#affelnet

  • Le saviez-vous ? L’IPS est un indice fortement genré. – Affelnet
    https://affelnet.fr/2021/12/11/le-saviez-vous-lips-est-un-indice-fortement-genre
    Affelnet est l’algorithme d’affectation des élèves au lycée (l’équivalent de Parcoursup pour les études supérieures) qui utilise (entre autres) l’IPS, Indice de Position Sociale créé par la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (!)

    Quelques exemples d’indices IPS genrés :

    Les éléments suivants sont tirés des deux éléments de définition de la norme IPS :

    Exemples relatifs à l’indice Croisé (Couples) :
    Il y a une décote de 58,2% de points (soit 53 points) de moins quand c’est la mère qui est « Chômeurs n’ayant jamais travaillé » et le père qui est « Non renseignée (inconnue ou sans objet) » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 52,6% de points (soit 51 points) de moins quand c’est la mère qui est « Personnes diverses sans activité professionnelle » et le père qui est « Anciens employés et ouvriers » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 40,3% de points (soit 27 points) de moins quand c’est la mère qui est « Personnes diverses sans activité professionnelle » et le père qui est « Ouvriers agricoles » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 39,2% de points (soit 38 points) de moins quand c’est la mère qui est « Chômeurs n’ayant jamais travaillé » et le père qui est « Anciens employés et ouvriers » que dans le cas symétrique ;
    Il y a une décote de 34,4% de points (soit 42 points) de moins quand c’est la mère qui est « Ouvriers qualifiés » et le père qui est « Contremaîtres, agents de maîtrise » que dans le cas symétrique.

    #IPS #Indice_de_Position_Sociale #Affelnet #éducation

  • Christophe Kerrero, le directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer siège à l’Ifrap
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/05/11052020Article637247793272742622.aspx

    Peut-on servir l’Etat et un organisme qui souhaite l’affaiblir ? Directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale, Christophe Kerrero est aussi membre du conseil scientifique de l’IFRAP, un lobby libéral très actif politiquement. Alors que l’Ifrap milite pour la réduction des effectifs de fonctionnaires, il est paradoxal de voir à la tête du ministère qui emploie la moitié des fonctionnaires d’Etat un responsable de cet organisme.
     
    Le "conseil scientifique" de l’Ifrap est une des instances dirigeantes de ce lobby. C Kerrero y siège aux cotés de Bernard Zimmern, fondateur de l’IFRAP, ancien membre du Club de l’Horloge et de plusieurs professeurs de l’ESCP Business School.
     
    Fondé par B Zimmern et JY Le Gallou, ancien président du FN, l’Ifrap s’est fait connaitre par son lobbying auprès des politiques, notamment des parlementaires, en faveur de thèses libérales. L’Ifrap a été déclaré d’utilité publique par F Fillon en 2009. Et en 2017, l’institut a soutenu le candidat, malheureux, des Républicains.

     
    En 2011, Franck Ramus, aujourd’hui membre du conseil scientifique de l’Education nationale, avait écrit que qualifier l’iFRAP « d’institut de recherche » est inadéquat car aucun des chercheurs examinés n’est détenteur d’un doctorat ou ni "n’a jamais publié le moindre article dans une revue internationale d’économie".
     
    Inspecteur général depuis 2012, ancien conseiller de Luc Chatel, Christophe Kerrero a été nommé directeur de cabinet de JM Blanquer en 2017. Après l’Institut Montaigne, proche du ministre, voici un second lobby ancré très a droite qui semble exercer son influence rue de Grenelle.

    #Ifrap #ministère #éducation

    • Depuis le terrible assassinat de Samuel Paty le 16 octobre dernier, le Ministre Blanquer a persévéré dans son discours ancré à l’extrême-droite et visant à fracturer la société et à pointer du doigt les organisations qui luttent contre les discriminations.
      https://visa-isa.org/fr/node/145968
      Dès 2017, le ministre Blanquer nommait Christophe Kerrero directeur de son cabinet. Kerrero est aussi membre du conseil scientifique de l’Ifrap, un lobby libéral qui milite pour la réduction des effectifs de fonctionnaires. L’Ifrap illustre bien les liens entre le libéralisme et l’extrême-droite puisque parmi ses fondateurs on trouve Jean-Yves Le Gallou, membre du Front national puis du MNR et co-fondateur club de l’Horloge, mais aussi Bernard Zimmern qui est également un ancien membre du Club de l’Horloge. Le club de l’Horloge est un cercle de pensée qui revendique le mariage entre le libéralisme de la droite traditionnelle avec le nationalisme de l’extrême-droite.

    • La démission du recteur de Paris charge Amélie Oudéa-Castéra
      https://www.cafepedagogique.net/2024/02/02/la-demission-du-recteur-de-paris-charge-amelie-oudea-castera

      Un recteur attaché à la mixité sociale ?

      Le programme parisien d’affectation en seconde #Affelnet, modifié par C Kerrero, suivi par Pauline Charousset et Julien Grenet (PSE), a effectivement amélioré la mixité sociale et scolaire dans les lycées parisiens. “Des établissements réputés comme Chaptal, Charlemagne ou Condorcet ont vu leur composition sociale et scolaire se rapprocher sensiblement de la moyenne, tandis qu’à l’inverse, des lycées historiquement moins cotés comme Henri Bergson, Edgard Quinet ou Voltaire ont connu une augmentation spectaculaire de leur IPS moyen et du niveau scolaire des admis“, écrivent-ils en bilan de cette action. Globalement l’indice de mixité sociale s’est amélioré dans les lycées publics.

      Mais ce programme connait aussi ses limites. Cette réforme d’Affelnet ne touche ni les #formations_élitistes (sections internationales, parcours artistiques etc.), ni les lycées publics les plus ségrégués ni les établissements privés. La ségrégation sociale et scolaire avait même augmenté en 2022 dans les lycées des beaux quartiers comme J de Sailly, Buffon, JB Say ou J de la Fontaine. Et puis il y a le privé. “Le fait que les lycées privés ne soient pas intégrés à la procédure Affelnet constitue sans doute l’obstacle le plus sérieux au renforcement de la mixité sociale et scolaire dans les lycées de la capitale“, écrivent Pauline Charousset et Julien Grenet. “Alors que les lycées publics accueillaient en moyenne 50% d’élèves de catégories sociales très favorisées à la rentrée 2022, cette proportion atteignait 78% dans les #lycées_privés. Ainsi la réforme d’Affelnet a amélioré la mixité de la plupart des lycéens du public parisien. Mais elle a préservé le séparatisme social des plus privilégiés qui se replient dans des établissements cotés ou dans le privé.

      Les PPPE, programme social ou de prolétarisation des enseignants ?

      Quant à l’ouverture des classes de PPPE elle suit des directives fixées sous JM Blanquer et prolongées par la suite. Dans ces classes, l’Education nationale pèse sur la formation des futurs enseignants en s’imposant à l’université. Sous prétexte d’ouverture sociale, il s’agit surtout d’avoir des enseignants formés aux devoirs des fonctionnaires davantage qu’aux libertés universitaires.

      Un recteur au passé chargé

      En mettant en avant cette dimension sociale, C. Kerrero alimente son image et son destin. Il a d’autant plus besoin de le faire que ses liens avec la droite la plus traditionaliste sont connus. Membre du “conseil scientifique” de l’IFRAP, un groupe de pression ultra conservateur, proche de SOS Education, il a dirigé durant trois ans le cabinet de JM Blanquer. Il y a violemment combattu les syndicats, les enseignants grévistes et a pris part aux croisades menées par JM Blanquer. Il avait aussi été membre du cabinet de Luc Chatel.

      En 2016, C Kerrero dénonçait “la décomposition pédagogiste” de l’École. Dans son ouvrage publié en 2017, Ecole, démocratie et société, C. Kerrero défend une École traditionnelle. Il dénonce “un certain pédagogisme qui privilégie des techniques d’enseignement formelles plutôt que le fond… Cela revient à saper l’autorité légitime du maitre… Le temps de l’éducation, et l’on entend par là celui qui correspond aujourd’hui à la scolarité obligatoire, doit donc être sanctuarisé“. Dans cet ouvrage il n’est pas question de mixité sociale mais de faire nation.

      Sa démission
      https://seenthis.net/messages/1039768
      https://seenthis.net/messages/1039924

      #école #ségrégation #ségrégation_scolaire #Paris #classes_préparatoires #enseignement_privé #groupes_de_niveau #ségrégation_sociale

  • Pétition, tracts et lettres pour dire Non au livret scolaire numérique « Collectif national de résistance à Base élèves
    https://retraitbaseeleves.wordpress.com/2017/01/20/docs-tracts-et-lettres-non-lsun

    Tou⋅te⋅s fiché⋅e⋅s dès 3 ans jusqu’à la mort ?

    [...] quelques documents utiles pour alerter et informer autour de soi de l’existence du #LSUN

    #BE1D #Affelnet

  • #Julien_Grenet : « La ségrégation sociale dans les collèges parisiens est la plus forte du territoire »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130916/julien-grenet-la-segregation-sociale-dans-les-colleges-parisiens-est-la-pl

    Le débat sur l’absence de #mixité_sociale dans les collèges parisiens rebondit. Le rectorat de Paris a annoncé la mise en place, dès la rentrée 2017, d’un logiciel de répartition des élèves dans les collèges afin de casser les ghettos scolaires, récemment épinglés par #Thomas_Piketty. L’économiste Julien Grenet propose des pistes pour corriger ces disparités.

    #France #Affelnet #collège

  • On puce bien les moutons (CQFD) | de l’usage de mouchards informatiques dans l’éducation
    http://www.cqfd-journal.org/On-puce-bien-les-moutons

    Utilisé en lycée et collège, le logiciel Pronote est surtout connu pour sa fonctionnalité d’agenda des devoirs en ligne. Mais, derrière le côté pratique de l’outil, se cachent une batterie de mouchards, véritables jalons d’une philosophie orwellienne à l’œuvre dans toute la société.

    • en tant que parent d’élèves j’y suis réfractaire, mais jamais lu une critique aussi complète

    • @fil Il faut également savoir que les profs réfractaires il y en a, peu mais quel courage ! Malheureusement ils ont été mis sous pression et menacés de licenciement par leur hiérarchie, pire, non défendus par les associations de parents d’élèves incapables d’anticiper cette saloperie. Et pour les profs cela signifie passer beaucoup de temps à remplir des tableaux informatiques et à se préoccuper de chiffres et de statistiques, au moins pendant ce temps ils ne parlent pas avec les autres profs ou avec les élèves des problèmes humains à résoudre.

      L’année dernière je voulais prendre rendez-vous avec le professeur principal pour parler de mon enfant qui est en 4em, le prof m’a téléphoné pour me dire que c’était inutile que l’on se rencontre puisque je pouvais accéder à toutes les notes sur internet, j’étais offusquée, mais c’est ainsi maintenant.

      Je suis parent réfractaire et je n’utilise pas Pronote, imagine la stupéfaction de la direction ou des profs quand je leur annonce ma décision ferme et définitive. Je réclame les notes sur une feuille et je développe la confiance avec mon enfant, pas le flicage. Mais cela m’est refusé puisque je n’ai jamais eu que la feuille de fin de trimestre et on me rit au nez en me disant que c’est un comble pour quelqu’un qui exerce un métier dans l’informatique.

      Je me fais un plaisir de leur expliquer pourquoi je suis contre, mais immanquablement j’ai le droit à des reproches de mauvais parent, que tout le monde est si content, que ça facilite la vie (même processsus de persuasion que bases élèves). Le dernier argument est le meilleur, car je considère que tout le monde n’a pas Internet et doit avoir le choix de refuser de « s’y mettre ».

    • il me semble que tout comme les machines à voter électroniques, ce sont des “informaticiens” de métier qui y sont réfractaires — et sans doute un peu pour les mêmes raisons

    • Plus tu bosses dans l’informatique et plus tu sais qu’il vaut mieux ne pas lui laisser trop de place dans ta vie, plus tu es conscient des vulnérabilités du système. L’idée de conduire une bagnole commandée par un système informatique me fait un peu gerber, d’où ma passion pour les guimbardes qui se réparent avec un tournevis et un coup de pied au cul !

    • Oui, je suis d’accord avec vous @monolecte et @fil, mais tout de même, le Gixel & aficionados du livre bleu sont passés par là, car la « confiance dans le numérique » est une machinerie huilée montée de toute pièces sans aucun remparts valables pour protéger nos libertés. Les français dans les années 80 étaient réfractaires à l’informatique et d’un coup de baguette magique on a fait sauter toutes les digues et ils en sont devenus adorateurs ? Parce que tout cela s’est fait sciemment sans aucun débat, sans demander leur avis aux intéressés et sous le prétexte falacieux du progrès dédié non aux avancées humaines mais à la technologie.

    • Je vous avoue qu’en tant que développeur de progiciels, j’aurais fait sans doute bien pire, parce que parfaitement fonctionnel et pas bogué. :-) L’informatique permet la systématisation, et c’est vrai, parfois, c’est flippant.
      Il m’arrive de poser la question au client, demandeur donc, de l’adaptation de ce qui est réalisé à l’objectif poursuivi, et il arrive que le client soit celui qui convienne que nous allons trop loin, et qu’il serait donc sans doute préférable « d’en stocker moins ».

      Ceci dit, oui, c’est pénible cette instantanéité, cette façon de déporter les travaux administratifs au plus près des producteurs d’informations, et cette façon de tuer l’échange, sans doute, entre les élèves, les parents, l’équipe enseignante.

      La technologie, la robotisation devrait nous permettre d’être plus humains. Pas nous transformer en robots... Mais à la façon dont la littérature cyberpunk l’avait illustré, la technologie nous transforme et nous déshumanise, réduisant notre empathie et nos libertés.

    • @biggrizzly tu as un imaginaire ouvert sur l’anticipation et aussi une éducation qui te permettent de savoir ce qu’est le « trop loin » quand tu codes un projet.
      Mais à quel moment s’effectue cette éducation et par qui ? A qui incombe cette responsabilité de s’arrêter ? au client ou au développeur ? et est-ce vraiment au niveau individuel que cela se joue ? N’est-ce pas plutôt au niveau du politique qui décide de l’éducation et des lois et qui manipulé par les industries nous retire tout choix et laisse faire comme si le flicage coulait de source comme le capitalisme son grand frère ?

    • Grrrrrr #seenthis je te hais

      Guru Meditation : XID : 2130639925

      A part ça, je disais des trucs que seenthis n’a pas voulu conserver, tant pis, je refais pas.

      Juste signaler que dans le circuit informatique plébiscité par les parents où les récalcitrants sont des #has-been et des #mauvais-joueurs car tout cela est si ludique et si pratique. Donc, dans ce circuit un autre logiciel entre en piste : #Affelnet qui se sert des données récupérées dans Pronote pour l’orientation des enfants en classe de 3em.

      http://seenthis.net/messages/97642

    • @touti Une petite remarque d’outre-Rhin : Chez nous les notions Datensparsamkeit (le principe de n’enrégistrer que le minimum nécessaire de données pour remplir une tâche) et Datenvermeidung (le principe de ne demander des informations que dans des cas où c’est indispensable) forment une sorte de base pour toute décision et mesure prise par des organismes publics et privé ( § 3a du Bundesdatenschutzgesetz ).
      https://de.wikipedia.org/wiki/Datensparsamkeit

      En bref : Si l’école ne peut vraiment pas fonctionner sans enrégistrer ces données électroniquement il faut l’accepter, autrement il serait illégal de les prélever et utiliser.

      Malgré cette loi et malgré les protestations de parents concernés un fichier central des élèves berlinois a été crée. Pourtant la discussion continue et les demandes de modification et de réduction de la quantité d’information stockées sur les élèves refont surface de temps en temps.

      @fil ce n’est pas tellement la technologie plus ou moins avancée d’une voiture qui fait qu’elle soit plus ou moins dangereuse mais c’est son conducteur et - surtout - la quantité de voitures et la densité de la circulation routière. Ensemble ils constituent les facteurs essentiels pour le niveau de danger crée. En résumé - il faut réduire le nombre de voitures (patience, ça viendra tout seul) et conduire sa caisse d’une manière adaptée à son état.

      Une question hypothétique pour finir : Dans les voitures modernes le « frein à main » n’est qu’un contact qui donne un signal à l’ordinateur central du véhicule. Qu’est-ce qui se passe quand on coupe le courant ? Le frein bloque-t-il les roues ou est-il laché complètement ?

    • Loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, dite Informatique et Libertés, du nom de la CNIL
      http://www.cnil.fr/en-savoir-plus/textes-fondateurs/loi78-17

      Article 6
      Un traitement ne peut porter que sur des données à caractère personnel qui satisfont aux conditions suivantes :

      3. Elles sont adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées et de leurs traitements ultérieurs ;

      Mais tout l’article 6 est important.

    • @klaus, merci, c’est très intéressant de recroiser ainsi les différentes systèmes européens de protection des données.
      @simplicissimus la loi est écrite mais la CNIL est une peau morte qui a été vidée de ses pouvoirs (qui n’étaient pas gigantesques) de plus elle n’a pas les moyens de répondre aux nombreuses plaintes. La CNIL invoque le flou de l’article 3 soit n’importe quoi pour justifier ses décisions qui couvrent ce genre de délit. Par exemple le scan des passeports et pièces d’identité (sans avis du consommateur) et leur conservation informatique dans certains supermarchés L* seraient à des fins de luttes contre la fraude des chèquiers. Quid du principe de pertinence ? tout est donc relatif, car la loi ne dit pas non plus ce qui excessif… de fait la CNIL a décréter que c’était légal et a donné son aval tout comme ficher des enfants sur tout le territoire dès 6 ans est devenu légal…

  • En cette saison, tous les parents d’élèves de troisième, qui habitent dans une grande ville et ont le choix de plusieurs #lycées, se penchent sur les mystères d’#Affelnet, le logiciel d’affectation des lycéens, et notamment sur les tactiques à utiliser (faut-il être sincère dans ses choix ou bien tactiquer un peu ?)

    C’est d’autant plus difficile qu’on n’a pas d’informations officielles : l’administration se contente de dire que tout va bien, qu’il n’y a aucun problème, que tout le monde est heureux dans le lycée de son choix, et l’algorithme ne semble pas décrit officiellement nulle part. De la même façon, on ne dispose pas de données publiques sur les demandes (anonymisées, bien sûr) et les résultats de l’année précédente. Il faut donc pas mal rétro-ingéniérer, si on veut comprendre ce qui se passe (et pas juste remplir le formulaire correctement).

    La #PEEP du lycée Buffon a fait un bon résumé sous forme de d’une trentaine de transparents, avec notamment une bonne explication de l’algorithme tout à la fin :

    http://peepbuffon.free.fr/2011/Affectation%2030.%20avril.pdf

    La #FCPE du lycée Duruy a fait une vidéo détaillant le déroulement de l’algorithme (très pénible car on ne peut pas la faire avancer à son rythme, comme le permet une animation PowerPoint) :

    http://www.youtube.com/embed/DruLzlnBqCc

    Quant aux parents plus matheux, ils seront ravis de l’excellent article scientifique « Choix d’écoles en France : une évaluation de la procédure Affelnet » de Victor Hiller et Olivier Tercieux :

    http://www.pse.ens.fr/IMG/pdf/Affelnet-2.pdf

    Cet article évalue Affelnet au regard de problèmes d’affectation de ressources limitées (communs en économie) et conclut notamment qu’il est recommandé d’être sincère dans son premier choix de lycée, mais pas dans les suivants, où il vaut mieux proposer un dégradé de lycées de moins en moins souhaitables, pour éviter le pire, la non-affectation (qui est possible avec Affelnet).