Adolfo Kaminsky, en anglais:
If I Sleep for an Hour, 30 People Will Die
Pamela Druckerman, The New-York Times, le 2 octobre 2016
▻https://www.nytimes.com/2016/10/02/opinion/sunday/if-i-sleep-for-an-hour-30-people-will-die.html
#Vidéo d’un quart d’heure (la plupart des dialogues sont en français, sous-titrés en anglais):
The Forger
Samantha Stark, Alexandra Garcia et Pamela Druckerman, The New-York Times, le 2 octobre 2016
Adolfo Kaminsky : Résistance, faux papiers
01/07/2019
avec Sarah Kaminsky, écrivaine et comédienne, et Amaury da Cunha, photographe
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-dete/adolfo-kaminsky-resistance-faux-papiers
L’exposition sur Adolfo Kaminsky au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme donne lieu à l’édition d’un livre de photographies inédites de Kaminsky :
Adolfo Kaminsky, changer la donne
▻https://centmillemilliards.com/wp/produit/adolfo-kaminsky-changer-la-donne
Mais Gilles Manceron pointe quelques « oublis » fâcheux dans cette exposition et de la préface de ce livre :
Une belle exposition sur Adolfo Kaminsky…et quelques compléments sur son engagement anticolonialiste
Gilles Manceron, Histoire Coloniale et Postcoloniale, le 24 juillet 2019
▻https://histoirecoloniale.net/Une-belle-exposition-sur-Adolfo-Kaminsky-et-quelques-complements-
Dans la préface de cet ouvrage, écrire, comme le fait Paul Salmona, qu’Adolfo Kaminsky a été « au service de la Haganah et du groupe Stern » sans rien dire de ses réflexions sur la question de la Palestine n’est-il pas un raccourci qui témoigne d’une volonté de ne pas contrarier les idéologues qui, au mépris de l’histoire du judaïsme français et européen, voudraient faire croire que judaïsme et sionisme iraient forcément de pair ?
Comme son père, Juif né en Russie et qui avait choisi de vivre en France, malgré la part sombre de ce pays, et qui croyait, non à l’idéologie sioniste mais aux idées socialistes et laïques du Bund [16], Adolfo Kaminsky n’était pas favorable à « un pays pour les Juifs ». Il pensait que « la religion ne devait surtout pas coïncider avec une nation [17] ». Le rôle du MahJ n’est-il pas de dire l’histoire, toute l’histoire, même si ça ne plait pas à certains.
Sachons gré à l’une des autrices du livre/catalogue, l’historienne Sophie Cœuré, d’avoir rappelé dans son article qu’Adolfo Kaminsky avait refusé « de rallier Israël : trop de religion, trop de nationalisme [18] ». Les visiteurs de l’exposition doivent acheter ce livre et lire son article pour l’apprendre. Souhaitons que le MahJ sache, encore mieux que dans cette belle exposition, faire pleinement leur place aux nombreux itinéraires de Juifs universalistes et non sionistes de notre histoire, comme Adolfo Kaminsky, dont l’ensemble du parcours et des réflexions sur la question de la Palestine, méritent d’être restitués.
#Adolfo_Kaminsky #faux_papiers #résistance #photographies #Palestine #judaïsme #sionisme #Histoire #mensonges #révisionnisme #censure #Gilles_Manceron
Adolfo Kaminsky. Rencontre exceptionnelle
mahJ, le 22 mai 2019
▻https://www.mahj.org/fr/programme/adolfo-kaminsky-rencontre-exceptionnelle-74791
Avec une #vidéo d’une heure : entre 45 et 50 minutes, il aborde la question de la Palestine, et quand on l’interroge sur son appui aux mouvements Juifs, il répond « quand je me suis rendu compte de leur mentalité, je n’ai pas pu continuer, j’ai pris de grandes distances », premièrement parce qu’il a toujours été laïc, mais aussi parce qu’il « ne pouvait pas supporter la grande agressivité de ceux qui voulaient un pays pour eux tous seuls »...
Interview de 45 minutes de sa fille :
Adolfo Kaminsky : Résistance, faux papiers
Maylis Besserie, France Culture, le 1er juillet 2019
▻https://seenthis.net/messages/794630
Adolfo Kaminsky, « le faussaire de Paris » qui a sauvé tant de juifs
Yves Jaeglé, Le Parisien, le 3 octobre 2019
▻https://seenthis.net/messages/805035
J’ai l’impression qu’on n’avait pas posté celui-ci :
Adolfo Kaminsky — le monde entier
Hassina Mechaï , Ballast, le 1 mars 2019
►https://www.revue-ballast.fr/adolfo-kaminsky
Quel paradoxe pour ce faussaire que de s’être retrouvé si souvent sans papiers ! On pourrait y voir un clin d’œil facétieux de la vie. Au lendemain de la guerre, Adolfo Kaminsky est menacé d’une mesure d’éloignement, faute de pouvoir prouver sa nationalité. Il s’en indigne. Et quand il rejoint le réseau de l’Aliyah Beth, les premiers papiers qu’il fabrique sont… pour lui, lui qui a combattu pour la libération d’un pays dans lequel il estime alors désormais avoir toute sa place. Des années plus tard, l’histoire se répète en Algérie, quand il souhaite épouser Leïla : Adolfo n’étant pas musulman, le mariage doit être contracté à Genève. Et comme ce mariage n’a pas été enregistré en Algérie, son fils aîné, Atahualpa, sera déclaré au consulat… argentin : « Ce n’était pas simple », admet-il, constamment étonné de ces méandres administratifs qui enferment l’être humain dans des rets absurdes. Lorsqu’il décide de rentrer en France à la fin des années 1980 en raison de la montée de l’islamisme en Algérie, il se heurtera au même écueil. Par ailleurs, « la reconnaissance de son passé a pris du temps, par l’État français ». Nulle amertume dans sa voix : un simple constat.
Ah si, mais en commentaire de celui ci, sur sa biographie, Une vie de faussaire par sa fille Sarah Kaminsky :
▻https://seenthis.net/sites/1604916
#Adolfo_Kaminsky : à la rencontre du faussaire des révolutionnaires au service de nobles causes
Samba Doucouré, Saphir News, le 8 mai 2018
▻https://www.saphirnews.com/Adolfo-Kaminsky-a-la-rencontre-du-faussaire-des-revolutionnaires-au-serv
Le faussaire et sa fille
▻http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-faussaire-et-sa-fille
Et c’est encore belle histoire des Pieds sur terre
Un jour, Sarah découvre que son père n’est pas éducateur de rue mais qu’il est un faussaire en retraite ; il a fait des faux papiers pendant 30 ans. En même temps, elle apprend qu’il a sauvé la vie de milliers de personnes.
▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-07.04.2016-ITEMA_20955563-0.mp3
#radio #audio #France_Culture #Les_pieds_sur_terre, et bien sûr #Adolfo_Kaminsky (quelques seens déjà)
Les Kaminsky nous parlent du #17_octobre_1961
▻http://lahorde.samizdat.net/2014/10/17/les-kaminsky-nous-parlent-du-17-octobre-1961
Le 11 janvier 2014, nous avions organisé, au cinéma La Clef à Paris, une rencontre avec Adolfo Kaminsky, qui, en fabriquant des faux papiers, a sauvé de nombreux Juifs et résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, et qui poursuivit après la guerre son travail en se mettant au service de luttes de libération nationale, dont celle [&hellip
#Histoire #Repères #Algérie #colonialisme #violences_policières
Paris : résistances d’hier et d’aujourd’hui (festival #CNT)
▻http://lahorde.samizdat.net/2014/05/01/paris-resistances-dhier-et-daujourdhui-festival-cnt
La Horde a été invitée par la CNT à participer à la journée qu’il consacre à l’antifascisme dans le cadre de leur festival des 2,3 et 4 mai prochains à la Parole errante à Montreuil (9 rue François Debergue, M° Croix de Chaveaux). Dans la première partie, intitulée « Résistances d’Hier », la CNT a invité #Adolfo_Kaminsky [&hellip
Compte rendu de la rencontre avec #Adolfo_Kaminsky (11/01/14) – vidéo
▻http://lahorde.samizdat.net/2014/02/27/compte-rendu-de-la-rencontre-avec-adolfo-kaminsky-110114-video
Le 11 janvier dernier, au cinéma La Clef, à Paris, notre collectif, La Horde, a organisé une rencontre avec le résistant et militant anticolonial Adolfo Kaminsky[1], dont le respect qu’inspire le parcours n’a d’égal que la modestie du personnage. Environ 120 personnes se sont retrouvées pour venir l’écouter[2], après avoir visionné une version tronquée d’un [&hellip
#Initiatives_antifas #anticolonialisme #antifascisme #Résistance #Vichy
▻http://lahorde.samizdat.net/wp-content/uploads/2014/01/Kaminsky_extraits.mp4
#Adolfo-Kaminsky :)
Et #merci pour la captation !
De l’alliance judéo-noire
"Il existe, sur le rapport entre racisme et antisémitisme, un vaste débat : les uns ont vu dans les génocides coloniaux le paradigme de l’Holocauste, les autres ont souligné la différence entre le pillage d’un continent et l’extermination conçue comme une fin en soi, comme un « massacre ontologique ». Pour Fanon, qui défend une vision sartrienne du juif et du Noir comme images négatives fabriquées par l’antisémite et le raciste, reste néanmoins un clivage lié à la couleur. L’antisémite et le raciste peuvent pareillement biologiser le juif et le Noir, en les renvoyant à des essences, mais le juif peut essayer de pénétrer le monde des gentils par l’assimilation alors que le Noir ne peut pas échapper à sa couleur. C’est pourquoi, selon Fanon, « le nègre représente le danger biologique ; le juif, le danger intellectuel » (Fanon). Et c’est pourquoi la « color-line » a joué un rôle si important dans les relations judéo-noires. Nicole Lapierre a analysé le phénomène de la « mimesis noire », rendue célèbre dans la culture de masse par The Jazz Singer, le premier film parlant réalisé en 1927 par Alan Crosland, produit par les frères Warner et interprété par Al Jolson (AsaJoelsen, d’origine judéo-lituanienne). Ce film s’inscrit dans la tradition du Minstrel, un spectacle extrêmement populaire au tournant du XXe siècle mettant en scène des Blancs qui, déguisés en Noirs, se produisaient dans un répertoire de musique et de danse nègres. Très prisé par les acteurs juifs depuis la fin du XIXe siècle, ce genre comique a été interprété tantôt comme l’expression d’une adhésion aux stéréotypes racistes de l’époque, tantôt comme le révélateur d’une solidarité judéo-noire fondée sur l’identification d’une minorité opprimée à une autre. Le blackface, suggère Nicole Lapierre, a favorisé l’américanisation des migrants juifs qui, « en noircissant, se faisaient plus blancs » (Lapierre). Lorsqu’ils étaient encore victimes de discriminations, les Minstrels les aidaient à se situer du bon côté de la « color-line », parmi les Blancs. Ce procédé mimétique consistant à se mettre dans la peau de l’ Autre est à l’origine des transferts culturels judéo-noirs du XXe siècle (qui poursuivront ensuite d’autres buts et d’autres stratégies).
C’est par un effort emphatique poussant ses acteurs à franchir la « ligne de couleur » que la Negro-Jewish Alliance a pu voir Je jour. Par le déplacement qu’elle implique, cette empathie rend possible une remise en cause de soi-même tout à fait fructueuse. C’est un détour par lequel des juifs et des Noirs ont élargi leurs horizons, en inscrivant leur réflexion et leur combat dans une perspective plus large, en découvrant des affinités et en nouant des alliances. En 1949, la visite des ruines du ghetto de Varsovie avait aidé l’historien afro-américain W.E.B. Du Bois à comprendre que le racisme ne se réduisait pas à la « color-line » , donc à « sortir d’un certain provincialisme vers une conception plus large des manières dont la lutte contre la ségrégation raciale, contre la discrimination religieuse et l’oppression des pauvres devait évoluer » (Du Bois).
La « ligne de couleur » renvoie donc à une question historique plus large qui est au cœur du combat de Frantz Fanon, tout en restant absente ou cachée dans ses réflexions sur l’antisémitisme : la question coloniale. Les juifs ont été, pendant des siècles, le paradigme de l’altérité au sein du monde occidental, au cœur de l’Europe et de sa culture, en devenant un marqueur négatif dans le processus de construction des identités nationales ; les colonisés ont été le paradigme d’une altérité située en dehors de la « civilisation, une altérité dont l’Europe avait besoin afin de légitimer sa domination et de dessiner son autoportrait de culture et de race supérieures. Ces deux paradigmes ont été complémentaires mais ils étaient dissociables. Les juifs émancipés pouvaient s’assimiler et franchir la « ligne de couleur ». Ainsi, Cesare Lombroso pouvait apporter sa contribution aux doctrines du racisme fin-de-siècle, dans un ouvrage intitulé L’Homme blanc et l’Homme de couleur (Lombroso, 1892), et Theodor Herzl, quelques années plus tard, mettre en avant les bienfaits du sionisme en Palestine : « Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un avant-poste contre l’Asie, nous serions l’avant-garde de la civilisation contre la barbarie » (Herzl).
L’adhésion des juifs au racisme rencontrait l’obstacle puissant de l’antisémitisme qui, en dépit de leur culture et de leurs choix, les renvoyait dans le camp des dominés ou les faisait apparaître comme des intrus dans le camp dominant. Cela avait créé les conditions d’une rencontre entre les juifs et les colonisés, dans une sorte d’osmose d’antifascisme et d’anticolonialisme. Pendant la guerre d’Algérie, en faisant écho à La Question d’Henri Alleg, Jean Améry voyait dans la torture plutôt que dans les chambres à gaz l’essence du nazisme, et le photographe Adolfo Kaminsky expliquait pourquoi il s’était mis à fabriquer des faux papiers pour les militants du FLN : la chasse aux Algériens et les contrôles au faciès dans les rues de Paris étaient intolérables pour un homme qui, seulement quelques années plus tôt, avait connu les mêmes pratiques mises en œuvre par la Gestapo contre les juifs."
Enzo Traverso
▻http://bougnoulosophe.blogspot.be/2014/01/de-lalliance-judeo-noire.html
James Baldwin, “Open Letter to the Born Again”
►http://www.thenation.com/article/society/open-letter-born-again
Well. The Jew, in America, is a white man. He has to be, since I am a black man, and, as he supposes, his only protection against the fate which drove him to America. But he is still doing the Christian’s dirty work, and black men know it.
Dans le dernier paragraphe, après « osmose », il y a un problème de copier-coller qui reprend les dernières phrases du premier paragraphe. Ou alors c’est un texte cyclique qui se lit à l’infini. :D
#Franz-Fanon #colonisation #racisme #Noirs #Juifs #USA #minstrel
Ah ben #Adolfo_Kaminsky alors, tant qu’à faire. :)
Hey @lahorde, tu aurais pu nous dire que tu organisais une rencontre avec #Adolfo_Kaminsky et sa fille, sur seenthis, au lieu de parler de Dédé. :)
Rectification : mea culpa, je l’avais raté il y a trois semaines, par @pedro.
#Paris : Rencontre avec Adolfo Kaminsky, de la #résistance antifasciste aux luttes anticoloniales
►http://lahorde.samizdat.net/2013/12/17/paris-rencontre-avec-adolfo-kaminsky-de-la-resistance-antifasciste
et
▻http://lahorde.samizdat.net/ai1ec_event/paris-projection-debat-avec-adolfo-kaminsky/?instance_id=419
De 1943 au début des années 1970, ce sont près de trente ans de #faux-papiers qu’Adolfo va fabriquer au service de causes diverses. Diverses mais avec un fil conducteur simple : le refus de l’abjection, le choix de l’engagement et de la résistance.
Adolfo Kaminscky, une vie faussaire
▻http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2790
C’est un résistant nommé Adolfo Kaminsky. A 84 ans, cet ancien faussaire qui, avec ses faux papiers, a sauvé tant de gens, est un homme tout-à-fait modeste. Résistance.
Et c’est le pôpa de #Rocé. :)
woah, et il en parle un peu (de son père) ? dans ses chansons ?
Ça arrive, un peu, notamment dans son disque sur le concept d’Identité : Identité en crescendo.
Hop tiens j’ai écouté l’émission et justement Rocé apparaît un peu aux côtés de sa sœur Sarah pour parler d’#identité.