, après avoir publié un sondage auprès de sa communauté Instagram. Sur son compte personnel, elle a demandé à ses abonnés de choisir pour elle entre la vie ou la mort et majoritairement, les personnes ont voté pour la mort.

    Les #réseaux_sociaux modèle de socialisation déréalisée où les plus fragiles se retrouvent face à leurs angoisses dans une #solitude démesurée.
    #adolescence #suicide

  • J’ai l’impression qu’on n’avait pas posté celui-ci :

    Adolfo Kaminsky — le monde entier
    Hassina Mechaï , Ballast, le 1 mars 2019
    https://www.revue-ballast.fr/adolfo-kaminsky

    Quel paradoxe pour ce faussaire que de s’être retrouvé si souvent sans papiers ! On pourrait y voir un clin d’œil facétieux de la vie. Au lendemain de la guerre, Adolfo Kaminsky est menacé d’une mesure d’éloignement, faute de pouvoir prouver sa nationalité. Il s’en indigne. Et quand il rejoint le réseau de l’Aliyah Beth, les premiers papiers qu’il fabrique sont… pour lui, lui qui a combattu pour la libération d’un pays dans lequel il estime alors désormais avoir toute sa place. Des années plus tard, l’histoire se répète en Algérie, quand il souhaite épouser Leïla : Adolfo n’étant pas musulman, le mariage doit être contracté à Genève. Et comme ce mariage n’a pas été enregistré en Algérie, son fils aîné, Atahualpa, sera déclaré au consulat… argentin : « Ce n’était pas simple », admet-il, constamment étonné de ces méandres administratifs qui enferment l’être humain dans des rets absurdes. Lorsqu’il décide de rentrer en France à la fin des années 1980 en raison de la montée de l’islamisme en Algérie, il se heurtera au même écueil. Par ailleurs, « la reconnaissance de son passé a pris du temps, par l’État français ». Nulle amertume dans sa voix : un simple constat.

    #Adolfo_Kaminsky #faux_papiers #résistance