Trente ans de projets miracles et un #emploi toujours en plan
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Notons que la principale qualité de Pierre Gattaz est d’être sorti du vagin de sa mère !
Il est vrai que, depuis plusieurs décennies, les plans providentiels se sont empilés sans produire de résultats mirobolants, sinon des coups de rabot dans des droits sociaux, ce qui n’a pas désespéré employeurs et actionnaires. Petit voyage dans le temps.
• 1986 : un Gattaz déjà flexible. Inventeur du terme « flexibilité », le président du CNPF (père du Medef), Yvon Gattaz (père de Pierre), lance en 1984 la revendication des Enca (emplois nouveaux à contraintes allégées). En échange de la suppression de l’accord obligatoire de l’Inspection du travail à tout licenciement économique et de quelques autres broutilles, comme la révision des seuils sociaux. Il s’engage à embaucher « 471’000 chômeurs, dont 400’000 la première année ». Le Canard dévoile la supercherie, mais, deux ans plus tard, Philippe Séguin, ministre des Affaires sociales de Chirac, s’exécute en partie en mettant l’Inspection du travail au placard. Ce dispositif se double du recrutement massif de jeunes (800’000), mais pour des petits boulots.
Taux de #chômage au sens du BIT au moment de la réforme : 8,6% de la population active ; un an plus tard : 8,8%.
Les indigestes Enca n’ont guère nourri l’emploi.