• Près de 11 000 emplois supprimés à l’Education nationale
    https://www.cafepedagogique.net/2024/02/22/pres-de-11-000-emplois-supprimes-a-leducation-nationale

    Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. Contrairement à ce qui a été annoncé, les ministères ne sont pas traités à égalité. L’#Education nationale rend 692 millions, essentiellement des emplois. Ce sont 2620 postes d’#enseignants qui disparaissent dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’#AED et #AESH sont annulés. Il appartient maintenant à Nicole Belloubet et aux recteurs d’appliquer cette saignée dans les écoles et les établissements. Ces annulations de crédit rendent indispensable le report des réformes Attal.

    • Interrogé par le Café pédagogique, le ministère fait savoir que “les crédits de titre 2 annulés sont des crédits mis en réserve donc dont ne disposait pas le ministère. Ce sont des crédits “gelés” en début d’année pour faire face à des aléas. Les annuler n’a donc aucun impact sur les emplois. Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs“.

      Certes, ce ne sont pas des postes actifs qui sont supprimés comme a pu le laisser penser un premier article. Et il y a bien des crédits mis en réserve dans les ministères. Mais cela ne veut pas dire que le budget voté dépasse les besoins. En année normale, le ministère pioche dans ces réserves pour assurer la rentrée et la paye en fin d’année. S’il rend de l’argent en fin d’année, comme cela s’est vu encore en 2023, ce n’est pas 700 millions. Dans ce cas précis, le budget a été conçu en juillet et adopté à l’automne. C’est à dire bien avant la réforme couteuse du “choc des savoirs”. Celle-ci nécessite des moyens supplémentaires. Aussi, si les emplois correspondant aux 479 millions supprimés en titre 2 ne sont pas indispensables immédiatement, ils vont manquer à la rentrée pour la mise en place du “choc des savoirs”.

  • Le Gang Des Gazières 07-06-23 Islamophobie et sexisme en milieu scolaire – Radio Galere
    https://radiogalere.org/?playlist=le-gang-des-gazieres-07-06-23

    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/1686/50/2023-06-16-Emission-Le_Gang_Des_Gazieres.mp3

    01:58:09

    Dans cette émission, on vous parle d’islamophobie et sexisme dans les établissements scolaires, son histoire en France et son actualité à Marseille, ainsi que les mobilisations locales en cours. // au programme

    Chronique d’une histoire à la française : comment l’institution scolaire a mis en place un arsenal législatif et idéologique contre les jeunes filles et femmes voilées. Avec des extraits du documentaire Un racisme à peine voilé.
    Reportage sur le rassemblement du 25 mai au lycée Denis Diderot (13013) avec des témoignages de lycéennes marseillaises lors d’une journée de grève appelée par le collectif AED 13, mobilisé contre les mesures racistes et sexistes dans plusieurs établissements scolaires.
    Plateau en direct en compagnie de trois assistantes d’éducation (AED) mobilisées, retour sur la situation et la lutte en cours au lycée Victor Hugo et sur le mouvement des AED qui s’organise contre l’islamophobie à Marseille.

  • « Les résultats du CAPES sont tombés. Près de 20% des postes n’ont pas été pourvus. Alors que le gvt vante une revalorisation historique« afin de rendre le métier plus attractif, force est de constater que cela ne fonctionne pas. »
    https://www.cafepedagogique.net/2023/07/03/2-395-profs-en-moins-a-la-rentree

    Les résultats du CAPES sont tombés vendredi 30. C’est près de 20% des postes qui n’ont pas été pourvus. Dans le premier degré, ce sont 1534 professeurs des écoles qui manqueront à l’appel à la rentrée, soit 15% des postes proposés au concours. Alors que le Ministre et le Président vantent une revalorisation historique des enseignants et enseignantes afin de rendre le métier plus attractif, force est de constater que cela ne fonctionne pas.

    Les résultats des CAPES sont tombés. La catastrophe annoncée en mai dernier par le Café pédagogique a bien eu lieu. Dans le cadre du CAPES externe, le second degré perd 861 postes.

    Dans les matières scientifiques, les mathématiques perdent 250 postes, soit près de 20% des postes non pourvus. En physiques-chimie, ce sont 24% des postes qui seront non pourvus, 108 enseignants. C’est l’hécatombe aussi pour les langues étrangères. 119 postes de perdus en allemand, 67 en espagnol, 17 en anglais et 2 en arabe. En Lettres, ce sont en tout 242 postes qui sont concernés. 149 en Lettres modernes et 93 en Lettres classiques. En éducation musicale et chant chorale, ce sont près de 44% des postes qui ne sont pas pourvus. En tout, ce sont donc 861 enseignants dont les postes ont été budgétés qui ne feront pas la rentrée.

    Pas de surprise pour les syndicats

    Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, c’est « encore une année de postes perdus aux concours, le choc d’attractivité n’a pas eu lieu ». « On va encore manquer de profs à la rentrée et on va rejouer un nouvel épisode de la série « l’Éducation nationale plus grande enseigne de bricolage de ce pays », à grand coup de job dating ou recrutement par petites annonces » déplore la responsable syndicale. « Comment la septième puissance mondiale peut accepter de traiter ainsi son École et ses enseignants ? Nous sommes face à une crise structurelle qui appelle un véritable effort financier du gouvernement plutôt que des mesures comme le pacte qui ne répondent pas aux besoins des collèges et lycées, ni à l’impératif de revalorisation des personnels ».

    « On ne s’attendait pas à mieux » réagit de son côté Elisabeth Allain-Moreno. « La rentrée va être difficile. Ces professeurs en moins, cela mettra encore plus en tension le système. Et puis cela va aussi impacter le morale des personnels ». Pour la secrétaire générale du SE-Unsa, « la série d’annonces, qui n’ont aucune sens, avec un jeu d’un coup toi/un coup moi du ministre et du président ajoute à la dégradation du moral des professionnels de l’École ». Le manque d’attractivité du métier renforcera le mal-être ressenti, « même après la pause estivale » complète-elle. Elisabeth Allain-Moreno explique aussi le manque de candidats par le pilotage national de l’école, « pas forcément celui du ministère ». « On regrette vraiment cette situation. C’est irresponsable de ne pas réussir à garder la motivation de ceux qui étaient inscrits » ajoute-t-elle en évoquant la déperdition entre les inscrits et les présents au concours.

    À la rentrée 2023, il y aura donc 2 395 enseignants à recruter dans l’urgence. Job dating et annonces sur Pôle emploi vont faire leur grand retour, là où ce n’est pas déjà fait. Professeur ne serait plus le beau métier du monde ?

  • École : les « petites mains » haussent le ton | Cécile Kiefer, Laurent Perez, Tiphaine Guéret & Émilien Bernard
    https://cqfd-journal.org/Ecole-les-petites-mains-haussent

    Mini-salaires et contrats précaires. Voilà avec quoi sont remerciés un paquet de professionnels essentiels au bon fonctionnement de l’école. Parmi eux, il y a celles qui accompagnent les élèves en situation de handicap. Celles et ceux qui règlent les conflits dans la cour du bahut et font le lien entre l’institution et les familles. D’autres encore qui accueillent les enfants avant et après la classe. Fragments de quotidiens en lutte. Source : CQFD

    • Dans les débats sur la dégringolade de l’Éducation nationale, ce sont souvent les grands oubliés. Qu’ils soient assistants d’éducation (#AED – parfois appelés « surveillants »), accompagnantes d’élèves en situation de handicap (#AESH, à 93 % des femmes) ou animateurs périscolaires, beaucoup estiment ne pas être suffisamment considérés.

      C’est le cas des « anim’ » embauchés par les mairies pour assurer l’accueil des élèves de maternelle et de primaire sur le temps de la cantine ainsi qu’avant et après la classe. En 2013, ils « avaient servi de variable d’ajustement lors de la réforme des rythmes scolaires, écrit Libération. Recrutés en nombre lors de la mise en place de la semaine de quatre jours et demi sous le quinquennat Hollande, [ils ont ensuite été] évincés lorsque Jean-Michel Blanquer [a laissé] aux communes le choix de revenir à la semaine de quatre jours. » La plupart de ceux qui continuent aujourd’hui d’officier dans les écoles gagnent entre 800 et 900 euros mensuels. En décembre dernier, ils ont été nombreux à débrayer pour dénoncer leur #précarité.

      AESH et AED sont pour leur part rémunérés par les inspections académiques (IA). Les premières sont recrutées par contrat de droit public pour trois ans, renouvelable une fois. Ce n’est qu’à l’issue de ces six années qu’elles peuvent prétendre à une embauche en CDI. Quant aux seconds, ils cumulent les CDD sans perspective de contrat pérenne. Si une loi vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée pour améliorer leurs statuts, à l’heure où ces lignes sont écrites, elle doit encore passer par le Sénat et reste largement insuffisante : les AED ne pourraient ainsi être CDIsés qu’au bout de six ans de contrats à durée déterminée (trois ans pour les AESH). Logique, dans ces conditions, qu’ils crient leur ras-le-bol et luttent pour des statuts moins précaires. Depuis fin 2020, les débrayages se succèdent, à l’image des 20 et 27 janvier derniers, où AED et AESH ont défilé dans la rue aux côtés des enseignants. On a donné la parole à quatre de ces travailleurs et travailleuses précaires. Amel*2, Charlie*, Anouk et Célia nous racontent leur quotidien et leurs luttes en temps de Covid. Verbatim

      #contrats-précaires

  • Cette photo d’un Palestinien protestant contre le blocus de Gaza est devenue virale
    Al HuffPost Maghreb - Par Salma Khouja - 25/10/2018
    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/cette-photo-dun-palestinien-protestant-contre-le-blocus-de-gaza-est

    PALESTINE - Une photo déjà iconique. Alors qu’un groupe de palestiniens protestait contre le blocus maritime de la bande de Gaza, le 22 octobre dernier, le photographe de l’agence de presse turque Anadolu, Mustafa Hassouna, saisit les affrontements opposant les manifestants aux soldats de l’armée israélienne. Parmi les photos de Mustafa Hassouna, l’image ci-dessous, d’A’ed Abu Amro, 20 ans, devient virale.

    Interrogé par Al Jazeera, le jeune homme se dit surpris de la viralité de cette photo. “ Je ne vais pas à des manifestations pour pour me faire prendre en photo, mais cela m’encourage à continuer de manifester”, dit-il, précisant qu’il “manifeste toutes les semaines, et toujours accompagné de son drapeau. “Mes amis se moquent de moi, me disent que ce serait plus facile de jeter des pierres sans mon drapeau à la main, mais je m’y suis habitué (...) Si je meurs, je veux être enroulé dans ce drapeau. Nous réclamons notre droit au retour, et manifestons pour notre dignité et celle des générations à venir ”.

    Liberté guidant le peuple

    Largement partagé sur les réseaux sociaux, la photo n’a pas manqué de rappelé une célèbre toile à de nombreux internautes, qui comparent la photo au tableau de Delacroix, “La Liberté guidant le peuple” :

  • #Zika, le #virus qui menace les #bébés brésiliens
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/07/le-virus-zika-menace-une-generation-au-bresil_4842863_3244.html

    Le #Brésil est en état d’urgence sanitaire depuis le mois de décembre 2015, victime d’une épidémie étrange et monstrueuse provoquée par [ #Aedes_aegypti ] Sa piqûre, déjà responsable de la #dengue et de la #maladie tropicale du #chikungunya, peut transmettre aux femmes enceintes le virus Zika (ou de Zika), provoquant une #malformation fœtale, la #microcéphalie. Les nourrissons naissent avec un périmètre crânien inférieur à 33 centimètres et un retard mental irréversible, lorsqu’ils parviennent à survivre. Plus rarement, le virus peut provoquer chez l’adulte le syndrome de Guillain Barré, une maladie neurologique occasionnant dans quelques cas des paralysies.

    De l’ordre de 150 par an, entre 2010 et 2014, les cas suspects de microcéphalie atteignent désormais 3 174 dans le pays, selon le bulletin du ministère de la santé dévoilé mardi 5 janvier. La plupart sont localisés dans les Etats du Nord-Est, en particulier celui du Pernambouc (1 185 cas), mais l’épidémie se propage et touche maintenant 684 villes dans 21 Etats. La psychose gagne les femmes enceintes : la maladie se manifeste parfois par une légère fièvre, des douleurs articulaires et des taches rouges sur la peau, mais peut ne s’accompagner d’aucun symptôme. La période la plus critique est celle du premier trimestre de #grossesse, mais rien ne permet d’affirmer que le danger soit écarté les mois suivants

    [...]

    A Sao Paulo, une course contre la montre est lancée. La cité de béton a accueilli mardi quatre chercheurs de l’#institut_Pasteur de Dakar. Deux autres experts sont attendus d’ici à la fin de la semaine. Paolo Zanotto, bactériologiste de la prestigieuse université de Sao Paulo (USP), nourrit beaucoup d’espoir dans ce soutien. « On manque de certitudes. Nous avons besoin d’aide pour mettre sur pied un système de détection du virus. Aujourd’hui, on ne connaît pas encore la taille réelle du problème », décrit le professeur. « C’est un désastre. »

    La maladie, découverte en Ouganda dans la forêt de Zika en 1947, ne s’est d’abord attaquée qu’aux singes avant de frapper les humains en Afrique et en Asie. En 2007, une épidémie est recensée en Micronésie et, en 2013, en Polynésie française. En juin 2015, le Brésil est frappé à son tour, probablement contaminé par des spectateurs présents lors de la coupe du monde de football de 2014. Il faudra ensuite cinq mois au géant d’Amérique latine pour établir un lien entre le virus et l’explosion des cas de microcéphalie.

    [...]

    Mais la grave crise économique, politique et budgétaire que traverse le pays complique la guerre contre l’Aedes aegypti. « C’est effrayant. La situation est dramatique. D’ici quatre à cinq ans, le Brésil pourrait devoir gérer 100 000 cas de microcéphalie. Il faudra des structures pour ces enfants. Imaginez, le traumatisme sur la société et le coût inimaginable pour le système de santé déjà en sous-investissements », s’alarme Artur Timerman, le président de la Société brésilienne de la dengue et des arboviroses (virus transmis par les insectes tels que les moustiques), qui, pour lutter contre le fléau, préconise aux femmes de reporter leur projet de grossesse.

    [...]

    Le Brésil et ses quelque 200 millions d’habitants n’est pas la seule cible de cette tragédie. La Colombie, le Guatemala, la Guyane française, Porto Rico, le Honduras… au total une douzaine de pays ou territoires sont touchés depuis 2015. « Tous les pays qui ont souffert d’#épidémie de dengue ont eu, ou auront une épidémie de Zika », prévient Sylvain Aldighieri, de l’Organisation panaméricaine de la santé. Et d’ajouter : « Préoccupé ? Oui, je le suis. Le virus est transmissible pendant cinq jours et on peut désormais faire 20 000 kilomètres en moins de vingt-quatre heures. »

  • Rassemblement et action surprise dans les services du Premier Ministre : mobilisation réussie pour les #précaires de l’#Education Nationale. - AC ! Réseau - Agir contre le chômage et la précarité
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article2176

    Ce matin, la précarité avait frappé au plus haut du Ministère de l’Education Nationale, puisque l’ancien Ministre comme ses collaborateurs faisaient leurs bagages, tandis que le nouveau n’était pas encore arrivé....un petit aperçu de ce que vivent au quotidien une partie des salariés de l’Education Nationale, les précaires en #CAE , en #CUI , les #AED, les #AVS, les #EVS, et autres sigles derrière lesquels se cachent des salaires en dessous du seuil de pauvreté, du temps partiel imposé, l’absence de formation, et à la finale, l’absence d’avenir et la fin de contrat.

    C’est la raison pour laquelle nous avions décidé d’organiser un premier rassemblement devant le Ministère avec SUD Education 92, dans le cadre de la journée de #mobilisation nationale du 2 avril, lancée par différents collectifs d’auxiliaires de vie scolaires chargés de l’accompagnement des enfants en situation de handicap, dont certains comme le collectif AVS 31 mènent des luttes exemplaires depuis des mois.

    Quelques jours avant le rassemblement, le Ministère avait annoncé qu’une audience serait accordée aux personnels , ainsi qu’aux organisations présentes , AC ! Ile de France et Sud Education.

    Parmi la cinquantaine de salariéEs manifestant devant le Ministère, certains n’ont pas eu de #salaire depuis deux mois, d’autres ont leur fin de contrat dans quelques jours, dans quelques semaines, sans avoir aucune garantie de renouvellement. D’autres , après avoir eu un premier contrat d’AVS se voient proposer un poste d’EVS-assistant administratif du directeur par l’inspection d’académie...pour être finalement repositionnés sur un poste AVS quelques semaines plus tard. Bref, il y avait beaucoup de choses à dire au Ministère, seulement voilà, l’audience a été annulée au dernier moment pour cause de changement de Ministre.