• En Tunisie, les migrants subsahariens désormais sous la menace de réseaux de kidnappeurs
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/12/27/en-tunisie-les-migrants-subsahariens-desormais-sous-la-menace-de-reseaux-de-

    En Tunisie, les migrants subsahariens désormais sous la menace de réseaux de kidnappeurs
    Par Monia Ben Hamadi (Tunis, correspondance)
    Depuis plus d’une semaine, Koné, un jeune Ivoirien, n’a plus de nouvelles de sa demi-sœur. Tout juste sait-il que Mariam, 15 ans, est séquestrée par d’autres migrants à Sfax, la deuxième ville de Tunisie. Mariam n’est pas seule dans ce cas. Depuis octobre, des signalements inquiétants d’un nouveau trafic se multiplient dans le pays. Des migrants subsahariens de différentes nationalités sont enlevés et détenus dans des logements à Sfax en vue de rançonner leurs proches. Leur libération peut coûter plusieurs centaines d’euros.
    Le Monde Afrique a pu recueillir plusieurs témoignages concordants de proches de victimes, des informations sur leur localisation ainsi que des documents prouvant plusieurs transferts d’argent pour leur libération. Les autorités collaborent discrètement avec des avocats et des organisations de droits humains pour mettre fin à ce phénomène, lié à la répression que subissent les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne en Tunisie. (...)
    Suite aux déclarations du président Kaïs Saïed en février 2023, affirmant que l’arrivée de Subsahariens dans le pays relèverait d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique », les conditions de vie des migrants en Tunisie se sont rapidement dégradées. Un pic de violence est survenu en juillet, lorsque des centaines de ressortissants d’Afrique subsaharienne ont été expulsées de Sfax par les forces de l’ordre et abandonnés dans le désert sans moyens de subsistance. Depuis, les autorités tunisiennes ont menacé de sanctionner ceux qui transporteraient des personnes se trouvant en situation irrégulière. Les prix du marché parallèle ont aussitôt augmenté. Pour régler le trajet de Mariam, Koné a pu compter sur le virement d’un proche en Europe, versé au chauffeur. Mais arrivé à Sfax, celui-ci « la vend à des Camerounais et des Ivoiriens », assure son demi-frère. Les ravisseurs réclament 1 000 dinars (environ 300 euros) pour relâcher l’adolescente. Arrivé en Tunisie depuis moins de deux mois, le jeune homme n’a aucune source de revenus et ne s’est jamais rendu dans la ville de Sfax où la captive se trouverait encore. « Je leur ai dit qu’actuellement je n’avais pas d’argent. Maintenant, ils ont bloqué tous les numéros que je connais, je suis sans nouvelles depuis plus d’une semaine. La famille est très inquiète et m’appelle tous les jours, mais je ne sais pas quoi faire », déplore-t-il.En charge de deux affaires similaires, Hamida Chaieb, avocate et membre du comité directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), a reçu plusieurs signalements d’enlèvements depuis le mois d’octobre. « Ce phénomène n’existait pas avant », affirme-t-elle, décrivant les mêmes procédés : « Ce sont des migrants qui viennent d’Algérie ou qui ont été expulsés à la frontière par les forces de l’ordre. Dans les zones frontalières, des transporteurs tunisiens les emmènent généralement à Sfax où ils les remettent à des migrants subsahariens qui les séquestrent. Les montants diffèrent, ça peut monter jusqu’à 2 000 dinars tunisiens. »
    Selon l’avocate, les affaires sont à présent gérées en étroite collaboration avec le parquet et la brigade criminelle de Tunis. Plusieurs arrestations auraient déjà eu lieu, malgré des réticences et des lenteurs constatées après les premiers signalements. « Au début, les policiers n’y ont pas cru parce qu’il y a eu des cas de personnes qui ont menti à leurs proches pour que ces derniers leur envoient de l’argent », précise Me Chaieb.
    La réalité s’est finalement imposée avec la multiplication des enlèvements. Le Monde en a recensé au moins cinq. « La police a alors eu peur d’intervenir car certains individus sont armés. Dans les cas dont je m’occupe, ils y sont finalement retournés mais ne les ont pas trouvés, ils avaient déjà changé de lieu », poursuit Me Chaieb, qui affirme qu’au moins deux personnes libérées après avoir payé une rançon sont en mesure de témoigner. Bamba, 37 ans, vit depuis plusieurs mois à El Oued, dans le désert algérien, près de la frontière avec la Tunisie. Cet Ivoirien a été contacté par au moins trois victimes de ce trafic à Sfax. Elles avaient enregistré son numéro avant de quitter El Oued. Bamba a ainsi été en mesure d’aider leurs proches à leur envoyer les montants demandés par les ravisseurs. Issa, un jeune Guinéen et ancien compagnon de route, en fait partie.
    « Ils leur ont laissé un téléphone pour qu’ils puissent contacter leurs proches », explique Bamba, qui a communiqué au Monde la dernière localisation connue de son ami et de ses deux autres connaissances, ainsi que les reçus de transferts d’argent en francs CFA, en dollars et en euros envoyés par les proches des victimes. Selon lui, Issa est parti d’El Oued vers la Tunisie le 12 décembre.
    Arrivé à Sfax par ses propres moyens, il a suivi de « jeunes Ivoiriens » qui lui auraient proposé de passer la nuit chez eux. « Il a tenté de joindre son correspondant là-bas qui devait l’aider à se loger, mais il était tard, la personne n’a pas décroché », relate-t-il. Le lendemain matin, les « bandits » empêchent Issa de sortir et lui réclament de l’argent, arguant qu’il devait payer « le prix du taxi et du logement » : 350 euros. « Pour eux, c’est comme un travail. Ils ont commencé à le tabasser et lui ont donné le téléphone pour qu’il appelle sa famille. Je suis entré en contact avec son grand frère qui a payé 300 dollars. Il ne voulait pas que son frère soit torturé. »
    Depuis, Bamba n’a plus de nouvelles de son ami. Après un long périple par la Libye et l’Algérie, il a décidé quant à lui de « se calmer un peu » et de subir quelque temps de plus les conditions de vie du désert d’El Oued, après avoir constaté le sort réservé en Tunisie à ses compagnons lancés sur le chemin de l’Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#afriquesubsaharienne#trafic#migrationirreguliere#reseaux#sfax#algerie#libye#sante

  • [Radio #mukambo] Mukambo’s Best of 2023 Mix
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/mukambos-best-of-2023-mix

    Tracklist:

    Fredy Massamba – Buyelele Frankosun and The Family – Small Talk Big Problem ERÍN Afrofunk – Resistence Osoko – Ecological Catastrophe Lagos Thugs feat. Kiala Nzavotunga – Wetin I See Phoenix #afrobeat Orchestra – Hey Richman Entoto Band – Tezalgn Yetentu Jumbo System – Alarm Clock Alpacas Collective – Big Words Mo’Horizons feat. Gyedu-Blay Ambolley – Mango Woman Gaïsha – L’Amour Digital Azmari – Sheep Party Kwame Adzraku – Money De Kill Fixed Error – Flute Fight Mokoomba – Nzara Hapana Onipa feat. Dele Sosimi – Marching Over Yamäya – Karma Sofaz – Koronika DJ Click & Christine Salem – Malouwé (Urban Mix) Lou Piensa & Mental Abstrato – Free Free Mestizo – Arroyo Marcus Gad – (...)

    #latin #hiphop #podcast #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/mukambos-best-of-2023-mix_17057__1.mp3

  • Loi « immigration » : des étudiants africains toujours plus entravés dans leur mobilité
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/12/23/loi-immigration-des-etudiants-africains-toujours-plus-entraves-dans-leur-mob

    Loi « immigration » : des étudiants africains toujours plus entravés dans leur mobilité
    Le texte durcit les conditions d’arrivée et de séjour en France et devrait aussi rendre impossible l’exonération des frais de scolarité qui avaient fortement été augmentés en 2019.
    Par Olorin Maquindus
    L’inquiétude est palpable chez les étudiants africains après l’adoption de la loi « immigration » par le Parlement, mardi 19 décembre. Le texte, qui durcit les conditions d’arrivée et de séjour en France, prévoit une hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers, lesquels devront payer une « caution de retour » et seront soumis à des quotas. Des mesures jugées « discriminantes » par les syndicats et les associations.
    En 2020, la France était le sixième pays accueillant le plus d’étudiants étrangers au monde, avec 400 000 élèves. Le Maroc, dont près de 46 000 ressortissants sont inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français, est le pays le plus représenté, suivi de l’Algérie avec 31 000 étudiants. Environ 15 000 étudiants sénégalais, 13 000 Tunisiens et 10 000 Ivoiriens sont également inscrits dans les écoles et universités de l’Hexagone.
    Il y a un fantasme migratoire chez le gouvernement et les parlementaires qui ont voté ces mesures. Les étudiants africains sont soupçonnés de tricher pour pouvoir s’établir durablement en France », s’indigne Lina Hernandez, secrétaire générale de Solidaires étudiant-e-s. La loi, votée au lendemain de la Journée internationale des migrations, « instaure un régime discriminant et une rupture d’égalité manifeste entre les étudiants européens et extracommunautaires », estime-t-elle.
    Outre la « caution retour », le texte prévoit l’instauration de droits d’inscription différenciés pour les étudiants étrangers. En 2019 déjà, des frais d’inscription majorés avaient été mis en place dans le cadre du plan « Bienvenue en France ». Mais cette majoration a été très peu appliquée par les présidents des universités, qui se sont largement saisis de leur droit d’exonération. D’après Campus France, en 2023, 42 universités (soit 57 %) exonèrent l’intégralité les étudiants étrangers et 16 universités (soit 22 %) exonèrent une partie les étudiants, selon des critères linguistiques, géographiques ou encore académiques. Seulement 13 universités (18 %) appliquent complètement les frais majorés.
    Selon Salomé Hocquard, délégué adjoint de l’Unef, cette inscription dans la loi aujourd’hui vaut « généralisation, sans possibilité d’exonération de la majoration des droits d’inscription ». La mesure est vécue comme une injustice par Mohammed Lamine Diaby, 25 ans, cofondateur de la Fédération estudiantine pour l’Afrique et les Caraïbes. L’étudiant, qui poursuit un double cursus en licence de philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et un master en management à l’EMLyon Business School, estime que « la loi cible les Africains » et « vise à donner la priorité aux étudiants américains et asiatiques », dénonçant une « mesure idéologique qui ne trouverait pas de justification sur le plan financier ». Le projet de loi acte aussi le principe d’un débat annuel du Parlement sur l’immigration, ainsi que l’adoption de « quotas » d’immigrés. Un débat qui concernera aussi l’immigration étudiante d’après le président du groupe LR à l’Assemblée, Olivier Marleix. « Cette loi dit aux étudiants africains : “Ne venez pas ici, on ne veut pas de vous” alors même que le choix de la France pour les étudiants d’Afrique francophone reste un choix logique du fait de l’histoire », déplore la Congo-Ghanéenne Uriel Asare, qui, à 22 ans, poursuit un programme « grandes écoles » à la Skema Business School et est porte-parole de la Voix des étudiants étrangers, une association qui accompagne ces derniers dans leurs démarches administratives, notamment celle de la régularisation des titres de séjour.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La France suspend les mobilités étudiantes avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso
    Le projet de loi s’attaque aussi aux critères de demande du visa long séjour, déjà complexifiée par la dématérialisation. La loi actuelle conditionne la délivrance de ce titre au « caractère réel et sérieux des études », lequel est évalué « au regard des éléments produits par les établissements de formation et par l’intéressé ». Le projet de loi oblige à présent l’étudiant à justifier chaque année du « caractère réel et sérieux de ses études ».
    Dans les faits, pour disposer d’un visa long séjour portant la mention « étudiant », valable de 4 mois à un an, il faut disposer d’au moins 615 euros par mois, soit 7 380 euros par an, justifiés par une attestation bancaire. « C’est une somme qui a elle seule justifie déjà le “caractère réel et sérieux” de notre démarche, surtout quand on voit les sacrifices consentis par nos familles pour nous envoyer étudier en France, réagit Uriel Asare. Et à cela s’ajoutent les frais de scolarité et les charges courantes. » Olorin Maquindus

    #COvid-19#migrant#migration#france#loimigration#immigration#etudiant#loi#droit#visas#afrique#maroc#algerie

  • HA là la dis donc ! C’est l’histoire d’un « #mal_blanchi » qui insulte un « #nègre_de_maison » ... Je vais me la mordre !... #humour_noir

    Ah ! La différence entre les bons noa, et les mauvais noa... :-D :-D :-D

    « Nègre de maison » : quand le député LFI Jean-Philippe Nilor insulte le député LR Mansour Kamardine

    https://www.marianne.net/politique/gauche/negre-de-maison-quand-le-depute-lfi-jean-philippe-nilor-insulte-le-depute-

    #politique #France #colonies #DOM_TOM #bamboula #comique #société #intérêts #indépendance #Afrique #Antilles #croisière #banania #vangauguin

  • #François_Héran : « A vouloir comprimer la poussée migratoire à tout prix, on provoquera l’inverse »

    Le professeur au Collège de France estime, dans une tribune au « Monde », que la #régularisation « au compte-gouttes » des étrangers prévue dans la loi adoptée le 19 décembre finira en réalité par accroître l’immigration irrégulière, tant l’offre et la demande de travail sont fortes.

    La #loi_sur_l’immigration votée mardi 19 décembre n’est ni de droite ni de gauche. Quoi qu’en dise le président de la République, elle a sa source à l’#extrême_droite. Lors des débats du mois de mars, les sénateurs Les Républicains (LR) avaient repris en chœur les formules outrancières du Rassemblement national (RN) :« #submersion_migratoire », « #chaos_migratoire », « #immigration_hors_de_contrôle », « #explosion » des demandes d’asile, etc. Or les #données disponibles, rassemblées par Eurostat et l’ONU, ne disent rien de tel. C’est entendu, en France, comme dans le reste de l’Occident libéral, la migration progresse depuis l’an 2000, de même que la demande de refuge, mais de façon linéaire et non pas exponentielle quand on fait la part de la pandémie de Covid-19 en 2020-2021.

    Comment peut-on soutenir que la #migration_familiale vers notre pays serait une « #pompe_aspirante » qu’il faudrait réduire à tout prix, alors qu’elle est en recul depuis dix ans à force d’être prise pour cible par les lois antérieures ? Au sein de ce courant, une faible part relève du « #regroupement_familial » stricto sensu, soit 14 000 personnes par an environ, conjoints ou enfants mineurs, réunis en vertu d’un droit qui n’a rien d’automatique, contrairement à une légende tenace. Mais l’#erreur la plus flagrante, celle qui alimente largement la nouvelle loi, consiste à vouloir priver les étrangers, selon les mots prononcés par Eric Ciotti, le patron des Républicains, à l’issue du vote, des avantages « du modèle social le plus généreux d’Europe, qui fait de la France la #destination_privilégiée pour les migrants ». Il s’agit là d’une #croyance jamais démontrée.

    Marchands d’#illusion

    Il ne suffit pas, en effet, de constater que tel dispositif d’#aide_sociale existant en France au bénéfice des migrants est sans équivalent à l’étranger ou affiche un montant supérieur, pour qu’on puisse en conclure que la France serait plus « attractive ». Ceci vaut pour tous les dispositifs visés par la loi : allocation pour demandeur d’asile, aide médicale d’Etat, aide au logement, droit du sol, accès à la naturalisation…

    La seule démonstration qui vaille consiste à examiner les « #préférences_révélées », comme disent les économistes, c’est-à-dire à vérifier si les demandeurs de séjour ou d’asile ont effectivement privilégié la France comme destination depuis cinq ou dix ans, dans une proportion nettement supérieure à celle de son poids démographique ou économique au sein de l’Union européenne. Or, il n’en est rien, au vu des données d’Eurostat rapportées à la population et à la richesse de chaque pays. La France réunit 13 % de la population de l’Union européenne et 18 % de son PIB, mais n’a enregistré que 5 % des demandes d’asile déposées en Europe depuis 2013 par les réfugiés du Moyen-Orient, et 18 %, pas plus, des demandes d’origine africaine. Comment croire qu’elle pourra durablement se défausser sur les pays voisins après la mise en œuvre du Pacte européen ? Les politiciens qui font cette promesse à l’opinion sont des marchands d’illusions.

    Trop de loi tue la loi. A vouloir comprimer la poussée migratoire à tout prix au lieu de la réguler de façon raisonnable, on provoquera l’inverse du résultat recherché. Loin de tarir l’afflux des immigrés en situation irrégulière, la régularisation au compte-gouttes finira par l’accroître, tant sont fortes l’offre et la demande de travail. On a beau multiplier les effectifs policiers aux frontières, les entrées irrégulières ne cessent de progresser, quitte à se frayer de nouvelles voies.

    S’il est heureux que la régularisation des travailleurs sans papiers ne dépende plus du bon vouloir de l’employeur, le renforcement des pouvoirs du préfet dans la décision finale va dans le mauvais sens. A l’heure actuelle, déjà, comme l’a rappelé un avis sur la loi de finances 2023, un tiers au moins des préfets n’utilisent pas la #circulaire_Valls sur les #admissions_exceptionnelles_au_séjour, par idéologie ou par manque de moyens. La nouvelle loi fera d’eux plus que jamais des potentats locaux, en creusant l’#inégalité_de_traitement entre les territoires. Dans son rapport de 2013 sur le « #droit_souple », le Conseil d’État avait salué la circulaire Valls, censée rapprocher les critères de régularisation d’une #préfecture à l’autre au profit de l’« #équité_de_traitement ». C’est le contraire qui s’est produit, et l’ajout de critères civiques n’atténuera pas le caractère local et subjectif des décisions.

    Le contraire du #courage

    On nous oppose l’#opinion_publique, la fameuse « attente des Français » véhiculée par les sondages. Faut-il rappeler que la #démocratie ne se réduit pas à la #vox_populi et à la « #sondocratie » ? Elle implique aussi le respect des minorités et le respect des #droits_fondamentaux. Les enquêtes menées avec rigueur sur des échantillons suffisamment solides révèlent que les opinions recueillies sur le nombre des immigrés, leur utilité ou leur comportement dépendent fortement des affiliations politiques : les répondants ne livrent pas des #constats mais des #jugements.

    Dès que les questions précisent les contextes et les situations, comme c’est le cas de l’enquête annuelle de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, les opinions se font plus nuancées, le niveau de tolérance augmente. Mais les recherches qui font état de ces résultats ne peuvent s’exposer dans les limites d’une tribune, et rares sont les quotidiens qui font l’effort de les exposer.

    Osera-t-on enfin porter un regard critique sur les formules magiques ressassées ces derniers mois ? La « #fermeté », d’abord, affichée comme une qualité positive a priori, alors que la fermeté n’a aucune #valeur indépendamment du but visé : de grands démocrates ont été fermes, mais de grands autocrates aussi. Il en va de même du « #courage », tant vanté par les LR (le projet de loi initial « manquait de courage », le nouveau texte est « ferme et courageux », etc.), comme s’il y avait le moindre courage à caresser l’opinion publique dans le sens de ses #peurs.

    La #démagogie est le contraire du courage ; la parole « décomplexée » n’est qu’un discours sans scrupule. Le vrai courage aurait été de rééquilibrer les discours destinés à l’opinion publique en exposant les faits, si contrastés soient-ils. Le président de la République avait souhaité « un compromis intelligent au service de l’intérêt général » : il a entériné une #compromission irréfléchie qui lèse nos #valeurs_fondamentales.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/21/francois-heran-a-vouloir-comprimer-la-poussee-migratoire-a-tout-prix-on-prov

    #loi_immigration #France #19_décembre_2023 #chiffres #statistiques #fact-checking #afflux #idées_reçues #propagande #discours

    voir aussi cet extrait :
    https://mastodon.social/@paul_denton/111617949500160420

    ping @isskein @karine4

  • Le « flibustier », les trésors cachés et les nuages judiciaires
    https://afriquexxi.info/Le-flibustier-les-tresors-caches-et-les-nuages-judiciaires
    #transport
    #logistique

    En moins de vingt ans, Vincent #Bolloré, à l’origine patron d’une papeterie bretonne, s’est imposé comme l’un des hommes d’affaires les plus puissants sur le continent. Arrivé en #Afrique par le #tabac, il a, muni d’un esprit « commando » et d’un solide carnet d’adresses, créé un véritable empire portuaire et ferroviaire, puis médiatique. Emblématique de ces réseaux qui entremêlent relations d’argent, soutiens politiques, chroniques judiciaires et relais médiatiques, il personnifie mieux que tout autre la « #Françafrique entrepreneuriale ».

  • La newsletter Afnic de décembre est en ligne sur http://afnic-media.fr/newsletter/20231221.html

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    #Afnic #pointFR #ccTLDs #InternetMadeInFrance #DotFR

  • Rien de bon ne vient de la France | Mbaye Lo
    https://www.ritimo.org/Rien-de-bon-ne-vient-de-la-France

    La France n’est pas un problème nouveau pour l’Afrique. Depuis le XIXe siècle, elle fait obstacle à l’autodétermination du continent. (...) Le problème va au-delà de l’aspect économique et englobe aussi des dimensions culturelles et éducatives. Les critiques libérales de la domination culturelle française ont tendance à traiter l’Afrique avec condescendance : elles dénigrent souvent l’influence de la France, mais échouent à fournir une feuille de route claire pour la libération. De nombreuses élites tirent leur inspiration du livre de Frantz Fanon Les damnés de la terre, mais n’annoncent pas pour autant d’étapes concrètes pour démanteler l’hégémonie économique de la France dans la région. Source : Africa is a (...)

  • [Radio #mukambo] TransGroove System
    https://www.radiopanik.org/emissions/radio-mukambo/transgroove-system

    Tracklist:

    Domenico Lancellotti – Ere Candeleros – Le Quedan Dos Jumbo System – Copycat OKI – Tukinahan Kamuy (Live at Cafe Oto) Candeleros – La Meseta Jumbo System – Look Back Kosmo Sound feat. Imane Guemssy – Yomala SANAM – Bell Linda Ayupuka – Mandaana (Francis Ayamga’s Top Link Remix) Eskorzo – Sacrificio del Alma Onipa – The Juggler Selvagia – Pakatun (DNGDNGDNG remix) Fixed Error – Salutations Nadia McAnuff & The Ligerians – Waiting Room

    #latin #hiphop #podcast #afrobeat #world_music #groove #global_afrobeat #afrogrooves #latin,hiphop,podcast,mukambo,afrobeat,world_music,groove,global_afrobeat,afrogrooves
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-mukambo/transgroove-system_17020__1.mp3

  • Les stagnations trentenaires - by Rahmane Idrissa
    https://rahmane.substack.com/p/les-stagnations-trentenaires

    Les élites africaines n’ont jamais donné ses chances à la démocratie, mais comme ils ont décoré de ce nom la charade qui leur tenait lieu de système politique, il est normal que les populations rejettent la chose, même si, en réalité, ils n’en ont jamais vraiment joui. Certains effets de la constitution démocratique ont existé et existent encore en Afrique : élections, libertés d’expression et d’association. Cela n’est pas négligeable, mais cela a souvent été douteux (élections) ou précaire (libertés). En Afrique, la démocratie est restée un plat dont les gens ont humé les odeurs sans jamais pouvoir s’en nourrir.

    #Afrique #démocratie

  • Algérie, réforme des élites ratée avec le Hirak, la jeunesse va à la cocaïne.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4550

    D’après l’experte de l’ONU qui a diffusé un communiqué de presse, dont nous donnons copie, les restrictions persistantes imposées aux défenseurs des droits humains compromettent les réformes sociales. Ces dernières n’arrangent les rentiers du modèle qui s’est ancré avec les années de violence pratiquée par des nationalistes ayant, en 1988, mobilisé même le pire terrorisme, apparu contre le communisme en Afghanistan. Le volet économique sera traité dans notre prochain sujet... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, économie , #Journalisme,_presse,_médias, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, (...)

    #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #économie_ #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #facebook,twitter,_google+ #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_

  • Afghanistan : Les écoles talibanes échouent aussi à l’égard des garçons

    Les politiques éducatives des talibans ne nuisent pas seulement aux filles et aux femmes

    Les politiques éducatives abusives des talibans en Afghanistan nuisent aussi bien aux garçons qu’aux filles et aux femmes, suite au licenciement d’enseignantes qualifiées et aux changements régressifs apportés aux programmes scolaires.

    Ces changements ont conduit à une baisse de la fréquentation scolaire et à une perte d’espoir pour l’avenir ; les talibans risquent ainsi de créer une « génération perdue ».

    Les gouvernements préoccupés et les agences des Nations Unies devraient exhorter les talibans à mettre fin à leur interdiction discriminatoire portant sur l’éducation des filles, et à cesser de violer les droits des garçons à une éducation de qualité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/18/afghanistan-les-ecoles-talibanes-echouent-auss

    #ecole #afghanistan

  • 💪 “J’ai changé d’emploi à 59 ans grâce à la mobilité volontaire sécurisée (MVS)”.

    👉 Découvrez le témoignage de Sylvie Lacep, notre Responsable de l’intégration des démarches transversales https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/jai-change-demploi-a-59-ans-grace-a-la-mobilite-volontaire-securisee-mvs

    #Afnic #InternetMadeInFrance #QVT #MVS #Emploi #Seniors

    💪 “I changed job at the age of 59 thanks to the Secure voluntary mobility scheme”

    👉 Discover the testimony of Sylvie Lacep, our Transversal Approach Integration Manager https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/i-changed-job-at-the-age-of-59-thanks-to-the-mvs-scheme

    #Afnic #Jobs #Seniors #QWL

  • US-Sanktionen gegen Afghanen : Warlords, die im Ländle investieren
    https://taz.de/US-Sanktionen-gegen-Afghanen/!5979103


    Rahman Rahmani 2020 im afghanischen Unterhaus Foto : Artyom Geodakyan

    Allemagne/Afghanstan : Business as usual. Rien de nouveau donc, mais cet article fournit une bonne déscriptions d’un réseau mafieux issu de l’arrosage des élites afghanes avec des dollars de la trésorerie états-unienne. Bonne chûte : la moitié du fric (enfin, c’est une vague estimation) a fini en Allemagne qui est mieux faite que l’île de Chypres pour planquer ses sous.

    12.12.2023 von Thomas Ruttig - Die USA verhängen Sanktionen gegen zwei mutmaßlich korrupte Afghanen. Diese wurden in Baden-Württemberg als Großinvestoren willkommen geheißen.

    Die USA haben erstmals hohe Funktionsträger der 2021 gestürzten Regierung Afghanistans sanktioniert. Mir Rahman Rahmani (61), letzter Vorsitzender des afghanischen Unterhauses, und sein Sohn Adschmal Rahmani (41) spielten „extensive Rollen in transnationaler Korruption“, erklärte das US-Finanzministerium am Montag in Washington.

    Über ein weltweites Firmenimperium hätten sie einen „komplexen finanziellen Korruptionsplan“ umgesetzt und „Hunderte Millionen“ Dollar aus US-Aufträgen unterschlagen. Das Ministerium blockte jetzt ihre Vermögenswerte in den USA und drohte US-Bürger*innen, die mit den Sanktionierten geschäftlich weiter verkehren, mit Strafen.

    2014 hätten die Rahmanis und „verschiedene Familien“ der afghanische Businesselite „sich verschworen“, die Preise für Treibstofflieferungen an die afghanischen, aber wohl auch an Nato-Streitkräfte, um über 200 Millionen Dollar hochzutreiben. Die Rahmanis besitzen Raffinerien in benachbarten Staaten Zentral­asiens.

    Mit Bestechung hätten sie sich Steuer- und Zollbefreiungen verschafft, zugleich vereinbarte Liefermengen nicht eingehalten. Überschüssigen Sprit verkauften sie wohl an andere Abnehmer, womöglich gar die Taliban.Fotos in sozialen Medien zeigten Rahmani senior jüngst bei Treffen mit Taliban-Ministern.

    Politische Posten mit Korruptionsgeldern gekauft

    Mit einem Teil des Geldes kauften die Rahmanis politischen Einfluss. Der Senior habe Millionen an mehrere Abgeordnete gezahlt, um sich 2018 ihre Stimmen für den Vorsitz im afghanischen Parlament zu sichern. Der Junior habe für seinen Parlamentsssitz im selben Jahr Mitglieder der Wahlkommission mit 1,6 Millionen Dollar bestochen, damit sie ihm Tausende Stimmen zusätzlich zuschanzten.

    2015 schrieb die Demokratieforscherin Anna Larson, die Aussicht auf „lukrative Geschäfte mit Hilfe parlamentarischer Positionen“ sei der Hauptgrund afghanischer Geschäftsleute, sich um Mandate als Abgeordnete zu bewerben. Auf seiner Webseite hält sich Adschmal Rahmani seine „Hingabe für Transparenz in der Berichterstattung“ und sein “ethisches Geschäftsgebaren“ zugute.

    Rahmani senior hatte eine sowjetische Militärakademie absolviert und war Offizier unter der von Moskau gestützten Regierung Präsident Nadschibullahs. 1992 war er an dessen Sturz beteiligt, nachdem er zu den Mudschaheddin gewechselt war.

    Nach 2001 begann er der Webseite Kabul Now zufolge als kleiner Lieferant für den US-Militärstützpunkt Bagram nördlich von Kabul zu arbeiten. Rahmani senior und sein Bruder, der noch mächtigere General Babadschan waren die örtlichen Warlords.

    Lukrative korrupte Geschäfte im Afghanistan-Krieg

    Rahmani junior wurde als Adschmal-e Saredar – gepanzerter Adschmal – bekannt. Er handelte mit gepanzerten Fahrzeugen, die Botschaften und Afghanistans Elite kauften. Da solche Autos knapp waren, wurden laut einem Szenekenner um 50.000 Dollar an überhöhtem Preise pro Stück verlangt.

    Das De-facto-Monopol der Rahmanis in Bagram war ironischerweise Ergebnis eines Ausmistens der Vertragsvergabe in Afghanistan. 2010 hatte der US-Kongress im Bericht „Warlord Incorporated“ aufgedeckt, dass große Teile eines 2,16-Milliarden-Dollar-Auftrags an acht afghanische und andere Firmen unterschlagen wurden, der 70 Prozent der dortigen US-Truppen versorgen sollte.

    Die Rahmanis sprangen in die Bresche. Daraus entwickelte sich ihr Firmenimperium mit dem Junior als Spiritus rector. Wie Fotos auf den Webseiten der beiden Rahmanis zeigen, hatten sie Zugang zu höchsten US-, Nato- und auch EU-Kreisen.

    Rund die Hälfte der jetzt 44 sanktionierten Rahmani-Firmen sitzen in Deutschland. Schwerpunkt ist mit der Ozean-Gruppe Herrenberg in Baden-Württemberg. Dessen Ministerpräsident Winfried Kretschmann (Grüne) ließ sich im Juli mit Adschmal Rahmani bei der Einweihung des Quantum Gardens Ehningen bei Stuttgart ablichten. Auch Finanzminister Danyal Bayaz (Grüne) besuchte das „Leuchtturmprojekt“ (Kretschmann). Es kam in Zusammenarbeit u.a. mit dem Fraunhofer-Institut, IBM und der Wirtschaftsförderung Region Stuttgart zustande Die Rahmanis sind zudem in drei Bundesländern im Wohnungsbau aktiv.

    Wegen des „unglücksseligen Falls von Kabul 2021, war Hadschi Adschmal Rahmani gezwungen, im August 2021 alle Aktivitäten in Afghanistan einzustellen“, heißt es weiter auf seiner Webseite. Er habe seinen “Fokus zu 100 Prozent“ auf das “globale Business und philanthropische Unternehmungen verlagert“ – bis 2021 war er nach eigenen Angaben in Afghanistan in den Bereichen Jugend, Bildung, Gesundheit und Katastrophenhilfe tätig.
    Umtriebig und korrupt auf vielen Ebenen

    Auch bei einem Vorzeigeprojekt, einem 200-Betten-Krankenhaus in Rahmanis Heimatprovinz Parwan, war nach afghanischen Medienberichten Korruption im Spiel. Bis dahin war auch eine Stiftung unter seinem Namen Hauptsponsor der afghanischen Profifußball-Liga, die deshalb auch deren Namen erhielt.

    Laut Kabul Now lebe Adschmal Rahmani seit August 2021 die meiste Zeit in Deutschland (die US-Regierung gibt als Wohnsitz Dubai an). Die Einreise dürfte kein Problem sein: Laut US- Finanzministerium verfügen beide Rahmanis nicht nur über die Staatsangehörigkeit Afghanistan, sondern auch über Pässe von Zypern.

    In dessen Hauptstadt Nikosia verfüpgt der ältere Rahmani über einen Wohnsitz. Sein Hauptwohnsitz ist laut US- Finanzministerium aber ohne weitere Ortsangabe die türkei und der Karibikstaat Saint Kitts und Nevis. Rahmani junior hat außerdem einen ungarischen und einen belgischen Pass.

    Mit dem westlichen Bündnis waren die Rahmanis aber auch danach weiter im Geschäft. „Die Firmen in seinem Investment-Portfolio unterstützen weiterhin die Nato mit Treibstoff-Lieferungen in solchen europäischen Ländern wie Deutschland, die Niederlande und Belgien“, steht auf seiner Webseite.

    Nach Deals mit Treibstoff jetzt mit Erdgas?

    Zudem befinde er sich “in der Endphase von Verhandlungen über ein Abkommen“ (Partner nicht angegeben), “ein jährliches Minimum von vier Millionen Megawattstunden [an Energie aus] Erdgas in Deutschland und benachbarten europäischen Ländern“ bereitzustellen.

    Dazu passt die Angabe von Kabul Now, dass sein Vater jüngst „auf Fotos in sozialen Medien“ bei der COP28-Weltklimakonferenz in Dubai zu sehen gewesen sein soll. Die Rahmani sind offenbar also auch Gaslobbyisten.

    Auch Afghanistan-politisch sind die Rahmanis aktiv, wie Kabul Now herausfand, und zwar über einen im US-Bundesstaat Delaware seit März 2020 eingetragenen Verein, den Afghanistan-US Democratic Peace and Prosperity Council (A-US-DPPC).

    Laut ihrer Webseite wird die Organisation von „Reformern in Afghanistans Exilparlament und Afghano-Amerikanern“ geleitet, die „stark an den Nutzen einer Allianz zwischen den Völkern Afghanistans und Amerika glauben.“
    Spagat zwischen Taliban und Widerstand

    Kabul Now zitiert Angaben des US-Justizministeriums, denen zufolge die Organisation bei ihrer Registrierung angegeben habe, dass sie von Adschmal Rahmani finanziert werde. Als ihr Exekutiv-Direktor ist jemand namens Martin Amin Rahmani angegeben, ein US-Bürger und Managementpartner der Beratungsfirma Victory Six Advisors miit Sitz in Washington DC. Er gibt an, früher für ein namentlich nicht genanntes Mitglied des Repräsentantenhauses gearbeitet zu haben.

    Im Beratergremium des A-US-DPPC werden mit Mir Haidar Afsali und Nahid Farid zwei weitere afghanische Ex-Parlamentsmitglieder genannt. Afsali nahm laut Kabul Now auch an dem jüngsten dritten, von einem regierungsnahen österreichischen Institut veranstalteten Treffen der Anti-Taliban-Opposition – dem sogenannten Wiener Prozess – teil. Das wurde laut dem afghanischen Exilsender Amu TV vom Chef der bewaffneten Nationalen Widerstandsfront, Ahmad Massud, „geleitet“.

    Wie eine Zusammenarbeit der Rahmanis mit der Exilopposition und gleichzeitig geschäftliche oder anderweitige Kontakte mit den Taleban in Afghanistan zusammenpassen, ist fraglich.
    Was bedeuten die US-Sanktionen für die Landesregierung?

    Eine weitere Frage ist natürlich: Hat denn niemand in Baden-Württemberg (und anderswo) gecheckt, wer diese Investoren sind und woher ihr Geld stammt? Bisher hat die taz noch keine Rückmeldung von der Landesbehörden in Stuttfart, ob sie nach den US-Sanktionen Handlungsbedarf sehen. Wie viel korrupte Geldabflüsse aus Afghanistan sind sonst noch in Deutschland geparkt oder investiert worden?

    Die US-Regierung muss sich fragen lassen, warum sie erst jetzt handelte und warum nur gegen die Rahmanis. Wie Kabul bekannt war, liefe gegen sie seit 2015 eine interne Untersuchung.

    #USA #Allemagne #Afghanstan #corruption

  • Tunis annonce 70 000 interceptions en mer, et reste accusée de renvois vers la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/53791/tunis-annonce-70-000-interceptions-en-mer-et-reste-accusee-de-renvois-

    Tunis annonce 70 000 interceptions en mer, et reste accusée de renvois vers la Libye
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 11/12/2023
    Près de 70 000 migrants ont été arrêtés depuis le début de l’année par les forces tunisiennes alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée. C’est plus du double par rapport à 2022. Dans le même temps, de nombreux exilés accusent ces militaires tunisiens de les envoyer dans le désert, aux frontières algérienne et libyenne, juste après leur interception en mer.Selon les autorités tunisiennes, près de 70 000 migrants ont été interceptés cette année alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée depuis la Tunisie vers l’Italie. C’est plus du double par rapport à la même période l’année précédente. Plus précisément, 69 963 personnes ont été arrêtées dans leur tentative de traversée, contre 31 297 en 2022, selon des graphiques transmis à l’AFP par le porte-parole de la Garde nationale, Houssem Eddine Jebabli.
    Sur ce total, 77,5% (54 224) étaient des ressortissants d’Afrique subsaharienne, et le reste des Tunisiens (15 739), contre 59% de migrants étrangers en 2022 (18 363) et 12 961 Tunisiens.
    En 2023, l’essentiel des migrants (82%) ont été interceptés sur le littoral proche de Sfax, dans le centre du pays, distante d’à peine 150 km de l’île italienne de Lampedusa – contre 66% pour 2022, selon la Garde nationale.
    Mais que deviennent ces migrants une fois interceptés ? La polémique est là. Depuis le mois de septembre, InfoMigrants a recueilli plusieurs témoignages d’exilés subsahariens qui racontent avoir été immédiatement expulsés vers les frontières algérienne et libyenne après leur interception en mer au large de Sfax.
    Nouvelles expulsions aux frontières du pays Des déclarations que le porte-parole de la Garde nationale, contacté par InfoMigrants, nie en bloc. « Ces propos sont inacceptables. Il n’y a aucune opération d’expulsion. Il ne se passe rien à la frontière libyenne », a déclaré Houssem Eddine Jebabli. « Nous proposons uniquement des retours volontaires pour les migrants qui le souhaitent ». Et de préciser que Tunis lutte contre les trafics d’êtres humains. « En Tunisie, il y a des passeurs, comme dans tous les pays, et nous essayons de les arrêter ».Ces expulsions rappellent celles observées durant l’été lorsque des milliers de migrants avaient été arrêtés à Sfax puis abandonnés dans les zones frontalières de Libye et d’Algérie en plein désert. Des images de migrants subsahariens, à bout de force sous un soleil de plomb, avaient été largement diffusées sur les réseaux sociaux.
    Selon plusieurs sources humanitaires contactées récemment par l’AFP, « au moins 5 500 migrants ont été expulsés vers la frontière avec la Libye et plus de 3 000 vers celle avec l’Algérie depuis juin ».
    Plus de 100 exilés sont morts dans le désert tuniso-libyen pendant l’été, selon les sources humanitaires.Ces sources, à l’instar d’InfoMigrants, ont confirmé que les « expulsions collectives vers la Libye et l’Algérie continuent ». Les départs des migrants ont connu une accélération après un discours fin février du président tunisien Kaïs Saïed, dénonçant l’arrivée « de hordes de migrants clandestins » en provenance d’Afrique subsaharienne et imputant leur présence à un « plan criminel » visant à « changer la composition démographique » de son pays. Ces propos ont déclenché une violente campagne anti-migrants incitant plusieurs pays africains (Côte d’Ivoire et Guinée notamment) à rapatrier des milliers d’entre eux. Beaucoup d’autres ont pris la mer au péril de leur vie pour tenter de fuir vers l’Europe.
    Des experts des Nations unies avaient même appelé le gouvernement tunisien à stopper ces refoulements illégaux d’exilés subsahariens, une pratique illégale au regard du droit international. Dans le même communiqué du mois de juillet 2023, l’ONU exhortait par ailleurs le gouvernement tunisien à prendre des mesures immédiates « pour mettre fin aux discours de haine raciste dans le pays ».

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#afriquesubsaharienne#expulsion#interception#routemiigratoire#italie#algerie#libye#frontiere#sante

  • La gouvernance de l’internet 🌐 racontée en 3 épisodes podcast !

    Au micro 🎙️ de David Gordon de Nouvelles Voix, retrouvez Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic, qui explique qui gouverne l’internet, les grandes affaires qui ont mis à l’épreuve les principes fondamentaux de cette gouvernance et les chantiers en cours pour demain.

    Écoutez dès maintenant 🎧 le podcast de l’Afnic « Derrière le .fr » sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/la-gouvernance-de-linternet-racontee-en-3-episodes-podcast

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Gouvernance #Numérique #Internet

  • Caricatural, ultra-politisé : le grand n’importe quoi du nouveau #musée_d'Histoire de #Lyon

    Nous avons visité la nouvelle #exposition_permanente du #musée niché dans le vieux Lyon : un parcours déroutant, regorgeant de lacunes, défendant une vision de l’#histoire_engagée et surtout trompeuse.

    Le jour de notre visite, un dossier de presse le martèle, en #écriture_inclusive : le nouveau parcours du musée d’Histoire de Lyon, qui achevait samedi 2 décembre une réorganisation commencée en 2019, a été « co-construit », aussi bien avec des « expert.es » que des témoins et… « témouines », citoyens anonymes de Lyon. Une des conceptrices du musée le détaille : « On est allé en ville, on a posé des questions aux passants, à des jeunes qui faisaient du skate pour leur demander leur récit de la ville ». Un postulat de départ qui fait sourire autant qu’il inquiète et augure du sentiment qu’on éprouvera pendant toute la visite.

    Celle-ci tient par-dessus tout à s’éloigner de la si décriée approche chronologique. Une première salle « questionne » donc la ville, exposant pêle-mêle des objets touristiques ou sportifs récents (maillot de foot), sans enseignement apparent. Il faudra s’y faire : l’histoire n’est pas vraiment au centre du musée d’histoire. La fondation de la ville est évoquée au détour d’un panneau sur lequel un Lyonnais de l’Antiquité exhibe sa… Rolex. Une farce assumée par le musée, dont les guides nous préviennent que les anachronismes fleuriront tout au long des salles. On se mettrait à rire si le musée n’était pas destiné aux enfants aussi bien qu’aux adultes, avec la confusion que ces erreurs assumées entraîneront chez les premiers.
    L’homme blanc quasi absent de... l’industrie lyonnaise

    Les salles, justement, sont magnifiques dans cet hôtel de Gadagne, bâti au XVIe siècle. Mais l’architecture des lieux ne semble pas devoir nous intéresser : un tout petit cartel pour présenter une cheminée monumentale, puis plus rien. Les objets historiques sont rares et s’effacent au profit de montages photographiques et de récits (tous en écriture inclusive bien sûr) de quatre personnages fictifs censés raconter la ville : trois femmes nées à différents siècles, et Saïd, ouvrier devenu bénévole associatif. À l’étage suivant, une pirogue-vivier datée de 1540 trône quand même, dans une ambiance bleutée : c’est la partie consacrée au Rhône et à la Saône. Quelques (beaux) tableaux figurant des scènes de vie des deux fleuves sont exposés... à quelques centimètres du sol : cette seconde partie est dédiée aux enfants de cinq ans et l’on apprend que deux groupes de maternelle ont été consultés pour la concevoir. Des jeux ont été élaborés avec eux, « sans mauvaise réponse pour ne pas être moralisateurs » et parce que le musée est un avant tout un lieu d’amusement. Nous commençons à le croire.

    La suite de l’exposition permanente, qui aborde le sujet de l’industrie lyonnaise, prend toutefois un tour nettement plus désagréable, voire odieux. Voyons bien ce que nous voyons : une absence quasi totale de référence aux ouvriers masculins et blancs. Un métier à tisser inanimé constitue la seule preuve tangible de l’existence des canuts et une salopette vide accrochée au mur figure le prolétariat du XXe siècle. Une véritable provocation car les ouvrières sont elles bien mises en avant, et surtout les travailleurs immigrés. Le directeur, Xavier de La Selle, avait prévenu : « Le concept de Lyonnais de souche n’a aucun sens. » Un visiteur manquant de recul sortira de cette pièce convaincu que la ville n’a été construite que par le travail de femmes et de maghrébins. Le prisme social de l’histoire aurait pu présenter ici un réel intérêt : il est manipulé pour servir une vision politique qu’on ne peut qualifier autrement que de délirante.

    Et nous ne sommes pas au bout de ce délire : la dernière partie, celle qui vient d’être révélée au public, porte sur les « engagements » des Lyonnais. On entre ici dans un bric-à-brac stupéfiant, synthèse gauchiste assumée faisant de l’histoire politique de Lyon une sorte de grande convergence des luttes. Sur les murs et dans les vitrines, des nuages de mots à peu près tous synonymes de rébellion, des pancartes féministes, un haut-parleur, et même un objet sordide : un fait-tout utilisé par une avorteuse locale, célèbre semble-t-il, qui y stérilisait ses ustensiles médicaux mais y cuisait aussi ses pâtes. Le père Delorme, prêtre connu pour avoir organisé en 1983 une grande marche contre le racisme, est abondamment glorifié. Rappelons qu’en matière de religion, le musée ne nous a toujours pas expliqué pourquoi et quand fut construite la basilique de Fourvière ! L’autre référence au catholicisme dans la ville est celle du Sac de Lyon par les calvinistes, une œuvre de bois peint de 1565 décrivant des scènes de pillage, un bûcher d’objets liturgiques, des moines chassés. Son intérêt historique est toutefois anéanti par le commentaire de notre guide, qui n’y voit « pas du tout une scène violente ».

    Désacralisation du savoir

    À ce stade, le musée d’Histoire de Lyon réussit son pari : il n’est plus qu’un divertissement. On aborde une salle qui couvre à rebours la crise algérienne, la Seconde Guerre mondiale et enfin la Révolution. Cette dernière ne fait l’objet que d’un panneau succinct. Le musée est-il ennuyé de devoir évoquer plus en détail les tendances contre-révolutionnaires de Lyon ? À propos de Joseph Chalier, qui avait mis en place une dictature sanguinaire dans la ville avant d’être renversé par le peuple en 1793, un commentaire : « Certains l’ont considéré comme un martyr de la liberté. » L’homme avait commandé la première guillotine à Lyon et préconisait de l’installer sur le pont Morand afin que « les têtes tombent directement dans le Rhône »... Le principal historien consulté sur cette époque, Paul Chopelin, est entre autres fonctions président de la Société des études robespierristes. Enfin, une galerie des grandes figures de l’histoire lyonnaise conclut ce drôle de parcours. Miracle : il s’y trouve presque autant de femmes que d’hommes. Quitte à ce que la première conseillère municipale féminine y tienne la même place qu’Édouard Herriot, maire pendant près d’un demi-siècle. Pas de portrait de Raymond Barre en revanche, mais une lettre anonyme fièrement disposée, le qualifiant de « peu regretté [maire], qui de toute sa carrière s’est bien peu occupé du sort de ceux que son système économique met de côté ».

    Tirons un bilan positif : il n’est pas donné à tout amateur d’histoire d’expérimenter une telle distorsion, une telle désacralisation du savoir. Aux inventions « pédagogiques » en vogue, pour certaines réussies mais souvent inutiles, le musée d’histoire de Lyon ajoute un militantisme qui laisse pantois, et ignore des pans entiers de l’histoire lyonnaise, ne faisant qu’effleurer le reste. L’équipe du musée est certes enthousiaste, convaincue de bien faire, mais s’est méprise sur la notion d’engagement. Plus qu’une déception, pour une structure qui emploie 50 personnes (et exploite aussi un musée de la marionnette et de guignol, peut-être moins amusant) avec un budget annuel d’environ 3 millions d’euros. Son projet scientifique et culturel, validé par l’État, bénéficie du plein soutien de l’actuelle mairie : le maire Grégory Doucet (EELV) se dit ainsi « admiratif du travail colossal » des équipes du musée d’une ville « profondément humaine, tissée par les lumières du monde ». Un tissu, oui, mais pas vraiment de lumière.

    https://www.lefigaro.fr/histoire/mensonger-ultra-politise-le-grand-n-importe-quoi-du-nouveau-musee-d-histoir

    Mots-clé tirés de l’article et de la vidéo :
    #wokisme #woke #révolution_culturelle_woke #intersectionnalité #affaire_de_Grenoble #militantisme #militants_extrémistes #ségrégationnisme #séparatisme #pride_radicale #non-mixité #genre #panique_morale #anti-wokisme #universalisme #universités #culture #films #imaginaire #civilisation_occidentale #industrie_lyonnaise #woke-washing #engagement #père_Delorme #1983 #Marche_pour_l'égalité_et_contre_le_racisme #planning_familial #catholicisme #racisme_systémique #Sac_de_Lyon #divertissement #Joseph_Chalier #histoire #Paul_Chopelin #militantisme

    Les invité·es :

    1. #Nora_Bussigny, autrice de ce #livre :
    Les Nouveaux Inquisiteurs


    https://www.albin-michel.fr/les-nouveaux-inquisiteurs-9782226476951

    2. #Pierre_Valentin, auteur de ce livre :
    L’#idéologie_woke. Anatomie du wokisme


    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

    3. #Samuel_Fitoussi :
    https://www.wikiberal.org/wiki/Samuel_Fitoussi
    (et je découvre au même temps « wikilibéral »)
    –-> qui parle notamment du film #Barbie (min 18’30)

    https://www.fondapol.org/etude/lideologie-woke-1-anatomie-du-wokisme

  • 🔎 Étude Afnic 2023 : la présence en ligne 💻📱🌐 des TPE et PME françaises 🇫🇷 progresse, leurs pratiques de sécurité 🔐 aussi.

    👉 Découvrez les chiffres clés et notre étude annuelle 📖 en intégralité sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/etude-afnic-la-presence-en-ligne-des-tpe-et-pme-francaises-progresse-leurs-pra

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Numérique #Entrepreneurs

  • L’anarchisme en Afrique
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#afrique

    Les ouvrages en français dans ce domaine sont si rares qu’il faut saluer à sa juste valeur – malgré le temps écoulé – cette traduction par Anonymous d’ African Anarchism. The History of A Movement de Sam Mbah et I. E. Igariwey paru chez See Sharp Press (Tucson, Arizona, Etats-Unis) en 1997. Les auteurs rappellent tout d’abord les grandes lignes de l’anarchisme avant de s’intéresser à la question africaine : les éléments traditionnels pré-étatiques, le socialisme au cours de la colonisation, l’échec du socialisme d’Etat au XXe siècle, les obstacles au développement de l’anarchisme, son futur...

    #anarchisme #Afrique #libertaire #socialisme