#adorateurs_de_l'oignon

  • Le scoptisme
    TW - c’est un synonyme pour la castration volontaire
    https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/02/scoptisme.html

    Déjà mentionnés par ailleurs la secte de skoptzy a inspiré le nom du syndrome psychiatrique du rejet et dégoût de ses propres organes génitaux, prétendant à la mutilation qui serait seule acceptable. Cette haine peut porter sur l’un des quatre membres également.

    La médecine sexuelle ne peut en rester aux apparences - Il est bien impossible de dire que l’intersexuation, qui n’est pas une indifférenciation du tout, ni non plus en rien volonté obsessionnelle de castration dit syndrome de skoptzy, ceci n’est donc du tout valide et validable même avec des découvertes ultérieures sur toutes les variantes génétiques des gênes superfétatoires qui suivraient XY et XX, et que d’aucuns appellent des sexes autres que les sexes féminin et masculin. Ce qui demande à être nommé avec précision à chaque avancement mais qui ne me parait pas pouvoir être appelé sexe au bas mot. Ce serait affreux de jeter les quelques hermaphrodites vrais ou faux sur la voie de la mutilation sexuelle par confusion, comme il est fait par certains médecins,

    « Il existe bien encore des indifférenciés sexuels, des hommes qui ne savent pas qu’ils sont des femmes et des femmes qui ne savent pas qu’elles sont des hommes, ou... plus scientifiquement, si j’ose dire, selon le DSM IV de sinistre fréquentation, des syndromes de Skoptzy... Qui investigue les transformations psychologiques induites par l’euphémisme urologique ainsi nommé Traitement Hormonal alors qu’il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une mutilation. Faut-il faire confiance aux urologues pour mener des essais sur le retentissement psychosocial de l’eunuquisme ? Qui le fera ? Qui se soucie également de ces hommes qui se cachent, qui cachent non seulement leur cancer mais aussi les conséquences du traitement ? Qui les soutient ? Que font les Autorités Académiques ? Que font les Sociétés Savantes en médecine générale ?Il existe 600 000 castrés aux Etats-Unis d’Amérique.Combien en France ?Regardez autour de vous et comptez les eunuques. » http://docteurdu16.blogspot.com/2010/08/la-reapparition-invisible-et-massive.html

    Celle-ci faisait partie du christianisme et des écrits dogmatiques sur le péché et la pureté, l’Ancien testament de mention de la créature divine hermaphrodite ou androgyne qui avait été partagée justifiait que ces sectataires se mutilent de tous leurs attributs sexuels, tant les femmes que les hommes, lors de rituels d’automutilation collective.

    Nous avons là la première trace religieuse de castration partielle des femmes, à l’époque l’hystérectomie inusitée n’avait pas été envisagée probablement aussi du fait de l’ignorance en matière gynécologique de son inventeur.

    La technique évoluant et l’anesthésie aussi, l’uranisme prussien de la croyance dualiste et spiritiste, animiste donc toujours, de l’âme féminine mal tombée dans une corps masculin, tout d’abord les opérations de castration élective combinée se sont multipliées pour les adultes. L’on voit ainsi que la médecine n’en évolue pas pour autant, la technique parfois leurre le public.

    https://susaufeminicides.blogspot.com/2012/02/scoptisme.html

    Je m’intéresse en particulier aux « trace religieuse de castration partielle des femmes » dont je découvre l’existence. J’ai pensé que ca pouvait être l’excision et l’infibulation mais c’est différent ;

    Castration =
    Opération ayant pour but ou résultat de priver l’individu mâle ou femelle de ses facultés de reproduction.
    Empr. au lat. castratio, de même sens, employé à propos des animaux, des hommes et en bot.

    https://www.cnrtl.fr/definition/castration

    Sur wikipédia je ne trouve pas de traces de castration patielle des femmes
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Castration#Chez_l'humain
    mais j’apprends que

    La première ovariectomie a été pratiquée le jour de Noël 1809 par Ephraim McDowell qui réalisa une laparatomie sur une femme souffrant d’un énorme kyste de l’ovaire suffocant, transgressant ainsi le principe moral « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines » puisque la « limite imposée par Dieu » interdisait de franchir le péritoine (seules l’orthopédie et la césarienne étaient admises)1.

    Dès 1862, Eugène Koeberlé fut l’un des tout premiers à en pratiquer avec succès.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ovariectomie

    Décembre 1809, le jour de Noel, Danville, Etat du Kentucky, USA. Une jeune femme, Jane Crawford, a une douleur abdominale intense, elle va mourir. Elle se croit enceinte mais elle a un énorme kyste de l’ovaire suffocant. Le chirurgien, le Docteur Éphraïm McDOWELL, était venu l’examiner dans sa ville de Green County à 100 km. Sa famille est originaire d’Ecosse, il a été formé à l’université d’Édimbourg. Il est médecin itinérant, il va de ville en ville à cheval. Il diagnostique une tumeur ovarienne. Poussé par la demande de la femme et des villageois, il accepte d’ouvrir l’abdomen et de faire l’ovariectomie. Tumeur de 24 livres. Il transgresse le principe moral : « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines ». La chirurgie des organes internes était jusqu’alors formellement interdite, le chirurgien avait l’interdiction de franchir le péritoine, interdit religieux, "la limite imposée par Dieu" ; seule l’orthopédie était pratiquée ainsi que la césarienne. Éphraïm McDOWELL réalise donc la première intervention chirurgicale sur les organes internes. Sans anesthésie, sans asepsie. Mais il est très méticuleux et souligne son souci de propreté absolue. Bien qu’incroyable, la patiente n’aura aucune infection, aucune péritonite, et elle retournera dans sa ville 25 jours après l’intervention.

    La douleur humaine et la pression populaire ont poussé McDOWELL à transgresser les interdits déontologiques et religieux. Et religieux, il l’était : il avait fondé l’église épiscopale (anglicane) de Danville ! Ajoutons qu’il n’avait pas vraiment le choix : les villageois avaient dressé un gibet devant son domicile et promettaient de le pendre haut et court s’il refusait...et s’il échouait ! Jane Crawford a vécu 33 ans après l’opération et elle fut la première opérée de l’histoire.

    Pour mémoire le premier chirurgien à ouvrir un abcès appendiculaire sera Henry HANCOCK en 1848.

    La césarienne est une opération dont la première mention remonte à une loi de Numa Pompilius (715-672 avant JC), second roi légendaire de Rome. D’après cette loi, aucune femme morte en couches ne pouvait être enterrée avant que l’on eût extrait son enfant par une incision abdominale. En pratique, jusqu’au début du XXème siècle, la mortalité des mères est proche de 100 %. Les surinfections étaient systématiques et terribles. Les médecins passaient d’une autopsie à un accouchement sans se changer ni se laver les mains ! Le Docteur Ignace-Philippe SEMMELWEIS (1818-1865), sujet de thèse de Louis-Ferdinand CELINE, fut le premier a fonder l’hygiène. Alors brisons là une légende : César n’est pas né par césarienne. Dans un texte, il parle de sa mère qui est toujours vivante. CQFD. Le mot césarienne vient du latin coedere, couper. La première césarienne (connue dans les Temps modernes) semble avoir été faite, en 1610, par le chirurgien allemand Jeremias TRAUTMANN.

    Jean-Dominique LARREY (1766-1842) : chirurgien de Napoléon I, il participe à toutes les batailles et assiste à la terrible retraite de Russie, accompagne les blessés, opère sans relâche. Le Baron LARREY pense qu’il est préférable d’amputer tôt et vite, tant qu’existe l’anesthésie physiologique après tout choc. En 1828, il sera le seul soutien à la première communication faite à l’Académie de Médecine, sur les essais d’anesthésie préopératoire réalisés en Angleterre.

    https://www.psychiatriemed.com/textes/41-dr-fabrice-lorin/79-composante-psychologique-de-la-douleur-chronique-dr-fabrice-lorin
    – Je cherche la source de ceci sans la trouvé ;

    « Nul ne parviendra à exciser les tumeurs internes quelles que soient leurs origines »

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    Lors du culte de Cybèle dans la rome antique on trouve la mention de femmes qui se coupent les seins et d’hommes qui se castrent.

    Avec l’expansion du territoire de Rome tout autour de la Méditerranée, la présence des eunuques dans la Rome antique est devenue de plus en plus fréquente. On impute traditionnellement cette évolution à l’assimilation et l’intégration progressives de cultes orientaux au cœur des pratiques religieuse de la cité italienne, comme celui de la déesse Cybèle , à l’origine décriée pour son association aux pratiques bachiques et orgiaques.

    Par la suite, cependant, la déesse est devenue l’une des divinités gardiennes de Rome, à laquelle on attribuait notamment dans l’Antiquité le fait d’avoir détourné Hannibal de la ville en 204 av. J.-C..

    Pour remercier cette divinité, on intégra au calendrier romain une fête en l’honneur de la déesse au cours de laquelle des prêtres castrés (les galles) et les fidèles se flagellaient mutuellement. Durant ces fêtes, des femmes s’y amputaient les seins et des hommes se castraient publiquement .

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eunuques_dans_la_Rome_antique

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    • Skoptisme
      Cette société qui apparut aux environs de 1757 eut énormément d’adeptes en Russie et dans les Balkans. Leurs membres furent considérés comme des fous fanatiques, les Skoptsys, ou castrés. Ces ascètes pensaient accéder à l’union avec le divin par la mortification : les prêtres sacrifiaient leurs organes génitaux par oblation.

      Dans une secte du Skoptisme, les “flagellants” se fouettaient et se mutilaient dans le but de créer l’extase religieuse, un transport érotique dans un “baptême de feu”. Les fidèles, formant cercle, se balançaient rythmiquement, puis tournoyaient rapidement sur eux-mêmes ; lorsque le danseur ralentissait sa cadence, il était fouetté. Exténués, les participants roulaient à terre, en extase ou en convulsions.

      Malgré les répressions du gouvernement impérial, la secte des “Skoptz”, ou “Scopits”, prit de l’extension car elle se référait au sens littéral de l’évangile de saint Matthieu (XXX, 10 à 12). Des personnages influents à la cour ont été eux-mêmes des castrateurs ; le plus célèbre, Selivanov, mourut en 1832 au monastère de Spasso-Euphemius.

      Des revues soviétiques mentionnent parfois les survivances des Skoptsys, plus particulièrement en Roumanie.
      Association apostolique ou Adorateurs de l’Oignon

      Ce second titre peut porter à sourire, et cependant, c’est là un groupe spiritualiste bien implanté qui, en 1929, a pris pour nom Association apostolique.

      François Thomas, qui fut charretier, photographe, comptable, vit à la devanture d’un marchand de légumes un oignon qui germait, et ce fut pour cet homme une révélation subite. Dans le Petit livre de la Sagesse que Frère Thomas écrivit pour condenser son enseignement, il est écrit : “L’oignon est planté dans un sol riche et bien exposé ; il repousse. Puis on lui casse la tige pour l’empêcher de monter en graine. Devenu eunuque, l’oignon germe et rajeunit encore. Empêché d’avoir des enfants, il redevient enfant lui-même. Ainsi, d’année en année, l’oignon se renouvelle dans un corps meilleur que celui qu’il avait l’an passé. Il va vers la perfection et vivra toujours.”

      Si ce groupe ne débouche pas sur la castration comme avec le Skoptisme, on recommande la continence sexuelle pour conserver son énergie. Le nombre d’adhérents est réduit, mais la secte attire par l’étrangeté de ses propos. Frère Auguste et soeur Geneviève ont succédé au frère Thomas (17, rue de la Baronne-Léonini, 60300 Chamant).

      https://www.ceodeo.com/Magie-Sexuelle.html

      #adorateurs_de_l'Oignon

    • Fiche wikipedia sur les Scoptes
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Scoptes

      Comme l’indique son nom, une des caractéristiques de la secte était la castration. Ses adeptes professaient qu’après l’expulsion du Jardin d’Éden, Adam et Ève avaient greffé sur leurs corps les moitiés du fruit défendu formant ainsi des testicules et des seins. Aussi, l’ablation de ces organes sexuels devait restituer le Scopte dans son état premier, purifié, d’avant le Péché originel.

      Il y avait deux sortes de castrations : le « petit sceau » et le « grand sceau » (c’est-à-dire la castration partielle et la castration complète). Pour les hommes, la « petite » castration se traduisait par l’ablation des seuls testicules, tandis que la « grande » castration sectionnait aussi le pénis. En cela, les Scoptes soutenaient qu’ils réalisaient le conseil de perfection que le Christ donne dans l’ Évangile selon Matthieu 19,12 et 18,8-9. Les premières traces datées de castration chez les femmes s’observent à partir de 1815. Selon l’Encyclopædia Britannica de 1911, on n’amputait habituellement que les seins. D’autres témoignages suggèrent que les lèvres vaginales, elles aussi, étaient retranchées.

      Les Scoptes croyaient que le mal principal du monde vient du lepost (le charme, la beauté humaine, la sexualité humaine, le sex-appeal…) qui empêche les humains de communiquer avec Dieu. Le chemin de la perfection commence par l’élimination de la cause et il aboutit à la libération de l’âme. La castration garantissait que tous les péchés provoqués par le lepost ne pourraient plus être commis.
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      Une caractéristique remarquable de cette secte est le type des personnes qui y ont adhéré : on y retrouvait des nobles, des officiers de l’armée de terre et de marine, des fonctionnaires, des popes et des commerçants ; leur nombre crut si rapidement qu’entre 1847 et 1866, 515 hommes et 240 femmes furent déportés en Sibérie sans sérieusement menacer l’existence de la secte. En 1874 elle comptait au moins 5 444 adeptes, dont 1 465 femmes. Parmi eux, 703 hommes et 100 femmes s’étaient castrés.

      On essaya le ridicule comme moyen de combat idéologique : des Scoptes affublés de vêtements féminins et coiffés de bonnets de fous étaient promenés à travers les villages. On tenta aussi de réglementer légalement la pratique : une loi de l’Empire russe obligeant les Scoptes à se déclarer et s’inscrire comme eunuques. Rien n’y fit et le scoptisme se perpétua. La répression reprit : en 1876, cent trente Scoptes furent condamnées à la déportation. Pour échapper aux poursuites plusieurs communautés émigrèrent en Roumanie, où certains d’entre eux se mêlèrent aux vieux-croyants exilés appelés Lipovènes. L’auteur satirique roumain Ion Luca Caragiale écrit qu’à la fin du XIXe siècle la plupart des fiacres bucarestois étaient conduits par des Scoptes russes (scapeți en roumain).

      Il fallut l’efficacité répressive des polices politiques communistes pour venir à bout du scoptisme par l’internement psychiatrique en isolement et la déportation au #Goulag : l’on estime que la secte des Scoptes est maintenant éteinte.

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      Les Scoptes ne condamnaient pas la sexualité à finalité reproductive dans le cadre du mariage et professaient que certains puissent avoir un enfant ou deux, avant de devenir membres à part entière. Ce n’étaient pas des misanthropes désirant la fin de l’espèce, mais des idéalistes visant la perfection de l’individu. Leurs cérémonies religieuses incluaient le chant d’hymnes et la danse frénétique finissant dans l’extase, comme c’est le cas chez les khlysts et les derviches tourneurs de l’islam. Des serments stricts de garder le secret étaient exigés de tous les membres, qui formaient une sorte d’association d’aide mutuelle.

      Les réunions se tenaient tard dans la nuit dans les caves et duraient jusqu’à l’aube. Les hommes portaient des longues et larges blouses blanches d’une coupe particulière avec une ceinture et un grand pantalon blanc. Les femmes aussi s’habillaient en blanc. Tous ceux qui étaient présents portaient des bas blancs ou étaient déchaussés. Ils s’appelaient eux-mêmes « les Blanches Colombes ».

      Les Scoptes étaient millénaristes et attendaient un messie qui établirait un empire des saints, c’est-à-dire des « purs ». Mais ils croyaient que le Messie ne viendrait pas avant que l’on eût atteint le nombre de 144 000 Scoptes (nombre donné dans l’Apocalypse 14:1,4, et pris en compte par bien d’autres confessions millénaristes) : tous leurs efforts étaient consacrés à atteindre ce nombre. Le métier préféré du Scoptes était celui de changeur et à Saint-Pétersbourg, il y eut pendant longtemps un banc connu comme le « Banc des Scoptes ». Vers 1911, beaucoup de Scoptes tendaient à considérer qu’ils réalisaient leurs principes simplement en vivant chastement et seuls.

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      L’auteur belge Eric Fagny en fait le thème de son roman "Les Masques Feuillus" paru chez Le Scalde Editions Bruxelles en 2018.

      #castration #mutilation #auto_mutilation

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      L’article en russe est bien sur plus fournis
      https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A1%D0%BA%D0%BE%D0%BF%D1%86%D1%8B

      Во втором издании Большой советской энциклопедии отмечалось, что в 1947 году секта ещё действовала в СССР[9].

      В 1971 году А. И. Клибанов обнаружил отдельных последователей в г. Тамбов, и действующую общину скопцов в г. Ростов-на-Дону. Её составляли старики, преимущественно родившиеся до революции, однако скопцы не оставляли попыток вовлечения в «корабль» молодёжи и людей среднего возраста. Вовлечение «новаков» проводилось путём обещания материального вознаграждения или наследства, по определённой схеме:

      Изучение родственных и общественных связей, особенностей характера, материального положения потенциального кандидата.
      Завязывание знакомства с вербовщиком.
      В течение 2-3 лет поддержание отношений исключительно на нерелигиозной почве, окружение вербуемого вниманием и благодеяниями.
      Посещение намеченного к вербовке лица на дому, разными членами культа под разными предлогами, для дальнейшего изучения ритма жизни, быта и поведения, знакомств и связей.
      Собеседование с предложением вступить в «корабль» и принять «печати».
      Утверждение кандидата местным лидером секты.

      По информации, полученной учёным от местных антирелигиозных активистов, по крайней мере в трёх крупных городах Северного Кавказа в 1970-х годах существовали скопческие общины, продолжалась практика оскоплений[10]. Деятельность культа велась с соблюдением строгой конспирации. Клибанов приводит подробное описание ритуала посвящения «новаков», включающего клятву «кроме братьев и сестёр, ни с кем о вере не говорить. Ни отцу с матерью, ни родству, ни приятелю, ни явной власти, пусть муки-напасти, не объявлять сию великую тайну»[11]. Причём, за нарушения обетов лидеры секты открыто угрожали последователям расправой[12].

      Имеются сведения об отдельных общинах скопцов, существовавших в 1990-х годах в Латвии[13], и в России (Москва[14], Ставрополь[14] и Ставропольский край[14], Орёл[14] и Орловская область[14]). В настоящее время небольшое количество скопцов осталось в некоторых районах Северного Кавказа. Это так называемые «духовные» скопцы (в их общинах хирургическое оскопление не производится). От участников этих сект требуется отправление определённого культа, сохранение аскетического образа жизни.

      ...

      Несмотря на декларируемое скопцами равенство всех «братьев» и «сестёр», «кормчий», стоящий во главе «корабля», обладал большой властью над прочими общинниками. Помогающая «кормщику» женщина, аналогично хлыстовской практике, именуется «богородицей».

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      Скопцы строго соблюдали воздержание от мясной пищи, вовсе не употребляли алкоголь, не курили, избегали родин, крестин и свадеб, не участвовали в увеселениях, не пели светских песен, вовсе не ругались. В отличие от членов старообрядческих общин, скопцы охотно посещали православную церковь и даже проявляли в вопросах религиозной обрядности большое усердие. При этом они открыто осмеивали православные обряды и таинства; храм называли «конюшней», священников — «жеребцами», богослужения — «ржанием жеребцов», брак — «случкой», женатых людей — «жеребцами» и «кобылами», детей — «щенятами», а их мать — «сучкой, от которой воняет и в одном месте с ней сидеть нельзя». Деторождение называли причиной обнищания и разорения.
      « Вот мы не женимся и замуж не выходим, оттого и богаты. Делайте то же, что и мы, перестаньте верить вашим жеребцам тогда жить будет легче, будете богаты, будете святы. »

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      Мифология

      Скопцы имели собственный взгляд на Евангелие (считали, что кастрацию прошли все апостолы) и создали собственную мифологию, связанную с их взаимоотношениями с русскими царями. Так, согласно вымыслу скопцов, Павел I был убит именно за отказ принять скопчество, а царём стал согласившийся оскопиться Александр I.

      ...

      Зачастую «убелению» подвергались и женщины, входящие в скопческую общину. Существовали «печати» и для женщин: им удаляли половые губы, а в ряде случаев ещё и клитор и груди. Однако в этом случае женщины не теряли способности к деторождению: советский исследователь скопчества этнограф Н. Н. Волков свидетельствует о примерах, когда покинувшие общину женщины даже выходили замуж и имели детей.

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      У скопцов были и свои особенные праздники, посвящённые каким-либо воспоминаниям из жизни основателя скопчества Селиванова; например, 15 сентября — день наказания Селиванова. В такие дни они также устраивали радения.
      Радение «корабликом»

      Существовало четыре способа радений:

      «корабликом»: радеющие становились в круг один позади другого и ходили гуськом друг за другом, сильно припрыгивая;
      «стеночкой»: радеющие становились в круг плечом к плечу и ходили «посолонь» (то есть по солнцу, слева направо), припрыгивая;
      «крестиком»: 4-8 человек становились по одному или по два в каждый угол и затем быстрым шагом, опять-таки припрыгивая, крестообразно менялись местами;
      в «одиночку»: несколько человек выходили на середину и под такт скороговорчатых «распевцев» начинали кружиться на одном месте, все быстрее и быстрее, так что рубахи их надувались и шумели как паруса.

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      В романе «Т» Виктора Пелевина главному герою (прототип — Лев Толстой) конь предлагает оскопить себя; в рассуждениях коня обыгрывается традиционная для скопцов аргументация.

      Tien je découvre un roman de Pelevin qui a pas été traduit :( mais il y en a deux que j’ai pas encore lu et qui vont me tenir compagnie prochainement
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieux_et_M%C3%A9canismes
      et
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Livre_sacr%C3%A9_du_loup-garou
      cool

      #végétarisme #ascèse #danse #trans

    • Sur Cybèle
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyb%C3%A8le

      Dans la mythologie grecque, Attis fut le jeune amant de la déesse phrygienne Cybèle. La version phrygienne de la légende raconte qu’Attis était le fils de Nana, fille du dieu fleuve Sangarios (un fleuve d’Asie Mineure). Elle le conçut après avoir cueilli la fleur d’amandier. Quand Attis souhaita se marier à la nymphe Sangaride, Cybèle, qui l’aimait et en était jalouse, le rendit fou si bien qu’il se castra lui-même et se tua. Cette légende offre de nombreuses variantes qui visent à expliquer notamment que les prêtres de Cybèle, les Galles, sont des eunuques (ils pratiquaient des rituels d’auto-castration, tous les 24 mars, à l’occasion des sanguinaria). Attis n’apparaît que rarement en Grèce mais, associé à Cybèle, il est une divinité acceptée à Rome sous l’empereur Claude et constitua l’un des plus importants cultes à mystères de l’Empire romain.
      Quatre personnages, de gauche à droite : un nain, une femme avec une double flûte, une femme âgée avec de petits timbales, et une femme âgée qui danse avec un tabourin
      Les Musiciens ambulants du culte de Cybèle, mosaïque de Dioscoride de Samos, IIe siècle av. J.-C., villa de Cicéron à Pompéi, Musée archéologique national de Naples.

      Une version phrygienne rapporte que Cybèle enfant fut abandonnée sur une montagne et élevée par des lions ou par des léopards. Elle créa des danses et livra des cymbales à ses serviteurs, les Corybantes, pour qu’ils célèbrent ses rites. Disposant du don de guérison universel, Cybèle protège les enfants et les animaux sauvages. La déesse tomba amoureuse d’Attis, qui finit par la tromper avec la nymphe Sangaride. Cybèle rendit Attis fou et celui-ci s’émascula.

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      Cybèle et la Vierge Marie

      Pour de nombreux historiens de Cybèle, Marie mère de Dieu aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de la « Mère des dieux » : « Marie viendrait remplir une case laissée vide par la défaite et l’exil des divinités féminines, Isis et Cybèle10 ». Philippe Borgeaud affine cette approche et considère qu’en réalité les deux figures de Cybèle et de Marie, qui baignent dans un contexte religieux commun, ont exercé l’une sur l’autre une influence réciproque.

      Ainsi, les rites de Cybèle se transforment dès le IIe siècle en fonction du christianisme, qui favorise la constitution d’une nouvelle figure d’Attis, devenu, à l’image de Jésus, « le fils de la Mère » ; le berger phrygien, homme fait dieu, s’identifie au Christ, cet autre berger, dieu fait homme11.

      Le culte de Cybèle, de son côté, contribue à la promotion de la figure de Marie, qui risque d’acquérir un statut divin. La polémique entre Nestorius (patriarche de Constantinople), qui aurait voulu que l’on appelât Marie « Christokos », « mère du Christ », plutôt que « Theotokos », « mère de Dieu », et Cyrille d’Alexandrie, partisan de cette dernière appellation, lors du concile d’Ephèse en 431, témoigne de cette « tentation redoutable12 ». De plus, « le discours chrétien sur la chasteté se précise à l’aune des pratiques des galles13 », les prêtres châtrés qui se consacraient au culte de Cybèle.

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      Cybèle est aussi associé à Atemis, ici une statue de Cybèle qui porte les testicules de taureau caractéristiques d’Artemis
      https://www.khm.at/objektdb/detail/50146