• « L’affaire Médine illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France », Sébastien Ledoux

    Voici donc que l’un des principaux partis politiques de gauche, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), vient d’accueillir dans son université d’été au Havre (Seine-Maritime) le chanteur Médine, qui s’est illustré récemment par des propos tenus dans un tweet plus que douteux concernant l’essayiste Rachel Khan, « ResKHANpée » – allusion à la déportation de ses grands-parents juifs dans les camps, pendant la seconde guerre mondiale. Dans la pratique abjecte des jeux de mots à partir d’un nom renvoyant à la mémoire de la Shoah, on pense évidemment au « Durafour crématoire » que l’ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait lancé en 1988. Car celui de Médine, quoi qu’il en dise [le rappeur a justifié ses propos en plaidant la « maladresse »], se situe bien précisément dans cet héritage idéologique.

    La politique est faite de symboles, et celui-là est désastreux : il illustre la dérive constante d’une certaine gauche face à l’antisémitisme en France, le parti La France insoumise (LFI) ayant également soutenu le chanteur Médine à la suite de la polémique créée par ce tweet.

    Depuis les années 1980 et la place prise par la Shoah dans la société française (politiques mémorielles, enseignement, musées mémoriaux, productions audiovisuelles, littérature), le discours antisémite s’est notamment exprimé à travers des allusions à la Shoah. Il visait soit à en remettre en question l’existence (négationnisme, conspirationnisme), soit à en relativiser l’importance, soit à en dénoncer l’omniprésence de la mémoire et l’occultation d’autres mémoires comme celle de l’esclavage colonial, soit à en tourner en dérision les victimes et leurs descendants.

    Dieudonné, que Médine a soutenu pendant des années, en a aggloméré les différentes formes depuis les années 2000 entre formulations abjectes (« Shoananas »), l’invitation du négationniste Faurisson lors d’un spectacle, la dénonciation d’un « lobby juif » qui imposerait la mémoire de la Shoah et empêcherait toute production audiovisuelle sur l’esclavage colonial (lors d’une conférence de presse tenue à Alger en 2005, par exemple). La popularité de Dieudonné et de ses arguments conduit à mener un combat de formation et d’éducation contre l’antisémitisme, auprès de la jeunesse, qui engage tout représentant politique responsable.
    Au tournant des années 1980-1990, la mémoire de la Shoah a eu pour fonction, dans le langage et les pratiques du personnel politique français, de conduire à une prise de position salutaire face à l’extrême droite du Front national, dont la forte mobilisation à la suite de la profanation du cimetière juif de Carpentras, en 1990, a constitué un jalon important.

    Si cette mémoire ne doit pas constituer une forme de sacralité et que ses pratiques doivent être questionnées – je pense ici en particulier à la transmission scolaire de la Shoah –, il est indéniable que cette mémoire est aussi régulièrement utilisée pour dénigrer les juifs, nourrissant un imaginaire antisémite au sein de la population. Or nous ne parlons pas seulement, en 2023, d’imaginaire antisémite : l’antisémitisme tue régulièrement en France. Il tue Ilan Halimi en 2006 dans des conditions atroces, à Bagneux (Hauts-de-Seine), il tue trois enfants âgés de 3, 5 et 8 ans et un parent d’élève de l’école Ozar Hatorah, à Toulouse, le 19 mars 2012, il tue quatre personnes dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris 20e), le 9 janvier 2015.

    Défaire les stéréotypes

    Ces crimes antisémites caractérisés commis par des Français ne sont pas l’œuvre de néonazis d’extrême droite, mais de personnes provenant de quartiers populaires issus de l’immigration, réalisés pour ceux de 2012 et 2015, au nom de l’islam, dans une instrumentalisation de la religion musulmane. Il ne s’agit surtout pas de généraliser ces faits en caractérisant comme antisémite l’ensemble d’une population (les « jeunes de banlieue », les « musulmans », etc.). Il s’agit de prendre acte de ces crimes antisémites, d’identifier la construction des imaginaires dont ils découlent comme de leur circulation par des discours, des allusions, des jeux de mots, entre autres sur les réseaux sociaux, et de mener un travail sans relâche pour défaire les stéréotypes antisémites partout où ils s’expriment, y compris (mais pas davantage) dans les populations socialement défavorisées, issues de l’immigration de confession ou de culture musulmane.

    Parce que #Médine représenterait la parole d’une certaine jeunesse française des quartiers populaires qui lutte contre des discriminations raciales, il est soutenu par plusieurs représentants de LFI et EELV [et du PCF], qui portent ainsi la responsabilité d’une grave confusion, là où les enseignants s’attachent chaque jour à éclairer et à éduquer leurs élèves en posant des limites sur ce qui peut être dit ou ne pas être dit dans le cadre de la lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Outre son abjection morale, le jeu de mots de Médine marque une transgression verbale récurrente qui participe depuis des années d’un antisémitisme ambiant dont les juifs sont victimes en France.

    La lutte contre l’antisémitisme, contre le racisme, contre l’islamophobie, ne peut se mener dans cette confusion de la pensée où il s’agirait d’excuser une transgression du fait de l’appartenance ethnoreligieuse de l’auteur de celle-ci à un groupe discriminé.

    Le grand historien de la Grèce antique Jean-Pierre Vernant, ancien résistant communiste, qui avait beaucoup travaillé sur l’importance de la commensalité dans la civilisation grecque, avait cette formule forte pour exprimer la ligne claire à adopter dans une démocratie, face aux tenants de discours d’extrême droite relativisant les crimes nazis : « Je suis prêt à expérimenter tous les plats qu’on voudra, même les plus étrangers à mon goût et à mon régime. Mais on ne discute pas recettes de cuisine avec des anthropophages. Je ne souhaite ni partager leur repas ni les inviter à ma table. Le débat, l’échange des idées comme celui de la nourriture obéissent à des règles. »

    Sébastien Ledoux est historien, maître de conférences à l’université d’Amiens, formateur sur les questions de racisme et d’antisémitisme, auteur du Devoir de mémoire. Une formule et son histoire (CNRS Editions, 2016).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/25/l-affaire-medine-illustre-la-derive-constante-d-une-certaine-gauche-face-a-l

    "Je lutte contre l’antisémitisme depuis vingt ans", Médine, 23 août 2023, Paris Normandie.
    https://seenthis.net/messages/1014151

    #gauche #unité_de_la_gauche #antisémitisme #socialisme_des_imbéciles

    • élargissant le boulevard offert à diverses droites antisémites (ou « centristes ») qui ont beau jeu de se présenter en parangons de vertu, tu renvoies à un des multiples articles « de gauche » qui déroulent le tapis rouge (brun) pour Médine depuis des mois. stupides calculs de basse politique, inattention caractérisée et surdité volontaire, mensonges partout. il serait temps d’enquêter plutôt que de se prononcer de manière purement grégaire ou campiste. je suggère donc de lire ce qui suit où il s’agit des paroles de chansons et des propos d’un type qui vient encore de mentir (lui, lutter depuis 20 ans contre l’antisémitisme ? #wtf) avec l’assentiment des falsificateurs degauche https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193

      #dieudonno_soralisme

    • Les partis politiques – notamment, LFI, EELV - sont déjà obligés de gérer la communication plus ou moins cohérente de leurs propres membres, sur les réseaux sociaux. En plus de cela, ils doivent aussi endosser les propos de certaines personnalités du monde du spectacle, chargées d’assurer à la fois leur propre com ainsi que celle du parti.

      LFI, en particulier, a recours à cette forme de pratique : s’afficher au côté d’icônes de la culture populaire en espérant rafler la mise électorale de la cohabitation. Le PS s’y prend tout autrement, parce qu’il ne s’agit pas de la même part de marché électoral : il joue à l’aide de son ancrage municipal (il ne lui reste plus que ça) sur la gentrification, les loisirs, la culture, le bio, l’ouverture « sociétale », etc.

      Pour LFI s’il est vital, semble-t-il, de brandir cette forme de compagnonnage culturel « populaire », le jeu s’avère parfois délicat car l’icône s’avère être plus ou moins contrôlable. Le discours de la vedette n’est pas toujours celui qu’on souhaite faire passer. On se raccroche alors comme on peut aux branches pour que l’argumentaire tienne la route.

      Suite à la provocation méprisante et raciste d’une personnalité proche des sphères du pouvoir visant Médine, ce dernier a fourni une réponse qui me semble, sans guère d’ambiguïté, racistes et antisémites. LFI a décidé de maintenir le cap derrière son icône alors que (si j’ai bien compris) une partie d’EELV s’en dissocie.

      À la limite, peut importe la position : que ce soit pour marquer sa différence ou pour s’en différencier, ce qui compte c’est qu’on en parle. Ça peut paraître cynique, mais c’est la logique fondamentale de la com. Une fois qu’on est engagé, il est difficile de s’en dégager. Et c’est parfois dans la douleur, en tordant plus ou moins la réalité, comme semble le faire actuellement LFI, pour convaincre que Médine est un gars vraiment tout à fait sympathique.

      Ce qui pose problème, au-delà de ces péripéties stratégiques douteuses d’appareils politique, c’est le fait que les sous-entendus ou les propos ouvertement antisémites (passés) de Médine soient populaires.

      Et là, force est de reconnaître qu’on arrive en terrain glissant. Alors essayons de rester factuel.

      Je garde en mémoire qu’à 3 ou 4 reprises en 23 ans de boulot dans le service public, j’ai eu à combattre – dans mon milieu professionnel et militant - l’idée que Dieudonné n’était qu’un joyeux drille qui aimait juste provoquer tout le monde et amuser la galerie (par contre, dans ce milieu, personne ne connaissait Soral).

      Pour compléter ce rappel de mémoire, il m’est arrivé d’entendre – toujours dans ce même milieu professionnel - des allusions ou des propos témoignant de préjugés islamophobes, négrophobes, homophobes, transphobe, sexistes, discriminatoires contres les gens du voyages, contre les allocataires du RSA, etc.

      On pourrait, aussi évoquer, les tensions raciales internes entre communautés, elles-mêmes « discriminées », telles que celles observées en milieu professionnel faisant intervenir des Africains, des Antillais, des Maghrébins (eux-mêmes parfois divisés entre Arabes et Kabyles), des Pakistanais, des « Chinois », etc.

      Souvent, ces tensions recoupaient ou se superposaient à des rapports de pouvoir hiérarchique ou de rancune personnelle entre collègues.

      Comme je travaillais dans le service public de proximité, des réflexions stigmatisantes pouvaient aussi venir à la suite de rapports conflictuels avec certains membres de la population. Des personnes exprimaient, parfois des comportements ou des allusions racistes à l’encontre du personnel ou, plus rarement, c’était l’inverse. Bien entendu tout cela n’était jamais affirmé ouvertement, car susceptible de tomber sous le coup de la loi, surtout pour le personnel, mis dans l’obligation de respecter l’égalité de traitement non discriminatoire.

      De telles tensions, dont les ressorts racistes ou discriminants, se déroulaient presque toujours de façon impulsive et rarement argumentée, provenaient parfois de personnes issues de classes populaires, mais ce n’était pas une généralité, loin de là. La plupart du temps, ces personnes ne s’estimaient nullement discriminantes ou racistes.

      Arrêtons-là ce constat, dans lequel il n’y a, malheureusement, rien de bien original.

      Bien entendu, à ce stade du constat, justement, il faut veiller à bien circonscrire les termes de chacune de ces observations et surtout s’abstenir de les généraliser au travers d’un seul prisme d’analyse pour en faire une sorte de réalité sociologique transcendante et absolue.

      Les expressions racistes occasionnelles ne doivent pas masquer le fait que la réalité sociale est beaucoup plus complexe que ce qu’en donne à voir les schémas grossiers des bateleurs racistes de plateau TV, du type Zemmour, qui montent en épingle tel ou tel événement pour s’en servir politiquement.

      Les populations des quartiers vivent aussi en permanence dans l’entente intercommunautaire. Et on éprouve de la honte à devoir le rappeler.

      La rengaine bien connue qui stigmatise uniquement l’antisémitisme « des populations, issues de l’immigration », est elle-même, clairement raciste.

      Ce discours n’est pas seulement le fait de l’extrême droite. Il sort souvent sans crier gare, de la part de n’importe quelle personne, a priori insoupçonnable, dès lors que cette personne déclenche le fonctionnement de cette machine à débiter des théories globalisantes abstraites, à partir de quelques observations médiatiques ou, pire, en s’appuyant sur de soit-disant restitutions de seconde mains, plus ou moins fiables, voire carrément sur des rumeurs. Et à partir du moment où la machine à débiter du concept globalisant est lancée, il devient difficile de l’arrêter. En tous cas, moi, je n’y arrive pas, malgré tous mes efforts. C’est pourquoi les « débats » de ce type sont généralement, non seulement déprimant car en-dehors même de la logique du débat, mais s’avèrent totalement improductifs, si ce n’est à relancer avec encore plus d’entrain la prochaine séquence de machine à globaliser du concept et à reproduire à l’infini la machinerie infernale.

      Il faut surtout rappeler que les idéologie racistes et discriminantes, quelles qu’elles soient, loin de représenter une particularité des quartiers populaires, sont les produits de toute l’organisation sociale existante, elle-même étant entièrement déterminée par l’économie capitaliste, à laquelle personne n’échappe. Dans une société en crise, basée sur la concurrence, la surenchère idéologique raciste et discriminante fait rage.

      L’éducation semble être l’approche la plus appropriée pour favoriser la remise en cause des préjugés racistes. J’ai pourtant les plus grands doutes sur la capacité de l’institution à pouvoir réellement atteindre ce but, notamment en raison de la crise qui la touche de plein fouet. Plus fondamentalement, je ne pense pas que des idéologies toxiques telles que le racisme puissent être révoquées réellement à l’issue d’une démarche morale ou éducative, quelle que soit la valeur des personnes impliquées dans ce travail. Cela, d’autant plus, s’il s’agit d’une démarche provenant d’un institution d’État. Le point de vue matérialiste, évoqué ci-dessus, concernant les conditions de production idéologique, m’incitent fortement à émettre cette opinion. Les échecs cumulés des nombreuses associations antiracistes confirment par les faits que les bonnes intentions ne suffisent pas à combattre les pires préjugés ; et cela encore plus, si elles sont instrumentalisées par des visées politiciennes, comme avec SOS racisme.

      Tout du moins, plutôt que de s’en tenir à une posture critique surplombante qui peut sembler assez insupportable, acceptons humblement de reconnaître que, quelle que soit la nature d’où il provient – instituions, associations, organisations politiques ou syndicales – le travail de terrain des personnes luttant au jour le jour contre le racisme, aussi méritoire, soit-il, est de l’ordre du replâtrage et de l’urgence ; admettons qu’il n’a aucun effet sur la résolution du problème sur le long terme.

      Ce n’est qu’en période de crise que les choses peuvent vraiment changer, lorsque les conditions ordinaires sont nécessairement perturbées parce qu’il devient impossible qu’elles perdurent, lorsque de nouvelles rencontres sociales sont créées par les circonstances inhabituelles, quand de nouveaux brassages humains se constituent… Ce sont dans ces conditions - extraordinaires, au sens propre du terme - que les préjugés idéologiques tels que le racisme peuvent être renversés ou, au contraire, s’amplifier.

      Pendant les luttes sociales, des moments de solidarités actives permettent justement de rompre concrètement, par les pratiques, nombre de préjugés, qui semblaient pourtant solidement implantés dans l’esprit des personnes. Ce n’est qu’une simple constatation personnelle empirique, vérifiée encore pendant les blocages des camions ordures de l’hiver dernier. La plupart des récits ou de retour d’expériences de révoltes ou de révolutions historique décrivent également l’extraordinaire sensation de remise en cause fondamentale et d’émancipation des rapports humains, ressentis à ces moments-là.

      Mais comme je l’ai déjà indiqué, l’histoire a montré que les crises pouvaient aussi accoucher du pire.

      Je me garderais bien de prédire si la prochaine poussée de crise sociale engendrera une telle remise en cause des préjugés racistes ou si ce sera l’inverse.

    • #AFA, #Révolution_permanente, #LFI, #PCF, #EELV (l’acclamation debout de M. au Havre fait écho à une tolérance de longue durée de l’antisémitisme en leur sein), à l’exception de la gauche de droite PS, une très large unité de la gauche vient de se réaliser dans la défense de l’antisémite Médine.

      est-il incontrôlable ? l’avenir le dira. lorsque, tout à la joie de s’être enfin refait une virginité grâce aux attaques de droite et, surtout, à l’appui de la gauche, il est possible qu’il se risque à mentir de nouveau ouvertement ("je lutte contre l’antisémitisme depuis 20 ans", mais berdol, commentent-on ne pas voir...), il s’agisse d’une promesse qu’il se fait à lui même pour les temps à venir.

      au passage, le silence « contraint » des alliés redouble une démonstration : ni pensée critique, ni attention au texte, ni vérité. l’unité de la gauche est de la même eau que ce dont relevait le socialisme réel, l’eau tiède (perso, je le trouve glaçante) où se complait cette gauche, c’est le mensonge déconcertant. façon farce cette fois (≠Ciliga), aussi sinistre soit-elle.

      pas la peine de se rassurer à bon compte. il ne s’agit pas exclusivement de la gauche des appareils et de leur logique de com, pas la peine de renvoyer simplement à la direction de LFi ou de EELV ces calculs, à de rares exception près, personne à gauche ne dit rien ni ne veut savoir quoi que ce soit des écrits et propos de M. de 2017 à 2022, et par là d’un style de pensée et d’expression dont les pénibles effets ne se limitent pas à l’antisémitisme. je les ai partiellement documenté ici (désintérêt manifeste) signalé ailleurs (désabonnements). on préfère une molle doxa toxique « on est tous frères » (musulmans ?).

  • En tout cas, chez Radio France on a déjà de sacrés champions du monde…

    France-Maroc : la climatisation au Qatar provoque "un coup de froid" chez deux titulaires des Bleus
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/france-maroc-la-climatisation-au-qatar-provoque-un-coup-de-froid-chez-de

    Adrien Rabiot et Dayot Upamecano, deux joueurs de l’équipe de France de football, ont été victimes d’un « coup de froid » au Qatar, à quelques heures de la demi-finale du Mondial face au Maroc. La faute à une climatisation omniprésente. Adrien Rabiot est forfait et Dayot Upamecano est remplaçant.

    […]

    Dans les stades, la climatisation doit permettre que la température de la pelouse soit maintenue autour de 22°C, quand il fait environ entre 25° et 30° en dehors des stades. Des petites bouches rejetant de l’air très froid sont ainsi installées sous les sièges ou dans les murs. « C’est insupportable, ça va dans les jambes, dans le dos, partout », expliquait le 25 novembre dernier Sabri, un supporter canadien interrogé par France Inter.

    (Un nouvel expert médical témoigne : « un supporter canadien ».)

    Chez BFM, ils titrent sur « Mondial 2022 : un mystérieux coup de froid chez les Bleus »
    https://twitter.com/BFMTV/status/1603280264960086016

    En direct | Mondial 2022 : "Coup de froid" et "fébrilité"... Le mystérieux mal qui touche les Bleus | La Provence
    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/1208840560034616/mondial-2022-coup-de-froid-et-febrilite-le-mysterieux-mal-qui-touche-les

    En creux, le sélectionneur veut parler du Covid-19, bien présent à Doha, notamment parmi les journalistes venus suivre la compétition. Cette hypothèse a été balayée de source proche des Bleus dès mardi.

    @monolecte Tu l’avais pas vue venir, celle-là, hein ? Après la « dette immunitaire », voici donc « la faute à la clim »… (Par contre, l’aspect « mystérieux » d’une maladie qui présente « des symptômes grippaux », c’est pas original du tout. Les symptômes grippaux mais c’est pas le Covid, c’est même ze new black.)

    • Sinon : les types sont logés dans un hôtel ultra-luxueux de Doha. C’est pas le bouiboui pourri avec une vieille clim impossible à régler qui crachote de l’air glacé juste sur ton oreiller en faisant un bruit d’hydravion qui décolle. Surtout : il fait 26° en ce moment à Doha, c’est pas comme si tu avais d’énormes différences de température entre l’extérieur et l’intérieur, entre ton terrain de foot et les vestiaires…

    • Il y a des rumeurs de MERS dans le secteur de Doha  : La grande-tante du covid, version moyen-orient et 30% de mortalité la dernière fois qu’elle a fait coucou…

      Mais bon, continuons de jouer aux cons, y en a qui sont certains de gagner  !

      Hier, AG copro  : au début je suis le seul masque. En me voyant, 3 ou 4 ont sorti le leur de la poche. Comme je me représentais, j’ai lancé  : «  Mon plan était de vous montrer le bas cette année, mais c’est clairement raté et je suis la première à le regretter  » (t’as vu la ref’ subtile pour les + de 45 ans  ?), et hop, je suis arrivée à 10% de masques.
      J’en conclus qu’il y a une petite minorité qui est consciente du problème, mais qui a peur de s’afficher dans l’espace public.

      Je sais pourquoi le plombier n’est pas venu finir le job  : covid. Ce qui le fout à 15 jours de retard de travaux.
      Chez moi, il a trainé des pieds pour le masque, il a fini par sortir une merde à valves qu’il a très mal portée. Donc, nous, on était enfermés dans une pièce interdite d’accès, fenêtre ouverte + purificateur d’air HEPA13. Ventilation totale de l’appart (heureusement traversant) pendant 10-15 min à chaque pause de chantier. Le gus trouvait que j’en faisais trop.

      N’empêche qu’il a eu le covid et pas nous.

    • Je ne trouve pas dans les articles s’ils ont testé l’équipe, PCR Covid et PCR grippe, pour être un peu certain. Je suspecte fortement que non, surtout pas : manquerait plus qu’ils trouvent des joueurs carrément positifs, et t’imagines les complications… Est-ce qu’il faut les mettre à l’isolement ? Est-ce qu’ils deviennent automatiquement forfait pour le match ?

      Alors on va dire que c’est un mystérieux coup de froid dû à la climatisation de la pelouse.

    • en revanche, on trouve un indémodable #c'est_la_faute_aux_Anglais

      FIFA World Cup 2022: France def Morocco, Adrien Rabiot, Dayot Upamecano, illness, air conditioning, England squad, latest, updates
      https://www.foxsports.com.au/football/world-cup/bizarre-theories-emerge-behind-french-duos-absence/news-story/f03a8c35924a51549bc8ccf5453c6b55

      Yet some French staff, according to beIN Sports, believe the pair’s illnesses came about thanks to England’s team.

    • idem, ici, plus l’hypothèse de la clim’ et les interrogations sur l’état de santé de certains joueurs marocains…

      France ’blame England’ for duo missing World Cup semi-final with theory they can’t prove - Mirror Online
      https://www.mirror.co.uk/sport/football/news/france-world-cup-blame-england-28734799

      According to beIN Sports, members of the France camp believe that the pair both contracted their illness from England players during their match. However, they have no way of confirming their theory.

      Another theory, reported by L’Equipe, blamed air conditioning in Qatar for the illnesses suffered by the pair. There is also no requirement for Covid-19 testing at the tournament.

      Morocco were boosted by captain Romain Saiss and centre back Nayef Aguerd being deemed fit enough to start in Wednesday’s semi-final after being forced off earlier in the tournament. Coach Walid Regragui praised their staff for getting them in contention ahead of the game.

    • Forbes sur covid et MERS-CoV

      Is MERS Coronavirus Really A Concern At The 2022 World Cup ?
      https://www.forbes.com/sites/brucelee/2022/12/15/is-mers-coronavirus-really-a-concern-at-the-2022-world-cup

      Concerns about the Middle Eastern Respiratory Syndrome (MERS) seem to be spreading on social media. After all, MERS has been trending on Twitter and presumably it’s not due to any surging interest in the Mongoose Express Rest Service. But how concerned should you really be about MERS? Is the coronavirus that causes MERS actually spreading among crowds at the 2022 World Cup in Qatar? Or is not doing the same thing as that other coronavirus? Is MERS even an appropriate name for this syndrome? And what’s all this talk about the so-called “camel flu?

      Ah, so many questions. Well, according to an article in The Sun by Robin Perrie and Nick Parkermay, the U.K. Health Security Agency (HSA) did issue a briefing note stating that “Clinicians and public health teams should specifically be alert to the possibility of MERS in returning travellers from the World Cup.” Hmmm. And an announcement from the Australian Capital Territory (ACT) Health Directorate warned that “Anyone travelling from the Middle East, including returning to Australia from attending the 2022 FIFA World Cup, should be aware of Middle East respiratory syndrome [MERS].” But “alert to” and “aware of” doesn’t necessarily mean “already saw some cases.” Just like “you should be aware of the possibility that your pants may fall down” doesn’t necessarily mean that your pants have already hit the floor while you’re in the middle of giving a TED Talk on leadership and how to think outside the box.

      So far, it’s not clear whether any cases of MERS have even been diagnosed among those who’ve been attending the World Cup football tournament. For example, Angela Rasmussen, PhD, a virologist at the Vaccine and Infectious Disease Organization at the University of Saskatchewan in Canada, stated “AFAIK there is not even 1 case linked to the World Cup” in the following tweet on December 14:


      From TwitterFROM TWITTER

      The “#AFAIK ” used by Rasmussen was presumably an acronym for “As Far As I Know,” rather than a misspelling of “a fake.” While the MERS coronavirus (MERS-CoV) is certainly not fake and as Rasmussen indicated, “always a concern,” she did go on to say that “these specific concerns seem to be imaginary.” Yeah, while one type of coronavirus, the kind that causes Covid-19, keeps spreading and spreading and spreading throughout different parts of the world, there’s no evidence at this point that the MERS-CoV, which is a very different coronavirus, is doing the same.

      on appréciera la comparaison …

  • L’AFA Paris-banlieue : « Le #FN n’est que le thermomètre du fascisme »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280217/l-afa-paris-banlieue-le-fn-n-est-que-le-thermometre-du-fascisme

    À proximité du pont d’Austerlitz à Paris, le 28 avril 2016 © Christophe Gueugneau Mouvement antifasciste né il y a quelques années, l’AFA Paris-banlieue compte plusieurs dizaines de membres, présents aux manifestations contre la loi sur le travail, contre les #violences_policières, mais aussi en soutien aux migrants. Rencontre avec trois d’entre eux, en pleine #Mobilisation autour de l’affaire Théo.

    #France #AFA_Paris-banlieue #affaire_Théo #antifascisme #Front_national

  • #Chamonix : Après le succès du rassemblement anti-FN à Chamonix, renforçons la résistance antifasciste !
    http://lahorde.samizdat.net/2016/10/24/chamonix-apres-le-succes-du-rassemblement-anti-fn-a-chamonix-renfo

    L’Action Antifasciste 74 a fait un compte rendu de la mobilisation en soutien aux réfugiéEs, et contre le FN à Chamonix le 22 octobre : Ce samedi 22 Octobre le FN Haute-Savoie a tenté d’organiser un rassemblement à Chamonix pour s’opposer au projet d’accueil des réfugiéEs. Retour sur la riposte antifasciste et les moyens politiques et idéologiques [&hellip

    #Non_classé #AFA_74

  • Les Afar, la révolution éthiopienne et le régime du Derg (1974-1991) - Centre français des études éthiopiennes
    http://books.openedition.org/cfee/120

    Cet ouvrage porte sur la période de révolution, du renversement de Hayle Sïllasé à la mise en place d’une dictature militaire d’inspiration marxiste. L’auteur examine les causes et les conséquences de ce changement de régime à travers le cas des Afar, un peuple semi-nomade transfrontalier de basses terres.
    Les possibilités d’investissement agricole sur le cours de l’Awash, fleuve qui traverse le territoire #Afar, les #ressources_minières ainsi que la protection des frontières nationales représentaient des enjeux importants pour intégrer à l’État éthiopien cet espace historiquement hors de sa domination. En réponse aux excès de l’administration impériale éthiopienne du temps de Hayle Sïllasé, notamment la confiscation des #terres communales fertiles, la révolution éthiopienne proposait une réallocation des ressources au peuple par l’État et une plus grande autonomie de chaque #territoire, impliquant des structures administratives nouvelles.

    #Ethiopie #histoire #livre #Derg

  • Soutien aux mis en examen du 18 mai : le parquet fait appel, RDV Jeudi !-AFA
    http://www.afapb.org/soutien-aux-mis-en-examen-du-18-mai-le-parquet-fait-appel-rdv-jeudi

    @Ad Nauseam - Depuis trois mois, la contestation sociale face à la Loi Travail ne faiblit pas. En réponse à cela, le gouvernement laisse libre court aux forces de l’ordre pour réprimer avec brutalité les manifestations. Les gazages massifs, les « nassages », les matraquages, l’utilisation systématique d’armes dites (...)

    #AFA / #Mediarezo

  • Communiqué de l’AFA PB sur les récents évènements-AFA
    http://www.afapb.org/pourquoi-des-supposes-antifascistes-font-ils-lobjet-dune-telle-repression

    @Ad Nauseam - Mercredi 18 mai, le syndicat de police Alliance organisait un rassemblement sur la place de la République à Paris contre la « haine anti-flic ». Tandis que policiers et élus du Front National prenaient des selfies ensemble, les manifestations contre les violences policières déposées au même moment (...)

    #AFA / #Mediarezo

  • Interdictions de manifester suspendues-AFA
    http://www.afapb.org/interdictions-de-manifester-suspendues

    @Ad Nauseam - Ce mardi matin, 9 des 10 interdictions de manifester jugées dans la procédure de « référé-liberté » ont été suspendues par le tribunal administratif de Paris. Ces interdictions de manifester, prononcées à l’encontre d’une trentaines de personnes dans la région parisienne dont une douzaine de membres de (...)

    #AFA / #Mediarezo

  • Paris : retour sur la manif #Pour_Clément (vidéo et compte rendu)
    http://lahorde.samizdat.net/2015/06/12/paris-retour-sur-la-manif-pour-clement-video-et-compte-rendu

    L’action antifasciste Paris Banlieue a mis en ligne une vidéo qui donne un aperçu de la manifestation à la mémoire de Clément samedi 6 juin dans les rues de la capitale. 3000 personnes au départ de Bastille pour unemanifestation antifasciste en hommage à Clément et toutes les victimes du fascisme et des violences policières. Antifascistes, syndicalistes, féministes, [&hellip

    #Hommages #Initiatives_antifas #AFA_Paris #Clément_Méric #comité_pour_Clément

  • Dimanche 21 Décembre 2014 – #projection-Concert de l’Action Antifasciste #paris-Banlieue !
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/12/15/dimanche-21-decembre-2014-projection-concert-de-laction-

    L’Action Antifasciste Paris-Banlieue vous accueillera à partir de 15h au #cicp (21 ter rue Voltaire M°9 Rue des boulets/Nation) pour assister à la projection d’« Enfermés vivants », un film de Félix G. (production ciné 200/90minutes/HD). Ce documentaire-fiction sur le quotidien de … Continue reading →

    #ANTIFASCISME #EVENEMENT #LUTTES #MUSIQUE #SOLIDARITE #action_antifasciste_paris_banlieue #afa #antifa #antifascisme #aob #concert #culture #enfermés_vivants #solidarité #sound_system #stepper_allianz